LiB^RY TH£ MU»£UM OF MODERNART ■ ■■■ — i .!■■-■■ Il II — ■ — Received: Scanned from the collection of The Muséum of Modem Art Library Coordinated by the Media History Digital Library www.mediahistoryproject.org Funded by a donation from Domitor Digitized by the Internet Archive in 2012 with funding from Media History Digital Library http://archive.org/details/cinesepoc05gdur PL 2^i" Année — N« 211 T Septembre 1912 DŒJOURNAI TÉLÉPHONE 161-54 Directeur Q. DUREAU 30, RUE BERQt PARIS : LE 13 SEPTEMBRE = athé Frères éditent Une scène dramatique de la Vie Moderne jouée par MM. SIQNORET ET ALEXANDRE de la Comédie Française il ïitapaph c mettra en Vente pour la Semaine du\ 4 au 10 OCTOBRE en plus de sa production ordinaire] un film admirable et SENSATIONNEL intitulé POUR u LIBERTÉ Tom nos films sont exclusivement imprimés snr pellicules vierges île la COMPAGNIE EASTMàNH K0DA1 THE VITAGRAPH C°, 15, Rue Ste-CéCile, PARIS TÉLÉPHONE : 323-68. — Adr. Télégr. : V1TAGRAPH-PARIS « Hew-York, m Nassan-Street. Chicago, 69 Randolph Street- Londres W. C15-17' ffc'l Court AGENCES DANS LE MONDE ENTIER SOCIÉTÉ ANONYME n)ilano-tilm$ Bovisa près Milan (Italie) Milano ■ Casella Postale 1036 - Milano Adresse télégraphique : Milafilms Milano LE 20 SEPTEMBRE : Les deux Amours Drame sentimental et poignant. J& 820 mètres La Pudeur^delBoniface, . 124 m. REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS — 16, Rue de la Grange-Batelière, 16 -- PARIS Jt> Un HPUT ICC Représentant pour l'Angleterre. 4, New Compton Street ■"fi XjrvV/VyXVJUlOO, Charlng Cross Road. LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc " 6AUM0NT " Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS - w iques yt Les Meilleures Marques Cinématographiques sont éditées par Vathé Frères Le Programme du 13 Septembre en fournit encore la preuVe car il comprend : Bal Costumé S. C. A. G. L. Le voile de la Beauté THANHOUSER Co La dinde de Master Browi) AMERICAN KINÉMA L'Évasioi) BRITANNIA FILM Boireaa protecteur de la Police joué par ANDRÉ DEED En plus de 12 scènes dues à l'inégalable production de : COMIOA, NIZZA, JAPANÈSE FILM, VULGARISATION SCIENTIFIQUE, = P/SIHÉCGLOR. = mireaui: de Location : 104, Rue de Paris, VINCENNES Téléphone : 934=95 w 5 Année. N° 211 7 Septembre 1912 Ciné = Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAC flBOMriEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. j ÉTRANGER Un an. .... . 42 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 18-1-6* ,7 LE CINÉMA AU COLLÈGE Les collégiens et lycéens de France syndiqués, ainsi que tout être conscient de notre époque, réclament avec une in- sistance juvénile le droit <( de lire les journaux ». De mon temps, nous n'é- tions pas syndiqués, mais, sans deman- der la permission de parcourir « les ga- zettes », nous nous l'accordions avec une autorité que les autorités universi- taires elles-mêmes n'tosaient pas nous contester. Toutes les feuilles publiques entraient « à l'étude >> ou dans les clas- ses, grâce à la complaisance des exter- nes — dont j'étais — de telle façon que je préparais déjà, malgré mon jeune âge, la voie au journaliste que je suis devenu. Et je jure que si le Ciné-Jour- nal avait existé à cette époque, nous nous le serions arraché. Je le vois très bien prenant place, grâce à son format discret, dans les dictionnaires et les atlas qui abritèrent tant de fois — horresco ter ferens — les Joyeusetés de la Semaine de ce brave Armand Silvestre et le Fin de Siècle, sans compter le supplé- ment du Cil Blas. Que voulez-vous? Nous avions une excuse. Les thèmes latins n'étaient pas précisément gais et nous jie connaissions pas les joies du cinématographe. Com- me il fallait bien que nous prenions con- tact avec le monde extérieur, nous avions recours aux gazettes dans les- . quelles nous sentions les palpitations de la vie. Mais aujourd'hui nos collégiens n'ont pas d'excuse. En réclamant le droit de lire les journaux — et quels journaux - — ils vont un peu loin. N'ont-ils pas dans le cinématographe, où ils sont régulière- ment conduits ou qu'ils fréquentent li- brement, le meilleur, le plus vivant, le plus véridique des journaux? Foin des revues illustrées! L'écran reflète plus merveilleusement que toutes les photos des périodiques la vie qui passe, au jour le jour, les grandes actualités qui pas- sionnent ou qui intéressent. Voici M. Poincaré en Russie, les hydroplanes à Boulogne, l'ouverture de la chasse, Guillaume II en Suisse, quel- ques grandes revues, les manœuvres na- vales, que sais-je, tout ce que les repor- ters des quotidiens content dans une langue incertaine et que le film enregis- tre avec la précision impassible de l'ob- jectif. Un drame, deux comédies, quel- ques scènes de l'éternelle nature plus belle à voir dans un fauteuil qu'à par- courir sous la pluie de cet été maussade, certains travaux de science... que peut souhaiter de plus un cerveau de quinze — 4 - ans? Et je ne parle pas des sports dont le cinématographe est comme le prolonge- ment nécessaire et le plus solide soutien, tant il est vrai que le spectacle même du sport invite à la pratique du sport. Je ne veux pas faire de peine à mes jeunes amis que le bénéfice de l'âge at- tache encore aux bancs du collège, ni les priver du Matin ou 'du Journal. Mais je crois qu'en dehors des faits divers stu- pides dont se régalent les concierges, il n'y a rien dans les grandes gazettes dont se puisse nourrir une saine curiosité d'a- dolescent. Le cinéma offre, par contre, des avantages précieux. Il ignore la vaine bataille des partis et ne retient de la vie que ce qui est dramatique, comi- que, instructif ou artistique. C'est le plus neutre et le plus complet des jour- naux. Aussi bien je deman'de qu'on l'impose aux collégiens. Le devoir cinématogra- phique leur sera le plus léger de tous et je ne pense pas qu'il leur sera le moins profitable. Car la bonne pédagogie a toujours été celle qui évite de <( raser » la jeunesse. Et puis, comme par le passé, les jour- naux et les livraisons sensationnelles s'infiltreront encore à travers les mu- railles des collèges. C'est un phéno- mène d'absorption contre lequel rien ne prévaudra jamais, tant qu'il y aura des livres et des fruits défendus... G. DUREAU. TOUJOURS LES UOUANES Nos lecteurs savent combien sont exigeantes les douanes de tous pays lorsqu'il s'agit de taxer les films cinématographiques. Le Ciné-Journal s'est maintes fois élevé con- tre leurs prétentions ridicules, presque toujours illogiques et constamment exagérées. Notre in- dustrie souffre de ces charges sans cesse crois- santes et des mille tracasseries qui paralysent toute transaction internationale. Dans un de nos derniers numéros, nous en- visagions les tarifs douaniers de Belgique en France. Que diront nos lecteurs lorsqu'ils sau- ront quelles taxes sont imposées à nos collè- gues pour le service de Tunisie en Algérie, — qui sont pourtant deux régions françaises? Chaque réimportation de film loué d'Alger à Tunis est frappée d'un droit de 1 65 francs par 100 kilos... Vous avez bien lu!... 165 fr. Ces films étaient revêtus de marques de fa- brique établissant nettement, — dit la douane, — leur origine étrangère. Or, il paraît qu'aux termes du règlement, les produits étrangers exportés de France ou d'Algérie, après avoii été nationalisés par le paiement des droits, son> exclus du bénéfice de la réadmission en fran- chise. Les films de cette espèce doivent être taxés à chaque réimportation! Le tarif de 1 65 fr. par 1 00 kilos est inscrit au n " 469 quater, 2e chapitre du tarif général. Il conviendrait de faire rapporter d'urgence pareil règlement, qui frappe avec une dureté excessive notre commerce de location. La Chambre syndicale de la cinématographie ins- crira ces questions au premier ordre du jour de ses travaux. Souhaitons qu'elle aboutisse le plus vite possible à un dégrèvement ! G. D. UNE ÉNIGME... dont le mot ne se fait pas attendre. Le 20 août dernier, M. Couchemann, di- recteur du Splendid Cinéma Attractions d; Boulogne-sur-Mer, adressait à notre confrère Le Fraper la lettre suivante : Mon cher Le Fraper, Je suis très étonné que le Syndicat des Ex- ploitants du Sud-Est soit dirigé par un loueur. Cette organisation, comme la nôtre, a été constituée dans le but de défendre les intérêts des exploitants du cinématographe. Il semble paradoxal de constater quelle est complète- ment inféodée au représentant d'une Société privée de location de films. Est-ce une illu- sion ? Pourriez-vous me donner le mot de il nigme ? Henry Couchemann, Directeur du Splendid Cinéma At- tractions, à Boulogne-sur-Mer. M. Le Fraper n'ayant pas cru devoir don- ner le mot de cette terrible énigme à notre ami M. Couchemann, le président du Syndi- — 5 — cat du Sud-Est, M. Richebé, vient d'adres- ser à notre confrère la réponse que voici : Marseille, le 31 août 1912. Monsieur, Ch. le Fraper, \k Directeur du Courrier Cinématographique, 9S, Boulevard de Magenta. ""* Paris. Monsieur et cher collègue, N'ayant pas reçu votre journal, il m'est com- muniqué à ce jour votre numéro du 24 courant, où je lis avec surprise une lettre de M. Cou- eheinann, sollicitant de votre part des rensei- gnements sur le Président du Sud-Est. Comme j'écris ce jour à ce collègue que je suis très étonné de sa question dont je ne m'explique pas In but. plus étonné encore que vous ayez refusé de satisfaire sa curiosité: j'ai donc promis à M. Couchemann de lui donner satisfaction en le priant de vouloir bien vous demander com- munication de la lettre que je vous adresse à vr jour. Je tiens à vous aviser, cher Monsieur, afin que vous en preniez bonne note pour l'ave- nir, que notre Syndicat n'est nullement dirigé par un loueur. Sa formation est faite d'une ma- nière régulière. Il a à sa tète un président qui est votre serviteur. Le président de ce Syndicat a été jusqu'à ce jour d'une impartialité absolue dans les affaires de sa corporation, ne cherchant que l'intérêt de Sun Syndicat, traitant avec dédain toutes les polémiques qui pouvaient écarter du Syndi- cat des adhésions à son groupe. De cette façon, il a su former un noyau qui lui a permis d'arriver à ce beau résultat de former le Syndicat du Sud-Est qui est une gloire pour notre corporation. Tous les établis- sements de Marseille, sans exception en font partie, les départements limitrophes viennent de jour en jour grossir ses rangs. Par notre travail assidu, avec l'ardeur que nous y met- ions, nous avons su défendre des intérêts lésés jusqu'à ce jour. Notre Syndicat a su entourer son Président l'un bureau intelligent e\, actif, qui lui a per- mis de résoudre des questions très ardues pour ootre corporation. Quant à son Président, vous ne devez pas l'ignorer et tâchez d'en informer mis nombreux collègues qui nous ont posé cette question, que M. Richebé. propriétaire de plu- sieurs établissements, est un exploitant, tra- vaillant presque avec toutes les maisons de locations. Il y en a cependant une seule avec laquelle je n'ai jamais rien fait : celle dont M. Reynaud est l'agent à Marseille. Si un jour j'établis une agence de location, elle sera con- nue officiellement; à ce moment, je ne regret- terai qu'une chose : que M. Couchemann se trouve trop loin de mon centre d'action pour lui faire mes offres de service. Tant que la présidence me sera accordée et que mes collègues me jugeront digne d'avoir leur confiance, ils peuvent être certains, comme je l'ai prouvé jusqu'à ce jour, que je ne suivrai aucun penchant pouvant favoriser n'importe qui. Je crois, en agissant ainsi, maintenir dans ma main la dignité de notre corporation qui lui permettra d'arriver aux solutions qu'elle désire atteindre. Je vous prierai donc. Monsieur le Directeur, de vouloir faire insérer dans votre prochain numéro, ma lettre, au lieu et place de la lettre qui m'a visé. Avec mes sentiments distingués, recevez, Monsieur le Directeur, l'assurance de ma par- faite considération. L. Richebé. >—•♦•—< . ÉCHOS Une étoile... filante ! Barcelone nage dans la joie, Barcelone est dans le délire... Pensez donc, il va posséder dans ses murs deux étoiles, deux gloires de la Cinématographie, Max Linder et la Napier- kowska, auxquels viendra bientôt s'ajouter une troisième célébrité, attendue avec une impa- tience fébrile : Bébé Abélard!... La presse lui souhaite, longtemps à l'avance la bienvenue. Max Linder est porté aux nues. On va le garder soigneusement, le choyer, le cajoler. On organise, en son honneur, un grand ban- quet pour le 25 septembre prochain, banquet qui sera suivi d'une soirée artistique, au cours de laquelle Max jouera, aux côtés de Arcge- lita Villar, l'une des danseuses les plus aimées du public, une « Fantasia Espanola » inédite, tandis que Mlle Napierkowska déploiera toutes les grâces de son talent. Pour être heureux, que faut-il... de plus?... Et Barcelone est heureux! ** Reprise d'affaires Nous apprenons avec plaisir que M. Astier qui fut un des premiers cinématographistes- loueurs de Paris vient d'obtenir son concor- dat (Tribunal de Commerce du 28 août) et qu'il compte reprendre sous peu une exploita- tion de cinéma-théâtre. * Nouveau Confrère On annonce la naissance prochaine d'un nouveau confrère italier. Le Monde cinéma- tographique, qui paraîtra le 1 " octobre. Ré- daction et direction à Rome. Directeur: Gian- nino délia Gatta. Nos meilleurs souhaits de succès ! Exposition Internationale (es uns et Métiers PARIS-1912 (Sectioi? des Appareils de Précision) Diplôme de Premier Prix MEDAILLE D'OR La plus haute récompense attribué aux " Cinématographes HOBBY " PARIS = 22, Rue Baudin, 22 - PARIS Téléphone : 100=07 Adr. Tel : HARRYBIO-PARIS NOTA.— Le Catalogue est envoyé contre 0 fr. 50 en timbres pour frais d'enVoi. Remise au point M. R. Warschavsky, directeur du Cinéma- Office, 30, rue de Trévise, à Paris, nous écrit que si son nom a été mêlé à l'affaire du ciné- ma-concert National, de la rue de Glisson, c'est parce qu'il est le constructeur et le pro- priétaire de l'immeuble. Il devait primitivement exploiter cet établissement, mais l'a loué de- puis. D'où les confusions dont nous avions été les auteurs sans savoir. On ouvre ! On annonce la prochaine ouverture, 32, boulevard du Temple, de « Majestic » Ciné- ma-Palace. On dit que cet établissement changera com- plètement son programme deux fois par se- maine. * Moulaï = Hafid ROI DE L'ACTUALITÉ i :; : ■ ■ ^ Moula i^Hafid, ex-sultan du Maroc s'initie au progrès en visitant les USINES PAT HÉ FRÈRES La Dame de cher Maxim's ££ ££££££££££ — Oui ! c'est bien la Dame de chez Maxim's ... le chef-d'œuvre de notre grand vaudevilliste Feydeau . . . — Au cinématographe ? ♦ — Parfaitement! La môme Crevette, Pe- titpont et sa femme, tous les rôles. . . C'est la pièce dans toute sa gaieté ! — Vous l'avez vue ? — Je l'ai vue. . . C'est le plus grand suc- cès de l'A. C. A. D... Ce sera un triom- phe de l'Eclair . . . — Pourrais-je savoir ? — A huitaine, mon cher!... Retenez ceci : la Dame de chez Maxim's fera le maximum... #* Un Globe Trotter du Cinéma Notre ami Moreau, qui filma pour l'Eclair les plus beaux coins du monde, vient de ren- trer à Paris, après un voyage de dix mois qui lui a permis de faire le tour de nos continents : Afrique, Asie et Amérique. Moreau rapporte dans ses boîtes des films rares, des films inédits qui permettront aux clients de Y Eclair de refaire le tour du monde dans un fauteuil, sans fatigue, avec la joie de contempler sur l'écran les sites merveilleux dont nous rêvons tous les jours. Nos meilleurs compliments de retour au dis- tingué globe-trotter cinématographiste qu'est M. Moreau. Une Agence directe de l'A. G. C, A MARSEILLE On nous communique la circulaire suivante, que l'Agence Générale Cinématographique envoie aujourd'hui à tous ses clients de la ré- gion du Midi : Monsieur, A la suite d'une entente avec notre Conces- sionnaire de Marseille, Monsieur G. Reynaud, et pour répondre aux besoins toujours crois- sants causés par le développement rapide de nos affaires dans le Midi, nous avons décidé d'un commun accord d'établir à Marseille une t AGENCE DIRECTE DE NOTRE MAISON dont la Direction restera confiée à M. G. Rey- naud, notre Collaborateur dévoué depuis plu- sieurs années. Cette Agence dont les bureaux resteront 7, Rue Suffren reprendra toutes les affaires de V American Ki- netograph. Espérant pouvoir ainsi répondre à toutes les demandes d'une clientèle sans cesse grandis- sante, et comptant pouvoir vous donner à l'a- venir toute satisfaction, nous vous prions d'a- gréer M..., l'expression de nos meilleurs senti- ments. Astaix, Kastor h Lallement. A&ence Générale w ie rue de la Grange £< TOUT le MONDE PEUT DIRE "Nous achetons chaque semaine 2,000 mètres..., ou 5,000 mètres..., ou 10,000 mètres de Nouveautés" SEULE )IOS5 I Semaine par Semaine, depuis plus d'une année PUBLIE J LA LISTE COMPLÈTE DES ACHATS dont chacun peut aisément Vérifier L'EXACTITUDE -j Inématooraphique Tét. ne. 80 Agence à Marseille : Rue Suffren, j Succursale à Bruxelles : Rue des Chartreux, 48 LILLE, Place de Gavd, 5 - Tél. 23-79 LISTE DES ACHATS POUR LE VENDREDI 6 SEPTEMBRE 1912 Les Bandes Exclusives de VA. G. .IPSE. . Bal masqué 310 MILANO — On cambriole Arthème. . 1W) Un vendredi au Bosphore. 131 MILANO . . Dernier péché c. Le chien de l'aveugle . . Armes et Amours. . . . Une journée à Montevideo . 392 ' Les meilleures Mandes s AGRAPH La poupée de Loulou. . . 307 — (2° exemp.) 307 (?ie exemp.) 307 La boite de Pandore . . . 271 DISK. . Entre ciel et feu 805 — (2V exemp.) 805 IROSIO . Le navire aux lions ... 437 (2e exemp.) 437 — (5e exemp.) 437 Légende d. chrysanthèmes. 1 58 (2' exemp.) 158 ETO . . Drame de la vie animale. 140 (2e exemp.) 140 ÉCLAIR . . Le Sphinx (2e exemp.) (3e exemp.) •— — . (4e exemp.) — Tante Brigitte Rendez-vous de (îavroche. — (2e exemp.) ITALA. . . Un bon chien qui rapporte — (2e exemp.) (?ie exemp.) (¥ exemp.) (5Q exemp.) WELT. . . Parmi collines et vallées. LES FILMS DES MARQUES EXCLUSIFS de l'A. G. C. sont visibles tous les Jours, de 9 h. du matin à 7 h. du soir 16, Rue Grange^atelière, Paris vt:1""'^/ — 10 — proteste contre la Censure Le cinématographe devient le bouc émis- saire de l'augmentation de la criminalité et il est très à la mode, en France et ailleurs, de prendre des arrêtés municipaux interdisant la reproduction de telles ou telles scènes. Régu- lièrement, dans les autres villes, les moralisa- teurs à tous crins insistent pour obtenir les mêmes prohibitions et c'est à qui s'écrie : Que fait M. A..., M. B..., M. Max ou M. de Vos? Que n'imite-t-il M. Herriot, le maire de Lyon. Très franchement, je dirai que cette mo- ralisation à coups d'arrêtés municipaux me sourit fort médiocrement Nous avons des lois, nous avons des codes qui définissent et délimitent l'immoralité. A M. Woeste appartient même l'immortel hon- neur d'avoir restreint ces limites. Ces codes et ces lois présentent le grand avantage d'être d'application générale et de ne pas distinguer entre la morale anversoise, bruxelloise ou lié- geoise en Belgique. En France, il n'en est plus ainsi. Grâce à M. Herriot, il existe, en matière cinématogra- phique, une morale lyonnaise et une morale parisienne. J'estime que l'exemple n'est pas à imiter Nous n'avons pas assez de pommes cuites à envoyer au bourgmestre de Roulers quand il interdit, sous prétexte de moralité, la repré- sentation de La Fille de Mme Angoi ou d'une quelconque opérette et nous invoquons a Constitution et la suppression de la cen- sure. De quel droit irions-nous faire exacte- ment la même chose que lui sous prétexte de moralité cinématographique? A Paris, suggestionné par le noble exem- ple de M. Herriot, un conseiller municipal a exprimé l'intention d'interpeller M. Lépine sur l'immoralité de certains spectacles cinémato- graphiques. M. Lépine s'est empressé de répondre d'a- vance à l'interpellation en faisant publier une note publiée par le Ciné-Journal. Et chez nous, demande un confrère clé- rical, n'y a-t-il rien à faire? Non, mon cher confrère, je pense qu'il n'y a rien d'autre à faire et j'irai plus loin en di- sant que la condition spécifiée par M. Lépine dans ses arrêtés est parfaitement inutile, at- tendu qu'elle est d'ordre général. Quant au reste, M. Lépine s'exprime on ne peut plus sensément en , disant qu'un arrêté proscrivant certaines scènes d'un genre déter- miné, par voie de dispositions générales, paraît inutile et même dangereux. Inutile, parce que le cinématographe est assez perfectionné pour esquiver l'application de ces arrêtés de la façon la plus spirituelle. Des cambrioleurs, à 1 1 h. 60, l'heure du crime, s'introduisent chez un particulier, et, considérant qu'il a eu le mauvais goût de se réveiller, lui décernent un coup de couteau sous la dixième côte. C'est un crime. Mais les assassins vont plus loin; ils découpent la victime en petits morceaux d'environ un centimètre cube. Cela devient déjà grotesque. Après le départ des cambrioleurs, le do- mestique de la victime fait une prudente ap- parition, exprime sa stupéfaction par une pan- tomime vive et animée et entreprend de ras- sembler les morceaux et de les recoller. Cette entreprise extraordinaire réussit par- faitement, si parfaitement que la victime se relève et manifeste sa satisfaction par des gambades. Le crime, l'assassinat n'est plus qu'une scène comique. Il n'existe pas; il n'existera jamais lorsque la victime viendra saluer le pu- blic après son petit accident. Le cinémato- graphe joue sur le velours et, comme le dit Lépine, les tribunaux s'empresseront de lui donner raison, pour deux motifs : le premier c'est que l'on ne peut, judiciairement, qualifier un fait qui n'existe pas, et le second c'est que le maire, ou le bourgmestre, auront en somme empiété, dans leur arrêté, sur les attributions législatives et que les tribunaux n'aiment pas Ça. En somme, il existe un article 384 du code pénal qui punit la reproduction d'images con- traires aux bonnes mœurs. Les bonnes mœurs, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, ne sont pas limitées par l'obscé- nité. Quiconque porte atteinte à la morale et à l'ordre public commet un attentat aux bon- nes mœurs. Cet article est amplement suffisant pour armer les pouvoirs publics et il est certain qu'un simple avertissement et la perspective de poursuites suffiraient, dans la plupart des cas, à arrêter les entrepreneurs de spectacles im- moraux. En admettant même qu'il puisse y avoir, à ce sujet, des divergences d'interprétation, il resterait l'intervention législative, qui pourrait être sollicitée. Mais il n'appartient pas à une autorité SOCIETE GENERALE DE CINEIYIAÏOGRAPHIE (ANCIENNE SOCIÉTÉ DELAC & C'f i 5 5 liM II)9. fi ^ ^*Ç>UE DEPOS^^ MONOFILM 5, BOUL. MONTMARTRE — PARIS Téléphone : 139-36 Chaîne Drame en 2 actes, de M. Gaston LEVPR Interprètes : M. Albert LAMBERT, Sociétaire de la Comédie-Française Mlle Nelly CORMON, du Gymnase Mme DUX, de ïOdéon Mlle Paz FERRER, de YOdéon La grande tragédienne Rose Fleury sort de scène. Sui- vie d'une foule d'admirateurs et d'adorateurs, elle rega- gne sa loge, où elle reçoit l'assaut des compliments, et les amoureuses déclarations des uns et des autres. Elle accueille les propos qu'on lui tient avec bonne grâce, et plaisante ceux qui lui font la cour, leur laissant enten- dre qu'ils en seront pour leurs frais, qu'ils perdent leur temps... C'est que Rose a donné tout son cœur au jeune et déjà célèbre peintre Raymond Clairval. Depuis plu- sieurs années ils vivent ensemble, mutuellement amou- reux, tendrement unis. Mais la porte de la loge s'ouvre C'est lui, c'est Raymond... La jeune femme se précipite dans ses bras, et tous deux échangent un long baiser. Restés seuls, ils causent, quand l'habilleuse annonce à Rose qu'une dame est là qui désire lui parler. C'est la comtesse d'Amerville, qui, accompagnée de son mari, vient demander à l'actrice si elle consentirait à prêter le concours de son talent à une fête de bienfaisance qu'elle compte prochainement donner chez elle. Rose accepte gracieusement. Avant de se retirer, la marquise s'arrête devant un portrait de la jeune femme, l'admire, et demande le nom du peintre. « C'est monsieur », répond Rose en présen- tant Clairval. Après force compliments à l'adresse de Raymond, la marquise et son mari prennent congé, et la porte s'est à peine refermée sur eux qui l'actrice court se blottir dans les bras de son peintre aimé, heureuse et fière des louanges dont il vient d'être l'objet... Debout devant son chevalet, pinceaux et palette en mains, Raymond travaille. Un domestique lui apporte une lettre. C'est la marquise d'Amerville qui lui demande s'il pourrait entreprendre de suite le portrait d'une jeune fille de ses amies, Mlle Blanche de Grandmont, qui doit prochainement prendre le voile, désireuse qu'elle serait de pouvoir offrir aux parents ce souvenir de leur enfant. La marquise ajoute qu'elle profitera de la fête de bien- faisance qu'elle donne le lendemain chez elle pour pré- senter au peintre son modèle qui fera ce soir-là ses adieux au monde. Rose, qui vient d'arriver, prend à son tour connaissance de la lettre. Elle ne peut réprimer un geste instinctif de jalousie, mais le réfrène bien vite. Et, comme prise d'un repentir, elle va vers Raymond, et tendrement l'embrasse. Le lendemain, la fête bat son plein chez la marquise d'Amerville. Rose vient de dire avec un art infini plu- sieurs poésies, et c'est à qui l'entourera, la complimen- tera, cependant que Raymond, un peu plus loin, cause avec Blanche de Grandmont, à qui il vient d'être pré- senté. L'actrice l'aperçoit, gracieux, aimable et atten- tionné auprès de la jeune fille, et décidément l'inquiétude la gagne, de douloureux pressentiments s'emparent de son esprit. Avec son instinct de femme amoureuse, elle sent qu'un danger la menace. Toute bouleversée, elle se lève, et, prétextant la fatigue, prend congé de la maî- tresse de maison, laissant Raymond, qui d'ailleurs n'insiste nullement pour raccompagner, en tête à tête avec la jeune fille. ... Le peintre vient de terminer le portrait de Blan- che. C'est à regret qu'il y donne le dernier coup de pin- ceau, car il n'ignore pas que, son œuvre achevée, il lui faudra se séparer à jamais de son modèle. Or il ne p u se taire à cette idée. Maintenant qu'il connaît davantage la jeune fille, qu'au cours des longues séances de pose il a pu apprécier tout le charme de son esprit, toute la délicatesse de sa nature, la sympathie qu'il avait res- sentie pour elle à la première rencontre s'esl transformée en un violent amour. Aussi, ne pouvant plus résister aux élans de son cœur, profite-t-il des derniers instants où il est encore seul avec elle pour lui révéler ses ments. Mais, sans pouvoir dissimuler elle-mèm son émoi : << Taisez-vous, je ne puis rien entendre », lui répond doucement Blanche, et prenanl s >n manteau et son chapeau, elle manifeste l'intention de se retirer... Mais des visiteurs se font annoncer. C'est la marquise d'Amerville et les parents de Blanche qui viennent voir l'œuvre terminée de Raymond. Tous admirent, cepen- dant qu'insensible aux louanges, le peintre s'est rap- proché de la jeune fille et lui exprime à nouveau, avec l'éloquence et l'ardeur que donne le désespoir, toute l'étendue de son amour, et l'immense chagrin qu'il res- sent à se séparer d'elle pour toujours. Contenant avec peine son émotion, elle hoche tristement la tête pour exprimer qu'il t'ait un rêve irréalisable, lève lentement sur lui des yeux qui disent toute sa tendresse contenue, et, lui tendant la main : « Adieu, oubliez-moi », dit-elle. Puis, détachant une rose de son corsage, elle la donne à Raymond, en gage de son affection et en souvenir des douces heures passées... . . . Raymond ne peut oublier Blanche. C'est en vain qu'il cherche dans le travail un dérivatif à son amour. C'est en vain que Rose, qui comprend sa peine, tente de le distraire, et de ramener à elle par un redouble- ment de tendresses ce cœur qu'une autre lui a pris. Obsédé par le désir de revoir la jeune fille, il se rend un après-midi chez la marquise d'Amerville. Son cœur l'a bien inspiré, car il y rencontre son cher modèle. Le trouble de ces deux êtres n'échappe pas à la marquise, qui, éloignant Blanche un instant, fait comprendre au peintre que sa liaison avec Rose Fleury lui interdit tout autre amour. Rappelé ainsi brutalement à la réalité des choses, et se rendant enfin compte qu'il est des chaînes qu'un honnête homme ne peut briser, si lourdes et si pe- santes qu'elles puissent lui paraître, Raymond se lève et prend congé de la marquise. Rentré chez lui, il trace les mots suivants à l'adresse de Blanche : « Blanche, pardon- « nez-moi, je ne dois plus \ ous revoir. Mes chaînes me lient « pour toujours. Jadis elles me lurent trop douces pour " (Iue je puisse les briser. Je souffre, je pleure et je vous « aime. \ lieu. Il a à peine terminé que Rose paraît. Elle va à lui pour l'embrasser, mais il feint de ne pas voir le geste, prend nerveusement la lettre, et prétextant li nécessité de s'absenter, il s'éloigne, laissant son amie seule et désolée. Jetant alors les yeux sur le buvard placé sur le bureau où Raymond vient d'écrire, elle re- marque l'empreinte que les mots y ont laissée. Curieuse, elle le présente à la glace, qui lui renvoie la lettre adressée à Blanche dans toute sa cruelle vérité. Non seulement elle n'occupe plus de place dans le cœur de Raymond, mais elle lui est devenue à charge, elle est le boulet qu'il traîne, la barrière qui s'oppose à son bon- heur ! S'il ne rompt pas avec elle c'est uniquement par devoir, en souvenir du passé !... Frappée ainsi en plein cœur, la jeune femme s'effondre en sanglots. Puis, se ressaisissant, les yeux secs maintenant, elle réfléchit un instant, et, digne et fière, elle se dresse. Elle vient de prendre un grand parti, comme seul en peut inspirer le réel amour à une âme noble et généreuse. Et, s'asseyant devant le petit bureau où, quelques instant auparavant, Raymond a écrit à Blanche, elle trace à l'adresse de l'aimé la lettre que voici : « Mon Raymond, ceci est la » dernière volonté de celle qui t'a tant aimé. Ne lutte (( plus contre ton cœur. Epouse cette jeune fille. Je te « veux heureux. Garde mon portrait pour ne pas oublier « tout à fait ta pauvre Rose. Adieu, Raymond, je t'aime ». ... Le soir, le peintre assiste, dans une avant-scène, avec quelques amis, à une représentation du « Théâtre Classique ». Rose est en scène. Elle exprime la honte, la tristesse, l'effroi de Lucrèce et sort de son sein un poi- gnard, le regarde un instant, superbe d'émotion. La salle tout entière admire, applaudit. Jamais l'actrice n'a été si belle, si vraiment tragique. Raymond, empoigné, ne quitte pas son amie des yeux. Soudain elle le regarde, le fixe, et après un dernier beau geste, se frappe et tombe... Le public applaudit, la salle croule sous les ovations... Mais tout à coup un gi'and frisson passe, des spectateurs se lèvent, inquiets. L'actrice en effet ne s'est pas relevée. Le régisseur, des acteurs, accourent sur le plateau et em- portent Rose dans les coulisses, où l'on constate qu'elle a cessé de vivre, qu'elle s'est réellement et mortellement frappée. Raymond, affolé, survient alors, apprend la vérité, et s'effondre en sanglots sur le corps de celle qui vient de mourir si tragiquement pour lui. ... Raymond et Blanche sont mariés depuis plusieurs mois. Un jour que la jeune femme pénètre dans le cabinet de son mari, elle le surprend refermant vivement un pla- card dissimulé sous une tenture, et lui demande ce qu'il faisait. Comme il ne répond pas, elle se dirige vers le placard, l'ouvre, et y découvre une grande boîte qu'elle n'a jamais vue jusqu'ici. En soulevant le couvercle, elle aperçoit des bagues, un collier et divers objets de femme. Intriguée, elle se tourne, interrogatrice, vers Raymond, qui, les yeux humides, la regarde faire sans un geste, sans une parole. Continuant alors son examen, la jeune femme tombe sur une lettre. Elle la lit... C'est celle que Rose a adrssée à Raymond pour lui rendre la liberté que son cœur désirait... Puis voici un poignard taché de sang... Devant cette lettre, devant cette arme, devant ces saintes reliques qui lui révèlent l'héroïque sacrifice de Rose et lui expliquent les causes de sa fin tragique, Blanche, au comble de l'émotion, va à son mari et se jette dans ses bras. Et, dans un religieux silence, tous deux s;- tiennent longuement enlacés et mêlent leurs pleurs, n songeant à la chère morte qui s'est si noblement dévouée, si stoïquement supprimée, pour assurer leur bonheur... Vue entièrement teintée et virée. Longueur approximative : 680 mètres, Cv>0 c Fac-Simile de l'Affiche de MICH 120 X 160 c/m., en cinq couleurs En Vente 0.75 cent, pièce ===== Imp. F. BARROl'X, 18, rue Saint-Sauveur — 11 — communale de régler une question de mora- lité générale. A notre sentiment, l'autonomie communale ne peut s'étendre aussi loin, car ce serait l'introduction, dans notre législation, d'un véritable principe anarchique. Malheureusement, plus nous allons, plus augmente la confusion des pouvoirs. Qui- conque détient une parcelle de l'autorité se croit tout permis et croit pouvoir tout inter- dire aux autres. Tout fonctionnaire devient un potentat. Constatons cependant qu'il existe d'hono- rables exceptions parmi lesquelles je me plais à ranger M. Lépine, dont la note mérite d'ê- tre méditée par ceux que tenterait l'exemple de M. Herriot. NuMA. Du journal Le Matin (d'Anvers), du 27 août 1912. .4». UN DÉFI ! II fallait s'y attendre! Le succès considéra- ble remporté par l'Ecran Radium a fait surgir de tous les côtés du monde cinématographique des écrans nouveaux dont on promet mille mer- veilles. Tous les métaux entrent en jeu, toutes les poudres métallisées sont sorties des flacons et l'on affirme quelque part que la précieuse tunique de Moulaï-Haficl lui-même va se trans- former en toile de projection... En présence de tant de déclarations plus mirifiques les unes que les autres, nous tenons à faire savoir à notre clientèle que les parties constituantes de l'Ecran Radium ne sont un secret pour personne, mais que c'est la ma- nière dont il est fait qui constitue le brevet que nous avons pris pour tous pays. De ce chef, tout écran qui n'est pas fabri- qué par la Compagnie des Ecrans Radium, 60, rue de Provence, à Paris, ne peut être qu'une mauvaise imitation. Malgré nos brevets, et pour donner à la clientèle une idée des mérites de l'Ecran Ra- dium, nous déposons au Crédit Lyonnais, la somme de Mille francs et nous demandons à voir un écran de 3 m. -4 m., dont les qualités seront égales à celles de l'Ecran Radium, c'est- à-dire, un écran qui donnera 75 0/0 d'éco- nomie de courant, qui donnera la même lumi- nosité à tous les angles, qui ne s'altérera pas à l'air et qui ne soit pas cassable en le roulant. Nous acceptons, n'importe quel jour pour l'expérience, mais le fabricant de l'écran de la concurrence devra déposer également mille francs, et cette somme sera acquise à celui qui donnera les meilleurs résultats. Les meilleures garanties de la supériorité de l'Ecran Radium, sont les commandes qui nous parviennent de toutes les parties du monde. Celui qui a vu l'Ecran Radium n'en veut pas d'autre. L'Ecran Radium est bon, il n'y* a pas meil- leur. Compagnie des Ecrans Radium, 60, rue de Provence, Paris. .. IllUHÉlllllllHl^MMgga— ^ ÉLECTROCARBON A. G. Fabrique de CHARBONS pour Lampes à Arc à NIEDERGLATT près de ZURICH (Suisse) Notre Marque "ETNA" est le CHARBON par excellence pour la PROJECTION AGENT EXCLUSIF POUR LA FRANCE : E. BOUSSUGE, 21, Rue Réaumur, PARIS BISOBÎ-IO^. (Anciennement BISON-FILM- Paul HODEL, agent général Cherche débouchés en niJSSt E peur le placement de cette marque Téléphone S'adresser à Paul HODEL, 3, Rue Bergère, PARIS 149-11 Adresse Télégraphique : ITALAF1LM-PARIS tf> c • 0 0 • «-1 S h £ © (M « < 0 Ë 0 • » C 0 (0 A tf> fi h 0) (0 u • » >*- s 43 0 © < >© «E V • * .S 00 fi 0 (0 H z ** > > O C "© • -T. "* = S S "S -^ C O — . •M S S. 13 •• oa ^ C CQ %m a. 03 , « "g * «o 4*3. a o c kl eu ça a; - 2 UJ o o x: — 3 a. en 5 ^ 1 ? E ? o - C/3 eu en en S ERNE PROJECTEUR ACIER "IMPERATOR H. ERNEMANN, Société Anonyme 9, Cité TréVÎSe, PARIS. — Téléphone 236-16 Tarif spécial et devis sur demande. Dépôts et Représentations : POUR LA FRANCE : POUR LES DÉPARTEMENTS DU Var, "Bouches*du=Rh$ne et Alpes=Maritimes s'adresser à M. F. Ballency, 35, rue Fongate, Marseille. POUR LYON, s'adresser à M. Gambs, 8, place des Jacobins. Lyon. POUR LA BELGIQUE : M. Bouquillon, 32, rue du Lombard, Bruxelles. Téléphone : 528=Sablon. — V . Vente à Crédit : V INTERMÈDE AIRE, 17, rue Monsigny, PARIS qui vend nos Postes payables en 15 mois. vlANN Vers le Progrès, Messieurs ! Nous sommes à une époque ou le Cinématographe subit une Critique sans merci; il est donc dans l'intérêt de l'exploitant d'y remédier en prouvant à leurs calomniateurs qu'ils sont dans l'erreur et se laissent influencer par des personnes intéressées. On reproche entre autre au Cinématographe tout effet funeste sur la vue, principalement chez l'enfant par suite de l'obturation et son danger d'incendie. Le PROJECTEUR IMPER A TCR est le seul Appareil qui remédie à ces inconvénients : ic N'ayant aucun scintillement, il présente une projection bien fixe et nette ne fatiguant pas la vue; 2e Ses Carters et Volet de sûreté ainsi que la construction toute spéciale vous garantissent contre tous dangers d'incendie. Nous en prenons toute garantie et sommes à la disposition des intéres~ ses pour en faire l'expérience. Dans différents pays, notamment en Allemagne, où les lois sont strictes, notre Appareil a été déclaré sans danger par les auto- rités et sont autorisés à fonctionner sans la cuve à eau. A ces qualités, il faut ajouter sa Fixité absolue ; Marche absolument silencieuse ; Vsure nulle des films dont l'image n'est jamais en contact avec l'appareil. Grande durabilité garantie au moins du dou- ble aux Appareils employés à ce jour et est de ce fait le plus économique à l'usage. En adoptant notre Projecteur, vous réaliserez une éco- nomie tout en donnant satisfaction à l'opinion publique. Toutes ces déclarations, venez les vérifer et comparez ensuite avec les Appareils de la concurrence. De nombreuses références des principaux Établissements de Paris et Province sont tenues à disposition. a&i inon. FILMS EDISON 64, rue de CormeiUe, LEVALLOIS=VERRET (Seine) Téléphone : 590 = 08 a Adr. Télég. : Ediphon=Levallois=Perret A LA RECHERCHE D'UN ARTICLE Drame 300 mètres LE PASSANT Drame 320 mètres - AQENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et la HOLLANDE :— M . B. R El M ERS EENBERG, 22, Place de Brouckère, Bruxelles AGENT GÉNÉRAL POUR L'ESPAGNE : MM. COX & Cie, 29, Paseo, Colon, BARCELONE. AGENT GENERAL POUR L'ITALIE : M. CODRINGTON, 94, Strada di Chiaia, NAPLE. TOUS LES FILMS EDISON sont exclusivement imprimés sur Pellicules Vierges de la Compagnie EASTMAN KODAK 17 SYNDICAT DES EXPLOITANTS du CINEMAT06RÂPHE DU Sud-Est de la France Assemblée Générale du 19 Août I9I2 (Suite et fin) (Voir Ciné-Jounial du .'il Août 1912) M. Hache t Emile. — Rapport sur les prix accordes aux membres du Syndical des Ex- ploitants du Cinématographe du Sud-Esl de la France. Matériel électrique 1" Lampes filament métallique : M. ./. Suzanne nous propose La lampe « Y. » à 1 fr. 50 pour lu à (iU bougies, lit) vôit's et 2 fr. 25 pour 26 à CO bougies 220 volts. .1/. Frédéric Lévi nous propose la lampe " Iris » à 1 fr. 25 par commande de 300 au moins livrable dans l'année. 11 consentirait à une ristourne de 0 fr. 03 par lampe si l'on atteignait le chiffre de 1.000 lampes, ce qui mettrait la lampe à 1 fr; 20. Si le nombre de lampes livrées atteignail 5. 0011, la ristourne serai! de 0 fr. 13 par lampe, le prix net sérail ainsi de 1 fr. 05. M. Hullencij fait la proposition suivante poul- ies lampes « Folos » fabriquées par les usines Grammont, de 16 à 50 bougies 110 à 140 volts: par commandés de 500 lampes. 1 fr. 10: par commandes de 1.000 lampes, 1 fr. 05. La lampe « Fotos » étant, d'après des ren- seignements que nous avons pris, tout aussi résistante que n'importe quelle lampe à Qla- ment métallique et son prix étant le plus bas. c'est donc celle que nous préconiserions. 2° Lampes filament étiré : Proposition Haràotùn lampes « Mad2a » de la Cie Thomson -Houston) : De 10 à 50 bougie- 1W volts, 1 fr. 70. Le 1G à 50 bougies 220 volls 2 fr. 35. Une ristourne de û fr. lu par lampe par quantités au-dessus de 100 lampes nous sérail accordée. Proposition A.E.G. lampes « Etira ») : Par unité au-dessous de 100 lampes à la fois : De 10 à 50 bougies 110 volts, 1 fr. 15. De lu à 50 bougies 220 volts 2 fr. 20. Par commandes de 100 lampes au moins : lio volls i fr. 43; 220 volts 2 fr. 18. Par commandes de 1.000 lampes au moins : 110 volts 1 fr. 40; 220 volts 2 fr. 15. \',\v commandes de 5.000 lampes au moins : 110 volts 1 fr. 30; 220 volts 2 fr. 05. Proposition BaUency, lampes à fllamehl éti- ré, fabrication Philips : Le 10 à 50 bougies 110 volls. l fr. 35. Le IU à 50 bougies;, 220 volts. 2 fr. 10. ::<-- prix s'entendent par commandes de ! b\ •■ lampes et par minimum de loo lampes i'.e ( liaque intensité. .Vais connaissons tous la Maison Philips i ■ : 1 1 : 1 1 • ayanl une très bonne fabrication; son prix étant inférieur aux autres marques c'est donc sur çlle que m us devrons arrêter notre ( Imix. Charbons de projection Proposition Baileney : Charbons Siemens S.A. àme métallique : 18x14 120 de long.. 273 l'r. 60 les 1.000 p. 10X 12 120 de long.. 219 fr. 60 les 1.000 p. JiXlS ICO de long.. 364 fr. 80 les 1.000 p. lOx 12 160 de long.. 292 fr. ^ Tk T TTT* *TT^ 202, Faubourg Saint=Denis . LyUIN 1 lirIN È, 1 , . , . PARIS = = t Mais il en existe Tous les Bons Ec et continuent c a ï pour le plus grau) ■^^'%>£>'%*S>'%ï&%*m'^&^£.^<3>^-*>':i>gï^gï<%ïg; ACTIEN-ûESELLSCHAFT FUR ANILIN-FABRIUI IB " AUSSI BON rs le savent bien 3loyer le Film a en de leurs Clients ïx^-«*ff-=ï*ff-" IFRI IN <\ H 3R Agent Général : P. .SINGER, 20-22, rue Richer, PARIS ILIlLl I O. U. OU TFlFPHflNF • 5>89-99 - 20 — jusqu'à présent. Nous ne pouvons donc qu'en- gager le Syndicat à traiter avec M. Ballency. FUs et Câbles Proposition A. Parrot : remise 50 0/0 plus 30 0/0 sur catalogue de la maison Anglade et Debauge (sans hausse). Proposition A.E.G. : sur leur catalogue dont li s prix sont rigoureusement exacts avec les autres, 50 0/0 plus 10 0/0. Proposition Ballency : sur catalogue Gram- ni 50 0/0 plus 25 0/0 avec une hausse de S fr. par millimètre carré et par kilomètre. Nous nous sommes fait délivrer des échan- tillons par les maisons Anglade et Debauge et Grammont afin de vérifier la qualité de leurs marchandises. Nous avons pu constater que la maison Grammont serait supérieure. Appareillage électrique divers Catalogue A.K.G. 50 0/0. Catalogue A. Parrot 50 0/0, actuellement 5 0/0 de hausse. Catalogue J. Suzanne, Marseille "Electric 10 o/O. Maison A'. Hermann sur son catalogue 40 0/0. Maison Pétrïer, Tissot et Baybaud, sur leur catalogue 40 0/0. Maison Ballency sur catalogue Grivolas, 50 e. PARIS = Télép. : 234 = 80. = Adr. Tél. KALUBIO = PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés yn Toutes nos Vues sont impressionnées exclusivement sut "Pellicules Ers^mcr.n Kcdak" N'oubliez pas de mettre dans votre Programme du 20 Septembre C'est te Succès assuré CINÉMA=ÉCLAJR 8, Rue SainUAugustin, PARIS — 2o détaillée du fournisseur à qui u aura nul une commande el nous remette cette note. M. Mouttet. — Il sera plus simple de de- mander a l'intention du Syndicat un duplicata de chaque facture. M. Reynaud. — Le mieux serait de faire _ :• la ristourne sur chaque facture au mo- ment de la livraison ainsi chaque acheteur la toucherait lui-même immédiatement et le Syn- dicat n'aurait ni à intervenir ni à tenir de comp- tabilité. M. Mouttet. — Les fournisseurs n'accepte- ront pas puisque la ristourne n'est acquise que si une certaine quantité totale est prise dans l'année. M. Reynaud. — C'est là la condition qu'ils énoncent; peut-ètrie pourrait-on les amener assez facilement à passer outre, étant donné qu'ils sont tous désireux de nous fournir. M. Richebé. — Nous allons faire appeler les fournisseurs et nous verrons avec eux de quelle façon nous pourrons régler cette question. Nous avons maintenant à nous occuper du relèvement du prix des places. Comme suite à ce qui a été dit. votre bureau a étudié la question et en principe il vous pro- pose de partager la ville en deux sections : 1" Centre. — L'ne seule zone « A » compre- nant : Rue Saint-Ferréol. rue de Rome, rue l'aradb. rue Caunebière, rue .Voailles, Allées il.' Meilhan. 2° Quartiers. — Divisée en 5 zones « B •> quai du Port, Cathédrale. • C » boulevard des Dames, Saint-Lazare, Belle-de-Mai, Place d'Aix. rue Saint-Théodore. » U » Chartreux, rue Tapis-Vert. " E » Plaine Saint-Michel, Capelette. Gas- tellane. « F •> Bompard. Endoume. place du i-Sep- tembre. Et nous avons tracé un plan de la ville en conséquence. Nous avons reçu les réponses des établisse- ments suivants : Zone « A » : MM. Gaffiero et C". Gurgui Etablissements Pathé; Zone « B » : MM. Boursier. Pinalel. Ginelli. Esposito, Bauza. Richebé. Lamy. Zone « C » : MM. Richebé. G. Martel. Mûris, Méric, Angelin. Geyer. Zone « D » : MM. Mouttet, Richebé. Zone « E » : MM. .Indien. Mongiano, Fouque, Labau. Astier. Zone >■ F » : MM. Péracchioni. Esposito, Bauza. Nous attendons encore les réponses de MM. Arnaud et Astier. Robert. Rachet, D. Martel, Poch. Sardou. Rampai. Degan. Chauvet, Gianola, Aumage. Bessac. Nous prions donc ces Mes- RIEN NE TOURNE Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveil- lance, ni l'entretien coû= teux que nécessitent les groupes moteur généra= teur. Demander TARiF N° 124 SïK 3étastmgl) (0 S k3v V^j «^ V t T.' 3 îç f m » "S & 1/ t'A i >iMW Réclamez dans chacui les Films H] s? •?^-<-v vos Programmes ORTH £n>. M ^%^^M^é^^^^m^c / / Si v. IF 'S w À] i&À\ a m '-B^-^^ê ^*^â&rm^ c a C T3 © O T3 •g ta 0 u P les prix du centre. .M. Richebé. — Noue allons réunir les ex- ploitants par quartiers, nous verrons ensuite. M. Reynaud. — Je répète qu'il vaudrai! mieux d'abord réunir les loueurs, car sans eux vous ne pourrez rien l'aire. .\l. l. aluni. — Je crois qu'on parle un peu Irop de mesures draconiennes, alors qu'il faut surtout un consenlemenl mutuel; ce n'est pas avec la peur du gendarme el en cherchant à inspirer la lerreur que nous aboutirons. Il faut réunir les exploitants par quartiers et démontrer à deux qui n'en seraient pas convaincus que l'intérêt général et particulier nous commande d'augmenter les prix, s'il est impossible d'ar- river par celle voie, il n'y aura qu'à y re- noncer sans chercher à mettre tel ou tel loueur eu mauvaise posture. Si la Maison Pathé refuse île partager votre façon de voir, que ferez- \oiis? et je cite Pathé parce que les directeurs de Marseille peuvent être disposés à marcher avec nous, mais .:n sera-t-i] de même de leur administration centrale. Le mouvement aboutira si lous les exploitants y mettent de la bonne volonté, sans cela l'intention du conseil sera ca- duque. M. Richebé. - Toul le monde, je le crois, veui augmenter, mais permettez-moi de vous dire qu'il ne faut pas songer a irop augmenter car d'après des renseignements que j'ai à Litre confidentiel et sur lesquels je ne puis m'élendre en ce moment, une campagne menée par les théâtres et cafés-concerts se prépare contre nous et nous allons avoir à soutenir une lutte sérieuse. Nous axons travaillé jusqu'à mainte- nanl grâce aux bas prix que nous avons faits; nous axons îles capitaux engagés, nous devons défendre nos intérêts, c'est entendu, mais nous u'arivei'ons qu'en nous unissant et marchant bien d'accord. Je vous répète que j'ai des ren- seignements très sérieux, prenons donc garde. il faut que nous réunissions les loueurs, nous nous entendions axée eux et suivant leur déci- sion le Syndical verra ce qu'il aura à faire. M. Labau. — Mettons de côté le centre; oc- cupons-nous d'abord des autres. M. Richebé. — Votre quartier peut être lésé h ui comme le centre, car un café-concert peut 1res bien se monter à côté de votre établisse- ment. Cet hiver il faudra nous serrer Les coudes pour nous défendre car des combinaisons préparées; il faut que nous empêchions les cafés-concerts et théâtres de faire, comme ils l' projettent, du cinéma à très lion marché. M. Reynaud. — El même gratuit. M. Boursier. — Puisque celle question d'aug- mentation risque de faciliter la concurrence que i s allons avoir à soutenir, il vaudrait mieux rester dans le statu quo. M. Richebé. — CependaoJ nous pouvons menter nos prix dans une certaine mesure sans nuire à nos intérêts. M. Boursier. — J'estime que pour le moment il n'y a que deux choses à faire : 1" liv tarif minimum: ■> convoquer les loueurs. hans le-- réunions par quartiers l'intérêt par- ticulier primera toujours l'intérêt général; cha- cun lutte contre son voisin tant qu'il peut; je serai toujours d'accord axée les exploitants d'Endoume mi de la Belle-de-Mai, je ne serai jamais d'acord avec celui qui est près de chez. moi ei il sera bien difficile que je m'entende avec lui. il faut donc je le répèle, d'abord Qxer le prix minimum, et ensuite nous entendre avec les loueurs dont les intérêts sonl en somme connexes aux nôtres; sans cela nous pmir- rons discuter mille ans nous n'arriverons à rien. Je suis d'autanl plus à mon aise pour dire cela que je suis tout à l'ail impartial dan- la question puisque moi je fais payer plus cher L' America Art film 64, Rue Oberkampf, à Paris ===== Métro s Parmentier ===== Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre et son mat Jr tel perfectionné et se chargera de Vos ji.ises de Vues, tirages, titres, etc., etc. O octet* XÏ£h*rAW Tél. : 227-44 23 rue ck ta 1 Paris *' E Agent pour la Belgique et la Hollande : M. GIGAN, 17, Avenue du Roi, BRUXELLES Nouveautés de " l'ÉCLIPSE " Livrables le 20 Septembre 1912 Robe et Mannequin Comédie dramatique 365 mètres (AFFICHE EN COULEURS) Julct a le Sourire c L I Comique. 119 mètres A travers ïlle de Beauté (CORSE) p jjll s Plein air 105 mètres E HOS seul concessionnaire pour la France fWENCE SÉIMALE CiNÉMATOGRAPHiQUE 16 rue de la frange-Batelière Paris Tél. 130-80 KINEMACOLOR (Sauf la Seiae) LE FILM JOURNAL ^= GRANDES EXCLUSIVITÉS Exclusif Film c° Anciennement SAINT-LAZARE-FiLM 105, Rue Saint-Lazare, 105, PARIS I Adresse Télégraphique : EXLUSIFILM CONCESSIONNAIRE EXCLOSIF POOR LA FRANCE I o EXCLUSIF FILM C Anciennement SAINT-LAZARE-FILM a l'honneur d'informer Messieurs les Exploitants de Paris et du Département de la Seine qu'elle fait elle=même in location directe de ses Exclusivités et du Film Journal. BUREAUX : 105, Rue Saint -Lazare, 105. — PARIS j (Au Premier) Adresse Télégrap. EXLUSIFILM, Paris. — Téléphone : 281-44 — 33 — que les tarifs pratiqués el quand on fixera un tarif minimum à 0 fr. 25, je ferai payer 0 l'r. 30. Si on ne fixe pas un tarif minimum pour Le ga-oupemenl de Marseille, d'accord avec les loueurs, il est, absolument inutile d'agiter la question du relèvement des prix parce que per- sonne n'en voudra. M. Richebé. — Le principe de la répartition eïânt adopté, nous allons convoquer les exploi- tants par quartier, puis nous convoquerons les loueurs. M. Boursier. — Je vous prierai de demander a l'assemblée générale si on veut ad, pic un prix minimum. .M. Mouttet. — G'esi une idée que vous émet- tez. Monsieur le Président ne peut mettre aux vois une idée. Veuillez donc faire et déposer une proposition dans ce sens. M. Boursier. — Mais quand on voudra; Je iii pose ma proposition verbalement. M. hichebé. — U serait préférable de con- naître d'abord l'étal d'esprit des exploitants de clia [ue quartier. M. Avgclin. — Comptez-vous convoquer d'a- bord la première catégorie el ensuite la deuxiè- me? on ce qui corn erne je ne dirai rien avanl de savoir ce que les exploitants du cen Ire feront. M. Richebé. -- Mercredi, je vais commencer à réunir la première i atégorie. .M. Fougue. — J'ai dans • >nn quartier un ex- ploitai non syndique: su u augmente pus ses prix que il 'vrais-je faire'.' M. Hichebé. — Ce sera noire entente avec !■■- loueurs qui Lranchera la question. M. Itcy. — C'est un peu impératif de voino-j faire ciC celle queslioll d'à ugmenla 1 1011 .|i,e question de vie ou de morl pour un exploitant. M. Richebé. — Laissez faire le bureau; soyez persuadé qu'il agira au mieux des intérêts c'n i.i corporation. M. Boursier. — Je crois le moment mal choisi; il n'y a qu'à laisser les choses comme- elles Sont. M. Richebé. — ÎYous discutons une proposi- tion de M. Pinatel, je suis obligé de la déveïqp per; nous devons aller jusqu'au bout. M. Boursier. -'- En ma qualité de modeste collaborateur du bureau, je vois constamment I;| peine el le travail q :ette question de l'aug- mentation donne à noire président; j'estidjîe indispensable de savoir d'une façon précise ce que pense l'assemblée et d'avoir un chiffre de base. M. Richebé. — Quel prix minimum voulez- voii fixer, 0 fr. 20? M. Boursier. — Ce sera là un prix de base, laissons de côté la question de centre. M. Richebé. — Nous allons voler un prin- cipe, nous verrons ensuite par quartier. Je propose donc 0 fr. 20 sans demi-tarif. M. Mouttet. — Je demande 0 fr. 25. M. Boursier. — Nous avons un travail à l'aire; il faut de toute nécessité qu'il corresponde à l'étal d'esprit de rassemblée: le centre n'a pas répondu, niais il n'a jamais fait ni 0 l'r. 20 ni 0 fr. 25. c'esl donc de la périphérie qu'il s'agit surtout. M. Richebé. — Je demande d : si l'assem- bk'e accepte le prix de 0 fr. 20. Il n'y a pas d'opposition; il est adopté comme i liiffre de base. .Je viens de recevoir les lettres suivantes : De M" Miane : « Kn réponse à la lettre que je viens de r-ei evoir de voire secrétaire-adjoint, M. Boursier, je vous confirme ce que je vous avais dit sur les effets de l'annulation éventuelle des arrêtés al la lin'-, à savoir que l'annulation ne frappe que l'arrêté déféré au Conseil d'Etat el non pas ceux pris par d'autres municipalités qui cunservenl leur force légale malgré l'annulation de l'arrêté même identigue pris par le maire d'une autre ville. ii 11 convient donc, comme vous l'aviez pres- senti que les exploitants intéressés défèrent au ConseiJ d'Etal les arrêtés qui les intéressent dans les deux mois de leur publication. u Je vous serai obligé' de m'indjquer si vous Ginémato graphistes ! Si Vous Voulez Vous A*SiSURER. . • Si Vous Voulez faire VÉRIFIER Vos POLICES en cours. . . Adressez=vous à un \S*PECIA.LISTE dans la matière J, GALLOIS, Assureur=Expert 7, Avenue Trudaine, PARIS. Téléphone : 292-3Q <& 34 - Pour la Semaine du 27 LESPIOI Pièce Militai Mille figurants, des décors 5jj = = sur la Guerre Franco-/* Edith Storey GROS SUCCÈS I - L'ŒIL du MORT PREMIÈRE AVENTURE DU FAMEUX DÉTECTIVE LAMBERT CHASE: Affiche - ORIfiINAL ET PASSIONNANT - Affiche LES CINQ FILLES OU CONSUL Excellente Comédie Comique qui amusera du commencement à la fir\ AFFICHE *~*«*> AFFICHE Tous nos films sont exclusivement imprimés si[ — S5 — eptembre au 3 Octobre : E FRfllïCfll 3 Actes et à Grand Spectacle , des péripéties multiples et palpitantes, font de ce film g un spectacle gra'ndiose et divertissant pour tous = = •be Affiche 140 ù 200 GROS SUCCÈS L'ENVOYÉE DU CIEL Zomédie de Sentiment très pathétique fort remarquablemdnt interprêté et qui sera indubitablement apprécié AFFICHE AFFICHE FATAL RENDEZ=VOUS histoire romanesque tendre et émouvante dont le dénouement réconforte AFFICHE <*»*^» AFFICHE . vierges de la Compagnie "EASTMAN KODAK" m Pourquoi rencontre -t-on partout "Le PARVO" Du Pôle Nord au Pôle Sud Dans les Pays les plus chauds Dans les Pays les plus froids Parce que c'est lui qui résiste le mieux à toutes les températures Parce qu'il est le plus estimé de tous les Opérateurs... Pour son maniement facile " " Pour sa légèreté " " Pour la solidité de sa construction " Pour son petit volume " " Pour ses boîtes=magasin qui sont à l'intérieur " etc., etc. J. DEBRIE. Goustrnctear. m. Rue St-Haur. paris Adresse Télé£r. : DEBRICINE-PARIS Téléphone : 940-00 - 37 avez reçu de Paris le récépissé de dépôt de noire requête contre l'arrêté de .Marseille. " Agréez, etc.. « Signé : Miane ». bu Syndical de la Côte d'Azur : « M. Reynaud assistant à nuire dernière réu- nion nous ayant communiqué votre désir de réunir \olre Syndical avec le nôtre tout en conservant notre autonomie. Nous n'avons pu Énettre celle question à l'ordre du jour car étant Ires sérieuse il faut que la majorité de nos membres soit présents. « Je vous demande dune, mon cher Collègue, d ajourner nuire réponse à noire prochaine réunion qui aura lieu le 3 septembre prochain; à ce cornent, tous les membres seront rentres cl nous pourrons discuter utilement. ii Croyez, cher collègue, etc.. « Signé : (Jrimaldi ». Du maire de Marseille communiquée par le directeur de l'Agence Cénérale de Cinématogra- phe) : " En réponse à votre lettre en date du 25 juillet, j'ai l'honneur de vous l'aire eonnaitre qu'après enquête j'estime que les films repré- sentant l'arrestation de Garnier et de Vallet m doivent pas passer dans les établissements cinématographiques de notre ville. « Agre'ez, Monsieur le Directeur, etc.. ■ Pour le maire de Marseille. « L'adjoint délégué Signé . Bayle ». J'ai écrit aux syndiqués d'Aix, d'Avignon, je n'ai pas eu de réponse; je leur écrirai à nou- veau par lettre recommandée, s'ils ne répondent encore pas. tant pis pour eux. Ttevenanl sur ce que je vous ai dit. il esi indispensable que nous prenions nos dispo- sitions pour cet hiver et obtenions des loueurs l'engagement de ne plus fournir aux cafés=-con- ii ils des films à moiâs qu'ils fassent du cinéma complètement et ne se contentent pas d'interca- ler i|iielqucs vues dans leur programme de con- cert. Si un loueur y manque le Syndicat inler- \ iendra. i/. Boursier. — Et ceux qui font du café- foncerl la plus grande partie de l'année et du cinéma pendant trois mois? .1/. Richebé. — Ce sont des cafés-coneerts. La règle leur. sera applicable. Il faut défendre nos intérêts; si les eafés- coneerts font du cinéma, si les cafés en font aussi, dans quelle situation serons-nous? .1/. Boursier. — Quelle sera la sanction si tous les loueurs fournissent des vues aux cafés- concerts et à tout le monde? M. Richebé. — Le Syndicat les mettra à l'in- dex, el nous serons assez puissants pour nous procurer les vues qui nous seront nécessaires; mais je crois que jamais un loueur ne voudra fc:i!:enter la minorité contre la majorité. i/. Courtier. — J'estime qu'avant de parler du mesures draconiennes à l'égard des loueurs, il convienl de les convoquer el de connaître leurs intentions. .)/. Bichebé. — Nous sommes d'accord, el bien entendu, nous ne prendrons pas de déci- sion avant de les avoir vus. .1/. Gutgui. — Je sais que les loueurs ont pu prendre des engagements du genre de celui que nous allons leur demander. .!/. Boursier. — 11 convienl de considérer qu'en la circonstance leurs intérêts sont oppo- sés aux nôtres el qu'il y a lieu de les convo- quer tous sans exception pour leur poser la question, car si nous parlons sans eux. ils par- leront sans nous; ils se réuniront de leur côté e! s'entendront. M. Richebé. — Pour nous résumer, il esl en- tendu que le prix minimum esl fixé à 0 fr. 20; nous allons procéder aux réunions d'abord d'exploitants par quartiers, puis des loueurs auxquels nous demanderons les engagements nécessaires pour nous défendre contre les ca- fés-concerts. .)/. Jullien. — M. Grimaldi. président du Syn- dical de la Côle-d'Azur, vient de lancer un or- gane cinématographique; je proposerai que, comme marque de sympathie, le Syndical s'\ ab ie. d'autant plus que M. Grimaldi esl des nôtres. .1/. Richebé. — Je partage entièrement votre façon de voir, et je ne pense pas que personne fasse d'opposition; -nous nous abonnerons dune .1/. Angelin, — Je dois signaler que les ex- ploitations branchées sur courant alternatif, à Saint-Loup, à Saint-Marcel, sont exposées a se voir couper le courant, d'après les 'conditions des contrats, de G heures du malin à G heures du soir. Par suite, les matinées sont compro- mises, el il me semble qu'on pourrait obtenir que la faculté d'interruption soif prévue seute- ii! Mil de G heures du malin à i heures -du s»ir au moins. .1/. Richebé. — Veuillez m'adresser une lettre sur celle question; le Bureau s'en occupera el fera immédiatement le nécessaire. La séance est levée. Le Secrétaire: E. Mouttet. sa Abonnez=Vous AU Ciné=Journal ! C'est votre intérêt. SOCIÉTÉ des agissements GAUMON Capital : 3,000,000 de Francs 57, Rue Saint=Roch, Paris XMPTOIR-CINÉ-LGCATION ; 28, Rue des Alouettes, PARIS Série (es " Grands Fils Artistiques " »♦•—<- L Antieau Fatal DRAM Longueur 910 mètres SUPERBE AFFICHE 3me Année o SOCIÉTÉ Étnts GAUNONT 57, Rue Saint-Roch s^> oQo IGâbWÏÏl Le mieux et le plus rapidement infermé des Journaux Cinématographiques OOOOo°°0° -3 COMPTOIR Oiné-locaTion 28, Rue des Alouettes PARIS •o* LA SEMAINE PARISIENNE Le 28' d'infanterie effectue pour la 1" fois des manœuvres avec les nouvelles tenues. Le 1!)' 1501- D'Oïl est gagné par Léon GEOR- GET, qui triomphe pour la 7" fois (952 kil, en 24 heures). Grande Fête Nautique du Devoir, organisée par la Société Nationale de Sauvetage. 10(1 enfants des colonies scolaires de vacances, fondées par Louis LA.IARRIGE. conseiller mu- nicipal, partent pour la Bretagne. MM. RETZER et BËRNHARDT essaient sur le bassin de .loinville, leurs nouveaux hydro- aéroplanes jouets. VERSAILLES L'ex-sultan du Maroc partant pour une de ses promenades quotidiennes, en compagnie de Benghabrit vêtu à l'Européenne, ET AMP ES Un train de marchandises culbute du haut d'un remblai ; le mécanicien en est tué. Le MEETING AUTOMOBILE de BOULO- GNE-s-MER-CALAIS-LE-TOUQUET SEDAN Le 12' anniversaire de l'année terrible à Floing et à Bazeilles ; la Maison des Dernières Car- touches; Marcel H ABEBT et ETIENNE parlent des '• Braves Gens ". DÉPARTS DE RENFORTS POUR LE MAROC. — A DAKAR (Sénégal) Ce sont les troupes noires que l'on mobilise. A MARSEILLE Les paquebots CHAOUIA et ANATOLIE em- portent plusieurs milliers d'hommes, dont le 7" bataillon de chasseurs alpins. — Drapeau offert par les dames d'Antibes au 7' chasseurs alpins. - Le général FRANCHET D'ESPEREZ, salué au départ par le général GUERRIER, gouverneur militaire de Marseille, va rem- placer au Maroc le général MOINIKR. LONDRES Obsèques du général BOOTH, fondateur de l'Armée du Salut. — t'ne des dernières haran- gues du général BOOTH. BRIXHAN (Angleterre) Les Régates. LIVERPOOL Dégâts causés par un iceberg au paquebot CORSICAN. WINDAU (Russie) On l'ail sauter à la dynamite des rochers qui obstruent la rade. EN AMÉRIQUE LONG-BRAN Cil (New-Jersey). — Steeple- ehase accidenté. KEOKUK (lovai, U. S. A.). — D'importants travaux sont elleclués pour prévenir les nou- velles inondations du Mississipi. Métrage : 200 mètres environ Supplément sur demande spéciale HORITZ (Bohême) Jeu de la Passion. BARCELONE Fête Hellénique du Théâtre de la Nature de ROSAS. BUENOS- AYRES (Républ. Argentine) La plus haute maison de l'Amérique du Sud vient d'être terminée. DRESDE (Allemagne) Grande Revue des 1" et 2' corps d'armée en présence du Kronprinz et du Roi Frederic- Auguste de Saxe. NEW-YORK (U. S. A.) Deux des plus fameuses équipes de Base- Bail disputent un match devant 40.000 per- sonnes. CLEVELAND (Ohio) Courses de canots automobiles sur le lac Erié. Métrage : 60 mètres environ. (S) Alter=Ego BRÉON & Cie, Propriétaires-Directeurs Théâtre = Usine = Bureaux 218, 'Boulevard Bineau = Neuilly=sur=Seine Téléphone : 576-58 É à Tirage rapide de Titres et d'Actualités Traductions en toutes Langues VIRAGES - TEINTURES - COLORIS Maison apportant les plus grands soins aux Travaux qui lui sont confiés NE TRAVAILLE PAS AU RABAIS N'éditant pas pour son compte et par conséquent NON CONCURRENTE , ses Clients peuvent être assurés de la discrétion la plus absolue sur les Nouveautés qu'ils éditent et du soin apporté aux différentes manipulations. Elle se charge aussi de la prise de Vues pour le*' compte. THÉÂTRE k OPÉRATEURS à la Disposition des Clients ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE MODERNE Permettant de travailler MÊME LA NUIT OUTILLAGE DE PREMIER ORDRE Derniers Perfectionnements ALTER-EGO justifie bien ainsi, auprès de ses Clients son titre AUTRE MOI-MÊME — 41 z^° ^ ^ ^ ^ éé° éé° /^° /^° LA LIGUE DES EXPLOITANTS DE CINEMAS D AMERIQUE Comment elle prit naissance. Sa genèse. — Ses progrès ra= pides. — La situation actuelle. Récit d'après la déclaration de M. NEFF, Président de la "Ligue Nationale " faite au " MoVing Victure World ". Tout effort humain, qu'il soit de caractère religieux, politique ou industriel, petit ou grand, prend toujours naissance chez un hom- me, — un homme d'une idée ou, pour mieux dire, un homme poursuivant un seul et unique but, auquel il se consacre entièrement et qui s'assure le succès final par son dévouement à la cause qu'il défend. La nature n'a pas fourni un prototype phy- sique, en ce qui concerne les conducteurs d'hommes, mais elle exige des hommes d'une grande force mentale, des hommes, déterminés et sincères; des hommes qui savent faire naître l'enthousiasme à l'endroit de la cause pou; laquelle ils mènent le bon combat. Pour ces hommes-là, les difficultés ne sont jamais que des incidents surmontables; les obstacles, des incidents faciles à franchir et, à l'instar des sauvages qui sont persuadés que la force et la valeur de chaque ennemi qu'ils ont terrassé passe en eux-mêmes, ces meneurs d'hommes et ces lutteurs de causes ardentes, deviennent plus forts et plus enthousiastes du fait de chaque victoire remportée. L'histoire du progrès politique industriel et social des Etats-Unis nous fournit, à ce sujet, suffisamment d'exemples et, qu'il s'agisse de la préparation et de l'exécution d'une révolution, de la libération d'une race ou de la formation d'une gigantesque corporation, on trouve tou- jours une personnalité dominante au fond de l'affaire. Quoique d'une importance relativement ré- duite, en face des questions mondiales, ou en comparaison avec les intérêts généraux de l'hu- manité, il semble que l'organisation de l'Asso- ciation des Exploitants de Cinématographes n'a pas fait exception à la règle générale et que les différentes phases de son évolution ont été marquées par les mêmes incidents typiques qui caractérisent le développement des grands évé- nements. On trouve au fond, ou plutôt en tête du mouvement dont l'Association est issue, une personnalité forte, puissante et enthousiaste, — M. A. Neff, président de la « Ligue des Exploitants de Cinématographes d'Amérique. » Pensant que la genèse de cette organisation, contée par M. Neff lui-même, serait de nature à intéresser tous les lecteurs, le « Moving Picture World » s'est efforcé de le persuader et de le décider à relater les expériences et les épreuves par lesquelles il lui fallut passer. Mais ces efforts furent vains : » Je suis un assez bon causeur, voulut-il bien admettre, mais lorsqu'il s'agit d'écrire à propos de mes actions, il me semble toujours que cela aurait l'air de me rengorger et de faire le fanfaron; et puis, après tout, je suis réellement trop occupé pour pouvoir y consacrer le temps voulu. » Lorsque M. Neff nous eut énuméré, sur le bout de ses doigts, — et il lui fallut les comp- ter à plusieurs reprises, — tous les engage- ments par lesquels il se trouvait lié pour la durée de plusieurs mois, nous renonçâmes à insister auprès de lui au sujet d'une affaire d'aussi mince importance, mais il nous fut néanmoins possible de lui faire passer verba- lement en revue les principales phases de cette genèse, ce qui nous a permis d'imprimer, pour la première fois, l'historique de la création de la » Ligue des Exploitants ». M. Neff fait remonter au mois de décembre de l'année 1908 le premier jalonnement de cette oeuvre. Il n'y a donc que quatre années d'écoulées, depuis, mais il ne faut pas oublier qu'en 1908 la Cinématographie Américaine était encore à l'état tout à fait rudimentaire. A cette époque les conditions du marché étaient des moins satisfaisantes et ce fut en raison de la grande indifférence déployée par les loueurs à l'endroit des besoins et des droits des Exploitants que M. Neff se mit à étudier de près la situation faite aux Exploitants et les possibilités de l'englober dans une espèce d'or- ganisation corporative. Il possédait déjà quel- que expérience en la matière, ce qui lui don- nait, au début, de grands avantages pour amorcer utilement l'affaire. Malgré cela il se heurta à une grande len- teur dans la mise en marche qui s'annonçait de façon très décourageante. On eut recours à des expédients variés pour faire naître l'intérêt parmi les Exploitants et les stimuler, mais aucun des moyens employés à cet effet, ne parut produire les résultats dé- IS 13 SE le ci MAX l sera \ Max et la ]| EDI PATHÊ EMBRE fbre NDER dans kite de Gaz PAR * R.ER.ES 44 — sirés. Les promesses d'appui et d'assistance furent repoussées par les exploitants et ceux-ci se désintéressaient en quelque sorte totalement de cette œuvre destinée à défendre et à sau- vegarder leurs intérêts. L'une des plus grosses difficultés que M. Neff rencontra, résida dans l'établissement des listes d'intéressés et dans la notation de leurs noms et de leurs adresses. Ce ne fut qu'en écrivant aux secrétaires de mairies qu'il par- vint à établir ces listes. Après avoir étudié à fond son plan d'orga- nisation, M. Neff prit sur lui et assuma les responsabilités de lancer un appel pour réunir le premier Congrès des Exploitants de Ciné- matographes, à Columbus (Ohio ) , le 12 sep- tembre 1909. Jusqu'à cette date, tous les efforts réalisés pour amener une coopération des hommes que M. Neff connaissait avaient échoué. Les Exploitants se montrèrent, en gé- néral, d'une désespérante indifférence vis-à-vis de ce projet. Ils n'avaient même pas le souci du sort de leurs propres entreprises dont les résultats devinrent très rapidement démorali- sants. Mais le promoteur du Congrès avait la foi et, se contentant de sourire à l'indifférence des autres, il marcha de l'avant. Lorsque le moment vint d'organiser le pre- mier Congrès, M. Neff trouva que onze ex- ploitants seulement avaient répondu à son ap- pel. Ce petit groupe se réunit au Southern Hôtel, à Columbus et, solennellement discuta toutes les questions constituant un ordre du jour des plus chargés, pour aboutir à la consti- tution de ce que l'on convint d'appeler alors (i une organisation temporaire ». M. Neff fut élu président; M. W. A. Pit- tis, de Conneaut, (Ohio) , vice-président; M. F. A. Buesche, secrétaire; et M. W. O. Yard, de Wellston (Ohio ) , devint trésorier. Pas tout à fait un mois après, sans se laisser décourager par ces débuts peu favorables, peu propices, le petit groupe d'enthousiastes se réu- nit au Chittenden Hôtel de Columbus. C'était le 3 octobre. Au dire de M. Neff, il y eut exactement huit participants à cette réunion, la veille de laquelle le trésorier, M. W. O. Yard venait subitement de mourir. Mais, bien déterminés à persister dans leurs efforts, les membres de cette minuscule con- vention d'Exploitants décidèrent de former une organisation définitive et permanente et on cons- titua le bureau suivant : Président : M. Neff; 1 ."'' vice-président, M. W. A. Pittis; 2" vice-président, M. T. P. Richert; trésorier, M. G. O. Dupuis; secré- — ■ *s d 'H* % ^e '\ lame r/'£ / S&- ^9S3p \m. .PARIS: 62, RUE SAWT-IiRZHRE — 45 taire, M. C. C. Carier. Mais, pour une raison quelconque le nombre d'adhérents ne s'accrut nullement et une réunion extraordinaire eut lieu à Marion (Ohio) . Y assistèrent, seulement, MM. NefT, Pittis, Dupuis et Max Stern. M. Richert avait été bloqué par les neiges à Toledo. En présence de résultats aussi peu enga- geants, d'autres se seraient dégoûtés et au- raient renoncé à l'affaire. Les lettres décou- rageantes s'accumulaient sur le bureau de M. Neff; mais celui-ci croyait fermement à la possibilité du succès final et il persista à la tâche, sans songer un instant à abandonner son projet. En dépit de l'échec apparent des efforts qu'il avait faits pour grouper et organiser les Exploitants de l'Etat d'Ohio, M. Neff con- çut le projet de fonder une Ligue nationale. Cette idée fut mise sur le tapis lors de la qua- trième Convention d'Etat qui eut lieu à Colum- bus, et ce jour-là il y eut suffisamment de par- ticipants et suffisamment d'enthousiasme pour faire entrevoir le succès. Les exploitants présents à ce Congrès se déclarèrent prêts à travailler à l'organisation d'une Ligue nationale et, avant de se séparer, toutes les dispositions furent arrêtées pour tenir une grande assemblée à Cleveland (Ohio) , à laquelle seraient convoqués les exploitants de tous les Etats. Il était difficile de prévoir le nombre d'intéressés qui répondraient à l'appel, mais à tout hasard, on entreprit la chose. Le Comité chargé de préparer la réunion était com- posé d'hommes énergiques qui surent faire œu- vre utile. La date du I " août avait été fixée pour ce grand meeting et M. Neff, lorsqu'il quitta la veille de ce jour, son bureau de Cincinnati, emportait dans sa poche un plan bien défini. Il se rencontra à la gare de Cleveland avec MM. C. !M. Christenson, F. M. Kenney et S. E. Morris et une grande partie de la nuit fut employée à envisager et à étudier la situa- tion générale et des arrangements furent pris pour le travail du lendemain. M. Neff fit savoir qu'il y avait pas ,mal de gens, parmi les congressistes qui n'étaient venus que dans le but de décourager les exploitants et de les dissuader de donner leur adhésion à la Ligue projetée. On dressa donc des batte- ries contre ces éléments hostiles et tandis que ces dernières se divertissaient et s'amusaient de diverses façons, les artisans de l'œuvre se mi- Etude et Construction de Mines Cinématographiques PERFOREUSES, PRISE DF DES, TIREUSES ' ESSCYEUSES, MÉTRECSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants ! ! Consultez le Catalogue DES E tablissements l^UCietl Lucien PRÉVOST Breveté. S C. D. G. 54, Rue Philippe-de-Girard, 54 — = PARIS =r- DOCKS du CINÉMA 3S, Rue Tapis-Vert, MARSEILLE Adr. Télég. : DOCKINEMA=MARSEILLE - Téléphone : 45=21 I. BÊRENGER Directeur*Propriétaire La plus importante Maison du Midi 200,000 mètres de STOCK de toutes Marques Toutes les Semaines 2,000 Mètres de Nouveautés Grandes Exclusivités Françaises et Étrangères is DOCKS DU CINÉMA. ■ N'achète que des Vues choisies par ses Clients. En s'adressant aux DOCKS DU CI- NEMA, Messieurs les Directeurs de Cinéma=Théâtres sont donc assurés d'aVoir des Programmes Variés et de Bon Goût. 47 — rent d'accord et complétèrent leur union, en la consolidant. La tension entre les « Licensed Manufactu- rer » et les « Indépendants » qui avait à ce moment atteint son point culminant aida ma- tériellement la cause des exploitants. Le succès de la Convention de Cleveland imprima au mouvement une grande impulsion. Il en était résulté la création de la « Ligue des Exploitants de Cinématographes d'Améri- que » (Motion Picture Exhibitors League of America) et de suite un projet fut élaboré pour créer des sections dans tous les Etats de l'U- nion. Les bases ainsi établies étaient décidément solides, la preuve en est qu'actuellement il existe au moins quatorze sections entièrement et complètement organisées et qui prirent toutes naissance à la suite du Congrès de Cleveland de l'année passée. Les Etats qui y participèrent, furent : Ohio, Pensylvania, Michigan, Wisconsin, New- York, Illinois, West- Virginia, Alabama et Indiana; mais aucun de ces Etats n'avait une organisation d'Etat digne de ce nom, à part l'Ohio. Aujourd'hui chacun de ces Etats pos- sède une section active et efficace, ce qui peut être considéré comme un résultat très satisfai- sant pour une année. Entre temps, l'Association de l'Etat d'Ohio ne resta pas inactive. Ses dirigeants et les membres de son bureau se mirent sérieusement à l'œuvre et entreprirent une active propa- gande pour recruter de nouveaux adhérents. Les rivalités de métier furent oubliées et tout le monde se mit à l'œuvre pour arriver à une amélioration de la situation générale. Des re- cruteurs furent mis en route par l'Association d'Etat, avec mission de parcourir le pays et de grouper, de rallier de nouveaux adhérents et il en résulta que l'Association d'Ohio compte actuellement cinq cents membres actifs. Cha- que grande ville de l'Ohio possède sa section locale. Cleveland est très efficacement repré- senté par un président particulièrement actif, M. S. E. Morris. Columbus est florissant sous la direction de M. J. A. Maddox. L'un de ses membres les plus actifs est M. Max Stearn, encore tout récemment trésorier de la Ligue et qui s'est employé pendant des années avec ardeur et énergie en faveur de l'œuvre com- mune. A Cincinnati presque tous les exploi- tants ont adhéré à la Section locale. M. Neff qui est en même temps président de l'Association d'Ohio et de la « Ligue » assure que la Section d'Ohio de la « Ligue nationale », en est encore à avoir à verser son premier dollar pour empêcher le vote de quel- que disposition législative qui pût nuire aux exploitants ou à leurs intérêts, et que maintes propositions hostiles à leur industrie ont été battues en brèche par la seule puissance et l'influence de l'Association. C'est là un ré- sultat dont on peut, à juste titre, se montrer fier et M. Neff ne se lasse pas de faire ressor- tir cette particularité qui peut servir de leçon de choses aux exploitants des autres Etats, aux- quels elle peut aussi servir d'exemple. L'Association de l'Etat d'Ohio est établie sur des bases très économiques. Tous les mem- bres de son bureau remplissent leurs fonctions gratuitement et dans la plupart des cas ils ont payé de leur poche les frais résultant de l'exer- cice de leurs charges. Le droit d'inscription est de 5 dollars et les cotisations sont de cinquante cents (2 fr. 50) par mois. Pour donner à nos lecteurs une idée de l'ac- tivité du président Neff, au service de l'Orga- CINÉMA-COMPTOER 30, Rue de l'Académie, MARSEILLE -- Téléphone : 51- 80 E. TÏSS03V Vente 7^gH7kt ^og^tioN POSTES COMPLETS ET EILMS Nouveautés chaque Semaine - Grandes Exclusivités Françaises et Etrangères PRIX EXCEPTIONNELS •f* 2 1 O Q O ts «- Q) cd $ O > G O *■• » (0 « a « •- i o s a * W 5 (0 ed Q •2, m. es ► fi 8 S ^ 0 •m ci Q) S| Q (A Q) a «« » 8 I a « S I LU Œ m o H O O UJ -I oc D O o. < ce h- cc O (/) u > Lu I- I- UJ o (8 r— (S I— 4 *— 4 *0 a> u. O CL. *-» c O E * . *'■■ * • % lié >■■ S.*'?*' t r . J C! (fi C O (A C C C/3 (0 o y (0 fi u a u S o (A (0 « (0 U 'U ci * y? U) 3 s- *• * ^^^^^^^^^^^^^' 1 FILMS CINÉMATOGRAPHIQUES . Dans lesquels les Objets animés ou immobiles . Ressortant sur ricran avec un relief stéréoscopique très accentué Afin de faciliter la propagation et le lancement de ces films - remarquables ====^^= La STEREO = PHOTO COMPANY . a fait faire un spécimen relativement court ^= 22 Mètres envireij L/A DANSE 22 Mètres epviroi? qu'elle expédie franco dans toute la France au prix de 37 francs ço Centimes AVIS IMPORTANT. — Nos Films sont des Films simples (une seule pellicule) et peuvent se raccorder à d'autres bandes ordinaires. On les projette par les moyens ordinaires et l'effet Stéréoscopique très marqué se manifeste sans aucun artifice. Le Daily Mail écrit à propos de ces films : « Les effets en sont saisissants » et la majorité des Exploitants Anglais en vue se rallient à cette opinion. Envoyer un mandat de 3y francs 5d, pour recevoir franco le film spécimen et la brochure explicative à l'adrcs-; suivante : Tbe STEREO PÇOTO C ; MPAXY ?e fzXsbzrk, Rcad Brixton Hill LONDON S. W. IHHHHH^HHHHlHHiJ^aHMHBaaHiHi 20 Septembre 1912 Une Semaine à Succès En plus du MIRAGE n'hésitez pas à intercaler dans vos Programmes La Nièce d'Amérique Comédie A. C A. D. 204 mètres Willy malade... de Rire Comique Affiches 182 mètres L'Élevage de l'Eléphant dans l'Inde ÉCLAIR COLORIS Documentaire 105 mètres CINEMA "ECLAIR" PARIS - 8, Rue Saint=Augustin, 8 = PARIS Imerican successes LIVRABLE le 20 SEPTEMBRE 1912 Jfi M M ETTY. LE BARREU COMÉDIE SPORTIVE Longueur, 298 mètres (AFFICHE EN COULEURS) Concessionnaire ponr la Vente en FRANCE, BELGIQUE et HOLLANDE H3HEH3BOHS 23, Rue de la Michodière = PARIS Téléphone : 227-44 Adresse Télégr. : COUSINHOOD-PARIS — 53 — MAISON SPECIALE pour la LOCATION DE FILMS EN COULEURS Rouehy et Donès 31, Boulevard Bonne-Nouvelle, PARIS Téléphone : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.000 mètres de NOUVEAUTES COLORIÉES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM, CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché, ALGER Agent Général pour la Belgique : CH. BELOT, 26, Rue du Poinçon BRUXELLES Agent Général pour Marseille et le littoral DELAVOUET, 27, Rue Paradis, MARSEILLE "« LETTRE BRITANNIQUE (Correspondance particulière du « Ciné- Journal »). Londres, 28 août 1912. (Suite) Il ne faut pas perdre de vue que l'exploita- tion d'un cinématographe nécessite une main- d'œuvre très restreinte et qu'une séance ciné- matographique ne mobilisera pas un personnel aussi nombreux qu'un théâtre ou un music hall. Donc, la privation de repos dominical du fait de séances cinématographiques, le jour du Sabbat, n'affecte qu'un minimum d'intéressés. La situation n'est donc pas la même pour les théâtres et les music halls, qui ne peuvent, logiquement, se baser sur cet argument, pour obtenir à leur tour le droit de jouer le diman- che. Nous verrons, à très bref délai, la tournure que prendront les événements. Ce qui est inté- ressant à noter pour l'instant, ce sont les diver- gences d'opinions qui se font jour parmi les adversaires de l'ouverture dominicale. La par- faite unité de vues est loin de régner parmi les directeurs de théâtres; certains d'entre eux sont contre l'autorisation, d'autres, les moins nom- breux, n'y voient aucun mal. En ce qui concerne les directeurs de music' halls ils ne se prononcent pas, restent sur le qui-vive et semblent vouloir attendre les évé- nements. La Fédération des Artistes Lyriques semble, de son côté formellement hostile à l'ouverture dominicale, mais en ce qui les concerne immé- diatement; par contre, elle ne paraît en aucune façon vouloir formuler des objections contre les séances cinématographiques du dimanche, qui ne font aucun tort matériel aux artistes. Il serait vraiment hasardeux d'émettre des prédictions sur ce qui peut arriver. Il faut espérer que la question sera tranchée dans le- sens le plus favorable à la cinématographie et que le libéralisme et la largeur de vues des autorités prévaudra sur le Sectarisme égoïste des Cinéphobes. De nouveau, il se manifeste dans la presse anglaise une tendance à faire campagne contre le film étranger, en faveur du film britannique. C'est assurément de bonne guerre et la cam- pagne entreprise s'inspire de sentiments pure- ment patriotiques. Il me semble intéressant d'exposer ici, le point de vue anglais, quoique les arguments formulés, puissent en quelque sorte se deviner. Des journalistes anglais de renom, après avoir constaté l'état florissant de la Cinémato- graphie et son développement rapide et merveil- leux, déclarent qu'il est grand temps que le public britannique qui dépense des milliers de livres sterling par semaine pour le Cinéma, puisse, occasionnellement (sic) assister à la pro- jection d'un film vraiment anglais. Ces confrères déplorent que tous les sons, d'un bout à l'autre de l'année, les clients des cinémas anglais ne voient défiler sur l'écran que des films américains, italiens ou français. Les Policemen anglais, les soldats et marins anglais, les Amglais et les Anglaises brillent par leur absence sur ces films et tous les drames comme les comédies se passent dans un décor étranger, disent-ils. Il est malheureux que le cinéma, en Angle- terre, donne toujours l'impression qu'il ne se passe absolument rien de saillant dans ce pays, à part quelque course de chevaux ou quelque revue militaire. Le journal Référée donne les raisons de cet HYI Drame I ij LE PREMIER ROLE EST TENU Professeur Succès - Certificats des Mé< Tous les Journaux imj la valeur Propriétaire pour tous di FRIEDA i Pour les Contrats qui intéressent la France, VAngll la Russie, s'adresser à la SOGlETl *JOSE itionnel •es 1 LE CÉLÈBRE HYPNOTISEUR ES MAPELLI dérable. s les plus réputés. nts du Monde attestent œuvre. t pour le Monde entier s [VG (TURIN) MLustralie, la Hollande, les Pays Scandinaves et Arue Louis-le-Grand, 32, PARIS — 56 état de choses, d'après les déclarations d'un (( homme du métier ». L'industrie britannique du film se heurte aux difficultés suivantes : 1° la presque impossibilité de trouver de bons metteurs en scène ou régisseurs, capables de travailler pour le cinéma et non pour le théâtre; 2" la difficulté de trouver de bons artistes. Les artistes de talent moyen sont insuffisants; ils ont tous la manie de se figurer qu'ils jouent au théâtre; 3" l'incertitude continuelle du temps, les conditions atmosphériques, qui poussent les metteurs en scène à se hâter plus qu'il ne se- rait nécessaire, afin de profiter des occasions des accalmies. Ce sont là, évidemment de sérieuses pierres d'achoppement. Mais il y a autre chose encore, et un de nos confrères le fait ressortir fort à propos : les capitalistes anglais se montrent peu enthousiastes pour la cinématographie ; ils ne s'emballent pas et ne mettent pas volontiers leurs capitaux dans une entreprise cinématogra- phique, tandis que sur le Continent européen et en Amérique, c'est tout le contraire qui a lieu. Si l'on compare les capitaux britanniques aux capitaux européens et américains engagés dans le Cinéma, on trouve que les proportions sont considérables; d'autre part le marché bri- tannique est extrêmement limité. Si ces pierres d'achoppement venaient à disparaître... Il ne faut pas s'étonner si les fabricants de films anglais prennent à gage un personnel étranger, car il est tout naturel que l'on fasse appel aux collaborateurs dont on peut s'atten- dre à un bon rendement et à une production irréprochable. Il y a tout lieu de croire que beaucoup d'eau cassera encore sous Tower -Bridge avant que 1? situation se modifie sensiblement et que le film étranger ait à redouter sérieusement la cone"Vrence britannique. Londres, le 5 septembre. i_' Association des Exploitants de Cinémas ^e Grande-Bretagne et d'Irlande, érigée en Société à responsabilité limitée, s'est occupée, dans sa section de Londres, de l'importante question de l'ouverture dominicale des ciné- mas. On a envisagé les mesures à prendre pour contrebalancer et neutraliser la campa- gne entreprise contre les cinémas ouverts le di- manche, par les organes de la presse quoti- dienne. Après une discussion ardue, il fut décidé que si jamais des délégations étaient envoyées auprès du Conseil du Comité de Londres pour appuyer la demande d'interdiction, l'Associa- tion demanderait aussitôt pour ses propres délégués une audience afin de faire valoir et défendre ses droits. On a émis des doutes sur la sincérité des directeurs de music-halls et de théâtres qui demandent à cor et à cri l'autorisation d'ou- vrir à leur tour le dimanche, car il semble bien probable que, sachant parfaitement que c'est là un vœu irréalisable, ils ne cherchent qu'à obtenir la fermeture des cinémas. On a généralement admis que la situation actuelle ne pourrait être maintenue que si l'on observe très strictement les règlements imposés à l'heure présente aux exploitants. Malheureusement, certains exploitants ont cherché à éluder les règlements et à se sous- traire à leurs obligations. Si on veut sauver la mise, il faut absolument se conformer aux prescriptions et la section de Londres de l'Association est fermement résolue à mener campagne dans ce sens. * ** Nous ne sommes pas au bout de nos sur- prises et la cinématographie ne cesse d'engen- drer des types extraordinaires. En voici un, tout à fait dernier cri, qui mérite vraiment d'ê- tre cité comme un échantillon tout à fait rare, sinon inédit. C'est un révérend gentleman de Londres, un clergyman, placé à la tête d'une des plus pauvres paroisses de la capitale. Il existe dans notre ville, comme à Paris, pas mal d'associations charitables, et, parmi elles, il en est une qui fait tous les ans beau- coup de bien, parce qu'elle assure des va- cances aux petits déshérités, au bord de la mer. Le noyau essentiel et principal des res- sources de cette Société est constitué par les recettes intégrales des représentations cinéma- tographiques du dimanche. Sachant que les membres du clergé sont mieux que n'importe qui à même de connaître les vraies misères, le bureau de la charitable Association a pris pour habitude de recruter ses protégés au moyen des pasteurs et des prê- tres. Et on ne lésine pas, on peut le croire. Or, ces jours derniers, le président de l'As- sociation reçut du clergyman dont je parle ci- dessus, et que je préfère ne pas nommer, une lettre dans laquelle il disait en substance que, ayant appris que les ressources qui étaient mi- ses à sa disposition pour envoyer plusieurs en- fants pauvres et malades au bord de la mer provenaient des représentations cinématogra- — 57 — phiques dominicales, il se voyait contraint de refuser l'acceptation du don, attendu qu'il était un adversaire résolu de l'ouverture des cinémas le dimanche. Après celle-là, il faut tirer l'échelle!... Voilà un homme que la charité chrétienne de- vrait inspirer et qui se laisse aveugler par le sectarisme cinéphobe, au point de priver des malheureux des secours dont ils ont tant be- soin et qui leur feraient tant de bien ! Ralph Screen. NOUVELLES D'AIME (Du correspondant particulier du « Cint- Journal »). Vienne, 3 septembre. Les représentants des Agences de Locations viennoises affiliés à l'Union des Industriels Cinématographiques, viennent de tenir une réunion au cours de laquelle on établit un tarif minimum pour la location. Il fut décidé que le prix du mètre, pour la première semaine, serait fixé à 45 heller, pour la deuxième semaine, à 32 heller; pour la troisième semaine, à 25 heller et pour la qua- trième semaine, à 20 heller. . . . De plus, on ne pourra désormais compren- dre des films de la première semaine dans des programmes globaux. Un droit fixe et mini- mum de 1 0 couronnes sera exigible pour cha- que après-midi de programmes dits « d'en- fants » . La clientèle des loueurs va être ainsi avisée par circulaire de ces décisions. La section tyrolienne et du Vorarlberg de la <( Fédération nationale des Exploitants d'Autriche-Hongrie » vien de prendre une résolution qui a son importance. Les membres de l'Association se sont en- gagés, par acte signé et approuvé, à ne jamais plus délivrer de billets de faveur ou de bil- lets à prix réduit, les dimanches et fêtes, à partir du 1 " septembre. Tous les membres se sont engagés à ver- ser à la caisse de l'Association une amende de 20 couronnes pour chaque infraction pre- mière, de 50 couronnes pour une récidive et de 1 00 couronnes pour un troisième manque- ment aux engagements pris. Ces amendes, est-il formellement stipulé dans les déclarations si- gnées par les membres, pourront être exigées judiciairement, au nom de l'Union, qui em- ploiera les fonds, le cas échéant, pour la dé- fense des intérêts de la branche. Cette décision ne pourra être révoquée que par un vote unanime de la section réunie en assemblée générale. ** Tous les membres de la Fédération Natio- nale des Exploitants ont été avisés que l'on s'attendait à ce qu'ils assistent tous, en nom- bre imposant, à une grande assemblée géné- rale, qui aura lieu du 1 8 au 24 octobre pro- chain, à l'occasion de la première exposition cinématographique organisée par notre grand confrère viennois. On veut produire une profonde impression sur tout le monde officiel, par une participa- tion imposante et active de tous les intéressés de la cinématographie à ce congrès, de façon à en faire une manifestation de portée consi- dérable, d'autant plus que tous les délégués de l'étranger y seront conviés. Beaucoup ont d'ailleurs envoyé déjà leur adhésion. On est en train d'élaborer un programme des mieux compris, en vue de ce congrès. Jean PRATER. ^ . CINÉMAS CATHOLIQUES Un congrès catholique vient d'avoir lieu à Aix-la-Chapelle, au cours duquel la question des cinémas fut discutée. Les associations catholiques furent invitées à s'unir pour influencer les cinématographes et obtenir la haute main sur eux, et principale- ment sur la fabrication et la location des films. Un député au Reichstag, M. Marx, fit res- sortir qu'il s'agissait ici d'une manifestation de la vie moderne, et que les catholiques n'é- tant en aucune façon réfractaires au moder- nisme (qu'en dit Sa Sainteté Pie X???), q^' le catholicisme étant toujours moderne et la plus moderne des religions qui existât et qui sera encore tout aussi moderne dans mille ans d'ici, il fallait donc s'efforcer de dominer et de mater la cinématographie. Pour le cas où ça ne réussirait pas, et que l'on ne parviendrait pas à domestiquer les ci- némas, les catholiques devront exploiter des cinémas pour leur compte et... à leurs goûts! La Société Cinématographiq S. Ci 30, Rue Louis-le-Qi d MM. Pierre DECOURCEI La S. C prépare en ce mon cinémato OEuvres I Maîtres LES FILMS DE LA sont I Etablissements *s Auteurs et Gens de Lettres G. L. -- Téléphone : 275-76 r et Eugène GUGENHEIM la mise au point hique des Célèbres Théâtre ■ C A. 4— m TT ir les XTHÉ FRÈRES " GE& i r£ SON * Fil ms DEUX AF ■■^aç- fFANT IBQE! hêtres • costumes ai>cier>s ==^=r Affiche en couleurs 120x160 et tableaux de phototypies en forme d'affiches Longueur approximative du Film : 700 Mètres LE 5 OCTOBRE PARAITRA Cruelle F a talité - - - Drame n?oderi>e et) Trois Parties = - - Aff. en coul. 120 160 * 160 240 et tableaux de phototypies en forme d'aff' Longueur approximative du Film : 000 Mètres Réclamez les Notices Descriptives de ces Bandes Office Cinématographique " E. DURCKEL " 9, Place de la Bourse, PARIS -r Téléphone i 282-00 Adresse Télégraphique s OF FIC1 NEMA-PARIS ^SIIMt-IIÉ|ll$t$lllll-llllltl$lllllllttl$$IIMI$ltllêMI$li$ll-gî BDLLET1N HEBDOMADAIRE L. aUbert Compagnie Générale lu Cinématographe PARIS = 19, Rue Richer, 19 - PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor.Hugo, LYON- — 70, Rue de Varis, LILLE, Têlêp. : 25-13 12, Rue Moustier, MARSEILLE ■ 1 7, Avenue du Roi, "BRUXELLES PROGRAMME N° 61 Vente & Location DES FILMS CINÊS de ROME NORVISK de COPENHAGUE SELIG de CHICAGO (U. S.) HEVWORTH de LONDRES mMmmMunnm^m^MnntfmnmrMnnmw. &-- BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT SOCIÉTÉ CINÉS LE VIEL USURIER Comédie Le vieil usurier Antoine réclame à Nicolas l'argent qu'il lui a prêté et le menace de saisie s'il ne s'exécute pas dans les vingt-quatre heures. Quand il revient le lendemain, il est tout autre et disposé à la conci- liation si Nicolas lui donne sa fille Marie en mariage. Le père refuse dédai- gneusement, mais Marie qui a tout entendu va trouver Antoine et lui laisse comprendre qu'elle pourrait accepter sa proposition. Elle lui offre de 1 en- lever après lui avoir remis, naturellement, le billet de son père. Le vieil usurier se laisse prendre à ce qui n'est qu'un piège tramé par Marie et Paul son fiancé et malgré sa rouerie perd son argent et ne gagne pas la fille. Comment cela? Au film de vous le dévoiler. Long 303 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 25 fr. 40 Mot télégraphique : PIFFERO, V- -S BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT LA CHAINE DOR Drame Le chauffeur Raphaël aime Blanche qui remarque ses regards insis- tants. Son mari, avec lequel elle n'est pas d'accord, décide de divorcer. Blanche veut se venger et puisque le chauffeur est prêt à tout pour elle, elle le charge de supprimer son mari. Un accident d'automobile adroitement maquillé et le mari est écrasé. Le chauffeur ne tarde pas à demander à Blanche le prix de son crime; elle croit le récompenser en lui donnant une chaîne d'or; il la refuse, car il a d'autres intentions. Terrorisée, Blanche lui promet que le lendemain elle se donnera à lui. Elle court, au contraire, le dénoncer, il est arrêté. Devant les juges, Raphaël réclame en sa faveur le témoignage de Blanche, mais il entend, avec horreur, celle-ci l'accuser. Il ne dit mot et se laisse condamner. A l'expiration de sa peine, il revient, surprend Blanche tandis qu'elle va se coucher et sans aucune pitié l'étrangle avec cette même chaîne d'or qu'elle voulait lui donner pour prix de son crime. Longueur 466 mètres. — Virage 35 fr. 90. — Aff. en couleurs Mot Télégraphique : CATENA. LA 'BONNE SEMENCE DONNE DU EON FRUIT Comédie Gaston est amoureux de l'actrice Suzette et se désespère de la voir aussi indifférente à ses avances. Il souhaite qu'une occasion se présente de lui prouver combien il lui est attaché. Elle ne tarde pas. Une amie de Suzette, Lydie, est toute soucieuse, son père ne peut faire honneur aux enga- gements qu'il a pris et sans un secours de 1 .500 francs est menacé de faillite. Suzette qui a très bon cœur, cherche le moyen de venir en aide à Lydie. Il n'y a que Gaston qui puisse lui prêter une pareille somme, cepen- dant elle regarde à demander un tel service à un jeune homme qu'elle a toujours éconduit. Enfin elle se décide à lui parler et lui promet de lui appartenir. Le jeune homme lui donne la somme, mais refuse le gage qu'elle lui offre, désirant qu'elle l'aime: sans y être contrainte. Touchée de ce sentiment délicat, Suzette est vaincue et Gaston n'a plus rien à désirer. Longueur 237 mètres. — Virage 2 fr. 10. — Aff. en couleur Mot Télégraphique : RACCCLTA. % » BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT L'ÉLIXIR DE LONGUE VIE Comique Philippe, criblé de dettes, est continuellement menacé par ses créan- ciers. Il reçoit une dépêche que son oncle est mourant. Il court auprès de lui, dans l'espoir d'être son héritier. Le médecin lui dit que dans une heure tout sera fini. Mais sa tante se souvient qu'elle a gardé une précieuse liqueur et contre la volonté du médecin et du neveu, en fait boire au malade. L'effet est surprenant, l'oncle guérit aussitôt et très altruiste, veut faire profiter l'humanité des effets du précieux breuvage. La force est rendue aux plus affaiblis, chacun veut en user; il s'en suit une boxe générale où l'oncle regrette, sans doute, son généreux mouvement. Long. : 183 mètres. — Virage 15 fr. 50. — Affiches en couleurs. Met Télégraphique : ELIXIR. LA CASQUETTE DE 'BIDON I Comique Comment une casquette doit-elle être posée sur le chef du pioupiou? Voilà une question sur laquelle caporal, sergent, lieutenant, capitaine, com- mandant et colonel émettent des avis différents. Bidoni doit obéir à chacun d'eux et ne réussit qu'à attraper quelques jours de salle de police. Longueur 132 m. — Virage 11 fr. 60. — Aff.che en couleurs Mot Télégraphique : BERRETTO COSTUMES & INDUSTRIES D'ADEN CAMVO TRÈS INTÉRESSANT FILM DE PLEIN AIR Longueur 79 mètres. — Virage 4 fr. 10 Mot télégraphique : BISADEN m- &' — 3S BULLETIN HEBDOMAEAIRE AUBERT NORDISK FILM LE SECRET DU VIEUX MOVLIN Drame A la suite d'une malheureuse affaire d'argent, l'ex-capitaine de cava- lerie Debré se voit obligé de quitter son bel appartement de la ville et de s'en aller habiter la campagne avec sa fille unique Claire. Il loue une petite maison située tout près d'un vieux moulin abandonné depuis longtemps, et dans ce modeste logis, père et fille mènent une vie retirée et solitaire, sans autre témoin de leur pauvreté que le moulin. Quelque temps se passe ainsi dans la plus complète solitude, lorsqu'un jour, Claire qui est allée chercher du lait au château de M. Thourout, rencontre son fils Robert. Dès leur première entrevue, le jeune homme et la jeune fille se plaisent infiniment, et. ils ne tardent pas à s'éprendre l'un de l'autre, sans que leurs parents en sachent rien. Pendant quelque temps tout va bien, mais un soir qu'ils se sont 'donné rendez-vous dans le parc du château, M. Thourout les surprend. Furieux d'être ainsi joué par son fils, il dit à la jeune fille de s'en aller par où elle est venue, mais Robert qui ne veut pas abandonner son amie, déclare résolument à son père que si Claire doit s'en aller, il s'en ira lui aussi. Comme son père reste inflexible, un beau jour il boucle sa malle et s'en va s'installer chez un ami à la ville. Claire est de nouveau seule avec son père, plongée dans une profonde tristesse qui ne fait que s'accroître quand elle sent, un jour, qu'elle va être mère. Elle en prévient son ami qui lui fait tout de suite une tendre réponse dans laquelle il la prie de ne pas perdre courage en lui assurant qu'il fera tout ce qui dépendra de lui pour que tout s'arrange. Cependant, Claire ne pouvant plus cacher son état à son père décide de partir pour la capitale pour y attendre sa délivrance. Sous prétexte d'aller voir une amie, elle quitte la maison paternelle. Peu de temps après, elle donne le jour à une as- : g BULLETIN HEBDOMADAIRE ADBERT petite fille. Les jeunes parents sont très heureux de leur joli bébé, et pour- tant leur joie est mêlée d'un gros souci; ils se demandent comment il sera possible de cacher le fruit de leurs amours au père de Claire. Rentrée chez elle, la jeune mère a l'idée de cacher le bébé dans le vieux moulin. Elle y passe toutes ses nuits pour retourner vers l'aube se coucher dans son propre lit, afin de ne pas éveiller les soupçons. Mais un matin, elle oublie d'éteindre la lampe en s'en allant; celle-ci glisse par terre, explose, et l'instant d'après le moulin est en flammes. De tous les côtés les curieux accourent, sans que personne pense à éteindre le feu; à quoi bon, le moulin est vieux et aban- donné. Alors Claire arrive en courant et fait des efforts désespérés pour pénétrer dans le moulin embrasé. Personne ne comprend ce qu'elle va y faire, et son père fait tout ce qu'il peut pour là retenir, inutilement d'ailleurs. Alors arrivent au dernier moment Robert et le fidèle Jean. En apprenant que Claire est dans le moulin, ils s'y précipitent et la trouvent évanouie dans l'escalier qui conduit au grenier où est caché l'enfant. Tandis que Jean emporte la mère, Robert cherche l'enfant qu'il trouve aussi, mais en se préparant à sortir avec son précieux fardeau, \\ s'aperçoit que tout le moulin est en flammes. Il ne lui reste plus d'autre moyen que de sortir par la lucarne pour tâcher de se sauver avec l'enfant en grimpant le long d'une des ailes qui les descendra à terre e ntournant. Il tente un parti désespéré; mais les beaux garçons ont des grâces d'état et Robert arrive sain et sauf devant son père étonné et ravi. Est-il besoin d'ajouter que devant tant d'amour et de dévouement, sa volonté fléchit enfin, et il permet à son fils d'épouser celle qu'il aime. Longueur 812 m. — Virage 68 fr. — 2 superbes aff. en coul. HEPWORTH AU DERNIER MOMENT! Pathétique - (FILM MORAL Daisy apprend que son père refuse son consentement à son mariage avec Jack Welson; elle n'hésite pas un instant à promettre à celui qu'elle considère comme son fiancé, de fuir avec lui. La nuit suivante, à l'heure fixée, ils s'éloignent ensemble et prennent le chemin de fer à la petite gare. A ^'embranchement suivant, où ils doivent attendre deux heures, ils s'en- foncent dans la campagne. Des gémissements les attirent près d'un fossé, une pauvre femme y gît. Ils s'cnpressent autour d'elle. La malheureuse leur raconte qu'autrefois elle a C serté le toit paternel pour suivre celui qu'elle aimait, et qu'elle a été :... adonnée par ce dernier; elle est main- m- &■ BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERI tenant sans ressources. Ce triste récit impressionne défavorablement Daisy qui veut revenir chez ses parents, bien qu'elle ait grande confiance en son Jack. Avant de revenir à la gare, Jack met quelque argent, dans la main fr- de la pauvre femme, et glisse sa carte dans sa poche, lui recommandant de s adresser à lui, quand elle en aura besoin. Daisy rentre sous le toit paternel, où son absence n'a pas été remar- quée, mais l'émotion a été trop forte pour elle; une fièvre intense la prend, et durant plusieurs semaines, elle est dangereusement malade. Jack revenu chez lui ne tarde pas à être appréhendé par Ja police. -2K BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT On l'accuse d'avoir joué un rôle dans la mort d'une pauvre femme ramassée inanimée le long de la route, morte durant son transport à l'hôpital, sur laquelle on a trouvé la carte de Jack Welson. Pressé de donner l'emploi de son temps, la nuit du prétendu crime, Jack se tait, il ne veut pas, en parlant, discréditer sa petite Daisy, et ne se départ pas du silence le plus absolu. Il l'amène aux assises. Tout est contre lui, il va être condamné. Le jury s'est retiré pour délibérer, il rentre en audience, au dernier moment, un brouhaha se produit, une femme que Jack a, de suite, reconnue, se pré- cipite vers le président, et lui explique ce qui s'est passé. C'est Daisy à peine convalescente qui a appris par les journaux le danger que courait Jack par amour d'elle, et, elle a entraîné son père pour délivrer le jeune homme. Quand la vérité est reconnue, l'affaire est abandonnée, et les deux jeunes gens s'enlacent tendrement, sous le regard consentant des parents de Daisy. Longueur : 298 mètres. — Virage fr. 27.50 — Affiches "SELIG-FILMS" — ■ — I —————M——— — — — —————— I — 0— ^— LE CHEF W ŒUVRE Drame John Schmitz, premier violon de l'Opéra, en dépit des ans qui com- mencent à peser sur ses épaules, prétend se faire remarquer de la v Prima Donna », et il parvient tout simplement à se faire renvoyer. Il cherche inutilement une situation, et se voue entièrement à la com- position d'un opéra. Quand son œuvre est achevée, il a épuisé toutes ses ressources; confiant dans son travail, il le propose aux éditeurs dont il essuie le refus habituel. Tenaillé par la faim, il va par les rues, son manuscrit sous le bras, quand il est renversé par un auto. On le relève, i! est transporté à l'hôpital et soigné. Quand il reprend ses sens, il réclame son manuscrit, les infirmières ne savent ce qu'il veut dire. Il n'a certaine- ment pas été ramassé avec le vieillard. Les jours passent, le blessé est en convalescence, il quitte l'hôpital. Machinalement, il se dirige vers l'Opéra, autour duquel il rôde. Une tentation le prend : utiliser à l'achat d'une place, la pièce de monnaie qu'on lui a donnée au sortir de l'hôpital. Il y cède et s'installe à la dernière galerie. Mais quelle œuvre représente-t-on? La sienne, à n'en pas douter, qu'un artiste peu scrupuleux a ramassée le jour de l'accident et s'est appropriée. L'émotion est trop forte pour le vieillard, il s'affaisse, tué par les applaudissements qui vont à un autre. Longueur 315 mètres — Virage 31.50 — Affiches en Couleurs n ; s SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE CINÉIÏ1AÏOGRAPHIE (ANCIENNE SOCIÉTÉ DELAC & CIE) '/ *n **ç>ue DEpoS^e MONOFILM S, BOUC. MONTMARTRE — PARIS Téléphone : 139-36 Chaîn roiripuis Drame en 2 actes, de M. Gaston LEVfiR Interprètes : M. Albert LAMBERT, Sociétaire de la Comédie-Française Mlle Nelly CORMON, du Gymnase Mme DUX, de l'Odéon Mlle Paz FERRER, de YOdéon La grande tragédienne Rose Fleury sort de scène. Sui- vie d'une foule d'admirateurs et d'adorateurs, elle rega- gne sa loge, où elle reçoit l'assaut des compliments, et les amoureuses déclarations des uns et des autres. Elle accueille les propos qu'on lui tient avec bonne grâce, et plaisante ceux qui lui font la cour, leur laissant enten- dre qu'ils en seront pour leurs frais, qu'ils perdent leur temps... C'est que Rose a donné tout son cceur au jeune et déjà célèbre peintre Raymond Clairval. Depuis plu- sieurs années ils vivent ensemble, mutuellement amou- reux, tendrement unis. Mais la porte de la loge s'ouvre C'est lui, c'est Raymond... La jeune femme se précipite dans ses bras, et tous deux échangent un long baiser. Restés seuls, ils causent, quand l'habilleuse annonce à Rose qu'une dame est là qui désire lui parler. C'est la comtesse d'Amerville, qui, accompagnée de son mari, vient demander à l'actrice si elle consentirait à prêter le concours de son talent à une fête de bienfaisance qu'elle compte prochainement donner chez elle. Rose accepte gracieusement. Avant de se retirer, la marquise s'arrête devant un portrait de la jeune femme, l'admire, et demande le nom du peintre. « C'est monsieur », répond Rose en présen- tant Clairval. Après force compliments à l'adresse de Raymond, la marquise et son mari prennent congé, et la porte s'est à peine refermée sur eux qui l'actrice court se blottir dans les bras de son peintre aimé, heureuse et fîère des louanges dont il vient d'être l'objet... Debout devant son chevalet, pinceaux et palette en mains, Raymond travaille. Un domestique lui apporte une lettre. C'est la marquise d'Amerville qui lui demande s'il pourrait entreprendre de suite le portrait d'une jeune fille de ses amies, Mlle Blanche de Grandmont, qui doit prochainement prendre le voile, désireuse qu'elle serait de pouvoir offrir aux parents ce souvenir de leur enfant. La marquise ajoute qu'elle profitera de la fête de bien- faisance qu'elle donne le lendemain chez elle pour pré- senter au peintre son modèle qui fera ce soir-là ses adieux au monde. Rose, qui vient d'arriver, prend à son tour connaissance de la lettre. Elle ne peut réprimer un geste instinctif de jalousie, mais le réfrène bien vite. Et, comme prise d'un repentir, elle va vers Raymond, et tendrement l'embrasse. Le lendemain, la fête bat son plein chez la marquise d'Amerville. Rose vient de dire avec un art infini plu- sieurs poésies, et c'est à qui l'entourera, la complimen- tera, cependant que Raymond, un peu plus loin, cause avec Blanche de Grandmont, à qui il vient d'être pré- senté. L'actrice l'aperçoit, gracieux, aimable et atten- tionné auprès de la jeune fille, et décidément l'inquiétude la gagne, de douloureux pressentiments s'emparent de son esprit. Avec son instinct de femme amoureuse, elle sent qu'un danger la menace. Toute bouleversée, elle se lève, et, prétextant la fatigue, prend congé de la maî- tresse de maison, laissant Raymond, qui d'ailleurs n'insiste nullement pour l'accompagner, en tète à tête avec la jeune fille. ... Le peintre vient de términ ;r 1 i portrait de Blan- che. C'est à regret qu'il y donne le dernier coup de pin- ceau; car il n'ignore pas (pie, son œuvre achevée, il lui faudra se séparer à jamais de son modèle. Or il ne peut m' faire à cette idée. Maintenant qu'il connaît davantage la jeune fille, qu'au cours des longues séance^ le pos il a pu apprécier tout le charme de son esprit, toute la délicatesse de sa nature, la sympathie qu'il avait res- sentie pour elle à la première rencontre s'esl transformée en un violent amour. Aussi, ne pouvant plus rés aux élans de son cœur, profite-t-il des derniers instants où il est encore seul avec elle pour lui révéler ses senti- ments. Mais, sans pouvoir dissimuler elle-même - m émoi : « Taisez-vous, je ne puis rien entendre », lui répond doucement Blanche, et prenant son manteau et son chapeau, elle manifeste l'intention de se retirer... Mais des visiteurs se font annoncer. C'est la marquise d'Amerville et les parents de Blanche qui viennent voir l'œuvre terminée de Raymond. Tous admirent, cepen- dant qu'insensible aux louanges, le peintre s'est rap- proché de la jeune fille et lui exprime à nouveau, avec l'éloquence et l'ardeur que donne le désespoir, toute l'étendue de son amour, et l'immense chagrin qu'il res- sent à se séparer d'elle pour toujours. Contenant avec peine son émotion, elle hoche tristement la tête pour exprimer qu'il fait un rêve irréalisable, lève lentement sur lui des yeux qui disent toute sa tendresse contenue, et, lui tendant la main : « Adieu, oubliez-moi », dit-elle. Puis, détachant une rose de son corsage, elle la donne à Raymond, en gage de son affection et en souvenir des douces heures passées... . . . Raymond ne peut oublier Blanche. C'est en vain qu'ij cherche dans le travail un dérivatif à son amour. C'est en vain que Rose, qui comprend sa peine, tente de le distraire, et de ramener à elle par un redouble- ment de tendresses ce cœur qu'une autre lui a pris. Obsédé par le désir de revoir la jeune fille, il se rend un après-midi chez la marquise d'Amerville. Son cœur l'a bien inspiré, car il y rencontre son cher modèle. Le trouble de ces deux êtres n'échappe pas à la marquise, qui, éloignant Blanche un instant, fait comprendre au peintre que sa liaison avec Rose Fleury lui interdit tout autre amour. Rappelé ainsi brutalement à la réalité des choses, et se rendant enfin compte qu'il est des chaînes qu'un honnête homme ne peut briser, si lourdes et si pe- santes qu'elles puissent lui paraître, Raymond se lève et prend congé de la marquise. Rentré chez lui, il traee les mots suivants à l'adresse de Blanche : « Blanche, pardon- « nez-moi, je ne dois plus vous revoir. Mes chaînes me lient K pour toujours. Jadis elles me furent trop douces pour (i que je puisse les briser. Je souffre, je pleure et je vous <« aime. Adieu. >> — Il a à peine terminé que Rose paraît. Elle va à lui pour l'embrasser, mais il feint de ne pas voir le geste, prend nerveusement la lettre, et prétextant la nécessité de s'absenter, il s'éloigne, laissant son amie seule et désolée. Jetant alors les yeux sur le buvard placé sur le bureau où Raymond vient d'écrire, elle re- marque l'empreinte que les mots y ont laissée. Curieuse, elle le présente à la glace, qui lui renvoie la lettre adressée à Blanche dans toute sa cruelle vérité. Non seulement elle n'occupe plus de place dans le cœur de Raymond, mais elle lui est devenue à charge, elle est le boulet qu'il traîne, la barrière qui s'oppose à son bon- heur ! S'il ne rompt pas avec elle c'est uniquement par devoir, en souvenir du passé !... Frappée ainsi en plein cœur, la jeune femme s'effondre en sanglots. Puis, se ressaisissant, les yeux secs maintenant, elle réfléchit un instant, et, digne et fière, elle se dresse. Elle vient de prendre un grand parti, comme seul en peut inspirer le réel amour à une âme noble et généreuse. Et, s'asseyant devant le petit bureau où, quelques instant auparavant, Raymond a écrit à Blanche, elle trace à l'adresse de l'aimé la lettre que voici : « Mon Raymond, ceci est la « dernière volonté de celle qui t'a tant aimé. Ne lutte » plus contre ton cœur. Epouse cette jeune fille. Je te « veux heureux. Garde mon portrait pour ne pas oublier « tout à fait ta pauvre Rose. Adieu, Raymond, je t'aime ». ... Le soir, le peintre assiste, dans une avant-scène, avec quelques amis, à une représentation du « Théâtre Classique ». Rose est en scène. Elle exprime la honte, la tristesse, l'effroi de Lucrèce et sort de son sein un poi- gnard, le regarde un instant, superbe d'émotion. La salle tout entière admire, applaudit. Jamais l'actrice n'a été si belle, si vraiment tragique. Raymond, empoigné, ne quitte pas son amie des yeux. Soudain elle le regarde, le fixe, et après un dernier beau geste, se frappe et tombe... Le public applaudit, la salle croule sous les ovations... Mais tout à coup un grand frisson passe, des spectateurs se lèvent, inquiets. L'actrice en effet ne s'est pas relevée. Le régisseur, des acteurs, accourent sur le plateau et em- portent Rose dans les coulisses, où l'on constate qu'elle a cessé de vivre, qu'elle s'est réellement et mortellement frappée. Raymond, affolé, survient alors, apprend la vérité, et s'effondre en sanglots sur le corps de celle qui vient de mourir si tragiquement pour lui. ... Raymond et Blanche sont mariés depuis plusieurs mois. Un jour que la jeune femme pénètre dans le cabinet de son mari, elle le surprend refermant vivement un pla- card dissimulé sous une tenture, et lui demande ce qu'il faisait. Comme il ne répond pas, elle se dirige vers le placard, l'ouvre, et y découvre une grande boîte qu'elle n'a jamais vue jusqu'ici. En soulevant le couvercle, elle aperçoit des bagues, un collier et divers objets de femme. Intriguée, elle se tourne, interrogatrice, vers Raymond, qui, les yeux humides, la regarde faire sans un geste, sans une parole. Continuant alors son examen, la jeune femme tombe -sur une lettre. Elle la lit... C'est celle que Rose a adrssée à Raymond pour lui rendre la liberté que son cœur désirait... Puis voici un poignard taché de sang... Devant cette lettre, devant cette arme, devant ces saintes reliques qui lui révèlent l'héroïque sacrifice de Rose et lui expliquent les causes de sa fin tragique, Blanche, au comble de l'émotion, va à son mari et se jette dans ses bras. Et, dans un religieux silence, tous deux se tiennent longuement enlacés et mêlenl leurs pleurs, en songeanl à la chère morte qui s'est si noblement dévouée, si stoïquement supprimée, pour assurer leur bonheur... Vue entièrement teintée et virée. Longueur approximative : 680 mètres. Fac-Simile de l'Affiche. de MICH 120 X 160 c/m., eu cinq couleurs s=^^ En Vente 0.75 cent, pièce === Imp. F. BARROUX, 1S, rue Saint-Sauveur 8, Rue Saint -Augustin, 8 PROGRAMME N° 38 Livrable le 20 Septembre 1912 débuts aux arènes d'Arles. La dernière crise d'Ariette est funeste à Gaby qui est assez mal- menée par celle qui revient progressivement à la raison, car cette évocation et les larmes de sa camarade font la lumière dans l'esprit de la petite Arlésienne. Pourtant, l'affection attentive de Gaby achève de dissiper le cauchemar. Et celle qui avait put guérir fut pirdonnée. Méliage : Q42 mètres. Mot télcg. : Mirage. Affiches 120 x 160 — 160 x 240 G* ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQUE AUTEURS DRAMATIQUES La Nièce d'Amérique Comédie de 1S/L. E. RAVET M. Jacques Talmont, banquier en Amérique, expédie à son frère Gaston, ancien dra- pier, qui a aux environs de Paris une villa où il passe ses vacances, sa fille Betty pour lui faire une éducation essentiellement française. Celle ci arrive et saule au coudeces derniers, d'ailleurs ravis de la recevoir. Mais son tempérament américain reprend le dessus et elle se livre chez ses hoteset parents à toutes sortes d'excentricités. Les époux Talmont commen- cent à la trouver mauvaise. Son oncle entreprend alors son éducation mais devant ses trop nombreuses distractions il prend le parti de lui donner un devoir et aussitôt Betty se met t f à l'ouvrage. Mais elle entend un orgue de barbarie, se met à la fenêtre et voyant une petite mendiante suivie de son grand-père aveugle, elle lui fait signe de l'attendre, va la chercher, la conduit à la cuisine et somme la cuisinière de lui donner tout le déjeuner. Elle poursuit ses dilapidations en achetant et en faisant payer à son oncle mille choses inutiles prises dans divers magasins. Mais un jour brusquement un coup de théâtre se produit : son oncle se trouve ruiné par son banquier ! Une dépêche de son notaire l'avise de la catastrophe. Betty songeuse pense à les tirer d'embarras et écrit à son père à ce sujet. Dès lors elle devient aussi raisonnable qu'elle a été éperdùment prime-sautière. Son père envoie une grosse somme aux époux Talmont qui, émus, bénissent ce petit diable dont le bon cœur les a sauvés de la ruine finale. -S Métrage : 204 mètres. Mot telégr. : Nièce. -5- *r Willy malade... de rire Ne voulant pas aller à l'école, Willy se dit malade. Mais le médecin lui ordonne une purge, que Willy ne veut pas seulement sentir! A moins que toute la famille, c'est à-dire papa, maman, grand-père, grand'mère et les domestiques ne consentissent à trinquer avec mim lui. C'est entendu. Or, ce démon d'enfant va verser sa drogue dans le carafon à liqueur et met de l'eau dans son flacon pharmaceutique. On prévoit alors ce qui va arriver !.. et pour corser l'aventure, le malicieux baby confisquera la clé des W.-C... qu'il ne rendra que par peur du commissaire... plus tard ! trop tard, peut-être. Métrage : 1 82 mètres . Mot télég. : Rire Affiches 120 x 160 q* 1 *. »» . -s- « *« ^ ^^ » ^ ECLAIR-COLORIS L'Élevage de l'Eléphant dans l'Inde La domestication des éléphants se pratique en grand dans beaucoup de régions de l'Inde. Ces énormes animaux sont d'une douceur et d'une docilité qui semblent provenir de ce fait qu'ils n'ont pas conscience de leur force extraordinaire. On tire d'importants services de ces pachydermes qui peuvent vivre cent cinquante ans, et se reproduisent cou- ramment en captivité. On prend les éléphants en les chassant dans des enclos, au moven de rabatteurs. On les dompte par la faim, puis on laisse entrer dans l'enceinte des indi- vidus domestiques qui ne tardent pas à les calmer et à les rendre moins farouches. Comme ils aiment beaucoup l'eau, les cornacs qui les conduisent ne leur ménagent pas les bains. D'ailleurs pendant que leurs bêtes savourent les délices du bain, les conducteurs se livrent â de plaisants exercices. Ils nous montrent comme il est facile de grimper sur un éléphant, tantôt en se faisant un marchepied mobile de la patte du complaisant mastodonte, tantôt en prenant sa trompe comme ascenseur ! Les indigènes ne craignent pas de se coucher sous les pieds de l'animal tant ils ont confiance d'être enjambés avec précaution. C'est en réalité une brave bête. — Aussi célèbre-t-on sa popularité en faisant dans le pays un important commerce de « statuettes d'éléphants « : Oui n'a pas son petit éléphant ? M cirage : 105 mètres Mot te le g. : Eléphant. f «yô -*- Prochainement LE DROIT D'AINESSE Grand Film dramatique >r*SjJ§pJT< IMP. BOURSE DE COMMERCE -35. RUE J -J. ROUSSEAU. 35 - PARIS — 65 — msBBxmszzmm-A Le plus parfait des Journaux Bip,atuppfii «6 SOMMAIRE 1DU N° ÎO LA MODE SUR LA COTE D EMERAUDE ITALIE- — 5e Anniversaire de la J-onda- tion de la brigade Ancone à Flo- rence. — Les soldats du 69' et 70' fu- silliers le fêtèrent joyeusement. PARIS. — Entente cordiale. — L'Angleterre nous délègue sa jeune génération pour apprécier les beautés de la capitale fran- çaise. LE HAVRE. — Un record. — Apres 5 jours de traversée, La Trance, venant de New- York, entre dans le port. PARIS. — Une plaie de sable en plein Palais-Royal. — Avec quelle ardeur les touts petits goûteut cette délicate atten- tion administrative. RIO-de-JANEIR©! — A l'occasion de la récep- tion du célèbre écrivain français, Paul ADAM, la brigade de police exécute de curieux mouvements d'ensemble. FRANCE. — Les nouvelles « tenues » s'entrai- nent pour les prochaines grandes ma- noeuvres. EGYPTE- — Les ministres ont inauguré le nou- veau pont de la route de Boulac au Caire. ENGHIEN - Une Fête sur le Lac. — Tout Paris applaudit aux ingénieuses combi- naisons des barques fleuries qui, jour et nuit, le sillonnèrent. ETAMPES. — Accident de chemin de fer. — Sur la ligne de Paris à Orléans, un train de marchandises déraille et vient s'abîmer sur la route de Chartres. RUSSIE. — Comme en France, les courses d'.ui- tos retrouvent la faveur passée : le dernier Meeting de Moscou. HORWICH — Été diluvien : Ce chef-lieu du Comté de Norfolk a été inondé au point d'être coupé de toutes communications avec l'ex- térieur. St-PÉTERSBOURG. — Exaltation du pa- triotisme russe. — Le Tsar lui-même passe en revue les " Potochini " troupes composées de toutes les classes sociales PARIS. — Encore Moulav-Hafid ! ! — La Barbe !... de l'ex-Sultan du Maroc se pro- mène triomphalement à celle des Parisiens étonnés. Comment ils auraient du la voir (Signé : Un Roghi ) €€ ECLAIR = JOURNAL se trouve seulement en location à AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 16, Rue Grande-Batelière, 16 Union d«s Grands Editeurs DE FILMS 17. faubourg Montmartre, 17 Il n'en existe pa Celui qui vous propose di soi-disant " aussi bon " n Insistez p Toutesvos bandes imp - d aussi landes imprimées sur Film ifait pas dans votre intérêt. iiir avoir méessurf ilm Eastman L'Écran Radium' EXPLOITANTS ! Si Vous Vous servez d'un écran d'alu= minium quel qu'il soit et si Vous mar= chez à 25 ampères, Vous pouvez marcher à 5 sur "L'ÉCRAN RADIUM" Si Vous marchez à 40 ampères aVec un écran d'aluminium quel qu'il soit, vous marcherez à 10 avec "L'ÉCRAN RADIUM " La Compagnie des " ÉCRANS RADIUM " garantit TS o/O d'Économie de courant, aVec une luminosité de beau= coup supérieure à tout ce qui est connu. "L'ÉCRAN RADIUM m n'est pas en aluminium, aucune pein= ture n'entre dans sa composition. RÉFÉRENCES : Cinéma- Théâtre GAUMQNT Boulevard Poissonnière Cinéma 3AB-KA Boulevard c'es Italiens 69 — Courrier d'Allemagne LES DISSIDENTS Berlin, 4 septembre 1912. L'Union locale des intérêts cinématogra- phiques de Hambourg et environs n'approuve pas, semble-t-il, la constitution du Comité d'agitation, chargé de défendre l'industrie ci- némapographique contre les attaques aussi nombreuses qu'injustes de nos ennemis du de- hors. Dans son assemblée du 1 2 août dernier, par l'organe de son secrétaire, M. Ad. Jensen, le groupement en question déplore amèrement qu'en un cas aussi grave, éditeurs et fabricants « qui, en somme ne vivent que de l'argent « des exploitants, n'aient négocié qu'avec (( quelques représentants de la presse spéciale, « sans se préoccuper le moins du monde ctes « principaux facteurs de la branche, c'est-à- « dire des propriétaires de cinémas, qui, en « fin de compte, régleront la note. » Il n'appartient pas au représentant du Ciné- Journal de polémiquer avec M. Ad. Jensen. Qu'il me soit permis cependant de lui dire combien il est absurde de vouloir dresser, dans la branche, une échelle hiérarchique. Certes, je suis prêt à reconnaître avec lui, que les exploitants sont indispensables à l'exis- tence des fabricants et éditeurs de films. Mais qu'il nous dise donc ce que deviendraient à son avis les dits exploitants, si les fabricants, à leur tour, cessaient d'exister. Ce qui est plus grave, ce sont les inexacti- tudes matérielles que contiennent les affirma- tions du secrétaire de l'Union locale de Ham- bourg. Il est faux qu'on n'ait pas fait appel à toutes les bonnes volontés. Le programme du Comité porte la défense des intérêts de tous lés groupes de la branche, en tant que ces intérêts particuliers ne sont pas contraires bien entendu au bien général. On s'est adressé à la presse pour mener la lutte, lorsqu'on se fut rendu compte de l'im-- puissance du Schutz verband, organisation cen- trale des exploitants allemands, à sortir des petites ambitions corporatives. L'es résultats obtenus jusqu'à présent par le Comité sont loin d'être négatifs. N'est-ce rien, en effet, d'avoir pu arracher aux griffes de la censure des films frappés déjà d'interdiction? Est-ce si peu d'avoir su convaincre les cen- seurs qu'il était hors de leur compétence de se prononcer sur le titre d'un film, ce point ressortissant à la loi sur la Presse? Enfr . n'est-ce pas pour le plus grand bien des ex- ploitants que l'intervention énergique du Co- mité a réussi à obtenir de l'autorité supérieure qu'un impôt inique décrété et prélevé par la Municipalité de la Ville de Wilmersdorf, près Berlin, fût rapporté et les montants restitués aux intéressés. Ce ne sont pas de maigres avantages. Nom- breux sont les exploitants qui l'ont compris et qui ont apporté au Comité non seulement l'ap- pui moral de leur adhésion, mais encore une aide matérielle et sonnante. Nous n'en demandons pas tant à l'Union locale de Hambourg. Mais que cette organi- sation cesse du moins ses récréminations et n'aille point jetant la suspicion et le doute dans les rangs des combattants, puisque aussi bien, comme il arrive toujours dans les luttes économiques, elle sera des premières à profiter des conquêtes obtenues grâce aux sacrifices et à l'action des militants. Les étoiles cinématographiques connaissent aussi, comme les ténors célèbres, les joies flat- teuses du triomphe. Il a été donné dernièrement à Bunny, une étoile de première... grosseur, l'occasion d'en faire l'expérience. Au cours d'un séjour dans la capitale de l'Allemagne, le sympathique artiste, dont les traits sont familiers à tous les amateurs de cinéma, se rendit un soir dans un théâtre de projection pour assister à la représentation. On venait de passer un film hilarant de la Vitagraph. A peine entré, aussitôt reconnu, Bunny se vit l'objet d'une ovation folle de la part cl. public qui, dans son enthousiasme, oublieux des réalités de poids se mit en devoir de por- ter son héros en triomphe. Bunny dut se soustraire par une fuite rapi- de à ces marques flatteuses, mais un peu dan- gereuses de l'admiration populaire. « Le Kaiser en film », tel est le titre d'un ouvrage en préparation chez l'éditeur Paul Klebinger. Le texte qui a été demandé aux personna- lités les plus compétentes de la branche ciné- matographique, est illustré richement d'un grand nombre de photographies extraités de films connus ou inédits, représentant l'empereur et la famille impériale. ■ Une édition de luxe sera remise à Sa Ma- 70 — jesté à l'occasion de son anniversaire, le 27 janvier prochain. * Nous relevons sur le Registre du Commerce parmi les firmes nouvellement enregistrées, la Film Verleih-Haus, de Robert Muller et C°, Ritterstrasse, 23, à Berlin. * A ajouter à la liste déjà longue des vic- times du travail cinématographique. Un accident regrettable s'est produit der- nièrement à Berlin, au cours d'une prise de vue dans l'atelier d'une fabrique de films de la Markgrafenstrasse. Un artiste du nom de L..., avait à mimer une lutte corps à corps avec un ours redou- table. L'animal ayant été parfaitement dressé dans ce but, les répétitions avaient marché sans anicroche, quand, devant l'objectif, au moment où l'appareil enregistreur commençait à fonc- tionner, L. fit un faux-pas, glissa sur le plan- cher et tomba entraînant dans sa chute la lourde bête. La jambe gauche du malheureux artiste fut brisée en plusieurs endroits. * L'extension considérable prise par les af- faires de la Maison Pathé Frères, en Autri- che a rendu nécessaire un agrandissement de ses bureaux. Ceux-ci ont été transférés dans la Dominikanerbastei, à Vienne, un vaste im- meuble qui abrita une foule d'entreprises com- merciales et industrielles. Les nouveaux locaux de la Maison Pathé ont été transformés et adaptés à ses besoins spéciaux par les soins et sur les propres plans du directeur de la succursale à Vienne, M. Robert MulJer. * Les loueurs autrichiens ont résolu d'augmen- ter, dans des proportions encore à fixer, les taux des tarifs de location. * ** L'injustice administrative ne connaît plus de bornes. Un exemple entre mille. A Reichenberg, les autorités municipales ont consenti à accorder à deux exploitants la concession qu'ils demandaient pour un établis- sement cinématographique, à la condition res- trictive que, durant la saison théâtrale, les deux cinémas ne joueraient que jusqu'à 7 heu- res du soir. A-t-on jamais vu défendre à un charcutier d'exercer son métier aux heures où le boucher du coin ouvre les portes de sa boutique? \ Hans Bach. Échos de Partout Encore un sanctuaire Cinémato- graphique. A l'heure qu'il est, il n'existe peut-être pas de pays en Europe où le cinéma n'ait trouvé moyen de s'installer en maître dans une église ou un temple désaffectés. Voici qu'en Amérique on signale aussi un fait de ce genre. L'église méthodiste de Ro- sedale, dans l'Etat de Kentucky, a été trans- formée en salle de cinéma, et la foule y af- flue avec beaucoup plus d'entrain que précé- demment. Un Comble I La douane américaine, que l'on ne suspec- tait pas jusqu'à présent de cinéphobie, vient de débuter dans cette voie par un coup de maî- tre. Qu'on en juge : un éditeur de films amé- ricains, muni d'appareils et de films vierge» américains, étant allé faire des prises de vues en haute mer, sur les côtes et dans les eaux américaines, a été forcé de payer des droits d'entrée pour ses films impressionnés — le ta- rif maximum — sous prétexte que le travail avait été exécuté par des ouvriers en partie étrangers. Cet « en partie » est vraiment délicieux, presque aussi délicieux que la « chinoiserie >» cinéphobe de la douane américaine en elle- même. Voisinage compromettant. A Ohama, dans l'Etat de Vebraska, un cinéma devait être construit sur un terrain diagonalement opposé à une église. Aussitôt un toile général s'éleva dans les milieux bien pensants. Le conseil municipal, convoqué en réunion extraordinaire, fut appelé à trancher la question. Il le fit de façon assez spirituelle en décidant qu'à l'avenir on n'accorderait plus de licences qu'aux cinémas situés à une dis- tance minima de 300 pieds d'une église ou d'un temple, — soit la distance qui, régle- mentairement chez nous, doit exister entre... bureaux de tabacs. En attendant, la construction du Cinéma- Palace d'Ohama fait de rapides progrès, au grand désespoir des clergymen de l'endroit. Plaignons ces pauvres gens! Rayons X cinématograpglques. Le docteur Hirsch, chargé du service ra- diographique au « Bellevue Hospital » de New- York City, a fait, à ce qu'annonce no- 71 — tre confrère Moving Picture World, le dé- pôt d'une invention pour laquelle il demande un brevet, et qui consiste en un appareil de prises de vues cinémato-radiographiques, à rai- son de plus d'une centaine à la minute, ce qui fait à peu près deux à la seconde. Cet appareil serait capable d'enregistrer et de reproduire sur l'écran les moindres pulsa- tions du cœur, le fonctionnement des reins, du foie et des poumons. UN NOUVEAU PROCÈS contre la PATENTS COMPANY Le Gouvernement Fédéral a recours aux Cours Fédérales. Une requête a été adressée à une Cour Fé- dérale de Philadelphie, aux fins de faire pro- noncer la dissolution de la « Motion Picture Patents C° », fondée sous le régimes des lois de l'Etat de New-Jersey, ainsi que de la **" Général Film Company » placée sous le régime de la législation de l'Etat du Maine. Tous les fabricants et éditeurs faisant partie de la « Motion Picture Patents Company » sont individuellement cités à comparaître. Comme signataires de la requête, figurent les District Attorneys des EtatsJUnis, MM. John C. Swartley et James A. Fawler, pre- mier substitut de l'Attorney général Edwin P. Grosvenor. Un huissier fédéral a été chargé de remettre personnellement les citations aux inté- ressés. Jusqu'ici, aucun des défendeurs n'a été touché par la citation qui est pour le mois d'octobre. 'La requête du gouvernement fait ressortir que, bon an, mal an, de 2.500.000 à 3 mil- lions de pieds de films sont répartis entre les exploitants sur toute l'étendue du territoire. Le gouvernement déclare qu'une somme bien su- périeure à 1 00 millions de dollars a été enga- gée dans les différentes branches de l'industrie. De plus, les défendeurs contrôlent les affaires dans la proportion de 70 à 80 0/0. En vertu d'arrangements conclus, prétend- on entre les défendeurs, tous les brevets rela- tifs à l'industrie cinématographique ont été transférés à la « Motion Picture Patents C° », et d'autres ont été acquis par cette Compagnie. Au moyen de cette Compagnie, à laquelle le gouvernement conteste le droit exclusif de dé- livrer des licences aux fabricants et aux ex- ploitants, les défendeurs, aux dires du Minis- tère public, se sont arrogé le pouvoir de dé- cider qui serait exclu du marché. La requête ajoute que, grâce à la Patents Company, les défendeurs ont acquis la faculté de décider si de nouveaux Cinémas doivent ou peuvent être ouverts ou non, ou s'il convient d'en fermer certains, quoique les défendeurs ne peuvent faire valoir aucun droit de pro- priété, ni aucun intérêt dans ces entreprises. Le gouvernement conteste à la « General Film Company » le fait d'avoir acquis toute les entreprises de location du pays, sauf une, pour le prix de 2.243.089 dollars en espèces et 794.800 dollars en actions privilégiées., Le Gouvernement ajoute que, grâce à des combinaisons et des arrangements conclus en- tre les défendeurs, des restrictions et des ob- structions absolument illégales sont tellement combinées et enchevêtrées que le fabricant, le loueur et l'exploitant sont forcés d'employer toutes les machines protégées par un brevet ap- partenant à la M. P. P. C. ou de ne se servir d'aucune. Un autre grief de la requête gouvernemen- tale consiste dans le fait que les défendeurs ont empêché l'importation de films étrangers, sauf l'autorisation accordée à deux des défen- deurs d'en importer par petites quantités heb- domadaires. Ce procès est considéré par le Ministère de la justice des Etats-Unis comme l'un des actes les plus importants accomplis par le Gouver- nement, en vertu de la Loi Sherman, car il pose nettement la question et provoque la dé- termination juridique de ce statut, en corréla- tion avec les lois régissant les brevets. Le procès établira la jurisprudence aui dé- cidera si des corporations et des individus ont le droit de grouper les monopoles qu'ils détien- nent du fait des brevets, pour constituer, au moyen d'arrangements et de combinaisons, un seul monopole omnipotent. L'Union Amicale du Cinématographe Société Mutuelle des Employés de toutes Catégories du Cinématographe Siège social : 26, Bd de la Villette, PARIS Informe MM. les Exploitants, Editeurs, Loueurs, qu'elle tient à leur disposition des employés sérieux et éprouvés. Prière de présenter les offres d'emplois au sieste social. — Le Secrétaire : Serant Demander la Trousse Multicolore au « Ciné- Journal ». 18 PROGRAMMES actualités Gàùmonl à vendre ;'i o.ir> le mètre. «-"&.' .M. Wk *< Filr POUR PROCHE BUREAUX : 5, Boulevard Montmartre, PARIS Téléph. : 139=36 et 163=07 Adresse Télég. : Monofilm=Varis r LE FILM D'ART est le prototype ..os! d'Art ITRE EMENT JAR Service Commercial, Théâtre et Ateliers : , Rue Chauveau et 49 , Rue de Chézy NEUILLY=SUR=SEINE Télép. : 574=54 rt Cinématographique Français SOCIÉTÉ des Etablissements GAUMONT Capital : 8,000,000 de France 57, Rue Saint = Roch, PARIS COMPTOIR-CINÉ-LOCATION : 28, Rue des Alouettes, PARIS Nouveauté 1911 SENSATIONNEL tGabwm I "GAUMONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. ■ Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115 m/m. 1 Régulateur électrique 50 ampères. 1 Moteur électrique " Gaumont " 110 ou 70 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : 87 kilos onformc en tous points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des des d'Assurances La Parisienne SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAVAUX CINÉMATOGRAPHIQUES A FAÇON TÉLÉPHONE THEATRE - USINE - BUREAUX PARIS, 91=93, Rue Villiers=de=l'Isle=Adam, PARIS (20e Arr.) Métro Gambetta PHILIP, Directeur Tirages d'Éditions La Société apporte aux Tirages les plus grands soins. — Tirages rapides, livrés avec la plus grande exactitude. Teintures et Virages Titres en toutes Langues Actualités La Société livre, dans un délai de trois heures, toutes les actualités qui lui sont apportées. Comprenant dans ce délai toutes Ls opérations y compris la remise chez les Clients dans Paris. Poste ou Chemin de Fer pour les Clients de Province on de l Etranger. Prises de Vues - Scénarios Prises de Vues France et Etranger. — Exécution de Scénarios à forfait. Théâtre et Opérateurs Théâtre, merveilleusement situé, à la disposition des Clients, décors nombreux, riches el variés, accessoires. Bei éclairage. Opérateurs à la disposition des Clients. Agents Par suite de ses relations personnelles très étendues, la Société est à la disposition de ses Clients pour les mettre en rapport avec les principaux Agents dw monde entier pour l'écoulement de leurs éditions. Discrétion la plus absolue sur tous lesJravaux qui lui sont confiés. La Société n'édite rien pour son compte. La Société se recommande non par le bluff de réclames tapageuses mais par le fini et la qualité de son travail. I - . • — - .. — r 77 - Nouveautés Cinématographiques AMBR0S10 Représentant, Charles HELFER 16, Rue St-Marc. PARIS PROGRAMME DU 13 SEPTEMBRE Le Sifflet de la Sirène, succès, affiches draine social 315 Bobillard s'est coupé un doigt, comique 1 i i La Vallée du Sagitario, plein air 110 PROGRAMME du 20 SEPTEMBRE Neîly la dompteuse 622 Robinet s'entraîne pour le Tour de France 121 La Cote de la Sicile i 1"2(> LUCA COMÉRIO Pelotons nageurs (Cavalerie) 120 A bord d'un sous-marin 201 SWEA FILMS L'Ours 70 BISON-FILM 101 'anciennement Binon-Film ' Représentant HODEL, 3, rue Bergère PROGRAMME du 13 SEPTEMRE La pupille du Colonel Société CINÈS Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris PROGRAMME No 60 Un crime inutile, drame 7,ii Une partie de boxe, comique 92 Le divin Grosventre 105 La tache rouge '28N Aden Campo (Afrique du Nord) 79 PROGRAMME No 61 Le vieil Usurier, comédie, ail', en coul.. 30.'? La chaîne d'Or, drame, ail', en coul 466 La bonne Semence donne du bon Fruit, comédie, ail', en couleurs 237 L'Elixir de longue vie, coin., aff en coul. 183 La casquette de Bidoni, coin. ail. en coul. 7'.) NORDISK FILMS C° Filiale de Paris Représentant : Louis AUBERT Le secret du vieux^Moulin, drame, 2 su- perbes ail', en couleurs 812 SELIG Représentant : Louis AUBERT Le Chef-d'œuvre, drame, ail', en coul. . . 31o HEPWORTH Au dernier Moment, pathétique, ail'. . . 298 EXCLUSIF-FILM 105. rue Saint Lazare PASQUALI LIVRABLE LE 27 SEPTEMBRE Les Souris de Katy, drame,"affiche . . . 591 ^—— — — i— EDISON 64, Rue de Gornaeille, Levallois-Per ret. (Seine) PROGRAMME DU 13 SEPTEMBRE Le Passant, drame 320 A la recherche d'un article, drame 300 Soc. Qénér. des Cinématographes "ECLIPSE" 23, rue de la Michodière, Paris Films ECLIPSE-RADIOS-URBAN PROGRAMME du 20 SEPTEMBRE Robe et Mannequin, com. dram. aff. coul. 365 Julot à le Sourire, comique , 119 V travers l'Ile de Beauté (Corse), pi. air 105 Société française des Films ECLAIR 8, Rue St-Augustin, Paris, PROGRAMME du 13 SEPTEMBRE Après le Naufrage, drame, affiche 3 lu Gontran redore son blason, com. alT. ... 21 1 La fille terrible, c. sér. A.C.A.D. aff 270 Gavroche et son Concierge, comique.. . lO.'i " ECLAIR-COLORIS " SCIENTIA Les Salamandres, scientifique, alliche. . 148 PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE Le Mirage, drame, 2 affiches 012 La nièce d'Amérique, c. sér. A. C. A. I).. 204 Willy malade. . . de rire, com. affiche. . 182 ÉCLAIR-COLORIS L'Elevage de l'éléphant dans l'Inde, do.1. 105 GALLIA FILMS Représentant : M. JANIN 13, Rue de la Grange-Batelière, PARIS 15 Septembre La puissance de l'amour 77.~> IMP — REX — WILD WEST Représentant: M. BROCKLISS 23, Rue de la Michodière, PARIS IMP Films Co Of America PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE Betty le Barreur, coin, sport, aff. en coul. 298 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant 3, Rue Bergère, Paris PROGRAMME DU 13 SEPTEMBRE Les Inconvénients de la Beauté, c ail'.. 182 PROGRAMME du 20 SEPTEMBRE La fosse du vivant, draine, affiche. ... 1)21) 11 voulu! voir et s'en repentit, com. ait'.. 170 Gribouille veul se suicider, comique lii Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme, au capital de 3,000.000 de francs 57-59, rue Saint-Roch, Paris l'onr les dates de livraisons, se renseigner au* diverses agences. PROGRAMME No 40 Onésime et l'Éléphant détective, c. alf . 170 Suzanne et les vieillards, agrand. com.. 300 Bébé et la Gouvernante, agrand. com. . 120 Une visite à l'Institution Nationale des Jeunes Aveugles, documentaire 10.") Les bords de l'Yerres, panorama ;0 Coquelicots et Pavots, botanique 48 LES GRANDS FILMS ARTISTIQUES " GAUMONT L'Anneau Fatal, draine, affiche 910 78 Société des Phonographes et Cinématographes " LUX 32, rue Louis-le-Grand, Paris PROGRAMME du 13 SEPTEMBRE Son enfant, draine, 2 affiches 608 C.unégonde châtelaine, comique, affiche 152 Robe de chambre, comique 169 FILMS « NESTOR »» Le petit malade, drame . 280 FILMS "FLYING A" La dénonciation, drame, affiche 'M)i Querelle d'amoureux, pathét. affiche. .. 301 WESTERN IMPORT Bedelia chez les suffragettes, comiques. "22.") MESSTER Représentant, Paul LADEWIG ti, rue du Conservatoire, 6, Paris Le Fantôme de Clydre MILANO-FILMS Agence Générale de Cinématographie 16. rue Grange-Batelière, Paris LE 20 SEPTEMBRE Les deux Amours, drame sent, et poig.. 820 La pudeur de Boniface, comique 124 Office Cinématographique E. DURCKEL PARIS = 9, Place de la Bourse, 9 = PARIS PROGRAMME DU 13 SEPTEMBRE Frère et Sœur, drame moderne PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE Comtesse Charlotte, drame réaliste Cinématographes PATHÉ FRÈRES 14, rue Favart, Paris PROGRAMME No 30 La Revanche du Passé, drame, affiche, 415 Max Lindcr et la Cuite de gaz, comique. 2iQ Le devoir ou l'amour, coméd. sentiment. 185 La Côte d'Azur, pittoresque, pi. air. . . . 135 Scènes de la vie arabe, plein air 90 Histoire des fourrures par l'observation scientifique, affiches 27.'» AMERICAN Si IN La dinde de Mister Brown, com. affiche 150 AMERICAN UINÉMA Le Talisman du Chef, dramatique 225 COMICA L'amour boit l'obstacle, comique 150 IMPÉRIUM FILM A la recherche de l'or et des pierres pré- cieuses à Madagascar NIZZA Blanchisserie électrique, scènes à trucs. 100 S. C. A. G. L. Bal costumé, ljscènes comique THANHOUSER COMPANY Le voile de La beauté, comédie senf . . . 285 FILM DU POLICHINELLE ./sine: 30. avenue Belle- Vue, Bois-Colombes Zigouillard amoureux d'une Étoile FILMS ESSANAY 17, Rue Grange-Batelière, PARIS PROGRAMME du 30 AOUT La femme d'AIkali. comédie FILMS PHAROS PROGRAMME DU 30 AOUT Son Passé, drame M. P. SALES AGENCY 37, Rue de Trévise, PARIS Nouveautés pour le 11 Octobre Welt. Habits originaux du Spreewald. documentaire Empire. Recherche des diamants, doc. B. et G. Ce qu'on ne voit pas souvent en Angleterre, doc Les exploits de Kalc aux trois doigts com Nouveautés \tonv le /s' Oi'lobve A. B. Avec un poisspn comédie.... — Luc bonne cure, comédie Lubin. La conscience du détective, dr. — Tante Jeanne cherche un mari. comédie Kalem. Trahison, drame Le petit vagabond, pathétique. — le tyran de la famille, drame . Une élection mouvementée, dr. •Jl 80 '.'7 283 KiS 340 177 288 209 .il fi 328 SAVOIA-FILM-TURIN Représentant: M. DE RUYTER 53, Rue de l'Échiquier, PARIS PROGRAMME DU 13 SEPTEMBRE Plaidoirie chaleureuse, affiche 248 Une aventure du Comte Riri 100 La fugitive, série Savoia-Savoia 745 U. N. M. C. UNION DES NOUVELLES MARQUES CINEMATOGRAPHIQUES Représentant : M. HARRY 22, Rue Baudin, PARIS FILMS CRICKS & MARTIN PROCHAINEMENT NOUVEAUTÉS VITAGRAPH 15 Rue Sainte-Cécile. Paris CETTE SEMAINE Peines et Joies, sentimental, affiche.. . . 273 La Haine de l'autre, coméd. mod. a If. . . 310 Un chien qui a du llair, comique 230 Oiseau d'Or, dramatique, affiche 2i* Le Silence libérateur, dr. du Far \Ycst, affiche '. 31Q LA SEMAINE PROCHAINE Un conseil d'ami, comique, affiche 173 La Table à rallonges, comédie, alf 308 L'Exilée, sentimental, affiche 240 Le Sultan malgré lui, comique, atT 294 La Fille du Mexicain, dramatique, atT. . -287 vol ▼▼^VTVVYT^VTTTVV Drame Artistique de la Vie Moderne de la série Savoia = Savoia H. DE RUYTER 31, Boulevard BONNE-NOUVELLE PARIS Tél. : 111-77. - Ad. Tél. : RUYTER-PARIS Représentant pour la France, la Belgique et la Hollande m — Entreprise Générale de Cinématographes "THE ROYAL BUT 22, Rue Baudin, PARIS Métro : Poissonnière Tél. : 100.03 Adr. Tél. HARRYB10=PAKIS Lanterne fil) Ampères neuf). . 28 1rs » 100 » » . . 39 » Table démontable (neuf) 38 » Tableau compl. 50 A ni p. (neuf) 118 » Résistance, 50 ampères (neuf). 57 » Petit moteur avec résistance. . . 45 » Bobines de 1500 m. 2 fis. 400m. 2 75 Carters Pallié p1' 300 ni. la paire 25 » Lentilles Extra-Blanche 115 m/m. I 50 » » » 150 m /ni. 4 » Boîte de bâtons de cliaux I 60 AVIS TRÈS IMPORTANT. - Pendant ce solde ncus n'adressons aucune marchandise centre remboursement, en passant commande prière joindre un mandat. PETITES ANNONCES Lt-s Directeurs d Établissements qui ont besoin de personnel peuvent prendre les adresses des personnes disponibles au Ciné-Journal. A vendre tables bois sans boulons, 22 lianes. A vendre au Ciné- Journal, important lot de pel- licule blanche pour amorces. — A partir de 0.15.  vendre très bons objectifs tous foyers l'allié Frères . A vendre bobines 300, 400, 600 mètres. vendre cabine réglementaire très solide pour 120 francs. — Ciné-Journal. A j\ demande à acheter fauteuils occasion, bon U état. 4 vendre Ciné-Prise de vues Ernemann, neuf, il obj, Anasl. 5 fr. avec disp. ; spécial pour tirer Posf. Pied sac cuir et enroulse, 400 francs, faire offre à Numa-Droz, Photo. Vesoul. rilçutes les semaines, je donne en location, à 1 partir de la première semaine, le journal cinématographique de la Maison Exclusif-Film, à un prix très avantageux. Ecrire A. Rota, 9$. rue de l'Hôtel-de-Ville, Lyon. | e célèbre Biograph Parlant, Directeur proprié- Ïj laire h. Yan de Cruys, 80, rue Van den Bo- gaerden, Bruxelles, demande pour l'ouverture d'un cinéma dans nue salle en Belgique le 1er novembre, 3 programmes par semaine : 1.500 mètres le samedi; 1.500 mètres le dimanche, 1.500 mètres le jeudi, avec affiche et photos. Les programmes ne passenl qu'une fois dans un très bon appareil, garantie de films non abîmés. t\N DEMANDE UN DIRECTEUR. — Grande Il maison d'édition de films de Londres mande un directeur très capable, d'une compé- tence de premier ordre, pour être mis à I d'un nouveau service de négatifs. Il - pensab e d connaître à fond la perforation, i'impression, le développement, etc.. De p r< nce quelqu'un connaissant la langu indiquer âge, si l'on est marié ou non, l'em pipi occupé actuellement, la situation actuelle, les références el le salaire demandé. Adr. — p offres à 10 Palmer li Red Lion Court, London Angleterre . «n demande un premier violon et un violon- cellisle avec meilleures références. Prendre adresse au « Ciné-Journal ». t vendre parfait état, 20 programmes Gau- .1 nioiit-Actualilés. — Ecrire au Ciné-Journal. J|n demande à acheter des fauteuils ou stalles \p de spectacle autant que possible avec ta- blettes de consommation. Faire offres à Masson- Buck, Eden-Cinéma, à Lons-le-Saunier. I unième et are 150 amp. avec condensateur L et intenmédiaire à vendre 100 francs. S'adres- au « Ciné-Journal ». ^^* 4 vendre un poste .automatique pour projec- rl tion, système Gaumont 1911, série G. M. avec moteur d'entraînement et accessoires au com- plet, prêt à marcher sur courant continu. 220 volts, le tout état neuf, véritable occasion. — Adresser offre à M. F. Fructus, Casino, Eper- nay [Marne). Cinéma banlieue, seul Sans la localité, 8ÔÔ pla- l ces. 35.000 fr. S'adresser à M. Rougeau, 22, .rue de la Folie-Méricourt, Paris. pérateur très connu. 1res bon mécanicien tricien demande place. Ecrire : i ipérateur A., Ciné-Journal. garni! Vinay. à Monastir Bilolia . Turquie il d'Europe, achète appareils cinématographi- ques, accessoires el bandes, il prend des films en location. 4 vendre un lui de vues bon étal à 0.i5 le mè \ tre. Les voir au Cihé-Journal. E.G. CLÉMENT #13 ■)C Rue des Petites-Écuries, PARIS (tce) COLORIS de FILMS à la MAIN par le nouveau procédé aux Coulai s pures du Chimiste Slonowski Travail très soigné. Livraison rapide Riches couleurs brillantes, transpnrenles,inaltérablt au frottement et à la chaleur. Prix très modérés !! Rien de comparable au coloris ordinaire !! i Essayez une fois, vous ne changerez plus' Confection de Titres sur Films en toutes Langues Annonces et Réclames sur Verre en toutes langues FILMS D'OCCASION BON ETAT à très bon marché, toujours 2(1(1.(100 met. disponible Conditions exceptionnelles pour contrats importants. — Liste Gratis. Intermèdes Artistiques pour Séances de Cinéma pur les "Projections d'Art Mirax " Prospectus n" 20 et 29 gratis. Cl TALOGUE SPECIAL X- ltia. 0,50 Nordisk Films C- = 27 SEPTEMBRE = LE Drame d'Émotion intense ou un père sauVe son enfant des flammes en s accrochant désespérément à plus de 30 mètres du sol à l'aile pantelante du Vieux moulin — — — — — — — en flammes __—____■__ SUPERBES AFFICHES en COULEURS 4 OCTOBRE LA (III»" SÉRIE) BepréSBDiani France, Belgique, Hmérique du L. AUBERT ïitapapb c° Modeste dans sa publicité la VITAGRAVH $0^ n'annonce SPÉCIALEMENT une Nouveauté que lorsque Vraiment cette nouveauté en Vaut la peine et dont le SUCCÈS est ASSURÉ Eh bien ! aujourd'hui elle Vous annonce qu'elle mettra en Vente Sa plus belle œuvre, c'est LE ROI DE L'ACIER qui paraîtra le 25 Octobre Tous dos films sont axelnsivemeni Imprimas sur poHss vierges do la COMPAGNIE EASTMa.H1! K0D4K THE VITÂGRAPH C°, 15, Rue Ste-Cécilc, PABIS TÉLÉPHONE : 823-68. — Adr. Télégr. : VITAGRAPH-PAR1S « New- York, Hi Nisn-Stnet. Chicago, 69 Rindolph Street- Londres W. C. *w7i AGENCES DANS LE MONDE ENTIER "-HrilÉUfffUinlWrtlÉf "■ ' '" "—' """"—g»**™ SOCIÉTÉ ANONYME ÎDilano- films Box isa près Milan {Italie) Milano = Casella Postale 1036 » Milano Adresse télégraphique : Milafilms Milano LE 27 SEPTEMBRE : BONIFACE MAÇON Gros Sueeès de fou rire Longueur : 108 mètres L'INDUSTRIE DES PATES ALIMENTAIRES Longueur : 122 mètres REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA 'BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS -- 1G, Rue de la Orange-Batelière, 16 — PARIS ¥ _Jf~ "RflOf^Kï T^»^ Représentant_pour l'Angleterre, 4, New Compton Street Charing Cross Road, LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe ESgéptiOEie-Bioc " 6AUM0NT " "Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS Quel est le Programme capable =. de rivaliser aVec celui que = Pat hé Frères Editent le 20 Septembre Aucun ! Car il est le seul qui comprenne ces noms aimés du Public. MAX LINDER dans LE MAL DE MER PRINCE dans Rigadin au Matrimonial- Club André DEED dans SOIREAV DOMESTIQUE et c'est le seul qui comprenne ces = = Grandes Marques Célèbres = = S. C. A. G. L. avec PARMI LES PIERRES AMERICAN KINEMA avec LE COLLIER DISPARU IBERICO avec Vne Excursion à Y lie Majorque et 9 autres scènes de NIZZA, MODERN PICTURES, FILM RUSSE, JAPANESE=FILM, etc., etc. Bureaux de Location : 104, Rue de Paris, VINCENNES n Téléphone : 934=95 irf UNION INTERESSEE Drame Interprété ]>;>r Mme Christiane MEJfPELyS fl\. Casïon B*\RNIER, des Nouveautés m. PESCH^mPS » » s» 19. : i f ê as M s» ê) # UNION INTERESSEE Un jeune joueur fail le désespoir de sa famille. Son père lui refus de nouveaux subsides el I engage à devenir sérieux, à se marier. Précisément, ;hi cours d'une promenade, le père el le lils rencoi trenl une famille riche où se trouve une jolie jeune fille. Les jeunes gens se sont plu. Les voici fiancés, bien que le jeune homme n'aime pas celle à qui il promel bonheur el fidélité. Au cours du voyage de noces, le jeune époux, qui n'aime pas sa femme el n'en veut qu'à sa fortune, forme le criminel projet de la supprimer. Aussi, petil à petit, I lui donne des gouttes de poison. Le docteur appelé auprès de la jeune femme, qui dépéril de jour en jour, ne Irouve aucune cause à la maladie. Il interroge le mari el apprend du domestique que le jeune homme n'a jamais aimé sa femme el qu'il le soupçonne d'intentions mauvaises. Notre époux: se seul épié. D'un autre côté, il veul hâter la fin de son œuvre néfaste, et, impatient d'en terminer, verse loul le contenu du flacon dans la lasse de tisane que lui réclame sa jeune femme. •t La dose csl trop forte. La femme tombe foudroyée, cependanl que l'assassin, affolé, laisse choir de sa poche le flacon contenant le poison. Le domestique le ramasse, heureux de pouvoir préciser les doutes qu'il avait sur le mari de sa jeune maîtresse. 11 court auprès du père de la jeune femme et lui apprend l'épou- vantable chose. Lorsque sou gendre arrive, plein de douleur et de larmes hypocrites, le père lui présente le flacon accusateur, pendant que Jean atteste hautement l'accusation portée contre l'assassin qui s'écroule aux pieds de son beau-père. Longueur approximative: 218 mètres prix: 272 fr. 50 Supplément pour virage : 20 fr. I La Mâchoire décrochée Comique A la suilc d'un grand dîner, Monsieur Baud esl invité à faire entendre su belle voix. Kxcité par les vins lins el le Champagne, il veul donner à sa voix encore plus de force que d'habitude. Mais, hélas ! il ne l'anl pas forcer la nature, et Monsieur Baud s'en rend bien compte, car il vienl " Le port. (')" ( ihargement de charbon. 7" Départ d'un navire pour l'Amérique. S" Jeux à bord. Longueur approximative: 129 mètres Prix: 161 fr. 25 - Supplément pour virage: 12 fr. IMPRIMERIE .1. 1 kM . 60, Ri £ DE DtHIKSHQCE, PARIS 5 Année. N° 212 14 Septembre 1912 Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DCREAC flBOnnEMEHTS : FRANCE Un an 10 fr. i ÉTRANGER Un an. ..... 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS La Cinématographie Française possède enfin sa Chambre de Commerce! Nous ne serons plus isolés dans le monde industriel et commercial. Ainsi que nous l'avions discrètement annoncé dans les derniers numéros du Ciné-Journal, l'industrie cinématogra- phique, qui cherchait depuis quelques années une constitution légale englobant ses diverses spécialités, est enfin parvenue à former sa Chambre syndicale. Nos lecteurs savent que le titre offi- ciel du nouveau groupement a été dépo- sé ainsi que les statuts et les noms du bu- reau à la Préfecture de la Seine (n 2859) et que « La Chambre Syndicale Française de la Cinémato graphie et des Industries qui s'y rattachent » existe lé- galement depuis le 10 juillet 1912. Son siège social est fixé au n" 54 de la rue Etienne-Marcel à Pans, dans le confortable Hôtel de la Chambre syndi- cale de la Photographie. Le Président de la Chambre syndicale de la Cinématographie est M. Jules De- maria. Qu'on me permette, à ce propos, de rappeller ici une interview parue, dans le Ciné-Journal du 6 avril, comme la preuve éclatante que les bonnes idées ger- ment tôt ou tard pour la plus belle flo- raison du progrès. « ... La cinématographie, disait M. Jules Demaria, me fait actuellement l'ef- fet au point de vue corporatif, d'une im- mense armée sans chef dont tous les ef- forts — fussent-ils excellents — s'épar- pillent en pure perte. Notre industrie qui fait vivre tant de milliers d'individus, dans toutes les classes de la société, qui perte la responsabilité de tant de millions, qui fait tant pour la cause du progrès, se doit une organisation sérieuse et forte. « L'armée est immense, depuis les exploitants jusqu'aux fabricants. Les chefs appelés à la conduire ne manquent pas. Certains ont fait toutes leurs preu- ves et leur situation les place au-dessus de toutes les compétitions. J'ai nommé MM. Lumière, Pathé, Gaumont, par exemple, qui pourraient, avec d'autres — 4 — collègues, prendre la tête d'un tel mou- vement. <( Je vois la solution du problème dans la création d'une vaste association corporative, qui comprendrait autant de groupes que comportent les spécialités de notre industrie, depuis les constructeurs d'appareils, éditeurs de films, loueurs, jusqu'aux représentants de la cinémato- graphie exploitation. (( Les bureaux de ces sections seraient indépendants. J'ai vu, dans une Cham- bre syndicale voisine de la cinématogra- phie, les avantages d'un groupement de cet ordre. Mille questions qui nous di- visaient ont été réglées ou mises au point par l'effort de tous les membres de notre profession. Que ne faites-vous comme nous? » Ainsi s'exprimait M. Jules Demaria. L'eau a passé sous nos ponts. La bonne parole a fait son chemin et c'est avec plaisir que nous saluons aujourd'hui l'avènement de notre éminent collègue au fauteuil présidentiel de notre premiè- re Chambre syndicale. Sa présence nous est le gage des succès futurs et, — puis- que MM. Lumière, Gaumont et Pathé ont bien voulu encourager de leur sym- pathie éclairée les débuts de la Cham- bre syndicale en acceptant la Présidence d'honneur, — la voie s'ouvre devant nos efforts, large et lumineuse. Les échos des vieilles concurrences n'y seront point entendus et les « rivalités acerbes des in- térêts >> n'y trouveront pas de place. La prospérité générale de notre cor- poration est engagée dans la vie de notre Chambre syndicale — qui sera, je l'es- père du moins — une Chambre d'union ouverte à toutes les volontés loyales et à toutes les intelligences commerciales dé- sireuses du bien collectif. Longue vie et joie à l'œuvre qui vient de naître! G. DUREAU. RÉUNION de la CHAMBRE SYNDICALE Samedi dernier, 7 Septembre, la CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉMATO- GRAPHIE et des Industries qui s'y rattachent, a tenu sa deuxième réunion préparatoire, an siège social qu'elle a choisi : ^4, rue Etienne- Marcel, à Paris. M. Jules DEMARIA. Président de la ' CHAMBRE SYNDICALE ", a fait part à l'As- semblée des démarches qu'il a faites pendant le mois d'Août relativement à l'organisation de la nouvelle Chambre. Il résulte de ses déclarations que la " Chambre Syndicale française de la Ciné- matographie " compte d'ores et déjà comme Présidents d'Honneur : MM. Auguste et Lonis LUMIÈRE, de Lyon ; Charles PATHÉ ; Léon GAUMONT. Ces personnalités qui représentent si hau- tement l'industrie cinématographique fran- çaise, ont bien voulu assurer M. DEMARIA de toute leifr sympathie pour l'œuvre qui vient de se créer dans l'intérêt de la corporation. La constitution du Bureau de la Chambre Syndicale est presque entièrement terminée, mais ne sera définitive qu'après une nouvelle réunion. Elle sera portée à la connaissance des intéressés dans notre prochain numéro, mais nous pouvons dès maintenant déclarer que le Bureau ccmprend les représentants les plus autorisés des grandes spécialités de la Cinématographie : Editeurs de Films, Loueurs et Directeurs de cinémas-théâtres, ainsi que des Constructeurs. L'Assemblée a pris connaissance de plu- sieurs demandes de renseignements et de demandes d'arbi rage émanant du Tribunal de Commerce ; de plus, elle a décidé d'adres- ser à tous les Membres de la corporation par la voie de lu Presse cinématographique (" Ciné-Jcurnal ", — " Courrier Cinémato- graphique " — " Jinéma " et " Cinéma-Re- vue " une demai.de d'adhésion, à laquelle se- ront joints un extrait des statuts et la liste définitive du bureau de la nouvelle chambre. Après examen de différentes questions d'ordre général, la " Chambre Syndicale " a décidé de se réunir dans les premiers jours de la semaine prochaine. m T^Gr ^T,r ils ^"GT *»■ *«* *gl *g» *r> ^1- •£> S" 181 1 LE DROIT D'AINESSE DRAME Métrage : 674 mètres Prix : 886 fr. 50 Mot Télégraphique : Aînesse 2 Affiches 120 x 160, 160 x 240 N° 1812 Gontran engendre une sombre postérité COMIQUE Métrage : 2IO mètres Prix : 262 fr. 50 Mot Télégraphique : Postérité Affiches 120 x 160 N° 181; A. G. A.D. La partie de Cache-Cache COMEDIE DE M. A. HUGON Métrage : 158 métrés Prix : 207 fr. 50 Mot Télégraphique : Cache ECLAIR-COLORIS N° 1814 RECOLTE DU CACAO DOCUMENTAIRE Métrage : 101 métrés Prix : 159 fr 85 Mot Télégraphique : Cacao *. •*- *« * ^m » ^ NOTES D'AVANT-PREMIKRE Le Droit d'Aînesse La Société Eclair nous donne en Le Droit d'Aînesse la matière d'une excellente pièce cinématographique. C'est un beau drame de famille, épouvantable dans sa simplicité et à cause de sa simplicité même. La thèse est fondée sur l'influence atavique du droit d'aînesse sur l'esprit d'un jeune comte, chef d'une famille vivant en plein xxe siècle, et opposera à certains moments, surtout au dénouement, le gros bon sens et la simple noblesse de cœur des gens du peuple aux mœurs complexes, aux idées conservatrices, à l'intelligence perturbée d'un châtelain de noblesse authentique. On sait bien que ce droit d'aînesse tendait à empêcher la division de la propriété en même temps qu'il conservait l'unité et la richesse dans les grandes familles, mais que d'abus ne commit-on pas en son nom! ce principe qui avait force de loi parait remonter à la plus haute antiquité, puisque l'histoire d'Essau et de Jacob avec leur plat de lentilles atteste le premier conflit familial de ce genre chez les Hébreux. Cette odieuse coutume dont on trouve quelques traces en Egypte et en Grèce, que l'historien Tacite a constaté chez les Germains, mais qu'on ne retrouve pas dans la législation romaine, grandit en France avec la Féodalité et ne disparut qu'avec la Révo- lution Le « sang bleu » qui fait encore battre le cœur de certains descendants de la vieille Noblesse est presque toujours le même que celui qui circulait dans les veines de leurs Seigneurs ancêtres du moyen âge. Le vent souffle en bourrasque dans leur poitrine et à toutes les époques les mêmes tempêtes causèrent les mêmes désastres. Oui peut le mieux peut le pire: nous le voyons ici par ce qui se passe dans ce monde essentiellement hono- rable, exposé à des crises de cruauté atavique, tout en étant aussi capable de donner l'exemple de plus belles vertus d'héroïsme et de désintéressement. Sans doute l'argent est un de ces mobiles auxquels la pauvre humanité obéit aveuglément et qui fait commettre des crimes au plus grand seigneur comme au plus infime roturier. D'ailleurs dans la Société ainsi que partout, les extrêmes se touchent : quand une passion violente, de quelque nature qu'elle soit, s'est emparée d'un cerveau humain au point d'en faire une cervelle de brute, que le criminel soit le plus pur aristocrate ou le pire voyou; le crime sera mèmement spontané ou prémédité et perpétré. Dans le roman que nous voyons se dérouler sur l'écran, la jeune et sympathique victime est la jolie Solange de Coudreux que son frère Guy va supprimer du monde par une inique séquestration, parce qu'il a peur qu'elle se marie avec l'ingénieur Marc Lambert. Et la comtesse de Coudreux, leur mère, subissant les préjugés de sa caste et l'autorité tyrannique de son fils, n'accuse pas un seul mouvement de com- passion maternelle à l'égard de la pauvre jeune fille. Aussi avec quel plaisir verra-t on lyncher ces gens-là par les braves paysans qui. à l'instigation d'une vieille servante du château, viendront secourir la malheureuse recluse ! Combien de larmes d'attendrissement vont couler au spectacle édifiant qui nous montre la victime implorant la clémence du magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bouireaux ! Ce drame d'une haute portée philosophique est talentueusement interprété par les Artistes de la maison Eclair et vaudra un succès de plus à cette sympathique « marque». LE MONITEUR. J *e Le Droit d'Aînesse Depuis la mort de son père, le jeune comte Guy de Coudreuxest le chef d'une famille où l'on a le culte exagéré du droit d'aînesse: la famille se compose de Mme de Coudreux, mère de Guy, du comte Guy et de sa sœur Solange. Si cette dernière eût voulu entrer dans les ordres, ses parents auraient été débarrassés d'une grave inquiétude, car sa fortune ne serait pas sortie delà famille, mais telles n'étaient point les idées de la jeune fille et on lui en tenait injustement rigueur. Mlle de Coudreux rencontrait en effet souvent l'ingénieur Marc Lambert qui dirigeait des travaux dans la région. C'était un bien sympathique garçon. Ces jeunes gens se plaisaient mais n'osaient s'engager aussi vite qu'ils l'eussent désiré dans une aventure matrimoniale.,, parcrainted'un refus de la part des aristocrates intransigeants qu'étaient les de Coudreux. Ne voilà-t-il pas qu'un jour le notaire vient annoncer aux de Coudreux que Solange fait un gros héritage d'une parente éloignée. Cette nouvelle ne contribua pas peu à aug- menter les angoisses de la famille : Si Solange se mariait jamais. . . la fortune serait divisée. Cependant il arrivait souvent qu'après son travail, Marc rejoignait Solange et les deux amoureux faisaient dans les bois une poétique promenade en harmonie avec leurs sentiments de respectueuse amitié. Il arriva qu'une fois ils rencontrèrent une troupe gouailleuse d'ouvriers et de paysannes que l'ingénieur tança convenablement. Mais ces individus, irrités du blâme que l'ingénieur avait infligé à leur insolence, écrivirent une lettre anonyme au frère de Solange : « Monsieur le comte, nous avons l'honneur de vous avertir que votre sœur ébauche, avec un petit ingénieur de la région, une idylle peu hono- rable pour votre famille si aristocratique... » A cette lecture la fureur souleva l'àme fièredu châtelain, qui fit partager à sa mèresa violente colère. Tous les pires instincts des seigneurs de la féodalité se réveillèrent dans le cœur du comte, qui gronda sévèrement sa jeune sœur. Mais Solange et Marc étaient trop amoureux pour être prudents. Ils recommencèrent leurs innocentes entrevues. . . et se laissèrent surprendre par le comte Guy. De retour au ! château, Solange affronta une scène terrible et ses parents la contraignirent violemment à écrire à l'infortuné Marc une lettre de rupture ainsi conçue : « Mon cher Monsieur Lam- bert, je suis obligée de partir pour un long voyage avec ma famille ; mon frère ne consen- . tira jamais à notre mariage. Je vous supplie d'oublier celle qui vous dit : adieu. Solange. » A ■t *f. Le comte Guy, dans sa colère, avait conçu un projet odieux qu'il ne devait pas tarder à mettre à exécution : prétextant un long voyage, la famille de Coudreux congédia tous ses domestiques, puis quitta ostensiblement le château . . . , mais revint subrepticement à la tombée de la nuit par une porte dérobée du parc. Le martyre de la pauvre Solange va commencer : elle sera séquestrée en dépit de ses supplications et de ses larmes. « Pour le monde, Solange de Coudreux n'existera plus ! » Quelque temps après, les châtelains jugeant qu'ils pouvaient donner le signal du retour, engagèrent deux nouveaux domestiques : un valet de chambre et une vieille cuisi- nière. Puis ils réunirent leurs amis et, au cours d'une de ces réunions intimes, le comte lut un jour une fausse lettre de sa sœur : « Votre petite Solange se trouve très bien sous ce t beau climat si propice à sa santé et espère que vous l'y laisserez encore une année. » En citant ce passage tendancieux d'une lettre fictive, le comte expliquait presque définitive- ment l'absence de sa sœur. L'impression favorable du public fut bien celle que Guy escomptait: il était débarrassé d'une «formalité» gênante. Mais l'ingénieur Marc Lam- bert, qui ne pouvait oublier Solange, finit par se décider à tenter une démarche auprès de la famille de Coudreux. Il fut éconduit sans le moindre égard pour le code des conve- nances. Le fier comte et sa coupable mère triomphaient. Et pendant ce temps, la malheu- reuse Solange se désespérait et perdait la santé dans son étroite et sombre prison . Un jour, la vieille servante crut entendre de faibles lamentations émanant de la pièce contiguë à la bibliothèque. Elle alla courageusement faire part de sa découverte au procureur, mais celui-ci, ami des châtelains, eut bien de la peine à prendre au sérieux cette déposition. Cependant, conscient de son devoir professionnel, le magistrat se rendit au château où il opéra, en compagnie de la comtesse et du jeune comte de Coudreux, une vaine perqui- sition... qui n'aboutit qu'au renvoi de la domestique trop malheureusement perspicace. La servante chassée passant devant l'auberge du village voisin, entra pour s'informer d'une place, et là. elle fit connaissance avec Marc Lambert, avec qui elle arrêta tout un plan de délivrance au profit delà pauvre séquestrée. N'écoutant que son courage et son cœur, Marc fit dresser une échelle sous la fenêtre de la recluse et brisant le cadenas des volets et les vitres de la fenêtre, arriva auprès de la chère prisonnière trop affaiblie pour le suivre. Au moment où il l'enlevait dans ses bras, le comte Guy surgit devant le sauveteur. Alors Marc cracha au visage du comte toute l'ignominie de sa conduite. Exaspéré Guy brandit un revolver dans la direction de l'ingénieur, mais Solange eut la force d'immobiliser son bras assez longtemps pour laisser à son précieux défenseur la possibilité de disparaître par la fenêtre Soudain, se dégageant de l'étreinte de sa sœur affaiblie, le comte bondit à la fenêtre et tire sur l'infortuné sauveteur, qui tombe de l'échelle dans les bras de la vieille servante qui l'aide à se traîner jusqu'à l'auberge. C'était l'heure du déjeuner et l'auberge était envahie par une foule de travailleurs en joyeux appétit. Quand ces braves gens rurent au courant de ce qui se passait ils se rassemblèrent sous l'égide de la vieille servante et se ruèrent vers la demeure des châtelains maudits. Là, tandis qu'un groupe maintenait le comte et qu'un autre encerclait la comtesse, un troisième explora les appartements et finit par découvrir la prison de la malheureuse Solange. On transporta au salon la pauvre enfant évanouie et tandis qu'on la ranimait, les autres justiciers lynchaient d'importance le cruel maître de céan. Sur ces entrefaites arriva le Procureur qui, d'un coup d'œil, jugea la situation et mit le comte en état d'arrestat'on. A ce moment, Suzanne reprenait ses sens. Alors on vit la victime implorer la clémence du Magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bourreaux !. . . A quelque temps de là, le comte Guy de Coudreux usait de son droit d'aînesse à l'égard de sa sœur, d'une tout autre façon : en mariant Solange et Marc ! Métrage : 674 mètres. Mot tc'lézr. : Aînesse. 1 Affiches 120 X 160 — 160 x 240 ^0 Gontran engendre une sombre postérité Voilà déjà trois ans que Gontran est marié et le ménage n'a pas encore d'enfant. Cette stérilité est insupportable à l'oncle Jupin — qui est pourtant un célibataire endurci. Le vénérable parent perd patience et s'exprime catégoriquement en ces termes : « Mes chers neveux, si dans un an à compter de cette minute même vous n'avez pas au moins un enfant, il vous sera inutile d'espérer mon héritage. » Puis il sourit, salue et sort suivi des regards navrés de Gontran et de sa femme. Plongés dans le désespoir les époux font venir immédiatement un médecin. « Marche, hydrothérapie, suralimentation ». Ces trois mots synthétisent absolument la formule de l'ordonnance du savant docteur qui examina attentivement ses clients. Gontran et sa moitié observèrent scrupuleusement le régime. Ils le firent même avec un exceptionnel entrain : longues promenades à pied à une allure très renforcée, gymnastique suédoise, repas pantagruéliques et gargantuesques à étouffer, tout rut observé et exécuté à la lettre. Et cependant, un an après... le résultat était le même. Rien de nouveau ! malgré 12 mois d'efforts surhumains à la suite de véritables travaux d'Hercule, toujours rien ! Pour compliquer la situation, à l'heure militairement exacte arriva un télégramme ainsi libellé : « Arrive dans 10 minutes, constaterai postérité — Oncle Jupin ». La foudre tombant sur la tête des deux époux n'eut pas davantage anéanti leur cerveau. Après quelques instants de prostration, ils se ressaisirent et la réaction les affola : « A tout prix il nous faut un enfant ! hurle Gontran. Et le domestique Polycarpe est chargé de l'emplette : « Allez, mon garçon, et rapportez-nous d'urgence un nourrisson ». -s- Et au lieu de s'invectiver M. et Mme Gontran réfléchirent : « Du courage... l'heure est grave ! » Or, Polycarpe eut beau courir après les jeunes mamans et les bonnes d'enfants, il ne parvint qu'à les effrayer et à les mettre en fuite. Cependant, l'oncle est arrivé. On lui dit que l'enfant est au parc avec sa nounou. Impatience et méfiance de l'oncle. Enfin, après moult péripéties Polycarpe achète le rejeton d'une pauvre négresse et, costumé en nourrice, fait irruption dans la pièce. Voilà Bébé ! quelle surprise ! un négrillon ! ! Colère homérique de toute la famille. Comme tout le monde s'en va en s'expliquant bruyamment, le petit négrillon, resté seul sur un pouf, profite de sa solitude pour déguerpir comiquement. Métrage : 210 mètres. Mot te'le'g. : Postérité. Affiches 120 x 160 - • ♦•-<- BIBLIOGRAPHIE Vient de Paraître : Les Mémoires de l'Homme -Tronc, N.-W. Ko- belkoff, superbe volume avec couverture ar- tistique en couleurs, nombreuses illustrations et clichés hors texte et dans le texte. Prix : 2 francs, 2 fr. 25 pour envoi recom- mandé. Adresser les commandes : Kobelkoiï, Montbéliard "Doub»). Sensationnel et inouï, est le roman vécu qui vient de paraître et dont le phénomène Kobel- koff. l'homme tronc bien connu est le héros fantastique, « Les Mémoires de l'Homme- Tronc » n'est pas un roman banal, sorti de l'imagination féconde d'un auteur habile. C'est l'œuvre la plus intéressante que l'on puisse lire parce qu'elle dépeint dans un style clair, amusant, émaillé d'anecdotes authentiques les aventures extraordinaires d'un être qui privé complètement de ses membres ayant pour tout patrimoine une tète et un tronc a évolué à travers le monde pendant trois quarts de siè- cle, et est parvenu à donner à son nom le scintillement, d'une vraie popularité, le roi des phénomènes qui par son intelligence fut artis- te-peintre sans bras, tireur, acrobate, impré- sario, père de famille mil eut 11 enfants), a par sa persévérance et son adresse démontré que l'être le plus déshérité de la nature peut, par ses seuls moyens se débrouiller dans la vie ei narguer le destin. Ce livre merveilleux con- tient une multitude de clichés pris sur le vif démontrant l'authenticité de cette histoire in- croyable. Extrait de <■ La Revue des Succès », 5 juil- let 1912. Signé : H. de Néry. C U I 1 LU Ko • dans votre intérêt, employez mes apparu Vous sere£ émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — Mëtreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint-Denis = - o PARIS = = = :? Les Grands Films Historiques AQUILA Programme du 27 Septembre POUR SON ROI Longueur 605 mètres. = Affiche 2,80 3 mètres M M M Programme du f / Octobre L0UIS.E FRANCE Longueur 668 mètres. = Affiche 2,80 X 3 mètres. S'adresser à la SOCIETE "LVX" 32, Kwe Louis-Le-Grand, PARIS — 19 O^ Ck/ O^ Qf O' G/ ^/ O^ O^ cS^ oS^ oS^ cS^ C$7 çgr ^ eSr çSr Le Cinéma à l'Ecole Les merveilleux résultats qui sont venus couronner en ces derniers temps les efforts considérables déployés sur le terrain de la ci- nématographe instructive, n'ont pas été par- tout accueillis avec enthousiasme, et il se trou- ve des gens pour contester sinon Futilité, du moins l'efficacité de ce nouveau facteur d'en- seignement. On a fait valoir que les effets attendus se- raient loin d'être obtenus, car le cinématogra- phe ne servirait qu'à amuser les enfants, sans produire sur leur esprit une impression suffi- samment durable pour qu'ils bénéficient réel- lement de l'enseignement par l'image. La question ne mérite pas, vraiment, d'ê- tre discutée. Il est indéniable que le cinémato- graphe instruit et éduque les grands comme les petits et que l'enseignement qu'il donne est d'une incontestable efficacité. Que ceux qui cherchent la petite bête et sortent des arguments comme ci-dessus, qu'ils appartiennent aux milieux profanes ou à l'en- seignement, se livrent à la petite expérience suivante, de nature à rapidement les détrom- per; qu'ils demandent à quelques élèves de rédiger une petite composition sur 1 un quel- conque des films qu'ils auront vu projeter un ou deux mois précédemment. Ou mieux en- core, que quelques maîtres conduisent leurs élèves dans un cinéma au programme duquel figurent des films instructifs, en les prévenant que, huit ou quinze jours après, ils auraient à rédiger leurs impressions. Il n'y aurait pas de mal à permettre aux enfants de prendre des notes, mais il vaudrait certainement mieux de les laisser à la merci de leur mémoire. Nous sommes absolument certains que les résultats obtenus seront étonnants et que les compositions des enfants, même naïvement conçues, formeront une preuve éclatante que le cinéma est encore un des moyens les meilleurs pour stimuler et développer l'esprit d'obser- vation des enfants. Pourquoi d'ailleurs, au lieu de se livrer à une simple expérience de ce genre, ne généra- liserait-on pas la chose et n'imposerait-on pas aux écoliers, comme une tâche régulière, la J.=R. STAFF A Propriétaire de LU MINE ENTREPRISE CII1T0 VII|!E BRÉSILIEN PARIS, 3, Rue Gtetry, PARIS (Prcs de l'Opêra-Comique' Siège Central : RIO=de=JANElRO 179-183, AVenida Centrât Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo == Porto=Alegre Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n' ACHÈTE de FILMS DE STOCK Adresses Téîégraph : STAFFA-R'O-de-JANEIRO ~- JACOROSA-P ARIS Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques NORDISK=FILMS, de Copenhague AMBROSIO, Turin ITALA, Turin — 20 description des films instructifs et éducateurs qui sont projetés sous leurs yeux. Il se trouverait certainement des exploi- tants de cinémas qui prêteraient un actif con- cours à cette œuvre éducatrice, en créant l'é- mulation, au moyen de billets de faveur qui seraient décernés, en guise de récompense, aux trois ou quatre élèves ayant, chaque fois, pro- duit la meilleure composition. Il y a là une idée à piocher, qui, peut-être, produira de bons, d'utiles résultats en ajou- tant un fleuron de plus à la couronne déjà si richement ornée de l'Œuvre Cinématogra- phique. Robert FLEURUS. Les Vrais Dangers de la Cinématographie L'Union Amicale du Cinématographe Société Mutuelle des Employés de toutes Calé ories du Cinématographe Siège social : 26, Bd de la Villette, PARIS Informe MM. les Exploitants. Editeurs, Loueurs, qu'elle lient à leur disposition des employés sérieux et éprouvés. Prière de présenter les offres d'emplois au siège social. — Le Secrétaire : Sfhant Ce sont ceux que courent, à tout instant, les artistes qui exécutent les scènes souvent très périlleuses, auxquelles le bon public assiste commodément installé dans un confortable fau- teuil. Nous avons eu, à différentes reprises l'occa- sion de relater, ici même, des accidents arrivés à ces vaillants protagonistes de l'art cinémato- graphique ou des périls mortels auxquels ils ont échappé presque miraculeusement. Cette rubrique est loin d'être close et il ne se passe pas de semaine, ou pour mieux dire pas de jour où l'on n'ait à signaler, sur quelque coin du globe, un fait palpitant. C'est ainsi que miss Gladys Wayne, une des étoiles de la troupe de Séhg, dans l'Est des Etats-Unis, a failli se noyer l'autre jour dans les eaux du lac Michigan, tandis qu'elle jouait une scène dramatique. Elle devait fuir un « traître » et s'élancer dans le lac. Mais, ayant FïiMliCfliNELLt tmnmS^mmmammjmiimm "4e &n.. <** ""°#e S >/ a SENS A TIONNEL £Gaûn)oi)t5 "G AU MONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. ■= Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115 m/m. 1 Régulateur électrique 50 ampères i Moteur électrique ,é Gaumont "110 ou 70 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : S7 kilos onforme en tous points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des des d'Assurant es ^■«■■■■MH^fl^HMBI^HH&nHHKBHraHHHi Entrepreneurs de Prises TRAVAILLANT GRANDS ÉDITi PETITS FABRICANTS EXPLORATE] Voulez=vous que vos travaux d'Edition soier de prix pour le msi RANGEZ-VOUS à GARDEZ°VOUS de Vous adret Vos Concurrentes, Vous Adressez -vous à otre CONCURRENT ALTEi AL TER EGO,mi3m 'lies - Met ITRE COMPTE S ÉTRANGERS EPORTERS CINÉMATOGRAPHIQUES tés avec le maximun de soins au minimum de BÉNÉFICES ? PRÉCIEUX AVIS ix Grandes Maisons d'Édition z bien Vite ÉCRASES •& Vous assurera la Vente dans l'univers entier tipte, il ne travaille qu'à façon et SEUL .RANTIES de discrétion et de sécurité plus moderne, muni des derniers per» bricani qui a fait pendant quinze ans la tfsons d'édition vos concurrentes immédiates fi/J vous en fournira les preuves par le témoignage de iM ses nombreux clients anciens tributaires des d'édition fcUL peut être votre ASSOCIÉ, votre AMI lineau, Neuilly*sr=Seine (tmép. 576=58 ® @ Vitaseope N° 12 L. AUBERT 19, Rue Richer, 19 PARIS 27 — LE CAMPING CIKEMAT0GRAPH1QUE Les expéditions lointaines avec, c'est le cas de le dire, armes et bagages, devenues à la mode et d'usage courant pour les troupes ar- tistiques au service des grandes maisons d'édi- tion américaines, offrent un triple avantage, ce- lui de permettre d'opérer des prises de vues dans des décors naturels, d'un romantisme im- pressionnant et d'exécuter des reconstitutions de scènes historiques sur les lieux mêmes où les situent les chroniques, celui d'aguerrir en quelque sorte les vaillants soldats de l'armée cinématographique en les accoutumant à affron- ter toutes intempéries et à avoir toutes les har- diesses et finalement celui de leur procurer, au grand air, un exercice sportif continu, dont leur santé physique et morale ne peut que res- sentir les meilleurs effets. Il n'est peut-être pas sans intérêt de retra- cer, succintement, ce qu'est, en général, ce cai.ping cinématographique, quelle est la vie, l'existence quotidienne mouvementée que mè- nent ces artistes momentanément exilés dans les solitudes rocheuses, dans les sites déserts, pla- cés bien loin en dehors de tout mouvement et de toute civilisation. En Europe, on ne pourrait évidemment s'of- frir le luxe du camping à l'américaine, — mê- me pas dans les steppes de la Russie, — car l'humanité s'y trouve tout de même rattachée au monde par un réseau infini de fils qui s'en- chevêtrent, se croisent et finissent par établir un contact continu entre tous. Il n'en va pas de même dans les immenses territoires encore inhabités de l'Union Nord Américaine où parfois des semaines se passent avant que des nouvelles parviennent des cen- tres animés... Prenons un exemple entre beaucoup : celui du Camp Hutchinson, à Siarved Rock (Illi- nois) , dont le nom seul est synonyme de déso- lation, — « starved rock » = roche de mi- sère... roche de famine... C'est là que gîtent actuellement, sous la tente, des artistes de la « Flying A » pour exécuter des films historiques. Jack Nelson, l'un des jeunes premiers de la troupe dût s'exercer à traverser la rivière Illinois à la nage. Au pied du roc le courant est d'une vio- lence telle que l'on considère comme une rare prouesse le fait de le traverser à force de bras. Jack Nelson vit ses efforts et sa persévérance couronnés; il réussit, et on dit qu'il est le troi- sième nageur, de mémoire d'homme, qui soit parvenu à réaliser cet exploit... Miss Olive Pringle et miss Lilhan Herbert, deux ingénues de la troupe, accomplirent de leur côté un tour de force que nul n'avait en- core tenté jusqu'ici : elles grimpèrent à la force des poignets de la base jusqu'au som- met de cete roche abrupte, hérissée de pointes tranchantes, de crevasses béantes, et ce, sans l'aide de personne, établissant ainsi un record. Et tout cela, pour une prise de vues... Un autre artiste de la troupe, Harry Lons- dale subit une périlleuse épreuve. Personnifiant le « père Marquette » dans ses pénibles tri- bulations à travers l' Illinois, il devait, dans son rôle, aborder sur les rives du fleuve, en compagnie de cinq compagnons français, au milieu des sauvages. Au moment où le « père Marquette » se levait dans le frêle canot pour bénir du geste les infidèles, le canot chavira, dans un endroit où le courant était d'une vio- lence extrême... Ce ne fut qu'au prix d'efforts inouïs qu'on réussit à sauver les naufragés. Tous les jours des incidents de ce genre se présentent et entretiennent dans le camp Ginémato graphistes ! Si Vous Voulez Vous A*S*SURER. . • Si Vous Voulez faire VÉRIFIER Vos POLICES en cours. . . Adressez=vous à un \S*PECI A.LI\S±E dans la matière J. GALLOIS, Assureur* Expert 7, Avenue Trudaine, PARIS. Téléphone ; 292-30 GéoJANIN PARIS 17, Rue Grange=Batelière, 17 BRUXELLES 49, Boulevard de la Senne, 49 LOUEURS - EXPLOITANTS COMMISSIONNAIRES Haiez=Vous de Venir Vous entendre aVec nous pour l'exploitation en EXCLUSIVITÉ du plus Grand Succès de la Saison. Le Crime du Clown Grand Drame. - Environ 1,000 mètres. Interprété par LISSI NEBVSCHKA, du Théâtre Impérial de St-Petersbourg. Sonia, la petite fleuriste, est remarquée par le clown du cirque, ainsi que par le directeur. Tous deux sont épris de sa grâce et de sa beauté. Le directeur pense qu'elle ferait très belle figure dans sa troupe et il l'engage après avoir vaincu les hésitations de la petite, dont le père mou- rut jadis dans un cirque au cours d'un exercice périlleux. Sonia fait son apprentissage et devient bientôt une étoile fêtée par le public. Le direc- teur l'épouse. Un jour elle fait la connaissance du comte de Bérac, l'un de ses admirateurs, qui, l'aimant profondément, lui demande un rendez- vous, aussitôt accepté. Le clown, jaloux de son idole, a surpris le nouvel amour de Sonia; il n'hésite pas à employer le chantage et lui dit: « Si tu n'es pas à moi ce soir, je donne à ton mari la preuve de tes relations avec le comte de Bérac. Pour toute réponse Sonia cingle de sa cravache le visage du traître. Mais le clown se revenge, il coupe les cordes de sûreté qui retiennent le trapèze sur lequel Sonia chaque soir fait un exercice terrible. A la première secousse la pauvre acrobate tombe et vient s'écra- ser sur le sol. — 29 — une émotion continue. On n'a pas le temps de s'y ennuyer. Mais n'est-ce pas là une bonne école de force et de courage, que le cinématographe a fait naître, pour retremper les âmes et les corps d'artistes habitués jusqu'ici à l'existence veule des coulisses?? A. M. Inventions et Marques Nouvelles 444.395. — Evans et Mme Evans. — Affiches coulissantes pour lanternes magiques et projecteurs cinématographiques. 444.599. — Chéron. — Procédé de pho- tographie en couleurs se prêtant également à la projection et au cinématographe. 444.640. — Debrie. — Machine auto- matique à perforer les films cinématographi- ques et autres bandes du même genre. Communiqué par l'Office des brevets d'in- ventions de M. H. Boeitcher fils, ingénieur- conseil, 39, boulevard Saint-Martin, Paris. Téléph. 1017-66. Inventions nouvelles dont les titres ont été publiés par le Gouvernement belge, le 7 août 1912. Perfectionnements à la construction des supports pour pellicules de cinématographes ou appareils analogues et à l'établissement des pellicules destinées à être employées avec ces supports ou avec des dispositifs analogues. — 246152. — The Rotary Photographie Com- pany Limited et von Madaler (F.) , à Londres et West Drayton (Angleterre) , 4 De Burgh Crescent. 246228. — Perfectionnement à l'entiaî- nement du film dans les cinématographes. — Cousteix (P.), à Paris, rue Marc-Seguin, 33. 246254. — Dispositif pour faire marcher en synchronismes les gramophones, cinémato- graphes et autres machines analogues. — Rampai (L.-F.), à Londres, 41, Elgin ave- nue, M aida Vale. 246549. — Bandes et films cinématogra- phiques. — Cocanan (S.), à Vieux-Dieu, chaussée d'Anvers. 246.347. — Dispositif permettant d'obte- nir et de projeter des images cinématographi- ques et ayant les couleurs naturelles des objets photographiés. — Maurich (E.), à î rieste (Autriche) , via Sette Fontane, 2. 246366. — Surface de projection pour virages cinématographiques et autres. — ■ Weiss (O) , à Neusalz-sur-Oder (Allemagne) , Brei- testrasse, 7. 246234. — Perfectionnements aux appa- reils cinématographiques. — Lane (.C-J.), junior, et Birts (C.-T.-J.) , à Londres, 61, Ravent Road, Danemark Hill et 3, Powis street, Woolwich. 246282. — Procédé et dispositifs pour la synchronisation musico-cinématographique. — Janssens (L.) , à Bruxelles. 246304. — Ecran de projection. — O. Ce. Pe Original Crystall Perlenwand Ver- triebs G. m. b. H., à Berlin. 246499. — Appareil développateur des films à commande électrique. — - Telepanto- graph G. m. b. H., à Brème (Allemagne). 246591. — Procédé photomécanique de report ou de transfert de dessins sur les sur- faces cylindriques imprimantes. — Holst (J.- L.-R.), à Landsdowne (E.-U. d'A.) , 229, North Lansdowne Avenue. 245399. — Phono-photo-théâtre. — Cos- tantini (E.) , et Williams (C.-G.) , à Paris, rue du Pas-de-la-Mule, 1 . * * * Pathé Color. — Compagnie générale de phonographes cinématographiques et appareils de précision. Paris. Polar-Film. — ■ Hermann Semmelhaack, Hamburg. B. G. — Belechtungs-Gesellschafft, M. B. Berlin. Kronen-Lichtspiele. — Lichtspiele. Berlin. Komet Film. — Komet Film Compagnie Baulus Linger, à Berlin. O-Ce-Pe. — The original Ernstallberlen- wand Vertnebs Gesellschafft mit beschrankter Haftung (Berlin) . Kinemacolor. — The natural kolor kinema- tograph Company Limited. London. Friesograph. — Fries-Greene Patents Ldt. London. Communiqué par l'Agence de Brevets et Marques de Fabrique Jacques Gevers & C°, à Anvers, rue Saint-Jean, 70. L' SC Le plus important journal de l'industrie Cinématographique en Italie. Paraissant 2 ïols par" mois Dir, cteur-Propriéta re : Alfredo Centofanti Via T. CavallolH, 14 MILAN (Italie) CORRESPONDANCl EN FRANÇAIS LES PLUS GRAN Achat ■ de FRIED^ Gallerie Nat| T1 ; NOUVEAUTES Vente atifs - KLUG l Scala «Y. ïolscHiltos SOCIÉTÉ ANONYME PAR ACTIONS Siège Social : VELLETRI (Italie) Adresse Télégraphique : VOLSCA Grand Drame Passionnel. — Long métrage, conçu et mis en scène par le brillant Artiste = Carlo SIMON ESCHI. === GRANDES AFFICHES EN COULEURS EU PRÉPM*M\QH Douleur & Sacrifice Le mystère du Passage Secre Ces deux grandes œuvres, de long métrage • ont été exécutés par l'artiste : , Oreste GHERARDINI 33 Le Film qui vient... Le Film qui va... Le Film qui reste ! Rien n'est plus vrai que le dicton qui veut, qu'en ce Bas monde tout lasse, tout casse, tout passe. Mais tout est proportionnel, et s'il est des choses bien éphémères, il en est d'autres, par contre, qui ont la vie dure. Il en est, non point de la Cinématographie, mais bien du film, comme de toute chose terrestre: il y a le film qui passe, mais il y a aussi le film qui reste et ce dernier présente même cette particularité qu'il a de grandes chances de rester, sinon tou- jours, du moins très longtemps... C'est du film scientifique, instructif et édu- cateur qui je veux parler. Nous en sommes encore à la période où ce film, n'ayant pas encore o donné » au point de vue du rapport, ce que l'on est en droit d'en attendre, les exploitants tout comme les fabri- cants ont une tendance à ne voir en lui qu'un succédané, relativement peu intéressant au point de vue affaires. Pour l'instant, encore, le jeu n'en vaut guère la chandelle, à leurs yeux, et c'est en partie vrai, car les bénéfices que ces films ont procuré jusqu'à présent ont été ou bien nuls ou bien peu en rapport avec les effort; dépensés et les sacrifices pécuniaires consentis. Mais, si l'on y regarde de près, si on réflé- chit, on se rendra bien vite compte que l'ap- préciation qui se justifie en ce moment en ap- parence est absolument faussée et que le film scientifique et éducateur est appelé à devenir une source de jolis profits, car sa destinée, à lui, est tout indiquée; il sera le film qui reste, et non pas le film distrayant ou divertissant, qui lasse, casse et passe... et qu'il faut, sans trêve ni merci, renouveler. On peut dire, sans hésitation aucune, que si le film éducateur n'est pas d'un rendement im- médiat, il promet certainement de très beaux revenus pour l'avenir, de bien plus beaux re- venus que ceux forunis par les films à succès de n'importe quel autre genre, parce que le film éducateur sera, lui, le vrai film éternel... Il ne faut jamais demander l'impossible et vouloir réaliser d'un coup ce qui nécessite une incubation, une gestion et un développement peut-être trop lents au gré des intéressés, mais certainement suivis et assurés. Il ne faut pas oublier que jamais le mois- sonneur n'a le pas sur le semeur. C'est celui-ci qui vient en premier, pour répandre la bonne graine, à laquelle il faut laisser le temps de germer, et c'est à celui-là de récolter, lorsque l'heure sera venue. Or, il faut l'un et l'autre, le semeur et le moissonneur et il n'est nullement exclu que les deux fonctions ne se combinent en le même personnage. A toute chose, il faut son temps. C'est là une loi naturelle infrangible, que l'on cherche- rait en vain à détruire, sans neutraliser ses bons effets. La persévérance et la patience sont, en la matière qui nous occupe, deux vertus primor- diales. Celui qui les pratique peut être sûr d'en être finalement récompensé. Il suffit de jeter un regard sur les program- mes ordinaires des Cinémas pendant l'année 1911. Que reste-t-il des films innombrables qus nous y avons vu énonces : R îen, ou presque. Ils sont partis sur la barque légère du souvenir, où croupissent, en décrépitude, dans quelque asile retiré et lointain, pour y accomplir leurs derniers gestes d'invalides, en attendant les su- prêmes soubresauts de l'agonie. Ils ont tous rempli leur tâche, leur rôle quel- que peu éphémère, ils ont disparu des écrans et... on les a oubliés, car de nouveaux films sont venus, qui ont chassé de nos mémoires le souvenir des anciens, en attendant que d'au- tres, plus nouveaux encore, viennent, à leur tour accaparer toute notre attention... C'est dans 1 ordre normal des choses, c'est le perpétuel va-et-vient. Mais en est-il de même des films scientifiques et instructifs?... Assurément non!... Ne voyons-nous pas se renouveler sans cesse, de nos jours, sur l'écran, les phases intéressan tes de nombre de vues industrielles, — indi- gènes ou exotiques, — de films instructifs et éducateurs, qui reçurent le baptême du feu... électrique, il y a de cela quatre ou cinq ans déjà?... Nous pourrions les citer par douzaines, en restant dans les plus modestes limites d'évalua- tion. Eh bien! ne peut-on dire d'eux que ce sort les films qui restent, les films qui n'ont aucune raison pour n'être plus là, même bien longtemps après nous, parce qu'ils n'auront pas perdu de leur intérêt et que leur pouvoir instructif, même s'il devait devenir du fait de la marche inces- sante du progrès, d'un caractère rétrospectif, restera toujours aussi efficace, aussi réel? Ils se trouveront complétés, assurément, mais leur remplacement par autre chose ne s'impose ERNE PROJECTEUR ACIER "IMPERATOR H. ERNEMANN, Société Anonyme 9, Cité Trévise, PARIS. — Téléphone 236-16 Tarif spécial et devis sur demande. Dépôts et Représentations : POUR LA FRANCE : POUR LES DÉPARTEMENTS DU Var, "Bouches-du-Rhône et Alpes=Maritimes s'adresser à M. F. Ballency, 35, rue Fongate, Marseille. POUR LYON, s'adresser à M. Gambs, 8, place des Jacobins. Lyon. POUR LA BELGIQUE : M. Bouquillon, 32, rue du Lombard, Bruxelles. Téléphone : 528 = Sablon. POUR LES DÉPARTEMENTS d'Alger, Oran, Constantine et la Tunisie : MM. Cazes et Clavareau, 3, rue Généraux = Moriss, Alger. Vente à Crédit : ['INTERMÉDIAIRE, 17, rue Monsigny, PARIS qui vend nos Postes payables en 15 mois. ^ rfANN Vers le Progrès, Messieurs ! Nous sommes à une époque eu le Cinématographe subit une Critique sans merci; il est denc dans l'intérêt de l'exploitant d'y remédier en prouvant à leurs calomniateurs qu'ils sont dans l'erreur et se laissent influencer par des personnes intéressées. Cn reproche entre autre au Cinématographe tout effet funeste sur la vue, principalement chez l'enfant par suite de l'obturation et son danger d'incendie. Le PROJECTEUR IMPERA TCR est le seul Appareil qui remédie à ces inconvénients : i° N'ayant aucun scintillement, il présente une projection bien fixe et nette ne fatiguant pas la vue; 2° Ses Carters et Volet de sûreté ainsi que la construction toute spéciale vous garantissent contre tous dangers d'incendie. Nous en prenons toute garantie et sommes à la disposition des intéres- sés pour en faire l'expérience. Dans différents pays, notamment en Allemagne, où les lois sont strictes, notre Appareil a été déclaré sans danger par les auto- rités et sont autorisés à fonctionner sans la cuve à eau. A ces qualités, il faut ajouter sa fixité absolue; Marche absolument silencieuse ; Vsure nulle des Films dont l'image n'est jamais en contact avec l'appareil. Grande durabilité garantie au moins du dou- ble aux Appareils employés à ce jour et est de ce fait le plus économique à l'usage. En adoptant notre Projecteur, vous réaliserez une éco- nomie tout en donnant satisfaction à l'opinion publique. Toutes ces déclarations, venez les vérifer et comparez ensuite avec les Appareils de la concurrence. De nombreuses références des principaux Établissements de Paris et Province sont tenues à disposition. — 36 — pas, car ils sont documentaires, et c'est ce qui leur assure, en quelque sorte, l'immortalité. Un vieil adage nous enseigne que : o l'heure sonne où le semeur et le moissonneur se ré- jouissent de concert... » L'un travailla et atten- dit; l'autre attendit et travailla, et tous deux sont récompensés de leurs peines. Bien fol assurément serait celui qui hési- terait à semer la bonne graine, dans la craints qu'un autre que lui pourrait récolter, n'ayant pas l'absolue certitude de pouvoir le faire lui- même. Il est non moins présomptueux de tou- jours envisager des récoltes miraculeuses. Or c'est ce qui nous semble être malheureu- sement trop souvent le cas, à l'heure présente. Nous vivons à une époque de fièvres et de con- voitises et on voudrait encore et toujours, pour un minimum d'efforts, un maximum de rende- ment immédiat... On pourrait presque dire que l'on a une tendance à chercher la récompense avant même d'avoir accompli l'effort dont elle devrait logiquement découler. C'est le régime de l'anticipation dans toute sa beauté. Ce qui, actuellement, en Cinématographie, répond à ces désirs et à ces appétits, ce qui est d'un rendement immédiat, et d'un bon rende- ment par-dessus le marché, ce n'est, reconnais- sons-le, que l'œuvre éphémère, le produit de la semaille intermédiaire et hâtive, parmi laquelle se glisse beaucoup d'ivraie. Mais il faut, à la bonne, à la belle moisson, à celle que l'on en- grange et qui se conserve, le temps de mûrir, afin que plus tard on en puisse retirer un maxi- mum de profits. C'est dans cette moisson-là que réside la bonté vraie, l'excellence du cinématographe, c est cette moisson-là qui lui procurera, aux yeux du monde entier, l'auréole de gloire à laquelle il a légitimement droit. Que l'on se persuade bien, dans le monde cinématographique, qu'il y a là, tout à fait en dehors de l'entreprise spéculative, une tâche no- ble à remplir, presque un devoir à accomplir, car il touche à l'émancipation des masses, à la destruction de l'ignorance, à l'illumination des esprits et à l'élévation des âmes. La production du film éducateur n'est autre chose qu'un im- mense service rendu à la société. Nous n'avons pas la naïveté et la candeur de suggérer à nos fabricants de faire de la philanthropie. La lutte pour l'existence est de- venue trop âpre et chacun doit y prendre la part qui lui incombe et en retirer sa part de bénéfices. Les affaires sont les affaires et toute entreprise doit tendre à la réalisation de justes profits. Cela n'exclut pas la juste appréciation des choses et des obligations, des devoirs, en quel- que sorte, qui s'imposent parfois. E,n développant la production du film éduca- teur, en lui donnant l'essor voulu, les éditeurs ne feront que payer une dette de reconnais- sance qu'ils ont contractée vis-à-vis du public, — de ce public qui a assuré leur prospérité, en faisant un chaleureux accueil au film frivole et éphémère et qui a acquis le droit d'exiger qu'on lui offre, — au banquet cinématographique au- quel on le convie et auquel, volontiers, il accourt avec empressement, parmi beaucoup de mets de fantaisie agréable, quelques plats de résis- tance, d'une utilité solide et durable. Ces besoins du public sont incontestables, ils se sont manifestés nettement et si l'on veut bien considérer la presse, prise en général, comme un reflet de l'opinion publique, on n'aura pas été sans remarquer que, dans les quotidiens, comme dans les périodiques, ce sont toujours et exclusivement les films scientifiques et instruc- tifs ou éducateurs, qui font les frais des com- mentaires émis. C'est une indication, c'est un symptôme. A. M. ÉLECTROCARBON A. G. Fabrique de CHARBONS pour Lampes à Arc à N1EDERGLATT près de ZURICH (Suisse) Notre Marque "ETNA" est le CHARBON par excellence pour la PROJECTION AGENT EXCLUSIF POUR LA FRANCE : E. BOUSSIQE, 21, Rue Réaumur, PARIS 37 LA Prohibition des Films de Boxe aux Etats-Unis Le fameux « Simmons Bill », qui interdit les films représentant les matchs de boxe et que les chambres américaines adoptèrent, a été soumis à la signature du Président Taft. La presse cinématographique américaine a fait ressortir, avec insistance, le vice fondamental de cette loi, et son caractère anticonstitution- nel. Aux termes du « Simmons Bill » le trans- port par la poste ou par tout autre moyen d'un Etat dans un autre, de films représen- tant des matchs de boxe est formellement in- terdit. Si l'on admet le principe sur lequel se base la loi prohibitive en question, il y a heu de prévoir un grave danger. Cela peut mener loin en effet, car il n'y a aucune raison pour que le Congrès, une fois entré dans cette voie, ne s'arroge le droit de prononcer l'interdiction de films de n'importe quel genre, sous un prétexij ou un autre. La porte est de fait ouverte à toutes les possibilités. Le Congrès serait appelé à émettre son opi- nion sur tous les films sans exception, s il plaisait à un législateur cinéphooe de soulever la question et de la soumettre à ses pairs, et il en serait réduit à baser ses résolutions sur les dires des fonctionnaires plus ou moins com- pétents chargés d'émettre leur avis, à titre d'experts. Et il ne s'agit pas là d'une vaine alerte, car lors de la discussion du projet cméphob? de l'honorable Misler Simmons, un amende- ment fut déposé, qui tendait à classer d'autre' films également dans la catégorie de ceux qua lifiés, par la loi, de films de contrebande. Cet amendement fut rejeté, il est vrai, mais qui nous dit qu'il ne reviendra pas sur l'eau a la prochaine session du C ongres : Il y a là une question du plus haut inté- rêt pour les fabricants et les exploitants indis- tinctement, car il pourrait en résulter pour eux beaucoup de mal. MAISON SPÉCIALE pur la LOCATION DE TOUS LES FILMS A SUCCÈS EN COULEURS ET EN NOIR Rouehy et Donès 31, Boulevard Bonne=Nouvelle, PARIS TÉLÉPHONE : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.000 mètres Je MOUVEAUIÉS COLORIÉES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM. CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché, ALGER Agent général pour la Belgique : CH. BELOT, 26 Rue du Poinçon BRUXELLES J L'America Art film 64, Rue Oberkampf, à Paris =^=== Métro : Parmentier = Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre et son matériel perfectionné et se chargera de Vos prises de Vues, tirages, titres, etc., etc. La Société Cinématographiqj S* Cm à 30, Rue Louis- le-Qie dr MIV1. Pierre DECOURCE. JL#3. w. v prépare en ce mom cinématoî OEuvreS Maîtres « LES FILMS DE LAI sont él Etablissements ^s Auteurs et Gens de Lettres G. L. -- Téléphone : 275-76 et Eugène GUGENHEIM t la mise au point chique des Célèbres Théâtre ir les ATHÉ FRÈRES " il SON i psi 20 SG Longum ^f I Films ■Tr iiTffJiifri-aMM«mi Union des Grands Éditeurs de Films Société Anonyme au Capital de 100,000 frs VARISs 17, Faubourg=Montmartre fldr. tél. : UNIOFILMS. - Télép. : 168-82 SERVICE DE LOCATION DIRECTE DES MARQUES Ambrosiol Eclair Itala ECLAIR-JOURNAL ACT1JA.LITÉ AtJ 1 Paul HODEL, agent général Cherche débouchés en ni/ Odf C. peur le placement de cette marque S'adresser à Paul HODEL, 3, Rue Bergère, PARIS Téléphone : 149-11 Adresse Télégraphique s ITALAF1LM-PARI8 KINEMACOLOR (Smrf la Seine) ] LE FILM JOURNAL ^= GRANDES EXCLUSIVITÉS Exclusif Film c Anciennement SAINT-LAZARE-FILM 105, Rue Saint-Lazare, 105, PARIS Adresse Télégraphique : EXLUSIFILM CONCESSIONNAIRE EXCLOSIF POUR LA FRANCE j J$° ^$° J$° ^§° ^§? ^S? J$? J$° ^$° J$° J$? ^P° J$° J$° J$° ^$? /O /O /O /O /O /O /O /O /O /© /O /O /O /O /O /O EXCLUSIF FILM C Anciennement SAINT~LAZARE-FILM a l'honneur d'informer Messieurs les Exploitants de Paris et du Département de la Seine qu'elle fait elle=même la location directe de ses Exclusivités et du Film Journal, BUREAUX : 105, Rue Saint -Lazare, 105. — PARIS (Au Premier) Adresse Télégrap. EXLUSIFILM, Paris. — Téléphone : 281=44 49 A VIS Le superbe Film": G VERRE RVSSC-RCVMAINE-TVRQVE 1877-78 INDÉPENDANCE DE LA RCV MANIE dont les lecteurs du " Ciné- Journal ' ont pu lire l'analyse et qui fut présenté à Paris, a remporté le plus Grand Succès près des Représentants des plus importantes Maisons Ciné- matographiques du Monde. Ses hautes qualités le recom- mandaient en effet à Y admiration des connaisseurs. Le négatif de ce Film et tous les droits y attachés appartenaient jusqu'alors à la " Société Roumaine du Film d'Art Léon M. PCPESCV ". Ils appartiennent désormais exclusivement à M. Léon M. PCPESCV qui les a achetés avec actes authentifiés. Toute personne qui désire acquérir ou exploiter ce Film totalement ou partiellement est, en conséquence, priée de s'adresser à M. Léon M. PCPESCV à l'adresse de son Théâtre Piaza Walter Maracineanu, à BUCAREST Le FUtn a deux longueurs : 1.8 'je mètres ou 1.100 mètres 50 SOCIÉTÉ des Etablissements GAUMONT Capital : 3,000,000 de Francs 57, Rue Saint=Roch. Paris JOMPTOIR-CINÉ-LOCATION s 28, Rue des Alouettes, PARIS Série des " Grands Films Artistiques " ->-«♦•-<- Main de Fer CONTRE LA ANDE aux GANTS BLANCS RAME Longueur» . . . . . 705 mètres ;^-vz^»- — -^- SUPERBE AFFICHE 3me Année GAUMONT ACTUALITES g0<*ooo^0£°ooooo G SOCIÉTÉ Étnts GAUriOMT 57, Rue Saint-Rcch ^- PARIS eoo Le mieux et le plus rapidement infermé des Journaux Cinématographiques 00000° Jo0°0^ooo^0°o © c COMPTOIR CINÉ-1PCATI0N ^ 28, Rue des Alouettes PARIS LA SEMAINE PARISIENNE M. MILLERAND, Ministre de la Guerre à l'Exposition des Habitations à bon marché. LE TOUR DE PARIS PÉDESTRE (4:2 Idm. 194) est accompli en 2 h. 43 par le Canadien Mans HOLMEH. 800 Coopérateurs Anglais visitent Paris. SURESNES (Seine) Démolition d'une cheminée d'usine par ren- versement brutal. IVRY (Seine) L'Abbé LEMIRE, député du Nord assisté de M. Gustave MESUREUR, préside à la 4' fêle annuelle des " Jardins Ouvriers ". BÉTHUNE (Pas-de-Calais) Une CATASTROPHE aux MINES de CLA- RENCE. — Maigre d'héroïques efforts, les sauveteurs n'ont pu arracher a la mine que quelques-uns des 80 ouvriers ensevelis. HOULBATE (Calvados) L'Aviateur GARROS qui vient de s'élever à 5.500 m. battant ainsi de 500 m. le record de la hauteur détenu par le Lieutenant Autrichien BEATSCHKE. BERCK-PLAGE (P.-de-C.) Le I" Concours d'Aéroplanes (Véhicules à Voiles) organisé en France a obtenu un très vif succès de curiosité. LE MANS (Sarthe) La coupe internationale de motocvclctte est gagnée par DEVAV (400 Klm. en 5 h.) Le Grand Prix, de France Automobile organisé par l'A. C. de la Sarthe. NEW-YORK (U. S. A.) Un bateau échoué est transporté en cale sèche sans être renfloué. LONDRES Concours de plongeons. BERLIN L'Empereur et l'Impératrice passent en revue les Vétérans sur le Champ de Manœuvres de Tempelhof. LA CROSSE (Wisconsin) U. S. A. Le Mississipi déborde et emporte les ponts. ZURICH. — Le voyage de Guillaume II en Suisse M. FOLLER, Président de la Confédération Helvétique et le KAISER. Métrage : 175 mètres environ Supplément sur demande spéciale PARIS Une soi xan laine d'étudiants Viennois, conduits par leurs Professeurs, visitent PARIS. PARIS La musique de la GARDE REPUBLICAINE, retour de la grande fête de bienfaisance or- ganisée à BILRAO (Espagne)s au profit des victimes de la mer. BUENOS-A YRES (République Argentine) Le Reporter du 'TEMPS", Monsieur J. CAR- RÈRE, blessé en TR POLITAINE par les Turcs, est de passage dans notre ville. BERLIN Le Lieutenant ERIGER, sur Monoplan " II AR- LAN", se classe premier dans l'épi euve " AUTOUR DE BERLIN ". NEW-YORK (U. S. A.) Défilé dans les rues de la ville des hôtes du Cirque BARNUM. Métrage : 55 mètres environ. 52 — LE 2e CONGRÈS NATIONAL DE LA Ligue des Exploitants le Cinématographes D'AMÉRIQUE Le, deuxième Congrès national des Exploi- tants d'Amérique n'a commencé à faire œuvre effective que le troisième jour de sa réunion, lorscjue M. Paul Le Marquand, de Winnipeg, fut admis à poursuivre son projet d'organiser le Canada de la même façon que les diffé- rents Etats de l'Union et à le placer sous les règlements de la « Ligue des Exploitants d'Amérique ». Les journées précédentes s'étaient passées en promenades, banquets et nomination de com- missions et sous-commissions. Nous avons déjà dit que M. Neff avait été à l'unanimité, réélu président de la u Ligue Nationale ». Le Corigrès décida d'augmenter sensible- ment les honoraires des membres du bureau, sans exception, puis on vota une taxe de deux dollars par an, pour chaque membre, comme contribution spéciale à l'œuvre de propagande de la Ligue. Une question très importante devait être dis- cutée, mais elle ne le fut pas, en raison de l'absence du rapporteur, subitement empêché. Elle vaut néanmoins la peine d'être mention- née : La Ligue a perfectionné et mis en pratique un système d'assurances pour ses membres qui, confondant leurs assurances incendie et leurs assurances accidents, équivalut au principe de la contre-assurance mutuelle. C'est un système qui, depuis une trentaine d'années, est appliqué dans les grandes industries américaines, avec les meilleurs résultats, et une notable économie. Il s'agit maintenant d'étendre ce système d'as- surance mutuelle à tous les membres de la Li- gue et à le généraliser. New- York fut désigné comme siège de Ja prochaine Convention Nationale et on se sépira après avoir voté une résolution aux termes d'j laquelle les exploitants élimineront de leu^s programmes, tous les films comportant des scè- nes de lit de mort. La quatrième journée amena la formation définitive des Associations d'Exploitants des FILMS CINÉMATOGRAPHIQUES . Dans lesquels les Objets animés ou immobiles = Ressortent sur l'Écran avec un relief stéréoscopique très accentué Afin de faciliter la propagation et le lancement de ces films remarquables = La STEREO = PHOTO COMPANY _ a fait faire un spécimen relativement court == 22 Mètres environ L,A DANSE 22 Mètres environ qu'elle expédie franco dans toute la France au prix de 37 Francs yC Centimes AVIS IMPORTANT. — Nos Films sont des Films simples (une seule pellicule) et peuvent se raccorder à d'autres bandes ordinaires. On les projette par les moyens ordinaires et l'effet Stéréoscopique très marqué se manifeste sans aucun artifice. Le Daily Mail écrit à propos de ces films : « Les effets en sont saisissants » et la majorité des Exploitants Anglais en vue se rallient à cette opinion. Jnvoyer un mandat de 3j francs 5o, pour recevoir franco le film spécimen et 4 la brochure explicative à l'adresse suivante : Tbe STEREO PI;OTO COMPANY ?c Felsber£ Road Brixton Hill LONDON S. W. — 53 — Etats de Iowa, Nevada, Tennessee et Minne- sota, qui s'affilièrent aussitôt à la « Ligue Nationale ». On estime que le nombre des assistants, tout compris, ce jour-là, se montait à 2.500 per- sonnes. Il est assez difficile de fournir un compte rendu détaillé et précis sur ce qui s'est passé exactement à la Convention, car la presse en avait été strictement exclue et on n'a pu se baser que sur des rumeurs et des bruits de couloir. L'exclusion de la presse n'a pas été piécisément un moyen de disposer favorable- ment les journaux à l'endroit des congressiste; qui, d'ailleurs, paraît-il, n'ont pas été unanimes dans ce vote d'ostracisme. Des organes corpo- ratifs importants, tels que le Moving Picture World et le Moving Picture Netos, dont les repiésentants n'allaient certainement pas au Congrès par pure curiosité, ont dû, comme les autres, rester devant les murs « derrière les- quels il se passait quelque chose!... » Le Congrès a traité longuement la question de la Censure, celle du service intérieur dans les cinémas, celle de l'organisation corporative. Il résulta de la mise à l'index des journa- listes, que, sur la fin, les journaux de Chipago se mirent à raconter des histoires abracadabran- tes sur des dissensions intestines et des discus- sions orageuses et violentes, qui n'avaient nul- lement eu heu. Il est très regrettable que les décisions prises par la Convention aient été drapées dans un tel secret, que rien ou presque n'a transpiré, car il y a de fortes raisons de croire que des choses très intéressantes pour la branche en général, ont été discutées et que des résolu- tions prises auraient pu surgir pour la géné- ralité d'utiles suggestions. Les Fabricants et les Loueurs La (i Convention Nationale » de Chicago a fourni aux fabricants et aux loueurs un prétexte et une belle occasion de faire étal de toutes leurs nouveautés, de tout ce qu'ils pourraient offrir de mieux dans leur genre. Ce fut, en quelque sorte, une vaste foire, à l'instar de celle de Leipzig, où tout, tout, tout ce qui se rattache à l'industrie et à l'exploita- tion cinématographiques se trouvait représenté, RIEN NE TOURNE Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande' ni la surveil- lance, ni l'entretien coû= teux que nécessitent les groupes moteur généra= teur. Demander TARIF N° 124 (3ïK ffiksirac^ouse (Saapfrlktoritt (îo.^Ttô 12, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Téléphones: S86~10 {Paris), 92 (Suresnes). - Télég. : HEWITLIGHT-SURESNES UNE BOSSE DE RIRE GAVROCHE épouse une Bossue CINÉMA-ÉCLAIR 8, Rue SainUAugustin, PARIS — 55 depuis les appareils de précision les plus com- pliqués jusqu'aux désinfectants et purificateurs de l'atmosphère... Grains de bon sens Quelques Pensées profondes glanées dans les discours prononcés à la Convention de Chicago. De M. Macley Hoyne, délégué pour le re- présenter, par M. Harrisson, maire de Chi- cago, retenu au dehors par la grève générais des tramways : « ...La Cinématographie est décidément une « grande » chose, il faut le reconnaître, et durant tout le temps que vous serez ici, n'im- porte ce qui pourra être fait par les fonction- naires de la ville pour vous être utile et vous rendre le séjour parmi nous agréable, sera fait, nous serons très heureux de pouvoir vous prê- ter assistance et vous trouverez toujours et en tout temps, quelqu'un à l'Hôtel de Ville qii sera prêt à vous aider... » De l'honorable John J. Lentz, conseiller ju- ridique de la Ligue Nationale : « ...Ce fut le rêve d'un grand littérateur d'effectuer le tour du monde en 80 jours... Vous autres, vous nous le faites faire en 80 minutes!... et vous pouvez même le faire, si vous voulez, en 80 secondes! » » ...Cet hiver, vous allez, pour un nickel (0 fr. 25), faire l'éducation de la jeunesse, garçons et filles..., des hommes et des femmes des Etats-Unis, les élever à un plus haut degré d'intelligence et avec plus d'efficacité, que n'auront jamais pu le faire, en ce monde, le plus savant évêque et le plus puissant des « Le temps est venu où tous, hommes et femmes, doivent être reconnus par les fai- seurs de lois de ce pays, comme une puissance avec laquelle il ne s'agit pas de plaisanter, et où vous ne permettrez plus aux Jean-Jacques eu Pierrre d'une petite municipalité quelcon- que, de mettre des obstacles au développement et au progrès de la Cinématographie, qui est le plus lumineux flambeau de la vie actuelle... » h ...Si chaque église, dans ce pays, voulait se consacrer, chaque dimanche, à la Cinémato- graphie, je crois bien que, tous tant que nous sommes, nous irions à l'église, tout au moins plus volontiers. Je crois fermement que nous irions tous... De braves gens comme vous ne pourraient se tenir à l'écart. Bien plus, j'irais moi-même si je savais y trouver le film. Ce se- rait un moyen d'attraction capital pour l'église et l'on ne verrait plus paraître dans les revues et les magazines, des tas d'articles sur ce su- jet : % AFFICHE Tous nos films sont exclusivement imprimés sl f Vitagï 03 - (fi) au 10 Octobre : BERTE ! tpisodes héroïques de l'Histoire de l'Indé= d'Amérique ix 160 sf RECOMMANDÉ VOLÉ orce et d'ui? réalisipe pénétrait. OTION. AFFICHE Le Gardien de la Roulotte *ame intense de la Vie de Cirque et dont un Éléphant devient le héros AFFICHE GROSSE IMPRESSION AFFICHE I0LETTES I Le VŒU de la VIEILLE TANTE intimant ŒuVre exquise traitée aVec un art achevé AFFICHE ^ AFFICHE ^ wierges de la Compagnie "EASTMAN KODAK" Lph C° Oocifett '(fontradt E El Tél. : 227-44 23 rue fa U V-Mîcl>Q^ifcr* E Agent pour la Belgique et la Hollande : M. GÏGAN, 17, Avenue du Roi, BRUXELLES L N ouveautés de Pï Livrables le 27 Septembre 1912 *> L I Les Exploits de NA T PINKERTCN, détective Vpe Réhabilitation Longueur approximative 404 mètres (AFFICHE EN COULEURS) c lll L ni I P L'Homme sans Tête p Comique. 82 mètres 5 La Défense S 0 des Dardanelles m E Plein air 124 mètres t seul concessionnaire pour là France miKî mimu ciNÉMfvroGRfiPHiQui ^^IQ^jf I6roe de la^r&nge-Bateliére Paris TéLï30-80^vJJ^^ ■^llll$tlltll$tl$ltlll$tllllll||l$l$tll$IIMIIIIIII$$^l^^ BULLETIN HEBDOMADAIRE L. AÏÏBERT Compagnie Générale lu Cinématographe PARIS = 19, Rue Richer, 19 = PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor-Hugo, LYON — 70, Rue de Paris, LILLE, Têlêp. : 25-13 12, Rue Moustier, MARSEILLE ■ 17, Avenue du Roi, "BRUXELLES PROGRAMME N° 62 EN PATURE AUX LIONS ( CINÈS ) VENTE ET LOCATION DES FILMS CINES de ROME SELIG de CHICAGO NORDISK I HEPWORTH de COPENHAGUE * * de LONDRES m- TZT™ «*■ m *¥* J5™ aaafc ■atz* *2^» 4 ■*- MAL 4 A *??" «•^ 4 a I -A r ■*- «&>. ■5™ M™ 15™ ««► I ."•■ ;^llflflf#flPllllfllliiiffifffillflflfflflllllfffl|-«f^ »■ •1* BULLETIN HEBDOMADAIRE ADBERT SOCIÉTÉ CINÉS EN VA TURE A UX LIONS Drame Le lieutenant Alexandre est devenu amoureux d'une actrice de cirque, Cléa la dompteuse. L'amant de celle-ci, le dompteur Antoine, s'aperçoit qu'elle n'est pas indifférente aux avances du lieutenant; il en devient très jaloux. Cléa et Alexandre doivent prendre un rendez-vous. Le clown de la troupe propose au dompteur Antoine d'épier les deux amants et de lui rapporter ce qu'il verra. Antoine accepte et défend à Cléa de sortir du cirque. Elle est désespérée. Le clown, faisant semblant d'être ému par la douleur de Cléa, capte ainsi sa confiance et lui offre son aide. Cléa, croyant à la sincérité de l'artiste, lui confie pour Alexandre un billet dans lequel elle lui donne un ren'iez-vous pour la nuit au cirque. Naturellement le dompteur en est informé. Le lieutenant Alexandre reçoit le billet et, la nuit venue, il va au rendez-vous. Cléa, pressentant un malheur, veut à tout prix rencontrer Alexandre; mais elle est saisie, bâillonnée et liée à une colonne du cirque. Pendant ce temps, le clown invite Alexandre à l'attendre dans l'in- térieur du cirque; il le laisse seul. Tout à coup Alexandre recule terrifié: les lions, qui viennent d'être mis en liberté, s'avancent, prêts à se jeter sur lui. Ils le tiennent mainte- nant sous leurs griffes et le mutilent effroyablement. Cléa, folle de douleur, assiste à cette scène, terrifiée et impuissante. Le lendemain, les autorités sont appelées par le dompteur. Celui-ci ex- k pé &- BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT plique, le clown affirmant son témoignage, que la mort du lieutenant est due à une imprudence inexplicable; les autorités, convaincues de la vérité de ses dires, s'apprêtent à se retirer. Cléa, ne pouvant plus se contenir, s'écrie en désignant Antoine: « C'est lui l'assassin, c'est lui qui l'a fait déchirer », et en pleurant se jette sur le corps mutilé du lieutenant. Antoine, dans un mouvement de rage, veut se précipiter sur elle pour se venger de sa dénonciation, mais il est saisi à temps par les agents, qui le mettent en état d'arrestation. Long. 588 met. — Virage 46 fr. — Superbes Affiches en cpul. Mot Télégraphique : PASTC. LES DROITS DU PASSE Pathétique Un vieil artiste, Antoine, seul et fatigué, avance péniblement par l'âpre chemin. Mais en route il tombe, harassé et mourant de faim. Un monsieur compatissant le rencontre et le conduit à l'hospice de la mendicité, où il sera restauré et logé. L'infirmier lui apporte l'uniforme des pensionnaires dont il devra se revêtir. A la vue de cette livrée, Antoine songe au passé qui a été si glo- rieux pour lui. Il se rappelle les temps heureux de sa jeunesse, ses amours. Jadis si fêté, si choyé, Antoine pourrait-il supporter la honte de tomber au rang des indigents ? Non, et plutôt que de subir cette dé- chéance morale, il préfère partir; et encore plus faible, il reprend l'ancien chemin vers l'inconnu! Long 185 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 14 fr. 30 Mot télégraphique : PASSATO. TONTOLINI INVULNERABLE Comique Une bohémienne donne à Tontolini une petite bouteille qui contient la liqueur qui rend invulnérable. Pour lui prouver la véracité de ses dires, elle lui donne un coup avec un coutelas, mais cet instrument se brise sans lui faire aucun mal. Chez une 'iame, au moment où il est agenouillé à ses pieds, le mari survient. Il tire deux coups de revolver sur Tontolini, mais ce dernier, indemne, restitue les deux projectiles au mari, ahuri, et il s'en va, souriant. Pour avoir défendu un enfant, Tontolini a un duel avec un vieux militaire, mais l'épée se courbe sur sa poitrine. # BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT Des soldats font des épreuves de tir au canon; Tontohni saute de- vant la pièce; le boulet le frappe au dos et rebondit dans le canon, qui recule vertigineusement. On met Tontohni dans un tonneau, que l'on fait tomber d'un rocher. Parmi les débris il sort sain et sauf, laissant émerveillés et surpris des mi- neurs qui travaillaient par là. Mais la liqueur n'avait pas prévu « les soufflets et les égratignures ». Tontohni sent bien ceux qu'il reçoit de deux grisettes ennuyées de son in- sistance à les suivre. Long. : 215 mètres. — Affiches en couleurs. Mot Télégraphique : INVULNERATC. L'ENGIN Comique Aristodème s'aperçoit que sa maison est pleine de souris! Quelques jours après, il reçoit en cachette une petite caisse qu'un ami lui adresse. En raison du mystère entourant cet envoi, deux citoyens ont vite fait de créer une légende, et bientôt de nombreuses personnes suivent Aristodème. Effrayé, il abandonne la caissette et s'enfuit. Les curieux, croyant qu'il s'agit Je quelque engin infernal, font ac- courir les autorités, mais personne n'a le courage d'ouvrir la caisse. A la fin les pompiers arrivent. La caissette ne renfermait qu'un chat! Longueur 148 m. — Virage 12 fr. 30. — Affiche en couleurs Mot Télégraphique : DINANUSE LES PLUMES DE VA ON Comédie Fleurette aime Armand, qui désirerait l'épouser ; mais le jeune homme est pauvre. Un ami de la famille de Fleurette vient un jour lui rendre visite et elle en profite pour lui expliquer son ennui. L'ami fait semblant d'être dans l'impossibilité absolue d'acquiescer à la demande de Fleurette, mais avant de partir et pour lui faire une sur- prise, laisse mille francs sur un meuble. Armand, qui a tout vu, s'empare du billet et l'offre à Fleurette tout comme si c'était à lui. Mais Fleurette s'aperçoit bientôt de la supercherie. Elle téléphone m BULLETIN HEBDCMAEAIRE ALBERT à Armand, rentré chez lui, que le billet est faux et qu'il doit en rapporter un autre. Armand est désespéré. Il doit engager au Mont-de-Piété des bijoux pour pouvoir réunir la somme nécessaire. Mais lorsqu'il la donne à Fleurette, celle-ci lui révèle qu'il ne s'agit que d'une agréable vengeance, et elle lui dit: « Une autre fois, tu te souviendras qu'il ne faut jamais se revêtir des plumes de paon. » Longueur 225 met. — Virage 18 fr. 60. — Aff. en couleurs Mot Télégraphique : PAVONE. SUR LES 'BORDS DU LAC SABADINO Plein air Longueur 64 mètres. — Coloris 15 fr. NQRDISK FILM NINA La Traite des "Blanches. & IIIe Partie La représentation au music-hall « Scala » est finie. Devant le théâ- tre le lieutenant Thompson attend son amie, la jolie chanteuse Nina. Il n'est pas de bonne humeur, car le lendemain il doit s'embarquer sur le torpilleur YAigle, et qui sait quand ils se reverront. Le lendemain, M. Thompson part, et Nina, qui est obligée de pourvoir à l'entretien de fc- 3 tfc ■m BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT sa vieille mère, se rend chez son directeur pour renouveler son contrat pour un mois encore. Mais comme ils n'arrivent pas à s'entendre sur les conditions, le contrat n'est pas renouvelé. Alors Nina demande par la voie des journaux un engagement au music-hall Empire, à Saint-Pétersbourg, et au bout d'une quinzaine le contrat est conclu; elle part pour Saint- Pétersbourg, le cœur gros, parce qu'il lui faut quitter sa mère, mais con- tente de la perspective d'un gros bénéfice. Au quai de Saint-Pétersbourg, l'agent, M. Cohn, homme d'une mine qui n'est pas pour inspirer confiance, attend Nina, qui cependant n'hésite pas à le suivre, d'autant plus qu'il Sr montre très correct vis-à-vis d'elle. Hélas, elle ne tardera pas à comprendre qu'il n'est pas celui pour qui il se donne. En effet, il n'est pas imprésario, mais agent au service de la traite des blanches, et la maison où il a conduit Nina est une des mai- sons publiques les plus mal famées de la ville. Pauvre petite Nina. Elle doit passer par des épreuves bien dures. Les lettres qu'elle écrit à sa famille sont saisies et brûlées, et la vieille mère, laissée seule là-bas, pleure de n'avoir pas de nouvelles de sa fille. C'est alors qu'elle a l'idée de s'adres- ser au lieutenant Thompson, qui est stupéfait d'apprendre que Nina a dis- paru. Heureusement, le torpilleur Y Aigle touche quelques jours après à Saint-Pétersbourg, et, à peine débarqué, le lieutenant s'empresse d'aller trouver le chef du music-hall « Empire >> pour obtenir des nouvelles de Nina. Mais ce monsieur ne connaît personne de ce nom, et M. Thompson comprend maintenant qu'elle doit être tombée entre les mains de quelque malfaiteur. Le soir, les officiers russes invitent leurs confrères à voir Saint-Pé- tersbcurg de nuit, et bien que M. Thompson ne soit pas disposé à s'amuser, il les suit dans l'espoir de découvrir la trace de Nina; en effet, les offi- ciers entrent par hasard dans la maison où Nina est emprisonnée. Nina est hors de joie en revoyant M. Thompson, et ils conviennent qu'elle s'en- fuira avec lui pendant la nuit; mais Cohn, qui a assisté à l'entretien entre Nina et Thompson, empêche leur projet de se réaliser et se prépare à quitter la ville avec Nina. Malheureusement, il perd un des billets pour le vapeur, et ce billet sert à mettre la police, alarmée par M. Thompson, sur la piste du coquin, qui est attrapé et arrêté au moment où il met pied à bord du transatlantique, accompagné de Nina, qui se jette avec joie dans les bras de son ami. Peu de temps après elle rentre chez sa chère mère, et toutes les deux se consolent vite de la mésaventure, en se disant que tout est bien qui finit bien. Long. : 660 met. — Virage fr. 45.20 — 2 Affiches en couleurs tffc* %■ » BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT HEPWORTH LE COUVRE=FEU Drame C'était à l'époque des guerres de Cromwell. Basile, jeune officier, est fait prisonnier; jugé par la cour martiale, il est condamné à être pendu à l'heure du couvre-feu. Bessie, sa fiancée, qui s'est faite infirmière pour pouvoir le soigner s'il était blessé, est au fiés-espoir et cherche en vain par quel moyen elle pourrait le sauver. Elle supplie naïvement le vieux sacristain de ne pas sonner le couvre-feu ce scir-là, espérant ainsi gagner du temps, mais le fonctionnaire, vieux soldat, ne connaît que sa consigne, et, après le service du soir, il se dispose à sonner le couvre-feu, qui sera le glas funèbre de Basile. Sans savoir au juste ce qu'elle va faire, Bessie s'est glissée dans le haut du clocher; elle arrive dans la chambre de la grosse cloche alors que le battant commence à se mettre en branle. Elle le saisit et se pend après. A toute volée la cloche s'ébranle et ne donne aucun son, sans que le sacristain s'en doute, car il est sourd. Quand il juge la besogne accomplie, la cloche avec son battant humain s'arrête. Bessie s'écroule sur le sol, les mains ensanglantées; mais, toujours courageuse, elle se relève. Dans le lointain, elle aperçoit une escorte, c'est Cromwell, que l'on attend. Elle court à sa rencontre, se jette à ses genoux, le supplie pour celui qu'elle je- ft BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT aime. Attendri par la vue de ses mains meurtries, par sa jeunesse et la confiance qu'elle lui témoigne, il se dirige avec elle vers la potence et déchire l'arrêt de mort de Basile, que le prévôt, impatient, avait déjà attaché à la machine de mort. Longueur 306 mètres — Affiches en Couleurs. €€ SILLIG-FILMS 33 LE VIEUX MEUNIER Pathétique Dans un coin perdu de la pittoresque campagne bourguignonne vi- vaient, il y a quelques années, le vieux meunier Dupin et sa fille Louise, jeune fille d'une grande beauté. Les affaires marchaient, ils vivaient heu- reux, jusqu'au jour où M. Bontemps, un financier parisien, le roi de la farine, voulut posséder le moulm de Dupin. Il envoya son fils entamer Jes négociations, que le meunier repoussa tout net. A son retour, M. Bontemps, furieux de l'échec de son fils, se rendit lui-même en Bourgogne et ne fut pas plus heureux. Il décida de ruiner le meunier têtu, en installant en face de chez lui un autre moulin. Une fois son projet mis à exécution, il ne tarda pas à comprendre que, même en voie de se ruiner, le meunier ne céderait pas. Comment donc n'y a-t-il plus qu'un moulin maintenant? C'est une histoire charmante que nous réservons au film de vous conter. Long. 312 met. Virage 31 fr. 20. — Affiches en couleurs MAORILAND Plein air Ce film (donne une idée des merveilleux paysages de ces îles au climat enchanteur. Après quelques vues des bords du lac, on voit apparaître les sources chaudes et les boues en ébulhtion de Yellowstone. Quelques danses indi- gènes complètent ce sujet, d'une photographie impeccable. Longueur : 98 mètres. — Virage 9 fr. 80 ^ •a^. S^®ffiffiSM6ffi® HARRY Représentant 22, Rue Baudin, PARIS «Sw Téléphone 100-03 5\dr. Tél. HfVRRVBIO- Pf\RI5 S' ^ UNION INTERESSEE Drame ^5. 1JA 5^» r3s w Interprété par Mme Christiane MENPELV5 fl\. Qaston B&RNIER, des Nouveautés -$ m. DEscH^mps » » y } k5 UNION INTERESSEE I n jeune joueur fait le désespoir de sa famille. Son père lui refuse de nouveaux subsides el l'engage ;'i devenir sérieux, à se marier. Précisément, au cours d'une promenade, le père el le fils rencon- trent une famille riche où se trouve une jolie jeune fille. Les jeunes gens se sont plu. Les voici fiancés, bien que le jeune homme n'aime pas celle à qui il promel bonheur et lidélilé. Au cours du voyage île noces, le jeune époux, qui n'aime pas sa femme el n'en veut qu'à sa fortune, forme le criminel projel de la supprimer. Aussi, petit à petit, il lui donne des gouttes de poison. Le docteur appel»'' auprès de la jeune femme, qui dépéril de jour en jour, ne trouve aucune cause à la maladie. Il interroge le mari et apprend du domestique que le jeune homme n'a jamais aimé sa femme et qu'il le soupçonne d'intentions mauvaises. Noire époux se sent épié. D'un autre côté, il veut hâter la lin de son œuvre néfaste, et, impatient d'en terminer, verse tout le contenu du flacon dans la lasse de tisane (lue lui réclame sa jeune femme. La dose esl Lrop forte. La femme tombe foudroyée, cependanl que l'assassin, affolé, laisse choir de sa poche le llacon contenant le poison. Le domestique le ramasse, heureux de pouvoir ^ïJè'cïSer les doutes qu'il avait sur le mari de sa jeune maîtresse. 11 courl auprès du père de la jeune femme el lu! apprend l'épou- vantable chose. Lorsque son gendre arrive, plein de douleur et de larmes hypocrites, le père lui présente le llacon accusateur, pendant que Jean atteste hautement l'accusai ion portée contre l'assassin qui s'écroule aux pieds de son beau-père. Longueur approximative: 218 mètres prix: 272 fr. 50 Supplément pour virage : 20 fr. La Mâchoire décrochée Comique A la suite d'un grand dîner, Monsieur Baud es! invité à faire entendre sa belle voix. Excité par les vins lins el le Champagne, il veut donner à sa voix encore pins de l'orée que d'habitude. -Mais, hélas ! il ne Tant pas forcer la nature, el .Monsieur Baud s'en rend bien compte, car il vient de se décrocher la mâchoire el il ne peut la refermer. Le moment de fou rire passé, lonl le monde s'inquiète, car la mâchoire de .Monsieur Baud ne se referme pas. — Vite, un docteur! crie-t-on de toutes paris. Le maître de la science arrive, mais rien n'y fait. In spécialiste, (pic l'on a envoyé chercher est également impuis- sant el doil se retirer; un rebouteux prend sa place el. malgré les coups de marteau donnés sur la tête i\i\ pauvre Monsieur Baud, il est obligé de s'avoiier vaincu. Et la mâchoire ne se referme pas ! — J'ai une excellente idée! propose un farceur, essayons! Qu'on fasse venir sa belle-mère! La belle-mère arrive, mais Monsieur Baud ne bouge pas. — Introduise/, voire doigt dans sa bouche? dit le farceur. t )h ! miracle! Pour saisir le doigt de sa belle-mère, la mâchoire vient de retrouver toute sa force el se referme si brusquement que le doigt a failli être coupé. Pauvre belle-mère ! Longueur approximative: 119 mètres Prix: 148 fr. 75 - Supplément pour virage: 11 fr. De Kharbine a Yokohama Voyage 1" Dépari d'un Transsibérien, gare de Pohhvistnejvo. 2° Kharbine. !>" Montreurs d'ours. I" Yokohama; Grande Rue. 5° Le port. 6° Chargement de charbon. 7" Départ d'un navire pour l'Amérique. S" Jeux, à bord. Longueur approximative: 129 mètres Prix: 161 fr. 25 - Supplément pour Virage: 12 fr. IMPIIIVEIIIK J. I.» .. 60, lu E DB 1HNKEIK.HE. PARIS 65 — Union Amicale du Cinématographe SOCIÉTÉ MUTUELLE DES EMPLOYÉS r L'Union Amicale du Cinématographe (Société Mutuelle des Employés), Siège Social : u2(), Boni, de La Villette, Paris, informe ses adhérents qu'une réunion d'As- semblée Générale se tiendra le Dimanche lô Septembre à 9 heures précises du malin au Café du Théâtre des Folies Dramatiques, 40, Rue de Bondy. L'ordre du jour, très varié et très important impose à tous les Membres l'obligation d'assister à l'Assem- blée générale. Le Secrétaire : SERANT. ERRATUM C'est par suite d'une erreur seulement que l'annonce de la Compagnie Cinémato- graphique Brésilienne n'a pas paru dans le n" '211. Nos excuses à M. A. Xevière. M M tâ tâ M tà M îGM tâ tâ ï£ tâ J&\ Jfrt JW JW JW -JW Jtft Jtf\ Jtrl J>r> _Xft Jtft Jtft SOCIÉTÉ ANONYME AMBROSIO-TDRIN RUSÉ DE MÈRE DRAMATIQUE Les événements de ces derniers temps, pen- dant lesquels la race Manche, soit en Tripoli- laine, soi! au Maroc a donné de nouveaux mar- tyrs à la cause de la civilisation rendenl mal- heureusement d'actualité' le sujet de cette émo- liunnanle cinématographie qui nous fait assister à un épisode de 1' « Infamie arabe ». féroce expression de barbarie indomptable. Un chef arabe s'éprend éperdumenl de la l'iuiue du Consul français, et comme celle-ci naturellement le repousse il jure de se venger el lui vole sa fillette. L'héroïsme maternel se montre à la hauteur de la terrible épreuve et pendant que le Consul i'l ses amis induits en erreur par un stratagème poursuivent bien le chef infidèle mais non la lillelte qu'il a confiée, à un complice, la femme blanche, guidée par un fidèle chien et plus en- cure par l'invincible instinct maternel, saule en selle sur les traces de son enfant. Et elle la trouve, en effet? mais en quel pitoyable étal! La fillette gît évanouie dans une cabane où le complice l'a abandonnée, la croyant morte. Au contraire, sous les caresses maternelles la fillette reprend ses sens, mais la joie de la pauvre mère dure peu : deux lions attirés par la présence d'êtres vivants, grattent à la porte de la cabane et cherchent à la forcer. Déjà la porte crie et menace de céder sous la poussée des griffes léonines; le moment est terrible; quand la mère adressant une suprême prière à Dieu trouve un moyen de salut. L'infamie arabe, la ténébreuse trahison pré- parée par les rusés ûls du désert contre les do- minateurs blancs deviendront, grâce à un bien- faisant destin, le moyen de sauver la femme et l'enfant sans armes. En effet, au milieu de la cabane est creusée une profonde fosse; c'est une cachette où les Arabes ont déposé des armes qui devaient leur servir pour une rébel- lion ! Or, les lions, quand ils auront enfoncé la porte el se lanceront d'un bond dans la cabane doivenl par force tomber dans le piège. Voilà ce que pressent la femme et Ce qui arrive en effet. De sorte qu'elle et son enfant sont enfui sauvés de la double menace des Ara- bes el des lions! PETITES ANNONCESI | veffflre parfait état, 20 programmes Gau- i\ mont-Actualités. — Ecrire au Ciné-Journal. {}n demande à acheter îles fauteuils mi slalles o de spectacle autant que possible avec ta- blettes de consommation. Faire offres à Masson- Buck. Eden-Cinéma, à Lons-le-Saunier. Lanterne et arc 150 amp. avec condensateur el intermédiaire à vendre 100 francs. S'adres- au •■ Ciné-Journal ». 4 vendre un poste automatique pour projec- /l Mon, système Gaumont 1911, série C. M. avec moteur d'entraînement et accessoires au com- plet, prêt à marcher sur courant continu, 220 volts, le tout état neuf, véritable occasion. — Adresser offre à M. F. Fructus, Casino, Eper- n a y Marne). METTEUR EN SCENE Slfflll (Première Maison de Paris) Auteur et Metteur en Scène des Films : La Voix des Cloches -■= L'Autre - Qui a été pendu ! - La Pierre de Sir John Smithson — Le Complice « La Flétrissure Le Château du Silence •• "Blanche comme neige — Le Message de l'Empereur « La Gloire et la Douleur de Ludbûig "Beethoven, etc. Demanda Capitaux pour mo.ite. Affaire - Accepterait également situation FRANCE on ETRANGER A été 4 ans Directeur d'Atelier Photographique Ecrire : LACROIX- 8, Rue du Docteur-Paquelin. PARIS L'Écran Radium" EXPLOITANTS ! Jï froi*$ frous servez d'un écran d'alu* minium quel qu'il soit et si Vous mar* chez à 25 ampères, Vous pouvez marcher à 5 sur "L'ÉCRAN RADIUM" Si Vous marchez à 40 ampères aVec un écran d'aluminium quel qu'il soit, vous marcherez à 10 avec "L'ÉCRAN RADIUM" La Compagnie des " ÉCRANS RADIUM " garantit 75 o/O d'Économie de courant, aVec une luminosité de beau- coup supérieure à tout ce qui est connu. "L'ÉCRAN RADIUM " n'est pas en aluminium, aucune pein= ture n'entre dans sa composition. RÉFÉRENCES ; Cinéma- Théâtre GAUMONT Boulevard Poissonnière Cinéma GAB-KA Boulevard des Italiens " Le Film d'Art" Le Vendredi 27 Septembre RAITBA 1 Le ? Démon du Foyer Drame sensationnel, interprété par M"e LARA Sociétaire de la Comédie Française M. PHILIPPE GARNIER de la Comédie Française Longueur approximative : 840 mètre» Ne manquez pas de venir voir mes Films, ce sent les plus attrayants et les meilleurs Le 20 Septembre, paraîtra : Comtesse Charlotte Drame très captivant exécute en Costumes anciens. Affiche en couleurs 120x160 et tableaux dephototypies en forme d'affiches Longueur approximative : 700 mètres. Le 27 Septembre : Un Bienfait n est jamais perdu Très belle photographie. = Long. : 155 met. Le 4 Octobre : Je meurs où je m'attache Splendide allégorie dans un paysage superbe, h ?lle photographie. Réclamez les Notices descriptives de C3S Bandes Office Cinématographique "R DURCKEL " 9, Place de la Bourse, PARIS Téléphone i 282-00 Adresse Télégraphique i OFFICINEMA-PARIS 69 - MSSfc jjBh .a^^. .A^fc. .a^^. jBfc ^^*. ^^*. ^^^. A jflBk .a^^. jBfc -^^^- -^^^. -^ 4^t^>^^^^^^^^ 4 A A A 4 4 4 <É» i L'ESPRIT ET LA LETTRE Petite Histoire Américaine i Une grande maison d'éditions de films, ayant pour spécialité les scènes indiennes et voulant aussi fidèlement que possible reproduire les mœurs et les coutumes des Peaux-Rouges, équipe une expédition et l'envoie loin, très loin, à Ynez Canyon, près de Santa Monica, à vingt-cinq lieues de Los Angeles, au diable, quoi!... Il n'y a là que des déserts, des roches nues, des gouffres et des précipices. Rien d'aus- si terriblement romantique et pittoresque que ces solitudes rocheuses... Beaucoup de soleil, une chaleur tornde et... pas d'eau!... Et ça s'ap- pelle « The Golden State », c'est-à-dire 1' a Etat d'Or ». Que faut-il de plus, pour être heureux?... Croyez-vous que cela embarrasse un ciné- matographiste, qu il soit d'Amérique ou d'ail- leurs?... Nullement!... On creuse des tranchées, on établit des canalisations, on amène de l'eau de loin, bien loin, et dans quel but, je vous le demande?... Pour boire?... Ah! c'est bien là le moindre souci d'un cinématographiste digne de ce nom. Pourquoi donc, alors?... Mais tout simplement pour créer des casca- des artificielles destinées à corser le décor fan- tastiquement sauvage dans lequel se déroulent les scènes... On boit après, ...quand on a le etmps. Parce que cette eau ne doit pas uniquement servir aux cascades, mais aussi à l'arrosag; abondant des lieux où l'on joue les scènes, afin d'anéantir la poussière... Et on boira... après! Le camp est installé selon les règles et les principes traditionnels. De véritables cowboys et des Peaux-Rouges authentiques s'y meuvent vivant de leur vie habituelle, sans fard, ni gri mage... Les Indiens ont été fournis à la maison d'é- ditions par l'Agence gouvernementale de Pine Ridge, dans le Dakota du Nord. Ce sont tous des gaillards choisis, triés sur le volet, des types splendides de la race qui se meurt... Ils n ont jamais fait de la Cinématographe, mais c'est justement là une raison pour eux, de prendre leur rôle au sérieux, tellement au sérieux même, qu'ils confondent... l'esprit avec la lettre... Il faut les surveiller, les gars, il ne faut pas les perdre de vue un seul instant, et c'est parfois bien malaisé... Dites-leur de jouer, dans une scène de com- bats, le rôle de vaincus... Ils protestent, ils se révoltent, ils ne veulent pas être blessés ou morts, même pas par persuasion. Il faut dé- penser, à leur endroit, des trésors de patience persuasive, il faut les cajoler, les » embobi- ner ». Bref, c'est une oeuvre capitale que de les décider à faire ce qui ne leur plaît pas... Voilà qu'au beau milieu d'une scène, un « Visage pâle >< tombe en leur pouvoir.. Ah! messeigneurs, quelle belle occasion... Nos mo- dernes i' flics » parisiens trépigneraient d'aïs: à la vue du passage à tabac auquel les Pea.x- Rouges soumettent le blanc... La scène est in- terrompue. On accourt, on écarte les << der- niers Mohicans » et on arrache de leurs meur trières étreintes, le pauvre acteur blanc, qui. dans un fort piteux état, a tout juste le temp* de s'évanouir... Ces braves Indiens!... Ils sont tellement amoureux, qu'il faut leur cacher leurs coutela= et leurs « tomhawaks >> et c'est avec un soin vigilant qu'on cache les balles et les cartou- ches, qu'on n'en laisse pas traîner, car il est sûr et certain que, s'ils en trouvent, ils s'er. serviront, au cours d'une de leurs scènes d'at- taque, pour donner, à leur /eu, le réalis'r.e le plus complet. Dame! n'y a-t-il pas sur les collines en\ i- ronnantes, groupées en spectatrices, leurs bru- nes épouses, leurs e squaws » qui applaudis- sent frénétiquement à leurs exploits, les excitent de la voix et du geste, et leur lancent, dan.- leur jargon, le fameux : « Tue!... Tue!... que nous légua la Saint-Barthélémy? Ah! respect de la réalité, que de choses ne fait-on pas en ton nom!... A. M. Abonnez=Vou$ AU Cinê=Journal ! C'est votre intérêt. fi a — u u o h u O K • V g u o < O <§£ « • * A 00 c 0 U 0 3 C/) A* tf> fi * +* <« «H S (h h o € v • S ou fi fl 0 u o J U «h 0 A 2 H 1 1 ~ g S i> — ** ' 'S «0 s S S* 22 c ce LU S ■s «5 5 09 5, s. V) -o 'ki >Q) s, a. a o <*5 3 ta .2 *h s ■«I 0) c 7 B S 5 § E 5 ca o (fi s e a» se L, «- - 2 a> «o) a £ ** S 2 S < .o jg«i«8Bnds de réserve : 1.080 000 $ 000 (Un Million 800.000 Francs). 2INE TEATRE ), SANTOS, RIO, NICTHEROY et MINAS arques : VATHÊ, GAUMONT MI LA NO, VITAGRAVH, EDISON, ANAY ï Sud et Nord du Brésil misa tien assure un Service tout le Brésil DUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE Jl A TRAIT AUX PROJECTIONS - •E, 11, rue de Chah roi, Paris "o s 112, Rue de S. José 1AS en Exploitation — 78 — dissement qui semble d'inexplicable façon, tenir sous son joug et réduire à l'impuissance, les intérêts combinés de la Cinématographie, alors que de tous les côtés les périls surgissent et les dangers la menacent?... Il n'y a pas de cohésion dans l'ensemble ci- nématographique italien. Il y a trop de ques- tions de clochers et même des rivalités de per- sonnes. Ce qu'il nous faudrait ici, ce serait un M. Neff, dans le genre du grand organisateur, du président de la « Ligue Nationale améri- caine » dont j'ai lu, dans le Ciné-Journal, avec le plus vif intérêt l'œuvre accomplie. Pourquoi ne surgirait-il pas ici également, l'homme dévoué, désintéressé, plein d'énergie, tenace à toute épreuve, ayant la volonté d'a- boutir et la patience de persévérer et qui grou- perait autour de lui quelques hommes de cou- rage et d'action, pour mener le bon combat pour la juste cause?... Ce ne sont pas toujours les grandes armées qui ont gagné les grandes batailles et remporté les grandes victoires, qu'on ne l'oublie pas ici et que l'on se pénètre bien de cette idée, que la patience et la persévérance ont souvent fait bien plus pour l'acquisition de la gloire que la violence et la force. Je ne puis que souhaiter que les efforts de certains de nos confrères, entr'autres de la Vila Cinématografica aboutissent à la forma- tion du «Syndicat Cinématographique Italien», car cela mettrait peut-être un frein à l'impé- tuosité et à l'audace sans cesse croissante des Cinéphobes qui, décidément, dépassent la me- sure. Seulement, mes confrères me permettront peut-être une petite observation. Avec le ca- ractère italien, tel que je le connais, surtout dans nos provinces méridionales, je ne crois pas à l'efficacité absolue des campagnes de presse. Elles sont insuffisantes et pour une fois, je trouve qu'un proverbe latin connu, se vérifie à l'inverse. Ici, l'on ne peut pas dire : Verba volant, scripia maneni. Non, je crois bien plu- tôt en l'efficacité des paroles, de bonnes paro- les éloquentes et persuasives, je crois en l'effi- cacité d'une campagne de conférences, énergi- quement menée. Il faut chercher les intéressés chez eux, les secouer, les arracher de leur tor- peur, leur faire comprendre, non pas qu'ils ont des intérêts à défendre, — ils le savent fort bien, — - mais que l'heure est venue où ces in- térêts ont besoin d'être défendus parce que sé- rieusement menacés. Le plus bel article du monde ne fera pas, sur l'Italien, le même effet, qu'une belle se- monce verbale, qu'une parole claironnante qui résonnera longtemps à son oreille. Un bel article, il le lira, il le trouvera très bien, il l'appréciera à sa juste valeur, — puis il mettra le journal ou la revue de côté, et n'y pensera plus. Les phrases écrites sortiront de sa mémoire aussi rapidement qu'elles y au- ront pénétré. Tandis que la phrase entendue, la phrase marquée au coin du bon sens, la phrase lapidaire qui impressionne, qui fait naître la réflexion et la discussion, celle-là portera, et produira ses effets. Je ne sais si je fais erreur, mais je ne le crois pas... Dans une de mes dernières correspondances, j'avais entretenu les lecteurs du Ciné-Journal de la campagne que se proposait d'entrepren- l'un des leaders de la « Ligue des Artistes Dramatiques d'Italie » M. Antonio délia Guardia. Le Congrès des « Artistes Dramatiques » a eu heu à Milan et l'œuvre préparatoire de M. Délia Guardia, pour partir en guerre con- tre le Cinéma et obtenir des pouvoirs publics une restriction, une limitation du nombre de ces établissements rivaux du théâtre et du Café concert, a été généralement approuvée par l'Assemblée qui a promis au promoteur de cette nouvelle campagne cinéphobe tout l'appui mo- ral et matériel de la « Ligue ». Ne voilà-t-il pas un exemple frappant, sai- sissant que l'on devrait, à coups de grosse caisse faire résonner aux oreilles de tous ceux qui font partie de la grande famille cinémato- graphique?... Nous nous trouvons là en pré- sence d'un corps constitué, d'un bloc compact, d'une solidarité ferme qui va marcher contre nous comme un seul homme. Qu'avons-nous à lui opposer?... Rien, si ce ne sont des forces éparpillées, dont les faibles- ses réunies formeraient incontestablement un faisceau d'irrésistible résistance. Je suis heureux de constater de semblables manifestations cinéphobes. Elles valent mieux que le travail souterrain qui mine lentement et nous surprend à l'improviste. Les Artistes Dramatiques ne nous ont pas mâché leurs mots. Nous savons ce qu'ils veu- lent. A nous de déjouer leurs plans. Mais nous n'y parviendrons que si, de ce côté-ci de la barrière, on parvient à faire naître l'Union qui crée la Force... RUGGIERO DELLA CAMERA. Alter=Ego BRÉON & Cie, Propriétaires-Directeurs Théâtre = Usine = Bureaux 218, 'Boulevard "Bineau = Neuilly=sur=Seine Téléphone : 576-58 S à F Tirage rapide de Titres et d'Actualités Traductions en toutes Langues VIRAGES - TEINTURES - COLORES Maison apportant les plus grands soins aux Travaux qui lui sont confiés ME TRAVAILLE PAS AU RABAIS N'éditant pas pour son compte et par conséquent NON CONCURRENTE f ses Clients peuvent être assurés de la discrétion la plus absolue sur les Nouveautés qu'ils éditent et du soin apporté aux différentes manipulations. Elle se charge aussi de la prise de Vues pour l&r compte. THÉÂTRE & OPÉRATEURS à la Disposition des Clients ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE MODEkNE Permettant de travailler MÊME LA NUIT OUTILLAGE DE PREMIER ORDRE Derniers Perfectionnements ALTER-EGO justifie bien ainsi, auprès de ses Clients son titre AUTRE MOI-MÊME fi Comptoir International u = DE CINÉMATOGRAPHIE = Société en Commandite par Actions ACHAT = VENTE = LOCATION Films et Appareils Deux mille Cinq Cents mètres de NOUVEAUTÉS CHAQUE SEMAINE Le plus beau choix des = Meilleures Marques = A. MASSELOT & C // & 13, Parvis St-Maurice, LILLE (Ncrd) Téléphone : 6-07 - Ad. Télég. : INTERCINÉ IE S 81 — PARIS-BERLIN Dû Nouveau ïojage d'Etudes eu Allemagne te premier voyage Paris-Berlin, organisé par le Journal d'Allemagne, organe de langue el d'énergie françaises, paraissant à Berlin, a eu plein succès. Près de- douze cenls voyageurs y mil pris part, industriels, négociants, artisans, profes- seurs, juristes, médecins, journalistes, avocats, fonctionnaires, architectes, ingénieurs, etc., qui Lroiïverenl là de quoi réunir les notations les plus utiles en sus il» agréments divers qui leur furent offerts. Tous s'en sonl retournés enchantés. El de fait, que! que suit le molif qui décide en pareil cas : qu'on pense contribuer par là. pour sa part, à l'œuvre de conciliation internationale, ou qu'un se propose d'étudier de plus près celte formidable Allemagne, dont mille écrits nous entretiennent journellement en France « appro- cher du monstre el voir ce qu'il a dans le ventre ». un semblable voyage ne peut être que profitable à tous égards. Le Journal d'Allemagne fait œuvre utile en organisant un second voyage du 22 au 29 sep- tembre. Rappelons les conditions tout à fait exceptionnelles de ce voyage en Allemagne : li:> francs par personne en troisième classe. 166 francs en deuxième classe, 215 francs en première classe, tous frais de logement, de re- pas avec boissons, d'excursion à Potsdam, le Versailles allemand, de guides, de théâtres, de music-halls, y compris. A l'aller, les voyageurs visiteront Cologne; au retour, ils s'arrêteront un jour à Dusseldorf sur le Rhin, ville de grand intérêt, pour y voir l'Ex- position des grandes villes d'Allemagne, qui réunit tous les efforts de l'industrie et du com- merce des grands centres allemands. La vente des billets a été confiée à l'Agence des Voyages Pratiques, V rue de Rome. Paris. 11 est toujours bon de voir de près ce que fait h' voisin et de s'inspirer de ses méthodes de travail. Espérons que tous ceux qui prendront pari à ce voyage, en retireront quelques leçons avantageuses à nos intérêts nationaux. Courrier d'Allemagne UNE CONVENTION La Convention préparée, par l'Association des fabricants de films cinématographiques en Allemagne est sur le point d'aboutir. Quelques questions de détail restent encore à régler. Vingt-six maisons parmi les premières de la branche, ont apporté leur adhésion; on attend encore de nouvelles signatures, de sorte que le mouvement comprendra avant peu, la presque totalité des fabriques allemandes ainsi que des maisons étrangères travaillant en Alle- magne. L'Association s'est donné pour tâche de ré- glementer les prix de vente de s'opposer à l'ex- portation des films pratiquée par les loueurs et de combattre par tous les moyens les ma- nœuvres de la concurrence tendant à avilir les prix. Aux termes de la nouvelle Convention qui doit entrer en vigueur au I 1 octobre prochain, le prix minimum de vente est fixé à 1 fr. 25 par mètre, plus 0 fr. 10 le mètre pour virage et teintage. Les prix seront décomptés absolument nets, sans escompte, rabais ou bonification d'aucune sorte. Les fabricants s'engagent, sous peine de délits importants, à ne fournir de films que ceux des loueurs qui auront accepté et qui res- pecteront le tarif de location élaboré par l'As- sociation, à savoir : 30 0/0 du prix d'achat 20 0/0 — 17 0/0 14 0/0 12 0/0 10 0/0 9 0/0 8 0/0 7 0/0 6 0/0 5 1/2 % 5 0/0 4 0/0 3 1/2 % 3 0/0 I " semaine 2" — y — 4' — 5" — 6" — 7" — 8' — 9- — 10' — IL — 12' — 13' — 14' — 15' et autres Le doublage est frappé d'un droit de 33 1/3 0/0 pour la première semaine et de 25 0/0 pour la seconde. Les suppléments, à partir de la 1 3" semaine coûtent 44 centimes par semaine. Le prix minimum d'un programme la quinzième semaine écoulée, est de 12 fr. 50. Une des causes les plus graves de la crisi que traverse actuellement l'industrie cinémato- graphique allemande réside, sans contredit, dans la longueur démesurée des crédits accor- dés aux clients. Il y a donc lieu de savoir gré à l'Association d'avoir essayé de remédier à cet état de choses en imposant le paiement au comptant ou par chèque, à six jours, et en contraignant les fabricants à refuser toute four- niture, — si ce n'est contre règlement au comp- tant ou contre remboursement, — aux maisons connues du bureau, comme ayant dépassé les délais prescrits. Il est bien entendu qu'une firme mise à l'in- dex ne trouvera à s'approvisionner chez aucun des signataires de la Convention. Un contrôle sévère sera exercé par le bu- reau pour assurer la stricte observation des divers paragraphes de la Convention. Des amen- des pouvant aller jusqu'à 6.250 francs, en cas de récidive seront infligées aux contrevenants. Telles sont les grandes lignes de cet accord. Parmi les maisons françaises qui l'ont signé. La Maison A. KANJONKOFF & Ciel MOSCOU (Russie) Lancera au Mois d'OGTOBRE prochain Deux Grands Succès Le Torrent du Printemps 3 m m Grand Drame en deux Parties AMOUR se VENGE » m mt nifivun vu i laiivn-i il ou il z\\ Dans les Filets de la Danseuse Drame poignant Joué par des Scarabées ~ s Le rôle d'Isadora Duncan sera interprété par une Libellule REPRESENTANT M. GUTMAN, 5, Rue Nouvelle= Stanislas PARIS » 83 je citerai les Etablissements Léon Gaumont, la Société des Films et Cinématographes Eclair, la Société des Phonographes et Cinématogra- phes Lux et le Film d'Art. ** Si la plupart des fabriques importantes et des grosses maisons de location se sont jointes au mouvement, il en est quelques-unes, non sans notoriété, qui n'ont pas cru pouvoir y adhérer. De ce nombre est la maison Pathc frères. D'autre part certains loueurs ont refusé d'ac- cepter les conditions proposées. Deux groupes distincts vont donc, désormais, se partager le marché, d'un côté les fabricants et les loueurs liés par la Convention, de l'autre les indépendants. La situation pour être plus claire n'en est pas moins épineuse. Il faut craindre que les deux groupements adverses ne se livrent bientôt, à coup de con- currence, une lutte sans merci et sans précé- dent. La lettre que vient d'adresser à sa clientèle la maison Pathé et que nous publions plus loin, ne montre rien moins que des sentiments paci- fiques. Il semble que de ce côté de la barricade or s'attende à une chaude escarmouche et qu'on s'y prépare avec soin. En tous les cas, l'Association des fabricants se trouve, dès maintenant, en face d'un dilem- me : ou elle respectera la Convention qu'elle a signée et elle court le risque d'être battue en brèche par la concurrence libre, ou elle décré- tera la réduction des tarifs élaborés et, infidè- le à son but, elle n'aura plus de raison d'être Les exploitants jubilent, espérant tirer quel- que profit de cet état de choses. Certes les loueurs, devant l'abaissement pro- bable des prix d'achat, se verront contraints de réduire encore leurs tarifs de location. Ce sont eux qui porteront les plus graves blessures. Les exploitants, néanmoins, auraient tort de triom- pher, car le jour où l'industrie des intermédiai- res, tuée par une effrénée concurrence, ne nour- rira plus son homme, les propriétaires de ci- néma auront alors quelques raisons, obligés de traiter directement avec les fabricants, de re- gretter ces loueurs-tampons, si je puis m'ex- pnmer ainsi, régulateurs des cours. * ** La Maison Pathé frères adresse à ses clients la lettre-circulaire suivante : Friedrichstrasse 191. Nous avons l'avantage d'informer notre ho- norable clientèle que dans l'intérêt des exploi- tants de théâtres cinématographiques, la Mai- son Pathé frères n'adhérera pas à l'Association libre des fabricants de films et qu'il lui est im- possible d'accepter complètement les conditions de l'Union des loueurs allemands. Etant donné que ce sont les exploitants qui, bien qu'indirectement, forment la «clientèle des fabriques, nous avons préféré la lutte immi- nente, comptant sur l'appui de tous les exploit tants d'Allemagne. La Maison Pathé est toujours en mesure de fournir, chaque semaine, des programmes com- plets à succès, sans compter les films humoris- tiques et les paysages. Enfin, plusieurs loueurs s'étant déjà déclarés prêts à ne traiter, doréna- vant, qu'avec la Maison Pathé et ceux des fa- bricants qui n'appartiennent pas à l'Association tout théâtre sera désormais à même de passer des programmes bon marché et sans concur- rence. Espérant que notre attitude sera appréciée de tous les exploitants allemands, nous vous prions d'agréer... etc.. * Un des acteurs les plus célèbres de l'Alle- magne, le favori du kaiser, Ferdinand Bonn, passe au cinéma. Il vient de signer un engagement des plus avantageux avec la Nordisk Film Compagnie, que nous félicitons de son acquisition. A la suite de l'initiative du Comité d'agita- tion de la presse cinématographique, une dépu- tation de fabricants s'est rencontrée, la semaine dernière à la Préfecture de Police de Berlin, avec les fonctionnaires chargés d'exercer la censure des films cinématographiques. Des vues (au figuré!) intéressantes ont été échangées de part et d'autre. Berlin possède une entreprise nouvelle de fabrication et d'exploitation de films : la mai son Hermann Rosenblum G. m. b. H., Frit drichstrasse, 10. Le capital est de 39,000 francs, la direction de l'affaire est entre les mains de Mlle Wla- dyslawa Cusielka, pour Berlin, de M. Moritz Lewin, pour Charlottembourg et de M. Jean Sébastian, pour Hambourg. Hans Bach. — 84 — Nouveautés Cinématographiques AMBROSIO Représentant, Charles HELFER 16, Rue St-Marc. PARIS PROGRAMME du 20 SEPTEMBRE Nelly la dompteuse, Série d'or 3 ail'. . . 622 rlobinets'entramepourleTour de France 121 La Cùtn dé la Sicile 126 PROGRAMME DU 27 SEPTEMBRE L'honneur de la famille, gr. aff 490 Robinet faii le Tour de France, gr. aff.. 133 Les Yeux bandes, comédie 18!) Le Pescara, plein air 107 PROGRAMME DU 4 OCTOBRE Ruse de Mère *ttJ!> Le Savetier à gagné à la Loterie 122 La détective 393 La Vie à Tripoli 118 LUCA COMÉRIO Peloton nageur Cavalerie (27 sept.) 126 A bord d'un sous-marin (4 oct.) 204 CLARENDON Le Lient Rose 200 B1SON-F1LM-101 Représentant HODEL. 3, rue Bergère PROGRAMME du 27 SEPTEMRE L'Exilée, drame, [affiche.- ... 0151 Tous les Films Bison-101 sont exclusivement imprimés sur pellicules vierges Eastman Kodak Société C1NÈS Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris PROGRAMME N° 61 Le vieil Usurier, comédie, aff. en coul.. 303 La chaîne d'Or, drame, aff. en coul. . . . 466 La lionne Semence donne du bon Fruit, comédie, aff. en couleurs 237 L'Elixir de longue vie, coin., aff en coul. 183 La cascpiettede Bidoni, coin. aff. en coul. 7!» PROGRAMME No 62 En pâture aux Lions, drame aff. en coul. 588 Les droit du Passé, path. aiï. en coul. . . 185 Tontolini invulnérable, com. ail*, en coul. 215 L'Engin, comique, aff. en couleurs .... 148 Les plumes de Paon, corné, afï. en coul. 225 Sur les bords du Lac Sabadino, pi. air. 64 NORDISK FILMS C° Filiale de Paris Représentant : Louis AUBERT Nina. (La traite des blanches 3mepartie) 660 SELIG Représentant : Louis AUBERT Le vieux Meunier, path. aff. en coul. . . . 'V12 Maoriland, plein air (.'S HEPWORTH Le Couvre-Feu, drame aff. en coul 300 EDISON 64, Rue de Cormeille, Levallois-Perret. (Seine) PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE Le Père, drame 300 Maître et Elèves, comédie 300 Soc. Gînér. des Cinématographes "ECLIPSE* 23, rue de la Michodière, Paris Films ECLIPSE-RADIOS-URBAN PROGRAMME du 27 SEPTEMBRE Les exploite de Nat-Pinkerton, détective, Une Réhabilitation, aff. en coul 104 L'Homme sans Tête, comique 82 La défense des Dardanelles, pi. air. . . . 124 Société française des Films ECLAIR 8, Rue St-Augustin, Paris, PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE Le Mirage, drame, 2 affiches 642 La nièce d'Amérique, c. sér. A.C. A.D.. -<>i Willv malade. . . de rire, coin, affiche. . 1 8*2 ÉCLAIR-COLORIS L'Elevage de l'Eléphant dans l'Inde, doc. 105 PROGRAMME du 27 SEPTEMBRE La .Morsure, drame, affiche. 200 La Polonaise, Comédie A. C. A. 1) 202 Gavroche épouse une bossue, com. aff. 102 ECLAIR-COLORIS Philtre d'Amour, comédie 196 SCIENTIA Le 1)\ tique. Scientifique 1U7 Géo JANIN, Représentant 17, Rue Grange-Batelière, PARIS 27 Septembre PHAROS Le Chantage Mondain 1000 ESSANAY Un genre malin 320 GALLIA Chevauchée de la mort 825 IMP - REX - WILD WEST Représentant: M. BROCKLISS 23, Rue de la Michodière, PARIS IMP Films Co Of America PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE Betty le Barreur, coin, sport, aff. en coul. 298 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant 3, Rue Bergère, Paris PROGRAMME du 20 SEPTEMBRE La fosse du vivant, drame, affiche. ... ('20 11 voulut voir et s'en repentit, com. ail'.. 170 Gribouille veut se suicider, comique. ... 1 \ i PROGRAMME DU 27 SEPTEMBRE La dernière aventure, comique affiche.. 138 La mode veut le bord large, com. ail*. . . 112 Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme, au capital de 3.000,000 de francs 57-59, rue Saint-Roch, Paris Pour les dates de livraisons, se renseigner ans diverses agences. PROGRAMME No 41 Amour d'Automne, drame affiche HO La Bienfaitrice, comédie 280 Lettre Recommandée, comique 160 Onésime aux enfers, comique agrand.. 161 La Roumanie Pittoresque, panorama.. 81 LES GRANDS FILMS ARTISTIQUES "GAUMONT .Main de Fer contre la bande des gants blancs, drame affiche 70o — 85 — Société des Phonographes et Cinématographes " LUX " 32, rue Louis-le-Grand, Paris PROGRAMME du 27 SEPTEMBRE Le chien de Bob, draine, afliche. . 301 Le pipe de Barnabe, comique, affiche. . 104 Un lin limier, comique HM L'école des marins à Bresl 163 FILMS « NESTOR »» Le revolver perdu, drame, affiche ... . 277 FILMS "FLYING A" Bill el son frère, drame -17 Une mauvaise affaire, drame 30.7 WESTERN IMPORT Le l'eu sur la poudre, drame, affiche . . . 305 AQUILA Pour son roi, drame, affiche (30o MESSTER Représentant, Paul LADEWIG 0. rue du Conservatoire, 6, Paris PROCHAINEMENT NOUVEAUTÉS >^—" — ^^^— — — MIL ANO- FILMS Agence Générale de Ginématographie 16. rue Grange-Batelière, Paris LE 27 SEPTEMBRE Bonil'ace maçon, gros succès de fou rire 108 L'Industrie des pâtes alimentaires 122 EXCLUSIF-FILM 105. rue Saint Lazare PASQUA LI LIVRABLE LE 27 SEPTEMBRE Les Souris de Katy, drame, afliche .... 591 Office Cinématographique E. DURCKEL PARIS = 9, Place de la Bourse, 9 = PARIS PROGRAMME DU 20 SEPTEMBRE Comtesse Charlotte, drame réaliste.... 100 PROGRAMME DU 27 SEPTEMBRE Un bienfait n'est jamais perdu 155 PROGRAMME DU 4 OCTOBRE Je meurs ou je m'attache Cinématographes PATHÉ FRÈRES 14, rue Favart, Paris PROGRAMME N° 31 Marie esl trop obéissante, comique. ... IW) Le Mal de Mer, comique l5o Boireau domestique, comique KJ5 Bigadin au " Matrimonial Club " coin. 205 Une merveille de l'Electricité, la (ialva- noplastie, série instructive 145 AMERICAN H IN Le Collier disparu 255 La vie des Cow-Bovs aux Etals-Unis, plein air '. 155 FILM RUSSE L'escadre de la Mer Noire àSébaslopol, scènes militaires [25 IBERICO Une excursion à l'Ile Majorque, la plus grande des Baléares (Espagne), pi. air 100 MODERK PICTURES L'escapade de Lulu, comédie sentiment. 155 NSZZA Filendouee esl insaisissable, se, à trucs 85 S. C. A. G. L. Banni les pierres (scènes dramatiques) 2b7> S. A. P. F. .Manon Lescaut, (scènes dramatiques),. iS90 THE JAPANESE FILM Lfts Heurs; au Japon, (Iris cl Glycines), plein air > En hésitant, le vicomte tend sa main gauche, mais continue à cacher la droite que la baronne saisit violemment, si fort, que L'hom- me pousse un cri de douleur. Vile on le dé- gante et l'on voit à son doigt la marque d'une morsure profonde... « C'est lui l'assassin! » Métrage : 266 mètres. — Mot télégr. : 'Morsure. Affiches : 120-160 I+/L POLONAISE M. Ly Quy ma Qancée, part pour Paris. Elle veut faire exé- cuter son portrait, je vous l'adresse à vous, mon meilleur ami et si grand artiste. Signé : Boris. » Cependant Verdier venait d'obtenir la médaille d'honneur au Salon. Dans une des salles d'expo- sition, il rencontre une cliente inattendue dans le visage de qui l'heureux Verdier est stupéfait de retrouver les traits de Boris. 11 exécute donc le portrait de Véra, mais voilà-t-il pas qu'il s'éprend de sa cliente! Et pourtant Verdier ne voudrait pas trahir son ami Buris... un jour. enfin, le peintre reste confondu d'entendre Véra lui répétéer une à une chaque phrase de la lettre de Boris... Tout s'explique : l'image de Boris ne persistera pas entre eux... ils vont pou- voir s'aimer en toute liberté! Métrage : 20-2 mètres. — Mot télég. : Polonaise. Dans le cabinet de M'' Laraffle, notaire d'Isi- gny-sur-Orge, tous les héritiers éventuels de l'eu Tarlenipion sont réunis solennellement pour i,i lecture du testament. Parmi eux nous retrou- vons une ligure de connaissance, c'est notre ex- cellent ami Gavroche. Que va-t-il faire encore pour nous amuser? Le tabellion se lève et lit religieusement : « Je lègue toute ma fortune à mon ami Gavroche, mais... mouvement d'émo- tion dans l'assistance)... mais à la condition qu'il épouse sa cousine Marie Doron... » Conster- nation générale, car si les collatéraux de Ga- vroche sont navrés d'être évincés du testament, notre camarade ne se sent pas le courage d'é- pouser sa cousine... affligée d'une gibbosité aussi grosse que la dot! Cependant, en présence de la condition sine qua mm formulée par Me Laraf- fle : « Pas de femme... pas d'argent! » Gavro- che surmonte ses hésitations : il épouse! Le len- demain, quand le sacrifice est accompli, il n'a plus que ce refrain à tous les couplets d'amour que sa moitié voudrait entonner en duo : "Ah! si tu n'avais pas ta bosse! » Ça devient une hantise... Il n'a qu'une idée. 87 la faire disparaître par tous les moyens. Il va d'abord essayer de l'user par le frottement en traînant sa femme sur le dos derrière une auto faisant du 100 kilom. à l'heure. Ayanl échoué, il a5or.de des lavandières au bord d'un étang, el leur emprunte leur battoir pour lâcher d'aplalir le gênanl relief de son épouse. C'est encore une peine inutile, Un peu plus loin, il avise un câble horizontal traversant une espèce de car- rière profonde, et servant de rail transbordeur terminé par un crochet : « Oh ! si l'on pouvait l'arracher! » Et aussitôt Gavroche a l'idée — qu'il exécute toul de suite — de suspendre l'ex- croissance de sa moitié au dil crochet, puis il se cramponne aux jambes de sa victime, pour en augmenter le poids. Et notre couple acrobatique file à iO mètres de hauteur... Et toul cela pour rien! Décidément Gavroche aurait été bien em- barrassé et aurait peut-être renoncé à son pro- jet de « dégonflage » s'il n'avait rencontré,, chemin faisant, un cylindre à vapeur qui écra- sait les cailloux de la route, Un instant de réflexion lui suggère cette exclamation : « Tant pis... écrasons-la! » Et il fait passer le rouleau sur la légitime bosselée qui sort de là... sans plaie ni bosse. Chic, chic... ohé! ohé!... el voilà désormais un heureux ménage qui ne pensera plus qu'à « se payer des bosses de rire! » Métrage : 102 mètres. — Mot télégr. : Bossue. Affiche : 120-100 ÉCLAIR-COLORIS PHILTRE D'AMOUR Pendant que les deux amoureux Adèle el Félix devisaient tendrement dans une atmo- sphère de printemps, vint à passer la sorcière du village. Les jeunes gens se moquaient dou- cement un pouvoir magique de la fâcheuse pas- sante : " Prenez garde, leur dit-elle, en les me- naçant du doigt... prenez garde à n'avoir jamais recours à mon art! » Et les tourtereaux lui liaient au nez encore plus fort, Mais Félix avait un rival, oh 1 pas très dangereux! C'était un beau "gars nommé François qu'Adèle se chargeait d'ailïe,ârs, de gifler gentiment... Quand Félix n'apportait pas au congé l'appoint de son pied au bas des reins de l'usurpateur. Mais ce Fran- çois avait toutes les audaces. N'osa-t-il pas, en effet, demander au père Martin, la main — si leste — de sa fille Adèle! Il se heurta, bien entendu à un refus catégorique du bonhomme. Il est vrai qu'une demande analogue tentée pa- rallèlement par le brave Félix, n'eut pas plus de succès, puisque le vieux paysan répondit à l'amoureux éconduit : « En attendant la main île ma fille... Prends mon pied! » Cependant comme François ne se découra- geait pas facilement et qu'il ne reculait devant aucun moyen pour atteindre son but, il se ren- dit chez la sorcière à laquelle il fit un cadeau pour- être heureux en amour : >• Tenez, mère Bouclai, prenez ce beau lièvre, mais faites-moi épouser la fille à Martin. » Comment l'ensorcela la vieille, nul ne le sait, mais toujours esl-il que le jour même il se présenta au vieux fer- mier. El alors, avec une éloquence qu'il ne se connaissait pas, François amadoua le père d'Adèle, tandis que de leur côté les deux pau- vres amoureux passaient tout leur temps à pleurer... en attendant mieux. Mais si dans la vie c'est ordinairement l'astucieuse déloyauté qui triomphe de la naïve bonté, au Cinémato- SCÏENTIA En nous promenant l'été au bord d'un clair ruisseau, il nous est arrivé maintes fois de sus- pendre le l'ours de nos pensées pour regarder curieusement les mouvements rapides de cer- tains gros insectes plongeurs dont la bizarrerie nous intriguait. En observant ses mœurs nous avons étudié l'animal : il s'agit du « dytique ». c'est une espèce de coléoptère, carnassier et aquatique. Sa larve, allongée en fuseau a une l'orle tête plate avec de grandes mandibules en faucilles. L'appareil respiratoire n'est pas banal. ear il est situé' à la partie postérieure de la queue et lient en suspension une bulle d'air déghrhe par de minuscules branchies. Toujours à l'affût, elle fond sur sa victime, et la dévore en la maintenant avec ses solides mandibules. Le dytique dont l'étymologie est un mot grec qui signifie ., plongeur », est un des insectes les plus favorisés par la nature : il nage, il vole, il marche, vivant aussi bien dans l'eau, graphe qui doit être une école de morale en action, les choses ne se passent pas toujours ainsi. A peine ce tricheur de François s'étàit-il lancé dans le jeu de l'amour, en quittant la sor- cière, pour tâcher de gagner son mariage, que la mère Bouclai prenant son lièvre pour cuisi- ner, s'aperçoit que ce n'était qu'un vieux lapin. Elle fondit alors en imprécations contre l'odieux mystificateur et jura de le punir de sa méchante action. A ce moment précis, Félix et Adèle se dirigeaient tout en larmes vers l'antre de la sorcière pour se confier à ses consolations en- chanteresses en s'excusant d'avoir jadis raillé son art dans un moment de mauvaise humeur pardonnable à des amoureux troublés dans leur isolement. La visite s'adaptait bien à l'étal d'âme de la magicienne qui manifesta son plaisir à prendre une bonne revanche, par l'empresse- ment qu'elle miL à venir en aide aux infortunés ainanls. Elle remit à Adèle un amour de petil flacon qui ne contenait pas du tout un philtre (t'amour, niais une drogue infernale dont le résultat devait être merveilleusement favorable aux futurs fiancés qui s'éloignaient le cœur gonflé de joyeuse espérance. Profilant d'un mo- ment où François était attablé avec le père Martin, en grande conversation, Adèle mélangea subrepticement le « remède » au breuvage de l'antipathique prétendant qui ne tarda pas, au cours d'une partie de cartes, à ressentir l'effet île la potion : il fut pris d'un violent accès de colère, comme s'il était en état d'ébriété... Cher- chant chicane à son futur beau-père qu'il vou- lait battre, si l'on n'était venu les séparer... r ■ toujours, car Martin, vexé d'avoir pu choisir un tel gendre, s'empressa de le remplacer par Félix, à la grande joie d'Adèle... qui riail sons cape de l'aventure. Métrage : 190 mètres. — Moi télégr, : Filtre. qu'en l'air et sur terre. Le mâle se distingue de la femelle par l'aspect de ses élytres qui sont lisses au lieu d'être striées — il est juste, en effet, que la « dame » ait des plis à sa robe. La tète du dytique est encore plus terriblement armée que celle de sa larve, tant la puissance des mandibules en augmente la robustesse. La première paire de pattes, munies de cupules adhésives, lui sert à maintenir sa proie. Quant aux pattes postérieures elles comportent un empennage précieux pour la natation. Les ély- tres abritent des ailes membraneuses aussi par- faites que celles de l'insecte au vol le plus ra- pide. Dans le film que l'on verra se dérouler, il faut l'oreille de l'imagination pour entendre les lamentations douloureuses de l'infortuné triton pris dans les mandibules du dytique, dont rien ne peut troubler l'horrible festin. En résumé ce n'est pas une bête sympathique. Métrage : 197 mètres. — Mot télégr. : Dytique. 88 — Entreprise Générale le Cinématographes "THE ROYAL BIO" 22, Rue Baudin, PARIS Métro : Poissonnière Tél. : 100.03 Adr. Tél. HARRYB10-PARIS Lanterne i">0 Ampères (neuf). . 28 1rs » 100 » » . . 39 » Table démontable (neuf) 38 » Tableau compl. f>0 Amp. (neuf) 118 » Résistance, 50 ampères (neuf) . 57 » Petit moteur avec résistance. . . 45 » Bobines de 300 m. 2 frs. 400 m. 2 75 Carters Pallié p'. '500 m. la paire 25 » Lentilles Extra=Blanche 115 m/m. 1 50 » » » 150 m /m. 4 » Boîte de bâtons de ebaux I 60 AVIS TRÈS IMPORTANT.- Pendant ce solde nous n'adressons aucune marchandise contre remboursement, en passant commande prière joindre un mandat. PETITES ANNONCES 18 PROGRAMMES actualités Gaumonl ;'i vendre ii o,l5 le mètre. Les Directeurs d'Établissements qui ont besoin de personnel peuvent prendre les adresses des personnes disponibles au Ciné-Joumal. A vendre tables bois sans boulons, 22 francs . A vendre au Ciné- Journal, important lot de pel- licule blanche pour amorces. — A partir de 0.15. A vendre très bons objectifs tous foyers l'allié Frères. A vendre cabine réglementaire très solide poui 120 francs. — Ciné-Journal. 0 n demande à acheter fauteuils occasion, hou état. 4 vendre Ciné-Prise de vues Ernemann, neuf, Il dbj. Anast. 5 fr. avec disp. ; spécial pour tirer Posf. Pied sac cuir et. enroulse, 400 francs. Paire offre à Numa-IDroz, Photo. Vesoul. Woiïtes les semaines, je donne en location, à I partir de la première semaine, le journal cinématographique de la Maison Exclusif-Film, à un prix très avantageux. Ecrire A. Rota, 98, rae de l'Hùtel-de-Ville, Lyon. | s célèbre Biogiaph Pariant, Directeur proprié- té taire B. Van de Cruys, 80, rue Van den Bo- gae-rden, Bruxelles, demande pour l'ouverture d'un cinéma dans une salle en Belgique le Ier novembre. 3 programmes par semaine : 1.500 mètres le samedi; l..">oo mètres le dimanche, 1.5(1(1 mètres lejeudi, ave âtfflfthe et photos. Les programmes ne passent qu'une fois dans un très Jimi appareil, garantie de lilms non abîmés. A 0 Hnéma Banlieue, seul dans la localité, 800 placés, ' à vendre 35.000 fr. — S'adresser à M. l'.Ol'- GEAU, 22, rue de la Folie-Méricourl, Paris ill . vendre, 2.000 mètres négatifs (voyages), Prix : 2.000 lianes. - HÀRRY, 22, rue Baudin, Paris. n demande à acheter fauteuils propositions au Ciné-Journal. riches. — Faire C aissière, jeune dame, demande emploi dans théâtre ou cinéma. Excellentes références. — SUCHER, 7, rue de Malle, Paris. T rès bonne violoniste, 20 ans. demande emploi dans théâtre ou cinéma. — Références de grands théâtres parisiens. — Mile Fl'llli, 89, rue Bourcl, Paris. 0 n demande à acheter fauteuils, chaises et bancs pour cinéma. — Faire offres au Ciné-Journal . A vendre en pleine exploitation, poste complet Gaumonl électrique sur automobile, pour tour- née en province. Châssis Dietrich, moteur 9 IIP. 2 cylindres commandant à l'arrêt, dynamo 00 am- pères, 120 volts, tous accessoires élal de neuf et en bon élat de marche. A coûté H.OdO IV. A céder au plus offrant, cause d'âge. — Ecrire à E HANS- SENS, Aire-s la-Lys (Pas-de-Calais). — Pholos et détails sur demande. (\n demande un premier violon et un violon- U celliste avec meilleures références. Prendre adresse au « Ciné-Journal ». jpinéma banlieue, seul dans la localité, son pla- ît, ces, 35.uoo fr. S'adresser à M. Rougeau, 22, me de la Folie-Méricourt, Paris. opérateur très connu, très bon mécanicien-élec- U Iricien demande place. Ecrire: Opérateur V. Ciné-Jdurnal. Daoul Vinay, à Monastir (Bitolia . Turquie || d'Europe, achète appareils cinématographi- ques, accessoires et bandes, il prend des lilms en location. vendre un loi de vues bon état à 0.15 le mè- tre. Les voir au Ciné-Journal. A vendre bobines 300, 400, 600 mètres. \ E.-G. CLÉMENT *tï jo, Rue des Petites-Écuries, PARIS < te) COLORIS de FILMS à la MAIN par le nouveau procédé aux Couleurs pures du Chimiste Si.oxowski Travail très soigné. Livraison rapide Riches couleurs brillantes, transparentes, inaltérables au frottement et à la chaleur. Prix très modérés !! liicn de comparable au coloris ordinaire !! {Essaye? une fois, vous ne changerez i>lus ' Confection de Titres sur Films en toutes Langues Annonces et Réclames sur Verre en toutes langues FILMS D'OCCASION BON ÉTAT Mrès bon marché, toujours 200,000 met. disponibles Conditions exceptionnelles pour contrais importants. — Liste Gratis. Intermèdes Artistiques pour Séances île Cinéma par les "Projections d'Art Mlrax " Prospectus W 26 et 29 gratis. CA TALOGVE SPECIAL -V 10 a. - 0,50 Pour paraître le 4 Octobre En PATURE AUX LIONS DRAME ÉMOUVANT Longueur : 588 mètres - - Superbe affiche en couleurs PROCHAINEMENT pour la PATRIE Episode de l'Epoque Napoléonienne BepréSBDtant pour la France, la Belgique et la Hollande L. AUBERT PARES — 19, Ru* Richer — PARES f" FILMS ■* "ÉeLAIR LIVRABLE A PARTIR DU 27 SEPTEMBRE 1ï> 2 LA MORSURE Drame. — Affiches 120 X 160. — Long. appr. 266 mètres La Polonaise Série A. C. A. D. — - Comédie. — Long, approx. 202 mètres. Gavroche épouse une Bossue Comique. — Affiches 120x160. — Long, approx. 162 mètres ÉCLAIR COLORIS PHILTRE D'AMOUR Comédit. — Longueur approximative 196 mètres m SCIENTIA LE DYTIQUE Scientifique. — Longueur approximative : 197 mètres LIVRABLE A PARTIR DU 4 OCTOBRE 1912 IS DROIT D'AINESSE Drame. — 2 Affiches 120x160, 160x240 — Long . appr. 6U mètres Télép. : 130-92 8,RueS-Augusîin F>7*FÇIS Adresse télégraphique : CINEPAR PARIS Télép. : 130-92 ]J> S -UX CUnnli.. ..... UllinnX Danli f Année — IN* 213 21 Septembre \9tM ClNEJOUBNAl TÉLÉPHONE I Directeur ' 30, RUE BEROèttC 161-34 Q. DU RE AU paris ■ EXPLOITANTS ! N'oubliez pas te 27 Septembre De comprendre dans vos Programmes Une Scène d'un Dramatique intense NlNl L'ASSOMEiEUR jouée par Mlle VENTURA de l'Odéon S. C A. G. L. PATHÉ FRERES, Editeurs La VITAORAPH, | Une Vieille Connaissance^ Vous donne \ UN CONSEIL D'AMI \ Ne manquez pas de passer le CLOU DE LA SAISON Ll ROI DE L'ACIER Vous abstenir serait UN GROS SCANDALE Ce Film sera | L'OISEAU D'OR | encagé dans Votre Établissement TDu m flliis m\ ndulimit taprim iv pjliiwln Tlirfu k ta COMPiODE SiSTIAII UfiAl VITAQRAPH C° La Maison A. K ANJONKOFF & C MOSCOU (Russie) Lancera au mois d'Octobre, deux Grands Succès Le Torrent du Printemps Grand Drame en deux Parties L'Amour se Venge ou Dans les Filets de la Danseuse Drame poignant, joué par des Scarabées. ■ Le rôle d'Isadora Duncan sera interprété par une Libellule. REPRÉSENTANT M. GUTMAN, 5, Rue Nouvelle=StanisIas, Paris 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc " 6AUM0NT " Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS ionnel M! C'est encore un Programme sensation que celui qu'éditent Vathé Frères Le 27 Septembre 1912 Car il comprend les grandes Vedettes aimées du Vuhlic MAX LINDER dans La Vengeance du Domestique PRINCE dans La Garçonnière de Rigadin BOUCOT dans Le Corsage de Mme Pénard Car il comprend les Grandes M arques Cinématographiques AMERICAN KINEMA avec Le Portrait Fatal COMICA avec Un Voyageur Encombrant THALIE avec Riri le Petit Modèle NIZZA avec Le Cocher se Venge En plus de 8 Scènes Comiques, Dramatiques, Documentaires dues à , l'inégalable production de la S. C. A. G. L., IMPÉRIUM FILM, VULGA- RISATION SCIENTIFIQUE, SÉRIE INSTRUCTIVE, PATHÉCOLOR. jpureauz: de Location ; 104, Rue de Paris, VINCENNES Téléphone : 934=95 5 Année. — N° 213 21 Septembre 1912 Ciné=Journat Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DUREAC flBOtinEMEMTS : FRANCE Un an 10 fr. S ÉTRANGER Un an. ..... 12 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE -te ON DEMANDE une Morale qui soit la même pour tous La censure qui sévit depuis quelques mois contre le cinématographe nous plonge tour à tour dans des abîmes de stupeur, d'irritation et de fantaisie dro- latique. Elle s'exerce, en effet, sous les formes les plus variées et change de ci- seaux selon les villes, les départements, les nations (provinces et Etats) et les continents. On dirait qu'un dieu malin s'est glissé sous les robes un peu trop plates d'Anastasie pour lui faire perdre la tête et lui inspirer des décisions in- cohérentes. La censure cinématographi- que règne au pays de Babel. En France, les maires qui veulent se signaler à l'attention bienveillante des grandes feuilles quotidiennes ont pris, pendant quelques semaines, des arrêtés de prohibition spéciale. Les uns réprou- vent les scènes dites « d'agissements criminels » ; les autres frappent ce qu'ils appellent on ne sait pourquoi des films licencieux, alors qu'il n'en est pas sur le marché régulier. Au nom de quelle mo- rale parlent tous ces maires? Bien ma- lin qui le saurait dire. Je crois découvrir à travers leurs desseins zélateurs une mo- rale qu'on pourrait, selon l'expression à la mode, qualifier d'arrondissementière: elle est parfois de Lyon avec M. Her- riot — devenu depuis peu le collègue de M. Bérenger la pudeur. Elle est aussi bien de Tarascon, de Hyères, de Lille. Mais son esprit particulier est jus- tement de ne point dépasser les bornes de la commune. S'il arrive qu'elle les fran- chisse, c'est pour se modifier, tant et si- bien qu'en notre beau pays de France, où fleurit la liberté, tous les citoyens jie sont pas soumis à la même morale et qu'il y a presque une morale par maire. Tant d'individualisme m'étonne et me ravirait peut-être s'il n'y avait dans cette dispersion ridicule des morales dé- partementales une gêne profonde pour l'industrie du cinéma. Editeurs et loueurs, auteurs et exploitants, ne savent plus exactement ce qui est permis et ce qui ne l'est pas. Un film paraît, qui se croit très innocent. Il remporte sur maints écrans un succès de bon aloi. Une clien- tèle bourgeoise ne le trouve pas dange- reux ou risqué. Le voici maintenant dans une autre ville. M. le maire juge qu'il est subversif: on lui barre la route aux por- tes de l'octroi. Quelle est cette confu- sion? En quel pays de décentralisation morale vivons-nous? Sommes-nous sous le régime du bon vouloir municipal ou sous la haute protection des lois d'Etat? Je ne le sais plus pour ma part. En Allemagne, même incohérence. Les pouvoirs publics — en l'espèce les représentants de la police — sont d'une — 4 — exquise <( jésuiterie ». Ils ne défendent rien, mais ils vous prient gentiment de couper 200 mètres dans une œuvre de 400 mètres ou de faire disparaître une image sur trois... A part ça, vous pou- vez représenter tous les films qu'il vous plaira. Voyez en quel embarras se trouve ainsi plongée notre industrie! Nos édi- teurs de films ne savent plus quoi faire: selon le caprice d'un policier qui a plus ou moins bien déjeuné, telle scène que vous estimez anodine apparaît comme criminelle. Il y a des suicides qui pas- sent comme lettre à la poste et d'autres qui choquent le sens du censeur. Tels tableaux d'une sensualité un peu forte sont tenus pour obscènes à Berlin et pour très artistiques à Dresde. M. le com- missaire a la conscience aussi inquiète que l'estomac: il a la digestion capri- cieuse. Je ne suis pas de ceux qui demandent la restauration de la censure. Mais il est bien évident que nous aimerions mieux la voir ressusciter plutôt que d'être sou- mis à l'arbitraire de quelques magistrats municipaux ou policiers. Car si l'austère Anastasie réapparaissait avec ses vieilles lunettes et ses ciseaux, nous saurions au moins ce qu'elle veut voir ou ne pas voir, couper ou ne pas couper, le propre du droit étant de définir ce qui est défendu. Mais, pour Dieu, qu'on nous le dise une bonne fois. Il y a trop de morales légales aujourd'hui: une seule nous suf- firait — même si elle n'était pas la per- fection. G. DUREAU. Chambre Syndicale de la Cinématographie £IÈGE SOCIAL : 54, Rue Etienne-Marcel, PARIS Pour répendre au désir de tcus les Cinématcgraphistes français qui se hâtent, en rangs serrés, de prendre place dans la Chambre Syndicale de notre corporation, nous nous faisons un devoir de publier dès aujourd'hui la liste des Membres du Bureau. MM. LUMIÈRE Frères, Cl?. PATHÉ et L. GAUMCNT ont accepté — ainsi que nous l'avons dit la présidence d'honneur et M. Jules DEM ARIA la Présidence effective. Voici quelle est la Composition du Bureau. (PrJïiJ:nt : AI. Jules DEMAR1A, chevalier de la Légion d'Honneur, Construc- teur d'Appareils. Vice-Présidents : MM. JOURJON, Editeur de Films; L. AUBERT, Représentant et Loueur de Films. Secrcta'.rc : M. KAHN, Directeur de Cinéma-Théâtre. Jréjcrier : M. LALLEMENT, Représentant et Loueur de Films. JVOTA. — Un troisième Vice-Président sera désigné parmi les Directeurs de Cinéma-Théâtres. AVIS. — Une Réupiop du Bureau aura lieu Samedi prochain 21 Septembre, à 2 h. 1J2 précises au Siège Social, 54, Rue Etienne- Marcel, PARIS. — LVèeijce. Chambre Syndicale Française de la ÇinéiTiatographie =- et des Industries qui s'y rattachent = w »»* y] h i 1 kfv vfv *iv 1 »-I^* •~\,+ »-4--» X J n. J. DENARIA Chevalier de la Lésion d'Honneur PRÉSIDENT CD ra s — CD CO Lj CD 4 1 LES Présidents d'Honneur >i ^ ^i 4 ■!! ' ■■»' ■ " ' ra o ra CD ra o QD S — £ ra CD CD ra s— >-> CO OO C/) CD CD c o ■r. o -a w u 03 '3 C7- O JE o # z: _i O -I <— > CD CD !— < CO =J gm) * & « ^ •& ■& .SH N* ©-• -UJ û- g g fi m «S I ! LE ROI DE L'ACIE Reproduction de l'Affiche 2 m. x 2 m. 80, pour LE ROI DE L 1ER PIÈCE SENSATIONNELLE en Trois Actes de\a " VI7AGRAPH " — 10 — ÉCHOS Itala for Ever ! La nouvelle était vraie! Nous sommes heureux de pouvoir l'annon- cer à tous nos lecteurs. C'est aujourd'hui chose faite! Zacconi, le célèbre Zacconi, vient d'être engagé par la Société Itala-Film de Turin ! On nous dit que l'Italia a fait des sacri- fices énormes pour décider l'éminent artiste à consacrer son merveilleux talent au Cinéma et nous prépare un film de début absolument sensationnel! Poussons l'indiscrétion jusqu'à annoncer que ce film (le premier d'une série hors pair) paraîtra dans les premiers jours de décembre ! Amateurs de beau, de grandiose, réjouis- sez-vous ! A bientôt de plus amples détails. s* Le Cinéma au Havre On nous annonce l'ouverture pour octobre d'une salle de cinéma dans l'ancien conect National, 22, rue de Paris, au Havre. Cette salle, considérablement agrandie, dont on ter- mine la décoration, pourra contenir environ 1 .000 personnes. Une très belle scène a été aménagée pour intermèdes. Le Kursaal-Ciné- ma, tel est son tire, sera dirigé par M. Gustave Dubois. Le Cinéma Scolaire Une Ligue Populaire du Cinéma Scolaire (L. P. C. S.) vient de se fonder à Paris, au 33 de la rue Bénafd (XIV") , œuvre philan- thropique de vulgarisation scientifique pour la jeunesse. Le Secrétaire en est M. André de Reusse. Nos meilleurs souhaits de bienvenue et à hui- taine plus amples détails. Nos représentants au Caire Nous apprenons avec plaisir que M. Albert Carlesi Olmi, Directeur au Caire du Cinéma des Chef s-d' Œuvre, est devenu concessionnai- re exclusif pour l'Egypte des marques Vita- graph, Ambrosio et Cinès. Tous nos compli- ments. Les Grandes Manoeuvres La Société des Etablissements Gaumont met en vente cette semaine une très intéressante actualité sur les Grandes Manœuvres, d'une longueur approximative de 1 25 mètres, livrable à partir du jeudi 19 septembre. * 4* Cinéma Comptoir de Marseille M. E. Tisson, directeur du Cinéma-Con;p- loir, de Marseille, 30, rue de l'Académie, vient de rentrer en France après un excellent voyage d'affaires en Allemagne qui lui a per- mis de s'assurer la propriété de nouveaux films exclusifs. Ce qu'il faut lire... 1" De la musique d'accompagnement en matière cinématographique (procédé de M. Janssens) . 2° La Ciné-Encyclopédie (enseignement par le cinématographe) . On ouvre ! On nous écrit de province : CARPENTRAS. — C'est le 26 septembre la date fixée par les propriétaires du Modem' Cinéma de Carpentras, MM. Font et Auzière. Après deux mois de réparations, cette salle va faire sa réouverture, complètement trans- formée et agrandie. D'après les plans de MM. Font et Auzière, Carpentras va posséder un établissement, modèle du genre pour la pro- vince. La longueur du nouveau Modem' est de 35 m. sur 12 50 avec promenoir de 35 m. sur 5. Elle est entièrement construite en fer et ciment armé et possède tout le confort dé- sirable : Chauffage central, ventilation, pas- sages spacieux, nombreuses portes de dégage- ment, salle de pas perdus, promenoirs et buf- fets. La décoration est due au pinceau du maî- tre Wolf, de Marseille; elle sera certainement très remarquée. Une scène y étant aménagée les troupes de passage pourront y séjourner un ou plusieurs jours, sauf le samedi et diman- che qui seront entièrement consacré au ciné- ma dont les vues seront puisées dans toutes les maisons du monde. Cette salle contiendra plus de 1.000 places réparties en loges, fau- teuils de parquet, premières et secondes avec fauteuils à toutes les places. 11 — Le Roi de l'Acier On parle beaucoup en ce moment, dans le mystère des salles de projection, où s'élabo- rent les succès de demain, d'une oeuvre puis^ santé, d'un style extrêmement original et qui serait appelée à faire sensation sur le marché cinématographique. Nous pouvons, — sans être indiscrets, — dire qu'il s'agit d'un grand film de la Vitagraph C\ qui s'appellera Le Roi DE L'ACIER. Episode dramatique de vie moderne aux Etats-Unis, cette bande met en scène un trusteur, roi de l'acier, un jeune di- plomate, un pilote d'hydroplane, une déli- cieuse jeune fille autour desquels évolue tout un monde équivoque acharné à perdre la pa- trie pour relever le cours des aciers. Le crime de ces bandits est prévenu à la mi- nute suprême, au moment où la guerre est im- minente entre l'Amérique et l'Europe, grâce à l'intervention d'une jeune fille aidée d'un aviateur... et la paix du monde est sauvée! Œuvre profonde, romanesque, dramatique, sociale, Le Roi de l'Acier se présente comme un chef d'oeuvre cinématographique. ADJUDICATION en l'étude de M' DUPONT, notaire à Montmorency, le Samedi 28 Septembre 1912, à i heures, d'une Exploitation Cinématographique avec Brasserie à ENGHIEN-les-BAINS, 38, Grande-Rue, connue sous le nom d' " ENGHIEN-CINE- MA-PAL/VCE ". — Salle pouvant con- tenir 800 personnes. — Situation excel- lente ; Matériel en très bon état ; Bail expirant le i" avril 1930; Loyer : 5.oco pendant 6 ans et 5.5oo ensuite. Mise à prix : 20.000 francs S'adresser pour visiter : Au Fonds. LA FUGITIVE Parmi les films édités par la Savoia, La Fugitive, qui paraîtra le 1 1 octobre pro- chain, se classera au rang des meilleurs pour l'excellence de l'interprétation et la qualité dramatique des scènes. C'est l'histoire navrante d'une jolie ouvrière entraînée par un viveur loin de son foyer. Séduite, trompée et folle- ment éprise, la malheureuse fille retourne un jour, après la trahison de celui qu'elle aime, auprès de son vieux père. Elle le trouve ago- nisant et se perce le cœur après avoir été mau- dite. Union Mutuelle des Opérateurs CINÉMATOGRAPHISTES ( Prise de Vues et Projection Réunie;- ) Siège Social : 50, Bd de Strasbourg, Paris Assemblée Générale du 8 Septembre 1912 Les opérateurs cinématographistes ont tenu leur assemblée générale mensuelle dimanche dernier 8 septembre. Après avoir constaté la bonne marche de l'Union, plusieurs nouvelles adhésions sont ac- ceptées. M. E. Lecarpentier, opérateur projection- niste, est nommé secrétaire de l'Union, ce poste se trouvant actuellement vacant. Lecture est faite ensuite d'une circulaire qui sera incessamment envoyée à MM. les exploitants; par cette circulaire, ces Messieurs sont informés que l'Union se met à leur dis- position pour leur procurer des opérateurs ca- pables et éprouvés, l'Union n'acceptant dans son sein que des hommes justifiant leur qualité d'opérateurs professionnels en présentant au Conseil d'administration de l'Union des réfé- rences de travail très sérieuses et en subissant un examen approfondi de leurs capacités. Dans ce but, nous arriverons à éliminer de la corporation une multitude de jeunes gens qui se disent opérateurs, parce qu'ils savent plus ou moins bien placer un film dans l'ap- pareil et tourner une manivelle. Cette horde envahissante d'opérateurs d'occasion, formés du jour au lendemain, porte un préjudice énorme à une des premières branches du ci nématographe et diminue la valeur des opéra teurs professionnels. Pour arriver à combatt : ce fléau, le seul remède c'est le brevet de ca- pacité, et le Conseil d'administration de l'Union donne tous ses efforts afin d'arriver à l'obtenir. Nous demandons aux sommités ci- nématographiques, à tous ceux qui s'intéres- sent au cinématographe et à tous ceux qui en font leur métier, de nous aider dans notre tâ- che, afin d'arriver à la solution d'une question qui doit intéresser tous les vrais, cinématogra phistes. Le brevet de capacité à l'opérateur, c'est une nouvelle force pour l'industrie ciné- matographique; pour l'opérateur, c'est la sau- vegarde de son avenir, de ses intérêts, ainsi que le respect de son métier. George Mariani, Président de l'Union Mutuelle des opérateurs cinématographistes de France. La Société Cinématographiqu 30, Rue Louis- le Or< dir M. Pierre DECOURCEL La S. G prépare en ce moml cinématog \ivres ce Maîtres d s»aaB LES FILMS DE LA sont édM Etablissements es Auteurs et Gens de Lettres Gm L -- Téléphone : 275-76 >ar et Eugène QUQENHEIM CJL« v7« JL^« t la mise au point phique des Célèbres Théâtre s. c. A.. G. H-. " >ar les ATHÉ FRÈRES M 14 Ligne Populaire do Cmema Scolaire L. P. C. S. Siège Social provisoire : 33, Rue Bénard, Paris PROJET DE STATUTS Article premier. — Entre tous les adhérents, annuels et futurs, aux présents statuts, il est formé une association amicale et philanthropi- que, ayant pour but l'organisation continue, au moyen de conférences et de projections scient i- liques (fixes et animées; de « leçons de choses » dans les établissements scolaires, et, en parti- culier, dans les écoles primaires des communes privées de cet enseignement, d'un résultat si puissant, à cause de sa forme attrayante, que peut et doit être le Cinématographe. Art. 2. — L'association prend pour titre : Ligue Populaire du Cinéma Scolaire Œuvre philanthropique de vulgarisation scien- tifique pour la jeunesse Art. 3. — La Ligue donnera, selon ses res- sources et le nombre de ses sections, dans tous les établissements à elle ouverts, des séances périodiques, gratuites pour les élèves, et ex- clusivement instructives, éducatrices et morales (conférences-causeries avec projections fixes et animées). Toutefois, mais simplement si l'expé- rience en démontre la nécessité, le programme de ces séances pourra comporter un court en- tracte récréatif (film amusant) destiné à dé- tendre, un instant, l'attention portée par les en- fants, aux sujets sérieux traités devant eux. Art. 6. — Pour réaliser son but, la Ligue créera des sections comprenant chacun : 1° Un groupement d'environ 250 établisse- ments (ou localités, lorsqu'une salle ad hoc permettra d'accueillir, à une même leçon, les élèves des différentes écoles d'une ville com- prise dans la section). Ces établissements (ou localités) bénéficieront, chacun, d'une séance mensuelle pendant huit mois, soit huit séances par 'établissement (ou localité) au cours de l'année scolaire. En tout, environ 2.000 séances annuelles par section. 2° Huit « tournées » d'enseignement, se com- posant chacune d'un professeur-conférencier et d'un opérateur. a) Tous les frais de ces « tournées » sont à la charge de la Ligue, qui ordonnera seule, l'itinéraire de chacune d'elles et la date de pas- sage. b) Chaque établissement (ou localité) devra mettre gratuitement à la disposition des « tour- nées » la salle nécessaire à la séance. Art. 7. — La Ligue étendra ses opérations au fur et à mesure de l'accroissement de ses res- sources et de ses moyens d'action. Elle créera, en ce sens, de nouvelles sections chaque fois et aussitôt que cela lui deviendra possible. Art. 8. — Les ressources de l'œuvre sont constituées par : 1° les droits d'admission, cotisations et dons de ses membres; 2° les souscriptions recueillies par eux: 3° les dons, legs et autres acquêts lui parve- nant d'autres parts; 4° le produit des fêtes, représentations et con- férences extraordinaires, bénéfices quelconques, tombolas, quêtes, etc., à son profit; .5° la vente des publications (brochures, pro- grammes, bulletins, etcO, qu'elle pourra éditer ou patronner; 6" le revenu de ses réserves, biens et valeurs de toute nature. Art; 10. — La Ligue se compose : I " de membres d'honneur fondateurs. Ce muiI les personnes versant à la Ligue une coti- sation de 500 francs, somme représentant les Irais exacts pour un établissement (ou localité. d'une annuité scolaire de huit séances. (Cette somme, sur désir exprimé du donateur, pourra sauf cas d'impossibilité matérielle comme itiné- raire ou époque, être affectée à l'établissement "ii localité, désigné par ledit). 2° de membres honoraires. Ce sont ceux qui versent à la Ligue une cotisation annuelle de 23 francs, somme représentant le 1/20 des Irais, pour un établissement (ou localité, d'une annuité scolaire de huit séances. •'!" de membres actifs. Ce sont ceux qui ont pour mission d'aider de tous leurs efforts au développement de l'œuvre en recueillant, en son nom. les adhésions, souscriptions et dons divers dont ils sont les instigateurs. Ils ont à acquitter un droit fixe d'admission de un franc et une cotisation annuelle de trois francs. Ils sont, de droit, exonérés du paiement ue cette cotisation par une production personnelle et annuelle de souscriptions atteignant le double de ce chiffre, iVst-à-dire six francs. Art. J. — Les élèves, professeurs, instituteurs qui adhéreront à la Ligue en demandant à cette dernière des listes à faire remplir, deviendront membres actifs de la L. P. C. S. sans être tenus au versement de 2 fr. 50 (minimum de sous- criptions recueillies par leurs soins. Art. 12. — Toute personne, sans distinction d'âge, de sexe, de profession, d'opinion ou de nationalité, peut, sur simple demande, et en se conformant aux obligations de la catégorie choisie, être membre de la L. P. C. S. Art. 14. — Tous les membres des 3 catégories de la Ligue prennent part aux assemblées gé- nérales. Mais, seuls, ceux âgés d'au-moins 21 ans et de nationalité française y ont voix déli- bérative el droit d'éligibilité au Conseil. Art. — La Ligue est administrée par un Conseil, dénommé Comité d'initiative, élu en assemblée générrale pour une durée de 3 ans. Art. 19. — Les membres d'un Comité arri- vant à expiration de pouvoir sont constamment rééligibles. Leurs fonctions sont gratuites, sauf exceptions prévues à l'art. 21, Art. 32. — .L'assemblée générale, ouverte à tous les membres, a lieu : 1° régulièrement, en fin d'exercice scolaire. c'est-à-dire en août; 2° extraordinairement, sur convocation du président. Les votes par correspondance sont admis. La première assemblée générale, qui aura à voter les statuts sous leur forme définitive et à nommer le premier comité d'initiative aura lieu le jeudi 19 septembre 1912, au siège pro- visoire de la Ligue : 33, rue Bénard. Pour le Comité provisoire, Le secrétaire général : André de Reusse. Abonnez- Vous au " Giné» Journal " C'EST VOTRE INTÉRÊT à — îô- zn. Gregorio BREZEANO (VOIR page 31). Nous sommes heureux d'offrir à nos lec- teurs la photographie d'un des plus vaillants pionniers du cinématographe en Roumanie, M. Gregorio Brezeano, dont le nom est aussi po- pulaire à Bucarest que le cinéma lui-même. Jeune, ardent et audacieux, patriote comme on sait l'être là-bas, M. Brezeano a conçu le beau projet de doter son pays d'une « litté- rature cinématographique originale» s'il est per- mis d'associer notre art aux belles-lettres. C'est dans l'histoire même de la Rounanie qu'il a puisé les éléments de son œuvre et c'est avec ses compatriotes qu'il l'a mise sur pieds. Son premier succès, tout le monde le connaît. C'est le grand film de la Gueire Russo-Roumaine qu'il offre, en bel hommage d'un Roumain devenu libre, à la foi nationale de sa pairie. Ses collaborateurs furent ses bons artisans. Citons MM. Demetriade, Toneano, Vidrasco et M. Popesco, l'heureux propriétaire du film. M. Brezeano — ■ à qui le roi de Roumanie vient de conférer très justement le ruban du Bene Merenti — se propose de créer à nou- veau des œuvres cinématographiques capables d'affirmer la valeur artistique de son pays. Il sera le bon ouvrier de la gloire roumaine. Le monde cinématographique est fier de lui et toutes les sympathies de ceux qui cherchent des « hommes d'avant-garde » lui sont ac- quises. G. D. Importante Maison de Location de Films TRÈS SÉRIEUSE Cherche Correspondants asso- ciés, pour les régions de l'Est (LYON), Sud-Est ( MARSEILLE), Sud-Ouest (BORDEAUX), pour combinaison avantageuse qui sera ultérieurement indiquée aux postulants pouvant justi- fier d une clientèle suffisante, d'un passé technique sérieux et de certaines ressources fi- nancières. u : Ci némasse, Hôtel Ga:e du Nord 31, Rue de Saint-Quentin, PAniS NECROLOGIE Nous apprenons avec regret que M. Bré- /.illon, le sympathique président du Syndi- cat français des Directeurs de Cinémas-thé- âtres vient d'être frappé d'un deuil cruel. M. Brézillon à perdu son père. Qu'il veuille bien agréer ici l'expression de nos vives condoléances. SYNDICAT FRANÇAIS Directeurs de Cinémas-Théâtres Tous les exploitants syndiqués sont priés d'assister à la réunion, qui aura lieu mer- credi prochain, 25 septembre, au siège social du Syndicat, rue S' Martin, n° 198. Cette réunion aura lieu à 2 h. 1/2 de l'après-midi. L'ECRAN RADIUM Entre tous les écrans qui se disputent la suprématie du marché, l'Écran Radium tient incontestablement la première place. 11 est re que le Radium est pour les autres métaux, le plus précieux. Faut-il donc s'é- tonner que les Etablissement Gaumont s'en soient assuré le monopole pour la Belgique et la Suisse et quelle consécration vaut celle-là ? PETITES ANNONCES | vendre un écran en aluminium 2 m. 75 sur \ 3 m. 75 monté sur cadre. Libre fin de mois, prendre adresse au Ciné-Journal. Dame ayant excellentes références désire place ( de' caissière pour Paris. Prendre adresse au Ciné-Journal. j|ccasion exceptionnelle poste cinéma complet, U projecteur, lanterne, table, carter, etc., à céder au plus offrant. M. Ducreux, 243, Fg- Antoine, Paris. fin demande très bon opérateur prise de vues U théâtre, pour une maison de Paris. Prendre adresse au Ciné-Journal. On demande dans une maison d'édition un jeune homme pour apprendre la prise vue, sans rétribution pour commencer (Ciné-Journal). Pour toutes demandes de renseignements, prière de mettre un timbre pour la réponse. Une amélioration qui plaira à votre Publio dans L/Eclair= Journal Les Modes sont en Couleurs ! Cinéma ÉCLAIR 8, rue Saint=Augustin, Paris 17 LE CHAPITRE DU CINÉMATOGRAPHE ÉDUCATEUR Pour Ba Jeunesse. A Montréal (Canada) , il s'est créé une société philanthropique sous le titre de : « The Child Welfare Moving Picture Committee », ce qui signifie : Comité pour assurer la pros- périté de l'enfant, et qui poursuit le but loua- ble d'enseigner, au moyen du cinématographe, aux citoyens et aux citoyennes de la ville, l'art et la manière d'élever leurs rejetons, pour leur assurer santé, vigueur, ainsi que les moyens de vivre heureux. Ces projections ont heu gratuitement dans un parc concédé par la municipalité, trois fois par semaine. Dès la première semaine, plus de 40.000 personnes ont assisté aux séances et dans le public on remarquait un nombre égal d'hommes, de femmes et d'enfants. Quelle propagande plus intelligente et plus efficace pourrait-on rêver ?... Rouir la propagation de L'ensei- gnement biblique. Une autre société, intitulée « In His Name Society », c'est-à-dire la Société Au Nom du Père, récemment fondée à Trenton (Etat de New Jersey) , a décidé de propager les Ecritures et l'enseignement de la Bible, au moyen de projections cinématographiques, dans toutes les contrées non civilisées. Une idée très américaine. L'administration des Travaux Publics de Pittsburg a décidé d'organiser dans tous les parcs de la ville, les dimanches soirs, de gran- des séances de cinématographie, populaires et gratuites, dont les programmes ne comporte- ront que des sujets instructifs et scientifiques. Pour atténuer dans une certaine mesure le caractère profane de ces représentations domi- nicales, des ministres de tous les cultes — pas- teurs, curés et rabbins — inaugureror.t les séances par un petit sermon bien senti, qui ser- vira de préambule sanctifiant... C'est-il américain, ou çà ne l'est-il pas ?... Pour " l'eugénisme ". L'une des plus ardentes propagatrices des théories eugéniques, Mme La Moyne L. Li- vingstone, cousine du célèbre explorateur, est en train d'entreprendre, à travers les Etats- Unis, une tournée de conférences, pour expo- ser ces théories et faire du prosélytisme. Elle a eu soin d'appeler à son aide le film cinéma- tographique en faveur de cette question si con- troversée. On demande du Film... Notre confrère le Bioscope, de Londres, se fait l'interprète d'un M. R. Denley James, de Durban (Natal), qui désire vivement acheter de deuxième main, des films instructifs et édu- cateurs, tant noirs que coloriés. Avis à tous ceux que cela peut intéresser. L'Union Amicale lu Cinématographe Société Mutuelle des Employés de toutes Caté ories du Cinématographe Siège social : 26, Bd de 'a Villette, PARIS Informe MM. les Exploitants, Editeurs. Loueurs, qu'elle tient à leur disposition des employés sérieux et éprouvés. Prière de présenter les offres d'emplois au siècre social. — Le Secrétaire : Serant Cl/ I I EU K3 • dans votre intérêt, employez meS apparais Vous sere^ émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — Mêtreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint=Denis = * = PARIS = = = m LES PLUS GRAN Achat I - de Ni FRIED^ Gallerie NatJ TU S NOUVEAUTES Vente jatîfs - KLUG :ale Scala C UN Ô%amoà û£dwoi \nor\. FILMS EDISON 64, rue de Cormeille, LEVALLOIS=PERRET (Seine) Téléphone : 590=08 û Adr. Télég. : Ediphon»Levallois=Perret COUSINES JEANNE Comédie 233 mètres La Fin de la Révolution hmmm Drame Historique à Grand Spectacle comprenant une émouvante ■ et sensationnelle chevauchée Drame 300 mètres AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et ia HOLLANDE MB. REIMERS EENBERG. 22, Place de Brouckère, Bruxelles AGENT GÉNÉRAL POUR L'ESPAGNE : MM. COX & Cie, 29. Paseo. Colon. BARCELONE. TOUS LES FILMS EDISON sont exclusivement imprimés sur Pellicules Vierges de la Compagnie EASTMAN KODAK 21 " Le Lalliam Loop Paient" Une Victoire des Indépendants aux Etats=Unis. La deuxième Cour d'appel des Etats-Unis (United Stades Circuit Court Appeals for the Second Circuii) vient de se prononcer, en der- nier ressort, dans un procès engagé par la « Motion Picture Patents Company » contre la (( Indépendant Movinig Picture Company of America », en violation du brevet n° 707.934 délivré le 26 août 1902 à Woodville Latham, concernant des appareils de projection. Les arrêts de cette Cour d'appel sont tou- jours définitifs en matière de brevet;, car elle juge en tout dernier ressort et aucun recours en cassation n'est possible. C'est pour cela qu'on attendait avec une curiosité compréhen- sible l'arrêt, qui donna pleinement gain de cause aux « indépendants » en leur reconnais- sant le droit de se servir de l'appareil de pro- jection en question. Dans tous les milieux intéressés, on considé- rait ce procès comme une question de principe, en quelque sorte comme une pierre de touche. Le propriétaire du brevet prétendait que ce brevet englobait tous les appareils de projec- tion, ainsi que tous les appareils de prises de vues dans le commerce. Cette prétention se trouve réduite à néant pai 1 arrêt de la Cour. Il y a environ six mois de cela, le tribunal de première instance s'était prononcé dans le cas. Alors, déjà le jugement avait déclaré que les défendeurs n'avaient commis aucune infrac- tion au brevet Latham. Dans ce procès de principe, les demandeurs avaient poursuivi un détenteur d'appareil de prises de vues, plutôt que le détenteur d'un ap- pareil de projection; parce qu'il était essentiel d'établir que le brevet Latham couvrait aussi bien les appareils de prise de vues que les ap- pareils de projection. La raison essentielle de l'établissement de ce principe résidait dans le fait que ce furent Armât et Jenkins (et non pas Latham) qui introduisirent avec succès le mécanisme d'ali- mentation dans un appareil. Le juge de première instance Hand, dans un arrêt longuement motivé, avait conclu qup le brevet ne couvrait nullement les appareils de prises de vues et qu'il n'y avait donc aucune violation du brevet. Mais, dans ses conclu- sions, il établit également ce fait que le brevet ne se rapportant qu'à un appareil de projec- tion, se trouvait annulé du fait des droits préemptoires d'Armat et de Jenkins. Sur appel des demandeurs, la « Ch-cuit Court of Appeals », à la majorité des voix confirma purement et simplement la décision du juge Hand, à tous les points de vue adop- tés par ce dernier. Voilà donc un cas très intéressant, nettement tranché. Il résulte de ce jugement qu aucun appareil de prises de vues ne peut constituer une infraction au brevet Latham. Mais, en dehors de cela, l'arrêt a une portée bien plus grande, car il implique a priori, la caducité anticipée de toute poursuite qui pourrait être intentée à un détenteur d'appareils de projec- tion, en vertu du brevet Latham, car du fait de l'arrêt en question, ledit brevet se trouve, en raison de la préemption de Armât et Jen- kins, ainsi que du brevet français de Joly, ipso facto, nul et non avenu. On peut donc considérer le brevet Latham en quelque sorte comme inexistant. ELECTROCARBON A. 0. Fabrique de CHARBONS pour Lampes à Arc à NIEDERGLATT près de ZURICH (Suisse) Notre Marque "ETNA" est le CHARBON par excellence pour la PROJECTION AGENT EXCLUSIF POUR LA FRANCE : E. BOUSSIGE, 21, Rue Réaumur, PARIS J ATTE 15 Grotte de l'extraordinj l'INDE MYJ PAR le 27 Su ÉDITi PAT HE \ TION ! v Supplices •e évocation PÉRIEUSE fRA Membre BPAR FRERES Filn POUR JL#ijL KsJjl PROCHE BUREAUX : 5, Boulevard Montmartre, PARIS Téléph. : 139=36 et 163=07 Adresse Télég. : Monofilm=Varis LE FILM D'ART est le prototyp d'Ar ÎAITRE CARGO EMENT : METTE Service Commercial, Théâtre et Ateliers : 14, Rue Chauveau et 49, Rue de Chézy NEUILLY=SUR=SEINE Télép. : 574=54 l'Art Cinématographique Français — 26 — MAISON SPÉCIALE pour la LOCATION DE TOUS i ES FILMS A SUCCÈS EN COULEURS ET EN NOIR Rouehy et Donès 31, Boulevard Bonne-Nouvelle, HARIS Téléphone : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.000 mètres de NOUVEAUTÉS COLORIEES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM. CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché, ALGER Agent général pour la Belgique : CH. BELOT, 26 Rue du Poinçon BRUXELLES Lettre d'Amérique APRÈS le CONGRÈS de CHICAGO Les Exploitants sont puissamment organisés (Netv-York, 13 septembre.) Le Congrès de Chicago condamne plusieurs choses qui avaient été une source d'ennuis et d'embarras pendant plusieurs années. Le futur s'annonce sous des aspects brillants. Maintenant que le deuxième Congrès an- nuel des exploitants américains a vécu et que les délégués envoyés à Chicago ont tous re- joint leur home respectif, il serait peut-être in- téressant de parler des quelques points im- portants qui ont été approuvés durant les ses- sions de la Ligue: I. New-York City nouveau lieu de réunion. Le choix de New-York City comme place de rendezvous pour le torisième Congrès an- nuel est un de ces points intéressants. Déjà la Ligue des Exploitants de Greater New- York, après en avoir référé à toutes les autres ligues locales, s'est occupée d'engager le Grand Cen- tral Palace pour le Congrès qui commencera le 7 juillet 1913. 2. Projet d'extension. Afin d'arriver à ce que chaque exploitant devienne un membre de la « Motion Picture Exhibitor's League of America », le Congrès a décidé de créer un bureau-National-orga- nisateur, chargé d'étudier les moyens propres pour arriver au but fixé. Ce bureau aura pou- voir de nommer dans chaque Etat ou localité un ou plusieurs délégués-organisateurs. Le bureau en question sera sous la direction du Président de la Ligue, et les délégués- organisateurs devront obéir au bureau-Natio- nal-organisateur. Ce dernier ne recevra aucune compensation, si ce n'est 60 0/0 de l'admis- sion que chaque nouveau membre sera tenu de payer; si un membre est obtenu par suite des efforts d'un délégué-organisateur, celui-ci aura droit aux deux tiers des 60 0/0, et le surplus reviendra au National-organisateur. 3. A propos de la censure. Une autre action importante prise par le Congrès consiste en la clause suivante: « Que chaque organisation soit requise, aussi rapidement que possible, de prendre telle ou telle action pour faire passer par la légis- lature une loi prescrivant un bureau de cen- sure officielle, lequel sera composé de cinq personnes: trois exploitants, un pasteur et un journaliste. » Le seul fait que les exploitants ont constitué une Association nationale prouve que les con- ditions avec lesquelles ils ont à compter sont également d'un caractère national. Ceci est surtout vrai en ce qui concerne la moralité des films, ceux-ci devant être distribués dans tou- tes les parties du pays. Et il ne peut y avoir une censure satisfaisante, à moins qu'elle n'ait aussi un caractère national. Cela ne veut pas dire qu'un bureau de cen- sure municipal ou d'Etat soit inutile dans cer- taines parties du pays. Mais comme celui-ci devient de plus en plus nombreux, il est indis- pensable que sa façon devoir soit uniforme, afin que le fabricant soit certain que sa pro- duction sera acceptée partout, s'il se conforme aux indications du Bureau National. 4. Deux demandes. Les exploitants ont demandé — et paraît- il obtenu: — 1" l'abolition des deux dollars que chacun d'eux est tenu de verser chaque semaine à la Patents Co pour se servir des films licenciés; 2" l'autorisation d'exploiter les 27 « grands films » mis en vente par les fabri- cants ne faisant pas partie de la Patents Co. 5. Conclusion. Voici nos braves exploitants parfaitement organisés et décidés à conserver la puissance qu'une telle organisation leur donne et à s'en servir. Que va-t-il se passer? Est-ce là le pre- mier pas vers un marché ouvert? On ne sau- rait trop dire. Dans tous les cas on peut af- firmer que l'ère des conditions arbitraires a vécu: il ne suffira plus d'appartenir à telle ou telle combinaison, à tel ou tel trust, pour vendre un film, mais il sera indispensable que ce film soit parfait: Magister dixit... et celui- ci c'est l'exploitant. * ** 1 . Harry R. Raver, secrétaire et manager de la Film Supply Company d'Amérique, an- nonce qu'il est maintenant le représentant pour l'Amérique des films Itala. Une Société itala- américaine va être constituée à New- York et il en sera le secrétaire et le directeur. Signor Carlo Sciamengo, récemment dans nos murs, a pris lui-même les dispositions nécessaires. 2. Les films Ambrosio sont vendus par l'Universal Film Manufacturing Co. Mr. Ste- vani, de la Cinès, est le représentant direct de la marque en question et il a signé un contrat avec l'Universal, lequel a été approuvé par M. Gandolfi, de la Cie Ambrosio, actuelle- ment à New-York. 3. Herbert Blaché, de la Cie Gaumont d'Amérique, et George Magil, de la Solax Film Co, dénient les bruits qui s'étaient ré- pandus au sujet de joindre l'Universal Film Manufacturing Co. M. Blaché, qui est le Pré- sident de la Film Supply Company d'Améri- que, a affirmé qu'il n'avait nullement l'inten- tion de changer son fusil d'épaule. Du reste, M. Gaumont est en ce moment à New- York, et l'on saura d'ici peu de quel côté le navire Gaumont se dirigera. 4. L'Eclair Film Co reste alliée à l'Uni- versal Film Manufacturing Co. Elle est très satisfaite des conditions actuelles du marché. Les films sont en grande demande et elle se prépare à lancer un quatrième réel, qui sera composé de films en couleur et scientifiques. Une telle combinaison de sujets assure dès maintenant le succès du nouveau-né. 5. Les films Bison reviennent sur le tapis, en ce sens que l'Universal Film Manufactu- ring Co a reçu copie d'une Injonction accor- dée par le juge Buckles, de Los Angeles, Col., défendant à Fred. J. Balshofer et la New- York Motion Picture Co de servir du sturio d'Ynez Canon, Col., et des accessoires qu'il renferme. Pendant ce temps, Wm. H. Swan- son s'occupe de la production d'une série de films (i Bison » pour le compte de l'Univer- sal Co. 6. Une nouvelle fabrique de film sajous à la liste déjà nombreuse. La marque sera connue sous le nom de « Kleervue 0. Le ca- pital de la Compagnie est de 75.000 dollars et son siège sera à Elyria, Ohio. Les direc- teurs, R. G. Morris, C. G. Thomson et au- tres, espèrent vendre, dès le début, de 20.000 à 30.000 pieds de films par semaine, et il paraît que leur fabrique peut produire envi- ron 200.000 pieds chaque semaine. 7. Le gouvernement s'attaque à nouveau au trust cinématographique. Il dit qu'une combi- naison entre plusieurs Compagnies et plusieurs individus n'est autre qu'un monopole absolu- Matériel pour Cinémas et Concerts PARDON et Cie, 7 à 19, Boulevard St=Jacques, PARIS TELEPHONE 812-81 812-82 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIASTES PORTES ET PANNEAUX Grillages pour cinémas ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE PARDONLI-PARIS GRILLES ARTICULÉES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements La Parisienne SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAVAUX CINÉMATOGRAPHIQUES A FAÇON TÉLÉPHONE THEATRE - USINE - BUREAUX PARIS, 91=93, Rue VilUers-deA'Isle-Adam, PARIS (20e Arr.) Métro Gambetta PHILIP, Directeur Tirages d'Éditions La Société apporte aux Tirage? les plus grands soins. — Tirages rapides, livrés avec la plus grande exactitude. Teintures et Virages Titres en toutes Langues Actualités La Société livre, dans un délai de trois heures, toutes les actualités qui lui sont apportées. Comprenant dans ce délai toutes Ls opérations y compris la remise chez les Clients dans Paris. Poste ou Chemin de Fer pour les Clients de Province ou de 'Etranger. Prises de Vues = Scénarios Prises de Vues France et Etranger. — Exécution de Scénarios à forfait. Théâtre et Opérateurs Théâtre, merveilleusement situé, à la disposition des Clients, décors nombreux, riches et variés, accessoires. Bel éclairage. Opérateurs (i la disposition des Clients. Agents Par suite de ses relations personnelles très étendues, la Société est à la disposition de ses Clients pour les mettre en rapport avec les principaux Agents du monde entier pour l'écoulement de leurs éditions. Discrétion la plus absolue sur tous les travaux qui lui sont confiés. La Société n'édite rien pour son compte. La Société se recommande non par le bluff de réclames tapageuses mais par e fini et la qualité de son travail. 1^? ^ - 20 ment illégal. Attendons-nous à certaines ré- vélations curieuses; mais n'espérons un ré- sultat bien grand. De même que les autres trusts qui ont dû se dissoudre, le trust ciné- matographique, s'il est obligé d'en arriver là, obéira à la loi... puis se reconstituera sous une autre forme, et vogue la galère. L'Art de préparer un Congrès Le Congrès des Exploitants de Cinémas d'Amérique vient à peine de se terminer à Chicago, après avoir décidé que le prochain Congrès, l'année prochaine, aurait lieu, à New- York, que les exploitants de cette der- nière ville se mettent déjà énergiquement à la besogne pour préparer ce prochain Congrès. Chez nous — et ailleurs — on dirait: (( Rien ne presse, nous avons grandement le temps ! » Allez donc dire cela à « ceux de New- York » ! Vous seriez bien reçus. On s'est dès maintenant préoccupé de trou- ver un local assez vaste et bien approprié, et l'on n'a pas seulement envisagé les commodités et le confort des congressistes, mais aussi les moyens d'attirer et de captiver l'intérêt du public. Les exploitants de New-York estiment fort judicieusement qu'il est du plus grand intérim de la cinématographie d'opérer en communion d'idées avec le public, et tous les moyens vont être employés pour préparer longtemps à l'a- vance ce public, pour éveiller sa curiosité et le forcer à l'intéresser à l'événement. On va initier le public à tous les mystères de la cinématographie, pendant le Congrès, et on n'aura cesse de le lui faire savoir pendant les longs mois qui nous séparent encore de la h Convention ». Le public est badaud et curieux de son na- turel; il est avide d'apprendre quelle merveil- leuse occasion de l'aguicher, d'exciter ses ins- tincts de curiosité en le préparant tout douce- ment pour le grand jour? Le public saura à l'avance qu'on lui mon- trera, pendant le Congrès, dans ses moindres détails, ci l'art et la manière de fabriquer un ■film cinématographique. Tout un plan d'action est déjà élaboré à cet effet. Le public pourra assister à tout:s les phases de la venue au monde d'un film. J assistera à la rédaction d'un scénario, à la ré- paitition des rôles, à la mise en scène, aux ré- pétitions, aux prises de vue, au développe- ment du film impressionné, au virage, au sé- chage, au tirage des positifs; bref, à toutes les manipulations. Et on a bien soin de ne pas en faire un mystère. On ne veut pas lui réserver des sur- prises, comme c'est chez nous l'habitude. On va faire au contraire l'impossible pour qu'il sache qui l'attend, afin de lui donner la frin- gale d'aller voir si ce qu on lui promet se trouve effectivement réalisé. Eh bien, n'y a-t-il pas dans cette façon de procéder américaine une enseignement dont nous pourrions tirer profit? PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQUE A Los Angeles (Californie) , on a créé une nouvelle société, sous la raison sociale de : « The Ellaye Motion Picture Company » au capital de 50.000 dollars. A Indianopolis, MM. Bolyard, Bakh, Randall et Sutton, ont créé : « The Muni- cipal and Commercial Film Manufacturing Company ». * ** A Saint-Louis (Missouri) , la « Missouri Film Company » a vu le jour. Et dans cette même ville sont venus élire domicile, des suc- cursales du « Universal Film Exchange » de New- York City et de la « Hoblitt Compa- ny » également de New- York City. * *# L'usine actuelle de la u Selig Polyscope » à Chicago est en train d'être presque doublée. Les agrandissements seront terminés vers la fin du mois d'octobre. La succursale de la « General Film Com- pany » à ALbany a été détruite dernièrement par un incendie. Les pertes se sont élevées à plus de 125.000 dollars. LA " TROUSSE MULTIPLI " — Contient toutes les — distances fixes et animées La demander au " Cinê-Journal Les Grands Films Historiques AQUILA Programme du 27 Septembre POUR SON RO Longueur 605 mètres. = Affiche 2,80 X 3 mètres M M M Programme du 11 Octobre LOUISoeFRANCE Longueur 668 mètres. = Affiche 2,80 x 3 mètres. S'adresser à la SOCIETE "LCX 32, Rue Louis-Le-Grand, PARIS »» OU LEADER DE Lfl CINÉMHTOGRflPHIE EN ROUMANIE GREGORIO BREZEANO du Théâtre de "Bucarest Premier Metteur en scène du Célèbre Film de LinDÉPEDD/lDCC de la ROUIft/IME 3me Année GAUMONT ACTUALITES ^Oooooo^0°>ooooo o uq ® SOCIETE Étnts GAUNONT 57, Rue Saint-Rcch PARIS oQo £Gaûn)0î)t5 Le mieux et le plus rapidement informé des Journaux Cinématographiques 00000°°o°o0<*W*>°£ S COMPTOIR ONé-locaTion 28, Rue des Alouettes PARIS 0O0 LA SEMAINE PARISIENNE Un Geste bien Français Le sympatique Aviateur GARROS part aux manœuvres de l'Ouest livrer au Capitaine 'le ROSE le monoplan avec lequel il vient de battre le record de la hauteur et qu'il offre à l'Armée. Le dernier chapeau à la Mode Jalouse des lauriers du maître DETAILLE, une modiste parisienne Mme MONNA CANDA crée un casque pour nos jolies mondaines. ISO kilomètres sur route Le grand prix cycliste municipal de l'Union Vélo.ip pique de la Préfecture de la Seine est gag îe par Arsène ALLANCOCRT. Aux Morts pour la Patrie Obsèques du lieutenant RENAUD qui l'ut avec l'ingénieur BRINGAU l'une des premières vic- times des massacres de FEZ. Tout Paris se découvre au passage de la dé- pouillé mortelle de Mme Jacqueline FEUIL- LET, Infirmière générale des " Femmes de France " qui vient de mourir au Maroc en soignant les blessés. RAMBOUILLET (S.-et-O.) L'Amiral de JONQUIERES, inaugure à COI- GNT .KES le mausolée élevé à l'endroit même de la chute au lieutenant aviateur BYASSON. IVRY-sur-SEINE Le feu détruit une usine de libres de bois. CHEPTAINVILLE (S.-et-O.) Une plaque commémorative est apposée sur la maison où le chansonnier populaire Pierre DUPONT a composé ses plus belles (envies. MARSEILLE L'Ex-Sultan MOULAI 11AF1D regagne le Ma- roc à bord du paquebot " Mongolia ". MAIDENHEAD (Angleterre) Explosion d'une usine électrique. Des débris sont retrouvés à .'Î!I0 m. de l'endroit, VIENNE (Autriche) Le 211' congrès eucharistique.— Réceptif 11 du Cardinal Hollandais VAN ROSSUM légat du Pape. NEW-YORK (U. S. A.) Kssais d'un bateau insubmersible sur la ri- vière Hudson, BRUXELLES I.e concours dbvdi oaèroplanes de Tamiser sur-1'Escaut. BRESLAU (Allemagne) Déraillement d'un train de voyageurs. SAN FRANCISCO (U. S. A.) Sur piste nue autruche couit le mille en 2 minutes. BORCDINO (Russie). — Le Centenaire de la Campagne de Russie Le 100' anniversaire de la Moskowa es' cé- lébré en présence du Tsar Nicolas II. de la Tsarine et de toute la lamille Impériale. Le monument élevé sur le champ de bataille de Borodino. Métrage : 190 mètres environ Supplément sur demande spéciale LONDRES Présentation du bateau " MIRROR " aux Boy-Scouts Marins. BERLIN GUILLAUME II revient de la Revue d'Au- tomne à la tè'e de la Compagnie qui garde le drapeau . CALDETAS (Espagne) Après avoir procédé à la pose de la première pierre du monument qu'on doit élever au poète Juan MARAGALL. l'Evèque de YICH nénit des bouées de sauvetage offertes par le Roi ALPHONSE XIII. VIENNE Traversée de VIENNE à la nage. BERLIN Le Grand Prix Cycliste d'Allemagne est gagné par le Français HOURLIER de Paris. PHILADELPHIE (U. S. A.) Grandes manoeuvres américaines. Métrage : 45 mètres environ. OFFIŒ CINÉMATOGRAPHIQUE E. DURCKEL 9, Pla.ce de la, Bourse _ Paris ^^ 7e/ep/>o/ie.-232.-00 _ /Ic/resse Te/e&râph/yue Off/C/N£j CRUELLE FATALITÉ Mitzi, jeune soubrette au service du rentier Wallner, est fiancée au garde-forestier Fitz Baum, dont elle a déjà bien souvent excité la colère et la jalousie par sa coquetterie. Elle flirte tantôt avec le jardinier, tantôt avec son maître qui, ne pouvant résister aux charmes de la captivante soubrette, l'embrasse. Le rentier est surpris par sa femme qui, à partir de ce mo- ment, est en proie à de vives inquiétudes. Un soir, Madame Wallner, ne voyant pas son mari rentrer, se dirige à pas de loup vers la chambre de Mitzi. Il n'y a personne dans la chambre, mais aper- cevant une échelle à la fenêtre donnant sur le jardin, elle est persuadée que son mari a fixé ren- dez-vous à Mitzi. Mitzi, cependant, n'est pas avec le ren- tier Wallner , mais avec le jardinier. Le garde-forestier s'aperçoit encore de cette nouvelle infi- délité de sa fiancée et, au paroxysme de la colère, il l'étrangle au moment où elle rentre dans sa chambre. Mme Wallner, que l'a cuisinière avait vue pénétrer dans la chambre, est accusée du crime et arrêtée. Dans la prison où se trouve Mme Wallner, un incendie éclate et c'est par miracle qu'elle réussit à se sauver. Elle arrive chez elle épui- sée de fatigue. La police vient pour l'arrêter une- seconde fois, mais au moment où l'on va l'emmener, on ap- prend que le garde- forestier, blessé mor- tellement dans la fo- rêt par un braconnier a, avant de mourir. fait par écrit l'aveu de— son — crime . Ma- dame Wallner est immédiatement relâ chée et, pleurant de joie, tombe dans les bras de son mari. Ce drame, admira- blement interprété, fait pénétrer dans l'âme du spectateur la plus grande émotion. N° 1004. M Longueur approximative : 890 mètres. M Mot de Code : FATALITE Superbes Affiches en couleurs, en format 120/160 et 160/240. Magnifiques tableaux de phototypies représentant les principales scènes du drame. — 33 iociété des Établissements GAUMONT Siège social : 57, Rue St-Roch, PARIS COMPTOIR CINÉ-LOCATION. 28, Rue des Alouettes PARIS ï] [} B DRAM F dfi la " Ï1E TELLE QUELLE EST v SUPERBE AFFICHE Longueur. 545 mètres L'Écran Radium EXPLOITANTS ! Si Vous Vous serVez âun écran d'alu= minium quel qu'il soit et si Vous mar= chez à 25 ampères. Vous pouvez marcher à 5 sur " L'ÉCRAN RADIUM " Si Vous marchez à 40 ampères aVec un écran d'aluminium quel qu'il soit, vous marcherez à 10 avec "L'ÉCRAN RADIUM" La Compagnie des " ÉCRANS RADIUM " garantit 75 o/O d'Économie de courant, aVec une luminosité de heau= coup supérieure à tout ce qui est connu. "L'ÉCRAN RADIUM " n'est pas en aluminium, aucune pein= ture n'entre dans sa composition. RÉFÉRENCES s Cinéma- Théâtre GAUMDNT Boulevard Poissonnière Cinéma GflB-KA Boulevard des Italiens KO S MO RAM A, 24, Boulevard Poissonnière La Cie des ECRANS RADIUM vend la meilleure imitation de l'Ecran Radium à 0 fr. 25 le mètre carré ïpapïë des FCRRNS pu 60, rue île Provence, Paris Téléphone : 250-27 — 30 — JW JW Jft JtR Jlr* J*rl JR jtri JTF* _*r» J&* J(S Jtf\ LA GUERRE DÉCLARÉE Le Gouvernement Américain contre = = le " Trust " = = Nous avons signalé, en la résumant briève- ment, l'action intentée par le Gouvernement des Etats-Unis contre le « Trust » du Cinémato- graphe, représenté par la « Moving Pictures Patent Company ». Maintenant que nous avons pu prendre con- naissance du texte intégral de l'exposé des motifs, nous croyons utile de fournir à nos lecteurs quelques renseignements complémentai- res de nature à les intéresser. On sait que le Gouvernement américain veut faire prononcer la dissolution légale de cette compagnie, qui est considérée, par les pouvoirs publics, comme se trouvant en infraction à la loi Sherman, pour avoir organisé le « Trust » du commerce et de l'industrie cinématographi- ques. Voici d'ailleurs les Sociétés et les personnes directement visées par l'action gouvernemen- tale : Motion Picture Patents Company, de New» York City; General Film Company, de New- York; the Biograph Company, de New- York; Thomas A. Edison In'corporated, de New- Jersey ; Essanay Film Manufacturing Com- pany, de Chicago; Kalem Company, de New- York; George Kleine, de Chicago; Lu- bin Manufacturing Company, de Philadelphie; Melies Manufacturing Company, de New- York; Pathé Frères, de New- York; Selig Polyscope Company, de Chicago; Vitagraph Company of America, New- York ; Armât Moving Picture Company, de Washington, D. C. ;Frank L. Dyer, président de la Patents Company; Henry N.Marvin, vice-président de la Biograph Company; J. J. Kennedy, tréso- rier de la Patents Company ; William Pelzer, secrétaire de la Patents Company; Samuel Long, trésorier de la General Film Company; J. A. Berst, de la Maison Pathé Frères; Sieg- mund Lubon, directeur de la General Film Company; Gaston Melies, directeur de la Ge- neral Film Company; Albert E. Smith, directeur de la Général Film Company; Geor- ge K. Spoor, directeur de la General Film Company; W. N. Selig, directeur de la Ge- neral Film Company. Le général Wickersham, commissaire géné- ral du Gouvernement, reproche aux personnes poursuivies, non seulement des infractions à la loi Sherman, en entravant la liberté du com- merce, mais aussi de « complot ». Les grifes du gouvernement portent sur huit points différents : 1" Entraves à la liberté du commerce et création frauduleuse d'un monopole. 2" Dissolution de la « Motion Pictures Pa- tents Company » et de la « General Film Company » pour avoir combiné des plans dans le but d'entraver le commerce intérieur et exté- rieur de tout ce qui se rattache à l'industrie cinématographique en monopolisant le marché! 3° Etablissement de façon légale, au moyen d'un arrêt de Cour, que les deux sociétés en question se sont constituées uniquement dans le but d'agir illégalement et frauduleusement pour accaparer le commerce du film et pour imposer des contrats léonins au marché. 4" Que la Cour déclare inexistants et an- CINEMA - COMPTOIR 30, Rue de l'Académie, MARSEILLE -- Téléphone : 51- 80 VENTE X l^OeTXTION POSTES COMPLETS ET FILMS Nouveautés chaque Semaine * Grandes Exclusivités Françaises et Etrangères T>HIX EXCEPTIONNELS Ne manquez pas de venir voir mes Films, ce sent les plus attrayants et les meilleurs Pour paraître le 5 Octobre : \ meurs ou je m'attache Charmante allégorie au milieu d'ui? beau paysage Longueur approximative : 215 Mètres LE VIVEUR Dra:«e parfaitement exécuté sous tous les rapp© ts et très imp essioi>i?ai>t Affiches en Couleurs 120 160 = Long. appr. : 710 Mètres Le m Octobre paraîtra : Cruelle Fatalité Crame Moderne ep Trois parties Aff. en cou!. 120/160, 160/240 et tableaux de phototypies en forme d'affiches Longueur approximative du Film : 900 Mètres RécisniGz les Notices descriptives de ces Bandes Office Cinématographique " E. DURCKEL " 9, Piace de la Bourse, PARIS Téléphone : 232-CO Adresse Télégraphique : OFFICINEM&-PAMS 37 — nulle légalement tous ces contrats léonins im- posés à leur clientèle par les deux sociétés en question. 5° Que la Cour, par voie d' « Injunction » arrête le trafic des dix Compagnies licencécs et de la « General Film Company » sur le marché intérieur jusqu'à ce que le jugement à intervenir soit rendu et que la dissolution soit prononcée. 6° Que la Cour déclare que l'accaparement des brevets constitue une manœuvre illégale et frauduleuse, dans le but d'entraver la liberté du négoce et que la a Patents Company » soit empêchée d'exercer le moindre contrôle, direc- tion, surveillance ou influence sur le marché intérieur et le commerce des autres défendeurs, en vertu des brevets détenus par la « Patents Company ». 7° Qu'il soit interdit formellement à tous les défendeurs d'entrer ou de rester dans une combinaison similaire ou d'agir de concert pour empêcher toute concurrence sur le marché in- térieur. 8° Que la Cour prenne toutes les disposi- tions pour envisager toutes les éventualités et en empêcher la réalisation. Nous avons exposé dernièrement les motifs qui font agir le gouvernement. La requête du commissaire général divise le marché cinémato- graphique en trois catégories d'intéressés : 1 ° Les fabricants d' appareils cinématogra- phiques de toute nature; et de films; 2° les loueurs; 3° les exploitants. Le gouvernement de Washington estime qu'actuellement plus de 100.000.000 de dol- lars sont engagés dans l'industrie cinématogra- phique. Nous extrayons de la « plainte » officielle les quelques détails caractéristiques suivants : « En 1 908 et antérieurement, il y avait aux Etats-Unis dix importateurs et fabricants de films. Il y avait à cette époque de 125 à 150 agences de location de films et un peu plus de 6.000 exploitants dans l'Union. <( Dans cette industrie des films positifs, les fabricants, à cette époque, se faisaient concur- rence pour fournir les loueurs, et ces deniers à leur tour, se faisaient concurrence pour ali- menter les exploitants. Il y avait aussi un cer- tain nombre de fabricants d'appareils de pri- ses de vues et de machines qui rivalisaient com- mercialement. « A cette époque, la concurrence s'affir- mait très activement et le commerce comme l'industrie cinématographiques, litres de toute entrave, se développaient normalement; un propriétaire ou un exploitant de cinéma p Devait acheter un appareil de projection où bon lui semblait, à la « Biograph Company », à 1' « Armât Company », ou à ^'autres fabri- cants. Il pouvait acheter des films étrangers, importés par Kleine ou par la Compagnie Georges Meliés, ou des films américains à n'im- porte lequel ou à tous les producteurs de filnis. Le commerce intérieur comme le commerce in- ternational du film, des appareils, projecteurs, etc., était libre de toute entrav; er ne dépen- dait d'aucune « combinaison *, d'aucun mo- nopole. A cette époque, les bliïis n'étaient pas donnés en location, mais vendus par les fabri- cants aux agents de location et ces derniers, à leur tour, les louaient et n? les vendaient pas aux exploitants. . » C'est à cet état de choses que le Gouverne- ment américain veut en reven'r, c e->t cette si- tuation qu il veut voir rétablir par un jugement ayant force de loi. Il sera curieux de voir k quel point de vue se placera la Cour. Nous le -amers fin octobre. Ginémato graphistes ! Si Vous Voulez Vous A*S>SURER* • • Si Vous Voulez faire VÉRIFIER Vos POLICES en cours. . . Adressez=vous à un SPÉCIALISTE dans la matière J. GALLOIS, Assureur=Expert 7, Avenue Trudaine, PARIS. Téiêphone s 292-30 Alter=Ego BRÉON & Cie, Propriétaires-Directeurs Théâtre = Usine = Bureaux 218P "Boulevard Bineau = Neuilly=sur=Seine Téléphone : 576-58 T UNIES à FI Tirage rapide de Titres et d'Actualités Traductions en toutes Langues VIRAGES - TEINTURES - COLORES Maison apportant les plus grands soins aux Travaux qui lui sont confiés NE TRAVAILLE RAS AU RABAIS N'éditant pas pour son compte et pai* conséquent NON CONCURRENTE , ses Clients peuvent être assurés de la discrétion la plus absolue sur les Nouveautés qu'ils éditent et du soin apporté aux différentes manipulations. Elle se charge aussi de la prise de Vues pour l@'~ compte. THÉÂTRE k OPÉRATEURS à la Disposition des Clients ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE MODERNE Permettant de travailler MÊME LA NUIT OUTILLAGE DE PREMIER ORDRE Derniers Perfectionnements ALTER-EGO justifie bien ainsi, auprès de ses Clients son titre AUTRE MOI-MÊME 'm — 39 z£> ££> z€^ _/5> ^£> ^6^ x£> .^S> ^o /O /O /O /O /© /© /O /© /O LE FILM CINÉMATOGRAPHIQUE ET LES USINES DE GREPPIN Si l'on considère que la Cinématographie a pris, au cours des dix dernières années, un développement inattendu, personne n« s*~$ surpris de ce qu'une firme, dont les produits photographiques, tels que révélateurs, produits chimiques et plaques sèches ont acquis depuis longtemps une réputation universelle, ait en- trepris également la fabrication de films vier- ges pour la prise et la multiplication de vues cinématographiques. Tout photographe sérieux,, chaque négo- ciant de la branche, connaît et apprécie les produits « Agfa » (Société par actions pou» la fabrication de l'Aniline) et la marque « Agfa » pourrait être certaine que ses films cinématographiques, positifs et négatifs ren- contreraient le même bon accueil, si ses quali- tés atteignaient les perfections requises et at- tendues. En raison des difficultés que présente la production de films de bonne qualité, la So- ciété « Agfa » se préoccupa très sérieusement des travaux et essais préléminaires à effectuer, et ce ne fut qu'après que plusieurs millions de mètres de films eurent donné pleine et entière satisfaction aux essais entrepris dans l'usine expérimentale de Berlin, que l'on décida, au siège social, la construction d'une nouvelle grande usine destinée exclusivement à la fabri- cation du film cinématographique. Une petite promenade à travers les établis- sements de Greppin, pourvus du mécanisme le p.îius moderne et le plus complet, fera l'objet des lignes qui suivent et que nous dédions à notre aimable clientèle, ainsi qu'à tous ceux qu'elles peuvent intéresser. A quelques minutes de la station de Bitte, - feld, sur la ligne de Berlin-Halle, se trouve la station des Usines de Greppin, d'où des voies de raccord conduisent dans la manufacture même des films cinématographiques « Agfa ». Du hall couvert de la gare, le visiteur entre de plein pied dans l'agglomération complexe de bâtiments qui constituent les Etablissements de Greppin, bâtiments reliés tous ensemble par des corridors couverts et hermétiquement clos de façon à empêcher, dans la mesure du pos- J.*R. STAFF A Propriétaire de LU GRUE ENTREPRISE CHT0W)119)UE PARIS, 3, Rue Gretry, PARIS (Près de V Opéra-Comique' Siège Central : RIO=de=JANEIRO 179-183, AVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo == Porto=Alegre Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n' ACHÈTE lie FILMS DE STOCK Adresses Téléçjraph : STAFFA-R'O-de-JANEIRO -- dACOROSA-PARIS Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques NORDISK=FILMS, de Copenhague AMBROSIO, Turin ITALA, Turin $ — 40 Pour la Semaine Six " VITAGRAPH UN GROS AFFICHE Encore une de ces D = dont la " VITAGR L'IVR AFFICHE Comédie Dramatiq DEUX GROS AMOUREUX Aventures Comiques et Cocasses d'une Vieille fille, d'un Éléphant et de son- Maître FOU RIRE La MALÉDICTION du PÊCHEUR Sentimental, romanesque et pathétique, telles sont les qualités de ce beau film AFFICHE M M AFFICHE Pour le 25 Octobre : " Lm 41 11 eu 17 Octobre JCCÈS " Garantis : EUS ES COMEDIES I possède le Secret = SERA UN TRIOMPHE ^ aVec force et Vérité FERA IMPRESSION RAQSQUE Drame d'une angoisse prodigieuse dans la note " Grand Guignol ". A F F I C H E Chef-d'œuvre d'interprétation AFFICHE | L'ENFANT et le BANDIT Drame d'une puissance d'émotion incomparable AFFICHE M M GROS EFFET ROI IDE L'^GIE8 99 - 42 sible, l'intrusion de la poussière et de l'air du dehors. Au moyen d'un système de ventilation spé- ciale, plusieurs centaines de mille mètres cu- bes d'air pur, d'une température toujours exac- tement pareille sont introduits dans les ate- liers et locaux de l'usine, de façon continue, heure par heure, le jour comme la nuit. Si nous suivons les ouvriers et les ouvrières, au moment où ils quittent le quai de la garo pour se rendre à leur travail, nous remarque- rons qu'ils se séparent immédiatement, les fem- mes et les hommes prenant la direction des ateliers qui leur sont respectivement destinés. En tout premier lieu, dans des locaux spé- cialement affectés à cet usage, ils échangent leurs habits de ville contre des vêtement- da travail. Ces derniers leur sont fournis à inter- valles rapprochés et réguliers par le service spécial de blanchisserie de l'usine, établi sur des bases chimiques. L'échange de vêtements effectué, le personnel se rend dans des salles de toilette où chacun est tenu de se laver les mains avec le plus grand soin avant de se met- tre au travail. On passe devant l'horloge en- registreuse, puis les différents groupes se répar- tissent dans leurs salles de travail. L usine se divise en quatre grandes sections principales : 1 " Le service de production du film cellu- loïdique brut. 2° La production de la substance sensible à la lumière, dénommée « Emulsion ». 3" Le service de sensibilisation du film brut au moyen de l'émulsion. 4° Le découpage et la mise à l'épreuve des films émulsionnés, pour reconnaître les erreurs mécaniques. A côté de cela, il y a : 5" Les laboratoires d'épreuve pour la qua- lité du film brut. 6° Les laboratoires d'épreuves pour la qua- lité de l'émulsion. Sous la manufacture proprement dite se trouvent les laboratoires de chimie, dans les- quels sont exécutés tous les travaux, toutes les expériences destinées à assurer le perfectionne- ment constant du matériel et la simplification de la production et dans lesquels on procède à la constitution, à l'essai de toutes les for- mules nouvelles, de révélateurs, de fixateurs, pour les tons, les couleurs, etc., conformément Étoile et Construction de Mines GinématagrapïîiquBS PERFOREUSES, PRISE DF DES, TIREUSES e ESSUYEUSES, MÉTREUSES PROJECTION, Etc. Editeurs et Exploitants ! Consulter te Catalogue DES E tablissements Lucien Lucien PRÉVOST Breveté. S G. T>. G. 54, Rue Philippe-de-Girard, 54 — = PARIS ^— — 43 — aux moindres désirs exprimés par la clientèle dont les moindres desiderata sont l'objet de la plus minutieuse attention. De plus, les établissements de Greppin ont à leur disposition les laboratoires scientifiques de la section photographique de la Société « Ag- fa », laboratoires dans lesquels sont employés, à l'heure présente, dix-huit chimistes de va- leur, quatre ingénieurs et un très nombreux personnel d'aides. En visitant les ateliers de fabrication du film brut, on passe à travers un vaste entrepôt recelant les dissolvants dans lequel sont remi- sés plus de 150.000 litres de liquides et acides dissolvants pour le camphre, la nitro-cellulose, la cellulose d'acétyle (pour les films ininflam- mables) ainsi que d'autres matières premières en grand nombre, qui sont apportées par trains entiers dans l'usine même, où, dans des mar- mites rotatives sont dissous les éléments ser- vant à fabriquer le film brut. De l'atelier de dissolution, la substance épaisse et gélatineuse est forcée, sous une haute pression hydraulique dans l'atelier où elle se répartit dans les diverses machines après avoir traversé de grandes cuves-collecteurs. Dans 1 5 de ces ateliers, après deux an- nées de fonctionnement de l'usine seulement, 70 millions de pieds de film sont produits an- nuellement, ce qui démontre suffisamment l'ex- cellence du firm <( Agfay ». Après une préparation spéciale de la surface du film brut, préparation qui assure l'adhé- rence parfaite de l'émulsion sur la couche géla- tineuse, avant, pendant et après la manipula- tion du film, les bandes sont livrées soigneuse- ment empaquetées, au service de l'émulsion. Dans le laboratoire où les filins sont émul- sionnés, on voit, à la lumière des lampes rou- ges, soigneusement choisies et réglées, une ran- gée de grande cuves, munies de malaxateurs, dans lesquelles est produite l'émulsion sensible à la lumière, une dose déterminée de bromure d'argent mêlée à une solution gélatineuse. Un certain nombre de cuves réfrigérentes reçoivent le liquide tout chaud et le refroidis- sent graduellement en le transformant en min- ces tablettes gélatineuses. De grandes machines à découper divisent la gélatine en morceaux plus petits de façon à ce qu'après un assez long séjour dans l'eau les sels destructifs qu'ils contiennent se trou- vent éliminés. L'émulsion une fois parachevée est placée FitfJSliQT'NtLLL Mais il en existe Tous les Bons Ed et continuent d u pour le plus grand ACTIEN-GESELLSCHAFT FUR AMLIN-FABRIKil V " AUSSI BON ". urs le savent bien nployer le Film 99 ien de leurs Clients <«>«:^£;*fc<«;'«*s^ t>& I RFRÏ IN <\ O 3R Ager]t Général : P. S1N0ER, 20-22, rue Richer, PARIS >,ULI\Llll O. U. 00 TÉlFPHnNF • 9B9-99 TÉLÉPHONE : 289-99 — 46 — dans les grandes chambres réfrigérantes, dans lesquelles il y a toujours de 5 à 6 mille litres d'émulsion toute prête à servir au revêtement, à la sensibilisation d'environ 600.000 pieds de film. Pour maintenir dans ces locaux la tempé- rature froide voulue, on dispose de trois ma- chines fonctionnant indépendamment l'une de l'autre et dont la plus grande a une puissance^, telle qu'elle correspond à la production de 5.500 livres de glace à l'heure. Ces machines fonctionnent sans interruption jour et nuit. Dans l'atelier des émulsions, l'émulsion gé- latineuse, refondue, après avoir été soigneu- sement filtrée, est portée sur la bande de cel- luloïd après quoi on la laisse sécher. Une atmosphère absolument exempte de poussière et un séchage scrupuleusement mé- thodique assurent une production d'une égalité et d'une régularité qu'il serait bien difficile de perfectionner encore. De fait, les acheteurs du film « Agfa » re- connaissent volontiers que le film cinématogra- phique « Agfa » a atteint un degré remarqua- ble de perfection, en ce qui concerne l'invaria- bilité de ses qualités. Chaque jour on émulsionne ainsi, dans ce laboratoire, une moyenne de 1 50.000 à 200.000 pieds de film, ce qui prouve une fois de plus l'accueil favorable qui a été réservé au film « Agfa », et c'est concluant, si on considère qu'il y a à peine deux ans que l'usi- ne fonctionne et que la production est en mar- che. Le film, en larges bandes, revêtu de l'émul- sion, passe- maintenant dans la chambre noire de découpage, où il est débité en étroites ban- delettes, telles qu'on les connaît couramment. Les machines de découpage sont d'une telle précision qu'elles règlent leur fonctionnement au demi-millimètre. Les films sont divisés en rouleaux de quatre cents pieds de lon- gueur, qui passent dans un autre labora- toire, où ils sont soumis aux plus sévères épreuves et à la plus rigoureuse des inspec- tions afin que les petites irrégularités, toujours inévitables lorsqu'il s'agit d'une fabrication en gros, ne puissent être mises entre les mains des clients. On y contrôle aussi strictement la lon- gueur des rouleaux, au moyen d'appareils de mesurage spéciaux, après quoi les marchandises sont emballées. Un pourcentage du produit est envoyé du laboratoire d'essais, dans le laboratoire d'é- preuves, pour qu'il y soit examiné au point de DEMANDE 1° Un Opérateur de Prise de Vues ; professionnel accompli, ayant toutes références. 2° Un Chef de Travaux de Laboratoire. Beaux Salaires-h>térêttlai?s laVente -Toutes Garanties Écrire d'urgence au " CINÉ JOURNAL " — 47 vue de la qualité. Dans ce dernier laboratoire, le film est soigneusement examiné et éprouvé, au point de vue de sa consistance, de ses qua- lités matérielles, de sa résistance, de sa sou- plesse, on le fait passer plusieurs fois dans des appareils de projection etc., puis on l'examine au point de vue de ses qualités photographi- ques : sensibilité, graduation .rapidité de dé- veloppement, etc. Si le produit est trouvé parfait à tous les points de vue, il est enfin emmagasiné avec la mention « Prima » pour être expédié au fur et à mesure aux clients de tous les produits. Afin de pouvoir répondre aux demandes de la clientèle désirant des films perforés, un atelier de perforage a été installé dans l'usine et l'on y procède avec le plus grand soin à la perforation des films positifs. En revenant sur ses pas, de retour du corps de bâtiment central de l'usine, on passe une fois de plus par la salle de toilette des ouvriers. On y remarque une propreté merveilleuse, de belles cuvettes, des installations de bains ultra- modernes; puis, à côté, deux grands réfectoi- res très confortables, égayés d'une décoration florale abondante. On voit que la Société se préoccupe du bien-être de ses ouvriers et de ses ouvrières. En quittant les bâtiments qui forment l'en- semble de l'usine, on peut faire une rapide visite aux installations qui s'y rattachent. On remarque tout d'abord le siège généra- teur de la force motrice, d'où partent d'innom- brables câbles électriques formant un réseau compliqué d'une étendue considérable, et qui fournissent non seulement la force, mais aussi la lumière. Us alimentent tout l'ensemble de îa vaste usine. Il y a là également une dynamo à turbines moderne, des pompes hydrauliques aspirantes et refoulantes, ainsi qu'une foule d'autres ma- chines qui fonctionnent sans interruption nuit et jour. Mais, comme si cela ne suffisait pas, et par mesure de précaution, un gros câble relie toute cette machinerie à la station centrale dy- namique de l'usine que la Société possède à une lieue de là, pour la fabrication de l'Aniline, de sorte que si la moindre interruption venait à se produire dans le fonctionnement des machi- nes génératrices d'électricité de Greppin, l'u- sine mère de la Société « Agfa » assurerait aussitôt la fourniture de l'énergie électrique né- cessaire pour faire fonctionner normalement tous les services. Près du centre producteur d'énergie électri- que se trouve un grand filtre permutateur ainsi qu'un vaste bassin de filtrage à sable et gravier pour assurer l'alimentation en eau pure. I! y existe aussi un service soigneusement organi- sé pour la production de l'eau distillée. En poursuivant son chemin, on arrive, après la blanchisserie mécanique, aux ateliers de charpente et dans les bureaux techniques, puis on aperçoit le hall dans lequel se tient toujours prêt à toute éventualité un service d'incendie parfaitement organisé. On peut ainsi se promener pendant plusieurs heures dans l'ensemble de cette vaste usine et de cette promenade, on remporte la forte et réconfortante impression que tout, en ces lieux, est prévu et organisé de telle façon, que les exigeances et les moindres vœux de la clien- tèle y trouvent pleine et entière satisfaction. Rien n'a été négligé pour assurer le succès de l'entreprise et rien que le fait qu'il faut con- tinuellement ériger de nouvelles bâtisses et pro- céder à des agrandissements, démontre de la façon la plus frappante, la plus indéniable, l'accueil favorable qu'a reçu partout le Film cinématographique « Agfa » Il est certain, aujourd'hui, que les Etablis- sements de Greppin, pour la production du film, ont réussi, avec leur Film cinématographique « Agfa » à répondre pleinement et entièrement à ce que l'on pouvait attendre d'un nouveau produit pho- tographique de la marque « Agfa ». Tous les efforts de l'usine tendront sans cesse à maintenir la supériorité reconnue et la réputation justifiée de ses produits. ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ BIBLIOGRAPHIE Trucs el Illusions : Applications de l'Optique et la Mécanique au Cinématographe, par E. Kress. — l'ne brochure de 32 pages. Prix : 30 centimes. — Paris, Comptoir d'Edition de Cinéma-Hevue, 118, rue d'Assas. Avec cette brochrue, qui renferme la septiè- me Conférence consacrée à la Cinématographie par le Syndicat des Auteurs et Gens de Lettres, nous entrons dans le domaine de la fantaisie et du merveilleux. Il s'agit en effet du chapitre, sinon le plus important, du moins le plus re- marquable de la Cinématographie. par l'ingénio- sité des moyens aussi bien que par l'ampleur el par la variété des effets réalisés. L'auteur y décrit, aussi complètement que possible, les' moyens souvent très simples qui permettent d'exécuter les plus fantastiques con- ceptions et de tenir les assistants sous le charme des émotions les plus complexes. Ces moyens sont de trois ordres distincts : moyens optiques, moyens mécaniques et moyens chimiques. Les movens optiques semblent le? plus fertiles en trucs sensationnels; il est vrai qu'ils comportent toutes les ressources que l'on peut demander aux miroirs plans et cour- bes, aux glaces sans tain, droites ou inclinées, etc. La revue des trucs classiques de la magia noire et de la prestidigitation n'est pas la partie la moins impressionnante de la brochure; elle contribuera certainement à en assurer le succès. EXP\iO\ \ Mï\ UES FWiWVS •. Phafos Gallia sont mis Directement en Location par nos Services 17, Rue Grange&atelière, PARIS DERNIERS FILMS PARUS : Chantage Mondain 1000 mètres PHAftOS Expiation 900 PHAROS Chevauchée de la Mort. 800 G ALLE A Le Crime du Clown 900 — G ALLE A La Femme d'Alkali 300 — ESSANAY Roses blanches de l'espoir 300 — ESSANAY PARIS 17, Rue Grange-Batelière Tél. : 214-27 Géo.JANIN Essanay-Film - Pharos-Film - Callia-Film BRUXELLES 43, Boulevard de la Senne (/) ^J X < H < PJ H-l m D os u u o i S H 's o t-; •o 01 ,_, W r-* ,, o> ci CJ p^ X o c h ci ^ aj O» ;-. a; s o — aj '-** > 0> 3 o fi g m ,5P a s « s -a 2 +j u - cd t/j . aV 2 (U S o ^ •y. a S «i — et U * 2 ,=; o ci - C v- o £ 'rt .> f 5 b§ S §3 8 * ft o ir1 ci .t: 4_> £ - _ o pi oi 1 o> ~_ r- W 4 r- ,— V- ^ !J t- ^ -, -
  • 1/3 CJ u ci -^ s ^ M » +> o» t1 tn - ÇLt? CJ "^ O 1-1 ci .O .2 4-> g «1 V ci Ç o a x* -y ci o .3 oi ,ci *c3 ^ CU . — i .ï; oi o> 4-> 4J 01 ?" z o ci a; 0) "tr. J3 "ci .3 ci _ ;— *-< S ^ >_ V-. O) O 0> tu £ o ^> "3 o o T, CJ ci ^ s cs.t: « H M SI 01 C +J »11 41 a a > ci o -M ci S > ci 3 4-> C rJ S CJ CJ Ti C3 ^-1 _>H 01 oi i- vî 4-1 ci OJ o - V; ^Jj 4-1 o > ci ci E2 »1 4I 3 &t3 eu •g eu M S 8 fc ! n* "d '-+3 ci ni « F h ctf — 1_ J u < h o 3 T3 « M a> i** O c (0 ""* eu ** nrt (1) (/> o 0) U o a$ eu 13 (0 Q. o O o c S w 1_ Q. * a) E -t-> m t. c a» o m u >^ +■> +* c 4i c d) a a> 0) M ■— o (A Q. o» U U >» +J S C o X o o o a (/> SI Q. Q. o «3 £, d) h. U T3 3 eu X bo < D c m O (A a> a> Si n m * 0) +-• Tf a 3 a) O (/) CT o »*— •— C o bfl 7: (C s ERNE PROJECTEUR ACIER IMPERATOFl H. ERNEMANN, Société Anonyme 9, Cité Trévise, PARIS. — Téléphone 236-16 Tarif spécial et devis sur demande. L Dépôts et Représentations : POUR LA FRANCE : POUR LES DÉPARTEMENTS DU Var, "Bouches*duns nos cabines, n'ont jamais subi de réparations. Ils sont toujours comme au premier four, .1 excellent état. Ils nous donnent donc satisfaction à tous les points de vue. Ce que nous admirons «ns votre Appareil, en dehors de sa résistance et de sa fixité, c'est l'absence totale de sein- ■ lement et sa marche silencieuse. Agréez, Monsieur le Directeur, nos salutations empressées. Signé : Société Universelle Cinéma. NEVHCF. 52 - ". effrayant des scènes de carnage, , assacre. ! a mi les premiers rôles de cette troupe tout à fait nature, on compte M. Alex Arbre- .1 William Cygneblanc, M. et Mme Oursbrun (en voyage de noces) , M. Feu- Olambant, un chef sioux s. v. p. ainsi que le grand, le célèbre Adam Tonnerre, qui passe pour le plus fameux des chefs encore exis- tants. On ne pourra pas dire d'eux qu'ils font clu... chiqué?... " Grandiosité " américaine. La K Globe Amusement Company », de Los-Angeles, est décidément atteinte de ce que l'on pourrait appeler le délire de la magnifi- cence. Elle édifie palais sur palais, elle en possède quinze, dans Los-Angeles et tout au- tour et ces cinémas sont plus fastueux les uns que les autres. Mais voilà-t-il pas que, cela ne suffisant plus, elle a acquis l'un des plus su- perbes cinémas de Californie, installé sur une jetée promenade dont la construction coûta en chiffres ronds, un million de dollars, soit cinq millions de francs. Si cela continue, il n'y aura bientôt plus que des cinémas à Los-Angeles. Il est vrai que la cinématographie y est... aux anges! * ** Un exe r.ijjle à suivre. Les autorités scolaires de Wankegan, aux Etats-Unis, ont décidé de distraire les élèves, pendant les heures de récréation, au moyen de C'est en quelque sorte une continuation de projections cinématographiques en plein air. l'enseignement, puisque naturellement on ne projettera que des films instructifs, mais la mé- thode ne peut avoir que du bon, car l'éduca- tion se fera... en jouant, c'est le cas de le dire... ** Cinématographie municipale. Le conseil municipal d'Ilkley, en Angle- terre, a décidé de faire l'acquisition d'un poste complet de projection qui sera installé dans la salle de fêtes communale, le « Kings Hall » et de demander à l'industrie privée l'électricité nécessaire, en attendant que les services élec- triques municipaux soient en état de fonction- ner. Jusqu'en ces derniers temps les séances ci- Itala=Film PROGRAMME PU 27 SEPTEMBRE 1912 La Dernière Aventure Comique. — Affiches. — 138 mètres La mode Veut le bord large Comique. - Affiches. — 112 mètres PROGRAMME DU 4 OCTOBRE 1912 Serment pieux Drame. — - Affiches. — 460 mètres Au Cinéma, regardez... mais de touchez pas Comique. — Affiche. — 123 mètres Gribouille cherche un duel Comique — Affiche. — 142 mètres Adresser les Commandes à PCLUl HODEL, Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue 'Bergère, PARIS Télép. 149-H Adr. télég. : ITALAF1LM-PARIS 66 FILMS "LUX" Programme du 27 Septembre L'Ecole des Marins à Brest Scène documentaire. - Long, approx. : 163 met. Programme du 11 Octobre La main Sanglante A. G. G. F. Drame. - Longueur : 336 mètres. Affiche en couleurs. Tous nos Films sont exclusivement imprimés sur Pellicules Vierges de la COMPAGNIE EASTMAHN KODAK ■J \l\te. W\sio\Rt Dt un M\t Rttbut Le 4 Octobre CINÊM A=ÉCLAIR 8S Rue Saint=Augustin, PARIS W — 55 — nématographiques de « Kings Hall » étaient affermées à des exploitants. Voici leur municipalisation accomplie... D'autre part, la municipalité de Bradford, désireuse de « remonter le moral » (sic) de la cité, préconise la création d'un « Cinéma Po- pulaire Municipal », qui fonctionnerait surtout ie dimanche de 2 à 5 heures de l'après-midi et de 6 h. 30 à 9 heures du soir. Il ne serait projeté que des films instructifs et des drames. On verra ce que ce projet deviendra... Mais il était intéressant de le signaler. * Le Recrutement par le Cinématographe, On parle de nouveau en Angleterre, d'uti- liser le cinématographe dans tout le Royaume- Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande, pour recruter les jeunes soldats dont l'armée terri- toriale a grand besoin. On s'arrangerait de façon à faire figurer dans chaque programme de tous les Cinémas de Londres et des villes de province, des films représentant les scènes les plus intéressantes de l'existence militaire (sous ses côtés les plus attrayants, naturelle- ment) , afin de produire sur l'esprit des jeunes gens une impression suffisamment forte pour les décider à s'enrôler en grand nombre dans les forces de terre. Cette propagande par l'image pourrait être d'une réelle efficacité, car tous les soirs les Cinémas regorgent de jouvenceaux que les agents de recrutement arrivent bien difficilement à joindre en d'autres lieux. La réalisation de ce projet est poussée pa- raît-il, avec la plus grande activité. * Les Droits d'auteurs au Canada. Certains Canadiens, gens pratiques, ne s'em- barrassent pas de grands scrupules. Ils pren- nent leur bien où ils le trouvent, et lorsqu'ils ne le trouvent pas, ils vont le chercher... chez le voisin. Les droits d'exclusivité n'existent pas pour eux, et c'est avec la plus grande désinvolture qu'on les traite par dessous la jambe. De véritables bandes noires se sont organi- RIEN NE TOURNE Le convertisseur se n et en marche au= tomatiquement dès que les charbons de la lampe entrent en centact. La surveil= lance de la lampe est la même que d'habitude Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveiU lance, ni l'entretien coû = teux que nécessitent les groupes moteur généra= teur. Demander TARBF N° 124 Shc â3ieâiiiujl)Mxôe (Japper Hktiriït (So.^rô 11, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Téléphone*: S80-1O (Paris), 92 (Stiresnes). - Télég. : HEWITLIGHT-SURESNE& A oence Générale & 16 rue de la étrange Si C MARSEILLE, 7, rue Suffren. LYON, 83, rue de la République \ Plusieurs de nos Clients nous ayant demandé d'avancer de I un peu trop tard, nous publions aujouri Liste des Achats POUR LE VENDREDI 20 SEPTEMBRE 1912 LES DEUX AMOU MILANO. - 820 mètres. ÉCLIPSE. Robe et mannequin ... 365 — Julct a le sourire 1 1 9 VITAGRAPR La Fille du Mexicain . . .287 _ _ (2mc Exemp.) . 287 — L'Exilée 240 — Vn conseil d'ami 175 — — \2me Exemp. ). 175 — Sultan malgré lui 294 B10CRAPH . Vne trêve temporaire . . . 475 — — (2me Exemp.). 475 — Le biplan sauveur 228 KALEM • • Les ravages de la guerre. . 313 IMP. . ■ • Betty le barreur 298 KINETO • • Etudes de la vie aquatique . ... ECLAIR • • Le Mirage 642 _ _ (2me Exemp.) . 642 MILANO . La pudeur de Boniface ÉCLIPSE. L'Ile de Beauté . . . , J ECLAIR. . Willy malade de rire . — Elevage de l'Eléphant . NORDISCK. Gar-el-fiama _ _ (2me Exemp.), I AMBROSIO • Neïfy la dompteuse .... _ — (2me Exemp.). _ _ (7™ Exemp.). — Robinet s'entraîne pr le Tour de France ITALA. • La fosse du vivant .... — -r- <2me ExempJti — Il voulut voir et s'en repen- tit ; inémato graphique rc PaHs mmâm „ILLE, 5, place de Gand. I BRUXELLES, 48, rue des Chartreux. urs la publication de notre Liste d'Mchats, qui leur- parvenait les deux Listes des 20 et 27 Septembre. Liste des Achats PCUR LE VENDREDI 27 SEPTEMBRE 1912 iES B&UDES EXCUUSWlES : Le DÉMON du FOYER FILM D'ART. - 840 mètres. CLIPSE. L'homme sans tête 82 La défense des Dardanelles . 1 2 i ASKALA Le détective féminin . . . .820 MILANO Bcniface maçon 108 Les Exploits de Nat Pinkerton : RÉHABILITATION ECLIPSE. = 404 mètres. ES ^EUiUEURES BMIDES : \mun L'envoyé du Ciel 251 \ — L'œil du mort 3 1 0 (2" e ExempJ. 310 — Les cinq filles du Consul . . 287 — <2XW ExempJ. 287 Le secret du vieux moulin. . 812 Le forçat traqué 308 — (2mv ExempJ. 308 C'Brien, l'invincible boxeur. 142 (2me Exemp.) . 142 Une poursuite en locomotive . 3 2 '■> La fiancée du détective . . . 343 Les monstres du Nil ... 30 MD1SK. BCRAH. Il IN. k.em ÉCLAIR • • La morsure Cavroche épouse une bos- sue — Le dytique AMBROSIO • L'honneur de la famille . Robinet fait le Tour d'Italie ITALA. • • La mode veut le bord large (2me Exemp.) — La dernière aventure . . . — (2me Exemp.) PASQUALI . Polidor contre sa belle-mère (2me Exemp.) LUX. • . . Ecole des apprentis marins , 2bG F© ltf>»«yi 58 — sées là-bas pour mettre sur le marché, au ra- bais, des films exclusifs. Pour ne citer que deux exemples (parce qu'il s'agit de films connus) on trafique sans ver- gogne avec La Dame aux Camélias et Mada- me Sans-Cêne — c'est là un « sans-gêne » scandaleux, hein? — au grand dam des dé- tenteurs des droits d'exclusivité. Mais il en va de même pour de nombreux autres films et il serait grand temps que des poursuites énergi- ques soient exercées contre ces pirates du film. * ** f.e Kaiser se laisse tm filmer* ". Guillaume II finit par y venir, comme tout le monde, comme le commun des mortels. Il se laisse filmer, sans trop rechigner, et c'est beaucoup, avec le caractère qu'on lui connaît. Le Kaiser, c'est entendu, est un enthousias- te du cinématographe, vu sous un angle spé- cial, mais il s'était jusqu'ici montré passable- ment réfractaire aux prises de vues qui avaient pour objet son auguste personne. L'air pur de la Suisse a dû faire fondre chez lui la répugnance que lui inspirait l'ob- pectif cinématographique, car c'est avec la meilleure grâce du monde qu'il s'est laissé h filmer • > en compagnie du Président Forrer, lois de son récent voyage en Helvétie. La Charité cinématographique. Le Lord-Maire de Manchester vient d'a- dresser un appel à tous les exploitants de Ciné- mas de la ville et des faubourgs, pour qu'ils consentissent à consacrer loules les semaines les recettes d'une séance à un but charitable : l'entretien des malades du » Salford Hos- pital ». C'est avec empressement qu'il a été répondu à cet appel, par tous les Exploitants de la ré- gion. Quelle vilaine chose, tout de même, que le Cinématographe !... * * Le Cinéma rappelle awx vieux sol- dats Se temps de i&ur Jeunesse. Les Editeurs du Film « The Relief of Lucknow » (La délivrance de Lucl(noiv) ont eu la généreuse idée de convoquer dans leur SOCIÉTÉ ANONYME IDilano-îilm Bovisa près Milan {Italie) Milano = Casella Postale 1036 = Milano Adresse télégraphique : Milafilms Milano Pour le 4 Octobre : BONIFACE EN RETARD GROS SUCCÈS DE FOU-RIRE Longueur. . , . . . 136 mètres REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA 'BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS — 16, Rue de la Orange-Batelière, 16 -- PARIS J-C* n.D f~%f**TL£ T ÏCG Représentant pour l'Angleterre, 4, New Compton Street «=r. .PrvVJl^rkJUlOO, Charing Cross Road, LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " 59 — salle de projection privée, tous les vétérans in- valides, héros de la lutte acharnée qui se dé- roula aux Indes, lors de la révolte des Ci- payes, et de leur offrir une séance gratuite. On sait que la mutinerie indienne, suivie d'une répression sanglante, eut lieu en 185 7. Les événements d'alors, reconstitués par le film et projetés sur l'écran sous les yeux des vénérables survivants de cette période tragique, a produit sur ceux-ci une profonde impression. Ils se sont trouvé rajeunis, reportés au temps de leur adolescence, où, jeunes garçons imber- bes, ils chargeaient furieusement les troupes hindoues révoltées... , Le Cinématographe rajeunit... il fait revivre le passé... * Les petits cadeaux entretiennent l'amitié. A l'occasion du dernier Congrès des Exploi- tants, tenu à Chicago, la plupart des grandes maisons d'édition de films se sont ingéniées à trouver des cadeaux plaisants à faire aux con- gressistes et à leurs amis. C'est ainsi que, — pour ne citer que quel- ques exemples — la Compagnie Essanay a eu l'idée originale de faire fabriquer quantité de boutons de manchettes, d'épingles de cravates et d'épingles de chapeau pour dames, repré- sentant la tête d'Indien qui constitue la mar- que de fabrique bien connue de la maison. La marque Selig offrit des boutons et des broches en forme d'un S, serties de simili- diamants; la American Film Manufacturing C" donna de jolis canifs, bref, tout le monde y alla de son petit cadeau, et tout le monde fut content de part et d'autres, car rien n'est plus vrai que cela : les petits cadeaux, ma cbère! entretiennent l'amitié!... Grandes Manœuvre et Prise de Vues, Qui eût crû que les grandes manœuvres pouvaient influer sur les prises de vues ciné- matographiques et réduire à l'inaction un nom- breux personnel d'artistes? C'est cependant ce qui vient de se pro- duire dans l'Etat de Californie, Etats-Unis, où le gouvernement, ayant appelé les milices sous les drapeaux pour une période d'exerci- ces et de manœuvres militaires, priva les trou- pes cinématographiques actuelement occupées en très grand nombre près de Los-Angelos, à à jouer des scènes belliqueuses, de leur prin- cipal contingent de figurants et d'acteurs. Pour cinématographier des combats et des batailles il faut des soldats, et quand il n'y a plus de soldats, plus moyen de filmer ces sortes de spectacles. Voilà pourquoi les grandes manœuvres in- fluent sur le travail cinématographique. Exposition Internationale? Une revue de Milan c< L'Illustrazione Ci- nematografica » annonce ,dans une corres- pondance de Marseille, qu'une Exposition in- ternationale d'Art cinématographique aurait lieu dans cette ville, vers la fin de l'année courante. L'organisation de cette exposition serait urc des personnalités les plus en vues de la cité phocéenne. La durée de l'Exposition serait d'un moi., et demi et de grandes fêtes diurnes et noctur- nes auraient lieu à cette occasion... BIOGRAPH LUBIN B. C. »; / WELT EMPIRE gfflpîre, KALEM M. P. SALES AGBNCY Limited VENTE DE EIMLS : 86, WARDOUR STREET, LONVRES W. Succursale à Paris, 37, rue deTrévi e. PARIS = Télép. : 234 = SC. = Afr. Tél. KALUBIO- PARIS Toutes nos Vuex Ecrire pour les Notices de Nouveautés ni hu prexxiot mes l'.ii-lusivcmeul s«> '"F< !!;,il(s Frs'irtrn Kcdil. ' 11 OCT Exploitants ! Un Drame émouv, = = = interprété, qui1! il faut Histoire 903 met. ■ 2 de ta NORVll l_. AUBERT, ii )BRE *i vous voulez , admirablement ra sensation = = = tmander l'une Mère tffich. 1/2,25 m FILMS c° ?ue Richer, PARIS 62 - Courrier d Allemagne Les Exploitants contre la Convention L'opposition des exploitants cinématogra- phiques aux dispositions de la convention pu- bliée par l'Association des fabricants de films ne cesse de grandir, de s'étendre, et ga- gnera bientôt l'Allemagne tout entière. Après l'Union des exploitants de Ham- bourg et environs, après l'Union des exploi- tants du Bade, c'est au tour du Scbutzver- band de mêler ses protestations indigènes à celles des deux autres groupements et de re- commander à ses membres de ne plus désor- mais couvrir leurs besoins que chez les loueurs qui ont refusé d'adhérer à la Convention. On peut objecter que, sur les quelques mil- liers de cinémas actuellement en exploitation en Allemagne, 250 à peine sont affiliés au Schutzverband. On peut remarquer encore que les tarifs de la Convention ne s'éloignent que fort peu des prix votés par le même Schutz- verband dans sa séance du 27 juin dernier. (Voir Ciné- Journal du 6 juillet 1912, nu- méro 202.) Les griefs des exploitants sont de deux sortes. Ils reprochent tout d'abord aux fabricants un manque de correction, en ce sens qu'au- cun d'eux ne fut convié aux délibérations qui ont précédé la signature de la Convention. Les fabricants, disent-ils, ont voulu faire la réforme sans nous; une preuve, et la meil- leure, qu'elle était dirigée contre nous. Ils protestent, en outre, contre les taux du nouveeau tarif, beaucoup trop élevé, et qui sera de nature à rendre l'existence impossible à nombre de petits établissements. D'autre part, fabricants et loueurs préten- dent que cette augmentation pourrait fort bien être éludée par les théâtres, si ces derniers consentaient de façon générale à relever le prix des places. Il y a là, certes, un moyen à étudier, mais qui, probablement, ne saurait être sans diffi- culté, mis pratiquement à exécution. Il ne faut pas oublier, en effet, que beau- coup d'exploitants, pour faire face aux im- pôts nouveaux, dont certaines municipalités serrent avec une ardeur féroce la vis meur- trière, se sont déjà vus contraints d'augmen- ter leurs entrées, et que le bon vouloir du pu- blic dans cet ordre d'idées ne peut être consi- déré comme indéfini. Les grands cinémas, dont les places attei- gnent presque aux prix des théâtres, n'auront pas trop de mal à rejeter sur leur clientèle élégante le surplus des frais de programme; mais les petits théâtres de quartier, dont le pu- blic populaire n'est pas riche, ne pourront que rarement augmenter les entrées sans éloigner d'autre part de leurs guichets quantité de spectateurs. Dans les milieux cinématographiques, une opinion va, s'affirmant chaque jour davan- tage. On dit: S'il ne s'était agi que de réglemen- ter la question du crédit ou à mettre un frein aux rabais, escomptes et bonifications exagé- rés, bienfaisante aurait été l'action des fabri- cants; mais vouloir, par une réglementation des tarifs, imposer de force à la clientèle une augmentation allant jusqu'à 30 0/0 des an- ciens taux, c'est tout au moins une prétention téméraire. Et l'on rapproche cette convention d'une tentative du même genre, dont fut l'ob- jet, il y a quelques années, l'industrie photo- graphique, concernant les prix du papier. On constate qu'aujourd'hui, comme autrefois, le bras droit du syndic se trouve être M. Dei- lers, ce qui suffit sans doute à expliquer l'a- nalogie des deux projets. On se demande si la Convention cinématographique n'aura pas le même sort que sa sœur et ne succombera pas devant le boycottage prononcé par les divers groupements d'exploitants. Car si ces groupes ne sont pas la majorité, il n'en est pas moins vrai que maint indépendant regardera à deux fois avant que d'adhérer à une Convention de fabricants, dont un tiers au moins de ces der- niers se tient éloigné. ** Les loueurs autrichiens ont résolu, de leur côté, à ne payer en location plus de 40 heller pour la première semaine, de 30 pour la deuxième, de 25 pour la troisième, 20 pour la quatrième etc. ** Où s'arrêtera l'impudence des autorités en matière cinématographique? La municipalité de Freistadt (et ça signi- fie: ville libre!!!), non contente d'exercer avec sévérité une censure arbitraire, se permet d'imposer aux exploitants de cinémas le choix de leurs programmes. Suivant arrêté du 7 septembre, les proprié- — ().'i taires de théâtres cinématographiques sont te- nus de réserver dans leur spectacle la moitié du programme à des projections instructives et éducatrices, c'est-à-dire prises dans le do- maine de la géographie, de l'histoire natu- relle, de l'ethnologie, de l'architecture, etc. Faute de quoi, les exploitants se verront pu- rement et simplement retirer leur concession. Un Bottin cinématographique, analogue à l'Annuaire destiné au monde des théâtres, est en préparation à Berlin. L'ouvrage contien- dra, en outre, des adresses des éditeurs de films, fabricants de pellicules, loueurs, exploi- ta:.::, de cinémas, etc., une liste très complète des artistes et auteurs dramatiques qui tra- \ aident pour le cinématographe. Sous le nom de Biorama Filmsbyra, M. O. 1 i.c.nar.ier vient d'ouvrir à Stockholm une c tre x.se de vente de films. La Deutsche Bioscop-Gesellschaft M. B. H., qui possédait déjà les plus grands ate- liers de pr;se de vues d'Allemagne, s'est ren- due tout récemment acquéreur, à Neubabels- berg, près Postdam, d'un terrain de 44.000 mètres carrés, où elle élèvera une seconde usine, la première étant devenue insuffisante. A l'achè/ement de ces locaux, réservés spécia- lement à la fabrication des films de la série Anna Nielsen, la production de la Bioscop atteindra 36.000 mètres par jour. * * Parmi les maisons françaises ayant donné leur adhésion au Comité de l'Exposition ci- nématographique qui va ouvrir ses portes à Vienne le mois prochain, nous relevons les noms de: Léon Gaumont et Pathé frères et Cie, dans la section Appareils de prise de vues et de projection, articles cinématographiques. Hans Bach. Inventions et Marques Nouvelles Inventions nouvelles dont les titres ont été pu- pliés par le gouvernement belge, le 24 août 1912. 246916. — Dufay (L.) , à Chantilly (France) . — Réseaux pelhculaires à éléments polychromes juxtaposés pour la photographie des couleurs et leurs procédés de fabrication. 246966. — Cocanari (S.), à Rome (Italie), via Leone, Quarto 5. — Séries d'i- mages à l'usage cinématographique sous forme de feuilles à découper ou à utiliser entières. 246638. — Philippe (P.), à Paris, boule- vard Diderot, 90. — Commande simultanée de cinématographe et d'un phonographe. 246965. — De Grignart (A.), à Lacken. — Procédé pour produire l'illusion complète du relief dans les vues animées ou non. 243842. — Uhle (J.-F.), à Petrikow (Russie). — Procédé pour faire des portraits, vues, etc., en écrivant la biographie ou l'his- toire correspondante au sujet à représenter. 246734. — Munie (F.), Weeck (T.) et Weeck (H.) , à Bruxelles. — Procédé de production de films cinématographiques. Communiqué par l'Agence de Brevets et Marques de Fabrique Jacques Gevers & C", à Anvers, rue Saint-Jean, 70. O 44491 1 . — Senfï. — Mécanisme de suret;' pour les théâtres cinématographiques. 44866. — Semât. — Système de cinéma- tographie stéréoscopique pour projections en noir et blanc, en monochronome ou plusieurs couleurs donnant la sensation des couleurs na- turelles. 444888. — Société Farbenfabriken. — Châssis ou hasple en lattes pour le séchage et pour le traitement des films au mouillé. Communiqué par l'Office de brevets d'in- vention de M. H. Boettcher, ingénieur-conseil, 39, boulevard Saint-Martin, Paris. Télépho- ne : 1017-66. BISOM-lOl (Anciennement BISON-FILM Paul HODEL, agent général Cherche débouchés en RUSSIE peur le placement de cette marque S'adresser à Paul HODEL, 3, Rue Bergère, PARIS Téléphone : 149-11 Adresse Télégraphique : ITALAFILM-PARIS AMERICAN SUCCESSES ^% "SOLAX" jg§- Film Company je » » DANS LES BAS-FONDS de NEW-YORK Drame Réaliste Longueur approxim. : 552 Mètres (AFFICHE EN COULEURS) Concessionnaire pour la Vente en FRANCE, BELGIQUE et HOLLANDE HtasBcranBa 23, Rue de la Michodière = PARIS Téléphone : 227-4 4 Adresse Têlêgr. ; COUSINHOOD-PARIS ^tMS^tlSSSÊSÊÊBS!9@!S^Siak^. «AGENCE GENERALE» CiNÉMATOGRAPHiQlE 1 ig rue Orangc-Batclïire. Paris Tdl : 130 80 EST = CENTRE = SUISSE Agence de Lyon 83, Rue de la République, 83 Télégrammes : KINETOGRAPrMYON Téléph. : 34.92 A'fêLA AKL BISON-FILM 101 (Anciennement : BISON-FILM) Une Vue Merveilleuse ! VENDREDI Encore Un Succès] OCTOBRE aVec L'Honneur du Soldat !l Grand Drame Pathétique Longueur : 625 Mètres SUPERBE AFFICHE AMERICAINE Adresser les Commandes à rcUlI nUIJEL Téléphone : 149-11 3, Rue Bergère, PARIS Adr. Télègr. : ITALA FILM-PARIS Tous les Films BISCS 101 sent exclusivement imprimés sur pellicules vierges EASTMAN KODAK 67 — Psychologie du Cinéma Le succès du cinéma reste incompréhensi- ble à bien des gens cultivés: ils boudent à ce théâtre populaire qui les choque par les scéna- rios mélodramatiques et les grosses farces. La vérité a qu'il est surtout contre lui d'être un art de reproduction; et les raffinés n'aiment guère ces procédés, notamment que la photo- graphie se mêle de rivaliser avec le dessin ou le phonographe avec le chant. Aussi dissi- mule-t-on le plaisir qu'on est étonné d'éprou- ver parfois au cinéma, et je connais plus d'un littérateur distingué qui aime les spectacles de l'écran, mais s'y rend en cachette. Je voudrais essayer d'expliquer ce goût nouveau et chercher quelles raisons peuvent le justifier. * Le cinéma est bien des choses à la fois. D'abord un moyen d'information; et quand il montre des pays inconnus, une rue vivante du Japon, un intérieur hindou, lorsqu'il vous narre par des tableaux un événement récent, il vous donne de tout cela des impressions de réalité qu'aucune autre traduction ne saurait vous apporter aussi précisément. Dans ce sens, il sera un instrument historique incomparable. Il est instructif dans des matières qui échappent à l'observation du public: en rac- courcissant le temps il fait assister aux mou- vements d'une fleur, au développement d'une plante. Il peut montrer les infiniment petits, le grouillement de la vie microscopique, des microbes. Plus simplement il permet de re- garder le « comportement » des animaux, leurs habitudes, leurs actes, leurs gestes, la manière dont ils se nourrissent et luttent. Et déjà ces scènes sortent du cadre des notions élémentaires. Lorsqu'on assiste aux combats féroces que des espèces différentes se livrent sous l'eau tranquille, il est sûr que cela émeut le sentiment et que cela excite la réflexion du spectateur le moins ouvert à la philosophie de la nature. Toutes ces reproductions de scènes aux- quelles nous ne pouvons assister et qui sont si éducatives pour les curieux de tous les âges sont bien le domaine propre du cinéma. Je ne sais si c'est de l'art, ni dans quel ordre on peut classer ces spectacles ; mais ils sont in- téressants, instructifs et suggèrent — par le mouvement de la vie — des pensées qui dé- passent vraiment le champ de la simple lan- terne magique. Avec ses scénarios, le cinéma est encore un véritable théâtre. Et ce théâtre est spécial, — d'abord, par les trucs photographiques, qui permettent de produire des scènes irréelles. On peut ainsi faire apparaître et disparaître des personnes, leur faire accomplir des actes impossibles dans la vie réelle, des ascensions, des chutes, les mettre en apparence en pré- sence d'animaux sauvages ou les situer dans les lieux où elles n'auraient pu se trouver. Il y a là des combinaisons susceptibles de tra- duire les imaginations les plus diverses, depuis la féerie jusqu'à la comédie fantastique. Mais jusqu'ici reconnaissons qu'on n'a tiré de ces moyens que des scènes assez naïves. La projection cinématographique a sur le théâtre r avantage d'évoquer devant les yeux du public des scènes, des sites, des êtres, qu'il serait impossible d'amener sur le « plateau ». Lui seul peut donner des décors authentiques, une villa sur la Corniche, une rue de Lon- dres, une futaie de Fontainebleeau. Et ces ca- dres ont parfois une couleur, une lumière mer- veilleuses, auprès desquelles le talent des pein- tres décorateurs de nos théâtres paraît bien froid. Ici, c'est le cinéma qui est le vrai et le théâtre artificiel. On a le moyen de représenter sur l'écran des spectacles impossibles à réaliser au théâ- tre, soit à cause de leur danger, soit parce que la succession des images est trop rapide pour la machination d'un théâtre. Ainsi, on a abon- damment combiné des fantaisies qui amusent beaucoup le public populaire, une poursuite faite à travers mille obstacles qui sont succes- sivement renversés, — étalages mis à terre, échafaudages écroulés, plafonds éventrés. En vérité, tous ces éléments n'ont encore été em- ployés que dans des scénarios d'un art assez fruste. Mais ce sont des moyens nouveaux, yui étendent le pouvoir de ce théâtre spécial, dont il faut considérer moins ce qu'il a fait que ce qu'il est capable de faire. ** La reproduction cinématographique plaît d'abord dans la mesure où elle est — comme la photographie — une reproduction, c'est-à- dire un aspect inaccoutumé qui éveille 1 inté- rêt de l'esprit. C'est par cela que la photogra- phie d'un être cher que l'on a près de soi de- meure captivante. Il y a autre chose. Un paysage peint sé- duit; et cependant on peut le voir au naturel. C'est ainsi qu'en le composant et par le choix des éléments l'artiste a exprimé sa pensée et ajouté à la nature. Mais le cinéma choisit aussi et un artiste peut s'y révéler. Comme les autres arts, il est donc une expression intellec- Il n'en existe p a Celui qui vous propose de soi-disant " aussi bon " m Insistez Toutesvos bandes imp : "d'aussi Bon" >andes imprimées sur Film fait pas dans votre intérêt. ur avoir méessur film Eastman ! ^oa Pourquoi rencontre -t-on partout " Le PARVO " Du Pôle Nord au Pôle Sud Dans les Pays les plus chauds Dans les Pays les plus froids Parce que c'est lui qui résiste le mieux à toutes les températures Parce qu'il est le plus estimé de tous les Opérateurs... Pour son maniement facile " Pour sa légèreté " Pour la solidité de sa construction " Pour son petit volume " Pour ses boîtes=magasin qui sont à l'intérieur " etc., etc. J. DEBRIE, Coastracieur. ni. Bue 8i-Haur. P0BIS Adresse Télé£r. : DEBRICINE-PAUIS Téléphone : ,940-00 G 1 tuelle; et c'est pourquoi nous pouvons nous attacher plus de curiosité, plus d'intérêt à un paysage de cinéma qu'à un paysage vrai, de même à un groupe d'arbres peints qu'au jar- din qui a servi de modèle. Mais la reproduction altère les traits des personnes? Cette difficulté a été avantageuse, car elle a forcé à un choix rigoureux des ac- teurs. Cela paraît singulier à dire, mais les plus beaux visages féminins se voient au ci- néma; car seuls les plus purs, les plus agréa- bles peuvent lutter contre les déformations de l'écran. Et la beauté féminine joue dans tous les films — surtout d'origine américaine — l'attrait essentiel. Il n'y a pas, la parole et le scénario est ré- duit à la mimique? Mais la mimique est un langage qui — moins intellectuel que l'autre — est tout aussi émouvant. N'oublions pas que la parole n'est qu'un signe, comme le geste. Elle nous sert plus que les autres pour les pensées, mais non pour les sentiments. Ave; les gestes, on ne saurait expliquer un problème mathématique, mais on peut traduire la plu- part des problèmes moraux. Et le théâtre est un art d'émotion, de passion. La mimique, qui est l'expression du sentiment, se renforce à être seule: elle en devient plus aiguë comme chez l'aveugle le toucher. Et c'est pourquoi les scénarios du cinéma sont souvent plus émo- tionnants qu'une pièce de théâtre. Du point de vue de l'hygiéniste, il est — comme moyen de récréation — à la fois plus dérivatif des préoccupations obsédantes et pius reposant pour notre attention intellectuelle, qui n'a pas à suivre de conversation dans un lan- gage dramatique, toujours un peu inaccou- tumé. * * Enfin le cinéma est, pour le curieux des choses sociales, infiniment supérieur au théâtre ordinaire. Pour ma part, j'avoue être un ha- bitué de ce spectacle, qui est pour moi un champ d'observation. Ces petits scénarios, composés dans tous les pays, renseignent assez exactement sur les coutumes, les préjugés, les pensées directrices des sentiments et l'exté- rieur des divers milieux, si l'on fait la part de ce qui est art et moyens conventionnels des artistes et des metteurs en scène cinématogra- phiques. On pénètre alors l'âme populaire yankee ou italienne, comme nos voisins peuvent pren- dre avec nos films français une information de nos moeurs. Que de renseignements, que d'en- seignements! L'amour italien y paraît natu- rel, sombre, tragique,. sans partage, se plaçant au delà de toutes les conventions légales; l'a- mour américain y est, au contraire, une chose plus intellectuelle, soumise d'abord au statut collectif et constituant un élément ordonné de vie sociale. Le plus intéressant est l'expression des émo- tions, qui est le langage universel par quoi tous les peuples communiquent. Le cinéma est l'ico- nographie la plus vivante du sourire à travers les peuples. Une comédie jouée par des Ja- ponais dans leur intérieur en apprend plus sur la physiologie de leurs sentiments que toutes les descriptions que nous en avons. En ce sens les films les plus caractéristiques sont ceux pris dans les milieux bien représentatifs. Je vou- drais qu'on nous donnât des drames rustiques joués par des paysans, les Pastorales de Pro- vence, par exemple; et, puisque le courant est à la décentralisation, on aurait là un moyen de donner de la vie à des manifestations d'arts locaux dont on pourrait ainsi garder quelques documents. A l'inverse, les grands centres civilisés nous offrent des tableaux où l'uniformité de la vie sociale fait le monde bien petit. Cette rue moderne, à des milliers de kilomètres de Pa- ris, nous la voyons dans notre quartier. Ces toilettes qui s'y exhibent, nos femmes les por- tent encore. Mais cette uniformisation, qui rapproche les peuples par le dehors avant de les rapprocher par le dedans, n'est pas une chose moins saisissante. Par tout cela le cinéma constitue des ar- chives d'histoire, de sociologie, de faits-divers, de théâtre, qui seront bien curieux pour nos descendants. Quelle curiosité n'éprouverions- nous pas à regarder un retour de campagne de Napoléon, une scène tragique mimée par Talma, ou, tout simplement, un bal chez Mme Récamier. Le cinéma est, en définitive, autre que le théâtre, qu'il ne détruira évidemment pas, mal- gré son bon marché et la facilité de son ins- tallation. Mais — outre son rôle d'informa- teur et d'éducateur — il tient la place d'un art dramatique plus réaliste par le décor et la traduction extérieure des moeurs, plus puis- sant par l'émotion et par cela plus général, car tous — cultivés ou non — nous nous rap- prochons par les sentiments et les émotions primaires. C'est sans doute le théâtre sobre et synthé- tique de demain, populaire dans le sens où l'était Sophocle, social pour traduire l'âme moderne. Mais aucun dramaturge n'a encore trouvé la forme qui s'adapte parfaitement à ces moyens nouveaux. Docteur Toulouse. (Le Figaro.) Programme du 4 Octobre EN VENTE - EIN LOCATION De KHARBINE à YOKOHAMA (Voyage). . 129 met. LA MACHOIRE DÉCROCHÉE {Comique) . 119 — UNION INTÉRESSÉE Drame - Long, s 218 met. interprète par M"" CHRISTIANE-MENDELYS - M. BARNiER. des Nouveautés M. DESCHAMPS , du Théâtre des Nouveautés Programme du 11 Octobre VOYAGE au JAPON (Voyage) 132 met. LES DEUX BOSSUS (Comédie comique) . 187 — La FILLE de PAILLASSE Drame - Affiche - Longueur i 217 mètres Interprète par M. Gaston DESCHAMPS, des Nouveautés M. Edouard GR1SOLLET, des Folies - Dramatiques La Petite LEROY, du Théâtre Réjane EN LOCATION Sous la Coupole du Cirque, Drame, Affiche Sang de Gitane, Drame, Affiche Frère et Sœur, Drame, Affiche Le Roman d'une Princesse, Drame, Affiche. Cruelle Fatalité HARRY tJPW-'JJW C'EST LE 18 Octobre QUE PARAITRA JACK BROWfl Drame Sportif Film L VX nos Films sont exclusivement imprimés sur Pellicules \Vierges de la COMPAGNIE EASTMANN KODAK i i mumi i icules DOCKS du CINEMA 38, Rue Tapis-Vert, MARSEILLE Adr. Télég. : DOCKINEMA=MARSEILLE . Téléphone : 45=21 I. BÉRENGER Directeur*Propriétaire La plus importante Maison du Midi 200,000 mètres de STOCK de toutes Marques Toutes les Semaines Mètres de Nouveautés Grandes Exclusivités Françaises ei Étrangères DOCKS DU CINÉMA. • N'achète que des Vues choisies par ses Clients. En s'adressant aux DOCKS DU CI- NEMA, Messieurs les Directeurs de Cinéma=Théâtres sont donc assurés d'aVoir des Programmes Variés et de Bon Goût. 75 = E6LAIR JOURNAL Le plus parfait îles Journaux Ginématagrapliiques SOMMAIRE 1DU N° 12 FRANCE. — La Mode. — Un joujou bien parisien : le Bébé. FRANCE. — Records Mondiaux de durée de l'Espace. — L'Aviateur FOURNY couvre i.oio kilomètres en i 3 heures sans escale . FRANCE. — Excelsior ! — L'Aviateur GAR- ROS part livrer à l'armée l'avion avec lequel il vient de s'élever à 5 . ooo mètres. NEW-YORK. — Chaleur. — On distribue de la glace gratuitement aux indigents. PARIS. — Une usine dlvry a été la proie des flammes . PARIS. — Un Hôte Illustre. — Le Grand- Duc Nicolas et son Etat-Major de Géné- raux Russes ont etè accueillis chaleusement par la foule. RUSSIE. — Un faits divers. — Un grand Incendie a éclaté pendant la nuit à Ekate- rinbourg . BRESIL. — Le Chemin de fer de Santa Barbara. — Le Président de la province des Mines et les Ministres. . . inaugurent la nouvelle ligne . ITALIE. — La Miraculeuse Statue de Naples. — Toute d'argent et couverte de pierreries, elle a franchi les portes de la cathédrale pour sa sortie trad tionnelle . IT \LIE. — Les *' Apaches à Gè s " ! — Des funérailles imposant,:'* q uivit la population tout entière, o t r aites à leur; victimes . FRANCE. — Aux Grandes Mai œuvres. — Toutes les armes y étaie it représentées : Infanterie et Cavalerie, Artillerie et Génie, ■ Aérostiers et Aviateurs. MARSEILLE. — ■ Le transport Bien-Hoa ramène en France le corps de Mme FEUILLET, Infirmière en Chef de la Croix-Rouge au Maroc. PARIS. — Un Camion Automobile dans la Seine II fallut le gr*.i s efforts pour l'en sortir. BELGIÛUE. — Concours d'Hydrcaérc- planes à Tamise. — Toute une se- maine, l'Escaut a vu les oiseaux-poissons se rire de sa crue. €€ ÉCLAIR = JOURNAL se trouve seulement en location à 93 AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 16, Rue Grande-Batelière, 16 Union nés Grands Editeurs DE FILMS 17, faubourg Montmartre, 17 M QSB i mm SOCIÉTÉ des Etablissements Capital : 3,000,000 de Franct 57, Rue Saint = Rocb, PARIS COMPTOIR-CINÉ-LOCATION : 28, Rue des Alouettes, PARIS Nouveauté 1911 SENS A TIONNEL Nouveau Poste Propleur limai "GAUMONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. * Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : I Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. I Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. 1 table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115 m/m . 1 Régulateur électrique 50 ampères. 1 Moteor électrique " Gaumont "110 ou 70 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : 87 kilos ■•onjorme en tous points aux prescriptions de la Prélecture de Police et des des d'Àssm Siège social : 52, Rue Briga Gapital émis et réalisé : 4.000 : 000 $ 000 (Six pliions 666.000 fnar Adresse Têlégrap Propriétaire des principaux Cinémas de Si Concessionnaire pour le "Brésil a ECLAIR, CINÈS, VAS3JJALI, SAV\ LWBIN, \ Sous-Agences dans les É1^ Par ses Moyens et par son <| irréprochable a FONDÉE EXCLUSIVEMENT POUFI - NE S'OCCUPE QUE DE TOUT C= Adresser les offres à A. NE\î Succursale à Rio de Ju Dix-huit GRANDS CP "H o Tobias S. Paulo, BRESIL - Fonds de réserve : 1.080 000 $ 000 (Un Million 800.000 Francs). ; CINETEATRE ULO, SANTOS, RIO, NICTHEROY et MINAS Marques : VATHÈ, GAUMONT i, MILANO, VITAGRAPH, EDISON, ?SANAY du Sud et Nord du Brésil Xanisation assure un Service \s tout le Brésil NDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE QUI A TRAIT AUX PROJECTIONS - \RE, 71, rue de Chabrol, Paris tiro : 112, Rue de S. José EMAS en Exploitation COMPAGNIE ANGLAISE DES Ecrans Lumineux RUDIUOÎ Système Breveté dans tous les Pays du Monde 50, OXFORD STREET Télép. : 250-27 60, RUE de PROVENCE LONDRES — ~ PARIS Paris, le 9 Septembre 1912. Monsieur BREZE AN O, Théâtre National, VU RARES T. Cher Monsieur, Nous avons été informé Que certaines Maisons ont Vendu des Écrans à leurs Clients en leur faisant croire que c'était des ÉCRANS RADIUM. Vous pouvez informer les Exploitants de Roumanie qu'aucun Ecran Radium n'a été Vendu dans ce Pays, et que nous Vous nommons par la présente, notre Agent Général pour la Roumanie, la 'Bulgarie et la Serbie. Outre /'Écran Radium, nous fabriquons d'autres toiles J métalliques bon marché mais qui ne donnent qu'une économie minime de courant et qui certainement ne donnent pas les résultats de /'Écran Radium. Quant à /'Écran Radium, nous le garantissons de 100 ° o supérieur à n'importe quel écran métallique connu jusqu'à ce jour, tels que les perlés, aluminium, etc. Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de nos rneiU leurs sentiments- Vélp BEY. Représentant Général pour la Roumanie : M. QRÉQOSRE BRÉZÉANO Rue Atelierulei, 21, 'BUKAREST 81 PETITES NOUVELLES ITALIENNES Les Cinémas souterrains Les Cinémas en Caveaux continuent à être l'objet des rigueurs administratives. On les ferme sans pitié et quelques rares délais ont seulement été accordés, tant à Gênes qu'à Mi- lan et Turin. Cinématographie... et vitriol !... Voici que le vitriol se met de la partie... C'est peut-être pour la première fois qu'il joue un rôle actif en cinématographie, et qu'il fait une victime. Malheureusement, pour un début, le cor- rosif a fait oeuvre impie et impitoyable. C'est une des plus charmantes et gracieuses figures de la cinématographie italienne qui a eu le triste privilège de créer un précédent lamen- table. Elle se nomme Prola Franca... jeune, souriante et radieuse, elle attirait les admira- teurs, invinciblement... Et l'épouse de l'un d'eux, une dame Angiolina Serra, mordue au cœur par la jalousie, accomplit le geste tragi- que qui défigura à jamais la belle et rayon- nante jeune femme, dont les yeux admirables sont à jamais clos à la lumière du soileil... Pourquoi aussi être si belle!... Nouvelle Marque On annonce la fondation, à Albano Lazia- le, d'une nouvelle fabrique, sous la raison so- ciale de H Ars » qui ne s'occupera, pour l'instant, que de la production de négatifs. On s'agrandit ! La (i Psiche » vient d'agrandir considéra- blement ses locaux de fabrication. La direction artistique a été confiée à M. Giuseppe Pinto, qui avait jusqu'ici rempli les fonctions de premier metteur en scène. La Tripoli=Film Lorsque se constitua cette société, on avait annoncé que, comme son nom l'indiquait as- sez clairement d'ailleurs, l'entreprise n'envisa- gerait que la production de films ayant trait à la campagne tripolitame. Mai5 la guerre, même si elle se prolonge, ne peut durer éternellement et il faut bien qu'à un moment donné elle arrive à son terme. C'est ce qui justifia la question qui se posa tout de suite : « Et après? » La réponse à cette question, après s'être fait atttendre longtemps, vient cependant d'être donnée : lorsque la paix sera conclue, et qu'il n'y aura plus de batailles à filmer, la « Tri- poli Films », au lieu de se dissoudre purement et simplement comme on l'avait annoncé, con- tinuera à produire, mais en consacrant son activité à d'autres sujets d'actualité. Une Nouvelle Firme Sous la raison sociale de « Società Cine- matografica Romana », il vient de se fonder à Rome une nouvelle entreprise ayant pour objet la location, l'achat et la vente de films et d'appareils cinématographiques. Inaugurations A Gênes vont s'ouvrir très prochainement deux nouveaux cinémas ultra-modernes, au ceiv tre de la ville. L'un d'eux occupera les anciens locaux des grands magasins « Città di Vienna ». ■>- •♦•-«- Au Pays des Hidalgos Barcelone en Fièvre Je crois bien que depuis l'affaire Ferrer, il n'y a plus eu une aussi grosse émotion que celle qui règne actuellement dans la capitale de la Catalogne, à la suite de la venue de Max Linder, dans les murs de l'antique cité... Accueil enthousiaste, ovation, banquet monstre au grand Hôtel Tibidabo, représen tation de gala, où Max lui-même joue son propre honneur... Rien n'y manque, absolu- ment rien et si notre sympathique ami n'est pas content, c'est qu'il sera rudement dilfi- cile. Le programme?... Extraordinaire, épatant, mirobolant : treize numéros, — chiffre fati- dique. — Les artistes?... Les Napierkowska, Mari Marini, Esther d'Aragon, Jane Lise, — - du Jardin de Paris s. v. p.! — Mlle Celia Galley (étoile du l'Olympia, de la Sca- la, du Petit Casino, de Marigny, de Paris, de l'Alhambra de Londres, du KlaW-Theatre de New-York et des pricnipaux théâtres de Berlin, Vienne Munich, Rome, Madrid, Mi- lan, Monte-Carlo, Nice, etc., etc., [dit le pro- gramme tout au long) , Angelina Villard, une diva andalouse, etc. On jouera?... De tout, et on dansera aussi. « Pédicure par Amour », « Mariage au Téléphone », « La Danse de l'Ours », ■« Danses Orientales »... Bref c'est fantas- tiques. Heureux Max Linder!... Oocittt (fon^raU Tél. : 227-44 E ù L I 25 FiiC^iS J^rî5 ? Agent pour la Celtique et la Hollande : M. GÎGAN, 17, Avertie du Foi, BÀUXELLES Nouveautés de " l'ÉCLIPSE " Livrables le 4 Octobre 1912 Le Coup de pus il Drame 310 mètres (AFFICHE EN COULEURS) E in c III L mi i P Paris à Vol d'Oiseau P Vues prises à bord du dirigeable " Éclaireur=Conté " Plein air 144 mètres Mort aux Rats ! ! 117 mètres seul concessionnaire pour la France flQEHCE SÉNÉRflLE CiHÉMflTOGRflPNiQUE 16 rue de la^frange-Bateliêre Paris Tél. 130-80 . %y^y^y^y^ynyi^y^yi^y^y^yl^^^y^^ S AMBROSie "M 148 m GRAND PREMIER PRIX du Concours International de Cinématographie de Turin 1911 h§- l| /^^^ Succursale de Paris 16, Rue SainUMarc, 16 AT AT fel ( TORINO } Té.ép. : 327-20 Adr. Télég. : ERGÈS-PARIS MARQUE DÉPOSÉE >— s»^«— E c o < U o c IIS h-] O o W (h 4) |D o es o te ESÏ z 0 r < j > O CL o (fi o > 100 (0 73 0 < Œ I- (f) Z O û z o o Ixl D O I Û. < Œ O • • O ï> Comment on travaille le plâtre 146 Bobinet contre un Robinet, gr. affiche . . 117 BISON-FILM 101 Représentant HODEL, 3, rue Bergère PROGRAMME du 4 OCTOBRE L'Honneur du soldat, drame afliche 02.") Tous les Films Bison-iUl sont exclusivement imprimés sur pellicules vierges Eastman Kodak »m^^— M^^^^— ^™^^— ^^^^™^™^M^"^^— ^^— » Société C1NÈS Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris PROGRAMME N° 62 En pâture aux Lions, drame ail', en coùl. 588 Les droit d;i Passé, path. ail', en coul. . . 18,") Tontolini invulnérable, coin. ail', en coul. 215 L'Engin, comique, ait. en couleurs .... 148 Les plumes de Paon, corné, aff. en coul. 225 Sur les bords du Lac Sabadino, pi. air. 64 PROGRAMME N» 63 La Cible, comédie affiche I- 6 Le Léonal. comique affiche en coul 117 Corneto Tarquinia plein air 106 Œil pour (Eil, drame afliche 899 Le Gourmand, comique 150 NORDISK FILMS C° Filiale de Paris Représentant : Louis AUBERT Amour, drame 2 al'liches K L'Orphéon des patineurs, comique HO Fabrication des pipes "Gambier", doc. 129 Le médecin improvisé A.C. G. F.com. ail'. 242 FILMS « NESTOR »» L'Espionne, drame 297 FILMS "FLYING A" La Fille du Trappeur, drame 290 La sœur du forçât, drame afliche 304 WESTERN IMPORT Film Reliance Un dael à l'Américaine, drame 306 MESSTER Représentant. Paul LADEWIG COLORIS de FILMS à la MAIN par le nouveau procédé aux Couleurs pures du Chimiste Slonowski Travail très soigné. Livraison rapide Riches couleurs brillantes, transparentes, inaltérables au frottement el à la chaleur. Prix très modérés !! llien de comparable au coloris ordinaire '.'. [Essayez une fois, vous ne changerez plus' Confection de Titres sur Films en toutes Langues Annonces et Réclames sur Verre en toutes langues FILMS D'OCCASION BON ETAT àlrès bon marché, toujours 21)0.(00 met. disponibles Conditions exceptionnelles pour contrais importants. — Liste Gratis. Intermèdes Artistique» pour Séances de Cinéma par les "Projections d'Art Nllrax" Prospectus n" 2li et 20 gratis Cri TA LOGUE SPÉCIAL K- 1G a. - 0,50 A \enilie bobines '.'M). 40U, liOU moires. SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE CINÉMATOGRAPHIE (ANCIENNE SOCIÉTÉ DELAC & CIE) 5 ^ M ^OuE DEP0S^ MONO F I L M 5, BOUL. MONTMARTRE — PARIS TÉLÉPHONE : 139-36 La Camargo Interprété par : M. DEHELLY, Sociétaire de la Comédie Française MUe DIDIER, del'Odéon M. TALLIER, de l'Athénée Le scénario de La Camargo a été tiré du poème dialo- gué d'Alfred de Musset, Les Marrons du Feu, composé en 1829, et publié dans le recueil de ses « Premières Poésies ». L'auteur, qui n'était alors qu'un adolescent, a présenté son œuvre au public dans un prologue plein de verve et d'es- prit : « Mesdames et Messieurs, c'est une comédie, « Laquelle, en vérité, ne dure pas longtemps. « La pièce, à parler franc, est digue de Molière. « Qui le pourrait nier ? Mon groom et ma portière, « Qui Vont lue en entier en ont été contents. « Le sujet vous plaira, Seigneurs. . . « N'allex pas nous jeter surtout des pommes cuites, « Pour mettre nos rideaux et nos quinquets ît bas. « Nous avons pour le mieux repeint les galeries. « Surtout considère^, illustres Seigneuries, « Comme l'auteur est jeune, et c'est sou premier pas. » En présentant aujourd'hui La Camargo au public, le Film d'Art croit pouvoir lui dire à son tour : Le Film vous plaira . . . sans avoir à partager pour l'écran les craintes du poète pour les rideaux et les quinquets, car, si, avec Les Marrons du Feu, Musset faisait son «premier pas», et ressentait de ce fait l'in- quiétude naturelle aux débutants, il n'en saurait être de même pour le Film d'Art, qui, lui, poursuit une carrière depuis longtemps fertile en succès, et ne doute pas d'en remporter un nouveau avec La Camargo. Résumé de La Camargo La représentation terminée, « La Camargo », la célèbre danseuse, a regagné précipitamment son hôtel pour y retrou- ver celui qu'elle aime, le jeune et séduisant seigneur Véni- tien Rafaël Garuci... Mais lui, inconstant et léger, ne répond guère aux élans de la belle, qui amèrement s'en plaint : « Rafaël, avoue; que vous ne m'aime\ plus, . . » Non, Rafaël jne J'aime plus, car 'c'est sur un ton dégagé et 'moqueur qu'il répond aux reproches" qui * lui ^sont adressés. . . {f; Mais, au dehors, une sérénade se fait entendre. C'est le sémillant abbé Annibal Desiderio, grand admirateur de la danseuse, qui vient à cette heure tardive soupirer sous ses fenêtres : « Pour tant de peine et tant d'émoi, « Où vous m'ave^ jeté, Clymène, « Ne me soyez pas inhumaine, « Et, s'il se peut, secourez-moi, « Pour tant de peine. . . » L'abbé attend . . . Rien ne bouge. Les fenêtres restent closes. . Impatient, il passe au second couplet : « De tant de peine mou amour. . . » Mais il n'a pas le temps de poursuivre. La porte de l'hôtel vient de s'ouvrir, et apparaît le seigneur Rafaël, qui, ironi- quement, applaudit, lentement descend les marches du per- ron, et continue la chanson commencée en feignant de s'ac- compagner sur une guitare imaginaire. Furieux , l'abbé s'avance vers son rival, qui, sans s'émouvoir davantage, lui déclare que si la belle lui tient tant au cœur il lui cédera très volontiers la place : « Je vous laisse la place. « Sur ma parole, elle est bonne à prendre, et, de plus, « Toute chaude. » C'en est trop. . . L'abbé dégaine. Toujours riant, Rafaël en fait autant. Les deux hommes croisent le fer... Maisl'épéed'An- nibal vient de tomber à terre. Loin de profiter de l'avantage, Rafaël s'avance, ramasse l'arme, la rend à son adversaire, et, lui tendant la main, lui avoue que se battre à une pareille heure lui semble ridicule, et que bien mieux vaudrait aller souper : « Donc, si vous m'en cro\c\, nous souperons ensemble. . . » L'abbé convient que l'idée est excellente : « Parbleu ! marquis, je le veux, et j'y vais. . . » Et les deux gentilshommes, oubliant toute querelle, se dirigent gaiement vers l'hôtellerie voisine, où, à coups de- pierres dans les vitres, ils réveillent l'hôtelier et son person- nel endormis, et exigent qu'on leur serve sur-le-champ un fin souper, arrosé des vins les plus fameux. . . . Une heure après, les deux amis, qui se sont adonnés à force libations, se livrent fraternellement les secrets de leur cœur. Rataél avoue qu'il a assez de La Camargo, qu'il a d'autres amours en tête, et qu'il a décidé de ne plus la revoir. Mais voici l'hôtelier, Maître Palforio, qui lui présente une lettre. Le parfum du papier suffit à lui en révéler la prove- nance. C'est La Camargo qui le supplie de la venir re- joindre, et de ne pas la laisser passer seule la nuit : « Que le Ciel la confonde. « DU es que je n'irai, certes, pas >>. déclare Rafaël. Puis, après réflexion : « Attende^. « Si, c'est cela, parbleu ! je, non, si fait. reste\. « Dites que l'on m'attende ». Et, se tournant vers Annibal, à moitié endormi dans un coin : « Hé ! voulez-vous avoir « La Camargo, l'ami ? » L'abbé, à cette question, a un sursaut : « Tête et ventre ! ce soir ? « Ce soir même ». répond Rafaël. Et il lui montre la lettre qu'il vient de rece- voir de la danseuse, et l'invite à l'aller rejoindre à sa place en endossant son habit. Annibal ne se le tait pas dire deux fois. Il revêt l'habit de Rafaël, lui passe le sien, et prend congé pour voler chez La Camargo, non sans avoir toute- fois recueilli ce dernier conseil : « L'abbé, si vous voulez « Qu'on vous prenne pour moi tout à Jait, embrasse^ « La servante en entrant ». et entendu cet ordre : « Holà, marauds, qu'on dise « A quelqu'un de m' aller chercher la Cydalise ». . . . La Camargo est seule dans son petit salon. Impa- tiente et nerveuse, elle attend le retour de Rafaël... Mais on a ouvert la porte. Le voici. Dans la pièce, faiblement éclairée, il pénètre et vient à elle. Il est dans ses bras... Mais elle pousse un cri : « Main forte. « Au secours! ce n'est pas lui ». Sous les vêtements de celui qu'elle aime, elle a reconnu Annibal, qui lui avoue comment il a été amené à s'introduire chez elle sous un autre habit que le sien, tandis que celui qu'elle attendait soupe à côté avec la Cydalise. . . Cydalise ! répète la danseuse, Cydalise ! ... A ce nom, son visage devient blême, la jalousie l'étreint, et comme l'abbé l'assure de son fol amour et de son entier dévouement : « Lève-loi. « As-tu le poignet ferme ? » lui dit-elle, puis : « Abbé, je veux du sang. J'en suis plus altérée « Qu'une eorueille au vent d'un cadavre attirée. « Il esl là, dis-tu ? cours-y donc, coupe-lui « La gorge, et tire-le par les pieds jusqu'ici. « Tords-lui le cœur, abbé, de peur qu'il n'eu réibappe, « Coupe-le eu quatre, et unis les morceaux dans la nappe. « Tu me l'apporleras, et puisse mêcraser « La foudre, si lu n'as par blessure un baiser . . . » Devant le crime que la belle lui demande de commettre, Annibal a un recul. Non, non, il ne fera pas cela. Mais la danseuse sait vaincre les hésitations de celui qu'elle sait fol- lement amoureux d'elle : « Mon cher amour, j'implore « Votre protection. — Voyez qu'il se fait lard. — « Me refuserez- vous ? — Tiens, tiens, prends ce poignard. « Qui te verra passer ? Il fait si noir . . . » Et devant la promesse que La Camargo lui fait d'être à lui, toute à lui, quand il aura vengé son affront, Annibal promet de tuer l'infidèle. . . ... Le seigneur Rafaël sort de l'hôtellerie. Il titube. Annibal, qui le guettait, va à lui, le bras armé du poignard que lui a remis La Camargo, et le frappe mortellement. Puis, triomphant, il court annoncer à la belle que son désir est accompli, n'attendant plus que la récompense promise. Mais, devant le fait accompli , la danseuse sent tout son amour renaître. Affolée, elle sort précipitamment de l'hôtel, se jette sur le corps de celui qui n'est plus, Pétreint éperdu- ment et jette à la face du bourreau tout son mépris et toute sa haine pour avoir su obéir à l'ordre que, seule, sa jalousie de femme amoureuse lui avait dicté. . . Et l'abbé de com- prendre et de conclure ainsi : « J'ai tué mou ami, j'ai mérite te feu. « J'ai taché mou pourpoint, et Fou me congédie. « C'est la moralité de cette comédie. » Bande entièrement teintée et virée Longueur approximative : 590 mètres Fac-Simile de l'Affiche de MICH 120 X 160 c/m., en cinq couleurs ===== En Vente 0.75 cent, pièce == Imp. F. BARROUX, 18, rue Saint-Sauveur mmmmmmmmmmmmMmmmmmmzèmz BULLETIN pBDOB(ADAlItE L. AÏÏBERT Compagnie Générale in Cinématographe PARIS = 19, Rue Richer, 19 PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor-Hugo. LYON. — 70, Rue de Taris, LILLE, Têlêp. : 25-13 12, Rue Moustier, MARSEILLE . 17, Avenue du Roi, "BRUXELLES PROGRAMME N° 63 SOCIÉTÉ CINÉS LA CIKLE Comédie Ada, en villégiature avec des amies et leurs frères dans sa villa, sait que Léopold l'attend au fond du jardin. Elle cherche une excuse pour s'éloigner; mais une amie la suit et, Après l'avoir épiée quelques instants, vient retrouver ses camarades et leur raconte ce qu'elle a vu. On veut faire une plaisanterie aux jeunes gens. Ada, qui entend quelqu'un s'appro- cher, fait cacher Léopold. Alors les invités d'Ada décident de tirer à la cible, et, naturellement, choisissent le lieu où est caché Léopold. Ada est désespérée et Léopold épouvanté. Et quand l'on met la cible devant sa cachette, il n'hésite pas à fuir. On le poursuit, faisant semblant de le pren- dre pour un voleur. Bientôt il est rattrapé et, confus, bien obligé d'avouer son flirt. Long 196 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 16 fr. 60 Mot Télégraphique : BERSAGLIO LE LEON AL Comique Le pharmacien-chimiste, Coniglietti, a inventé un générateur de for- ces, qu'il a appelé « Léonal ». En famille, il parle de sa découverte, qu'il faut utiliser à petites doses, autrement l'effet sera désastreux. Sa femme et son fils veulent en essayer, ils en prennent une trop grande ^iiiiiifiiifffiiiiiiiiiiiiiiiiifi$iiiffii$f$ifififif$ifif$^ - BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT quantité et deviennent de véritables hercules. Epouvanté et- affligé, Coni- giietti jette le régénérateur par la fenêtre, un chien en boit et se transforme en lion. Coniglietti court à la recherche de l'antidote, qui doit ramener bêtes et gens aux proportions normales. Longueur 117 met. — Virage 9 fr. 20. — Aff. en couleurs Mot Télégraphique : LEONAL. CORNETO TARGUI NI A PLEIN AIR TRÈS INTÉRESSANT Longueur : 106 mètres. — Virage 2 fr. 90 Mot télégraphique : CORNETO. ŒIL POUR ŒIL Drame Le baron de Lago, hôte du banquier Aroldi, essaye, vainement, de conquérir Claire, la femme de ce dernier. Aveuglé par cet amour, le baron charge son fidèle serviteur, Joseph, de surveiller Claire. Il apprend bientôt qu'elle aime un jeune homme du nom de Paul. Le baron jaloux prépare alors une terrible vengeance. Un soir que Claire et Paul ont un rendez-vous, le banquier est tué par Joseph, et Paul, accouru aux cris de la victime, est arrêté comme assassin présumé. Devant le Tribunal, Paul ne sait pas se défendre utilement et ne pouvant fournir un alibi, il est reconnu coupable et condamné à 1 5 ans de travaux forcés. Les années ont passé, le baron est devenu l'esclave de son complice, dont les exigences n'ont plus de borne, tandis que Paul, sorti du bagne, songe à se venger. Paul déguisé, parvient à entrer au service du baron, et un jour, il surprend un entretien entre le baron et Joseph, qui lui four- nit la preuve de leur culpabilité. Le baron devient morphinomane. Joseph a une fille : Anne. Paul va la trouver et lui révèle le crime de son père, mais par pitié pour la jeune fille, après avoir obtenu de Joseph l'aveu écrit de son crime, Paul favorise sa fuite. Puis il va chez le Procureur et lui montre la preuve de son innocence, en demandant qu'on lui donne le moyen de démasquer le baron. Des agents lui sont fournis. Quand le baron les voit arriver, il est frappé de folie, juste châtiment de son crime affreux. Long. 899 met. — Virage 74 fr. 90 — Affiches en coul. Mot Télégraphique : SPADA. £ ^ i ^ - BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT LE GOURMAND Comique Anstodème est employé aux colis postaux, mais il est tellement gour- mand, qu'il ne peut résister à la tentation de les entamer. Le chef de ser- vice reçoit continuellement des réclamations à ce sujet et finit par soup- çonner Aristodème. Pour avoir la preuve de sa faute, il cherche à le prendre la main dans le sac, et met une trappe dans un panier à fruits. Aristodème, encore une fois, ne résiste pas à la gourmandise, mais le panier lui est fatal. Long. : 150 met. — - Virage 10 fr. 70 — Affiches en couleurs Mot Télégraphique : GOLCSO. NORDISK FILM AMOUR Drame Le fils du capitaine Armand vient d'être nommé lieutenant, et à celte occasion, les meilleurs amis de la famille, le chef du bureau Agne), sa femme et sa fille Eve, sent venus féliciter le jeune homme et ses parents. Peu après arrivent ses camarades, et les jeunes gens sortent ensemble pour s'amuser un peu. Ils entrent au cirque de la ville, et c'est là que le jeune lieu- tenant Roger Armand rencontre la jeune écuyère Mlle Mirza. Pour le jeune lieutenant, c'est le coup de foudre, et il paraît que le bel officier n'est point indifférent à Mlle Mirza. Quelques jours après, il la rencontre aux courses avec son fiancé, le cemte de Katanga, qui est écuyer au même cirque que Mlle Mirza, et tous les trois se rendent dans un restaurant très mondain, cù la jalousie du comte est éveillée au point qu'il provoque le lieutenant. Le lendemain matin, le duel va avoir heu dans un bois aux environs de la v;lle. Mirza, qui l'a su, prévient immédiatement la mère de Roger, qui se rend tout de suite avec Mirza sur le terrain. Malheureu- sement elles arrivent trep tard. Le comte de Katanga a blessé Roger à la jambe, et s:i mère et ses amis n'ont qu'à le ramener à la maison, où il est très mal reçu par son père, qui a de la peine à lui pardonner sa légèreté. Quelque temps se passe. Roger est guéri, mais sa jambe est devenue raide à jamais, et sa carrière militaire est brisée par ce fait. Il en est dé- solé. Cependant il lui tarde tant de revoir Mirza qu'un beau jour il décide de partir à sa recherche, et il boucle sa malle et quitte le pays sans pré- venir sa famille. Au bout de quelque temps, il trouve la piste de Mirza, et un soir, il entre au cirque où Mirza et son fiancé sont engagés. Il invite Mirza à fuir avec lui, et elle y consent, mais un clown, qui les a guettés, BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT prévient le comte, qui se rue sur Roger et le blesse dangereusement. En même temps le feu éclate au cirque, et Mirza a la figure couverte de brû- lures. Au lieu de fuir ensemble, ils sont conduits l'un et l'autre à l'hôpital, tandis que le comte est arrêté. Un jour, le capitaine Armand apprend par un journal que son fils a été l'objet d'une agression meurtrière, et cette nouvelle l'impressionne si fort qu'il tombe foudroyé d'apoplexie et meurt. Alors la mère de Roger et Eve, qui aime depuis longtemps le jeune homme, se rendent auprès de lui, et la joie du fils et de la mère de se revoir est profonde. Quand il est assez bien portant pour pouvoir supporter le voyage, il rentre à la maison avec sa mère et Mirza, qu'il a supplié sa mère de prendre chez elle, parce qu'elle est souffrante et seule au monde, sans parents ou amis. Ils sont de nouveau chez eux. Cependant Mirza, qui comprend qu'Eve est éprise de Roger, ne veut pas empêcher son bonheur. Aussi décide-t-elle de mettre fin à ses jours, mais au moment d'exécuter sa funè- bre résolution, elle en est empêché par le comte qui, relâché de la prison, s'est mis à sa recherche. Roger a remarqué que Mirza a du chagrin, il l'interroge, et un soir ils s'enferment dans sa chambre, qu'ils ornent de fleurs, après quoi ils vont ensemble vers la mort. Peu après Eve entre dans la chambre, et les trou- ve étroitement enlacés, souriant à la mort, comme s'ils avaient enfin trouvé le bonheur qui leur avait été refusé dans la vie. Longueur 653 mètres. — 2 affiches lmx2m25 L'HISTOIRE D'UNE MÈRE Drame Louis Buisson est devenu buveur, il a perdu la place qu'il avait à l'étude du notaire Chénn, et la misère règne à la maison. Presque tout son mobilier a été saisi, et il ne voit plus aucun moyen de gagner le nécessaire pour l'entretien de sa famille. Tout cela n'empêche pas qu'il passe toutes ses journées au cabaret, et c'est là qu'il voit un jour, dans un journal, une annonce dans laquelle M. le conseiller Darras et sa femme, qui ont perdu leur fils unique, demandent à adopter un petit garçon. Alors cet alcoolique, ce père dénaturé conçoit l'idée monstrueuse de vendre son enfant, et le lendemain il l'y amène. M. et Mme Darras trouvent le petit garçon si ravissant qu'ils consentent tout de suite à l'adopter, et ils paient une somme assez ronde à Louis Buisson, à qui ils font signer en même temps un contrat par lequel il renonce à tous ses droits de père. Cependant, Mme Buisson ne trouvant pas son bébé en rentrant, con- çoit un soupçon qui la remplit d'épouvante, et elle ne tarde pas à constater que son enfant lui a été enlevé à jamais. Ayant appris où il est, elle se rend auprès des Darras et les supplie de lui rendre son enfant. Avec beau- * l : SI BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT coup de ménagements ils refusent, et quand elle voit le petit couché dans son dodo bien blanc, elle fait la réflexion très sensée qu'elle aurait tort de le ramener à son misérable intérieur, et le cœur saignant, elle renonce à son tour à son cher petit bébé. Cependant, l'émotion a été trop forte pour la pauvre femme, qui tombe gravement malade, de sorte qu'il faut la conduire à l'hôpital. Après son rétablissement, elle y trouve un emploi d'infirmière, grâce à la sympa- thie et à la confiance qu'elle a su inspirer au médecin en chef. On la charge de soigner les petits enfants, dont elle se fait beaucoup aimer. Un jour, le petit Gaston, son fils, tombe sérieusement malade, et les parents adoptifs s'adressent alors à l'hôpital pour avoir une garde, c'est ainsi qu'elle vient à soigner son cher enfant si amèrement regretté. Cependant Louis Buisson s'est enfoncé de plus en plus dans le vice; il ne travaille plus, et un jour, il essaie d'extorquer de l'argent à M. Dar- ras. Sa tentative ayant complètement manquée, il décide de voler son propre enfant, dans l'espoir d'arriver de cette manière à son but. Mais la chose est plus difficile qu'il ne le pense, car à plusieurs reprises sa femme l'empêche d'exécuter son coupable projet. A la fin il y réussit pourtant, et amène le bébé au fond d'une grande forêt, où il vit parmi une bande de vagabonds. Quand Mme Buisson apprend ce qui s'est passé, elle se promet de remuer ciel et terre pour retrouver son enfant, et après maints efforts, elle parvient en effet à le ramener chez ses parents adoptifs. Les années s'écoulent. La mère de Gaston commence à vieillir, et doit céder sa place à l'hôpital à une personne plus jeune. Pour vivre, elle s'établit marchande de gâteaux et s'installe tout près de la villa du conseil- ler Darras. Tous les jours elle peut voir son cher Gaston, qui ne se doute pas que la vieille marchande est sa mère. Il grandit, fait sa première com- munion, et ses parents a£optifs l'envoient faire son éducation à l'étranger. Les années d'absence de son cher fils sont bien dures pour la pauvre Mme Buisson; mais un jour elle voit dans un journal qu'il se marie le jour même avec une jeune personne très riche. Alors elle n'y tient plus : elle veut revoir son garçon adoré, et bien qu'elle se sente très souffrante et faible, elle se rend à l'église pour assister à son mariage et jouir du plai- sir de le voir heureux. Vers la fin de la cérémonie, elle s'affaisse, et il est évident pour ceux qui l'entourent qu'il ne lui reste que peu de moments à vivre. A son ht d'agonie, elle n'a qu'un seul désir : revoir son fils, On envoie prévenir les nouveaux mariés qui en apprenant ce qu'il en est, se hâtent à son chevet. Ils arrivent juste à temps pour lui fermer les yeux. Ce fut la première et la dernière fois qu'il fut donné à Gaston de témoigner son amour filial à sa mère. Film remarquablement joué par les Meilleurs Artistes Danois Long. : 903 mètres. — 2 Affic. en coul. Imx2m25 &- sa BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBEBT HEPWORTH QUI VA A LA CHASSE... Comédie Trois jeunes gens, compagnons d'atelier, courtisent trois jeunes blan- chisseuses employées chez la même patronne. Ils doivent aller ensemble au prochain bal de la corporation, prennent les billets et apportent leurs chemises blanches à repasser, puis s'en retournent à leur travail. Chemin faisant, ils rencontrent trois jeunes modistes, dont les regards provocants jettent le trouble dans leur cœurs. Ils les suivent et ne tardent pas à ou- blier les blanchisseuses, à tel point qu'ils offrent les billets de bal aux modistes. Une des petites blanchisseuses les surprend, s'éloigne sans rien dire et, d'accord avec ses compagnes, fait disparaître>leS chemises de leurs trop volages amis. Quand le moment de s'habiller arrive, chacun des jeunes 7Z BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT gens cherche son unique chemise blanche et se rappelle qu'elle est à la blanchisserie; ils s'y rendent ensemble et ne sont pas peu étonnés de voir leurs amies délaissées se consoler de leur abandon avec trois superbes pohcemen, avec lesquels elles se rendent au bal. Quant aux chemises, impossible de les obtenir, impossible d'accompagner les modistes... Qui va à la chasse... Longueur 223 mètres — Affiches en Couleurs. eâfyrforfoçforfarfor^rfopfor&jr&jrÊiyr&yrà^ €€ SELIG=FILMS" L'EPREUVE Drame Au Far- West, deux compagnons de travail aiment une jeune fille de la Ville, l'un d'eux confie à l'autre qu'il a décidé de mettre un terme à son attente et va demander la main de la jeune fille, il lui confie le télé- gramme annonçant son arrivée. Le rival l'emporte sur l'ami, et au lieu de s'acquitter de la commis- sion, il envoie à la jeune fille une dépêche lui donnant rendez-vous, au nom de son compagnon, dans un endroit éloigné. La jeune fille s'y rend sans méfiance, laissant un mot à ses parents, pour les avertir qu'elle va rejoindre celui qu'elle aime. Quand son fiancé arrive chez elle, il ne rencontre que ses parents, fort en colère, qui le mettent à la porte. De son côté, la jeune fille est toute apeurée de se trouver seule avec le compagnon de son fiancé qu'elle n'aime pas, qu'elle redoute même. Et cela finirait par la pire des tragédies, si un domestique chinois, par son dévoûment ne permettait à l'amour sincère de triompher. Long. 314 met. Virage 31 fr. 40. — Affiches en couleurs se m BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT BARKER LE NEVEU DESHERITE Pathétique L'usurier se trouve chez Bert Allerton, lui réclamant le paiement de ses billets, quand le jeune homme apprend par les journaux « la nais- sance de Harry Allerton fils, de Mr. et Mrs. John Allerton! » Quel coup de massue pour le jeune viveur, qui, depuis longtemps, escomptait l'héri- tage de son oncle John, dont il était jusqu'alors l'unique héritier. Malgré tout, il s'en va le féliciter et reçoit de lui quelques subsides, les derniers, lui laisse-t-on entendre. Cinq années passent sans assagir le jeune homme qui, dépourvu de crédit, est sans ressources. L'usurier le talonne et, mauvais génie, se plaît à lui faire remarquer que son cousin, le jeune Harry, est le seul obstacle à son bonheur, mais si frêle!... Un enlèvement... L'idée germe. Bert Allerton s'empare d'Harry pendant une de ses promenades, et la nurse n'a plus qu'à avouer à ses maîtres ce qui s'est passé. On prévient la police. Mais Tom, le jeune valet de chambre des Allerton, tout dévoué à son jeune maître, est intrigué par les allures du chien qui cherche à l'entraîner au dehors. Il enfourche sa bicyclette et suit l'intelligent animal qui s'élance sur la route. A toute vitesse, ils gagnent le repaire où les bandits cachent l'enfant. Quand Tom s'est assuré de sa présence, sans être vu, il rédige un billet, l'attache au collier du chien et le renvoie à la maison. Il y arrive au moment où ses maîtres partaient eux-mêmes à la recherche de leur enfant. Il leur sert de guide et quelques heures après, les parents du petit Harry pressent leur enfant sur leur coeur, tandis que les bandits sont con- duits en prison. Longueur : 320 mètres. — Virage : 100 mètres ■ "^^-^jÎRJL* 8, Rue Saint -Augustin, 8 PROGRAMME N° 40 Livrable le 4 Octobre 1912 o -o ■&> o N° 181 1 LE DROIT D'AINESSE DRAME Métrage : 674 métrés Prix : 886 fr. 50 Mot Télégraphique : Aînesse 2 Affiches 120 x 160, 160 x 240 N° 1812 Qontran engendre une sombre postérité COMIQUE Métrage : 210 mètres Prix : 262 fr. 50 Mot Télégraphique : Postérité Affiches 120 x 160 N° i8n A. G.A.D. La partie de Cache-Cache COMEDIE DE M. A. HUGON Métrage : 158 métrés Prix : 207 fr. 50 Mot Télégraphique : Cache ECLAIR-COLORIS N° 1814 RECOLTE DU CACAO DOCUMENTAIRE Métrage : 101 métrés Prix : 159 fr. 85 Mot Télégraphique : Cacao * Sg?^^»--*» t*t < ±*t NOTES DAVANT-PREMIERE Le Droit d'Aînesse La Société Eclair nous donne en Le Droit d'Aînesse la matière d'une excellente pièce cinématographique. C'est un beau drame de famille, épouvantable dans sa simplicité et à cause de sa simplicité même. La thèse est fondée sur l'influence atavique du droit d'aînesse sur l'esprit d'un jeune comte, chef d'une famille vivant en plein xxe siècle, et opposera à certains moments, surtout au dénouement, le gros bon sens et la simple noblesse de cœur des gens du peuple aux mœurs complexes, aux idées conservatrices, à l'intelligence perturbée d'un châtelain de noblesse authentique. On sait bien que ce droit d'aînesse tendait à empêcher la division delà propriété en même temps qu'il conservait l'unité et la richesse dans les grandes familles, mais que d'abus ne commit-on pas en son nom ! ce principe qui avait force de loi paraît remonter à la plus haute antiquité, puisque l'histoire d'Essau et de Jacob avec leur plat de lentilles atteste le premier conflit familial de ce genre chez les Hébreux. Cette odieuse coutume dont on trouve quelques traces en Egypte et en Grèce, que l'historien Tacite a constaté chez les Germains, mais qu'on ne retrouve pas dans la législation romaine, grandit en France avec la Féodalité et ne disparut qu'avec la Révo- lution Le « sang bleu » qui fait encore battre le cœur de certains descendants de la vieille Noblesse est presque toujours le même que celui qui circulait dans les veines de leurs Seigneurs ancêtres du moyen âge. Le vent souffle en bourrasque dans leur poiirine et à toutes les époques les mêmes tempêtes causèrent les mêmes désastres. Oui peut le mieux peut le pire : nous le voyons ici par ce qui se passe dans ce monde essentiellement hono- rable, exposé à des crises de cruauté atavique, tout en étant aussi capable de donner l'exemple de plus belles vertus d'héruïsme et de désintéressement. Sans doute l'argent est un de ces mobiles auxquels la pauvre humanité obéit aveuglément et qui fait commettre des crimes au plus grand seigneur comme au plus infime roturier. D'ailleurs dans la Société ainsi que partout, les extrêmes se touchent : quand une passion violente, de quelque nature qu'elle soit, s'est emparée d'un cerveau humain au point d'en faire une cervelle de brute, que le criminel soit le plus pur aristocrate ou le pire voyou, le crime sera mèmement spontané ou prémédité et perpétré. Dans le roman que nous voyons se dérouler sur l'écran, la jeune et sympathique victime est la jolie Solange de Coudreux que son frère Guy va supprimer du monde par une inique séquestration, parce qu'il a peur qu'elle se marie avec l'ingénieur Marc Lambert. Et la comtesse de Coudreux, leur mère, subissant les préjugés de sa caste et l'autorité tyrannique de son fils, n'accuse pas un seul mouvement de com- passion maternelle à l'égard de la pauvre jeune fille. Aussi avec quel plaisir verra-t on lyncher ces gens-là par les braves paysans qui. à l'instigation d'une vieille servante du château, viendront secourir la malheureuse recluse! Combien de larmes d'attendrissement vont couler au spectacle édifiant qui nous montre la victime implorant la clémence du magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bouireaux ! Ce drame d'une haute portée philosophique est talentueusement interprété par les Artistes de la maison Eclair et vaudra un succès de plus à cette sympathique « marque ». LE MONITEUR. 1 * *f. Le Droit d'Aînesse Depuis la mort de son père, le jeune comte Guy de Coudreux est le chef d'une famille où l'on a le culte exagéré du droit d'aînesse: la famille se compose de Mme de Coudreux, mère de Guy, du comte Guy et de sa sœur Solange. Si cette dernière eût voulu entrer dans les ordres, ses parents auraient été débarrassés d'une grave inquiétude, car sa fortune ne serait pas sortie delà famille, mais telles n'étaient point les idées de la jeune fille et on lui en tenait injustement rigueur. Mlle de Coudreux rencontrait en effet souvent l'ingénieur Marc Lambert qui dirigeait des travaux dans la région. C'était un bien sympathique garçon. Ces jeunes gens se plaisaient mais n'osaient s'engager aussi vite qu'ils l'eussent désiré dans une aventure matrimoniale.,, parcrainted'un refus de la part des aristocrates intransigeants qu'étaient les de Coudreux. Ne voilà-t-il pas qu'un jour le notaire vient annoncer aux de Coudreux que Solange fait un gros héritage d'une parente éloignée. Cette nouvelle ne contribua pas peu à aug- menter les angoisses de la famille : Si Solange se mariait jamais. . . la fortune serait divisée. Cependant il arrivait souvent qu'après son travail, Marc rejoignait Solange et les deux amoureux faisaient dans les bois une poétique promenade en harmonie avec leurs sentiments de respectueuse amitié. Il arriva qu'une fois ils rencontrèrent une troupe gouailleuse d'ouvriers et de paysannes que l'ingénieur tança convenablement. Mais ces individus, irrités du blâme que l'ingénieur avait infligé à leur insolence, écrivirent une lettre anonyme au frère de Solange : « Monsieur le comte, nous avons l'honneur de vous avertir que votre sœur ébauche, avec un petit ingénieur de la région, une idylle peu hono- -*- ■V rable pour votre famille si aristocratique... »A cette lecture la fureur souleva l'âme fïèredu châtelain, qui fit partager à sa mère sa violente colère. Tous les pires instincts des seigneurs de la féodalité se réveillèrent dans le cœur du comte, qui gronda sévèrement sa jeune sœur. Mais Solange et Marc étaient trop amoureux pour être prudents. Ils recommencèrent leurs innocentes entrevues. . . et se laissèrent surprendre par le comte Guy. De retour au château, Solange affronta une scène terrible et ses parents la contraignirent violemment à écrire à l'infortuné Marc une lettre de rupture ainsi conçue : « Mon cher Monsieur Lam- bert, je suis obligée de partir pour un long voyage avec ma famille ; mon frère ne consen- tira jamais à notre mariage. Je vous supplie d'oublier celle qui vous dit : adieu. Solange. » Le comte Guy, dans sa colère, avait conçu un projet odieux qu'il ne devait pas tarder à mettre à exécution : prétextant un long voyage, la famille de Coudreux congédia tous ses domestiques, puis quitta ostensiblement le château . . . , mais revint subrepticement à la tombée de la nuit par une porte dérobée du parc. Le martyre de la pauvre Solange va commencer : elle sera séquestrée en dépit de ses supplications et de ses larmes. « Pour le monde, Solange de Coudreux n'existera plus ! » Quelque temps après, les châtelains jugeant qu'ils pouvaient donner le signal du retour, engagèrent deux nouveaux domestiques : un valet de chambre et une vieille cuisi- nière. Puis ils réunirent leurs amis et, au cours d'une de ces réunions intimes, le comte lut un jour une fausse lettre de sa sœur : « Votre petite Solange se trouve très bien sous ce beau climat si propice à sa santé et espère que vous l'y laisserez encore une année. » En citant ce passage tendancieux d'une lettre fictive, le comte expliquait presque définitive- ment l'absence de sa sœur. L'impression favorable du public fut bien celle que Guv escomptait : il était débarrassé d'une «formalité» gênante. Mais l'ingénieur Marc Lam- bert, qui ne pouvait oublier Solange, finit par se décider à tenter une démarche auprès de la famille de Coudreux. Il fut éconduit sans le moindre égard pour le code des conve- nances. Le fier comte et sa coupable mère triomphaient. Et pendant ce temps, la malheu- reuse Solange se désespérait et perdait la santé dans son étroite et sombre prison . In jour, la vieille servante crut entendre de faibles lamentations émanant de la pièce contiguë à la bibliothèque. Elle alla courageusement faire part de sa découverte au procureur, mais celui-ci, ami des châtelains, eut bien de la peine à prendre au sérieux cette déposition. Cependant, conscient de son devoir professionnel, le magistrat se rendit au château où il opéra, en compagnie de la comtesse et du jeune comte de Coudreux, une vaine perqui- sition... qui n'aboutit qu'au renvoi de la domestique trop malheureusement perspicace. La servante chassée passant devant l'auberge du village voisin, entra pour s'informer d'une place, et là. elle fit connaissance avec Marc Lambert, avec qui elle arrêta tout un plan de délivrance au profit de la pauvre séquestrée. N'écoutant que son courage et son cœur, Marc fit dresser une échelle sous la fenêtre +t de la recluse et brisant le cadenas des volets et les vitres de la fenêtre, arriva auprès de la chère prisonnière trop affaiblie pour le suivre. Au moment où il l'enlevait dans ses bras, le comte Guy surgit devant le sauveteur. Alors Marc cracha au visage du comte toute l'ignominie de sa conduite. Exaspéré Guy brandit un revolver dans la direction de l'ingénieur, mais Solange eut la force d'immobiliser son bras assez longtemps pour laisser à son précieux défenseur la possibilité de disparaître par la fenêtre Soudain, se dégageant de l'étreinte de sa sœur affaiblie, le comte bondit à la fenêtre et tire sur l'infortuné sauveteur, qui tombe de l'échelle dans les bras de la vieille servante qui l'aide à se traîner jusqu'à l'auberge. C'était l'heure du déjeuner et l'auberge était envahie par une foule de travailleurs en joyeux appétit. Quand ces braves gens lurent au courant de ce qui se passait ils se rassemblèrent sous l'égide de la vieille servante et se ruèrent vers la demeure des châtelains maudits. Là, tandis qu'un groupe maintenait le comte et qu'un autre encerclait la comtesse, un troisième explora les appartements et finit par découvrir la prison de la malheureuse Solange. On transporta au salon la pauvre enfant évanouie et tandis qu'on la ranimait, les autres justiciers lynchaient d'importance le cruel maître de céan. Sur ces entrefaites arriva le Procureur qui, d'un coup d'oeil, jugea la situation et mit le comte en état d'arrestat'on. A ce moment, Suzanne reprenait ses sens. Alors on vit la victime implorer la clémence du Magistrat en faveur de ses parents qui furent ses bourreaux !. . . A quelque temps de là, le comte Guy de Coudreux usait de son droit d'aînesse à l'égard de sa sœur, d'une tout autre façon : en mariant Solange et Marc ! Métrage : 674 mètres. Affiches 120 x 160 Mot te lé g r 160 x 240 Aînesse. 1 <2/ô â Gontran engendre une sombre postérité Voilà déjà trois ans que Gontran est marié et le ménage n'a pas encore d'enfant. Cette stérilité est insupportable à l'oncle Jupin — qui est pourtant un célibataire endurci. Le vénérable parent perd patience et s'exprime catégoriquement en ces termes : « Mes cbers neveux, si dans un an à compter de cette minute même vous n'avez pas au moins un enfant, il vous sera inutile d'espérer mon héritage. » Puis il sourit, salue et sort suivi des regards navrés de Gontran et de sa femme. Plongés dans le désespoir les époux font venir r immédiatement un médecin. « Marche, hydrothérapie, suralimentation ». Ces trois mots synthétisent absolument la formule de l'ordonnance du savant docteur qui examina attentivement ses clients. Gontran et sa moitié observèrent scrupuleusement le régime. Us le firent même avec un exceptionnel entrain : longues promenades à pied à une allure très renforcée, gymnastique suédoise, repas pantagruéliques et gargantuesques à étouffer, tout rut observé et exécuté à la lettre. Et cependant, un an après... le résultat était le même. Rien de nouveau ! malgré 12 mois d'efforts surhumains à la suite de véritables travaux d'Hercule, toujours rien ! Pour compliquer la situation, à l'heure militairement exacte arriva un télégramme ainsi libellé : « Arrive dans 10 minutes, constaterai postérité — Oncle Jupin ». La foudre tombant sur la tête des deux époux n'eut pas davantage anéanti leur cerveau. Après quelques instants de prostration, ils se ressaisirent et la réaction les affola : « A tout prix il nous faut un enfant ! hurle Gontran. Et le domestique Polycarpe est chargé de l'emplette : « Allez, mon garçon, et rapportez-nous d'urgence un nourrisson ». ^ -*• -î- Et au lieu de s'invectiver M. et Mme Gontran réfléchirent : « Du courage... l'heure est grave ! » Or, Polycarpe eut beau courir après les jeunes mamans et les bonnes d'enfants, il ne parvint qu'à les effrayer et à les mettre en fuite. Cependant, l'oncle est arrivé. On lui dit que l'enfant est au parc avec sa nounou. Impatience et méfiance de l'oncle. Enfin, après moult péripéties Polycarpe achète le rejeton d'une pauvre négresse et, costumé en nourrice, fait irruption dans la pièce. Voilà Bébé ! quelle surprise ! un négrillon ! ! Colère homérique de toute la famille. Comme tout le monde s'en va en s'expliquant bruyamment, le petit négrillon, resté seul sur un pouf, profite de sa solitude pour déguerpir comiquement. Métrage : 210 mètres. Mot télcg. : Postérité. Affiches 120 x 160 ^0 *- •V ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQUE AUTEURS DRAMATIQUES La partie de Cache-Cache Comédie d.e Js/L. _A_. HTJG-03ST Deux bons petits diables, Toto, mignon garçonnet de sept ans et Lili, gentille fillette de cinq printemps, frère et sœur, en vacances chez leurs grand-parents, jouent à cache- cache dans le parc de la villa dont grand-père et grand'mère sont les gardiens. On a invité ce bon vieux drille de grand-papa à participer au jeu... ça lui rappelle les plaisirs d'antan. Quand ils eurent utilisé comme cachette tous les coins et recoins, arbres et arbustes du jardin, les enrants se rapprochèrent du logis, tout en continuant à se cacher et à se pour- suivre à tour de rôle. Mais ne voilà-t-il pas que Toto a l'idée de se cacher dans la cage de l'ascenseur. Puisqu'elle était ouverte, il s'y enferme. A ce moment l'appareil descendit lentement. Ce n'est qu'en voyant la plate- forme de l'ascenseur à un mètre au-dessus de sa tête que le malheureux gamin comprit l'horreur de sa mort inévitable... écrasé. Il se mit à crier désespérément. Tandis que sa petite sœur essayait en vain d'ouvrir extérieure- ment la porte de la terrible prison, accoururent les vieux parents. Et la grand'mère n'eut qu'à peine le temps d'appuyer sur le « bouton de montée » pour éviter l'horrible écrase- ment du petit imprudent... dont la partie de cache-cache, interrompue par tant d'émotion, aurait pu finir tragiquement. Métrage : 158 mètres. Mot télég. : Cache. ■S -*• - «e ECLAIR-COLORIS Récolte du Cacao La graine du « cacaoyer » se nomme cacao, mot par lequel le désignaient les Caraïbes. Le cacaoyer est un arbre délicat qui exige beaucoup de chaleur, de l'humidité, de l'ombre, un sol profond, léger et riche. Il redoute le vent. Ces arbres dont la hauteur varie de 4 à 10 mètres, fleurissent au bout de deux ou trois ans et fructifient à partir de quatre ou cinq ans. Le fruit est une baie volumineuse de la forme d'un concombre et de couleur jaune, teintée de rouge. Il contient de 25 à 40 graines nichées dans une pulpe molle. Ces graines, extraites du fruit, sont mises à fermenter au soleil, pour détruire les restes de matière gommeuse. Après avoir grillé les graines pour atténuer leur goût amer, on les pulvérise pour obtenir le cacao commercial. C'est en broyant ce cacao avec du sucre et de l'eau, qu'on obtient une pâte solidifiée dans des moules, le chocolat. La récolte que nous avons pu cinématographier a lieu aux environs de Ceylan, mais le « cacaoyer » est origi- naire du Mexique, d'où sa culture s'est étendue à toute l'Amérique équatoriale. Les Espa- gnols et les Portugais furent les premiers initiés à ses propriétés alimentaires, dont ils gardèrent longtemps le secret. L'usage du cacao est maintenant répandu dans toute l'Europe. Métrage : 101 mètres Mot télés. : Cacao. G* *- 1 Pour paraître le 11 Octobre Le SMaitre de Forges D'APRES LA PIECE DE DUMERSON, GABRIEL & BRUSOD IMP. BOURSE DE COMMERCE ■35, RUE J-J. -ROUSSEAU. 35- PARIS ■ r FILMS ■? yÉgLAIR LIVRABLE A PARTIR DU 4 OCTOBRE H9-12 LE DflOJT D'AINESSE Drame. — 2 Affiches 120x160, 160x240 — Long. appr. 674 mitres Gontran engendre une sombre postérité Comique. — Affiches 120x160. — Long, approx. 210 mitres La Partie de Cache-Cache Sirie A. C. A. D. — Comidie. — Long . approx. 158 tiitres. ÉCLAIR COLORIS RÉCOLTE DU CACAO Documentaire. — Longueur approximative : 101 mitres LIVRABLE A PARTIR DU 27 SEPTEMBRE 4942 Le MAITRE de FORGES Drame. — Série A. C. A. D. Long, approximative : 565 mitres. — Affiches 120 X 160, 160x240. T*ép. t 130-02 Tel 8f RueS -Augustin Adresse télégraphique : CINfcPAR PARIS Le Gérant: G. Doi-mu. I np. E. W'.>lff. ï, o*W Ftastfoo (rw Mtitm). •y Xnrttic - N* 214 2» Septembre 19 CM-JOURNA] m TÉLÉPHONE 161-54 30, RUE BEROÈRI Q. DUREAU ATTENTION ! C'est le 4 OCTOBRE que Pathé Frères éditent La Conquête du Bonheur Dramatique Episode la Vie Moderne Interprété par Mlle B. BOVY et Jean WORMS de la *' COMÉDIE FRANÇAISE " Exploitants ! Vous Commanderez... Le Roi DE l'A cier\ C'est de T Or pour vous t\ Tou eos nias ssot mlu iront impriiô» sur piDinln vierges H la 60MP4CHIE EAS.MAM KODAK Vitapaph c o La Maison A. KANJONKOFF & C MOSCOU (Russie) Le 18 OCTOBRE : Le Torrent du Printempï Grand Drame en deux Parties PROCHAINEMENT : L'Amour se Venge ou Dans les Filets de la Danseuse Drame poignant, joué par des Scarabées. = Le rôle d'Isadora Duncan sera interprété par une Libellule. REPRÉSENTANT M. GUTMAN, 5, Rue Nouvelle=Stanislas, Paris V\ll\tflJl£û\MTC. 17, Rue Monsigny9 17, PARIS vend ies POSTES PROJECTEURS et le Phonographe ESgéphooe-Btoc " (SftUMQNT " Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS Ne pas oublier que LE 4 OCTOBRE Vathé Frères Éditent un Programme extraordinaire comprenant entr'autres scènes sensationnelles L'Oie Confidente avec Mademoiselle J CLARENS " S. C. A. G. L, " L'Imprudence de Margaret 44 AMERICAN KINEMA" Les Rivaux d'Arnheim HOLLANDSCHE FILM " Bigorno soigne son Rhume 44 COMICA " En plus de 11 Scènes Dramatioues, Comiques et documentaires, Interprétées par : Max LINDER, Mlle B. BOVY, Jean WORMS, Nick WINTER, Etc Bureaur de Location : 104, Rue de Taris, VIN C EN NES Téléphone : 934=95 ' ' 1 1 1 'I « I 1 1 1 1 1 1 1 II Godefpo9 de Qouillon Godefroy de Bouillon vienl de prendre Tortose. 11 prie devanl sa tente, lorsque Plaisanteries démodées RlP, qui règne sans conteste sur les scènes où l'on joue des revues et qui sait l'art d'amuser les lecteurs d' Excelsior en leur offrant chaque semaine une page drôle, à coups de plume très littéraire et de croquis très enlevés, consacre une bonne colonne de son Mercredi au pau- vre Cinématographe... l'art triomphateur de ce commencement de siècle, l'art que l'on aime et que les jaloux dénigrent au- tant qu'ils le redoutent. Mais RlP débine le cinéma avec une verve si franche, si jeune, — et parfois si juste, — que je ne résiste pas au plai- sir de citer ses critiques, d'ailleurs inno- centes. Elles prouvent au surplus que le cinéma n'est pas des choses que l'on dé- daigne et je trouve que parler de lui c'est encore le servir. Voici le ton de l'humour cher à RlP : Monsieur, me dit Athanase, je ne connais rien de la vie: j'étais jusqu'à ce jour pension- naire dans un lycée de province, d'où je ne suis jamais sorti. Or, voici qu'on m'envoie à Paris pour étudier: je voudrais bien savoir... — Comment on s'y amuse? ATHANASE. — Vous l'avez dit. Mais il parait que Paris n'est plus ce qu'il était au- trefois. ATHANASE. — ... Et qu'on s'y ennuie à crever. Est-ce vrai? C'est du moins ce que m'affirma mon oncle Cardefeu, un vieux Pi. risien qui a fait la noce dans le temps avec. mon grand-père. — Laissez dire les vieilles gens. Nos grands- pères n'ont jamais su s'amuser. Le Paris d'au jourd'hui est autrement attrayant que le leur. Nos distractions y sont d'un ordre plus élevé: elles dénotent, cez le Parisien moderne, un goût artistique et une éducation littéraire du meil- leur aloi. « D'abord, monsieur, du temps de nos dieux, le cinéma n'existait pas. Voire oncle Cardefeu ne connut pas, en son printemps, cette nourriture de l'esprit, diuéranl en cela de nos citadins, exclusivement nourris de Pa- llié (car, pour employer la forte expression du fabuliste: « Cinéma... c'est Pâté frères! » Que sont, je vous le demande, les misérable* productions dramatiques auxquelles se cor. jouirent nos ascendants, en comparaison des chefs-d'œuvre scéniques du cinématographe.' Quel dramaturge valut jamais le merveilleux, l'inépuisable Max Linder? Quel vaudevilliste eut jamais plus fertile imagination, idées plus originales et plus variées? Allez au cinéma, mon jeune ami. Vous y verrez la superbe aventure du monsieur qui tombe dans l escaliei et qui, poursuivi par tous les locataires, ren- verse sur son passage une nourrice, un ag<'til. un peintre avec son échelle, et pique finalement une tête dans un panier d'œufs obligeamment placé au milieu du trottoir par un crémier con descendant... Vous y verrez encore l'histoire infiniment drôle de la dame qui a peur de r■■»•»■■»■■«■•» ■■»!'<■■>■■•»■■» • v - -. - <-- * — * — A — > ~-»— -» • AMBROSIO. . RVSE DE MÈRE — Deuxième exemplaire . — LE SAVETIER a GAGNÉ à lu LOTERIE. VITAGRAPH. LE GARDIEN DE LA RCVLCTTE Deuxième exemplaire . LA MISSION DES VIOLETTES UNE VIEILLE CONNAISSANCE 309 mol 300 — 122 — n;:i — i<;:> — 310 — 1 53 — Inématoaraphique m. no. 8o ILLE, 5, place de Gand. j BRUXELLES, 48, rue des Chartreux. k/ENDREDI 4 OCTOBRE 1912 ÉCLAIR "'■"-■ "■■■■■— ii— miajm.Ni. ■- -»n— E lE^p^OUTT '.' ^JkllN Drame émouvant et passionnant. = Long. 674 met. LA PARTIE DE CACHE=CACHE, Pathétique. Long. 158 met. GONTRAN ENGENDRE UNE SOMBRE FOSTÉRITÉ, fou rire. Long. 210 met. RÉCOLTE DU CACAO (Éclair-Coloris). - Long. 101 met. ÉCLAIR-JOURNAL S€>>INE II B» JPk Q ES ; M R S; TT ^k PU!» Poursuite très comique. » Long. 136 met. ^* -- *—*—?, - j. •■^>» — *-~j>-^>*^- •< * - -1- -■ Jt -~ ?- — ?r '- -tT - ITALA . . . SERMENT PIEUX AU CINÉMA, REGARDEZ MAIS N'Y TOUCHEZ PAS — — Deuxième exemplaire . — — Troisième exemplaire. PASQUALI. LE GRAMCPHCNE DE PCLIDCR SOLAX . . . DANS LES BAS FONDS DE NEW-YCRK — ?- -~j<~- -t -- > 460 mot. 123 — 123 — m — 197 — 5S2 — 10 fcclurc de la Seine, ainsi que la liste de noire Bureau aetuel. Vous verrez que nous avons avec nous les personnalités les plus marquantes de l'indus- trie cinématographiques, et que nous avons cherché à en représenter les différentes bran ches dans notre Bureau. Je me permets d'espérer une bonne réponse par un prochain courrier; d'avance je vous en remercie, et vous prie de vouloir bien agréer, Monsieur, l'assurance de mes sentiments les plus dévoués. Le Président de la Chambre Syndicale, J. Demaria. M. Brézillon expliqua à l'Assemblée les considérations qui avaient provoqué le choix de M. Demaria comme président de la nou- velle organisation. Il dit que nul autre, mieux que l'éminent constructeur, n'était susceptible de grouper avec plus d'indépendance les dif- férentes spécialités de la cinématographie. Il déclara que la présidence ne saurait échoir en mains plus expertes et plus impartiales. Lea directeurs présents se rallièrent absolument à l'opinion de leur Président. On discuta longuement et il fut enfin con- venu de nommer trois délégués pour collabo- rer a la rédaction des statuts de la Chambre Syndicale- On procéda au vote: MM, Brézillon, président du Syndicat Français; Meillat, trésorier; Justrabo, conseil- ler, furent élus délégués, et Ferret, secrétaire adjoint au Syndicat, suppléant. Le Syndicat Français des Directeurs prit la décision de conserver entièrement son autono- mie, au point de vue professionnel, tout en collaborant avec la Chambre Syndicale, à l'étude de toutes les questions d'intérêt général. Le Syndicat Français des Directeurs de Cinématographes voit dans la Chambre Syn- dicale Française une sorte de bureau consul- tatif, un organe centralisateur dans le sein du- quel un certain nombre de délégués de la cor- poration pourraient délibérer avec indépen- dance et prendre des décisions utiles. La question de la Chambre Syndicale étant vidée, on parla du consortium, et de l'intérêt qu'il y aurait à assurer dans cet établissement une discipline plus ferme, afin de donner à tous les éditeurs un maximum de garantie. I! fut convenu de donner à un membre du Syn- dicat la direction de la surveillance des ser- vices de projection, des nouveautés au Con- sortium, le lundi et le mardi. MM. Meillat, Maillot, Brion, Justrabo, j\.egerat acceptèrent volontiers de se partager cette responsabilité, ce dont le Syndicat leur ex- prima toute sa reconnaissance. Il fut en outre entendu que dans le but de grossir le patrimoine du Syndicat, il serait perçu à l'entrée du Consortium une somme de 25 centimes par personnes pour les membres du Syndicat, leur famille ou employés. Le droit d'entrée resta fixé à 1 franc pour tous les autres cinématographistes. La séance fut enfin levée, et les membres du Syndicat Français se séparèrent. Le Secrétaire-adjoint, Ferret. ■ • ■ Un Conseil d'Ami J'ai eu le plaisir de voir Le Roi de l'acier, et bien que je m'abstienne toujours de con- seiller mes amis, je ne puis résister au désir de leur recommander cette œuvre, magistrale à tous points de vue. Il faut le dire, c'est un des plus beaux drames sociaux qui aient été présentés au public, non seulement au cinéma- tographe, mais au théâtre- Bien que la Compagnie Vitagraph soit amé- ricaine, elle ne « bluffe » pas en prédisant que cette œuvre sera son plus gros succès, ce qui n'est pas peu dire. Le Roi de l'acier a déjà sa place parmi les rares chefs-d'œuvre de la cinématographie. VlDI. ^-•♦•-^- Un Maire... peu ordinaire! C'est celui d'Epernay! Certains de ses col- lègues interdisent certains films... pour certaines raisons dans lesquelles la raison intervient pour peu. Mais lui ne s'arrête pas à d'aussi vagues considérations. Le cinéma le gêne: il interdit purement et simplement le cinéma dans la bon.ne ville d'Epernay, sous prétexte — il com- mence à être temps — que la Salle des Fêtes, visée par son interdiction, est dangereuse au point de vue incendie. Or, il y a douze ans qu'une commission municipale a prescrit les transformation nécessaires à la sécurité de la salle. En tout cas, pourquoi généraliser une inter- diction et priver Epernay de spectacle cinéma- tographique? Le théâtre municipal souffrirait-il de la concurrence des films? CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉMATOGRAPHIE ET DES INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT SIÈGE SOCIAL : 54, RUE ÉTIENNE-MARCEL — PARIS PRÉSIDENTS D'HONNEUR : AUGUSTE LUMIÈRE o * LOUIS LUMIÈRE * Charles PATHÉ LÉON GAUMONT* COMITE DE DIRECTION DE LA CHAMBRE SYNDICALE Président : Jules DEMARIA * Vice- Présidents : Charles JOURJON LOUIS AUBERT LÉON BRÉZILLON Secrétaire Général : ERNEST KAHN Secrétaire- Adjoint : Archange JALLON Trésorier : LALLEMENT Membres du Comité : CONTINSOUZA, PRIEUR, BONAZ lre Section : CONSTRUCTEURS Président. . . Jules DEMARIA Vite-Président . CONTINSOUZA Secrétaire. . . N SECTIONS DE LA CHAMBRE 2°>e Section : EDITEURS 3me Section : LOUEURS Président. . . JOURJON Vite-Président . PRIEUR Setrétaire. . . N Président. . . AUBERT Vite-Président . LALLEMENT Setrétaire . . BONAZ 4me Section : DIRECTEURS DE CINÉMAS Président. . . BRÉZILLON Vice-Président . KAHN Setrétaire . . JALLON Extrait des Statuts DE LA CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉM ATOGRAPHIE ET DES INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT Ces Statuts seront complétés et arrêtés définitivement lors de la première Assemblée Générale. Article Premier Fondation — Titre — Siège Il est formé, conformément à la loi du 21 mars 1884, une Chambre Syndicale entre les Constructeurs et Négociants en Appareils ou Accessoires Cinématographiques, les Editeurs de films, les Loueurs de films et les Directeurs de Salles de Cinéma- tographes, sous la dénomination de : CHAMBRE SYNDICALE FRANÇAISE DE LA CINÉM ATOGRAPHIE ET DES INDUSTRIES QUI S'Y RATTACHENT. Son siège est à Paris, rue Etienne-Marcel, 54. Il pourra être transféré en tout autre endroit, par décision du Comité de Direction. Article II Objet La Chambre Syndicale aura pour objet: i° De resserrer les liens qui doivent unir tous les membres de l'industrie cinématographique ; 2" De servir d'intermédiaire entre les membres de la corporation, les parti- culiers et les corps constitués; 30 De régler à l'amiable les contestations qui lui seront soumises ; de faire des rapports sur les affaires qui lui seront déférées ; 4° Enfin, de résoudre d'une façon générale les questions concernant les intérêts généraux ou particuliers de la corporation. Article III Sections La Chambre Syndicale sera divisée en quatre Sections, représentant les diverses branches de l'Industrie Cinématographique : i° Constructeurs et Négociants en Appareils, Accessoires et Produits Cinématographiques; 20 Editeurs de films; 30 Loueurs de films; 40 Directeurs de Salles de Cinématographes. Chaque membre de la Chambre Syndicale aura le droit de faire partie de plusieurs Sections. Ces Sections éliront un Bureau composé d'un Président, d'un Vice-Président et d'un Secrétaire. Il pourra être créé d'autres Sections, si cela est nécessaire. Article IV Sauf en cas de décès ou de démission, il n'y aura pas de nouvelles élections avant janvier 1915. A partir de cette époque, le renouvellement des bureaux se fera par tiers chaque année. Pendant les trois premières années, les membres sortants seront désignés par le sort: les nouveaux membres seront nommés chacun pour trois années. Article V Comité de Direction La Chambre Syndicale sera administrée par un Comité de Direction formé exclusivement par les Membres des Bureaux des Sections; il se composera donc de douze Membres. Ce Comité élira parmi ses membres, pour constituer son Bureau : Un Président, Trois Vice-Présidents, Un Secrétaire général, Un Secrétaire, Un Trésorier. Article VI Le Président de la Chambre Syndicale sera nommé par le Comité dans la séance qui suivra les élections des bureaux des Sections. Il sera choisi parmi les quatre Présidents des Sections; les trois autres seront de droit Vice-Présidents. Les autres membres du bureau du Comité seront désignés dans la même séance. Article VII En cas de remplacement d'un des membres du bureau d'une Section avant l'expiration de son mandat, son successeur deviendra membre du Comité pendant le temps qu'avait encore à faire son prédécesseur. Si celui-ci remplissait certaines fonctions dans le Comité, il lui sera désigné un successeur dans ces fonctions à la séance du Comité qui suivra 'l'élection de la Section. Article VIII Composition de la Chambre Syndicale La Chambre Syndicale se composera de Membres actifs et de Membres adhérents. Les Membres actifs seront ceux qui, par leur profession, pourront faire partie d'une ou de plusieurs Sections. Les Membres adhérents seront ceux dont les professions ne rentreront pas dans celles prévues actuellement pour la formation des Sections ou qui, par leurs occupations, se rattachent à l'Industrie Cinématographique. Ils n'auront pas voix délibérative. La Chambre Syndicale pourra décerner le titre de Présidents d'honneur ou de Membres d'honneur à ceux qui se seront distingués par leurs travaux scientifiques, artistiques ou autres, ou par leur haute situation dans l'Industrie Cinématographique. Article IX Conditions d'admission Le nombre des Membres de la Chambre Syndicale est illimité. Nul ne pourra faire partie de la Chambre Syndicale : iu S'il n'est Français ou naturalisé Français, jouissant de ses droits civils et civiques; 2° S'il n'est majeur ou émancipé; 3° S'il n'est le chef, l'un des chefs ou le représentant accrédité d'une Maison patentée de l'Industrie ou du Commerce Cinématographique; 4° S'il est failli, non réhabilité; 5° S'il a été condamné à une peine afflictive ou infamante. Les étrangers établis en France occupant des ouvriers et employés français pour les trois quarts au moins de leur personnel, pourront être admis à faire partie de la Chambre Syndicale. Les demandes d'admission devront être adressées à M. le Président de la Chambre Syndicale. Le vote sur les admissions aura lieu dans la Section dont le Candidat demandera à faire partie, au scrutin secret et à la majorité absolue des votants, au cours de la séance suivante. Elles seront soumises à la ratification du Comité de Direction. Article X Chaque Membre actif ou adhérent paiera une cotisation annuelle de 20 francs par Section à laquelle il appartiendra. Article XI La première Assemblée Générale déterminera le montant du droit d'entrée. Seront dispensés de ce droit d'entrée ceux qui auront envoyé leur adhésion à la Chambre Syndicale avant cette première Assemblée Générale (Janvier 1913). Article XII Règlements intérieurs Les détails d'organisation de la Chambre Syndicale et de ses Sections feront l'objet de règlements intérieurs. Celui de la Chambre Syndicale sera arrêté et voté en Assemblée Générale; ceux des Sections seront rédigés par celles-ci et soumis à la ratification du Comité de Direction. Les modifications qui seront jugées nécessaires seront faites dans les mêmes conditions. Article XIII Réunions La Chambre Syndicale se réunira en Assemblées Générales à époques fixes ou chaque fois que les circonstances l'exigeront, sur la convocation de son Président. Il en sera de même pour les réunions des Sections, qui auront lieu sur convocation de leur Président. Article XIV L'Assemblée Générale annuelle, à laquelle seront convoqués tous les membres actifs, se tiendra dans le courant du mois de Janvier. En cas d'urgence, le Président, d'accord avec le Bureau, pourra convoquer une Assemblée générale spéciale. Les votes, dans les Assemblées Générales comme dans les Sections, auront lieu à la majorité des voix. Fait à Paris, le 1 o juillet igi 2. ^IIIIItlilItlIItlIlMIMliltlIIIMÉÉllllillItlIlâltlMMIl 3£ "♦par 4|| •a. L *S* ■*?£§ ^ L ■*» Tir BULLETIN PBDOPDAIP L. AÏÏBERT Compagnie Générale Su Cinématographe PARIS 19, Rue Richer, 19 = PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor-Hugo, LYON — 70, Rue de Paris, LILLE, Têlêp. : 25-13 12, Rue Moustier, MARSEILLE ■ 17, Avenue du Roi, "BRUXELLES PROGRAMME N° 64 ente & Location DES FSLMS CINÊS de ROME NORVISK de COPENHAGUE HEVWORTH de LONDRES mm^WMU^^^^^^m'i^^fW^^uwi^^^^^ m BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT SOCIÉTÉ CINÉS LES DEUX PARIS Comédie JtfJfT Gabrielle a parié, avec ses amies d'amener Sébastien à ses pieds. Sébastien avec ses camarades, a parié de donner un baiser à Gabrielle. Chacun d'eux, ignorant le pari de l'autre, fait toutes sortes d'avances pour arriver à son but. Mais en voltigeant autour de flamme, le papillon se brûle les ailes et quand les amis de chacun des « combattants » se précipi- tent dans le bosquet où Sébastien, aux genoux de Gabrielle, lui donne un tendre baiser, il n'est plus question de pan à gagner, mais bel et bien de fiançailles. Long 229 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 19 fr. Mot Télégraphique : DUESCO UNE FAUSSE ALERTE Comique Cinq gardes demandent une journée de liberté qui leur est accordée. Us s'éloignent en courant et rencontrent deux autres gardes, libres aussi, qui s'unissent à eux. Ils déambulent rapidement le long des rues, quelques citoyens qui les observent s'imaginent qu'il s'agit de quelque chose de grave et suivent les gardes. En peu de temps, une multitude curieuse et anxieuse se forme à la suite des gardes qui entrent dans une hôtellerie. Le commandant qui a été averti, accourt, et lorsqu'en se faisant place dans la foule, il réussit à entrer dans l'hôtellerie, il trouve ses hommes sur le point de dévorer un plat de macaroni. Ils avaient simplement profité du permis pour dîner ensemble... Longueur 108 met. — Virage 7 fr. 80. -sa BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT CIVITA CASTELLANA Plein Air MM Longueur : 69 mètres. — Virage 5 fr. 30 Mot Télégraphique : CASTELLANA. LES PANTALONS DE BIDONOT Comique Dans le régiment d'Isidore Bidonot, il existe un autre Bidonot. Le colonel remarque que les pantalons de celui-ci sont trop longs et ordonne au capitaine de les faire raccourcir. Le capitaine passe l'ordre au lieutenant; celui-ci, au sergent. Le lieutenant rentre au quartier et se souvenant de l'ordre reçu, dit à Isidore Bidonot de raccourcir ses pantalons. Isidore est surpris mais il obéit. Peu après le sergent l'appelle et lui renouvelle le même ordre. Il proteste inutilement et doit couper ses pantalons à nouveau. Plus tard1, le capitaine lui ordonne brusquement de raccourcir ses pantalons et sous menace d'être consigné, il doit encore obéir. A la revue, le pauvre Isidore se présente avec des pantalons qui lui arrivent au-dessus du genou. L'équivoque de l'homo- nymie est éclaircie, mais les deux Bidonot reçoivent trois jours de salle de police. Long. 198 met. — Affiches en couleurs. Met Télégraphique : PANTALONI. BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT NORDISK FILM Le NOUVEAU DÉCROTTEUR de L'HOTEL Comique MM François, qui est sans travail, parcourt avec attention les annonces du journal dans l'espoir de trouver une place qui pourrait lui convenir. Subite- ment sa figure rayonne : il croit avoir trouvé son affaire. L'hôtel Victoria demande un décrotteur, c'est quelque chose pour lui. Vite, il court à l'hôtel, on l'engage, et peu après il est en pleine activité. Nous nous garderons bien de révéler comment il s'y prend pour exé- cuter sa besogne ; nous nous contenterons de dire qu'au bout d'une heure il a causé tant d'ennuis au propriétaire que celui-ci le met à la porte. Que cette punition soit bien méritée, tout le monde en conviendra sans doute. Longueur 133 Mètres LE PLUS FORT Comédie MM Le comte Frédéric de Jamouins qui est propriétaire de plusieurs che- vaux, ramène un jour, après les courses, son ami Charles Varnier, chez lui, où trois autres amis, MM. Léon Bernbourg, François de Fronville, et Phi- lippe Lévy, l'attendent avec impatience. Tous les trois lui montrent, la mine triomphante, une invitation à dîner qui leur a été adressée par la belle com- tesse Rita de Berry, jeune veuve renommée autant par sa grande richesse que par ses caprices excentriques, et tous font l'éloge de la belle dame. Quand on parle du soleil, on en voit les rayons : tout à coup, la comtesse entre dans le salon, et Charles Varnier doit convenir que l'éloge de ces messieurs n'est point exagéré. La comtesse produit une impression très vive ■X BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT sur lui, et il croit remarquer qu'il ne déplaît point à la belle dame. Avant de partir, elle l'invite à son dîner. Depuis ce jour, les visites de la comtesse chez le comte de Jamouins deviennent de plus en plus fréquentes, mais il est facile de voir qu'elle ne vient pas pour lui. Elle aime Charles Varnier, et elle use de tous les moyens dont dispose une belle femme pour se faire aimer de lui. Quoique très épris d'elle, Charles Varnier ne se laisse pas aveugler. Dès le début il a compris qu'il ne faut pas qu'elle prenne le dessus, car alors elle ne sera jamais pour lui ce qu'il espère et désire. Aussi, au grand étonnement du comte, il se montre peu galant avec elle, mais Varnier n'est pas sot, il sait que la réserve qu'il a adoptée vis-à-vis de la comtesse est bien loin de refroi- dir 'les sentiments qu'il lui a inspirés. Pendant une promenade à cheval, la comtesse veut mettre ses adora- teurs à l'épreuve, et voici ce qu'elle a imaginé : elle jette une de ses bagues dans le petit lac au bord duquel ils se sont arrêtés, et offre à celui qui la lui rapportera, un baiser. Or tandis que ces messieurs s'efforcent à l'envi de gagner le prix, Varnier lui tourne froidement le dos en déclarant que ces enfantillages sont au-dessous de sa dignité. Vivement piquée, elle relance son cheval, et peu après on arrive au port où Varnier a l'occasion de prouver qu'il ne manque pas de courage, car, voyant un gamin tombé à l'eau, lutter contre le courant, il s'y jette résolument et le ramène sain et sauf sur le quai. Cette fois-ci, les adorateurs de la comtesse étaient beau- coup moins empressés que tout à l'heure. Quelque temps après, la comtesse donne un grand garden-party où tou» ses adorateurs l'entourent et se disputent une petite place sur son carnet, mais- ils n'y réussissent pas, la comtesse ne pense qu'à Charles Varnier, et quand elle l'invite à danser avec elle, il la refuse. Dépitée, elle s'élance avec le comte de Jamouins, mais elle fait un faux pas, et se démet le pied. Tout le monde perd la tête, on réclame un médecin, la voiture de l'ambu- lance, etc. Alors Vernier se précipite et d'une main résolue remet le pied de la belle hôtesse qui lui exprime sa vive reconnaissance, mais il l'écoute à peine et reste toujours également froid et impassible. Alors elle décide tenter un dernier effort, et un beau jour elle convie tous ses adorateurs à un grand dîner. Après le dîner, elle leur dit qu'elle leur a préparé une grande surprise et les invite à descendre avec elle au jardin. Là, un spectacle bizarre s'offre à leurs yeux. Au milieu de la grande pelouse est dressée une grade carcasse de fer, et à quelque distance un énorme pont de bois. Au haut de la carcasse se trouve un petit automobile très élégant. « Messieurs, dit la comtesse, avec un petit sourire narquois et en montrant l'auto, celui qui veut m'épouser doit faire la petite course de là-haut jusqu'ici ! » Tout consternés, ces' messieurs se regardent ayant l'air de se demander si la comtesse a conservé sa raison. Faire cette course-là, la tête en bas et même se trouver suspendu un moment dans l'espace ! Celui qui tenterait cette aven- %• Wt & & BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT ture-là serait fou. Mais il y a un fou dans l'assistance, et c'est Charles Varnier. Parfaitement calme il quitte son habit et se met à monter a l'échelle. Arrivé au haut de la carcasse il s'asseoit dans l'auto. Profond silence. Les regards angoissés de la comtesse se portent sur l'homme qu'elle aime et dont elle a follement exposé la vie. Qu'ai-je donc fait, se dit-elle, épouvantée de sa lubie impardonnable. Au même instant ? 'nrnier fait un geste de la main et démarre. Un bruissement se fait entendre, et la petite voiture lancée à toute vitesse franchit l'espace et s'abat sur le pont pour arriver, l'instant d'après, sur la pelouse, avec son audacieux automéàon. Enthousiasmée, la comtesse accourt vers lui, mais il s'incline en ta priant d'excuser qu'il se retire, n'étant pas en humeur d'écouver des flatte- ries, et riant sous cape, il s'éloigne vers le fond du parc. Peu de moments après, la comtesse l'y rejoint, et se déclare vaincue, ajoutant que mainte- nant, grâce à lui, elle connaît le véritable amour. Varnier a remporté la victoire, et, souriant de bonheur, il l'attire sur son cœur. Long : 657 mètres. — 2 Affic. en coul. 1m 2m25 et 2mx2m25 BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT HEPWORTH MAUVAISE CHANCE Comique MM John envoie un ultimatum au forain William d'avoir à lui rembourser ce qu'il lui doit, dans les quarante-huit heures, sous peine de saisie. William n'a pas le premier sou, mais ne manque pas d'idée. E.n somme, son créancier ne lui indique pas de quelle façon il devra le payer, il s'en rapporte sans doute à lui, ce sera donc en nature. Il lui annonce l'arrivée d'une malle remplie d'effets. Sans défiance, John Smith la fait ouvrir en sa présence, il en surgit un ours énorme devant lequel cha- cun fuit et est assez adroit, en fouillant la maison, pour y trouver la traite souscrite par son maître, auquel il la rapporte. Et la police appelée, n'en peut, mais. Longueur : 140 mètres. — Affiches en Couleurs. %- fô-r BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT BARKER L'ANNIVERSAIRE Drame MM Frank Havergal, en rentrant au manoir, trouve son père qui élabore pour lui des projets matrimoniaux en complète contradiction avec ses idées. Il lui déclare respectueusement, mais très catégoriquement, qu'il ne peut l'écouter, ayant donné sa parole à Alice Meadovvs. Son père le chasse alors de la maison paternelle et le jeune homme, fidèle à sa parole se marie avec Alice. Les années passent, un jour qui est celui de l'anniversaire de son père, Frank Havergal tente une démarche de conciliation, s'introduit, à la tombée de la nuit dans le vieux manoir, et dépose sur la table de la salle à manger un cadeau accompagné de souhaits. Au bruit qu'il fait, son père est sorti de sa chambre et, croyant, dans la pénombre, être en présence d'un cambrioleur, tire et le blesse. On se pré- cipite, le vieux domestique reconnaît son jeune maître qu'Havergal fait transporter à l'hôpital, il n'a pas fléchi... Les heures s'écoulent angoissantes, n'apportant au père aucune nouvelle de son fils. Cependant son intendant arrive, lui présente un enfant. C'est son petit-fils et sous les caresses de cet adolescent, le vieillard rigide s'adoucit. Il l'emporte dans ses bras jusqu'à l'hôpital, où il va porter à son fils le pardon tant désiré. Longueur 280 Mètres JîGfe* » 11 ÉCHOS HEUREUX CHOIX M. Nicolas Zviloff, l'opérateur bien connu, a quitté Paris cette semaine pour aller faire, à Nice, la saison d'hiver à VIdéal Cinéma. Nous félicitons M. Grimaldi, l'habile directeur de l'Idéal, d'avoir engagé M. Zviloff, dont la réputation n'est plus à faire. FONDS n III r II 1 Saint " Michel > à J. i A InrMA Paris, 7, Place Sainî- d expl. du UII1LIIIH Michel, à adjug. et. Manchet, not., 11, rue Beaujolais, le 17 ocL. 1912, à 3 h. M. à p. p. et. b. 50.000 i'r., loyer d'av. et cpulionn. à remb. 15.000 fr. Cons. 5,000 francs. — S'adr. M. LEVIEUX, adm.de Soc, 267, rue Sain t- llonoré, e( au notaire. André Deed Voyage Nos grands comiques, à l'instar des ^grands comédiens du théâtre, se déplacent en ce mo- ment avec un zèle digne des pensionnaires de scènes exotiques ou provinciales. Max Linder, la Comédie-Française, éternels balladeurs des Napiukowska, Acta Nielsen... sont à Barce- lone ou à la veille d'y partir... et André Deed part pour Modnd avec une troupe de dix per- sonnes. L'excellent comique compte présenter aux Espagnols son spectacle « Ciné-Théâtre », qui ne manquera pas de les divertir, car An- dré Deed sait faire rire... même ailleurs que sur l'écran. ** On ouvre M. A. Nunez, qui dirige déjà plusieurs entreprises cinématographiques à Tunis et à Constantine, vient d'édifier une nouvelle salle à Tunis, au 3 de la rue Saint 1 Charles, sous le nom de Cinéma-N unez. Ce cinéma-théâtre, spécialement construit en vue de la projection cinématographique, doit être inauguré le 1 5 novembre prochain. * ** ROUBAIX On Va ouvrir Plusieurs commerçants et industriels de la place ayant à leur tête M. Richardson, manu- facturier, de la maison Lemaire et Riclhardson, viennent de constituer une Société en vue de la création d'un music-hall-cinéma qui sera établi dans la vaste salle du Skating-Rink, Grande- Rue, dont le succès fut éphémère. Le nouvel établissement qu'on est en train de transfor- mer, ouvrira ses portes au début de l'hiver pro- chain. D'autre part, M. Démettre, propriétaire d'un théâtre, rue Cugnot, fait aménager en music-hall-cinéma également, les anciens maga- sins de laines de la maison Albert Gaufet, rue de l'Epeule. * . ** AMIENS La Hausse sur les Velours On sait que dans un velours d'Utrecht, le mohair rentre en grosse quantité. Or, surtout depuis le commencement du mois de septembre les mohairs montent sérieusement. Attendons- nous à voir de la hausse sur les prix du ve- lours à l'entrée de l'hiver dès que les provisions de fils commenceront à s'épuiser chez les fabri- cants et gare au prix des fauteuils pour nos cinémas! Il convient, si l'on est acheteur, de passer ses ordres sans retard. * ** CONSTANTINOPLE 'Bonne activité dans les affaires Les complications politiques intérieures et extérieures qui étaient à redouter ne se sont par; réalisées. Aussi, malgré les bruits alarmistes mis en circulation, le marché continue dans l'ère de prospérité commerciale évidente ouverte de- puis la suppression du régime hamidien. L'activité est grande dans le commerce de détail à l'occasion des fêtes de Ramazan, ce qui prouve que les esprits, troublés un instant, sont calmés maintenant. Quant au commerce de gros, il n'est pas moins prospère; les acheteurs des provinces sont nombreux sur la place et on y manque des assortiments, ce qui facilite l'é- coulement des vieux stocks dans des bonnes conditions pour le vendeur. En un mot, les cho- ses se présentent sous un jour favorable et nul doute que si la paix se faisait le commerce prendrait un nouvel essor. NECROLOGIE Nous apprenons avec regret la mort dou- loureusement prématurée de M. Claudius Car- ré, mort à Paris, à l'âge de 20 ans. M. Claudius Carré était le fils de M. Joan- nis Carré, le cinématographiste bien connu de notre corporation. Puissent le malheureux père et sa famille trouver ici l'expression de nos plus vives condoléances. Pour la Semaine d AFFICHE lie PARDOH Beau drame passionnel, jcué avec force et dent l'Action se d\ Affiche Tu Passeras p Une Comédie " VITAGRAVH ", originale corn vivement i LE VOLEUR BOITEUX Deuxième Aventure dit Fameux Détective Lambert CHASE Scènes Sensationnelles et Palpitantes AFFICHE M M AFFICHE UN GROS < Amusante Comédie in h l AFFICHE Pour le 25 Octobre en pJu| LE ROI D Te us nos films sent exclusivement imprimés sur plk Vitagr 18 au 24 Octobre : le la GE ? pendant un ouragan de neige dans les Forêts Canadiennes AFFICHE mr ma sœur \ms une et comique au delà de toute description COMMANDÉE Affiche RÇON GATE aie et plaisamment e AFFICHE l'héroïne du phare Histoire tragique d'une Jeune Fille, Gardienne d'un Phare, attaquée pendant la nuit par des pilleurs d'épaves. Elle déjoue leur complot. Dramatique et pittoresque. AFFICHE AFFICHE de notre production ordinaire : E L'ACIER 15 — Le " SYNDICAT DES EXPLOITANTS DU SUD=EST " contre la Censure Le Procès d'Hyères L'abondance des matières nous oblige à renvoyer au prochain numéro la publication — qui paraîtra iu-e.rleuso — de l'audience du 20 septembre du tribunal de simple po- lice d'Hyères (Interdiction des films à agis- sements criminels laite à M. Giraudon par le maire d'Hyères). Disons tout de suite qu'après une très brillante plaidoirie de Mc Miane, avocat du Syndicat, l'affaire mise en délibéré, est renvoyée à un mois. SELIG POLYSCOPE C° La représentation des films de la Société Selig appartient pour la France à M. Charles HELFER, rue Saint-Marc, 16, Paris. -^—•♦•~-<- Les Exploitants Belges prennent leurs précautions L'A. B. C, justement émue d'un bruit d'après lequel le conseil provincial du Bra- bant se préparait à voter une taxe de 5 cen- times par entrée dans les Cinémas, s'est réu- nie cette semaine pour prendre les mesures nécessaires. L'A. B. C. a reconnu que le conseil pro- visoire n'avait encore rien voté dans ce sens, mais qu'il avait envisagé la possibilité d'ajouter une taxe provinciale aux taxes com- munales dont les exploitants sont déjàgrevés. Le bureau à invité les exploitants à lui faire parvenir au pins tôt tous les documents qu'ils croiraient pouvoir être utiles à la pro- testation, qui sera présentée à la « députa- tion permanente », par une délégation dont les membres ont été désignés par l'assemblée. Us feront ressortir les taxes déjà payées, et s'ils ne réussissent pas à échapper tout à fait à une nouvelle taxe, ils demanderont à ce qu'elle soit établie au pourcentage""des recettes, car il ne serait pas logique, en effet, que les petits exploitants travaillant à 20, 15 et même 10 centimes soient tenus de, payer la même taxe par spectateur que les Etablis- sements faisant payer jusqu'à 2 francs. Ils ne manqueront pas de déclarer que leurs moyens ne leur permettant pas de su- bir cette augmentation, ils se verront forcés de la faire payer à part, par le spectateur, et comme il s'agit d'une distraction, à la portée des petites bourses, ce sera encore l'ouvrier qui en sera victime; et comme chaque mai- son du peuple de Belgique possède un ciné- ma, de même que tous les patronages catho- liques, ils pensent avoir pour eux au moins deux partis sur trois. La chose en est là. PETITES ANNONCES Pour ions Renseignement* joindre un limbve pour la Réponse. Hpérateur, prise de vues plus particulièrement Il pour le voyage el l'actualité demande plac-e dans maison française ou étrangère. Connaît le français, l'allemand, L'italien, L'espagnol, le grec, le bulgare, le turc. Excellentes références. Prendre adresse au Ciné-Journal. " A VENDRE objectifs llermagis 1 10 \ l'IO. ,'s IV. A VENDRE 1 groupe Aster 8 HP. monté sûr voiture couverte, avec batterie d'accumulateur* de io ampères TO volts, la dynamo fait 50 am- pères sur 70 \v. Pour tous renseignements s'a- dresser chez M. (Jh. Klein, 40, rue des Martyrs, Paris, qui fera visiter. A VENDRE par suite de cessation d'exploita- tion quantité de films parfait état depuis 0 fr. 15 le mètre, demandez liste à M. Duclos, 66, rue des Oremes, Cherbourg Manche), M. lieu Janin, 17, rue Grange-Batelière, de- mande des coloristes. Pressé. A CEDER après fortune faite, théâtre banlieue 17.000 francs bénéfice oel par an garanti. Prix 130.000 fr. s'adresser à M. Rougeau, ■>■>. oue de la Folie-Méricourt, Paris. ON DEMANDE un employé connaissant La pro- jection cinéma et la photographie, bonne réfé- rences exigées. Ecrire au Ciné-Journal sjhis b in un Projections. TRES BON opérateur, ancien administrateur publiciste de tournées ciné-auto cherche place Paris ou province similaire ou d'opérateur, très bonne références, prétentions modestes. Ecrire à M. Richard, rue des Carreaux, il. Paris. DAME connaissant le tirage et la perforeuse demande place. Ecrire à .Mme Malhipger, 1. rue de i.i Banque, La Vare»ne=St--'Hilaire, 'Les Funérailles du Cardinal Couillé, à Lyon, Les exploitants qui désireraient passer cette vue peuvent le demander en Locatiqn à M. Rota, !>8, rue de FHôtel-de-Yille, Lyon. A VENDRE en pleine exploitation, poste com- plet Gaumont électrique sur automobile pour tournée en province. châssis Di&trich, moteur 9 HP. 2 cylindres commandant à l'arrêt, dynamo 60 ampères, 120 volts, tous acessoires et' I de neuf et en bon étal de marche. A coûté 9.000 fr. A céder au plus offrant, cause d'âge. Ecrire ;'i E. Haussons, Airo-s-la-Lys Pas-de-Calais). — Photos et détails sur demande. NOUVEAUTÉS SAVOIA-FILM-TURIN Représentant : M. DE RUYTER 53, Rue de 1 Échiquier, Paris PROGRAMME DU 11 OCTOBRE La fugitive, série Savoia-Savoia 730 La Farce du Notaire, comique 9o PROGRAMME DU 18 OCTOBRE L'Héritage de Riri pédicure, coin., ail. . 170 L*Ksprit du mal, dr. série Savoia-Savoia 745 \wm C'EST LE "I 18 Octobre QUE PARAITRA JACK BHOtf H BOOKMAKER DRAME SPORTIF Film L VX Tous nos Films sont exclusivement imprimés sur Pellicules Vierges de la COMPAGNIE EASTMANN KODAK M Tous i L ôdhamob GCctoo» won. FILMS EDISON 64, rue de Cormeille, LEVALLOIS=VERRET (Seine) Téléphone : 590=08 0 Adr. Télég. 1 Ediphon=Levallois=Perret Nouveautés livrables le 11 Octobre 1912 : AU SECOURS DU LUCKNOW Révolte Indienne de I857 -- Longueur 288 mètres |-iln> absolument sensationnel mettant en scène plus de 800 figurants PRENDRE SA REVANCHE EST AGRÉABLE n — ^* 111 | " 9 \ à 'r ■ ^w sr "'^f^ * % -— -___- k - 1 - ' > ÏÉ J2+ ■^>-E vî;>i *^B \ -> n « ! Charmante petite Comédie dont la Maison EDISON a seule le secret. 193 m. AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et ia HOLLANDE - M. B. REIMERS EENBERG, 22, Place de Brouckère, Bruxelles AGENT GÉNÉRAL POUR LESPAGNE : MM. COX & Cie, 29. Paseo. Colon. BARCELONE. TOUS LES FILMS EDISON sont exclusivement imprimés isur Pellicules Vierges de la Compagnie EASTMAN KODAK — 17 — DE LA MUSIQUE A U CINÉMA TOGRA PHE J'ai eu la joie d'écrire le mois dernier, dans un quotidien, un article - « Le Cinématographe et la Critique », article qui me valut des édi- teurs de films français, de bien chaudes félicita- tions. Je n'en demandais pas autant! — Au- jourd'hui, le Ciné-Journal m'ouvre ses colon- nes, je l'en remercie, car il me procure le bonheur de développer, devant des lecteurs in- téressés, une théorie sur « la Musique au Ci- nématographe » ou plutôt des « Adaptations d'une musique de scène à la cinématographie », théorie, il faut bien l'avouer, que les éditeurs de films ont jusqu'à ce jour complètement in- comprise ou négligée. Nul n'ignore que chaque établissement ci- nématographique se croit obligé de posséder un orchestre qui accompagne d'une orchestra- tion quelconque les différentes scènes qui s: déroulent sur l'écran. On y entend, par exem- ple (je prends le spectacle de cette semaine) , Schiller-M arsh de Meyerbeer — marche ô Étude et Construction combien austère — • faire défiler les troupes autrichiennes ; une valse lente souligner les allu- res précipitées d'un comique, et mieux encore — je dis vrai — le départ de Manon et des Grieux pour Paris accompagné par la roman- ce : « Adieu! notre petite table », etc., etc. Vous vouiez donc faire pleurer au moment où le public doit rire ou bien ne croyez-vous tenir « du théâtre » que par le côté scénique? Dans ce cas, exonérez-nous de toute musique et nous nous inclinerons devant l'Art du XX" siècle, sinon, appropriez à toute grande scène cinématographique, une adaptation musicale digne du scénario et vous aurez droit à l'admi- ration de tous et de vos ennemis en particulier. Car enfin, toute musique, si l'on veut bien y réfléchir, tire sa force expressive d'une puis- sance motrice. Prenons les oeuvres les plus carrées et le^ plus simplement rythmiques de toutes, c'est-à- dire celles dont les durées sonores ont les plus grands communs diviseurs possible; la musique d'Offenbach, par exemple. La grande massj du public vous dira qu'en l'écoutant « on ne peut pas se tenir sur sa chaise », expression merveilleusement caractéristique de son pouvoii moteur. Je me souviens combien je fus frappé, PERFOREUSES, PRISE DF DES, TIREUSES ESSUYEUSES, MÉTREOSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants ! ! Consultez le Catalogue DES E tablissements Lucien PRÉVOST Breveté. S CD. G. 54, Rue Philippe-de-Girard, 54 — = PARIS ^— Un Triomphe de la Série SAVi ÎESPRIT Grand Drame d< 745 Interprété par Mlle A EXPLOITANTS qui cherc vous assurer UNI Voilù le Film qu H. DE RUYTER, Représentant, Téléphone : 1 1 1=77. - Ad.| SA VOIA - FILM A-SAVOIA du MAL la Vie Moderne |tres ienne COSTANIAGNA tz UN GROS SUCCÈS... pour VROSSE RECETTE vous attendiez I •Boulevard Bonne=Nouvelle, Paris •îgrap. : RUYTER.PARIS — 20 - certain jour où je vis, pour la première fois, l'un des compositeurs modernes les mieux doués, le plus lyrique de tous à coup sûr. Il faisait répéter à une jeune fille un air d'opéra quelconque, un air de Mireille, si j'ai bonne mémoire. Je n'oublierai jamais de quels mou- vements expressifs il appuyait ses explications, combien il mimait les phrases de la mélodie pu- rement sentimentales cependant, serrant le bout des doigts, comme pour tenir une fleur et l'éle- ver lentement vers le Ciel. C'était exquis de simplicité un peu emphatique. Toutes les nuan- ces de la musique se trouvaient traduites dans ce geste, et je devinai que ce compositeur lui- même, quand il écrit sa musique sensible cl passionnée, doit se la représenter d'abord sous forme motrice d'une touchante et naïve sin- cérité. J'insiste là-dessus, parce que si je parviens à bien expliquer ce que j'entends par la trans- mutation de la musique en geste et du geste en musique, je suis sûr de me faire comprendre sans peine, dans les raisonnements qui vont sui- vre. Ouvrez donc encore les partitions de Gliick et voyez comme tous les gestes sont exprimés chez lui, au moyen de transpositions extraordi- nairement justes. Quand, par exemple, Armide cherche à se traîner sur les pas de Renaud, qui vient de s'enfuir, quand Clytemnestre in- vite le soleil à reculer devant le forfait d'Aga- memnon, quand la terre se refuse aux pas chan- celants d'Alceste mourante, la voix et l'orches- tre trouvent, chaque fois, des inflexions, des rythmes, des accords que la vision de ces mou- vements impose à nous avec une intensité qui tient réellement du prodige. Il est à peine besoin d'insister pour montrer cette faculté que possède l'art des sons d'évo- quer, dans notre imagination, des visions de couleurs. Pour tout le monde la musique de Carmen est colorée, la Shéhérazade de Rims- ky-Korsakoff est une symphonie chatoyante. Nul ne conteste que la finale du Crépuscule des Dieux ne soit un morceau fulgurant. Dire d'une œuvre qu'elle est pâle ou grise, c'est lui décerner un brevet de médiocrité. Quand L Rêve, de Bruneau parut, Gounod dit au jeun; compositeur : ci Mon fils, tu as écrit là une partition parfumée ». Si nous déclarons que les symphonies de Borodine ont quelque chose de fauve, c'est surtout à leur relent que nous fai- sons allusion; la scène de la taverne dans La Da nnation de Faust évoque une atmosphère étouffante, chargée d'odeur de boissons et d^ victuailles; telle composition de l'école russe fait songer à la confiture de rose. Et si vous m'objectez que les oeuvres orchestrales de déca- dence possèdent seules ce caractère extra-mu- sical, reprenez la Symphonie Pastorale, jouez- en l'orage, au piano tout simplement, et vous serez contrain d'avouer que les harmonies et les thèmes si musicaux du chef-d'œuvre de Bee- thoven peignent l'obscurcissement de l'espace, la chute de la pluie avec ses grosses gouttes lourdes, la formidable rafale accompagnant le météore, l'éblouissement des éclairs et donne jusqu'à l'impression d'une atmosphère chargée d'électricité. Tant de personnes aiment la musique uni- quement à raison de ses qualités émotives. Ce qu'elles demandent à la mélodie et à l'harmo- nie, c'est avant tout des rêves d'amour, de ven- geance, de haine, de tendresse, de gloire ou de pitié. Une âme musicale, quand elle aime un beau corps, le voit sous forme de musique. Les yeux qui le charment ne sont pas bleus, ni gris, ni bruns; ils sont musique; elle éprouve, à les voir, l'impression d'une caresse de notes, d'un accord délicieux. Le génie musical se mesure justement à la puissance de la vie et à celle de l'exprimer au moyen de l'instrument imparfait, d'arracher à la misérable épinette le cri pro- fond de la vie. Voilà pourquoi j'estime que, dans cet at- mosphère d'émotivité, dans lequel nous plon- gent beaucoup de drames cinématographiques, il me paraît nécessaire que l'adaptation musica- le ne soit à aucun prix négligée, elle marche di pair avec la mise en scène, indispensable elle- même au meilleur des livrets et, puisque hier, cette nouvelle et merveilleuse industrie nous ré- vélait « l'Auteur » cinématographique, pour- quoi demain ne saluerait-il pas « le Composi- teur » du même nom? Ce jour-là, notre Art sera complet. Max RlDEL. Importante Maison de Location le Films TRÈS SÉRIEUSE Cherche Correspondants asso- ciés, peur les régions de l'Est (LYON), Sud-Est (MARSEILLE). Sud-Cuest (BORDEAUX), pour combinaison avantageuse qui sera ultérieurement indiquée aux postulants pouvant justi- fier d'une clientèle suffisante, d'un passé technique sérieux et de certaines ressources fi- nancières. : Cinémasse, Hôtel Gare ûa Nord 31, Rue de Saint-Quentin, PAR/S_ PHAROS ï 3 EXPIATION VENTE 800 mètres Prochainement LOCATION JAIVIIV Essanay*Film, Pharos=Film, Gallia=Film PARIS = 17, RUE GRANGE=BATELIÈRE, 17 = Téléphone : 214-27 "BRUXELLES : "Boulevard de Senne w QUI TENTERA La Boucle Os la mort Pour gagner la Jolie Comtesse de Berry ? ? : C'est à ne pas en douter : LE PLUS FORT Une Comédie Sensationnelle de NORDISK qui paraîtra le 18 OCTOBRE et APPORTERA aux Exploitants les plus Fortes Recettes Représentant p' la France, la Belgique ei l'héritât la Sud -, L. AUBERT m — 23 — Du nouveau! Toujours du nouveau! Une Curieuse Expérience La semaine dernière, les habitués du « kensington Picture Palace » de Londres, ont pu assister à quelques séances cinématogra- phiques, tout à fait originales et dépourvues, certes, de banalité. Un auteur, M. Erié William avait fait exé- cuter un scénario écrit par lui, d'après une ballade de Fred Weatherley, et intitulée L'Enfant du Médecin. L'auteur lui-même figu- rait sur ce film. Or, tandis qu'on le projetait sur l'écran. \Villiam, placé à 1 écart, dans un retiré de la salle, récitait à haute et intelligibl" voix, les paroles réalisant la plus parfaite syn- chronisation. On se trouvait, en quelque sorte, en pré- sence d'une image parlante. C'est là un essai remarquable, qui ouvre une voie nouvelle à toutes sortes de possibilités. Ce dédoublement d'un homme, apparaissant sur l'écran en photographie et se complétant vocalement, en chair et en os, constitue un: innovation tout à fait géniale. Il paraît que M. Erié William réussit à sui- vre de sa voix, sans la moindre défaillance et avec une minutieuse précision, ses faits et ses gestes sur l'écran. On pourra très probablement s'attendre, sous peu, à d'autres essais du même genre. En tous cas l'idée est intéressante à suivre. PETITES NOUVELLES d'AMERIQUE Nouvelle Compagnie Une nouvelle société d'éditions cinématogra- phiques, la" Keystone Film Company, a sorti sa première bande le 23 courant, par l'inter- médiaire de la » Mutual Life Corporation u * ** Un nouveau Procédé de Cinématographie en couleurs? Un habitant de New- York, M. Arturo Hernandez-Méjia, prétend avoir breveté un nouveau procédé permettant de photographier les objets et les personnes sous leurs couleurs naturelles et de les projeter cinématographique- ment au moyen d'un appareil de projection or- dinaire, sans l'aide d'aucune disposition spé- ciale. Ce nouveau procédé s'appellerait le Cinéco- lorgraph et une Société, pour son exploitation, se serait formée sous la raison sociale de u Colorgraph Company of America ». Après de patientes et longues attentes aux aguets, les huissiers de la justice américaine; ont réussi à remettre à M. K. Spoor, président de la i' Compagnie Essanay » et à M. W. N. Sehg, président de la « Selig Polyscope Com- pany d les citations à comparaître devant le e Philadelphie, à l'occasion au pro- r le gouvernement américain au « Trusts Ces s ont été pris à l'improviste, ::, en quelque sorte, au passage, au mo- ment où ils s'apprêtaient à se rendre à New- York. MAISON SPÉCIALE pour la LOCATION DE TOUS LES FILMS A SUCCES EN COULEURS ET EN NOIR Rouehy et Donès 31, Boulevard Bonne=Nouvelle, PARIS Télêphosb : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.800 mètres de NOUVEAUTÉS COLORIÉES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM. CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché, ALGER Agent général pour la Belgique : CH. BELOT, 26 Rue du Poinçon BRUXELLES AMERICAN SUCCESSES 4lfc "SOLAX" 0 qui ont surgi en ces derniers temps à Los Angeles. Mais tout cela n'est rien, com- paré à l'activité extraordinaire qu'a pris la production cinématographique proprement dit? sur ce point de la côte du Pacifique. La presse, à Paris, a son centre de gravit? et de gravitation, dans les parages de la Bourse et ce centre de gravité se traduit par « Le Croissant ». A Londres, c'est Fleet Street » qui résume le labeur fiévreux des journaux. On peut dire que, dans un autre ordre d'idées, le centre, le point culminant de l'ac- tivité cinématographique américaine s'est trans- porté en Californie et qu'on peut le traduire par le terme « Los Angeles ». Qu'il nous soit permis de donner, en quel- ques notes brèves, un aperçu de ce qui se passe là-bas. Rien que la « Selig Polycope Company » y possède trois troupes au grand complet qui tournent activement et indépendantes l'une de 1 autre. Elles se livrent principalement à la reconstitution de faits historiques, tels que la découverte de l'île de Santa Catahna par Ro- driguez Cabnllo, en 1542, ou à l'exécution d? petites scènes séparées destinées à être inter- calées dans des « bandes » exécutées dans les autres usines de la Compagnie. Il y a là-bas. également en pleine activité. Itala=Film PROGRAMME DU 4 OCTOBRE 1912 Serment pieux Drame. — Affiches. — 460 mètres Au Cinéma, regardez... mais de touchez pas Comique. Affiche. — 123 mètres Gribouille cherche un duel Comique — Affiche. — 142 mètres PROGRAMME PU 11 OCTOBRE 1912 Le Pédicure a hérité Comique. — Affiches. — 182 mètres Se procurer à déjeuner, Voilà le hic ! Comique. — Affiches. — 132 mètres Adresser les Commandes à Vaul HODEL Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue Bergère, PARIS Télcp 149-11 Adr. télég. : ITALAF1LM-PARIS Exploitants. ._ . Croyez-nous... I Un drame en trois actes, vraiment original, d'une puissance insoupçonnée, totalement différent de toutes les fadaises et mièvreries dont le public est rassasié. .... c'est. .... LEBOIdeL'ACIE que la VITAGRAPH Go sortira le 25 OCTOBRE J.I la « Kalem Glendale Company o qui se livre de même à la production de films historiques, tels que la reprise de Santa Fé par de Vaigas en 1 690, sur les Indiens qui en avaient chassé les Espagnols en 1 680. Il y aussi là-bas, la « Brands Advanced Motion Picture Company », une nouvelle en- treprise au capital de 500.000 dollars, qui a fait l'acquisition de vastes terrains sur la ligne du « Pacific Electric Railway ». On est en train de construire quatre théâtres de verre mesurant chacun 40 mètres sur 1 00. Les pre- mières prises de vues ont commencé à la mi- septembre et sont, à l'heure qu'il est, en pleine production. Pour débuter, on filme le « Siège de Ro- me » avec une figuration de 4.000 personnes; puis on passera, dans l'ordre aux scènes his- toriques suivantes: « Les derniers jours de Pompeï », « La chute de Sébastopol », « La fin de Babylone », « La Prise de la Bastille », « Le Règne des Pharaons » et « Le Livre de Job ». C'est là un programme de grande enver- gure, n'est-ce pas? Il y a encore là-bas, se remuant beaucoup, M. James Young Deer, directeur de la Troupe Occidentale Pathé, qui travaille ferme à la réalisation d'autres films, toujours histo- riques, de la domination espagnole et de la révolte des Peaux-Rouges. Mais il y a aussi là-bas la « Universal Com- pany » qui prépare quelque chose de vraiment peu ordinaire. Elle fait construire le plus grand théâtre de prises de vues cinématographiques du monde entier, et l'œuvre sera un fait accom- pli l'année prochaine. Dans la vallée de San Fernando, 1 2.000 acres de terrain ont été achetés à cet effet, près de la ligne du chemin de fer et de la station de Lankershim, à huit ou dix kilomètres de Los Angeles. En dehors de cela, la « Universal Corn pany a loué, avec promesse de vente, 8.000 acres de terrains attenants à sa nouvelle pro- priété, afin que son personnel puisse s'y dé- Si l'on calcule que cela représente un do- maine de douze kilomètres environ de long, sur environ six kilomètres de large, on peut se faire une idée de ce que seront les futurs étaDTsJie- ments de la o Universal ». Il y aura six scènes monstres, capables de tenir les figurations les plus considérables. Deux de ces scènes seront en ciment armé, afin de pouvoir supporter des charges de ca-. valerie, le roulement de lourds chariots et même le poids d'un train. On y allumera des feux de camps, comme en pleine forêt, ou dans le désert. On détournera la rivière sur un certain point, afin de former un vaste lac, sur lequel il y aura des batailles navales ou des scènes de piraterie, de naufrages, de pêche, etc., etc. On estime que les dépenses s'élèveront à environ 5 millions de francs. Maintenant, il ne faut pas oublier qu'il s'agit là d'une si:rple succursale, d'une an- nexe en quelque sorte des établissements de 1' (( Universal », où viennent d'arrr/er 300 PeauxRouiges avec une centaine de chevaux achetés au Nouveau-Mexique, et pour les- quels des campements ont été construits. Ces Indiens, engagés sur contrat pour figu- rer dans les scènes historiques, coùleicnt en- viron 250 mille dollars de salaires par an, soit un million 250 mille francs. Nous pourrions allonger la liste indéfini- ment et citer pas mal d'autres compagnies qui ont pris racine à Los Angeles, s'y développent et y prospèrent toutes. J a preuve, c'est qu'on annonce la très pro- chaine création de trois nouvelles entreprises et que d'autres déjà existantes, se trouvant à l'étrcit dans leurs établissements cependant très vastes, agrandissent leurs domaines et dou, blent leurs usines. Le représentant de Pathé se trouve dans ce cas, puisqu'il a fait l'acquisition de 35 acres oe terrain à « Donegans Hill » pour y cons- truire un nouveau théâtre de prises de vues, d'après les conceptions les plus modernes. Si l'on considère que les cinémas foisonnent à Los Angeles et que le nombreux personnel qu'ils occupent, joint à celui des innombrables entreprises cinématographique^;, constitue un notable contingent de la population, on peut bien dire, sans exagération aucune, que Lo; Angeles est la « Cité Cinématographique ». L'Union Amicale du Cinématographe Sociale Mutuelle des Employés de toutes Catégories du Cinématographe Siège social : 26, Bd de la Villette, PARIS Informe MAI. les Exploitants, Editeurs, Loueurs, qu'elle tient à leur disposition des employés sérieux et éprouvés. Prière de présenter les offres d'emplois au siè"e social. — Le Secrétaire : Serant Fik EN PRÉ3 Maître Le Chef=d,Œuvrec AVEC LE CONCOURS DE LA GH Jane H qui a bien voulu, comme Mme Sarch ses débuts dans "BUREAUX : 5, Boulevard Montmartre, PARIS Téléph. : 139*36 et 163=07 Adresse Télég. : Monofilm^aris yi«<; x d'Art ^ RATION de fcrges Georges OHNET DE TRAGÉDIENNE FRANÇAISE ^DING îrnhardt, réserver au FILM D'ART ^inématographie Service Commercial, Théâtre et Ateliers : 14, Rue Chauveau et 49, Rue de Chézy NEUILLY=SUR=SEINE Télép. : 574=54 T " en Angleterre, vient d'inaugurer de très heureuse façon, un système nouveau de cinématographie instructive. Il s'agit de films accompagnés de conféren- ces, relatives à tout ce qui nous entoure dans le milieu domestique. RIEN NE TOURNE Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveil- lance, ni l'entretien coû= teux que nécessitent les groupes moteur généra* teur. Demander TARE F Nc 124 OllK âlxstmgliouaf (Oaopfr Ifetoxiït (fto.^lù 11, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Téléphones: 386-10 (Paris), 92 (Suresnes). - Télég. * HEWITLIQHT-8URE8NE8 38 - C'est ainsi qu'un film-conférence, intitulé: « Ce qu'il y a sur notre table à thé, et d'où nous le tenons », obtient actuellement un grand succès. Les projections donnent une idée de l'élevage du bétail en Danemark, l'organisation fermière, traite du lait, production du beurre et de ses succédanés, fabrication du fromage, plantation et récolte du thé à Ceylan, cultures de la canne à sucre et des betteraves, fabrication du sucre, etc., etc.. Bref, ce sont autant de grandes et belles le- çons de choses que le cinématographe offre là à un public intéressé au plus haut degré. Pas trop n'en faut !... Les habitants de Waterloo, près de Lïvér- pool, viennent d'opérer une levée générale de boucliers contre l'envahissement croissant des établissements cinématographiques. Ils viennent de décider, en un meeting monstre, de s'opposer énergiquement à l'ouver- ture de tout nouveau cinéma, estimant qu'il y en avait plus que suffisamment, à l'heure ac- tuelle, pour répondre aux besoins de la popu- lation. Un Duc Cinéphile C'est le duc de Connaught qui entreprend en ce moment, un grand voyage d'inspection à travers les différentes provinces du Canada. Le duc s'efforce de procurer toutes les faci- lités aux opérateurs cinématographiques qui le suivent dans son voyage et il se prête volon- tiers lui-même aux prises de vues lorsqu'on le lui demande. Le roi et la reine d'Angleterre ont eu la primeur des films dans lesquels figurait leur parent et les souverains ont suivi avec le plus vif intérêt les projections. Le duc et la duchesse de Connaught ont été fibres sous les aspects les plus variés, en traî- neau, à cheval, en voiture et même, à Ottawa, en train de patiner dans un skating rink.- Le Cinéma pour les Soldats Le « War Office anglais » a décidé l'uti- lisation régulière du cinématographe pour dis- traire les hommes cantonnés dans les camps retranchés. C'est ainsi que le camp de « Salisbury Plain », assez éloigné de toute agglomération populeuse, a été doté d'un théâtre cinémato- graphique, que les soldats ont accueilli avec enthousiasme. Les séances ont eu lieu, tout cet été, cha- que soir, après les exercices de la journée et officiers comme simples pioupious goûtèrent fort le spectacle récréatif que leur procurait la sol- licitude gouvernementale. L'action mobilisatrice du Cinéma Dans son rapport annuel aux autorités pé- nitentiaires britanniques, ,1e gouverneur de la prison de Newcastle constate que depuis l'ins- tallation de nombreux cinémas dans la ville et dans ses faubourgs, la criminalité a fortement décru dans la région. Le gouverneur attribue à l'action moralisa- trice du cinéma et au fait qu'il procure de la distraction à beaucoup d'individus, qui ne sa- vaient autrement comment passer leur temps qu'ils employaient à commettre de mauvaises actions, la diminution notable survenue dans le chiffre moyen habituel de ses pensionnaires. ^^ Cl/1 I CUIvO • dans votre intérêt, employez mes apparais Vous serez émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — Mètreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint=Denis = • - PARIS • - . & Les Grands Films Historiques AQUILA Programme du 11 Octobre LOUISeFRANCE Longueur 668 mètres. = Affiche 2,80 X 3 mètres. Pour paraître le 25 Octobre LES HONNÊTES SENS Grand Drame Moderne S'adresser à la SOCIETE "LVX" 32, Rue Louis-Ls-Grand, PARIS Société en Commandite par Actions ACHAT = VENTE = LOCATION Films et Appareils Deux mille Cinq Cents piètres de NOUVEAUTES CHAQUE SEMAINE Le plus beau choix des = Meilleures Marques = A. MASSELOT & C u & 13, Parvis St-Maurke, LILLE (Nord) Téléphone : 6-07 - Ad. Tétég. : ISTERCINÉ IE _ 41 — La peur de l'éléphant L'un des artistes les plus intrépides de la ri Vitagraph », M. Harry J. Morey, est comme beaucoup de « braves » qui ne redou- tent qu'une chose — la peur — et qui n'ont peur que d'une chose, souvent puérile. Mais quoi? Napoléon IC1 n'avait-il pas une o frousse » terrible d'une simple araignée? Harry T. Morey, lui, ne craint pas « la petite bête » . C'est la c grosse » qui lui ins- pire une profonde horreur, et, en l'occurence, il s'agit des éléphants. Tout dernièrement, ayant à figurer dans une scène où son rôle l'obligeait à se coucher à plat ventre sur le sol et à laisser passer par- dessus lui un de ces sympathiques et doux pachydermes, il refusa net de se prêter à l'ex- périence. Toutes les objurgations, toutes les paroles les plus persuasives furent vaines. Il resta inébranlable dans sa résolution de ne pas s'exposer au risque de se trouver en contact désagréable avec les pattes de son puissant partenaire. Et comme le directeur insistait trop, le brave Harry préféra lever son chapeau, saluer poli- ment tout le monde et partir au pas accéléré, en tirant sa révérence à Monsieur l'Eléphant... Ah I ne fraudez jamais ! Le directeur de la « Star Feature Compa- ny i), de Philadelphie, M. Grall, vient d'ap- prendre à ses dépens, et de fort désagréable manière, ce qu'il en coûte de frauder le fisc américain. Il avait été dénoncé comme se livrant à la contrebande de films européens, avec la com- plicité du « Steward », du paquebot trans- atlantique Cecelia, du nom de de Lexington. Les douaniers au service d' « Uncle Sam >> n'y vont pas de main morte quand ils s'y mettent et, à leur6 yeux, le plus sangui- naire assassin est moins coupable que celui qui introduit en fraude des marchandises sur le territoire de l'Union. Donc, M. Graff fut brutalement appré hendé, arrêté et « coffré » en pleine rue, à New- York, tandis que toute une brigade de douaniers fédéraux et agents du fisc améri- cain envahissaient les bureaux à Philadelphie et les mettaient consciencieusement à sac. Tout y fut enlevé, meubles, livres, papiers, films, documents, sans oublier le coffre-fort et les petites caisses, laissant les locaux, après leur départ, pleins d'un vide lamentable... Ah! il faut y regarder à deux fois avant de se risquer à frauder le fisc américain. Là- bas, plus que partout ailleurs: // en coûte trop cher pour... frauder dans le monde! » très împor- 15 et 16 oc- Au Texas Une « Convention d'Etat tante aura lieu à Dallas, les tobre. Les congressistes qui ont envoyé leur adhé- sion sont très nombreux, parmi lesquels l'élé- ment féminin est largement représenté, seront reçus officiellement par la municipalité, ayant à sa tête le maire, par le président et le bu- reau de la Chambre de Commerce de Dallas. M. Neff, président général de la « Ligue Na- tionale », y assistera également. Ce Congrès est considéré comme l'un des plus importants qui ait été tenu jusqu'ici dans un Etat de l'Union, et l'on escompte qu'il en résultera beaucoup de bien pour la corpora- tion. Le Congrès a lieu, en effet, en corrélation avec la grande Foire Nationale du Texas, qui se tient habituellement les 15 et 16 octobre de chaque année. L' America Art film 64, Rue Oberkampf, à Paris ~ Métro : Parmentler ■ Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre et son matériel perfectionné ——— et se chargera de Vos prises de Vues, tirages, titres, etc.f etc. ERNE PROJECTEUR ACIER " IMPER ATOR H. ERNEMANN, Société Anonyme 9, Cité Trévise, PARIS. — Téléphone 236-16 Tarif spécial et devis sur demande. L, Dépôts et Représentations : POUR LA FRANCE : POUR LES DÉPARTEMENTS DU Var, "Bouches■ Génie vieul de lancer sur la .Marin- . S31PJT-LOU33 (Sénégal) Revue passée par M. l'ONTY. Gouverneur Général de l'Afrique Occidentale, M.1NS13 (S.-ei-M.) Le Colonel HIRSCHAUÉER, Inspecteur per- manent île l'Aéronautique Militaire inaugure i \ un illî le monument du Capit .une \\ 1 itsui CAMINE, tué en service commande. SAINT-CLOUD (Seine) 21 Râlions prennent le départ au Grand prix de 1' " Aéro-Club ". PARIS Manifestation annuelle de la Ligue des Pa- triotes à la Statue du Lion de Belfort. LE VÉSINET (S.-ei-O.) M GUISTHAU, Ministre de l'Instruction pu- blique inaugure un buste de la République. GRANDS RAPIDES (Michigan) Construction d'un pont volant au cours des manœuvres Américaines. HELIGOLAND Manoeuvres Navales Allemandes. MOSCOU Visite de .l'Empereur et de la famille impé- riale à l'Église du Saint-Sauveur. EL-PASO (Texas) Pour éviter aux rebelles mexicains de violer leur territoire, les autorités américaines pren- nent des mesures de surveillance S la fron- tière. ALBANY (U. S. A.) Bob Burman bat le records de vitesse sur Autodrome. DONCASTER (Angleterre) Le prix Saint Léger est gagné par un cheval américain. MANCHESTER Le pi entier match de loo'.-ball de la saison est disputé devant une foule énorme. NEW-YORK Réception des vainqueurs des Jeux Olym- piques. ASHBURTON (Angleterre) Course de Motocyclettes. Métrage : 170 mètres environ Supplément sur demande Spéciale LOUDUN Grandes Manoeuvres Françaises de l'Ouest. BUDAPEST Ouverture du Parlement Hongrois. WATERLOO Inauguration d'un ossuaire à la mémoire des morts de 1815. NANCY Le Grand-Duc NICOLAS de Bl'SSIK passe en revue la division de Fer. VALMY 120" Anniversaire de la bataille dont le Géné- ral KELLERMANN fut le béros. Métrage : 54 mètres environ. «ç& Pourquoi rencontre -t- on partout " Le PARVO " Du Pôle Nord au Pôle Sud Dans les Pays les plus chauds Dans les Pays les plus froids Farce que c'est lui qui résiste le mieux à toutes les températures Parce qu'il est le plus istifcô de tous les Opérateurs... Pour son maniement facile " Pour sa légèreté " " Pour la solidité de sa construction " " Pour son petit volume " " Pour ses boîtes=magasin qui sont à l'intérieur " etc., etc. J. DEBRIE, constructeur jnjoe st-Maur, phris Adresse Télé£r. DEBRICINE-PARIS Téléphone : 940-00 o 47 MMMMMMMMMMMMM Ciné-Encyclopédie L'Enseignement par le Cinématographe Au moment où, dans tous les pays d'Eu- rope et d'Amérique, les meilleurs esprits se préoccupent d'appliquer la cinématographie à l'enseignement et à l'éducation des enfants, nous croyons servir la « cause pédagogique » en offrant aux lecteurs du Ciné- journal, l'ar- ticle suivant. Signé d'un nom populaire en Bel- gique, cet intéressant document reflète avec pré- cision l'esprit des personnalités les plus culti- vées du monde enseignant belge — de ceux qui luttent avec énergie pour donner à la jeu- nesse le maximum d'instruction libératrice. I! résume avec clarté la méthode et la pensée de quelques pédagogues et prouve, par son carac- tère positif et pratique, qu il rut élaboré avec le concours de purs cinématographistes, très do- cumentés dans notre spécialité et d'une âme assez haute pour s'élever au-dessus du << gain quotidien » et du dur labeur exclusivement in- téressé. Nous ne sommes pas de ceux qui séparent la cause du progrès belge de celle qui nous pas sionne en France, et c'est pourquoi nous re- commandons à nos amis de lire avec attention les lignes qui suivent. Elles se recommandent d'une idée vraiment internationale et seront comprises de tous ceux qui, de près ou de loin, ont quelque connaissance de la pédagogie. Nous avons la certitude qu'elles laisseront des fruits bienfaisants dans tous les cerveaux et qu'elles éveilleront la curiosité bienveillants des pouvoirs publics et des gens de bien qui entourent nos écoles françaises de toute leur tendre protection. Au surplus, elles n'apparaîtront pas comme dangereuses à nos amis les professionnels de la Cinématographie puisque les signataires sont, eux-mêmes, des collègues de longue date et sont paitisans de faire « du cinéma scolaire » dans les salles de cinéma, déjà existantes, La diffusion du cinématographe, son appli- cation à la pédagogie ne portera nulle atteinte aux intérêts de notre corporation. La puissance ds notre industrie et ses ressources artistiques ou scientifiques dépassent tous les jours le cadre dans lequel nous sommes accoutumés à les voir: une force d'expansion considérable emporte la cinématographie au delà de ses limites actuelles. Aveugle qui ne veut pas le voir! Félicitons M. Ch. Hendnck et ses amis, de leurs efforts, de leurs espérances et de leurs réalisations; elles font le plus grand honneur à leur pays et à leur initiative. G. D. Le Livre doit commenter l'image La nécessité de l'emploi de la méthode in- tuitive dans l'enseignement, l'efficacité de son utilisation dans la vulgarisation de la science r.e sauraient plus être contestées. Mais l'intuition directe, c'est-à-dire la pré- sentation aux élevés, au public, ae I objet, au monument, du paysage, de l'expérience, de l'œuvre d'art, n'est pas toujouis possible, Com- ment montrer les Pyramides ou les chutes du tiagaia a son au ditoi Ginémato [graphistes ! Si Vous Voulez Vous A\S\SURER. . • Si Vous Voulez faire VÉRIFIER Vos POLICES en cours. . . Adressez=vous à un \ST>EOIA.LIiSTE dans la matière J. GALLOIS, Assureur=Expert 7, Avenue Trudaine, F» A RI S. Téléphone s 292*>30 oiatanri i M il tÉ'SliM1 laREINEdelaCAMARGUE ^^^KËn~ÔFc- - ;N DCR CAMAROuTj j LA REGINA PI CAMAPbUt } | LA REINA DE LA CAMARGA } — 50 — Il faudra donc recourir à l'intuition indirecte par l'image. Celle-ci, à moins d'être assez grande pour être vue de loin et par tous, a de graves dé- fauts. De plus, elle peut ne pas être absolu- ment exacte. Ceci explique la vogue des projections lumi-< rieuses dont l'emploi s'est rapidement répandu et a été avec grand succès appliqué à l'ensei- gnement. Ici, la plaque étant la plupart du temps une photographie, est ma'hématiquement exacte; projetée sur l'écran, elle est visible de loin et par tous; elle peut rester devant les yeux aussi longtemps qu'on en a besoin; les sujets les plus variés peuvent être reproduits. On ne se trouve plus devant un dessin arrangé, interprêté, plus ou moins exact, approchant plus ou moins de la réalité. On a devant soi ta vérité photographiée, la réalité même, ne faus- sant pas l'imagination de ceux à qui on la pré- sente, des enfants surtout. Mais un progrès nouveau a été accompli: le cinématographe est né, outil admirable, exci- tant au plus haut point la curiosité ardente du public, pouvant satisfaire le désir d'apprendre des enfants. Ce n'est plus la vue figée, immobile, presque morte, bien que déjà si intéressante de la pro- jection fixe. C'est la photographie du mouvement lui- même, c'est la vie prise sur le vif et projetée telle quelle. C'est la vie elle-même, la vie de la rue, la vie de la nature, la vie de l'industrie; c'est plus que cela: c'est la vie du passé reconsti- tuée. Il ne manque que la parole à Ulysse aux Romains, aux Grecs, aux seigneurs de la cour de Henri VIII, de François I", à Na- poléon lui-même. Et encore!... Ce qu'aucune description ne pourrait faire comprendre à l'enfant, le cinéma le fera. Cependant, ce dernier a des tares éven- tuelles. Non expliqué, il n'est qu'un plaisir des Veux. Que peut-il rester dans l'intelligence de l'enfant d'une vue qu'il ne comprend pas? D'autre part, tous les films ne conviendront pas à l'enseignement: ils n'ont point été rassem- blés dans un unique but d'éducation. Le ci- néma s'adresse encore trop à la foule. Tous ceux qui dans ces derniers temps ont imaginé d'appliquer le cinéma à l'instructior des enfants le savent: ils se sont heurtés à de nombreuses difficultés. Il faudrait d'une part choisir avec grand soin les films qui sont de nature à être utilisés par les maîtres; il faudrait d'autre part fournir à ceux-ci le moyen d'être renseignés AVANT sur ce que développe le film pour qu'ils puis- sent éventuellement préparer leurs élèves. Confondre par conséquent dans une UNION ÉTROITE LE LIVRE, description écrite ET LE CINÉMA, description vivante, afin que l'enfant puisse sans grand effort, saisir, com- prendre, retenir, tel semble le but à poursui- vre. C'est ce que nous nous sommes efforcés de faire en créant la ClNÉ ENCYCLOPÉDIE. La Ciné-Encvclopédie comprend deux cho- ses: a) Une série complète de vues puisées dans les collections de tous les éditeurs de films du monde entier, constituant dans leur ensemble un vaste programme d'enseignement intuitif par l'image animée; b) Une suite de brochures abondamment illustrées correspondant chacune à un ou plu- sieurs des films choisis, véritable étude scien- tifique de la vue, permettant aux professeurs, aux instituteurs, aux pères de famille de four- nir avant à leurs enfants toutes les explications EMPIRE KALEM BIOGRAPH LUBIN M. P. SALES AQENCY Limited VENTE DE FIMLS : 86, WARDOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 37, rue de Trévke, PARIS - Téïép.ï 234 = 8C. = Adr. Tél. KALU1310 = PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés Tmih's nos Vues sont inipressimmres exclusivement sut "Pellicules EESfmann Kcdak" Cet homme élégant et froid comme l'acier a rêvé, devant ses usines où l'on coule des canons, de bouleverser la paix du monde pour doubler sa formidable fortune. .... C'est Le ROI de L'ACIER Parviendra-t-il à réaliser cette œuvre de mort ? Non ! la main de l'Amour l'en empêchera... les canons resteront silencieux... ISON-FILM 101 VENDREDI I m RLM AMÉRICAIN CAPTIVANT OCTOBRE I SENSATIONNEL Grand Drame Pathétique Longueur : 625 iVlètres SUPERBE AFFICHE AMERICAINE Adresser les Commandes à FciUl Téléphone : 149-11 3, Rue Bergère, PARIS Adr. Télégi'. : ITA LA FILM-PARIS Tous les Films BISCN ici sent exclusivement imprimés sur pellicules vierges EASTMAN KODAK — 53 - désirables pour comprendre la vue et aux élè- ves de relire après, avec gravures à l'appui, tout ce qui concerne ce qu'ils ont admiré. Le choix des films a été fait d'après le.- conseils de maîtres expérimentés. La rédaction des brochures a été confiée à des personnalités éminentes de la science, de l'art, de l'enseignement, dont nous nous som- mes spécialement attaché la collaboration. Dès maintenant, nous pouvons annoncer la publication des brochures suivantes: Les locomotions: Locomotion terrestre, his- toire des différents genres de locomotion ter- restre. — Locomotion par eau, histoire du ba- teau depuis la pirogue primitive jusqu'au Dreadnought géant. — Locomotion aérienne, ballons, dirigeables, aéroplanes. Les animaux: Animaux sauvages (jardi: zoologique) , etc. — Animaux domestiques, cheval, chien, etc. — Les oiseaux. — Les insectes. — Les microbes. — Les ports. — Les mers. — Les lacs. — Les tremblements de terre. — Les volcans. — Les grandes pê- ches. — Les grandes choses. — Les diffé- rents pays du monde. — Le pain. — Le vin. — La bière. — Le papier. — La poterie. — Le fer. — La houille. — Les pierres précieu- ses. — ■ Les perles. — Le sucre. — L'air li- quide, etc., etc. ** Dans notre pensée, le professeur prendrait connaissance de la brochure, en émettrait en- suite un exemplaire à chaque élève, en expli- querait le contenu, la commenterait devant la classe, donnerait en un mot la leçon prépara- toire nécessaire. Puis l'élève assisterait au défilé du film pendant lequel QUELQUF5 M :s de rappel seraient éventuellement iai«v mo- ment opportun. // ne faut pas en effet songer à donner la leçon proprement dite devant le film : celui-ci défile trop rapidement, les ex- plications seraient insuffisantes ou peu liées, l'attention DE L'ENFANT SERAIT TROP D^ PERSÉE. Rentrés chez eux, professeurs et élèves au- raient la brochure à leur disposition pour la relire et constitueraient petit à petit une véri- table encyclopédie... de souvenirs cinémato- graphiques appuyés sur des documents écrits. Les séances cinématographiques pourraient ainssi être composées longtemps à l'avance d'après un programme déterminé pour les élèves de tout âge et ce pour un trimestre, pour une année scolaire, en tenant compte des exigences des programmes. Les brochures per- mettraient de préparer convenablement les élèves. Le programme de chaque séance compren- drait un nombre déterminé de films consti- tuant un ensemble indispensable soit pour comprendre une industrie, soit pour étudier un pays, soit pour caractériser une région, etc., etc. Ce ne serait plus une éducation livrée au hasard des programmes des établissements pu- blics. Ce serait un véritable enseignement in- tuitif raisonné qui produirait à coup sûr.- de remarquables résultats. ** Faut-il encore résumer les avantages d'un pareil travail? Syllabus tout préparés évitant aux profes- seurs des recherches souvent longues et diffi- ciles ; Documentation aussi complète que possi- CINEMA-COMPTOIR 30, Rue de l'Académie, MARSEILLE -- Téléphone : 51- 80 VENTE T^eH^T laOCTSTION POSTES COMPLETS ET EILMS Nouveautés chaque Semaine * Grandes Exclusivités Françaises et Etrangères PRIX EXCEPTIONNELS 54 — ble sur toutes les questions importantes aux- quelles le cinéma peut s'appliquer; Préparation immédiate des leçons à donner aux élèves ; Mode d'enseignement plein d'attrait pour les enfants, méthodiquement raisonné par La compréhension par eux de toutes les vues pro^ jetées; Organisation d'une grande simplicité, les séances pouvant se donner dans les écoles pourvues d'un poste de projection ou DANS LES ÉTABLISSEMENTS DE CINÉMA existant dans presque chaque localité; Organisation de séances suivant un plan déterminé par les nécessités de l'enseignement réalisant de véritables synthèses géographiques, scientifiques, techniques, etc. Tout ce que nous avons dit des écoles s'ap- plique aux familles; tout ce que nous avons dit des maîtres s'applique aux parents. Ceux-ci pourront de même que les premiers trouver dans nos brochures de quoi préparer leurs fils et leurs filles à recevoir du cinéma des leçons utiles et agréables. Ch. Hendrick et J. U. La Cinéinatogr api Scolaire SES PROGRÈS A MARSEILLE Au moment où l'application de l'art ciné- matographique à l'instruction des enfants prend toute son extension, nous sommes heu- reux de constater les progrès énormes que lui font faire, à Marseille, l'initiative et le dé- vouement de M. Léon Roussel, président du groupe « Les Amis de l'Ecole » et la géné- rosité de M. Léon Richebé, président du Syn- dicat des Exploitants cinématographiques du Sud-Est. Ces deux ardents propagateurs de ce mode d' enseignement, aidés avec enthousiasme, par M. l'Inspecteur d'Académie des Bouches- du-Rhône et le personnel enseignant du troi- sième canton, sont arrivés à de tels résultats que nous ne saurions mieux faire que de les soumettre tout simplement au jugement de nos lecteurs. La population scolaire de notre canton, ainsi que veut bien nous le dire M. Roussel, compte environ 3.000 élèves, tant garçons que filles, répartis en deux écoles de filles et trois écoles de garçons. Chaque école compte en moyenne 600 élè- ves; or, la salle du Provence-Cinéma peut con- tenir 800 enfants bien placés, donc à chaque séance assistent tous les élèves d'une école et la salle est complétée par 50 élèves pris dans chacune des autres parmi ceux ayant produit les meilleures compositions sur les spectacles précédents. Ce procédé permet de récompenser les plus studieux et les plus travailleurs, en leur procurant l'attrait d'une séance et d'une leçon supplémentaires. Aussi il faut voir avec quelle ardeur travail- lent ces enfants, afin d'être classés parmi les premiers. Leur émulation est telle qu'il nous arrive, sur la demande des professeurs, de dé- passer le chiffre de 50 afin que tous les élèves méritants, soient parmi les élus. L'efficacité du système est prouvée par es lait que nous arrivons à punir les élèves en les privant d'une leçon, ce qui est un comble, le contraire étant la règle habituelle. D'autre part, afin que nos écoliers profitent bien des leçons, les programmes en sont com- muniqués 8 jours avant aux professeurs. Ces derniers préparent alors ces jeunes cerveaux îi accueillir les images qu'on doit leur montrer, et de cette façon les enfants arrivent à la séance avec un aperçu et quelques notions de ce qui va leur être enseigné. De plus, pendant le développement des films, des explications leur sont données. Rentrés en classe, les professeurs font faire des compositions sur les sujets étudiés. Nous avons eu en mains beaucoup de ces compositions. Que ce soit de la littérature, du dessin ou de la géographie, elles étaient mer- veilleuses, tant par la diversité que par l'abon- dance des observations. Des enfants de 1 0 h 1 2 ans avaient fourni 5 à 6 feuillets de copie émaillés de réflexions souvent très vraies et té- moignant toujours d'un réel effort. Nous avions là, sous les yeux, la preuve indéniable des mul- tiples avantages que l'on peut tirer de cette nouvelle méthode d'instruction. Ainsi, et pour mieux encore me faire com- prendre, je dirai que nous avons fait passer devant l'œil attentif de nos élèves, des films représentant l'industrie du verre, du papier, etc., des scènes de pêche, des vues de la Suisse, d: l'Asie, les chutes du Niagara, que sais-je en- core!... Les résultats obtenus ont été surprenants : Alors que certains enfants nous fournirent la façon exacte de fabriquer le verre et d'autres le papier, il s'en est trouvé qui nous décrivirent 5.") — les chutes du Niagara, en y joignant des des- sins! Il serait, je crois, superflu d'insister de- vant de tels faits, il ne nous reste qu'à remer- cier chaleureusement ceux oui nous ont aidé et à constater que c'est à Marseille et par nos soins qu'ont été inaugurées les premières séan- ces scolaires instructives du Cinéma. De telles déclarations se passent de co ;;- mentaires et font le plus grand honneur au personnel enseignant de Marseille et au dé- vouement de MM . Roussel et Richebé. Puissent de tels exemples encourager les dé- vouements et faire pénétrer jusqu'au fond du pflps, l'idée bienfaisante de la cvnémalo graphie scolaire. _ .*. La Première Tournée en France tu Cinéma-Éducateur Nous publierons prochainement l'itinéraire de la première tournée du Cinéma-Educateur qui va se mettre en route pour une durée de près de six mois. La France ne restera pas en arrière avec ses voisins, pour provoquer un mouvement d'opi- nion auprès des autorités, en faveur du Ciné- ma-Educateur. M. Gabriel Le Vallier, qui fut l'un des pre- miers à vulgariser le théâtre de plein air en pro- vince, avec les artistes de la Comédie-Française et de l'Opéra, va faire partir dès en octobre une tournée du Cinéma-Educateur pour les in- tellectuels, les écoles : lycées et collèges, les municipalités, les académies, les sociétés sa- vantes locales, et les associations d'étudiants et d'anciens élèves sont acquises à ce projet dé- sintéressé, qui donnera des séances, soit gratui- tement, soit en ne prélevant que les frais stric- tement nécessaires. Le programme comporte des films de voya- ges; d'histoire naturelle; d'océanographie; de botanique; de géologie et de science appliquées. Un conférencier commentera et expliquera ces vues. La tournée fera une ville par jour, soit dans les locaux des municipalités, soit, de pré- férence, dans les salles des exploitants qui com- prennent le bénéfice moral de ces séances où vont assister les autorités et un public d'élite. Grâce à sa grande habitude des tournées théâtrales, M. Le Vallier constitue un itinéraire très intéressant. Devant l'intérêt que présente pour tous les cinématographistes le développement du Ciné- ma-Educateur, M. Le Vallier a sollicité nos premières maisons d'édition ; la Chambre syn- dicale, et les divers syndicats du Cinématogra- phe pour que cette tournée soit mise sous leurs patronages. Cinématographie Scolaire Des Vœux intéressants. Le 6' Congrès de /'Art à l'Ecole a émis les vœux suivants: Considérant que l'industrie cinématographi- que s'efforce surtout de plaire à la foule payante par la diversité des sujets et qu'elle est obligée de constituer des spectacles dispa- rates ; Considérant que l'éducation de la petite en- fance doit être complété en ce genre par des spectacles dont l'unité et la vérité doivent être les uniques soucis: Emet les vœux: a 1" Que l'introduction du cinématographe dans les écoles soit subordonnée au choix des films par un Conseil supérieur de l'Art à l'Ecole; « 2" L'usage de tout film non porté à la liste spéciale sera rigoureusement interdit; « 3" Le musée de l'enseignement public sera chargé de constituer des séries qui seront mises gratuitement à la disposition des institu- teurs de l'enseignement public. » >—•♦•--« En Espagne " Il " n'irra pas !... Il s'agit de « Bébé », de « Bébé Gau- mont », comme on l'appelle à Barcelone, Bébé, dont on avait, à la grande joie des Ca- talans, annoncé la prochaine venue dans la métropole cinématographique espagnole. Les Barcelonais sont dans la désolation, parce qu'ils viennent d'apprendre que Bébé ne viendra pas les réjouir de sa présence. Heureusement qu'ils ont Max Linder et la NapierRouska pour les consoler... ... Mais " Elle " viendra !... (« Elle », c'est Asta Nielsen, la célèbre protagoniste de la » Nordisk ». Il se confirme que dès que les engagements qui la lient encore à Copenhague seront rem- plis, elle viendra en Espagne, accompagnée d'une vingtaine d'artistes triés sur le volet pour y effectuer une « tournée » artistique très complète. Alter=Ego BRÉON & Cie, Propriétaires-Directeurs Théâtre = Usine = Bureaux 218, "Boulevard Bineau = Neuilly=sur=Seine Téléphone : 576-58 lUTHI CINÊMHTQGRRPHIGUES à F Tirage rapide de Titres et d'Actualités Traductions en toutes Langues VIRAGES - TEINTURES - COLORIS Maison apportant les plus grands soins aux Travaux qui lui sont confiés NE TRAVAILLE RAS AU RABAIS N'éditant pas pour son compte et pat* conséquent NON CONCURRENTE , ses Clients peuvent être assurés de la discrétion la plus absolue sur les Nouveautés qu'ils éditent et du soin apporté aux différentes manipulations. Elle se charge aussi de la prise de Vues pour le'' compte. THÉÂTRE & OPÉRATEURS à la Disposition des Clients ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE MODERNE Permettant de travailler MÊME LA NUIT OUTILLAGE DE PREMIER ORDRE Derniers Perfectionnements ALTER-EGO justifie bien ainsi, auprès de ses Clients son titre AUTRE MOI-MÊME ^- ■ — ' — L 57 — ECLAIR ■imnmnwnmi JOURNAL Le plus parlait des Journaux Gipaiogr apiiips ■■ SOMWIRE 1DU N° 13 PARIS. — La Semaine parisienne. — LA MODE. PARIS. — La coupe do France. — Les courses à la rame retrouveront la faveur passée. PARIS. — En voulez-vous des ballons ?. A " Magic-City " les tout petits regar- dent s'envoler leur espoir de gagner le Prix de Distance offert par le Matin. PARIS' — Le Grand Prix de l'Aére-Club de France. — Du parc de Saint-Cloud se sont enlevés 20 ballons ayant à bord les aéronautes les plus réputes. PARIS. — Un bateau qui navigue par- tout. - L'aviateur GARROS vient de faire les essais d'un " Glisseur " à hélice nautique et automatiquement aérienne sui- vant la profondeur- MARSEILLE. — Il est parti ! — Moulaï- Hafid, en bonne compagnie, quitte sa chère France. — Le voici sur le pont du JKongolia . . . Tandis qu'à bord du Cbàouia on hisse ses vaches. GENES. — Championnat International de Natation. — De célèbres nageurs se rencontrèrent au " Lino d'Albaro ". VALENCE. — Fête de la " RUA ". — Ce bizarre monument, ambulant et historique, que se disputeront longtemps Vicence et Rodouo, fut conquis par les Viscontins et leur resta comme trophée de victoire. AMERIQUE. — On promène à travers New- York les champions des Jeux Olympiques. ESPAGNE. — Valence. — Le régiment de Guadalajara, retour de Mellila. BELGIQUE. — Waterloo: Le monument de Victcr-HuttO.- -Après la cérémonie de la pose de la 1" pierre, futinaugure l'Ossuaire. RUSSIE. — Kief. — La future exposition régionale. — Avec grand cérémonial fut posée la première pierre. BCRCDINC. — Centenaire de la Moshc- \Va. — Le tzar et toute la famille impé- riale foulèrent le champ de bataille sur lequel se décida le sort de Moscou. Tous se rendirent au monument commémorati f, puis leur furent offert le pain et le sel . . . tandis qu'un vieux de 1 3o ans se remé- morait la guerre des géants. CABOURG. — Accident de chemin de fer. — Deux trains chargés de 1 .200 tou- ristes se sont tamponnés ; morts et blesses. NANCY. — Le Grand-Duc Nicolas passe en revue nos trou pes de l'Est. €€ ECLAIR -JOURNAL ' se trouve seulement en location à AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 16, Rue Grande-Batelière, lé Union ms Grands Editeurs DE FILMS 17. Faubourg Montmartre, 17 SOCIETE des Etablissements Capital : 8,000,000 de Francs 57, Rue Saint = Rocb, PARIS COMPTOIR-CINÉ-LOCATION : 28, Rue des Alouettes, PARIS Nouveauté 1911 r*Gfâ> SENSATIONNEL le Proie* "GAUMONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. ■= Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : 1 Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. 1 Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. 1 table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115 mm. 1 RéçMlateur électrique 50 ampères î Moteur électrique u Gaumont " 1 îO ou 10 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : S7 kilos uoii/onne e/i tous points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des des d'Assurant COMPAGNIE ANGLAISE DES Écrans Lumineux RADIUI)) Système Breveté dans tous les Pays du Monde 50, OXFORD STREET Télép. : 250-27 60, RU E de PROVENCE LONDRES — — PARIS Paris, le 9 Septembre 1912. Monsieur BREZEANO, Théâtre National, BU RARES T. Cher Monsieur, Nous aVons été informé que certaines Maisons ont Vendu des Ecrans à leurs Clients en leur faisant croire que c'était des ÉCRANS RADIUM. Vous pouvez informer les Exploitants de Roumanie qu'aucun Ecran Radium n'a été Vendu dans ce "Pays, et que nous Vous nommons par la présente, notre Agent Général pour la Roumanie, la "Bulgarie et la Serbie. Outre /'Ecran Radium, nous fabriquons d'autres toiles métalliques bon marché mais qui ne donnent qu'une économie minime de courant et qui certainement ne donnent pas les résultats de /'Ecran Radium. Quant à /'Ecran Radium, nous le garantissons de 100 ° o supérieur à n'importe quel écran métallique connu jusqu'à ce jour, tels que les perlés, aluminium, etc. Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de nos meiU leurs sentiments Vêly BEY. a*— * - ». — * ~ Représentant Général pour la Roumanie : M. GRÉGOIRE BRÉZÉANO Rue Atelierulei, 21, BUKAREST — 61 — 4 4 4é 44 44 4é 44 44 44 44^44 44 AA 4A A4^4A' i I Courrier d'Allemagne La façon ridicule dont la censure cinéma- tographique est exercée en Allemagne finit par créer sur le marché une atmosphère de malaise, que toutes les conventions, tous les accords, même les plus parfaits, les plus unanimes et les plus désintéressés ne réussiront pas à dis- siper. On sait qu'en Prusse, à partir du 1 " octo- bre prochain, ce sont les décisions de la pré- fecture de police de Berlin qui feront loi en matière de censure des films. Mais, comme en outre de la Prusse, l'empire allemand est constitué d'une infinité d'Etats plus ou moins importants, toujours prêts dans les questions d'ordre secondaire à faire preuve d'indépen- dance, on conçoit aisément à quelle incohé- rence, à quelles contradictions on en arrive. Nulle règle, nulle donnée, nulle indication d'après lesquelles il est permis à l'éditeur de se conduire à travers le chaos inextricable de l'arbitraire policier. Si encore les censeurs d'un même Etat ju- gaient tous les films qu'on présente à leur visa suivant des principes fermes, et s'il' était pos- sible d'en détruire le degré de « moralité'" exigé par tel et tel duché, dans tel et tel royaume; mais, d'un jour à l'autre, les cen- seurs se contre] ugent, défendant des scènes parfaitement identiques à celles autorisées la veille. Dans le but de remédier, en quelque sorte, à cet état de choses et d'obtenir, en Prusse du moins, une certaine uniformité dans le ma- niment des ciseaux d'Anastasie, le Comité d'a- gitation de la presse cinématographique s'ef- força de provoquer une entrevue entre fabri- cants et fonctionnaires de la police berlinoise du ressort de la censure. L'entrevue a eu heu. On ne peut dur qu'elle ait été empreinte d'une grande cordia- lité. Les fabricants se retirèrent sans avoir rien obtenu. La police prétend persister dans sa manière' de voir, qui est multiple. Elle oppose aux de- siderata des éditeurs le non possumus des gens qui ne veulent rien savoir. Les fabricants avaient émis le vœu qu'à b3£2 SOCIÉTÉ ANONYME IDilmio- films Bovisa près Milan (Italie) Milano = Casella Postale 1036 . Milano Adresse télégraphique : Milafilms Milano Pour le 1 1 Octobre : La MONNAIE de PLOMB COMIQUE Longueur. 149 mètres REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS ~ 16, Rue de la Orange-Batelière, 16 — PARIS JTT- nO r\r»T/T IdC Représentant pour l'Angleterre, 4, New Compton Street .= f. DlXUHVLlJO, Charing Cross Road, LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " .±1 Programme du 4 Octobre EN VENTE - EN LOCATION De KHARBINE à YOKOHAMA (Voyage). . 129 nul LA MACHOIRE DÉCROCHÉE (Comique) 119 — UNION INTÉRESSÉE Drame - Long. : 218 met. interprète par M"" CHRISTIANE MENDELYS - M. BARNIER, des Nouveautés M. DESCHAMPS, du Théâtre des Nouveautés Programme du n Octobre VOYAGE au JAPON (Voyage) 132 met. LES DEUX BOSSUS (Comédie comique) . 187 — La FILLE de PAILLASSE Drame - Affiche - Longueur : 217 mètres Interprété par M. Gaston DESCHAMPS, des Nouveautés M. Edouard GRISOLLET, des Polies - Dramatiques La Petite LEROY, du Théâtre Réjane EN LOCATION Sous la Coupole du Cirque, Drame, Affiche . . 590 met. Sang de Gitane, Drame, Affiche 864 Frère et Sœur, Drame, Affiche 77."> — Le Roman d'une Princesse, Drame, Affiche. . 597 Cruelle Fatalité 842 — HARRY Télép. : 100=03 Ad . Tél. : HARRYB10- PARIS î^ <^~R%^Ê^ ^5?= X Cil MC r »*Sfe 22, Rue "Boudin, PARIS — (53 l'avenir, avant de prononcer l'interdiction dé- finitive d'un film, le censeur en donnât avis à la maison intéressée, afin que celle-ci fût en mesure de fournir aussitôt toutes les explica- tions nécessaires. On espérait, du côté des édi- teurs, créer ainsi un moyen de dissiper les ma- lentendus et d'arracher mainte œuvre parfois imparfaitement comprise aux griffes de la cen- sure. Mais les censeurs de Berlin sont des ger.s qui ne doutent pas d'eux-mêmes et qui ne demandent point qu'on éclaire leur foi. En outre, les fabricants exprimaient le dé- sir qu'on leur rendît les parties de films sup- primées. Ils objectaient qu'en dehors de la valeur importante de ces parties, ils en avaient besoin pour effectuer sur le négatif les cou- pures prescrites. Ils demandaient encore qu'on les dispensât de l'obligation de déposer avec le film à viser le scénario de ce dernier, cette mesure ne pou- vant que compliquer, surtout pour les mai- sons étrangères, la censure de leurs films. La fin de non-recevoir systématique oppo- sée par la préfecture de police à tous les de- siderata des fabricants devait mettre un terme rapide à cette conférence. Il ne restait plus qu'à saisir le gouverne- ment de la question. C'est ce que fit le Co- mité d'agitation. Hélas! il est permis de considérer cette nou- velle démarche avec quelque scepticisme. La saison qui commence s'ouvre sous les auspices de la plus vive agitation. Des colères qu'on croyait éteintes depuis l'enterrement de la Fiag viennent de se rallu- mer. La fameuse Convention a mis le feu aux poudres. Aux attaques du Schutzverband et de quel- ques unions locales d'exploitants, les signatai- res de la Convention des fabricants répondent. Par l'organe de la Commission executive, l'Association libre se défend avec énergie d'a- voir voulu constituer un trust. Elle n'a point entendu entraver la libre concurrence, chaque fabricant restant maître chez lui, où il garde jalousement son indépendance économique. Le but de la Convention est avant tout de mettre un terme aux agissements déloyaux qui, en pratiquant l'avilissement des prix, menaiert l'industrie cinématographique à la ruine. Grâce à l'entente obtenue, plus de traitement privi- légié, plus de tour de faveur. Grâce au relè- vement des tarifs, les signataires de la Con- vention seront en mesure de soigner davantage leur mise en scène et l'interprétation de leurs films, tout en n'employant que du matériel de tout premier ordre. Je n'ai pas à rechercher à cette place si, comme l'affirme la Commission executive, les pellicules Eastmann-Kodak en usage chez la plupart des fabricants sont effectivement supé- rieures aux bandes de sa propre fabrication qu'emploie la maison Pathc, ni si cette der- nière ne pourra offrir ses produits au-dessous des tarifs qu'au détriment de la qualité. Js me contente de constater que le nombre des maisons qui ont accepté la Convention est à présent de 33 et que la Compagnie Edison, dont on escomptait en premier lieu la résis- tance, a, elle aussi, envoyé son adhésion. Il semble qu'on finisse par reconnaître en haut lieu les qualités éminemment instructives du cinéma. Le Ministre des Cultes de Prusse vient, en Matériel pour Cinémas et Concerts téléphone PARDON et Cie, 7 à 19, Boulevard St=Jacques, PARIS adresse 812-81 812-81 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIASTES PORTES ET PANNEAUX jRILLAGES POUR CINÉMAS TELEGRAPHIQUE PARDONLI-PABIS GRILLES ARTICULÉES POUR T ERM F.TU RES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements Entrepreneurs de Prises d TRAVAILLANT! GRANDS ÉDITB PETITS FABRICANTS = EXPLORATES Voulez-vous que vos travaux d'Edition soient de prix pour le mal RANGEZ-VOUS A GARDEZ-VOUS de Vous adreM Vos Concurrentes, VouM Adressez -vous à J&È qui Vous éditera sous votre nom, à votre mal ALTER EGO n'édite »as frj mmm^^mmmmm _ _ __ _ vous offre TOIT ALTER EGO ?st doté de V°M ^^^^^mm^m^^^^^^mmm^t^mm^ fectionnements ALTER EGO ?os*ède "n pen0 ^ -1I11I1I-111^ ^m^ fortune des grala Vous adresser à vos concurrents serait un Jk MTTF^l suicide. De bruyants exemples l'ont prouvé '- grandes w N'étant pas fc>otre CONCURRENT ALTEÈ AL TER EGO,îiâ±v°2ï Vues - Metteurs en Scène /OTRE COMPTE RS ÉTRANGERS - REPORTERS CINÉMATOGRAPHIQUES ;cutés avec le maximun de soins au minimum im de BÉNÉFICES ? E PRÉCIEUX AVIS aux Grandes Maisons d'Edition riez bien Vite ÉCRASÉS , et Vous assurera la Vente dans l'univers entier compte, il ne travaille qu'à façon et SEUL GARANTIES de discrétion et de sécurité |î le plus moderne, muni des derniers per- »1 fabricant qui a fait pendant quinze ans^la maisons d'édition yos "concurrentes immédiates V^mft vous en fournira les preuves par le témoignage de - ses nombreux clients anciens tributaires des fis d'édition M SEUL peut être votre ASSOCIÉ, votre AMI '/Bineatt* Njmi1ty=sr=Seine (Téiep. 578-58 I 66 •irïet, de décréter que, dorénavant, le ciné- matographe aurait sa place dans les program- mes des établissements d'instruction supérieure. La question est à l'étude. Mais, signe des temps, notre confrère le docteur Wolter, dont le dévouement à la cause cinématographique est bien connu, a été appelé à titre de con- seiller près de la Commission d'étude au Mi- nistère. Un riche industriel rhénan a mis gracieuse- ment à la disposition des autorités scolaires de Berlin deux appareils complets de projection, destinés à être prêtés aux établissements qui en feront la demande. La dernière Assemblée générale de la Pro- jektions Akt. Geo. « Union », à h rancfort, a résolu d'augmenter de 250.000 à 1.000.000 de marks le capital social de la Société. L.e rapport de la direction en ce qui concerne l'exercice en cours est des plus satisfaisants. Vingt-deux théâtres, propriété de la Société, seront prochainement en exploitation La fa- brique d'appareils de projection créée il y a quelque temps à Berlin, ainsi que l'institut de vente et de location de films, se développent normalement. On espère pour 1912 un dividende de 18 0/0, comme en 191 I. :( $ L Union des exploitants cinématographi- ques de Bade organise pour ses membres, du 23 au 27 courant, un voyage d'études à Paris. On a fondé à Hardesleben un cinéma- théâtre spécial, à l'usage de la jeunesse. Cet établissement, dirigé par l'Association des ins- tituteurs, passera exdusivement des films ins- tructifs. * * Le métier de loueur est dur en Allemagne. Nombreux sont les théâtres qui font de la deuxième semaine, passent chaque semaine deux programmes avec doublage, exigent dans chaque programme au moins un gros succès de première semaine et refusent de payer pour le tout plus de... 250 marks. * * La Condor- Filmgesellchaft m. b. H., à Berlin, porte son capital social à 125.000 fr., entièrement versés. Hans Bach. ACHAT ET VENTE - DE NÉGATIFS - FRIEDA KLUG Galerie Nationale Scala C TURIN I I KINEMACOLOR (Sauf la Seine) \ LE FILMJOURNAL ^= GRANDES EXCLUSIVITÉS Xclusif Fil " Anciennement SAINT-LAZARE-FiLM 105, Rue Saint-Lazare, 105, PARIS Adresse Télégraphique : EXLUSIFILM CONCESSIONNAIRE EXCLUSIF POUR LA FRANCE EXCLUSIF FILM C Anciennement SAINT-LAZARE-FILM a l'honneur d'informer Messieurs les Exploitants de Paris et du Département de la Seine qu'elle fait elle=même la location directe de ses Exclusivités et du Filin Journal. BUREAUX : 105, Rue Saint -Lazare, 105. — PARIS (Au Premier) Adresse Télégrap. EXLUSIFILM, Paris. — Téléphone : 281-44 (f) A M g » 1 GO O j» a tu c*r s t/3 tU O 3 < H ptf iU fi C/3 eu 'U-I o C/3 c (S •o c - 73 O > ta "H T3 U O a ta u O *■< c ► 3 O £ 0 o (0 a u VU (U 'u - ai £ x I ► 3 O M "*" in 3 +* cr '« — u i Q c C 0 fe 70 — EN ITALIE (Pe noire correspondant particulier.) Nouvelle Agence M. Stefano Pittaluga, ancien directeur du « Cinéma Parisien » à Gênes, vient de fon- der dans cette ville, une agence de location de films dans la Via XX Settembre, n 34. Il a assumé pour le Piémont, la Ligurie et la Tos- cane l'exclusivité de plusieurs marques ita- liennes et étrangères. La Tofino " Cette nouvelle société d'éditions cinémato- graphiques vient'de se constituer définitivement. Les actes ont été signés la semaine dernière. Les usines sont situées, via Balangero, 336, dans le faubourg de Ceronda, à Turin. Les travaux préparatoires sont déjà commencés et sous peu l'entreprise se trouvera en pleine ac- tivité. Ambrosio à New=YorK La grande marque de Turin vient de cons- tituer une filiale aux Etats-Unis, sous la raison sociale de n Ambrosio American Company », au capital de 125.000 francs. " La Psyché " Depuis le I " septembre cette Société, dont le siège est à Albano, près de Rome, a subi une transformation radicale, en devenant la propriété du docteur Sannio Giorgi::i, qui est en train de réorganiser l'affaire de fond en comble. " L'itala " De même, Yllala s'est depuis qielque temps soliderr.tnt établie, sous sa propre rai- son sociale, à New-York, pour exploiter plus facilement le marché américain. ERMETE ZACCONI Le Célèbre Tragédien Italien Le NOUVEL INTERPRETE de VITALA-F1LM - 71 ÉLECTROCARBON A. 0. Fabrique de CHARBONS pour Lampes à Arc à NIEDERGLATT près de ZUHICH (Suisse) Notre Marque "ETNA" est le CHARBON par excellence pour la PROJECTION AGENT EXCLUSIF POUR LA FRANCE : E. BOUSSUGE, 21, Rue Réaumur, PARIS La Situation Commerciale en Egypte Dans ion rapport annuel sur la situation commerciale de l'Egypte, le consul d'Allema- gne à Alexandrie écrit ce qui suit: <( Depuis le commencement de l'année cou- rante, la situation générale par rapport à l'exercice précédent s'est quelque peu amélio- rée, surtout quand il parut hors de doute que la récolte du coton serait sensiblement supé- rieure à ce qu'on attendait. La production est évaluée sept millions et quart de kantars ( i kantar égale kg. 44.928) . Les prix sont également à la hausse; on peut compter sur un minimum de 85 fr. 45 par kantar. Le nombre des faillites a diminué; parmi Ls maisons importantes, une seule s'est vue dans l'obligation, au mois de mai, d'interrom- pre ses paiements. De façon générale, les clients remplissent mieux leurs engagements. Toutefois les banques n'accordent que des crédits limités, et les maisons étrangères, ainsi que les gros négociants indigènes, ne cessent de faire montre dans leurs transactions d'une très grande prudence. La guerre italo-turque continue de peser lourdement sur le commerce, notamment en ce qui concerne le transit du côté de la Tur- quie. Il n'y a pas lieu d'attendre avant l'au- tomne une reprise des affaires, et encore cette reprise sera-t-elle subordonnée aux prévisions de la prochaine récolte cotonnière. Le marché monétaire, assez favorable pen- dant la première moitié de l'exercice, a em- piré durant la seconde, sans que pour cela le taux de l'argent ait énormément monté. En fin de compte, la plus grande circons- pection s'impose aux industriels et aux com- merçants désireux d'entrer en relations d'af- faires avec l'Egypte. BIBLIOGRAPHIE Vienl de paraître un intéressant ouvrage du à M. P. Dronne, créateur d'expériences de chi- mie amusante, rue îles Ponts-Ghartrains 33, ù Mois Loir-et-Cher . .\niis croyons faire plaisir à nus lecteurs en leur résumanl quelques-unes des expériences décrites dans l'ouvrage ; Procédés pour faire changer de couleur plus de 150 espèces el variétés de fleurs naturelles. Procédés | r faire changer de couleur un grand nombre de Qeurs artificielles. Procédés pour faire devenir incolores des fleurs nalurelles el des Qeurs artificielles, ainsi qu'un grand nombre de jus de pétales de fleurs i'l leur faire reprendre ensuite leurs couleurs primitives. Procédé pour faire prendre à 5 liqueurs inco- lores les ( leurs suivantes, savoir ; J" une railleur jaune ii lu I"': '2" une cpuleur rouge à la "2"; 3" une couleur bleue à la '■'": i" une cou, leur verte à la i' : 5" el une couleur nuire à la .Y. le liiui au moyen d'une seule liqueur com- plèlemenl incolore. Renaissances chimiques el magiques. L'oracle i liimi [uc el magique. Procédé pour faire prendre à îles fleurs ou à des aihns dessinés sur un nùorceau de papier îles dimensions beaucoup plus grandes, sous l'action d'un réactif coloré ou incolore, etc. Il esl impossible de faire connaître dans ce résumé restreinl taules les expériences et réac- tions décrites dans l'ouvrage, les titres qui ser- vènl à les désigner occupanl ensemble 16 pages entières dans la table des matières. Aucun appareil ni connaissances spéciales ne sonl nécessaires puni' exécuter les expériences. Moins d'un 10e de centime en moyenne à dé- pens t pour chaque expérience. Prix du volume : 3 fr. 50. S'adresser à M. Bourdain, rue du Mail 16, à Blois (Loir-ét-Chef ) . Mettez=vous bien dans la Tête que Cinéma ÉCLAIR 8, Rue Saint - Augustin, PARIS Le Sultan MOULAY-HAFID chez PAT HÉ FRÈRES Compagnie Générale PHONOGRAPHES. CINÉMATOGRAPHES Appareils <><> Télégraphique :.viNCtNN(S" PATHÉ FRERES vm~ 7 /fil -7 y / //>iref///f.), f> 2 Septembre /''/a VISITE DE S. M. LE SULTAN DO MAROC AUX ETABLISSEMENTS PATHE FRERES Le 2 Septembre 1912 Ma visite aux Etablissemonts PaTHE FRERES à Vlncennes m'a véritablement enchanté. Je m'explique maintenant comment le Cinématographe peut produire ces merveilles qui m'avaient à différentes reprisée si vivement Impressionné, ■lo ^M/L^^ Vincennes.le 2 Septembre 19 12 Compagnie Générale des Etablissements PAT HÉ Frères PHONOGRAPHE ET CINÉMATOGRAPHE 3^_ous avons le plaisir de reproduire I article que le Journal Le Cinéma a consacré à la visite que Moulay- Hafid a faite à Vincennes au mois de septembre 1912. M OULAY-HaFID, l'ancien sou- verain du Maroc, emportera certainement un souvenir ineffa- çable de son voyage en France. Tout lui aura été montré : Ver- sailles et ses monuments, Pans et ses beautés, la France et ses richesses. Il était déjà quelque peu averti de toutes ces splendeurs par les projections cinématographiques qui, à Fez, l'avaient préparé à la vision des pays du Nord. Aussi a-t-il tenu, avant son départ de la Métropole, à se faire initier à la Magie cinématographique. COMPAGNIE GÉNÉRALE DOS ÉTABLISSEMENTS PATHÉ FRERES PHONOGRAPHE ET CINÉMATOGRAPHE Il ne pouvait mieux faire, en pareille circonstance , que de s'adresser à la plus grande Manu- facture de cinématographes du Monde, et c'est sous la conduite de M. Oudaille, commissaire spécial, qu'il vint, mardi dernier, visiter les formidables dépendances de l'usine modèle de Vmcennes. Moulay-Hafid fut accueilli à sa descente de voiture par le créateur de l'industrie cinémato- graphique, M. Charles Pathé, entouré de tout son haut personnel. Quelques secondes après, il péné- trait dans le bureau directorial, blanc et or. Quelques rapides présentations y eurent lieu et bientôt, sous le feu des objectifs braqués, il se dirigea, guidé par M. Charles Pathé, vers les salles de projection. Là, il eut la joie de pouvoir lui- COMPAGNIE GÉNÉRALE DES ETABLISSEMENTS PATHÉ FRÈRES PHONOGRAPHE ET CINÉMATOGRAPH E même tourner la manivelle et de projeter ces vues animées dont il n'avait pu arriver à percer le mystère. Quelques vues scienti- fiques lui furent ensuite montrées. Toute la durée de la projection, il ne tant pas d éloges sur cette merveilleuse invention qui, pareille à l'épervier, fonce sur le document vivant, en fait sa proie scientifique et la ranime à la vie immortelle de l'écran cinématographique. Sa promenade à travers les curieux et très perfectionnés labo- ratoires scientifiques, la ménagerie, la serre, fut un émerveillement à chaque pas renaissant. 11 allait, de prodige en prodige, comme dans la fantasmagorie d'un conte des Mille et une nuits. Mais, où son enthousiasme s'exclama, ce fut quand il assista aux expériences de cinématographie COMPAGNIE GÉNÉRALE D EjS ÉTABLISSEMENTS PATH! PHONOGRAPHE ET CINÉMATOGRAPHE F k E K ES ultra-microscopique - cette per- fection dans la perfection - dont le monde savant de l'univers se dispute les extraordinaires docu- ments qui vont bientôt révolutionner les méthodes actuelles d enseigne- ment. Ce fut, ensuite, la visite rapide des services de notre confrère Patbé-Journal, le premier Journal vivant de l'Univers, organisé comme les grands journaux pan- siens, des ateliers de tirage, de développement, de fabrication, d éclairage et de force motrice. Après un coup d'ceil général sur cette usine modèle de ciné- matographes, la seule qui puisse se suffire à elle - même et se dispenser de tout élément étranger à sa propre fabrication, sur cette ville industrielle jaillie de terre, en deux ans, par la volonté créatrice COMP AGNIK GENERALE DES ÉTABLISSEMENTS PAT 111'. PHONOGRAPHE ET CI N É M ATOGRAPH K d un seul homme — celui-là même qui lui en désignait les détails d'une main descriptive — Moulay-Hafid se dirigea vers les Théâtres de prises de vues. Là, une surprise lui était réservée. On " tournait » justement une scène dramatique interprétée par les artistes de la Maison Pathé, pensionnaires de la Comédie- Française, Mme Gabrielle Robinne et M. Alexandre. Je ne sais quelles furent les impressions du sultan aux péripéties de la scène qui se déroulait devant ses yeux, mais il semblait que Ben-Ghabrit lui eût dit, comme au troisième acte de Jffichel Strogoff : « Regarde, de tous tes yeux, regarde ! » car il ne pouvait détacher ses yeux de ce jeune et harmonieux couple. Aussi tint-il, à la fin de la scène, à féliciter les artistes lui-même. F K K K K S Et ce fut un spectacle rare que celui de Mme Robinne laissant sa longue main glisser — écharpe souple dans la main rude du souverain musulman. Cependant l'appareil enregistrait cette scène impré- vue, qui ne sera pas de celles que Moulay-Hafid fera le moins tourner lorsqu'il voudra se rappeler les belles heures de France. Après avoir, par voie d'interprète, félicité M. Charles Pathé et ses collaborateurs de toutes ces merveilles accumulées en son honneur, Moulay-Hafid voulut leur donner, par un précieux autographe, une marque durable de sa satisfaction, puis il se retira, gardant au cœur le sentiment de notre puissance industrielle et aux yeux, la vision de Mme Gabrielle Robinne cet éblouissement. Le Cinéma, n" 28, 6 septembre 1912. ■*&]' . • - ■ — - — APC Acr AS t-gc ^7GT *. L T*GT 9cfe ♦■■îfr ♦"ïfr ^ L AW APr Ttt*T\\ ■a- X I ' BDLLET1N HEBDOMADAIRE L. AÏÏBERT lie Générale du Cil PARIS = 19, Rue Richer, 19 = PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor.Hago. LYON — 70, Rue de Paris, LILLE, Têlêp. : 25-13 12, Rue Moustier, MARSEILLE ■ 17, Avenue du Roi, "BRUXELLES PROGRAMME N° 64 Vente & Location DES FILMS CINÈS de ROME NORVISK de COPENHAGUE HETWORTH de LONDRES ^||||$f|$|ff|||^|||||||||||||||:|||^|||||||||||||||||||||||^ m- BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT SOCIÉTÉ CINÉS ,-v_ LES DEUX PARIS Comédie Gabnelle a pané, avec ses amies d'amener Sébastien à ses pieds. Sébastien avec ses camarades, a pané de donner un baiser à Gabrielle. Chacun d'eux, ignorant le pan de l'autre, fait toutes sortes d'avances pour arriver à son but. Mais en voltigeant autour de flamme, le papillon se brûle les ailes et quand les amis de chacun des « combattants » se précipi- tent dans le bosquet où Sébastien, aux genoux de Gabrielle, lui donne un tendre baiser, il n'est plus question de pan à gagner, mais bel et bien de fiançailles. Long 229 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 19 fr. Mot Télégraphique : DUESCO UNE FAUSSE ALERTE Comique M M Cinq gardes demandent une journée de liberté qui leur est accordée. Ils s'éloignent en courant et rencontrent deux autres gardes, libres aussi, qui s'unissent à eux. Ils déambulent rapidement le long des rues, quelques citoyens qui les observent s'imaginent qu'il s'agit de quelque chose de grave et suivent les gardes. En peu de temps, une multitude curieuse et anxieuse se forme à la suite des gardes qui entrent dans une hôtellerie. Le commandant qui a été averti, accourt, et lorsqu'en se faisant place dans la foule, il réussit à entrer dans l'hôtellerie, il trouve ses hommes sur le point de dévorer un plat de macaroni. Ils avaient simplement profité du permis pour dîner ensemble... Longueur 108 met. — Virage 7 fr. 80. 48 » BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT CIVITA CASTELLANA Plein Air MM Longueur : 69 mètres. — Virage 5 fr. 30 Mot Télégraphique : CASTELLANA. LES PANTALONS DE BIDONOT Comique MM Dans le régiment d'Isidore Bidonot, il existe un autre Bidonot. Le colonel remarque que les pantalons de celui-ci sont trop longs et ordonne au capitaine de les faire raccourcir. Le capitaine passe l'ordre au lieutenant; celui-ci, au sergent. Le lieutenant rentre au quartier et se souvenant de l'ordre reçu, dit à Isidore Bidonot de raccourcir ses pantalons. Isidore est surpris mais il obéit. Peu après le sergent l'appelle et lui renouvelle le même ordre. Il proteste inutilement et doit couper ses pantalons à nouveau. Plus tard1, le capitaine lui ordonne brusquement de raccourcir ses pantalons et sous menace d'être consigné, il doit encore obéir. A la revue, le pauvre Isidore se présente avec des pantalons qui lui arrivent au-dessus du genou. L'équivoque de l'homo- nymie est éclaircie, mais les deux Bidonot reçoivent trois jours de salle de police. Long. 198 met. — Affiches en couleurs. Mot Télégraphique : PANTALONI. %■ M s- BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT « NORDISK FILM Le NOUVEAU DECROTTEUR de L'HOTEL Comique J&JS François, qui est sans travail, parcourt avec attention les annonces du journal dans l'espoir de trouver une place qui pourrait lui convenir. Subite- ment sa figure rayonne : il croit avoir trouvé son affaire. L'hôtel Victoria demande un décrotteur, c'est quelque chose pour lui. Vite, il court à l'hôtel, on l'engage, et peu après il est en pleine activité. Nous nous garderons bien de révéler comment il s'y prend pour exé- cuter sa besogne; nous nous contenterons de dire qu'au bout d'une heure il a causé tant d'ennuis au propriétaire que celui-ci le met à la porte. Que cette punition soit bien méritée, tout le monde en conviendra sans doute. Longueur 183 Mètres LE PLUS FORT Comédie JSJff Le comte Frédéric de Jamouins qui est propriétaire de plusieurs che- vaux, ramène un jour, après les courses, son ami Charles Varnier, chez lui, où trois autres amis, MM. Léon Bernbourg, François de Fronville, et Phi- lippe Lévy, l'attendent avec impatience. Tous les trois lui montrent, la mine triomphante, une invitation à dîner qui leur a été adressée par la belle com- tesse Rita de Berry, jeune veuve renommée autant par sa grande richesse que par ses caprices excentriques, et tous font l'éloge de la belle dame. Quand on parle du soleil, on* en voit les rayons : tout à coup, la comtesse entre dans le salon, et Charles Varnier doit convenir que l'éloge de ces messieurs n'est point exagéré. La comtesse produit une impression très vive » ïr •aï BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT sur lui, et il croit remarquer qu'il ne déplaît point à la belle dame. Avant de partir, elle l'invite à son dîner. Depuis ce jour, les visites de la comtesse chez le comte de Jamouins deviennent de plus en plus fréquentes, mais il est facile de voir qu'elle ne vient pas pour lui. Elle aime Charles Varnier, et elle use de tous les moyens dont dispose une belle femme pour se faire aimer de lui. Quoique très épris d'elle, Charles Varnier ne se laisse pas aveugler. Dès le début il a compris qu'il ne faut pas qu'elle prenne le dessus, car alors elle ne sera jamais pour lui ce qu'il espère et désire. Aussi, au grand étonnement du comte, il se montre peu galant avec elle, mais Vanner n'est pas sot, il sait que la réserve qu'il a adoptée vis-à-vis de la comtesse est bien loin de refroi- dir les sentiments qu'il lui a inspirés. Pendant une promenade à cheval, la comtesse veut mettre ses adora- teurs à l'épreuve, et voici ce qu'elle a imaginé : elle jette une de ses bagues dans le petit lac au bord duquel ils se sont arrêtés, et offre à celui qui la lui rapportera, un baiser. Or tandis que ces messieurs s'efforcent à l'envi de gagner le prix, Varnier lui tourne froidement le dos en déclarant que ces enfantillages sont au-dessous de sa dignité. Vivement piquée, elle relance son cheval, et peu après on arrive au port où Varnier a l'occasion de prouver qu'il ne manque pas de courage, car, voyant un gamin tombé à l'eau, lutter contre le courant, il s'y jette résolument et le ramène sain et sauf sur le quai. Cette fois-ci, les adorateurs de la comtesse étaient beau- coup moins empressés que tout à l'heure. Quelque temps après, la comtesse donne un grand garden-party où tout ses adorateurs l'entourent et se disputent une petite place sur son carnet, mais ils n'y réussissent pas, la comtesse ne pense qu'à Charles Varnier, et quand elle l'invite à danser avec elle, il la refuse. Dépitée, elle s'élance avec le comte de Jamouins, mais elle fait un faux pas, et se démet le pied. Tout le monde perd la tête, on réclame un médecin, la voiture de l'ambu- lance, etc. Alors Vernier se précipite et d'une main résolue remet le pied de la belle hôtesse qui lui exprime sa vive reconnaissance, mais il l'écoute à peine et reste toujours également froid et impassible. Alors elle décide tenter un dernier effort, et un beau jour elle convie tous ses adorateurs à un grand dîner. Après le dîner, elle leur dit qu'elle leur a préparé une grande surprise et les invite à descendre avec elle au jardin. Là, un spectacle bizarre s'offre à leurs yeux. Au milieu de la grande pelouse est dressés une grade carcasse de fer, et à quelque distance un énorme pont de bois. Au haut de la carcasse se trouve un petit automobile très élégant. « Messieurs, dit la comtesse, avec un petit sourire narquois et en montrant l'auto, celui qui veut m'épouser doit faire la petite course de là-haut jusqu'ici ! » Tout consternés, ces' messieurs se regardent ayant l'air de se demander si la comtesse a conservé sa raison. Faire cette course-là, la tête en bas et même se trouver suspendu un moment dans l'espace! Celui qui tenterait cette aven- u M îfr -# BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT ture-là serait fou. Mais il y a un fou dans l'assistance, et c'est Charles Varnier. Parfaitement calme il quitte son habit et se met à monter a l'échelle. Arrivé au haut de la carcasse il s'asseoit dans l'auto. Profond silence. Les regards angoissés de la comtesse se portent sur l'homme qu'elle aime et dont elle a follement exposé la vie. Qu'ai-je donc fait, se dit-elle, épouvantée de sa lubie impardonnable. Au même instant 7 'armer fait un geste de la main et démarre. Un bruissement se fait entendre, et la petite voiture lancée à toute vitesse franchit l'espace et s'abat sur le pont pour arriver, l'instant d'après, sur la pelouse, avec son audacieux automédon. Enthousiasmée, la comtesse accourt vers lui, mais il s'incline en \<* priant d'excuser qu'il se retire, n'étant pas en humeur d'écou..er des flatte- ries, et riant sous cape, il s'éloigne vers le fond du parc. Peu de moments après, la comtesse l'y rejoint, et se déclare vaincue, ajoutant que mainte- nant, grâce à lui, elle connaît le véritable amour. Varnier a remporté la victoire, et, souriant de bonheur, il l'attire sur son cœur. Long. : 657 mètres — 2 Affic. en coul. 1"V 2m25 et 2m - 2m25 *>IMS 85- m- BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT HEPWORTH MAUVAISE CHANCE Comique MM John envoie un ultimatum au forain William d'avoir à lui rembourser ce qu'il lui doit, dans les quarante-huit heures, sous peine de saisie. William n'a pas le premier sou, mais ne manque pas d'idée. En somme, son créancier ne lui indique pas de quelle façon il devra le payer, il s'en rapporte sans doute à lui, ce sera donc en nature. Il lui annonce l'arrivée d'une malle remplie d'effets. Sans défiance, John Smith la fait ouvrir en sa présence, il en surgit un ours énorme devant lequel cha- cun fuit et est assez adroit, en fouillant la maison, pour y trouver la traite souscrite par son maître, auquel il la rapporte. Et la police appelée, n'en peut, mais. Longueur : 140 mètres. — Affiches en Couleurs. m- ■m &- ■3g BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT BARRER L'ANNIVERSAIRE Drame MM Frank Havergal, en rentrant au manoir, trouve son père qui élabore pour lui des projets matrimoniaux en complète contradiction avec ses idées. Il lui déclare respectueusement, mais très catégoriquement, qu'il ne peut l'écouter, ayant donné sa parole à Alice Meadows. Son père le chasse alors de la maison paternelle et le jeune homme, fidèle à sa parole se marie avec Alice. Les années passent, un jour qui est celui de l'anniversaire de son père, Frank Havergal tente une démarche de conciliation, s'introduit, à la tombée de la nuit dans le vieux manoir, et dépose sur la table de la salle à manger un cadeau accompagné de souhaits. Au bruit qu'il fait, son père est sorti de sa chambre et, croyant, dans la pénombre, être en présence d'un cambrioleur, tire et le blesse. On se pré- cipite, le vieux domestique reconnaît son jeune maître qu'Havergal fait transporter à l'hôpital, il n'a pas fléchi... Les heures s'écoulent angoissantes, n'apportant au père aucune nouvelle de son fils. Cependant son intendant arrive, lui présente un enfant. C'est son petit-fils et sous les caresses de cet adolescent, le vieillard rigide s'adoucit. Il l'emporte dans ses bras jusqu'à l'hôpital, où il va porter à son fils le pardon tant désiré. Longueur 280 Mètres Godefroy de Bouillon DRAME HISTORIQUE Interprété par pi. E. GRISOLLET, des Foiies-Dramaiiques. Godefroy de Bouillon pi. CHRPIflU, de l'Odéon fliadin HiVRRY, Représentant 22, Rue Baudin, 22, PARIS Téléphone 100=03 Wo^'^lfe Adr. Tél.: HARRYBIO-PARIS Godefpop de Qouillon Godefroy de Bouillon vienl de prendre Tortose. Il prie devant sa lente, lorsque des voix célestes lui ordonnent de se mettre en route pour aller délivrer Jérusalem. Devant le palais d'Aladin, roi de Jérusalem. Un sorcier lui donne le conseil de pénétrer dans le temple catholique, de s'emparer lui-même de l'image de la Vierge el d'aller la placer dans la Mosquée. S'il accom- plit cela, il sera maître des destinées du monde. 11 obéit donc. Le Grand Prophète, qui ne sait pas l'acte commis par Aladin et qui trouve dans la mosquée musulmane une image catholique, crie à la profanation, s'empare à son tour de cette image impie et la déchire. Aladin, apprenant la destruction de l'image sainte, qu'il avait lui- même placée dans la Mosquée, croit à la culpabilité des Chrétiens. Une vierge sainte, Sophronie, pour éviter le martyr des chrétiens, s'accuse elle-même, ainsi qu'un noble chevalier. Aladin ordonne leur emprison- nement immédiat. Mais il apprend d'une jeune guerrière que Godefroy de Bouillon est tout puissant el que, s'il peut s'allier avec lui, il triomphera. Il se rend donc au camp de Godefroy. mais celui-ci repousse les ouvertures du roi Aladin. voulant agir seul. Il prépare son armée et se met en route pour la conquête de Jérusalem. *a On assiste aux combats sous les murs de la ville sainte et à l'assaut donné sur ses murs. Godefroy de Bouillon, vainqueur, parcourt le champ de bataille et se signe pieusement devant les morts. Longueur approximative : 331 mètres. prix : 411 fr. 75 Supplément pour virage : 30 fr. P0rç0PliUI6 GêDflDT Comique Il s'agil d'un malheureux à qui il arrive un Las de désagréments provenant d'un malencontreux parapluie, dont le manche à crochel esl cause de nombreuses péripéties. ■ -* ' W ' h 4k^ M H [I II ml.'J L 15. Qt ^%-^ttcU! IL? Wà eUHi M 17 t^J [yzj IjSS ««■■h ■ '. *T^^* ** ^•^^^ fT^B - ^^i A la fin. cependant, ce crochel serl à arrêter un apache el la mal- heureuse victime que visait cet apache. veut récompenser le porteur du parapluie en lui accordant sa main. Le parapluie, cause de tant de bonheur, est installé dans l'appartement, en souvenir de cette mémora- ble journée. Longueur approximative: 117 mètres Prix : 146 fr. 25 Supplément pour virage: 11 fr. SÉJOUR A KYOTO (Voyage) l. Le transbordeur d'écluse. 2. Kyoto par un temps de pluie a. Le marché. 4. Marchand d'huîtres. T>. Temple de Taï Kyoku à Kyoto. 6. Temple Mishi Howanji. 7. Temple de Kiyomizudera. S. Prière dans le temple. Longueur approximative : 101 mètres Prix : 126 fr. 25 Supplément pour virage : 10 fr. IMPHIMEKIE .1. I.ANO, OU, ME l'E DCNKERQLE, PARIS — 73 — NOUVELLES Entreprises Cioématograpliips Anglaises Stanwix Pictuveûtrome, Limited, enregistrée le < septembre au capital de 2.000 liv. st. Cinéma. Siège social : Stanwix, Carlisle. Kinoplastikon Syndicale, Limited, enregistrée le 6 septembre, au capital de G. 000 liv. st. Fabrique d'appareils cinématographiques. phonographes. Exploitations de cinémas. Siège social : G, Broad Street Place, Londres. E. G. Peuples Picture Pûayhouse {Clerkenwell) , Li- mited, enregistrée le 9 septembre, au capital de 6.000 liv. st. Exploitation de cinémas. Siège social : 107, Cannon Street, Londres E. G. Signet Picture Supplies, Limited, enregistrée le 9 septembre, au capital de 12.000 liv. st. Ex- ploitation de cinémas. Siège social provisoire : Jordan and Sons, Limited, 116, 7, Chancery Lane, Londres W. G. Palace (Edimburgh) , Limited, enregistrée le G septembre, au capital de 30.000 liv. st. Siège social : 2 Hill Street, Edimbourg. llford Cinéma, Limited, enregistrée le 3 sep- tembre, au capital de 4.000 liv. st. Exploitation. Siège social : 98-100 High Road, llford. International Shows, Limited, enregistrée le 5 septembre, au capital de 5.000 liv. st. Exploita- tion de cinémas. Siège social : 178. Charing Cross Road, Londres W. G. Pyke's Circuit, Limited, enregistré le 5 sep- tembre, au capital de 100 liv. st. Cinéma. Siège social, Vernon House, Bloomsbury Square, Lon- dres W. C. Skerries Electric Théâtre Company, Limited. enregistrée le 29 août à Dublin, au capital de 500 liv. st. Exploitation de cinéma. Siège social: 57, Grafton Street, Dublin. People's Palace (Edmonton), Limited, enregis- trée le 27 août, au capital de 2.000 liv. st. Ex- ploitation de cinéma. Siège social : Théâtre Hoyal, Angel Road. Edmonton. Scenic Picture House, Limited, enregistré à Edimbourg le 26 août, au capital de 2.500 liv. st. Exploitation. Siège social : 170, Hope Street, Clasgow. Picture House {Sutton Coldfield), Limited, en- registrée le 29 août, au capital de 2.000 liv. st. Industrie cinématographique. Siège chez Water- low Brothers et Layton, Limited, Birchin Lane, Londres, E. C. Suburban Picture Palaces, Limited, enregis- trée le 29 août, au capital de 10.000 liv. st. Exploitation de cinémas. Siège social : Lozells Road Aston Manor, Birmingham. Courrier Britannique (Correspondance particulière du « Ciné- Journal »). Londres, 25 septembre 1912. C'est un peu le calme plat, en ce moment, de ce côté-ci du détroit. Il n'y a rien de sen- sationnel à annoncer et nous attendons la ren- trée pour voir de quel côté souffle le vent... Tout ce que nous avons à signaler en fait de nouvelles intéressant la branche, c'est la dernière réunion du Comité Exécutif de l'As- sociation des Exploitants britanniques (Cine- matograph Exhibitors Association) . On a approuvé un traité conclu avec la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique de Paris, dont le représentant à Londres est M. P. Sarpy. Une intéressante correspondance dont il a été donné lecture, a été échangée entre l'As- sociation des Exploitants, la Société des Fa- bricants-Editeurs de films et l'Association des loueurs, au sujet de la question brûlante de la fermeture dominicale des cinémas. Il a été décidé que les Comités exécutifs des trois As- sociations se réuniraient pour discuter la ques- tion avant de convoquer un meeting général de tous les membres des corporations intéressées. La question de la censure fut également mise sur le tapis. On décida d'inviter à nou- veau l'Association des Editeurs de bien vou- loir recevoir les délégués des Exploitants au sujet de cette controverse, car ces derniers sont fermement convaincus que si l'industrie ne veut pas se résoudre à s'imposer une auto-censure, une censure exercée par le public s'imposera inévitablement. Finalement, on décida d'inviter les Edi- teurs à ne ii montrer » leurs films qu'à des jours déterminés et fixés de préférence les lun- dis et les mardis. C'est tout ce que le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande peut offrir au- jourd'hui d'intéressant aux lecteurs du Ciné- Journal. Mais sous peu il y aura du nouveau... beaucoup de nouveau, paraît-il. Ralph ScREEN. EN RUSSIE NIJNII = NOVGOROD "Brillants Résultats de la Fo/r. De fortes ventes dans les textiles de colon et de laine ainsi que dans les tricotages sont à signaler. Les grands fabricants russes seront obligés d'augmenter leurs productions par de nouvelles installations. La situation des petits et moyen fabricants reste toujours très criti- que à cause de l'incertitude de leur solvabilité. Ils ont été très éprouvés à la suite des nombreu- ses faillites survenues ces dernières années dans le commerce de la nouveauté. La Société Cinématographiqu s. c. 30, Rue Louis-le-Q dirg MM. Pierre DECOURCEL Paraîtra cl Nini l'Aa adaptation du M. MAURICE a éditée par s.; LES FILMS DE LA sont é(i Etablissements 99S des Auteurs et Gens de Lettres i G. L* à\ -- Téléphone : 275-76 f par .1 et Eugène OUGEINHEIM te Semaine sommeur ifcbre Drame de RINHARDT A. G. L. !ï- C A.. G-. X-. " s par les PATHÉ FRÈRES " 1 «AGENCE GENERALES CiNÉMATOGRAPHiOUE ! il 16 rueGraitjjt-llateliire.Paris Tdl 1 130 80 Les Étapes de FA. G. C. 1910 = LE FILM D'ART 1911 = ECLIPSE î >v' m m 1912=ÉCLAIR % 1913 = ? ? A*ti:b.A'Kb.A'IC"b.A'K»b 77 La Bonne Manière Les gens de Pittsburg, en Pensylvanie, sont passés maîtres en l'art de faire de la réclame pour leur belle cité. Aussi ont-il compris que le cinématographe ne pouvait que leur être d'un précieux et puissant appui dans l'œuvre de propagande nationale qu'ils sont en train de réaliser. La Chambre de Commerce de Pittsburg, qui a assumé la lourde tâche de mener à bonne fin la grande œuvre, a imaginé quelque chose de tout à fait nouveau dans les annales de la propagande. Elle a offert aux populations étonnées d'A- mérique — et il faut quelque chose pour les étonner, les Yankees! — ce que l'on a appelé là-bas le « Made-in-Pittsburg-Train » , c'est- à dire le train fait à Pittsburg. Ce train a quitté pour la première fois Pittsburg le 1 0 septembre dernier, pour en- treprendre un petit voyage de 5.000 milles, soit près de 8.000 kilomètres, à travers dix- huit Etats de l'Union, afin de faire de la ré- clame, de la propagande pour Pittsburg et la Pensylvanie. Le train en question constitue, en effet, une véritable exposition roulante, de nature à don- ner à tous ceux qui seront appelés à le visiter une idée exacte de la puissance de production de Pittsburg et de sa région. Toutes les in- dustries nombreuses et prospères du pays ont accumulé dans ce train des témoignages sai- sissants de leur féconde activité. La locomotive, les wagons, l'aménagement intérieur, tout, tout est de fabrication locale, et il n'y a pas jusqu'à l'acier et les autres mé- taux employés qui ne soient de Pittsburg ou arrachés aux entrailles du sol pensylvanien. Tandis que ce train unique en son genre se construisait, la Chambre de Commerce épar- pillait dans toute la région de nombreux opé- rateurs de prises de vues, afin de filmer tous les points intéressants, les plus pittoresques, les exploitations rurales et forestières, les grandes installations industrielles et les organisations économiques et sociales. Toutes les cultures, toutes les industries ont été fidèlement enregistrées sur le film. Les pa- noramas les plus séduisants ont été fixés d'ha- bile façon, pour la plus grande joie des yeux; l'activité la plus intense des rues également a été prise sur le vif. Et cette débauche de films va servir à la bonne cause. A chaque arrêt, des banquets auront lieu, on y conviera le plus de monde possible, et après le régal du palais on leur offrira le régal, tout aussi appréciable, de belles projections, agrémentées d'une petite causerie instructive, pour faire connaître toutes les beautés et toutes les vertus de la Pensyl- vanie et de sa capitale: Pittsburg. On a lancé des invitations à tous les ex- ploitants de cinémas des régions traversées, afin qu'ils accourent en masse pour voir ce spectacle, assurément nouveau. Allons, pourra-t-on jamais dire que l'ima- gination humaine est épuisée? A. M. Le Brevet des Opérateurs Ce que font les Américains On vient de prendre, à Los Angeles, l'ini- tiative d'une réglementation très stricte de l'ad- mission aux fonctions d'opérateurs pour pro- jections dans les cinémas de Californie, et il y a tout lieu de croire que le régime nouveau adopté par les autorités de cet Etat servira de prototype à une réglementation générale pour tous les Etats de l'Union. Jusqu'à présent, le certificat d'admission aux fonctions d'opérateur cinématographique était délivré aux postulants sur l'avis de l'ingénieur électricien de la ville, qui le soumettait à un examen purement verbal. On a estimé que cela n'était pas suffisant, et la municipalité a fait l'acquisition d'un poste de projection complet, afin que les can- didats pussent fournir, de façon pratique et démonstrative, les preuves de leurs capacités. De plus, la limite d'âge pour l'admission a été fixée à 21 ans, et désormais aucun can- didat n'ayant atteint cet âge ne pourra exer- cer la profession d'opérateur dans un cinéma. CEUX DE NEW-YORK Le 15 décembre aura lieu, à Albany, Etat de New- York, une importante réunion du Co- mité exécutif de la « Ligue des Exploitants de New- York ». Il résulte des rapports lus à cette occasion que les efforts des propagandistes ont été cou- ronnés de succès et qu'actuellement 600 ex- ploitants, dont les affaires sont très florissan- tes, ont adhéré à la Ligue. Tous les efforts du Comité exécutif vont tendre, maintenant à créer dans toutes les principales villes de l'Etat de New- York des Associations locales, en quelque sorte des suc- cursales de la « Ligue d'Etat )\ L Ecran E TERN 75 o/o d'Econi Lavable, fait d'une seule piè< Le seul Écran métal frs le Compagnie Française A Paris - 60, Rue de F Téléph » Soleil r JAMAIS fïiie de Courant ^altérable % parfaitement uni roulable et incassable lètre carré \ ECRANS "SOLEIL" rftence, 60 - Paris e : 250=27 =i Siège social : 52, Rue Brigade- Capital émis et réalisé : 4.000 : 000 s 000 (Six Millions 666.000 francs Adresse Télégraphie » Propriétaire des principaux Cinémas de S. Concessionnaire pour le Brésil de ECLAIR, CINÈS, VASSIUALI, SAVO, LWBIN, Bt Sous*Agences dans les Eta Par ses Moyens et par s en irréprochable dat FONDÉE EXCLUSIVEMENT POUR L'I - NE S'OCCUPE QUE DE TOUT CE( Adresser les offres à A. NEVSï Succursale à Rio de Jam Dix-huit GRANDS CINÉ >9 Tobias S. Paulo, BRESIL ) ponds de réserve : 1.080 000$ 000 (Un Million 800.000 francs). » : CINETEATRE ••♦ WLO, SANTOS, RIO, NICTHEROY et MINAS Marques : VATHÉ, GAUMONT )\, MILANO, VITAGRAVH, EDISON, KSANAY ; ilsiu Sud et Nord du Brésil )^nisation assure un Service 3B tout le Brésil INDUSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE EtUI A TRAIT AUX PROJECTIONS - '?E, 71, rue d© Ghmbr&i, Paris d*o s 112, Rue de S. José ÎV1AS en Exploitation CHICAGO CHICAGO Selig Polyscope C° UNE VUE SENSATIONNELLE ! ! Haine de Journaliste AFFICHES AFFICHES PHOTO DE L'AFFICHE POUR LaE 18 OCTOBRE (U Adresser les Corrçtpandes CbarlesHELîER, Représent.: 16, R. St. Marc, PARIS Téléphone : 327-20 — Adr. Télégr. : ERCÉS- PARIS >é Union des Grands diteurs de Films Société Anonyme au Capital de 100,000 frs VARISS 17, Faubourg=M ont martre Ad.", tél. : UNIOFILMS. - Télép. : 168-82 SERVICE DE LOCATION DIRECTE DES MARQUES Ambrosiol Eclair s tala Lux CL JOURNAL ACTUALITE A.T-X JT O XJT». 'M-.'El JOUR AGENCES , MARSEILLE, 3, rue Sainte. Tél.: 42=20. 1 LILLE, 8, rue du Dragon. = Tél. : 22=60. DOCKS du CINÉMA 38, Rue Tapis-Vert, MARSEILLE Adr. Télég. : DOCKINEMA=MARSEILLE - Téléphone : 45=21 I. BÉRENGER Directeur-Propriétaire La plus importante Maison du Midi 200,000 mètres de STOCK de toutes Marques Toutes les Semaines 2,000 Nèlresde Nouveautés Grandes Exclusivités Françaises et Étrangères DOCKS DU CINÉMA. = N'achète que des Vues choisies par ses Clients. En s'adressant aux DOCKS DU CI= NEMA, Messieurs les Directeurs de Cinéma=Théâtres sont donc assurés d'aVoir des Programmes Variés et de Bon Goût. • Programme du 11 Octobre 1912 ->—•♦« La Main Sanglante DRAME (Série A. G. G. F.) Longueur 336 mètres AFFICHE EN CIN& COULEURS Tous nos Films sont exclusivement imprimés sur Pellicules Vierges de la COMPAGNIE EASTMAHN KODAK S6 Nouveautés Cinématographiques AMBROSIO Représentant, Charles HELFER 16, Rue St-Marc. PARIS PROGRAMME DU 4 OCTOBRE Kuse de Mère ou Infamie arabe, 2 ait. . 309 Le Savetier a gagné à la Loterie, coin. . 122 La détective, drame policier, affiche. . . '.'>9:', La Vie à Tripoli, plein air 118 PROGRAMME DU 11 OCTOBRE Le Musicien, dramatique, affiches 280 La promesse du ministre, affiches 269 Comment on travaille le plâtre 146 Robinet contre un Robinet, gr. affiche . . 117 BISON-FILM 101 Représentant HODEL, 3, rue Bergère PROGRAMME du 11 OCTOBRE L'Honneur du soldat, drame affiche 625 Tous les Films Bisàn-ÎOi sont exclusivement imprimés sur pellicules vierges Eastman Kodak >— —^i— — ^— ^^^^^■^^^™^" Société C1NÈS Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris PROGRAMME N° 63 La Cible, comédie affiche 1-6 Le Léonal. comique affiche en coul 117 Corne to Tarquinia plein air 10*) Œil pour Œil, drame affiche 899 Le Gourmand, comique 150 PROGRAMME No 64 Les deux paris, comédie, affiche 229 Une fausse alerte, comique 108 Civita Castellana, plein air 69 Les pantalons de Bidonot, comique, a lf. 198 NORDISK FILMS C° Filiale de Paris Représentant : Louis AUBERT Le nouveau décrotteur de l'hôtel, coin. . L<3 Le plus fort, comédie, 2Jaffiches 657 HEPWORTH Mauvaise chance, comique, affiche.... 140 BARKER L'Anniversaire, drame . . 280 w— — —i^—— ^"^^^^™^^^^ EDISON 64, Rue de Cormeille, Levallois-Per ret. (Seine) PROGRAMME DU 4 OCTOMBRE Au secours du Lucknow, Révolte in- dienne de 1857 288 Prendre sa revanche est agréable, coméd. 193 Soc. Génér. des Cinématographes "ECLIPSE" 23, rue de ta Michodière, Paris Films ECLIPSE-RADIOS-URBAN PROGRAMME du 11 OCTOBRE Deux clichés sensationnels, comédie, aff. 220 A travers le comté de Pembroke, Pays de Galles, plein air lui Fhuéraon veut rajeunir, comique 117 Société française des Films ECLAIR 8, Rue St-Augustin, Paris, PROGRAMME du 4 OCTOBRE Le droit d'Aînesse, drame 2 affiches. . . . i>7i Gontran engendre une sombre postérité comi ne affiche 210 La partie de Cache Cache, com A. CAD. 158 ÉCLAIR-COLORIS Hécolle du Cacao, documentaire 101 PROGRAMME DU 11 OCTOBRE Gerval,le maître de forges, drame, A. ( '.. A. I). , 2 affiches .' 565 Rival de son maître, coméd. 24." Gavroche peintre célèbre, comique, aff. 186 SCIENTIA Le scorpion, scientifique I i7 La chasse au Zèbre, documentaire 82 Géo JANIN, Représentant 17, Rue Grange-Batelière, PARIS 27 Septembre PHAROS Le Chantage Mondain 1000 ESSANAY \h\ genre malin .... '.', o GALLIA Chevauchée do la mort 825 IMP — REX - WILD WEST Représentant: M. BROCKLISS 23, Rue de la Michodière, PARIS " SOLAX " Film Company Dans les Bas-Fonds de New-York, drame réaliste, affiches en couleurs 552 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant 3, Rue Bergère, Paris PROGRAMME DU 11 OCTOBRE Le pédicure a hérité, comique, affiche.. 182 Se procurer à déjeuner voilà le hic. c, af. \'M Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme, au capital de 3,000,000 de francs 57-59, rue Saint-Roch, Paris Pour les dates de livraisons, se renseignpo aux diverses agences. PROGRAMME No 43 La question d'argent, comédie. Calino chef dépare, comique, agrand In cas de conscience, drame, agrand La Tour Eiffel, panorama. La vertu de Lucette. comédie . . La piéride du Çhpu, scientifique 22-> LES GRANDS FILMS ARTISTIQUES "GAUMONT 144 225 121 325 L'Espalier de la Marquise, coméd., atV. :;:;n 87 Société des Phonographes et Cinématographes " LUX " 32, rue Louis-le-Grand. Paris PROGRAMME du 11 OCTOBRE La main sanglante, A.C.G.F.. dr. ail'.. 33? Ça colle, comique, affiche. 136 Les boxeurs entêtés, comique 23 Drame Le petit clown, affiche 120x160 32o Scène policière Résurrection de XLk-Winter. affiches 120x160 et 240x320 730 Comédies Le testament de l'oncle Anselme. , Mod. Pictures ' . .- 195 Le mariage au Niagara, , Thanhouser) . . 269 Comiques i Billy n'est pas priseur., American Kinema ' 170 Rigadin ténor, affiche 120x160 270 Pénard paie son terme 200 Casimir garçon laitier. Comica ' 145 La fête de Boireau. affiche 120x160 19.ï Madame aime les émotions, Thaliej.. . . 1 40 Acrobatie The three Neat's 140 Plein Air Excursion à la Grande Chartreuse 115 Chasse aux rennes en Norvège, {Germa- nie Films' 75 Série Instructive n 21 Phénomènes naturels : la neige, la glace. 150 Edition Française 160 Plein Air Coloris Une des villes les plus pittoresques de la presqu'île de Malacca : Kuala Lam- pour, Capitale des états fédérés malais 1 lu FILM DU POLICHINELLE Usine: 30, avenue Belle-Vue, Bois-Colombes Zigouillard amoureux d'une Étoile 175 EXCLUSIF-FILM 105. rue Saint Lazn c PASQUAL1 Les Souris de Ivaty, drame, affiche .... 591 M. P. SALES AGENCY 37. Rue de Trévise, PARIS Nouveautés pour le 1er Novembre Welt. Au sommet des Montagnes, doc. 85 Empire. Lu jour dans la vie d'un Ric- kshaw Boy, documentaire 104 B & C. La pèche au hareng, docum. . "200 La veuve charmante, comédie 212 Nouveautés pour le 8 Novembre A. B. Lue légende Indienne, drame en ± parties 613 — M. Grough est jaloux, comique 139 Kalem. Le bateau prison, dr. historiq. 335 — L'Alcool meurtrier, drame. .. . 311 — La voix du sanj;. pathétique. . 289 Lubin. Le convalescent, com. dram.. 345 — La capture île Bill, drame 327 — Le consentement forcé, coméd. 209 — Une bonne douche, comique. . 67 SAVOIA-FILM-TURIN Représentant : M. DE RUYTER 53. Rue de l'Échiquier, PARIS PROGRAMME DU 18 OCTOBRE L'Héritage de Riri pédicure, com.. aff. 17ar les "Projections d'Art Mirax " Prospectus n*' 20 et 29 gratis. Ci TALOGVE SPECIAL K' 16 a. - 0,5$ CINÉS a Les deux paris Comédie (Affiche). 229 mètres-. I Une Fausse Alerte Comique (Affiche). 108 mètres] CWita Castellana Plein air 69 mètres a Les Pantatons de "Bidonot Comique (Affiche) 198 mètres î| Représsnt Dt pour la France, la Belgique et la L. AUBERT PARIS » 19, Rue Richer — PARIS ^r FILMS ^ éi ECLAIR LIVRABLE A PARTIR DU 11 OCTOBRE 1912 Gerval le Maître de Forges Dra. — Série A.C.A.D. Long. appr. : 565 met. — Aff. 120x160, 160x240. RIVAL DE SON MAITRE Comédie. — Long, approx. 245 métré». Gavroche peintre célèbre Comique. — Affiches 120 X 160. — Long, approx. 136 métré» SCIENTIA LE SCORPION Scientifique. — Longueur approximative 141 métrés La Chasse au Zèbre Documentaire. — Longueur approximative : 82 métrés LIVRABLE A PARTIR DU 18 OCTOBRE 1912 Au 'Bord de V Abîme Drame. — 2 Affiches 120x160, 160x^40 — Long. appr. 590 métrés Télép. : 130-92 8, Hue s -Augustin Adresse télégraphique : CINtPAR PARIS Télép. : 130-92 J*% f < Gérant: O. TVirwro Imp. E. Wolff. î, el\i Wétttàon (rae MUton), P*rt». »• Année — N- 215 S Octobre %9 CINE-JOURNAI TÉLÉPHONE 161-54 Directeur 30, RUE BEROÈRB Q. DU RE AU \ paris Un Evénement Cinématographique LE 11 OCTOBRE Pathè Frères EDITENT les Inimaginables péripéties - amusantes et terrifiantes - DE LA C'est ce qui a été fait de mieux dans le Genre Le mot " CHEF D'ŒUVRE »' ayant| trop souvent servi à qualifier des Films quelconques nous dirons plu* simplement que Le Roi DE l'Acier est un beau film un très beau film Tmi dm (Uns snt uelulTiint Imprimé: tir pillienles vierges ù li COMPiCHE IASTMAIÏ KOI Vitagraph c Société par Actions " A, KANJONKOFF & C e " Capital : 1.300.000 francs MOSCOU (RUSSIE) Le 18 OCTOBRE : Le Torrent du Printemps Grand Drame en deux Parties PROCHAINEMENT : L'Amour se Venge ou Dans les Filets de la Danseuse Drame poignant, joué par des Scarabées. = Le rôle d'Isadora Duncan sera interprété par une Libellule. REPRÉSENTANT M. GUTMAN, 5, Rue Nouvelle=Stanislas, Paris 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc " 6AUM0NT " Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS y Les plus célèbres marques cinématographiques de l'Univers se font éditer par Pat hé Frères Le programme de cette semaine en fournit encore la preuve, car il comprend : Le Mariage au Niagara THANHOUSER C° " Billy n'est pas Prise ar AMERICAN KINEMA " Chasse aux reines e» Norvège GERMANIA FILM " Madame aime les émotions " MODERN PICTURES " En plus de 11 scènes, dues à la production inégalable de : Modem Pictures, Thalie, Série Instructive, Pathécolor. interprétées par N1CK WINTER, PRINCE, ANDRÉ DEED, BOUCOT, Etc.. Etc.. Bureau;?; de Location : 104, Rue de Paris, VINCENNES Téléphone : 934=95 n ^engeance de {Jdlouan Comédie Dramatique Interdit de séjour, le marquis ;is le jour <>ù il rencontre Suzanne au bras d'Alfred. Aussi va- l-il se déguiser en sergent; le stratagème réussit à merveille; mais Alfred ne se lient pas [tour battu, à son tour il échange ses vêtements contre le cosluine d'adjudant — et la lutte continue. Nous assistons ainsi à \\m' scène comique, où Ions les grades sonl passés en revue. Mais nos jeunes soldats n'avaient pas compté sur Jean, jeune pâtissier, ami intime de Suzanne qui, au plus l'oit de la lutte, s'éclipse sans être aperçue, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils repren- nent chacun leur tenue réglementaire et se lient d'une nouvelle amitié, plus durable que la première. Longueur approximative: 116 mètres Prix : 145 fr. Supplément pour virage : 9 fr. autour de New Vork Voyage 1" Arrivée à Côney Island. 2° La plage et les attractions de Coney Island 3° Le parc de New- York. Longueur approximative: 121 mètres prix : 151 fr. 25 Supplément pour virage: 10 fr. IMPRIMEHIE J. LABG, W, RI F. I-•♦•—«- LA MOBILISATION DANS LES BALKANS La Société des Etablissements Gaumont vient d'éditer un film documentaire livrable im- médiatement sur les événements d'Orient. Ce film représente les souverains des Etats balkaniques et les armées mobilisées. Cette bande est d'une longueur de 50 à 60 mètres. — «^. — TRANSFORMATION DE LA MAISON A. KHANJONKOFF et Gie Le 2 1 septembre (nouveau style de cette an- née) , un fait très important pour le marché ciné- matographique a eu lieu en Russie. Nous voulons parler de la transformation de la maison de commerce « A. Khanjonkoff et Cie » (existante et connue depuis sept ans) en société par actions au capital de 1 mil- lion 300.000 francs (capital que nous devons bientôt voir s'augmenter sensiblement) et dont le siège social est à Moscou. La fondation de cette société démontre clai- rement le progrès du cinématographe en Rus- sie si nous remarquons que les actionnaires de cette société sont professeurs, directeurs de banques, conseillers d'Etat, etc., c'est-à-dire des personnes qui n'ont aucun rapport commun avec le cinématographe et qui ont mis leurs capitaux dans une affaire qu'ils considéraient, sans doute, il y a quelques années, comme n'ayant aucune importance et ne présentant in- térêt que pour les enfants et le peuple. Nos meilleurs vœux de succès à la nou- velle Société et nos félicitations à M. A. Khanjonkoff. SOCIETE GENERALE DE CINEMATOGRAPHE (Ancienne Société DELAC & CIE) 5 = Wui^i »» t^v ^7 ^^Oue DEPoS& M O N O F I L M 5, BOUL. MONTMARTRE — PARIS TÉLÉPHONE : 139-36 Blancljette de M. Eugène BRIEUX, de l'Académie Française Interprété par : M. BERNARD, de la Comédie Française et Mlle ROSNI-DERYS, du Vaudeville n* Bkmchette , une des premières œuvres de M. Eugène BRIEUX, fut représentée à Paris il y a une vingtaine d'an- nées, au Théâtre Antoine, où elle remporta un très grand et très légitime succès, puis environ dix ans après à la Comédie Française au répertoire de laquelle elle est défi- nitivement entrée. Cette pièce, comme celles qui suivi- rent, Les Remplaçantes, Les Avariés, La Robe Rouge, etc., est une véritable étude sociale. Sous une action intéres- sante, mouvementée et pathétique, l'auteur y développe une thèse d'où découle cet enseignement, que chacun doit rester dans sa sphère, dans le milieu où il est né, où il a été élevé, que là seul il peut trouver la tranquillité et le bonheur, et qu'en vouloir sortir c'est s'exposer aux pires aventures, aux plus cruelles déceptions. En faisant une adaptation cinématographique de Blan- chette, le Film d'Akt a non seulement conscience d'avoir réalisé un beau film, mais encore une œuvre saine qui lui vaudra une fois de plus l'approbation du public en géné- ral, et en particulier celle de certains censeurs à l'esprit chagrin, qui se plaignent que le cinématographe cultive trop souvent les mauvaises passions en traitant des sujets inspirés des faits divers et des scandales du jour... Si nous ajoutons enfin que Blanchetle a été exécutée sur un scénario dont M. Eugène Brieux est lui-même l'auteur, que le film a été tourné sous les yeux de l'éminent acadé- micien, sur ses indications et sous sa haute direction, n'est-ce pas dire qu'il est deux fois l'œuvre d'un Maître ?... Rcsuipé de Bkipcl?ctte Dans la salle de la mairie l'émotion est grande. D'un instant à l'autre on doit annoncer en effet le résultat du concours pour le brevet d'institutrice. Les candidates cau- sent entre elles, inquiètes, nerveuses, les yeux fixés sur la porte de la pièce voisine où l'on décide de leur sort. . . Un grand silence subitement se l'ait. La porte vient de s'ouvrir et un garçon apparaît porteur de la liste des élues. Blanchette Rousset et Lucie Galoux sont du nom- bre. Les deux jeunes fillss, radieuses, s'embrassent ten- drement, tandis que les parents se félicitent mutuellement et gagnent la sortie. Là on se sépare. Lucie, son père et son frère, montent dans une élégante calèche, Blanchette, son père et sa mère dans une carriole de paysan attelée d'un cheval poussif et claudicant... Riches, les Galoux habitent la ville et si Lucie a passé son brevet ce n'est certes pas pour en tirer parti, mais par pure satisfaction personnelle et comme couronnement de ses études. Humbles et pau- vres sont au contraire les Rousset. Ils habitent le village voisin, où Rousset, le père Rousset, comme on l'appelle, exploite un modeste cabaret qui porte l'orgueilleuse en- seigne de " Café Rousset ", rendez-vous des cultivateurs et des ouvriers de l'endroit. Aussi quelle n'est pas sa fierté, lorsqu'en revenant de la mairie il peut annoncer à tous que Blanchette, sa fille, a son brevet d'institutrice, et qu'elle ira bientôt enseigner à la ville... Des jours, des semaines ont passé... Blanchette s'en- nuie. Elle rêve mélancoliquement au jour où elle aura enfin la situation qu'elle attend, et à laquelle son brevet lui donne droit, au jour où elle pourra enfin quitter ce cabaret, ce milieu de paysans, d'ouvriers, dans lequel elle se sent mal à l'aise... Mais voici la voiture des Galoux qui s'arrête à la porte. Lucie et son frère Georges en descen- dent. Les deux amies s'embrassent, Georges demande à Blanchette la permission d'en faire autant, après quoi il va pour sortir. Mais survient Madame Rousset qui le ramène par la manche et, presque de force, lui fait boire un verre de cognac dans lequelle elle a préalablement mis un morceau de sucre avec ses doigts. Très contrariée, et gênée des manières vulgaires de sa mère, Blanchette a essayé à diverses reprises, mais en vain, de l'arrêter. Enfin Georges sort, et les deux jeunes filles restent seules, heureuses de se trouver ensemble. Toutes deux s'asseyent devant le comptoir et bavardent. Elles échangent leurs projets d'avenir, se font part de leurs désirs, de leurs espoirs, se plaisent à s'imaginer mariées, recevant chez elles, faisant les honneurs de leur salon à des messieurs en habits et des à femmes décolletées. Mais ce joli rêve s'évanouit tout à coup, et la pauvre Blancbette est bien vite rappelée à la réalité des choses par l'arrivée du cantonnier Bonenfant qui demande un verre d'eau-de-vie. Ennuyée, Blanchette refuse de le servir, -et prétexte qu'elle ne sait pas où sont les bouteilles et les verres, sur quoi, fort mé- content, Bonenfant se retire en maugréant. Lucie prend ensuite congé de son amie, qui, les yeux pleins de tristesse, la regarde s'éloigner en voiture... Le père Rousset est en train de faire sa partie de domi- nos avec son vieil ami, le père Morillon, tandis qu'Au- guste, le fds de ce dernier, les regarde jouer. La partie terminée, le jeune homme fait un signe à son père, qui, gravement, entreprenant Rousset, lui avoue que son fds est très épris de Blanchette, et l'a chargé du soin de de- mander sa main. Il n'a pas plus tôt terminé que Rousset se lève, décroche le brevet d'institutrice suspendu au mur, et le montrant orgueilleusement aux deux hommes leur fait comprendre que sa fille n'est pas faite pour un paysan. Auguste, consterné, se retire, suivi de son père, qui, fort en courroux, mais sans mot dire, fait claquer la porte en sortant... C'est la fête du père Rousset. Pour la lui souhaiter, Blan- chette a été cueillir des fleurs dans les champs et en a fait un superbe bouquet. Elle arrive au cabaret et trouve son père fort occupé à déchiffrer une lettre que le facteur vient de lui remettre. C'est M. (jaloux qui l'avise qu'il a fait une démarche auprès du préfet pour la place d'institutrice que Blanchette attend depuis un an, et qu'il y a encore 542 candidates à placer avant elle. Furieux, Bousset allume sa pipe en maugréant cependant qu'un voiturier remet une caisse à Blanchette, qui explique à sa mère que c'est une lampe à colonne qu'elle a fait venir pour l'offrir à son père. Celui-ci, plongé dans ses réflexions, ne bouge pas, et ne lève la tète que lorsque sa fille se trouve devant lui, son bouquet d'une main, et sa lampe de l'autre. Il se laisse embrasser, mais fait la grimace devant le bouquet, qu'il pose dédaigneusement sur la table, et examine la lampe. Il la tourne, la retourne, et en fin de compte dé- clare qu'il la trouve trop haute, puis, poursuivant une idée, il s'éloigne, laissant Blanchette toute déconfite de l'accueil fait à son cadeau. Il revient quelques instants après, et, d'un air triomphant, montre à sa femme et à sa fille la lampe privée de sa colonne, rapetissée, très laide. Dépitée, Blanchette fond alors en sanglots, et, ne pouvant maîtriser sa colère, s'empare de la lampe et la hrise sur le plancher, ce à quoi Rousset répond par une maîtresse giffle, et sort, laissant la jeune fille se consoler avec Lucie Giroux qu'il aperçoit venir de loin. La pauvre Blanchette confie son chagrin à son amie, qui, pour la distraire, l'in- vite à faire une promenade en voiture avec elle et son frère. Consolée, vite elle s'habille et se dispose à partir avec Lucie, quand elle se heurte à son père, accompagné de Bonenfant qui vient de lui confier le refus de Blanchette de lui servir à boire. Rousset furieux appelle sa fille, l'oblige à retirer son manteau et son chapeau et à servir incontinent le cantonier. Lucie Galoux et son frère veulent intervenir, mais le vieux ne veut rien entendre, et force est à Blanchette d'obéir, ce qu'elle fait en sanglotant. Ensuite, la prenant par le bras, brutalement il l'entraîne dans la cour, lui met un balai en mains et la force à nettoyer l'étable. Toujours pleurant elle obéit sous la me- nace des coups, mais vient un moment où elle se sent à bout, où toute sa fierté se révolte, et elle refuse d'en faire davantage. Son père veut la frapper. Alors, affolée elle s'enfuit, traverse la cour, puis le cabaret, monte dans sa chambre, fait en hâte un paquet de ses effets, et re- descendant quatre à quatre l'escalier s'enfuit de la maison paternelle... Sur la grande route, à la nuit tombante, Blancbetle, seule, marche vers la ville, le cœur gonflé de sanglots, mais avec le secret espoir qu'une vie nouvelle de travail, d'indépendance et de tranquillité va commencer pour elle, et la dédommagera de celle, obscure et misérable, qu'elle a menée jusqu'ici... Arrivée à la ville, Blanchelte est allée tout droit chez Lucie Galoux, à qui elle a fait part de la scène de la jour- née. Emue de la situation de son amie, Lucie a obtenu de son père qu'on la prenne comme institutrice de sa petite sœur Geneviève. Toute heureuse, Blanchetle a accepé. Mais, hélas, sa joie est de courte durée. Quelques jours après, Georges, qui a eu tout de suite des prévenances inquiétantes pour elle, lui avoue son amour et tente de vaincre ses résistances. Révoltée, elle appelle M. Galoux, puis, sans attendre davantage, court dans sa chambre prendre ses effets et gagne la rue, bien décidée à ne jamais remettre les pieds dans cette maison, où sa vertu est tellement en pcril... Blanchelte a gagné Paris en quête d'une situation. Par un bureau de placement elle en a trouvé une chez une vieille dame, mais celle-ci hargneuse et avare lui rend l'existence intolérable, au point que la pauvre entant est amenée à chercher autre chose. Grâce aux petites affiches de la Porlc-St-Denis elle trouve des travaux de couture à faire chez elle pour le compte d'un grand magasin. Dans une misérable cbambre au septième étage d'un vieil immeuble, elle travaille tout le jour, tirant courageuse- ment l'aiguille pour gagner sa vie. Elle vient de terminer l'ouvrage qui lui a été confié et, à pieds, sous la pluie, le porte à son patron. Dans le magasin, c'est un défilé d'ou- vrières qui livrent leur travail de la semaine. Elles vont, viennent, causant avec les commis qui plaisantent avec elles. Toute timide, Blanchette se présente à son tour, et va a un des commis pour lui remettre son ouvrage, mais celui-ci la regarde, la trouve gentille et le lui dit en lui caressant familièrement le menton. Elle rougit et baisse les yeux. 11 veut la prendre par la taille. Indignée elle s'é- loigne. Alors, haussant les épaules, le commis lui fait com- prendre que lorsqu'on est si prude on va chercher du tra- vail ailleurs, et il la renvoie les mains vides... Blanchette depuis deux jours n'a pas mangé. Sous le brouillard, sur le pavé humide de la grande ville, elle erre et tend la main, découragée, à bout de forces. . Un passant à qui elle vient de dire sa détresse lui donne une pièce blanche, grâce à laquelle elle va pouvoir enfin acheter du pain... Sur la route qui mène au village la neige tombe. Blan- chette marche courbée, transie, épuisée. . . Tout au loin elle aperçoit enfin la maison paternelle, et pour la pre- mière lois depuis longtemps un éclair de joie brille dans ses yeux... Mais, à bout de forces, tout à coup sa tête tourne, et elle tombe évanouie dans la neige qui, peu à peu, la recouvre d'une nappe blanche. . . Le vieux cantonnier Bonenfant a trouvé Blanchette sur la route. 11 l'a ranimée, et, la soutenant, il entre avec elle au cabaret. Sa mère est là, elle reconnaît son enfant, la saisit dans ses bras et l'embrasse follement. Puis elle la conduit près du poêle pour réchauffer ses pauvres mem- bres engourdis, et lui apporte une bonne soupe fumante qu'elle mange avidement. Mais Bonenfant qui, à la porte, faisait le guet, accourt annoncer que le père arrive... Que va-t-il dire ? Que va-t-il faire en voyant sa fille là ? Vite maman Bousset conduit Blanchette dans sa chambre et revient. Bousset entre et s'assied sans mot dire. A un moment donné ses yeux, fixés vers le sol, aperçoivent quel- que chose, un petit peigne de femme. Il se lève, le ramasse, le montre à sa femme, qui se trouble. Entendant mar- cher en haut, il veut monter, quand Blanchette apparaît, et se jette à ses pieds en lui demandant pardon. Mais lui, insensible, la repousse. Elle se relève, et tout en pleurs s'éloigne, quand surviennent le père Morillon et son fils qui félicitent Rousset du retour de Blanchette. Auguste demande à celle-ci si elle consent à l'épouser, et, toute heureuse, elle déclare que oui. Puis, gentiment, avisant des verres et une bouteille, elle sert à boire à tout le monde, avec un bon sourire à l'adresse de père Bonenfant, lui faisant ainsi comprendre qu'elle regrette le refus qu'elle lui a opposé jadis. Emu, Rousset consent enfin à pardonner, et s'avançant vers sa fille il la presse dans ses bras. Blanchette épousera Auguste Morillon, un pajsan comme elle, et sera heureuse... Longueur approximative: 600 mètres. Fac-Simile de l'Affiche de MICH 120 X 160 c/m., en cinq couleurs ^^= En Vente 0.75 cent, pièce = Imp. F. BARROUX, 18, rue Saint-Sauveur — o 4 4 4444*4444* ÉCHOS Nous croyons savoir que l'un des plus an- ciens metteurs en scène de la maison Pathé aurait l'intention de fonder une marque ciné- matographique dont la firme serait dénommée (i Film Valetta ». Nous souhaitons bonne chance à cette nou- velle maison. Hollandia=Film On nous annonce de Hollande qu'une nou- velle maison d'édition vient de se fonder: La « Maatschappij voor artistiel^e cinema- tografie », dont le siège social est à Haarlem, Spaarne 57. La direction du théâtre de prises de vues a été confiée à notre compatriote et ami M. Edmond Edren. Voici certes un choix dont nous devons féli- citer la direction. Artiste dans toute l'accep- tion du mot, et auteur apprécié, M. Edren ne peut que mener au succès l'entreprise qui lui est confiée. « Hollandia film » (tel est le titre de cette nouvelle marque) fera prochainement pa- raître la première série de ses nouveautés, qui se distingueront des autres, par leur carac- tère purement hollandais. De bons représentants sont demandés pour la France et la Belgique. Faire offre à la di- rection. * ** C'est avec plaisir que nous apprenons que M. Harry, de l'entreprise générale de cinéma- tographes « The Royal Bio », 22, rue Bau- din, Paris, vient de s'assurer le monopole de vente et d'exploitation pour le monde entier du célèbre cinéma chantant et parlant Gen- tilhomme. Sans nul doute qu'entre les mains de M. Harry cette marque connaîtra encore plus de succès que par le passé. FONDS CINÉMA Saint - Michel , à dl Paris, 7, Place Saini- expl. du Ul 11 LUI H Michei, à adjug. et. Blancliet, not., 11, rue Beaujolais, le 17 oct. 1912, à 3 h. M. à p. p. et. b. 50.000 fr., loyer d'av. et cpulionn. à remb. 15.000 fr. Cons. 5,000 francs. — S'adr. M. LEVILUX, adm. de Soc, 267, rue Saint- Honoré, et au notaire. Heureux retour Nous sommes heureux d'adresser nos féli- citations de retour à M. Neumeyer, un de nos distingués preneurs de vues, qui vient de ren- trer à Paris après avoir accompli un voyage des plus intéressants en Suède, en Norvège et jusqu'aux extrêmes territoires de la Laponie. M. Neumeyer rapporte de là-bas des fiiltms sensationnels dont le monde cinématographique entendra parler sous peu de temps. OPINIONS Ce que M. B. Nichols, de la M. P. Sales Agence, en ce moment chez nous sur le continent, pense du marché américain. A peine de retour d'un assez long voyage d'études aux Etats-Unis, M. B. Nichols, de la M. P. Sales Agency Limited, de Londres, s'est remis en route pour poursuivre la série de ses observations sur le continent européen. Un de nos confrères anglais a eu l'occasion de recueillir, avant le départ de M. Nichols de Londres, ses impressions sur le marché américain. M. Nichols a été vivement frappé par l'ampleur formidable que prennent les entre- prises américaines. C'est ainsi que la « Bio- graph )) serait en train de constituer le plus grand atelier de prises de vues du monde en- tier, tandis que la « Lubin » pour s'agrandir a fait l'acquisition d'un domaine de 450 acres à Schuylkill River, près de Philadelphie sur lequel on va entreprendre des constructions qui coûteront la bagatelle de 5 millions de francs. M. Nichols a constaté que l'animosité et la réalité qui existaient autrefois à l'état aigu entre les diverses entreprises, ont presque totalement disparu. On travaille et on produit amicalement, sans jalousie, côte à côte et les succès de l'un ne font plus prendre ombrage à l'autre. M. Nichols pense que la décision finale dans l'action intentée par le gouvernement américain du Trust ne saurait guère intervenir avant un an ou deux d'ici, ce qui laisse quel- que marge et assure encore de beaux jours à ceux que l'on menace. En ce qui concerne ce procès, M. Nichols est d'avis que si le gouvernement obtient gain de cause, cela signifiera tout simplement que dé- sormais le propriétaire d'un brevet ne sera plus libre d'en faire ce que bon lui semblera et d'en disposer à son gré. La production américaine, dit M. Nichols, — <> — s'améliore de plus en plus. Dans les grandes villes des Etats-Unis, ce sont les ouvriers, prin- cipalement, qui forment le noyau des auditoi- res cinématographiques, mais dans les petites villes, toutes les classes de la Société fréquen- tent les cinémas dans d'égales proportions. Les films britanniques sont en très petit nom- bre aux Etats-Unis, tout comme sur le conti- nent européen. Mais cela s'explique, aux yeux de M. Nichols par la production restreinte qui ne permet pas à l'industrie anglaise de se mettre en évidence, et non à la qualité qui s'améliore de plus en plus. En ce qui concerne leRoyaume-Uni, M. Ni- chols émet aussi quelques appréciations. Il constate avec plaisir que la clientèle des ciné- mas anglais tend de plus en plus à se recruter parmi les classes plus élevées de la Société et n'est, comme autrefois, en très grande majo- rité, d'essence très populaire. La question de la fermeture dominicale trouve également en M. Nichols un apprécia- teur sensé. « Voyez-vous, dit-il, je considère qu'il est lamentable que les gens ne puissent pas libre- ment agir à leur gré. Le dimanche, c'est le jour du pauvre; pendant toute la semaine, ses heures de travail sont si longues que, lorsqu'il est rentré chez lui et qu'il a dîné, il est grand temps de se mettre au lit. Le dimanche, c'est son jour de repos et... de récréation; c'est le seul jour où il peut sortir et s'offrir quelque distraction avec sa famille. Alors, pourquoi l'en empêcherait-on?... En Amérique, si dans quelques cités on ferme le dimanche, dans les grandes villes, par contre, les cinémas sont ou- verts comme en semaine. » M. Nichols, élu membre du Comité chargé d'étudier la question de la censure en Angle- terre, avait été empêché de participer aux tra- vaux de ce Comité. Mais il s'est formé une opinion. Il estime qu'aujourd'hui le besoin d'une censure ne se fait plus sentir comme il y a six mois. Mais, selon lui, il faudrait tout de même un censeur, ne serait-ce que pour les films étrangers dont certains provoquent des objections très justifiées. Mais on ne veut pas d'un censeur officiel. C'est le public, en som- me qui constitue la meilleure des censures. Les Anglais ne veulent pas se trouver à la merci des fantaisies arbitraires, comme en Amérique, où dans certaines villes, la police exerce ses fonctions et les remplit le plus souvent en dépit du bon sens, parce que ces braves fonction- naires n'y entendent absolument rien. De la Musique au Cinématographe Une Solution intéressante Tous les amateurs de cinéma qui voudraient voir se transformer en un art complet ce qui n'est aujourd'hui qu'un art de transition, sou- haitent avec ferveur que la musique accom- pagne le film d'une façon définitive, pas à pas, phrase à phrase, mesure... par scène ou mou- vement de scène. Mais tous se demandent de- puis longtemps — en dehors du synchronisme scientifiquement établi — quel est le remède à apporter... s'il en est un. M. Louis Janssens est venu. Il nous présente une solution. Que vaut-elle? Pianiste et compositeur de talent, spéciale- ment entraîné aux besoins de l'improvisation, M. Louis Janssens s'est dit, après avoir vu passer des kilomètres de films, que seule l'im- provisation convenait en matière d'accompa- gnement musico - cinématographique. Mais, comme il ne saurait y avoir autant d'impro- visateurs que de salles d'exploitation cinéma- tographique, il s'est demandé s'il n'était pas possible de fournir à chaque cinéma une par- tition par film avec le moyen de l'exécuter. Dès lors, posant ainsi la question, M. Janssens avait trouvé la clef du problème. Le pianola ou tout autre appareil simi- laire lui apparut de suite comme étant l'appa- reil rêvé, puisqu'il offre l'admirable avantage de permettre à n'importe qui de jouer n'importe quel morceau, par le moyen des rouleaux de papier perforé, mécaniquement entraînés après avoir mécaniquement enregistré les phases mu- sicales. L'habile inventeur s'est donc placé devani un pianola. Cependant que passait le film, il improvisait la musique qu'il sentait le mieux approprié aux scènes projetées sur l'écran, de telle sorte que sa pensée, traduite en mélodie, s'inscrivait sur le papier perforé à l'aide d'un appareil spécial et nouveau — dont il a les uniques brevets. Le film une fois passé, la musique est d'elle- même constituée et la voici, spontanément éclose sous les doigts de l'artiste, prête à partir à travers le monde comme la voix du chanteur ins- crite aux sillons du disque. Le papier perforé fera son tour, à côté de la bande dont on ne peut le séparer que douloureusement. Il est de- — 7 — venu l'accompagnement éternel de l'œuvre dont il soulignera les effets, aussi bien et mieux que la musique de scène d'un Massenet soulignera les Erynnies ou V Artésienne — car il en sera toute la musique, à défaut de toute parole. Film et musique voyageront dans les mêmes boîtes et s'ouvriront dans les cinémas-théâtres pour distribuer à la même heure, grâce à un simple pianola-concordant, le double plaisir de l'image dramatique et de la mélodie notée pour elle. Tous les exploitants de cinéma peuvent — ou pourront — avec le très simple dispo- sitif de M. Louis Janssens, offrir à leurs spectateurs des films qui ne perdront rien de leur valeur intrinsèque et garderont intact le dépôt, le cachet d'art placé par l'éditeur. Ils pourront ajouter à ce charme, celui que l'im- provisation d'un artiste y aura ajouté, sans avoir à craindre l'insuffisance de leur pianiste, de leur orchestre, voués l'un et l'autre, malgré tout, à l'impossible adaptation. La transcrip- tion musicale se fera d'elle-même, mécanique- ment et qu'on ne vienne pas dire qu'elle sera précaire ou peu esthétique, car il existe depuis quelques années des appareils du genre « pia- nola » qui échappent à toute critique. Cet accompagnement vraiment concordant et vraiment original du film plaira non seule- ment au public pour la valeur mélodique, mais encore par son exacte appropriation. Sans qu'il le sache, le spectateur-auditeur associera dans sa pensée et dans son impression les deux qualités du film projeté : celle qui tient au spectacle et celle qui tient à la musique. Il ne saura peut-être jamais que le pianola exécute l'improvisation d'un virtuose « strictement lié » aux émotions de l'œuvre cinématographique. Mais il sentira l'harmonie des deux effets et c'est le film qui en bénéficiera. Sa valeur en sera décuplée. Il prendra place parmi les attractions d'art et résistera victorieusement aux dénigrements, aux sourires, aux attaques des derniers sceptiques. Ainsi se trouve supérieurement réalisé le vœu naguère formulé par un gros éditeur de film sous la forme suivante : 1 ° Improviser devant la projection d'un film cinématographique, chez l'éditeur de ce film, avant édition, — et après s'être bien inspiré du sujet par plusieurs projections préa- lables, — un morceau musical approprié à ce sujet. 2" Enregistrer automatiquement cette im- provisation pour pouvoir la reproduire sur ban- des musicales perforées à un nombre quelcon- que d'exemplaires en même temps que les films ; les dites bandes devront être vendues avec les films aux loueurs de films et exploi- tants de cinémas, afin de pouvoir être utili- sés pour la reproduction du morceau impro- visé, lors des projections subséquentes des films dans les salles privées ou publiques. M. Louis Janssens a mis sur pied cette forte affaire par un merveilleux effort de vo- lonté scientifique et surtout parce qu'il a foi dans l'avenir et sait que rien ne résiste au pro- grès. Inutile de vous dire qu'il a trouvé sur son chemin la lourde barrière que ferme avec vigilance, devant toute initiative, la Société des Compositeurs de Musique. L'éminente Société, qui défend avec une louable vigueur les intérêts des artistes, fit grief à M. Louis Janssens d'improviser la musique d'accompagnement cinématographique sous prétexte : I ° Qu'il était impossible d'improviser sans tomber dans les œuvres d'auteurs; 2° Que les inspecteurs de ladite société étaient des experts possédant mentalement tout le répertoire des compositeurs. II résultait de ces contestations que M. Janssens et — tous les improvisateurs — ne faisaient que « ressasser » les airs de réper- toire dont la Société a la garde. Par exten- sion, on en pouvait conclure que l'improvisa- tion en général est un vain mot et que les mu- siciens se répètent depuis les premières nota- tions de la gamme. M. Janssens a demandé à de nombreux compositeurs et à d'éminents musicologues ce qu'ils pensent de la question. Voici en quels termes lui répond M. Paul Gilson, compositeur de musique, membre de la Société des Auteurs et Compositeurs, Premier Prix de Rome pour la musique, inspecteur gé- néral des Ecoles de musique du Royaume, critique d'art musical au Soir, correspondant attitré des principals revues musicales du conti- nent, professeur aux Conservatoires de Bruxel- les et d'Anvers; Officier de l'Ordre de Léo- pold. Officier de la Légion d'honneur: « Bruxelles, 26 novembre 1910. « Mon cher Janssens, « Vous me demandez: « 1 " S'il est possible d'improviser de la musique sans retomber dans les œuvres con- nues; 2° s'il est possible qu'un homme retienne, possède mentalement le répertoire des auteurs. Voici ce que je puis vous répondre: « 1 " Evidemment, on peut improviser de la musique qui ne doit rien à tout autre. Les com- binaisons sont infinies. Il y a, au musée du Conservatoire, un instrument, le componium, Fili EN PRF MAITRE i Le Chef=d'Œuvr! avec li Mme Jand 'BUREAUX : 5, Boulevard Montmartre, PARIS Téléph. : 139=36 et 163=07 Adresse Télég. : MonofiIm*'Paris d'Art RATION FORGE eûeorges OHNET Durs de ÉfADING Service Commercial, Théâtre et Ateliers : 14, Rue Chauveau et 49, Rue de Chézy NEUILLY=SUR=SEINE Télép. : 574=54 10 qui compose mécaniquement des variations sur un thème donné; eh bien, il paraît qu'il fau- drait plus de 300 ans, en admettant que l'ins- trument joue nuit et jour, pour épuiser les combinaisons d'un seul thème de huit mesu- res! !... <( 2" Il y a des mémoires musicales forte- ment organisées. Celui qui est à même de re- tenir plus ou moins un millier d'oeuvres peut être considéré comme un « phénomène ». Y a-t-il, en tout, cinq personnes dans ce cas? J'en doute. En admettant que 300 auteurs aient chacun composé 20 morceaux, ce qui est peu (il y en a) , John Strauss, de Vienne, no- tamment, qui en ont composé jusqu'à 400!), cela ferait donc 6.000 œuvres à se mettre dans la mémoire. Et si chaque œuvre ne con- tient que trois motifs (il y en a généralement davantage) ) , cela ferait donc 9.000 motifs à se « fourrer dans la caboche ». « Ceci se passe de commentaires. « Ces renseignements vous suffisent-ils? « Amicalement à vous. « Paul GlLSON, « Compositeur de musique à Bruxel- les ; Inspecteur de V Enseigne- ment musical. » (A suivre.) G. DUREAU. LA NOTION DES CHOSES N'est pas acteur cinématographique qui veut, nous savons à peu près tous cela. Il faut certaines qualités et une présence d'esprit dont l'acteur ordinaire, figurant sur l'ordinaire pla- teau peut à certains moments se départir sans grand inconvénient, mais qui constituent, de la part de celui qui joue devant l'objectif et pour lui une faute professionnelle lourde. Il n'arrive que trop fréquemment que même chez ceux qui « tournent » se manifestent des défaillances caractéristiques. On reçoit une lettre, on la décacheté, on déchire l'enveloppe et... on la jette par terre. Ce sont des choses qui ne se font pas. Ce n'est rien, mais c'est beaucoup, tout de même. Dans un film récemment édité en Amérique sous le titre: Les leçons de la vie, on voit, par exemple, un jeune homme qui après avoir teconduit à la sortie du théâtre la femme de son ami, s'installe commodément dans un fau- teuil, au salon. La soubrette, appelée, lui ap- porte de quoi fumer. Il allume sa cigarette et, oubliant qu'il se trouve fictivement dans un somptueux salon et non pas sur une scène ciné- Le Célèbre Tragédien Italien LE NOUVEL INTERPRÈTE de ritala-Film CHICAGO CHICAGO Selig Polyscope C° POUR LE 25 OCTOBRE Exploitants ! ! Une Bonne Vue à SUCCÈS qui aura pour titre La Révolte des Vieux ou La Nouvelle Méthode SUCCÈS SUCCÈS Affiches Affiches VISITE DANS UNE FORÊT AMERICAINE Loijiacur : 155 Mètres fe^ Adresser les Corprpandes Charles HELîER, Représent. : 16, R. St.=Marc, PARIS Téléphone : 327-20 — Adr. Télégr. : ERCÈS- PARIS fè ÔdhamOà CL £c 1*01 vion. FILMS EDISON 64, rue de Cormeille, LEVALLOIS=PERRET (Seine) Téléphone : 590=08 0 Adr. Télég. : Ediphon=Levallois=Perret Nouveautés livrables le 18 Octobre 1912 s UN FAUX 'BRAVE Drame : 304 mètres Sujet émouvant joué par l'élite de la troupe Edison, accompagnée des soldats anglais du 21 me Bataillon de la Reine. — Batailles sensationnelles. — Impeccablement photographié. Une Farce ds artiste Longueur : 300 mètres Spirituelle Comédie mise en scène et jouée par le célèbre dessinateur Harry FURNISS - AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et ia HOLLANDE - M . B. REIMERS EENBERG, 22, Place de Brouckère, Bruxelles — AGENT GÉNÉRAL POUR LJESPAGNE : | MM. COX & Cie, 29, Paseo. Colon. BARCELONE. TOUS LES FILMS ÊVISON sont exclusivement imprimés sur Pellicules Vierges de la Compagnie EASTMAN KODAK — 13 — matographique, il jette négligeamment son allu- mette... sur le sol. En fait, cela n'a pas grande importance puisque le parquet ne s'enflamme pas. Mais en théorie, il y a là une méconnaissance fla- grante de la juste notion des choses. On ne jette pas son allumette sur le tapis d'un somp- tueux salon. C'est là une chose qui ne se fait pas dans la vie, donc il faut éviter de la faire au théâtre: C'est un rien... et c'est tout. Autrement dit, il faut faire bigrement at- tention lorsqu'on joue pour le cinéma!... Une expérience intéressante Le Chapitre lu Cinatopphe éducateur Les Applications en Angleterre Il résulte des rapports publiés par les prin- cipaux organes de la presse pédagogique et ecclésiastique, que l'application du cinémato- graphe comme coadjuteur de l'éducation de la jeunesse tend de plus en plus à se générali- ser et que les progrès réalisés sur ce terrain, dans l'espace des six derniers mois, sont de tous points remarquables. L'Amérique, qui avait pris les devants et paraissait vouloir se maintenir au premier rang dans cet ordre d'idées, se trouve, de l'aveu même des Américains, distancée par l'Angle- terre. Le cinématographe est décidément entré dans les mœurs des milieux britanniques où I on s'occupe de ce que chez nous on appelle des (i patronages » aussi bien laïques que reli- gieux. Dans la majeure partie des paroisses an- glaises, le cinématographe est devenu le com- plément indispensable de toutes les soirées or- ganisées régulièrement, le samedi, d'un bout à l'autre de l'année. On a soin de composer des programmes mixtes d'une très judicieuse sélec- tion, où les sujets religieux alternent avec les films scientifiques proprement dits, agrémentés de quelques scènes comiques. Il y en a pour tous les goûts et l'un fait avaler l'autre. Les scènes de voyage et les films représen- tant des phénomènes naturels, tels que l'érup- tion de l'Etna ou le jaillissement d'un geyser contribuent, de l'avis de tous ceux qui ont pu en juger pour en parler en connaissance de cause, cent fois plus à l'instruction des jeunes gens que les descriptions les plus détaillées et les plus éloquentes. On se rend de plus en plus compte dans les milieux ecclésiastiques et pédagogiques anglais de cette jouissance d'action incomparable du cinématographe éducateur. Une controverse s'est élevée dans certains milieux pédagogiques américains sur la ques- tion de savoir si un film instructif, éducateur, pourrait, le cas échéant, remplacer efficace- ment le livre, ou non. Ce que l'on a fait jusqu'ici en matière de films instructifs constitue un merveilleux pro- grès, mais il encore indispensable d'accompa- gner les projections d'explications assez nettes et étendues, d'une conférence en quelque sorte. On va donc s'efforcer de pousser les édi- teurs de films de ce genre dans une voie nou- velle, en leur demandant de s'attacher désor- mais dans la composition de leurs sujets, à les traiter de façon aussi minutieuse que possible, afin de réduire les explications verbales au strict minimum. Afin d'élucider définitivement la contro- verse, et pour fournir aux éditeurs d'utiles in- dications et des points de repère utiles, on va procéder à une très intéressante expérience : deux groupes d'enfants d'intelligence égale se- ront, séparément, chargés de rédiger leurs im- pressions sur un sujet historique. Les uns au- ront appris les détails dans un livre, par cœur; les autres auront vu toutes les phases se dé- rouler sur l'écran. Il s'agira maintenant de savoir quel groupe fournira les compositions les plus exactes, les plus vivantes et les plus descriptives. Seront-ce les enfants qui ont appris leur ré- cit dans le livre scolaire, ou seront-ce ceux qui l'auront lu sur l'écran?... >-•♦•-< Les Principales Maisons d'Édition0 ANGLAISES Pour tous ceux que cela pourrait intéresser, voici une liste exacte des principales maisons anglaises se livrant réellement à l'édition des films : Heprvorth Manufacturing Company, Limi- ted, 2, Denman Street, Piccadiîly Circus, W. ; Criées and Martin, Limited, London Road, Mitcham Surrey; B. and C. Kine '"'•j., Ltd., 33-35, Endell Street, Long Acre, W. C. ; Britannia Films, 43, Great Portland Street, W. ; Clarendon Film Company, 12, Charing Cross Road, W. C. ; Fiiz Films, Victory House, Whipps Cross, Walthamstow ; Brilish A. A. Film Company, I, Voluntary Place, Wanstecad, Essex. L Ecran NE TERr 75 o/o d'Ecom Lavable, I fait d'une seule piè« Le seul Écran métalliqi frs k Compagnie Française d) Paris = 60, Rue de? Téléphm S oleil JAMAIS lie de Courant ^altérable :, parfaitement uni niable et incassable lètre carré l ECRANS "SOLEIL" '&ence, 60 « Paris > 250-27 Tél. VOLSCA VELLETRI (Italia) Programme d'Octobre Rival Caché Drame SACRIFICE Grand Drame Psychologique à long métrage. Grande Affiche en Couleurs. - Teintures et Virages. Prochaine Livraison LA MONDAINE Scènes Dramatiques de la VIE MODERNE Long métrage. iiumw Le Mystère d'un Passage Secrei Drame Colossal extrêmement intéressant Long Métrage Une Excursion du Club Alpin au Grand Sasso d'iiaile PLEIN AIR Affiches=Réclames en Couleurs — 17 — A bas la Censure ! Le " Sjoiieat do Sol-Est" ouvre le Feu TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE DHYÈRES(Var) Audience du W Septembre 1912 Nos Lecteurs savent déjà que, prenant en mains la défense des intérêts de toute la corporation cinématographique, le « Syn- dicat du Sud-Est » a confié la mission de soutenir en justice un de ses membres, M. Giraudon, à son avocat-conseil, M' Miane, du barreau de Marseille. M. Giraudon, directeur d'un cinéma- théâtre à Hyères (Var), s'est vu dresser plusieurs procès-verbaux pour avoir con- trevenu à un arrêté du maire de sa com- mune, qui interdisait certains films ayant trait « à des agissements criminels ». M. Gi- raudon conteste la valeur de cette censure. et le voici devant le tribunal de simple police d'Hyères. M Miane, le distingué conseil du Syndi- cat du Sud-Est est à la barre. Nous repro- duisons in-extenso les débats de cette au- dience sensationnelle, qui éclaireront ainsi toute la question des « interdits munici- paux ». Souhaitons que justice soit rendue à nos amis et félicitons le Syndicat du Sud- Est de sa vigoureuse intervention. Son attitude en cette affaire est tout à l'éloge de son dévoué président, M. Richebé. G. D. M. le Président. — Procès-verbaux dressés par ,'igonl Briqt contre ciraudon, Boulevard des Palmiers ;'i Hyères pour représentation d'une vue intitulée « Dans la Brousse » ayanl trail ■ i des agissements criminels à rencontre de Parrêlé municipal du 25 juin 1912. Procès-ver i aJ du 21 aoûl 1912 dressé par môme agenl i-i i"i centre Giraudon, Boulevard des Palmiei pour i eprésenlation des vues \ engeance .If .uineuis ». « Les Unix Frères ou la Boute du" galemenl mlraven- aoûl autre Vu e ". i'l i' Llo-mino Blanc - ayanl irai! à des agissements criminels, Uni!;-, nu même arrêté el enfin lé 20 contravention. Vous reconnaissez les- laits? - - Appelé au commissariat de police, Monsieur Giraudon a déclaré que l'arrêté de Monsieur le Maire a été communiqué au Syndical des exploi- tants du cinématographe du Sud-Est de la Fran- ce donl le président, après avis du conseil, a l'ail appel au Conseil d'Etat ajoutant qu'il enn- leste que les films soient licencieux, ne pou- vaient être censurés cl. qu'il avail éié obligé de les produire, n'en ayanl pas d'autres à mettre au programme. Ministère public. — Je requiers l'application de la lui avec maximum de la peine vu réci- dive. Voici en vertu de quels textes de loi l'agenl a agi. J'ai à vous produire des documents ju- ridique^, Le •.':! janvier 1909 le préfet du Var a adressé une circulaire aux maires les invitant a prendre îles mesures contre certains établisse- ments donnant des spectacles de nature à pro- voquer des manifestations et troubler l'ordre el la tranquillité publique; ajoutant que les salles t subversif, s'il tombe sous le coup de l'arrêté? Sera-ce son délégué le commissaire de police? Sera-ce le délégué du commissaire de police c'est-à-dire un agent? Sera-ce une commission spéciale qui sérail instituée? Il y a Étude et Construction do iWnss CinématographiQues PERFOREUSES, PRISE DP DES, TIREUSES ' ESSUYEUSES, MÉTREUSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants!! Consultez le Catalogue DES E tablissements Lucien PRÉVOST Breveté. S G. ©. G. 54, Rue Philippe-de-Girard, 54 — ■= PARIS ^— Union des Grands Editeurs de Films Société Anonyme au Capital de 100,000 frs PARIS, 17, Faubourg=Montmartre Arff. tél. : UNWFILMS. - Télép. s 168-82 SERVICE DE LOCATION DIRECTE DES MARQUES itala ECLAIR-JOURNAL ACTUALITÉ AU JOUR LE: JOUR _J AGENCES , MARSEILLE, 3, rue Sainte. Tél.: 42=20. 1 LILLE, 8, rue du Dragon. = Tél. : 22=60. Alter=Ego BRÉON & Cie, Propriétaires-Directeurs Théâtre = Usine = Bureaux 218, 'Boulevard Tttneau = Neuilly=sur=Seine Téléphone : 576-58 travaux annromnES i F Tirage rapide de Titres et d'Actualités Traductions en toutes Langues VIRAGES - TEINTURES - COLORIS Maison apportant les plus grands soins aux Travaux qui lui sont confiés NE TRAVAILLE PAS AU RABAIS N'éditant pas pour son compte et par- conséquent NON CONCURRENTE , ses Clients peuvent être assurés de la discrétion la plus absolue sur les Nouveautés qu'ils éditent et du soin apporté aux différentes manipulations. Elle se charge aussi de la prise de Vues pour te»': compte. THÉÂTRE & OPÉRATEURS à la Disposition des Clients ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE MODERNE Permettant de travailler MÊME LA NUIT OUTILLAGE DE PREMIER ORDRE Derniers Perfectionnements ALTER-EGO justifie bien ainsi, auprès de ses Clients son titre AUTRE MOI-MEME i — 23 — là une incertitude, un danger constitué par la diversité des appréciations qui pourront sa produire suivant le point de \ ù se placeron! ceux qui s'attribueront la mission d'apprécier. Ce danger serait suffisant pour justifier l'alar- me iiui s'est produite dans la corporation tou! entière. H faut dire toutefois que l'émotion sou- leyée a eu surtout pour cause la question do principe, la question de moralité mise en avant par les attendus des arrêtés intervenus. Eh quoi : le cinéma, le spectacle de famille entre Lops, que dis-je? Le spectacle qui seul entre tous puisse prétendre à ce titre, le cinéma accu- sé d'immoralité, suspecté de suggérer des idées malsaines et dangereuses? n'est-ce pas là vrai- ment une accusation douloureuse, profondé- ment injustifiée : Avec une production si considérable, qui foprnissenl peut-être cent maisons d'é lition, donnant chacune 5, 6 films par sep aine qui sont représentés partout, avez-vous souvent constaté qu'il y ail eu quelque chose qui sérieusement ail pu choquer la moralité du public ou dont la concluison ait pu paraître réprëhensible ? Peut un n dire autant des cafés-concerts mal- sains et immoraux et je soulève ici un coin du voile qui cache les dessous de celte affaire] que vous laissez si parfaitement tranquilles? Le cinéma est un spectacle qui a fait assez se* prem es pour que tous ici, pères de famille de Loules les conditions sociales, dous y condui- sions tes nôtres en toute confiance. J'insiste sur ce point parce que la question de moralité • ! primordiale pour ceux au nom de qui j'ai man dal de parler el véritable ni n'y a-t-il pas li su d'être péniblement impressionné dé voir au- jourd'hui un ministère public traîner en justice l'œuvre si sage el si prudente, l'œuvre si m ■ raie du ( inéma, en même temps qu'on veul supeudre au-dessus de sa tûle une vieille épéa rouillée détachée d'une panoplie, où vo.us n'a- viez pas le droit, Monsieur le Maire d'il. de la prendre ! il y a nue autre considération qui vient aug menter la complexité du débal : Ce sont h magistrats municipaux qui chacun dans leur commune vont décider si les Qlms sont a tables ou non. Nous verrons dune tel (Uni cril ici et ailleurs déclaré excellent. Celte d versité dans la législation ne sera-ce p plus réel danger pour les industriels? Car nient pourront-ils savoir s'ils peuvent éditer, acheter, projeter tel ou tel film alors qu'ils courront le risque après ."ai représentations de li' voir interdire par un magistrat plus nu moins sévère? C'esl ee qu'un des établissements les plu* importants, la .Maison Gaumont, indique i une lettre dont je vais vous lire un extrait. « Nous avons bien reçu vus lettres que non avons lues avec tout l'intérêt que nous chons à la grave question posée municipaux dont vous nous parlez. Nous n vons certes pas besoin de vous dire que partageons entièrement les sentiments des ex- ploitants, c'est-à-dire que nous trouvons missibles que la censure soit rétablie uni ment contre le cinématographe el surtout que MM. les maires décidenl suivanl leur | p lion personnelle, ce qui peut trop facilemenl équivaloir à leur bon plaisir. Il ne peul ACHAT ET VENTE - DE NÉGATIFS - FRIEDA KLUG Galerie Nationale Scala C TURIN Siège social : 52, Rue Brig Capital émis et réalisé : 4.000 : 000 S 000 (Six Millions 666.000 fr Adresse Télégra Propriétaire des principaux Cinémas de Concessionnaire pour le 'Brésil ECLAIR, CINÈS, PASQUALI, S Al LWBIN, Sous^Agences dans les É Par ses Moyens et par son irréprochable < FONDÉE EXCLUSIVEMENT POUF! - NE S'OCCUPE QUE DE TOUT (I Adresser les offres à A. AEM Succursale à Rio de J* Dix-huit GRANDS CP ï Tobias S. Paulo, BRESIL t ponds de réserve : 1.080 000$ 000 (Un JVIillion 800.000 Francs). f CINETEATRE LO, SANTOS, RIO, NICTHEROY et MINAS Marques : PATHÉ, GAUMONT , MI LA NO, VITAGRAPH, EDISON, SANAY lu Sud et Nord du Brésil '^ni sa tien assure un Service k tout le Brésil I1DUSTRIE CIN ÏJI A TRAIT ÉMATOGRAPHIQUE PROJECTIONS - UtE? 7 1f rue de Chabrol, Paris ho s 112, Rue de S. José 14 AS en Exploitation — 26 — admis no nplus que ce qui esl [oléré dans le Nord soil défendu dans le Midi; s'il doil y avoir' une censure pour nos spectacles, elle doil être exercée par une autorité qui décide pour le territoire français toul entier. Mais, encore une fuis, nous ne voyons pas pourquoi nos s] eraienl seuls à subir cette entrave : liberté. » Nous verrons que la loi a prévu une auto- rité générale qui prime toutes les autorités mu- nicipales particulières. J'ai là. dans mon dossier, d'autres lettres de mais ms égalemenl importantes, égalemenl pré- occupées des menaces d'interdiction qui nous occupent. Vous savez à la suite il" quels incidents certains maires, à la bête desquels s'esl trouvé M. Herriot, main' de Lyon, ont pris des arrêtés sur la question. Dans l'immense production des éditeurs, les films 1rs plus a] ; - du public sonl ceux qui représentenl des faits de I niaine; ce qui a amené la création d'un genre le journal, tel que le Pathé-Journal. le Gau- mont-Journal, qui esi le journal vivant que l'on profjetle sur l'écran, à la grande satis- faction du public. Parmi les faits de la semaine ainsi reproduits s'esl trouvée la capture des bandits en automo- bile i iarnier el Bonnot. Cette capl ure aj anl été opérée la nuit, le lilm était forcémenl très in- complel el un industriel a eu ridée d'y renié dier avec son théâtre, ses artistes el de recons- tituer ce qui aurail pu se passer, ce qui avail du se passer, derrière les murs de la maison où les bandits ëtaienl cernés. El c'esl ce film ainsi truqué qui a provoqué le premier arrêté. Quand M. Herriol en a pris l'initiative, eu une vive émotion à Paris. M. Lépine qu, vous le savez, étudie avec beaucoup d< toul ce qui a rapporl à la question des 1res; qui avail le premier le devoir d'apn loi que nous verrons toul à l'heure, d'autoriser ou de défendre en vertu du décret du 6 janvier 1864 les repréa nlations, interpellé au Gonéeil municipal de Paris à ce sujel el en réponse à celte interpellation il a fail connaître son sentimenl dans une note qui a SI '■ reproduite par les journaux el dont je vais vous donner lecture. « Le Préfel de Police n'a pas cru devou prendre, à l'exemple des maires de certaines villes, des arrêtés interdisant dans les cii lographes ouverts au public, les exhibitions de toul film reconstituant des exploits de bandits. En effet & Paris el dans le département de la Seine, les spei tacli - cinématographiques, qui ne peuvent s'ouvrir sans l'autorisation du Préfel de Police, ne sonl jamais autorisés qu'à la condition, spécifiée dans l'arrêté de ne re- présenter aucune scène susceptible de porter atteinte à la morale ou à l'ordre public. Il va sans dire que les films reconstituant des ex- ploits de bandits rentrent dans cette catégorie. « Lr> directeurs de cinématographes peuvem I ne Sire mis en demeure, el le fait s'esl déjà souvent présenté, de rayer de leurs program- mes l'exhibition de certaines si eue-, .-mis peine du retrait de leur autorisation. Dans ces conditions un arrêté proscrivanl par voie de dispositions générales cerlaim s m J.=R. STAFF A Propriétaire de ENTREPRISE CIHMPPf E HËNUQQŒ TARIS, 3, Rll3 Gretry, PARIS (Près de l'Opêra-Comique Siège Central ; RIO = de=JANElRO 179-183, AVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo == Porto Alegre Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques NORDISK=FILMS, de Copenhague AMBROSIO, Turin ITALA, Turin Toujours S2heîeurs de toutes les NOUVEAUTES, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n'AOHÈTE cfe FILRÏS DE STOCK \t!resses Télégraph : STAFFA-R'O-de-JANEIRO — JACOROSA-PARIS KINEMACOLOR (Sauf la Seine) LE FILM JOURNAL ^= GRANDES EXCLUSIVITÉS clusif Film Anciennement SAINT-LAZARE-FILM 105, Rue Saint-Lazare, 105, PARIS Adresse Télégraphique : EXLUSIFILM CONCESSIONNAIRE EXCLUSIF POUR LA FRANCE O — -.--..,-„, —- r...,^.,.^,, ,iX,. imum »— ^— ^ — M^MM^E— » 0 XCLUSIF FILM C Anciennement SAiNT~LAZARE-FILM a l'honneur d'informer Messieurs les Exploitants de Paris et du Département de la Seine qu'elle fait elle=même la location directe de ses Exclusivités et du Filin Journal. BUREAUX : 105, Rue Saint -Lazare, 105. — PARIS (Au Premier) Adresse Télégrap. EXLUSIFILM, Paris. — Téléphone : 281=44 Société en Commandite par Actions ACHAT = VENTE - LOCATION Films et Appareils de NOUVEAUTÉS CHAQUE SEMAINE Le plus beau choix des = Meilleures Marques = A. MASSELOT & C IE L u & 13, Parvis St-Maurice, LILLE (Nord) Téléphcne : 6-07 - Ad. Télég. : INTERCINÉ 29 Des d'un genre déterminé paraîl inutile el de plus dangereux, » inutile, puisque, on vienl de le voir, la préfecture intervienl efficacement chaque fois qu'un l'ail répréhensible lui psi signalé; el s'il o-i vrai qu'elle peul ne pas être avisée de certaines infractions individuelles, quand on songe au nombre 1res élevé de cinématographes existant à Paris, ce n'esl pas un arrêté géné- ral qui les lui fera < onnaître. » Dangereux, car un arrêté général ne p,eul avoir plein effet que s'il a été consacré par des décisions judiciaires. <>r il esl évidenl que les directeurs des établissements contesteront, dans les i as douteux, le bien fondé de la poursuite e| que les tribunaux leur donneront parfois raison. » L'arrêté général sera donc m'oins efficace que tes mesures particulières, el c'esl ce que le l'ivivi de Police a voulu éviter par un arbi- traire bienfaisanl .il n'esl pas de ceux que les mois effraient. » Je dois dire qu'à Paris le régii les théâtres esl soumis à des dispositions législatives plus sévères qu'en province. Voici M. Lépine qui. à ce moment, prévoil les difficultés qui vonl naître el m' refuse à suivre l'exemple du maire il'1 Lyon. Entre temps, di divers côtés, la question a été soumise à un examen sérieux ■<'! certains maires uni été à ec poinl impressionnés par .<:.• arguments qu' mi- lilaienl en faveur de la liberté qu'ils n'im! ps; hésité à déchirer sponlanémonl les arrêtés prêt~ à être affichés. Ce fui le cas du général Goi- riiinl. maire de Nice, qui a reconnu avec raison qu'il ne lui appartenail pas de préjuger de la question avant ceux à qui la loi donnail mis. sion de se prononcer el qu'il convenail d'at- tendre que le Conseil d'Etat, saisi de la ques- tion par le Syndical des Exploitants Cinémato- graphiques du Sud-Est, ail statué sur le recours formé. .le disais toui à l'heure que la difficulté d'ap> prédation constiuait un premier obstacle pour l'application de l'arrêté. Kl j'ai là l'opinion da quelqu'un qui au poinl de vue technique était qualifié pour se prononcer, M. Bureau, direc- leur d'un de nus plus importants journaux spéciaux, dans une - lettre ouverte » adressée à m. Herriot, disait ceci: « Dois-je donc désormais, M. le Maire, vous présenter, avani leur passage, tous 1rs films qui' je compte présenter à mon public? Allez- miiis déléguer un commissaire censeur dans les cinémas de voire ville pour nous indiquer ce qui rsi bon de ce qui n'e l'est pas? Allez-vous redonner à la vieille Anastasie ses ciseaux démodés ? « Si oui, diles-le nettement M. le Maire. Pour être juste, cl vous savez l'être, vous serez obligé d'étendre un peu loin votre bras « inquisilo- rial »', ci Mais toucherez, sans le savoir, cette liberté île la pressé dont vous êtes te partisan le plus loyal, puisque vous aime/, la légalité. Que fonl vos journaux, si ce n'e I précisément traduire par l'image photographique el le repor- tage sensationnel, affolant, romantique, le ex- ploits des grands bandits? Ces héros de l'anar- chie criminelle ne se sont imposés que par les suggestives informations des grands quotidiens, qui sont, en l'espèce, les gros coupables. Non- ne sommes que des photographes, eux sont des commentateurs. Entre leurs articles ci nos films il y a le plus profond abîme ». A l'appui de celte lettre je citerai un exemple venu à mes oreilles : l'n exploitant cinémato- graphique de Salon (Bouches-du-Rhône) s'est. vu interdire un Qlm; il esl allé voir M. le Maire pour lui demander la raison de celle interdic- tion : il lui fut répondu: « Votre Qlm esl immoral ». Avec une bonne franchise toute méridionale il demanda : « L'avez-vous vu? » Le maire fui oblige de reconnaître qu'il ne le connaissait pas: le commissaire de police non plus. Sur la demande de l'exploitanl le maire consenti! à voir le film el ne put que déclarer : « Votre film n'a rien d'immoral ». J'attire votre attention sur ce pelil incident qui a sa portée philosophique. M. le Président. — Je ne désirerai pas pa- raître vouloir abréger votre plaidoirie; mais il est enlendu que la grosse difficulté sera de sa- voir qui doit apprécier si un film est moral ou non. Nous pourrions donc passer à la discus- sion de droit. M" Miane. ■ — Cependant, vous voudrez bien nie permettre quelques remarques au sujet de la bizarrerie de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Voici des arrêtés qui ont été pris ,i Lyon, Marseille. Aix. Avignon, Montpellier, LUI 1 EU Iv3 • dans votre intérêt, employez „es apparais Vous serea, émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — lUëtreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint=Denis = - - PARIS = = = _ 30 etc. A la suite de la protestation adres ée au Conseil d'Etat, aucun magistral n'a jugé à pro- pos de poursuivre, aucun procès-verbal n'a été dressé. M. le maire d'Hyères a seul donné l'or- dre il«' poursuivre non pas parce qu'il avail jugé immoraux de lui-môme tels ou tels (11ms; il ne les avail pas vus! le commissaire de police, qui lui iiini plus ne les avail pas vus, a condamna les films sur la vue du simple programme à la lecture des i lignes expliquant le scénario. Permettez-moi de vous dire en toute liberté qu'au lieu de prendre cette initiative uum <>■.,. . se, en tous cas inconsidérée, M. le maire aurail peut-être bien fait de laisser sa plume dans l'encrier ei de ne pas ternir d'une tache la robe blanche du cinéma. Je vais en arriver rapidemenl à la question de droit, comme vous le demandiez tout-à-lneu- re, M. le juge; j'avais cependant apporté uni série d'articles 1res intéressants parmi lesquels je choisis celui dans lequel Henri Rooheforl cri- tique, avec sa verve habituelle, l'initiative prise par certaines municipalités : ■< Ce n'esl plus la direction des théâtres qui émonde, châtre ei passe au caviar les drames, vaudevilles, opérettes et comédies; ce sont les préfets el les maires; ce qui revienl exactement au même. En ce momenl les tondeurs de chiens el coupeurs de chais littéraires en veulenl prin- cipalement aux cinématographes el demandent à M. Lépine d'interdire les pantomimes repré- sentant des scènes plus ou moins terrifiantes, comnn -nais, cambriolages el batailles entre « Il esl vrai que lesdits maires el lesdits préfets aulorisenl souvenl li - courses de tau- reaux, avec mise à mort d'hommes ■ vaux traînés suc l'arène, le ventre ouxert. Si i spectacle des 'Garnier ei des Bonnol attaquant es mais* ns de banque esl d'un exemple dan- gereux pour la jeunesse, il faul étendre i inter- dit tion jusqu'aux i epri - ns des p comme le Courrier de Lyon, Trente ans ou la vie d mi Joueur, ej Carmen. a il esl donc incompréhensible qu'un lais -i. - maires de province donl les capacités intel- lies -nui souvenl remarquablemenl inféi rieures, le droil d'apprécier la moralité d'un ouvrage dramatique el le danger qu'il peul faire courir à L'oi are si cial. El cel arbitraire esl d'au- tanl plus incompréhensible que les personnages des cinématographes sonl muets el ne s'expri- menl que par gesti s, ce qui supprime loule inconvenance de langage. «i .le ne vois pas beaucoup, d'ailleurs, en quoi la reproduction de l'attentai commis contre l'en- caisseur Cabj peul inciter les gens à le renou- veler sur d'autres. A ce compte-là, il faudrail également faire défense aux journaux de ra- conter dans leurs colonnes les crime- qui - ac- complissent journellemenl dans Paris et ail- leurs. On ne sait plus alors où cel ostracisme s'arrêterait. » J'ai également des articles où la question esl examinées sous touli - - - ices: de M. Mieignen, RIEN NE TOURNE Le convertisseur se rret en marche auc tomatiquement dès que les charbons de la lampe entrent en contact. La surveiW lance de la lampe ebt la même que d habitude Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveil- lance, ni l'entretien coû = teux que nécessitent les groupes moteur généra= teur. Demander TARIF Nc 124 11, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Tèlèphonss: S86-10 (Paris), 92 (Suresnes). - Télég. : HEWITLIGHT-SURESNES 31 — de M. Benoil Lévy donl je demande la permis, sion de vous lire un extrait : « D'abord, mi ne ail pas où commence ni où s'arrête le droit de montrer un film « qui repro- duil des crimes ». S'agit-il des crimes commis joui nellemenl ? S'agil il au -i de • ; rimes qui fonl pai lie d'un so cai ioV et alors dà limite, el t,ui di termine! a cette limite ? « Quant aux crimes commis journellement, ii esl i \ idenl ii1"' le ' inéma le ie\ i a pas les re- constituer pour éviter le sorl actuel des Qlms qui représentent les exploits de la bande Bon- not. Et pourtant il esl absurde de penser que tout le monde a pu lire dans les journaux le compte-rendu détaillé de ces crimes. » El là. j'arrive à la deuxième difficulté : la question de savoir où commence et où .s'arrête le liim subversif: qu'est-ce que le film sub- versif? Vous dites que c'gsl celui qui repré- sente les agissements criminels. C'est là quel- que chose de vague, d'incertain sur lesquels ne qous renseignent pas les termes des arrêtés, copiés les uns sur les autres. S'agit-il des cri- mes actuels commis journellement ou de ceux intei prêtés par des artistes d'après un scénario? Voici ce qu'écrit sur cete question M. Benoit Lcvy : « Les « Amis de Paris » demandenl cetlo semaine que l'on mettent fin aux indiscrétions judiciaires qui permettent aux journaux de pu- blier au jour le jour ce qui se passe dans les instructions criminelles et de reproduire les traits des criminels arrêtés. Parfaitement... mais que ces mesures d'assainissements soiëni appli cables à tous : journaux, revue . théâtres, ci- némas. •< S'agit-ii aussi des scénarios qui contien- nent un crime? - Que l'on supprime Antony à la Comédie- r. ;urM' e .... ça (îhil p'ai un as: issinat. ii Que va dire M. Herriot ou bien le maire de !■ - j uiii y si uous passons cette semaine les Mys- i tes de l'aiis? Joués en toute liberté à l'Am- bigu pourront-ils être interdits au cinéma? ii Je ne prendrai pas d'autres exemples: ils se présentenl en masse à l'esprit de toutes per- sonnes qui uni l'habitude du théâtre el du ro- man. ii La presse a généralement approuvé la me- sure qui atteint le cinéma sans se douter que. demain, (el maire pourra tout aussi bien in l ci dire" la vente dans sa commune de tel journal qui contient des détails (avec ou sans illustra^ Lion sur tel ou tel crime » . Kl puisque M, Benoil Lévy fait ici une obser- vation qui me paraîl juste, permettez-moi de \ eu., | arler de l'initiative prise par un de nos grands journaux quotidiens. Le Malin dans ses numéros des 5 el 6 juillet dernier a publié les mémoires es ' DU MONDE ENTIER .:■ Rendement Lumineux et fixité supérieurs aux Produits connus à ce Jour ÉCONOMIE DE COURANT JUSQU'A 20 0/o AGENT GÉNÉRAL POUR LA FRANCE E. BOUSSUGE PARIS ,:= 21, Rue Réaun?ur, 21 =:= PARIS AGENTS en PROVINCE et aux COLONIES ■■■■■■■IHHHlBBnHHaHHEglHPHHnHMl I I J I SOCIÉTÉ Etablisseme des Capital : 3,000,000 de Francs 57, Rue Saint=Rocb, PARIS COMPTOIR-CINÉ-LOCATION : 28, Rue des Alouettes, PARIS Nouveauté 1911 SENS A TIONNEL cGaan)0T)t> Nouveau M Prajeoleur Mm "GAUMONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. ■ Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : l Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115 m/m. 1 Régulateur électrique 50 ampères 1 Moteur électrique " Gaumont "110 ou 70 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : 87 kilos onforme en tons points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des Cies d'Assurant es 36 - de jeune fille, mais tout se termine bien el à la Un loul le monde s'embrasse, n en esl près que toujours de môme au cinématographe où Loul esl pour le mieux dans le meilleur des mondes. Le vice esl puni, la vertu réeompen - i Loul comme dans l'ancien opéra. ■• Les lieux Frères ou la route du vice '»; C'est exactement la môme chose; l'un des frèiv paresseux, l'autre travailleur; le premier rend 'm service au second el lui évite un aocidenl malheureux... c'esl une image d'Epinal! .Mais si nous admettons que vous ayez le droit d'interdiction, pourquoi interdire de pareils îilms en les prétendant immoraux? AI. le Président. — Pour me rendre compte, j'irai moi-même voir les films. .1/ Miane. — Vous avez le droit et le devoir d apprécier si le film incriminé esl immoral el I be sous le coup de l'arrêté; en admettaal que celui-ci soil légal. Dans ce dernier cas, nous nous inclinerions devant l'autorité, mais il resterai! la question d'appréciation et, si la lilm était reconnu moral, le commissaire de police a>eu tort de verbaliser et vi.ii> devez cous relaxer. Voilà pourquoi l'intérêt esl considéra- ble pour la justice et la question est de savoir si le film tombe oui ou non sous le coup de l'arnêté, toujours en admettant bien entendu qu'il soil légal. Nous sommes poursuivis sur le vu d'un sim- ple programme. Ni M. le .Maire, ni M. le Commis- saire de police n'ont vu le fim. C'esl avant qu'il sud représenté, à titre préventif, sur le vu de la petite notice du programme et même sur le simple titre qu'on a prononcé l'interdiction. Pourquoi M. le Commissaire de police a-t-il in- terdil le Domino blanc? Il y a un petit compte- rendu: Je- vois qu'il y est question d'une dame qui l'ait la connaissance d'un officier au bal el esl sur le point de tromper son mari. Ce film, M. le Commissaire de police ne l'a pas vu; mais, sans doute effrayé par le mot adultère », il a crû devoir poursuivre. Nous voilà revenus soixante ans en arrière, au temps où on poursuivait Flaubert qui posait en hé- roïne .Madame Bovary, une victime de l'adul- tère... Et si nous comparons nos spectacles avec ceux qui se donnent régulièrémenl dans cer- tains théâtres, les cafés-concerts e1 même à 1 Opéra... il faudrait châtrer et couper là aussi; M. le Commissaire de policel supprimer dans tfanofl !.. scène de Salnt-Sulpice ; dan- Louise supprimer l'œuvre tout entière qui est un mauvais exemple de désobéissance Illiale; sup- primer le sombre drame de Sigur el le poignard de La Tosca, qui tue le policier Scarpia-. Le Domino Blanc condamné sur le vu d'un compte-rendu : i engeance de Mineurs condamné à son tour parce que son titre est dramatique... M. le Commissaire de police a dû se dire qu'il - igil d'enfants de moins de seize ans... )/. le Président. — L'agent ayant dressé les contraventions à 10 heures du soir, il est pro- bable qu'il avait \ u les films. .1/. Giraudon. — A 6 heures, avant la n sentation, on m'a dit de retirer les films. .1/" Miane. — M. le .Maire a cru qu'il avail tous les droits: il a voulu aller plus loin el savoir s'il avait le droit de faire retirer les films avant la représentation; c'est ainsi qu'il a in- terdit Les deux Frères ou la rouir du vice; o'esl le mol vice » qui a dû l'effrayer et lui faire supposer qu'on indiquait le chemin pour alleF au vice... Je n'insiste plus, c'est ridicule. Ceci étant bien mis au point: nous pouvons aborder le point de vue juridique. Je dois dé- clarer que nous avons formé un recours au Conseil d'Etat contre l'arrêté de M. le Maire d'Hyères, recours dont il m'a été adresse récé- pissé le 26 août dernier, sous le n" 50101, par le Secrétaire au Contentieux. Ce recours a été' l'ait dans les délais. Je ne vous lirai pas ce recours, bailleurs, la loi vous donnant le droit d'apprécier la légalité des arrêts pris par les maire, je peux plaid, r devant vous la question de légalité. Permettez-moi tout d'abord de vous donner lecture des textes sur lesquels je m'appuierai. avec i.s références. Voici le Dalloz. code ries lois administratives, tome premier, au titre ■. Droits el obligations du juge chargé d'appli- quer les arrêtés de police », chapitre premier, section première. Je lis aux n"s 5426 et suivants: « Le droit de l'autorité judiciaire de véri- fier la légalité des arrêtés de police reconnus de tous temps par Ja jurisprudence a élé con- firmé lors de la révision du Code Pénal par le paragraphe lô ajouté à l'article 471 d'après L' America Art film 64, Rue Oberkampf, à Paris =^==^ Métro : Parmentier - Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre — '• et son matériel perfectionné ———• et se chargera de Vos prises de Vues, tirages, titres, etc., etc. - 37 — Un Drame Effrayant î M M M M IIII /*• # * Cinéma EC LAI R 8. Rue s^Augustm.e. paris LOCATION POUR LA FRANCE: A l'Agence Générale Cinématographique i et à l'Union des Grands Editeurs de Filmm 16. Rue Grange-Batelière. IG 17, FauDourg Montmartre. 17 F> A n I S PARIS S ® Pourquoi rencontre-t-on partout " Le PARVO " Du Pôle Nord au Pôle Sud Dans les Pays les plus chauds Dans les Pays les plus froids Parce que c'est lui qui résiste le mieux à toutes les températures Parce qu'il est le plus estimé de tous les Opérateurs... Pour son maniement facile " Pour sa légèreté " Pour la solidité de sa construction " Pour son petit volume " Pour ses boîtes=magasin qui sont à l'intérieur " etc., etc. J. DEBRIE, eonsnor. m. Bue 8t-Naur. PHHI8 Adresse Télé^r. : DEBRICINE-PARIS Téléphone : 940-00 •S 39 — lequel les infractions aux règlements légalement faits par l'autorité administrative constituent des contraventions. Il suit de là que le juge a le droit et le devoir de vérifier si l'arrêté auquel il a été contrevenu est légal et si par suite il est obligatoire. L'arrêté pris par le maire ou le préfet est illégal: lorsqu'il statue sur une ma- tière sur laquelle son auteur peut statuer, il est contraire aux principes généraux de la lé- gislation. Celui qui estime illégal un règlement de police peut contrevenir à ce règlement et se faire poursuivre pour faire juger la question par le juge de répression, s'il ne préfère pren, dre l'offensive et déférer directement ce règle- ment de police au Conseil d'Etat par la voie de recours pour excès de pouvoir. » Nous avions déjà introduit le recours pour excès de pouvoir lorsque nous avons été pour- suivis; nous courrons sur les deux voies; et puisque nous sommes aujourd'hui devant vous nous usons de notre droit de vous demander à vous, le premier, et avant le Conseil d'Etat lui-même, de vous prononcer sur la légalité de l'arrêté. Je reprends la lecture: « Dalloz, 5437. — Quand il est allégué qu'un arrêté pris en une matière dans laquelle le maire n'avait pas qualité pour faire un règle- ment, le juge de police doit non se déclarer incompétent sous prétexte que les tribunaux son! tenus de se conformer aux règlements mu- nicipaux et qu'ils ne peuvent les annuler; mais condamner ou acquitter les prévenus suivant que leur allégation est ou non reconnue fondée. Le juge de police qui dénie à un règlement mu- nicipal la sanction de l'article 471, paragra- phe 15 du Code Pénal, n'est pas tenu de dé- clarer d'une manière expresse l'illégalité du dil règlement; son refus doit être tenu pour justifié lorsqu'il explique d'une manière suffisante dans sa sentence les causes de cette illégalité. » Par conséquent, vous avez parfaitement le droit de dénier la légalité de l'arrêté et la juris- prudence nous donne le droit de plaider devant les deux juridictions. M. le Président. — Ça ne l'ait pas de doute. .V Miane. — Pour bien fixer la limite de ce» pouvoirs je ferai remarquer que dans l'article « Conseil d'Etat », Dalloz 492, il est dit que: « A l'origine, la jurisprudence n'admettail aucun recours au Conseil d'Etat contre les me- sures de police. » A cette époque là, nous avions le seul droit de venir plaider devant vous; mais qu'ensuite (suivant nos 497 et 498). « Bien que les solutions intervenues ne soient pas toutes conciliables et ne puissent être rat- tachées à une doctrine absolue, on peut dire, en général: d'une part que le Conseil d'Etat statun. au fond quand il s'agit de réprimer un excès de pouvoir flagrant. D'autre part, qu'il rejette le pourvoi comme non recevable qua;.l l'excès de pouvoir ne lui apparaît pas évident, de ma- nière à ne pas préjuger la solution si elle est portée devant les tribunaux de récession » . Par conséquent, il est bien établi que le véri- table juge c'e9t vous. Ainsi donc, avec les pou- voirs très étendus que vous confère la loi, dan*; ce modeste prétoire, vous allez être appelé à trancher, le premier et avant le Conseil d'Etat. une question qui intéresse une importante in- dustrie en statuant sur la légalité de l'arrêté du maire d'Hyères. C'est la légalité de cet arrêté et par conséquent sa valeur d'applicabilité que je vous invite à apprécier. La question de compétence étant bien délimi- tée, il nous reste à établir dans quelle catégorie se place le cinématographe et quelle est la na- ture juridique des spectacles représentés. Je vais vous donner lecture des articles relatifs à ce sujet « Dalloz, 3458 ». « Sous l'empire de l'article 4 de la loi des 16-24 août 1791, l'autorité municipale avait un droit de contrôle et d'examen sur les ouvrages offerts à la scène; leur représentation intéres- sant le maintien du bon ordre. » On comprend que si dans un but de décen. Iralisation, l'Assemblée législative a cru pou- voir, en 1790, donner aux Maires le pouvoir d'appréciation sur la valeur morale des pièces de théâtre, on s'est vite aperçu qu'on avait com- mis une erreur et en présence de quelle diver- gence d'opinion on allait se trouver en confé- rant le droit d'appréciation à 36.000 personnes, puisque nous avons 36.000 communes en France, au lieu d'une seule et c'est pour cette raison que, dès 1791, cette loi était abrogée et le droit d'appréciation donné aux préfets. .Ii' passe au n° 3460 « Dalloz ». « L'article 3 du décret du 6 janvier 1864 a maintenu au Ministre à Paris et aux Préfets dans les départements le droit d'autoriser les représentations des œuvres dramatiques et de retirer les autorisations accordées quand finir rê1 du bon ordre l'exige. » Voilà la question bien posée: <• Le contrôle est doné au Ministre et aux Préfets, une pièce autorisée par le Ministre de l'Intérieur est cen- sée l'être pour toute la France. » ■■ Les ouvrages dramatiques seuls son) smi- uiis à l'autorisation par le décret du 30 décem- bre 1852; mais dans ces mots ouvrages drama- tiques sont compris les ouvrages qui ne sont re- présentés qu'à l'aide d'une pantomime. Par conséquent, une pièce étant autorisée par l'au- torité supérieure) le maire n'avait pas à inter- venir. » Si M. le Commissaire de police ne cherchai I pas à se dérober par un autre chemin, notre lâche serait facile, puisque tous les ouvrages dramatiques afférents à la scène et leurs re- présentations sont laissés à la seule appréciation du ministre à Paris et du préfet dans les dé- partements; un maire n'a pas le droit d'inter- venir. Mais il nous conteste la qualité de speo. tacle théâtral et prétend ranger le cinéma dans •la catégorie des spectacles de curiosité; or, le 'Cinéma n'est pas un spectacle de curiosité. Nous allons voir ce que dit la loi. (Dalloz, 3495.) « L'article 6. paragraphe 1er du décret du ■6 janvier 1804, a laissé soumis au règlement alors en vigueur les spectacles de curiosité, de marionnettes, les cafés dits cafés chantants. cafés-concerts et les autres établissements du même genre. » La question est bien précisée par ce paragra- phe. Vous trouverez dans la Jurisprudence Gé- nérale, article « Théâtre », 57, un arrêt qui indique la nature de ces spectacles de curio- sité ou spectacles de foire : si nous examinons la liste de ces spectacles, évidemment le ciné- matographe n'existant pas à l'époque où elle a NORDISH 25 O Un Drarr 650 i 3 superbes aff mu «| < Représentant pour la France,! j Paris - 19, Rue ^ FILMS Co obre continuent e en Mer *res es en couleurs Belgique et l'Amérique du Sud telieu, 19 - Paris - 42 — été dressée n'a pu y figurer, mais on ne sau- rait, l'y ranger par voie d'assimilation. Aux termes de la législation précitée, les spectacles dits de curiosité comprennent: " Les petits spectacles de physique et de ma- gie, les panoramas, dioramas, tirs, feux d'arti- IkT. expositions d'animaux et tous les specta- ' li s forains qui n'ont pas d'emplacement du- rable. » Quelques jours après le décret de 18G4, le Ministre des Beaux-Arts a précisé, dans une circulaire adressée aux préfets (Dalloz, op. cit. •'! 1!>5 fi suivants), qu'à cette liste devait s'ajou- ter les « les exercices équestres, les séances pu- bliques de magnétisme lorsqu'elles ont un ca- ractère de spéculation et que le public y est admis en payant; les marionnettes, expositions de tableau, jardins publics où l'on donne des fêtes et concerts. » Encore aux termes de la dite circulaire, pour que les cafés-concerts soient soumis au décret, de 1864, il faut qu'il ne donnent pas de vérita- bles représentations théâtrales. Aussi l'exécution de musique vocale ou instrumentale doit avoir lieu sans aucun costume ni travestissement, sans décor, ni pantomime. Par conséquent, fou- les les fois que dans le café-concert il y a des décors (et c'est le cas pour le cinématographe .ai premier titre), exécution de musique instru- mentale (c'est encore le cas) et pantomime, la nature juridique du spectacle change et celui-ci passe dans la catégorie des représentations théâtrales. Ttans l'espèce, nous ne sommes pas café-con- cert, mais même en procédant par assimilation on ne pourrait pas nous appliquer les dispo- sitions de la loi relative à la censure munici- pale alors même (ce qui n'est pas le cas de M. Oiraudon) que nous ferions du café-concert ac- cidentellement en ajoutant au programme quel- ques artistes de la spécialité. Etablissons donc maintenant la situation ju- ridique du spectacle cinématographique et. je serai très heureux que ces circonstances nous amènent à ce que la question soit tranchée. Ce serait aller à rencontre de la loi que de ranger les cinématographes dans les spectacles de curiosité et de marionnettes, attendu que l'énumération de cette catégorie de spectacle est nettement limitative. Il est en effet de prin- cipe juridique qu'une énumération doit être in- terprétée limitativement, lorsque surtout elle a pour effet de placer les établissements énumérés dans une condition moins favorable que le droit commun. Or, le droit commun des spectacles c'est le décret de 1804, qui soustrait les pièces représentées sur une scène à toute autre auto- risation que celle du pouvoir central. La liste dans laquelle vous voudriez nous placer c'est l'exception, c'est l'énumération de ce qui était a cette époque laissé sous le contrôle des muni- cipalités, parce que spectacle de second rang, spectacle forain, spectacle grossier ou sans inté- rêt; c'est le rang inférieur, celui dont on pou- vait dire: « De minimis non curai pretor ». Allez-vous l'aire au cinématographe, à cette ma- gnifique industrie qui groupe aujourd'hui dans ses salles de spectacle plus de public que tous les théâtres et concerts réunis, l'injure de L'as- similer à un spectacle de marionnettes? 11 ne peut y avoir de doute à ce point de vue: le cinéma n'est pas. ne peut pas être un spectacle forain, un spectacle soumis à l'agré- ment des municipalités. La question ne pourrait se poser que dans le cas où il s'agirait d'une exploitation foraine, faite sur la voie publique, ou dans un lieu où l'autorisation de s'établit el de séjourner doit être demandée au maire de la commune; dans un établissement fixe, du- rable, sur terrain particulier, la question ne peut pas se poser. Notre spectacle ne rentre donc pas dans les catégories limitées que j'ai indiquées tout à l'heure. Rentre-t-il dans la catégorie des spec- tacles théâtraux ou de première catégorie? In- contestablement, car il peut être assimilé aux pantomimes qui sont rangées dans cette caté- gorie par la jurisprudence. (Dalloz. 3478.) « Les ouvrages dramatiques seuls sont sou- mis à l'autorisation par le décret du 30 décem- bre 1852; mais dans ces mots « ouvrages dra- matiques » sont compris les ouvrages qui ne sont représentés qu'à l'aide d'une pantomime. Par conséquent, du moment qu'un ouvrage est représenté à l'aide de personnages de mi- mique ou de pantomime, c'est un ouvrage dra- matique. Or, le cinéma est au premier chef un scénario de pantomime joué par des personna- ges dans une succession de décors avec accom- pagnement de musique instrumentale. Il doit donc être rangé dans la première catégorie sur Ginémato graphistes ! Si Vous Voulez Vous A*S*SURER» • • Si Vous Voulez faire VÉRIFIER Vos POLICES en cours, . . Adressez=vous à un SPÉCIALISTE dans la matière J. GALLOIS, Assureur=Expert 7, Avenue Trudaine, PARIS. Téléphone : 292-30 — 43 laquelle le maire n'a plus d'autorisation depuis 1791. Seul, le ministre, à Paris, el les préfets, dans les départements, peuvent exercer leur autorité. Vous le savez, Monsieur le Jugé, pendanl une certaine période, les ministres prenaient l'avis d'une commission composée d'employés spé- ciaux nommés par eux. G'étail la censure, qu'on a popularisée sous le nom ridicule d' ' Anastasie ». Depuis i 902. cette commis- sion a été supprimée. Donc, en principe, le mi- nistre autorise tout, se réservanl seulemenl din- tervenir en cas de scandales ou d'atteinte à la morale. Les films représentés à Hyôres el trouvés ici subversifs ont été représentés à Pa- ris, où le Ministre de l'Intérieur n'a pas cru devoir les interdire; or Dalloz, 3482) « Lors- qu'une pièce a été autorisée par l'autorité supé- rieure, un maire n'a pas le droit d'obliger un directeur il'1 spectacle à recourir à son auto- risation pour la faire représenter, o Donc :es films ayant été représentés el autorisés à Paris sont autorisés pour toute la France. Je crois avoir examiné d'une manière très nette toute cette question, Je dois cependant ajouter un mol pour protester hautement coû tre le reproche qu'on a l'ail dans une certaine catégorie de public aux exploitants cinémato- graphiques de profiter des circonstances qui pouvaienl être propices pour l'aire de l'argent en représentant des films immoraux. L'intérêt des directeurs de spectacles cinématographiques n'est pas d'entrer dans celle voie; leur public esl un public de famille dont ils connaissent depuis longtemps les goûts comme les idées e! qu'ils s'efforcent de satisfaire. On a dit aussi qu'il faudrail au cinéma des spectacles pour les enfants... je le souhaiterai aussi, mais est-ce une raison pour traîner le cinéma devant les tribunaux? incontestablement, uni' évolution s'esl produite dans les goûts du publie, qui ré- clame des scénarios moins enfantins, el pour les satisfaire les éditeurs se sonl adonnés à un genre dramatique, un peu noir peut-être, mais qui plail : el il esl difficile d'admettre, quoiqu'il en,soit, parce qu'un grincheux a cru devoir m;!1 apprécier le programme de» quelque établisse- ment, qu'on puisse en demander raison à l'in- dustrie tout entière. Du reste, des tentatives ont été faites pour donner satisfaction aux pères île famille. M. Ri- chebé, présidenl du Syndical des Exploitants du Sud-Est, a pris l'initiative de créer des mati- nées enfantines le jeudi, avec programmes spé- ciaux; mais tout comme ceux qui ont essayé de le suivre dans celte voie, il n'a pas abouti el il a fallu cesser, devant l'indifférence et l'abs- tention du public. Les pères de famille auraient dû cependant encourager celte initiative. L'intention du cinématographe n'est pas du toul d'entrer dans la voie oi'i les maires s'ef- forcent de leur barrer la roule; son intérêt lui commande de rester un spectacle de famille ; poinl n'esl besoin de gendarme pour l'empêcher de faire ce qui n'esl ni dans ses vues ni dans son programme et vous pouvez lever toutes vos interdictions, Messieurs les Maires, en toutfl tranquillité d'âme. La morale el La dignité du public ne courrent aucun risque aux spectacles du cinématographe il en sera de même aussi demain lorsque la Justice s'étant prononcée aura jugé vos arrêtés illégaux el refusé de les appliquer. Nous vous demandons. Monsieur la Juge, d'exercer pleinement voire droil de con- trôle, de dire que nous ne devons pas être mis en suspicion, traités en parias, censurés; do dire, que honnête industrie, nous avons le droil fi la liberté comme tous les spectacles de France. .le demande donc l'acquittement pur el sim- ple de M. (iiraudon. .1/. le Président. — Vous me remettre/, des conclusions avec indication de Imiles références. L'affaire est mise en délibéré: le jugëmbitl sera rendu à la première audience qui aura lieu dans un mois. i£*^M$^^^ L'Union Amicale du Cinématographe Société Mutuelle des Employés de toutes Catégories du Cinématographe Siège social : 26, Bd de a Villette, PARIS Informe MM. les Exploitant. Editeurs, Loueurs, qu'elle lient à leur disposition des employés sérieux et éprouvés. Prière île présenter les offres d'emplois au sièsre social. — Le Secrétaire : Serant 1 ^iTriiiianaffîM EMPIRE )ire WELT KALEM BIOGRAPH LUBIN M, P. SALES AQENCY Limited VENTE DE FIMLS : 86, WARDOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 37, rue de Trévi e. PARIS = Télép. : 234 = 8C. = Adr. Tél. KALUBIO-PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés Toutes nos Vues sont impressionnees exclusivement sut "Pellicules Eastmann Kodak" es 1 a: 4> on J CD w gg CO (In S Oh C0 «A « CD CO ti 1 S , é Représentant Général pour la Roumanie : (VI. GRÉGOIRE BRÉZÉAINO Rue Atelierulei, 21, 'BUKAREST :@ Échos de Partout Question douanière Le Ministère du Trésor de Washington a donné des instructions formelles à tous les fonctionnaires de la douane américaine pour que désormais « tous les exportateurs de films et d'articles similaires soient invités à formuler dans leurs déclarations d'envoi si les sujets expédiés représentent des scènes de matches de lutte ou de boxe, quelle que soit la désignation sous laquelle ces sujets sont présentés, s'ils sont destinés à être utilisés en public. Tous les films représentant des scènes de combats, tirs au pistolet, assauts d'escrime de toute nature, ou luttes avec toutes autres armes meurtrières seront reçus à l'avenir, comme par devant, à bras ouverts! La douane américaine ne pourra non plus trouver rien à redire aux scènes de meurtre ou d'empoisonnements, au:; suicides, etc. Mais les Etats-Unis se trouveraient en grave péril si on laissait passer sous les yeux du public... un match de boxe ou une scène de lutte à mains plates ! Oh! la logique des choses... gouvernemen- tales ! Le Club de l'Écran Voici que le cinématographe se lance dans les mondahtés et réclame la place qui lui est légitimement due dans la société, c'est-à-dire dans le monde. Le premier « Club » cinématographique mondain vient d'être créé à New-Yorh par les notabilités de l'industrie de l'Etat de New- York. C'est à Bryant Hall, le 1 2 septembre, que le « Screen Club » a pris naissance en grande pompe. Le o noyau » de cette Association ultra sélect a été formé par 75 personnalités, qui versèrent chacune un droit de 25 dollars, soit 125 francs, pour assister à la réunion consti- tutive et former le premier fonds de roulement, ce qui permit d'élire logiquement un trésorier, qui n'eut eu une raison d'être s'il n'y avait pas eu de fonds de caisse, n'est-ce pas? C'est M. King Baggot qui est le président provisoire du Screen Club et M. Frank Po- well le trésorier provisoire. On se propose d'ores et déjà à installer le Club dans ses meubles, et peut-être, à l'heure où paraîtront ces lignes cera ' : là un fait ac- compli. L'idée fondamentale qui a présidé à la formation de ce Club est celle-ci: relations mondaines et sociales continues, par un con- tact constant des membres en vue de Y Union et de V Unité des vues; coopération active pour la propagation et la favorisation des tendances artistiques en cinématographie, et défense de V art cinématographique. Les fondateurs du « Screen Club » se sont pénétrés de ce sentiment que la cinématogra- phie a atteint une période où toutes les bonnes volontés et toutes les capacités doivent se li- guer pour faire œuvre commune pour le déve- loppement et la prospérité de cette industrie, en faisant disparaître tous les dissentiments et les mesquines rivalités. Le Club doit être un instrument de groupe- ment et de réconciliation. Ce n'est pas encore trop mal, si les efforts actuels aboutissent? En Rensylvanie Un appel vient d'être lancé à tous les ex- ploitants de Pensylvanie afin de les inviter à grouper leurs intérêts en formant une « Ligue d'Etat », qui adhérerait à la « Ligue Na- tionale ». Une réunion préparatoire constitutive aura heu sous peu à cet effet. Le Japon s'en mêle- Le « Mikado Film » part à la conquête de l'Europe. Il vient de s'installer à Londres, 6, Cecil Court, W. C, d'où son représentant, M. A. Suzuki, se propose de pousser active- ment la vente sur notre marché continental. La bonne école... Dans l'importante revue anglaise The Field, organe de tous les sports en plein air, on pré- conise, cette semaine, l'utilisation du cinémato- graphe pour former des sportsmen accomplis. Notre confrère fait ressortir que les novices pourraient retirer de salutaires et afficaces en- seignements de la projection de films d'un ca- ractère instructif au point de vue du canotage, de la nage, du golf et de la boxe. « Si l'on projetait des vues, par exemple, dit le Frield, des 300 derniers yards d'une joute de canotage, les jeunes canotiers pourraient aisément se rendre compte des fautes que 1 on peut commettre et, par là même, régler leur conduite. De même pour la boxe, et le golf, les intéressés pourraient corriger leurs défauts avant qu'ils ne soient devenus chez eux une habitude. -I BISON 101 1- LE RECORD DU SUCCÈS It'Hobbeat ujt-.-JUIL..LLH^WP« du Soldat Grand Drame Pathétique Longueur : 625 Mètres SUPERBE AFFICHE AMERICAINE Adresser les Commandes à Paul HODEL 3 Rue Bergère, PARIS Téléphone i 149-11 Adr. Télégr. i ITALA F ILM - PA R IS Tous les Films BISON toi sent exclusivement imprimés sur pellicules vierges EASTMAN KODAK :ules [ ^ 53 — MAISON SPÉCIALE pour la LOCATION DE TOUS ES FILMS A SUCCES EN COULEURS ET EN NOIR Rouehy et Donès 31, Boulevard Bonne=Nouvelle, PARIS Téléphoné : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.000 mètres de NOUVEAUTES COLORIEES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM. CAZES & CLAVAREAU 3. Rue du Marché, ALGER Agent général pour la Belgique : CH. BELOT, 26 Rue du Poinçon BRUXELLES Ceux qui ne Savent pas !.. . Ils ont des yeux, et Us ne voient pas... (Les Ecritures.) Ne serait-il temps, grand temps même, ch faire un petit effort pour éduquer nos confrè- res de la grande presse, et de leur enseigner ce qu'est en réalité le cinématographe et... la ciné- matographie?... Car ils l'ignoraient du tout au tout, à quel- ques rares, très rares exceptions près. C'est avec le plus grand intérêt que j'ai suivi, dans les journaux de France, de Na- varre et... d'ailleurs, — les journaux profanes, cela va de soi, — les belles enquêtes sur la cinématographie, faites en ces temps derniers, avec un si bel entrain, une telle ardeur, que l'on pourrait être en droit de se demander si Ton ne se trouve pas en présence d'une épidémie, d'un genre nouveau: YEnquêtovanie cinéma- tographique aiguë... Il y a un fait qui m'a frappé dans ces en- quêtes: c'est que ceux qui les entreprennent s'adressent, la plupart du temps, à des gens, d'une notoriété plus ou moins établie, certes, mais qui ne sont nullement qualifiés pour émet- tre un avis d'une réelle valeur, qui n'y enten- dent goutte. Pris au dépourvu, mais obligés tout de même, pour ne pas déchoir, d'émettre un avis, 'fût-il quelconque, ils se lancent dans les belles tirades, brodent sur le sujet, font des « phra- ses » et poussent un « ouf! » de soulagement une fois qu'ils ont aligné leurs sentences en la profondeur desquelles eux-mêmes n'ont sou- vent pas grand'foi. Ils ne peuvent même pas se figurer que. c'est arrivé, car ILS NE SAVENT PAS!... Voilà des gens qui ont vu, par hasard, en passant, des placards, des affiches, à la porte d'un cinéma Ils s'arrêtent, les contemplent, font leurs déductions. Parfois, — ô rarement! — il« en- trent dans l'établissement, par pure curiosité. S'ils tombent bien, si le programme est 5e/ec/ c'est parfait. S'ils tombent mal, voilà la ciné- matographie jugée à jamais, dans leur esprit. Et ces gens-là, s'ils ne sont pas tous acadé- miciens, appartiennent à l'élite; et ce sont eux qui se permettent de juger, eux qui ne savent rien!... Tout juge qui se respecte, doit connaître à fond le dossier de la cause qui lui est soumise. Si tel n'est pas le cas, il n'est pas qualifié pour en juger, car une appréciation superficielle est plus que légère, elle est coupable; Il ne faut pas dire d'un homme, parce qu'on l'a vu occasionnellement trébucher sur le bord d'un trottoir, que c'est un ivrogne fieffé. Nous avons un tort, dans la presse cinéma- tographique, celui de ne pas faire suffisamment connaître notre existence et de ne pas affirmer notre valeur. Ceux qui nous lisent ,ceux qui sa- vent que dans nos pages on trouve autre chose que le compte rendu d'une « Course à la Per- ruque o ou des « Mésaventures d'une Belle- Mère » quelconque, apprécient l'œuvre ciné- matographique comme elle mérite de l'être. Ceux-là ne sont pas des ignorants : ils sa- vent, et ce sont ceux-là que, seuls, on peut considérer comme qualifiés pour émettre des avis sur un sujet aussi complexe et d'aussi belle envergure ! Que tous ces messieurs de la science ou de la littérature, que toutes les belles madames qui parlent de la Cinématographie sans seulement savoir de quoi il s'agit réellement, rengainent donc leurs boniments, jusqu'au jour où ils au- ront fait leur éducation. Ce jour-là, ils pourront parler, et parler en connaissance de cause, sans divagations, parce qu'ils sauront!.. Ils sauront tous les efforts réalisés, tous les V 8UCCESSES i*.:ft "SOLAX" fMé .. \\, Film Company Livrables le 11 Octobre 1912 DANS LES BAS-FOND de New=YorK Drame Réaliste Longueur approxim. : 552 Mètres (AFFICHE EN COULEURS) Concessionnaire pour la Vente en FRANCE, BELGIQUE et BOLLAkDE 23, Rue de la Michodière = PARIS Téléphone : 227-4 4 Adresse Têlêgr. : COUSINHOOD=PARIS 55 - sacrifices consentis, toute la beauté d'une œu- vre vaste et civilisatrice, à laquelle l'humanité entière devra payer un jour le tribut de sa re- connaissance. Il leur suffira pour cela, à ces gens » au cœur léger », de lire, comme nous, dans les innombrables publications périodiques consa- crées dans le monde entier à la cinématogra- phie, dans toutes les langues connues ou cou- rantes, le Journal des progrès réalisés en quel- que sorte heure par heure par cette industrie qui, seule peut se vanter de mériter à la fois les qualificatifs de scientifique et artistique. Nous éprouvons une certaine fierté de pou- voir, ici sous de modestes initiales, nous dresser devant tous ces gens du monde des lettres et de la science et de leur crier, en face : fois hélas! — que neuf fois sur dix, lorsque vous vous mêlez de parler « Cinématographie », vous ignorez vous-mêmes le premier mot de l'affaire. Et c'est regrettable!... A. M. SOCIÉTÉ ANONYME Bovisa près Milan {Italie) Milano = Casella Postale 1036 - Milano Adresse télégraphique : Milafilms Milano Pour le 1 1 Octobre : La MONNAIE de PLOMB COMIQUE Longueur. 149 mètres REPRESENTANT POUR LA FRANCE ET LA 'BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS — 16, Rue de ta Orange-Batelière, 16 -- PARIS Jt1 DD f\f~*Y£ T ÏCC Représentant pour l'Angleterre, 4, New Compton Street .= f. Dl\WV/A.L,lQO, Charing Cross Road. LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " - 56 - Société des Établissements GAUMOHT Siège social : 57, Rue St=Roch, PARIS COMPTOIR CINÉ-LOCATION. 28, Rue des Alouettes PARIS U as» v; LA HANTISE \i DRAMF -yOw>» ■ SUPERBE AFFICHE ^ i A Longueur. 600 mètres 3me Année §0o^ooo^0°\0°ooooo o °a © SOCIÉTÉ Étnts GAUnOMT 57, Rue Saint-Rcch ^ PARIS oQo IGâûrçoptJ Le mieux et le plus rapidement informé des Journaux Cinématographiques O0000°°o° °oooocP o "P O COMPTOIR ONé-locaTiom y 1-D 28, Rue des Alouettes PARIS 0O0 LA SEMA S NE PARISIENNE LE DÉPART DE LA CLASSE Après deux années bien remplies les soldats sont heureux de regagner leur foyer. LE TROPHÉE DE FRANGE (PEUGEOT} La grande finale est gagnée par Eugène PHILIPPE. MAISONS-LAFFITTE (S.-et-O.) « BONBON BOSE t remporte la Coupe d'Or, Handicap de la Seine. VILLACOUBLAY (S.-et-Q.) La premièie Reuve de l'Armée de l'Air, 72 aéro- planes ayant accompli pi es de 7U,l'oO kilo- mètres aux dernières grandes manœuvres, regagnent leur rentre respectil api es avoir été passés en revue par M. MILLER AN'i, mi- nistre de la guerre, et le colonel H1RS- CHALER. TOULON Lancement du cuirassé " PABIS » aux chan- tiers de la Seine en présence de .M. UEL- CASSÉ, ministre de la marine, el il.) M, Henri GALLI, président du Conseil Munici- pal de Paris. RIGNY-LA-NOfINEUSE (Auhe) Le colonel BOLTTIEALX inaugure le monu- ment élevé par 1T.S.F.S.A., au lieutenant aviateur de GBAILLY, qui a trouvé la mot l'an dernier en allant de Bue aux grandes manœuvres. FONTAINEBLEAU La finale du concours national de Cyclisme Militaire, organisé par le l'élit Paris ni (Grand Prix VOLBEB) Le Marseillais BET- TIN fut le meilleur cycliste de l'épreuve. ETAMPES Le commandant FÉLIX, qui doit partir pro- chainement au Maroc pour l'organisation de l'aviation militaire, œuvre déjà commencée par le capitaine CLAVENAD. MARSEILLE Arrivée de l'ancien disciplinaire Emile BOU S- SET. LONDRES Aux grandes manœuvres anglaises. Le diri- geable militaire 9 GAMMA » qui vient diètre détruit en revenant des manœuvres. MADRID Funérailles de l'Infante MABIE-THEBESF, sœur d'Alphonse XIII. BORH (Allemagne) Ln célèbre troupe de Lilipuliens de Neumann .s'adonne à l'aviation. COPENHAGUE (Danemark) La visite du Zeppelin « HANSA ». FALSSENBERG (Sah;ïj yfj wyj vjy w^> ,FER ia;, Paris 1 - 60 — MMMMMMMMMMMMM LE CINÉMA EN ARGENTINE La ville de Buenos-Ayres compte actuel- lement 55 cinémas proprement dits et 45 cafés dans lesquels on offre aux consommateurs des projections gratuites. L'exercice 1911 a présenté, pour les ciné- mas seulement, une recette de 850.000 dol- lars or pour les entrées. Il est matériellement impossible d'évaluer dans quelle mesure le ci- nématographe a contribué à l'augmentation des bénéfices réalisés par les cafés. La République Argentine importe environ 2.000.000 de mètres de films par an, frap pés d'un droit d'entrée de 27 0/0 ad valo- rem, sur la base de l'estimation officielle de 24 fr. 30 par kilogramme. A l'heure actuelle, ce sont les films dra- matiques d'un caractère comique qui possèdent la grande vogue. Les films américains du « Far- West » — scènes de Cowboys, Indiens, etc., — sont éga- lement bien accueillis du public. Dans les provinces du Sud, tous les gen- res sont en égale faveur et les programmes sont très variés comportant tous les sujets, de- puis le drame jusqu'au film essentiellement in- dustriel. >~ «•♦•-< La Colonisation au moyen du Cinématograplie Le gouvernement de la République Argen- tine, qui s'est toujours préoccupé de suivre d'aussi près que possible l'évolution du progrès moderne, vient d'adopter le cinématographe pour faire l'éducation des immigrants hébergés par l'Etat dans les locaux officiels affectés à cet usage. Le poste cinématographique et les films qui servirent à la dernière exposition internationale de Turin pour faire de la propagande en fa- veur de l'émigration en Argentine, sont utili- sés à cet effet. Les nouveaux venus, que le gouvernement argentin loge et nourrit en attendant qu'ils se dispersent dans les diverses provinces, sont initiés, grâce au film, à tous les secrets de la colonisation. Ils voient défiler sur l'écran de grandes exploitations agricoles, des fermes, des parcs d'élevage de bétail et de chevaux, voire même d'autruches; ils assistent à toutes les opérations, à tous les travaux qui se ratta- chent à ces exploitations; bref, ils ont toutes les facilités pour se faire une idée des ressour- ces qui s'offrent à eux et ils peuvent choisir leur voie, en connaissance de cause, sans se lancer à l'aveuglette dans une branche qui pourrait, par la suite, ne pas leur convenir. EN SUISSE Le Cinéma à Genève La patrie de Calvin, qui compte à l'heure actuelle 1 32.000 habitants, possède dix grands cinémas ne chômant à aucun moment de l'an- née. Mais dans nombre de cafés on organise des séances cinématographiques à des jours dé- terminés et il existe trois ou quatre endroits où des projections gratuites ont lieu, mais dans un but uniquement de réclame. D'après une statistique digne de foi, le pu- blic de Genève voit tous les jours se dérouler sous ses yeux une moyenne de 1 40.420 pieds de films, ce qui fait environ 50.000 mètres. * ** La Jeunesse au Cinéma Le département de la Justice et de la Po- lice, ainsi que le département de l'Instruction publique du canton de Genève, sont en train de préparer de concert une nouvelle réglemen- tation qui portera: 1" sur la conduite que les enfants doivent observer hors de l'école et qui englobera leurs moindres faits et gestes, tels que le temps normal qu'il doivent mettre pour rentrer de l'école jusqu'au domicile de leurs parents, l'usage du tabac, la fréquentation des établissements publics et spectacles, et: 2" sur l'interdiction à tous les enfants de pénétrer dans un lieu quelconque où ont lieu des pro- jections cinématographiques, s'ils ne sont pas accompagnés de leurs parents ou par des per- sonnes adultes ayant charge d'eux. Une exception est faite cependant pour les séances cinématographiques exclusivement con- sacrées à la jeunesse et au cours desquelles sont projetés des films approuvés par le départe- ment de l'Instruction publique. MÉTREUSES " IDÉAL" leGS demander au Ciné- Journal Vengeance de Chouan COMÉDIE DRAMATIQUE HJVRRY, Représentant , , , 22, Rue Baudin, 22, PARIS «W//|k^ Téléphone 100=03 Adr. Tél.: HARRYBIO-PARIS FILMS ^engeance de (jjnouan Comédie Dramatique Interdit de séjour, le marquis de Rusquer esl rentré en France il a été vu cl les soldais de la République le cherche. Une prime de 50 pistoles esl offerte à celui qui indiquera sa retraite. >gL ,r£j B'..>. HBttS ïï*\ K/ ^■^1 %,g^>- - - wAl s?? 1 S. j il jpjjgîk. À fZ ^^j*-""* Li> marquis esl venu demander hospitalité à son ex-fiancée, mariée maintenant, le mari le reçoit et le cache, déclarant aux soldais ne pas l'avoir aperçu. Pendant l'absence du mari, le marquis attire la femme dans un rendez-vous et lui déclare son amour; le mari revenu à 1 improviste, les surprend; il veut se venger et l'ail prévenir la garde que le marquis est chez lui. Les soldats arrivent ; pris d'un remords, le mari jaloux endosse les Induis du marquis el se l'ail passer pour tel; on l'emmène, aux yeux de son épouse infidèle, épouvantée d'un lel dénouement. Longueur approximative : 231 mètres. Prix : 288 fr. 75 Supplément pour virage : 22 fr. Rapides Promotions Comique Peux jeunes soldats, Paul e\ Alfred, se sonl épris de la même jeune fille, Suzanne, cuisinière dans une grande maison. Suzanne aime bien les soldais, mais elle préfère ceux qui sonl galonnés el Paul ne l'oublie pas le jour où il rencontre Suzanne au bras d'Alfred. Aussi va- l-il se déguiser en sergent; le stratagème réussit à merveille; mais Alfred ne se tient pas pour battu, à son tour il échange ses vêtements contre le costume d'adjudant — ei la lulle continue. Nous assistons ainsi à une scène comique, où tous les grades sonl passés en revue. Mais nos jeunes soldais n'avaient pas compté sur Jean, jeune pâtissier, ami intime de Suzanne qui, au plus forl de la lutte, s'éclipse sans être aperçue. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, ils repren- nent chacun leur tenue réglementaire et se lienl d'une nouvelle amitié, [dus durable que la première. Longueur approximative: 116 mètres Prix : 145 fr. Supplément pour virage : 9 fr. autour de New Vork Voyage 1° Arrivée à ( loney Island. 2° La plage et les attractions de Coney Island 3° Le parc de New- York. Longueur approximative: 1 21 mètres prix : 151 fr. 25 Supplément pour virage: 10 fr. IMPRJMEUIE .1. US:, 6U, RUE DE DINKEnQLE, PARIS — 01 - Importante Maison de Location de Films TRÈS SÉRIEUSE Cherche Correspondants asso- ciés, pour les régions de l'Est (LYON), Sud-Est (MARSEILLE). Sud-Ouest (BORDEAUX), pour combinaison avantageuse qui sera ultérieurement indiquée aux postulants pouvant justi- fier d'une clientèle suffisante, d'un passé technique sérieux et de certaines ressources fi- nancières. Répondre : Cinéma«se, Hôtel Gare du Nord 31, Rue de Saint-Quentin, PARIS COURRIER D'AMÉRIQUE (Correspondance particulière du Ciné- Journal.) New-York, 25 septembre. On ne saurait prévoir le moins du monde comment se terminera le procès engagé par le Gouvernement américain contre le Trust du film, mais ce qui est d'ores et déjà absolument certain, c'est que si la thèse du Gouvernement pi é vaut et si la dissolution du Trust se réalise, le marché américain sera fatalement sujet à de sérieuses modifications dans son organisa- tion, car il sera libre et il en résultera, pendant un certain temps tout au moins, une concur- rence plus large, plus étendue qui pourrait a\ oir sa répercussion sur la production et in- fluencer en même temps que les prix, la qualité et le niveau de cette production. En ces dernières années, les conditions de •la production américaine se sont sensiblement ■modifiées dans le sens du mieux. De même, l'exploitation s'est transformée et s'est élevée ■à un niveau remarquable. Les exploitants or.' fait leur éducation; ils savent mieux discerner qu'autrefois, leur sens artistique s'est grande- ment développé. Si le marché devient libre, ce seront eux qui •en profiteront à coup sûr, car ils auront la pleine et entière liberté du choix. Il y a une question d'un grand intérêt qui se pose ici. Un grand nombre d'exploitants et de loueurs se plaignent de la prédominence du film étranger sur le marché américain, et ce certainement à tort, puisque le film améri- cain, de son côté, envahit l'ancien continent et s'y trouve bien accueilli. Seulement les Amé- ricains se placent à un point de vue spécial, qui ne manque pas de logique. L'exploitant qui peut faire figurer sur sor ~>roeramme des numéros exclusivement améri- cains d'origine indigène et traitant de sujets locaux, aura toujours l'avantage sur son col- lègue et concurrent qui, lui, est obligé d'en- glober dans son programme sinon rien que des films étrangers, traitant de sujets étrangers, tout au moins dans une grande proportion ces films là. Le public américain donnera toujours ■sa préférence aux programmes d'un caractère national. Lorsque donc les exploitants se trouveront libres de toutes entraves et qu'ils pourront à leur gré choisir et composer leurs programmes sans avoir à subir la tyrannie d'un Trust, i! y aura lieu de redouter, pour le film étranger, un sérieux recul. Mais ce sont là des événements qu'il faudra attendre; peut-être ne répondront-ils pas aux prévisions. Dès à présent, des rumeurs circulent dans les milieux généralement bien informés, — et nos confrères de la presse américaine s'en font l'écho, — que de profondes modifications sont à la veille de se produire sur le marché amé- ricain. Et l'on se montre quelque peu inquiet dans le monde de l'exploitation, car les modi- fications survenues en ces dernières années sur le marché n'ont pas toujouia eu pour consé- qvence une amélioration de la production. Ce que l'on redoute, surtout et avant tout, c'est qu'un nouveau bouleversement du marché ne pourrait qu'être préjudiciable aussi bien aux fabricants qu'aux exploitants. Si l'on apporte des changements dans les habitudes prises ,il en résultera aussi, pour un certain temps, de la confusion. On parle de méthodes nouvelles. I! faudra des mois pour s'y faire. îl n'y a évidemment aucune raison de s'a- larmer sur le résultat final, car si un ébranle- ment passager survient, il est hors de doute qu^ le marché retombera en temps opportun sur des bases solides et normales. Le marché libre, à l'heure présente, ne peit qu'aboutir au triomphe du bon, du beau, du supérieur. Il aura pour conséquence, naturel- lement, une graduation plus minutieuse de la qualité. Mais en tous cas, la production infé- rieure, la camelote, ou même les films seule- ment quelconques, ne pouvant plus être :rrpo- sés, s'élimineront d'eux-mêmes, somme le sarg vicié s'évacue sous la poussée plus forte d'un sang généreux et abondant. William. La Société Cinématographique S. G. A 30, Rue Louis- le°Qrar dirigi | MM. Pierre DECOURCELL Un Magnifique Roma avec ses péripéties mouvementées CES Les Millions ji qu'éditera la Sema w* vy« -r\, LES FILMS DE LA " !J sont édité 66 Etablissements f ^— — — — — — des Auteurs et Gens de Lettres .G. L. td -- Téléphone : 273-76 !fe|ipar^ ■mR;s E et Eugène QUQENMEIfVl Cinématosranhiaue et diverses ; ses coups de Théâtre lOpphelilie aine prochaine la G. L. fv, ' ■iv-'-nMim'^TBrîTi •~M ~— *-— ™ »> i par les PATHÉ FRÈRES" - A à JACK BOOKf Drame Sportif 18 OCTOBRE M M M LUX IL 0 Longueur ai 755 1 Affiche 4 iROWN 1 KER •oximative ièt. Couleurs Drame Sportif 18 OCTOBRE M M M LUX — 66 — Lettre Britannique (Correspondance particulière du Ciné-Journal.) Londres, 3 octobre. La question de l'ouverture (ou de la ferme- ture) des cinémas le dimanche continue à être de la plus brûlante actualité. Elle fait couler des flots d'encre et... d'éloçiuence. Mais on ne sait pas encore ce qui ressortira finalement de cette agitation. J'ai bien peur, pour ma part, qu'il ne résulte au bout du compte, du conflit actuellement pendant, ce qui résulta pour les deux plaideurs qui se disputaient une huître que ni l'un, ni l'autre n'eut le bonheur de s'adjuger. Il y a, ce me semble, de l'aveuglement de part et d'autre. Quoique j'aie déjà, dans ces colonnes, exposé la question dans ses détails, j'estime néanmoins que quelques précisions sont sinon nécessaires, tout au moins utiles. On ne changera jamais le caractère britan- nique et, s'il est évident que le repos domi- nical n'est plus aujourd'hui observé aussi ri- goureusement qu'il y a quinze ou vingt ans, il n'en reste pas moins vrai que jamais le diman- che tel que nous le connaissons sur le continent ne pourra s'adapter aux mœurs ni au caractère anglais. Les propriétaires de cinémas avaient obtenu des autorisations d'ouvrir à certaines heures le dimanche pour donner des séances dont les bénéfices devaient aller à des oeuvres philan- tropiques et dont les programmes ne devaient pas être d'un caractère exclusivement profane. Les cinémas bénéficiaient là d'une tolérance. Mais sous le couvert de ces spectacles philan- tropiques, certains exploitants ont le tort de ne pas se conformer aux règlements et de com- mettre certains abus qui prêtent le flanc à la critique et fournissent aux cénéphobes de beljes occasions de partir en guerre contre leur bête noire le cinéma. Ces imprudents, ou ces coupables — comme il vous plaira, — ne veulent pas comprendre que leurs actes personnels compromettent la corporation entière et que si leurs agissements provoquent, de la part des autorités compé- tentes, soit des mesures restrictives, soit le re- trait de l'autorisation accordée, il ne pourra jamais s'agir que d'une mesure générale qui frappera la totalité des exploitants et, par ri- cochet, sera préjudiciable à la branche en- tière. Les directeurs de music-halls, inspirés par certains milieux que je ne puis que qualifier de machiavéliques parce qu'ils ne jouent pas franc jeu, ont demandé à leur tour l'autorisa- tion de jouer le dimanche, sachant fort bien que cette licence ne leur serait jamais accor- dée parce qu'elle entraînerait la suppression du repos dominical pour une nombreuse corpo- ration de gens de théâtre, artistes, choristes, figurants, musiciens, mécaniciens, accessoiristes, électriciens, etc., etc. Mais que par réaction ils amèneraient la fermeture des cinémas le di- manche, par suite du retrait des autorisations. Ils se basent en -effet logiquement sur le prin- cipe de légalité pour tous, qui ne peut admet- tre que ce qui est permis à l'un ne le soit pas à l'autre, autrement dit que ce qui est défendu à l'un doit l'être également pour son voisin lorsqu'il s'agit d'une même profession, ou tout au moins d'une profession similaire. Les propriétaires de cinémas font actuelle- ment circuler parmi leurs habitués des pétitions CINEMA-COMPTOIR 30, Rue de l'Académie, MARSEILLE -- Téléphone : 51- 80 VENTE ISSON TSCHTST laOCTSTION POSTES COMPLETS ET FILMS Nouveautés chaque Semaine • Grandes Exclusivités Françaises et Etrangères PRIX EXCEPTIONNELS -67 - pour demander au « London County Coun- cil n — le Conseil de Comté de Londres, — une extension des libertés dominicales, en ce qui concerne les séances cinématographiques. Il me semble que le moment est bien mal choisi pour solliciter plus que l'on a, lorsqu'après ce peu que l'on possède une meute hurlante est ruée, pour l'arracher à ses détenteurs. Les exploitants veulent qu'il leur soit dé- sormais permis d'ouvrir également l'après-midi du dimanche. Ils sont bien imprudents, en ce faisant. Ils vont fournir aux ennemis du cinématographe ample matière à vitupération et donner à leur campagne un regain de force et de violence, car on ne manquera pas de faire ressortir que le cinéma va faire déserter par la jeunesse des deux sexes l'école du dimanche, les leçons d'histoire sainte, les réunions de prières d'a- dultes, etc. Et dame, les arguments de ces protesta- taires ne seront nullement sans valeur. A un meeting monstre qui a eu lieu ces jours derniers au Trocadéro et organisé ostensible r.ent par les intéressés du monde ar- tistique des cafés-concerts et music-halls, il m'a semblé découvrir, sous le fard officiel, des tendances quelque peu étranges qui me font croire que ceux qui ont pris l'initiative de ce meeting relatif à Y ouverture ou à la fermeture, le dimanche, devait provenir bien plutôt de gens qui sont aussi ennemis du cinéma que de tous les autres spectacles profanes, qui pous- sent même la manie du repos absolu jusqu'à réclamer l'arrêt du trafic sur les voies ferrées et les moyens de transports sur les voies pu- bliques, le dimanche. Ce sont les fanatiques de la glorification du Sabat. Les artistes lyriques se sont confiés là, sans le savoir, à de bonnes mains. Ils s'aperce- vront bien un jour qu'en menant campagne contre le cinéma, ils n'auront fait que servir d'instruments de destruction à ceux qui rêvent et poursuivent leur propre perte à eux. Ralph SCREEN. Inventions et Marques Nouvelles 445601 — Roeston. — Perfectionnements aux bandes de films cinématographiques. Communiqué par l'Office de brevets d'In- vention de M. H. Boettcher, fils, ingénieur- conseil, 39, boulevard Saint-Martin, Paris. Téléph. 1017-66. Inventions nouvelles dont les titres ont été publiés par le Gouvernement belge, le 5 sep- lenbre 1912. 247248. — Raleigh G, à Paris, rue Ste- Cécile, 1 6. — Perfectionnements dans la ci- nématographie en couleurs naturelles employant des écrans colorés et notamment aux machines dites o imprimeuses » pour le tirage des posi- tifs. 247160. — Kitsée L., à Philadelphie, E.-U. d'Amérique, 209, Walnut Place. — Phonographe et cinématographe combinés. 247137. — Mewes G., à Hambourg Allemagne), Adolphstrasse, 61. — Appareil automatique de réclame pour images lumineu- ses cinématographiques. 247340. — Julien P. et de Bazillac G, à Paris, rue Bourdaloue, 3. — Machine à dégrossir et à polir automatiquement les ver- res d'optique par circulation intensive de grès et système spécial de décentrement. 247117. — Hagedorn W., à Berlin, S.-W., 68, Alte Jacobstrasse, 156. — Ap- pareil destiné à produire des effets scéniques par illusion optique. 247250. — Cantacuzène-Prince S., à Paris, rue de la Trémoille, 1 3. — Dispositif permettant l'utilisation des clichés topographi- ques pris à bord d'un appareil aérien, pour lever des plans ou mesurer des distances entre certains points de la région photographiée. Veritas. — M. Vavasseur M., 13, rue du Terrage, à Paris. Cinéma Scolaire. — Benaglia et G, Ge- nève (Suisse) . Communiqué au Ciné-Journal par l'Agence de Brevets et Marques de Fabrique, Jacques Gevers et C", à Anvers, rue St-Jean, 70. ->-•■♦• •~>c- Petites Nouvelles d'Italie On dit . . . Selon notre confrère Cinéma, de Naples, la marque « Vesuvio » et la marque « Itala », de Turin, fusionneraient, ou pour mieux dire exploiteraient, de concert, leur production. Ce serait 1' « Itala » qui se chargerait de l'écoulement des films, dans tous les pays. * ** Nouvelle Maison. C'est la Societa Cinematografica Romana, avec siège social, à Rome. Elle s'occupera plus spécialement de l'achat et de la vente de films, ainsi que d'appareils cinématographiques. Oocrète (fan^raW Tél. : 227-44 Agent pour la Belgique et la Hollande : M, GIGAN, 17, Avenue du Roi, BàUXlLLES Nouveautés de " l'ÉCLÏPSE livrables le 18 Octobre 1912 ; Paris *' >» VNE FANTAISIE DE NEVRASTÉNIQVE Comédie • 261 mètres (AFFICHE EN COULEURS) Vne Ccmmissict) bien faite Comique 136 mètres La Dalmatie pittoresque 133 mètres seul concessionnaire pour la France mmzE mimu. ciNÉwvroGiwHiQUE 16rue deU^rangc-Bateliére Paris Tél.i30-80 - 69 ECLAIR sënîiTiTiTïïriMMiiaiHiiaiiiB URNAL Le plus parfait des Journaux Cinatoppûips SOMMAIRE 1DU N° 14 PARIS. — La Semaine LA MODE. Parisienne. BAGNOLET. Environs de Paris. Une route s'effondre, précipitant cheval et voiture dans une excavation de dix' mètres. SAINT-CLOUD. — Grand handicap de de I'Aéro-CIub. — 16 sphériques montés par les champions de l'air se le disputèrent. VILLACOUBLAY — Revue d'avions mi- litaires. — 80 appareils en ligne! Tel est le spectacle unique et réconfortant que put contempler le Ministre de la guerre. TOULON. — Lancement d'un cuirassé. — Formidable unité de combat de 24,000 tonnes, le Paris est mis à flot au cours d'une grandiose cérémonie présidée par le ministre de la guerre, M. Delcassé. BRUXELLES. — Manifestation patrioti- que. — Les vieilles bannières de i83o claquèrent joyeusement le Si' anniversaire de leur gloire. SPA (Belgique). - Grand meeting auto- mobile. — l5a voitures engagées. NAPLES. — Concours de nage. — Génois et Napolitains y luttèrent d'adresse et d'agilité. KIEL (Allemagne). — Manœuvres na- vales. — Les plus grosses unités de guerre y profilèrent leurs masses impo- santes. MOSCOU. — Fêtes Impériales. — Ce fu une superbe vision que celle de toute 1 Cour précédée du Tzar et de la Famill Impériale sortant de la porte monumen taie du Kremlin. NEW-YORK. — Un jour férié. — Comment les Américains comprennent le repos heb- domadaire. RIO=DE=JANEIRO (Amérique du Sud), — Le bataillon naval. — Le Prési- dent de la République a procédé solennel- lement à la remise du drapeau. " ÉCLAIR = JOURNAL " se trouve seulement en location à AGENCE GÉNÉRALE CINËMAT06RAPHIQUE 16, Rue Grange-Batelière, 16 Union ms Grands Editeurs DE FILMS 17, faubourg Montmartre, 17 Il n'en existe p£ Celui qui vous propose de soi-disant " aussi bon " ne Insistez Toutesvos bandes impi "d'aussi Bon" bandes imprimées sur Film î fait pas dans votre intérêt. o >ur avoir méessurf ilm Eastman 1 M (M e 0 a M s3 h - \l ■ ^ U Pharos LIÈRE ï*t 15; U- B3 ^ i w 3 0 Essana RANG UXEL fi (3 < '0 2 < 0- SOCIETE GENERALE DE CINEMATOGRAPHE (Ancienne Société delac & CIE) 5 i l 5 v> -C o, w^ ^OUE depO^^ MON O F I L M 5, BOUL. MONTMARTRE — PARIS TÉLÉPHONE : 139-36 Blancljette de M. Eugène BRIEUX. de l'Académie Française Interprète par : M. BERNARD, de la Comédie Française et Mlle ROSNI-DERYS, du Vaudeville n* Bkinchette, une des premières œuvres de M. Eugène BRIEUX, fut représentée à Paris il y a une vingtaine d'an- nées, au Théâtre Antoine, où elle remporta un très grand et très légitime succès, puis environ dix ans après à la Comédie Française au répertoire de laquelle elle est défi- nitivement entrée. Cette pièce, comme celles qui suivi- rent, Les Remplaçantes, Les Avariés, La Robe Rouge, etc., est une véritable étude sociale. Sous une action intéres- sante, mouvementée et pathétique, l'auteur y développe une thèse d'où découle cet enseignement, que chacun doit rester dans sa sphère, dans le milieu où il est né, où il a été élevé, que là seul il peut trouver la tranquillité et le bonheur, et qu'en vouloir sortir c'est s'exposer aux pires aventures, aux plus cruelles déceptions. En faisant une adaptation cinématographique de Blan- chette, le Film d'Akt a non seulement conscience d'avoir réalisé un beau Glm, mais encore une œuvre saine qui lui vaudra une fois de plus l'approbation du public en géné- ral, et en particulier celle de certains censeurs à l'esprit chagrin, qui se plaignent que le cinématographe cultive trop souvent les mauvaises passions en traitant des sujets inspirés des faits divers et des scandales du jour... Si nous ajoutons eniin que Blanchette a été exécutée sur un scénario dont M. Eugène Brieux est lui-même l'auteur, que le film a été tourné sous les yeux de l'éminent acadé- micien, sur ses indications et sous sa haute direction, n'est-ce pas dire qu'il est deux fois l'œuvre d'un Maître ?... Résunjé de Blapcljette Dans la salle de la mairie l'émotion est grande. D'un instant à l'autre on doit annoncer en effet le résultat du concours pour le brevet d'institutrice. Les candidates cau- sent entre elles, inquiètes, nerveuses, les yeux fixés sur la porte de la pièce voisine où l'on décide de leur sort. . . L'n grand silence subitement se fait. La porte vient de s'ouvrir et un garçon apparaît porteur de la liste des élues. Blanchette Bouss?t et Lucie Galoux sont du nom- bre. Les deux jeunes tilles, radieuses, s'embrassent ten- drement, tandis que les parents se félicitent mutuellement et gagnent la sortie. Là on se sépare. Lucie, son père et son frère, montent dans une élégante calèche, Blanchette, son père et sa mère dans une carriole de paysan attelée d'un cbeval poussif et claudicant... Riches, les Galoux habitent la ville et si Lucie a passé son brevet ce n'est certes pas pour en tirer parti, niais par pure satisfaction personnelle et comme couronnement de ses études. Humbles et pau- vres sont au contraire les Rousset. Ils habitent le village voisin, où Rousset, le père Rousset, comme on l'appelle, exploite un modeste cabaret qui porte l'orgueilleuse en- seigne de "Café Rousset", rendez-vous des cultivateurs et des ouvriers de l'endroit. Aussi quelle n'est pas sa fierté, lorsqu'en revenant de la mairie il peut annoncer à tous que Blanchette, sa fille, a son brevet d'institutrice, et qu'elle ira bientôt enseigner à la ville... Des jours, des semaines ont passé... Blanchette s'en- nuie. Elle rêve mélancoliquement au jour où elle aura enfin la situation qu'elle attend, et à laquelle son brevet lui donne droit, au jour où elle pourra enfin quitter ce cabaret, ce milieu de paysans, d'ouvriers, dans lequel elle se sent mal à l'aise... Mais voici la voiture des Galoux qui s'arrête à la porte. Lucie et son frère Georges en descen- dent. Les deux amies s'embrassent, Georges demande à Blanchette la permission d'en faire autant, après quoi il va pour sortir. Mais survient Madame Rousset qui le ramène par la manche et, presque de force, lui fait boire un verre de cognac dans lequelle elle a préalablement mis un morceau de sucre avec ses doigts. Très contrariée, et gênée des manières vulgaires de sa mère, Blanchette a essayé à diverses reprises, mais en vain, de l'arrêter. Enfin Georges sort, et les deux jeunes filles restent seules, heureuses de se trouver ensemble. Toutes deux s'asseyent devant le comptoir et bavardent. Elles échangent leurs projets d'avenir, se font part de leurs désirs, de leurs espoirs, se plaisent à s'imaginer mariées, recevant chez elles, faisant les honneurs de leur salon à des messieurs en habits et des à femmes décolletées. Mais ce joli rêve s'évanouit tout à coup, et la pauvre Blanchette est bien vite rappelée à la réalité des choses par l'arrivée du cantonnier Boncnfant qui demande un verre d'eau-de-vie. Ennuyée, Blanchette refuse de le servir, et prétexte qu'elle ne sait pas où sont les bouteilles et les verres, sur quoi, fort mé- content, Bonenfant se retire en maugréant. Lucie prend ensuite congé de son amie, qui, les yeux pleins de tristesse, la regarde s'éloigner en voiture... Le père Rousset est en train de faire sa partie de domi- nos avec son vieil ami, le père Morillon, tandis qu'Au- guste, le fds de ce dernier, les regarde jouer. La partie terminée, le jeune homme fait un signe à son père, qui, gravement, entreprenant Rousset, lui avoue que son fds est très épris de Blanchette, et l'a chargé du soin de de- mander sa main. 11 n'a pas plus tôt terminé que Rousset se lève, décroche le brevet d'institutrice suspendu au mur, et le montrant orgueilleusement aux deux hommes leur fait comprendre que sa fdle n'est pas faite pour un paysan. Auguste, consterné, se retire, suivi de son père, qui, fort en courroux, mais sans mot dire, fait claquer la porte en sortant... C'est la fête du père Rousset. Pour la lui souhaiter, Blan- chette a été cueillir des Heurs dans les champs et en a fait un superbe bouquet. Elle arrive au cabaret et trouve son père fort occupé à déchiffrer une lettre que le facteur vient de lui remettre. C'est M. Galoux qui l'avise qu'il a fait une démarche auprès du préfet pour la place d'institutrice que Blanchette attend depuis un an, et qu'il y a encore 542 candidates à placer avant elle. Furieux, Rousset allume sa pipe en maugréant cependant qu'un voiturier remet une caisse à Blanchette, qui explique à sa mère que c'est une lampe à colonne qu'elle a fait venir pour l'offrir à son père. Celui-ci, plongé dans ses réflexions, ne bouge pas, et ne lève la tète que lorsque sa fille se trouve devant lui, son bouquet d'une main, et sa lampe de l'autre. Il se laisse embrasser, mais fait la grimace devant le bouquet, qu'il pose dédaigneusement sur la table, et examine la lampe. Il In tourne, la retourne, et en fin de compte dé- clare qu'il la trouve trop haute, puis, poursuivant une idée, il s'éloigne, laissant Blanchette toute déconfite de l'accueil fait à son cadeau. Il revient quelques instants après, et, d'un air triomphant, montre à sa femme et à sa fille ia lampe privée de sa colonne, rapetissée, très laide. Dépitée, Blanchette fond alors en sanglots, et, ne pouvant maîtriser sa colère, s'empare de la lampe et la brise sur le plancher, ce à quoi Rousset répond par une maîtresse giffle, et sort, laissant la jeune fille se consoler avec Lucie Giroux qu'il aperçoit venir de loin. La pauvre Blanchette confie son chagrin à son amie, qui, pour la distraire, l'in- vite à faire une promenade en voiture avec elle et son frère. Consolée, vite elle s'habille et se dispose à partir avec Lucie, quand elle se heurte à son père, accompagné de Bonenfant qui vient de lui confier le refus de Blanchette de lui servir à boire. Rousset furieux appelle sa fille, l'oblige à retirer son manteau et son chapeau et à servir incontinent lecantonier. Lucie Galoux et son frère veulent intervenir, mais le vieux ne veut rien entendre, et force est à Blanchette d'obéir, ce qu'elle fait en sanglotant. Ensuite, la prenant par le bras, brutalement il l'entraîne dans la cour, lui met un balai en mains et la force à nettoyer l'étable. Toujours pleurant elle obéit sous la me- nace des coups, mais vient un moment où elle se sent à bout, où toute sa fierté se révolte, et elle refuse d'en faire davantage. Son père veut la frapper. Alors, affolée elle s'enfuit, traverse la cour, puis le cabaret, monte dans sa chambre, fait en hâte un paquet de ses effets, et re- descendant quatre à quatre l'escalier s'enfuit de la maison paternelle... Sur la grande route, à la nuit tombante, Blanchette, seule, marche vers la ville, le cœur gonflé de sanglots, mais avec le secret espoir qu'une vie nouvelle de travail, d'indépendance et de tranquillité va commencer pour elle, et la dédommagera de celle, obscure et misérable, qu'elle a menée jusqu'ici... Arrivée à la ville, Blanchelte est allée tout droit chez Lucie Galoux, à qui elle a fait part de la scène de la jour- née. Emue de la situation de son amie, Lucie a obtenu de son père qu'on la prenne comme institutrice de sa petite sœur Geneviève. Toute heureuse, Blanchette a acceplé. Mais, hélas, sa joie est de courte durée. Quelques jours après, Georges, qui a eu tout de suite des prévenances inquiétantes pour elle, lui avoue son amour et tente de vaincre ses résistances. Révoltée, elle appelle M. Galoux, puis, sans attendre davantage, court dans sa chambre prendre ses effets et gagne la rue, bien décidée à ne jamais remettre les pieds dans cette maison, où sa vertu est tellement en pcril... Blanchelte a gagné Paris en quêle d'une situation. Par un bureau de placement elle en a trouvé une chez une vieille dame, mais celle-ci hargneuse et avare lui rend l'existence intolérable, au point que la pauvre enfant est amenée à chercher autre chose. Grâce aux petites affiches de la Porte-St-l)enis elle trouve des travaux de coulure à faire chez elle pour le compte d'un grand magasin. Dans une misérable chambre au septième étage d'un vieil immeuble, elle travaille tout le jour, tirant courageuse- ment l'aiguille pour gagner sa vie. Elle vient de terminer l'ouvrage qui lui a été confié et, à pieds, sous la pluie, le porle à son patron. Dans le magasin, c'est un défilé d'ou- vrières qui livrent leur travail de la semaine. Elles vont, viennent, causant avec les commis qui plaisantent avec elles. Toute timide, Blanchette se présente à son tour, et va a un des commis pour lui remettre son ouvrage, mais celui-ci la regarde, la trouve gentille et le lui dit en lui caressant familièrement le menton. I- lie rougit et baisse les yeux. H veut la prendre par la taille Indignée elle s'é- loigne. Alors, haussant les épaules, le commis lui fait com- prendre que lorsqu'on est si prude on va chercher du tra- vail ailleurs, et il la renvoie les mains vides... planchette depuis (\cux jours n'a pas mangé. Sous le brouillard, sur le pavé humide de la grande ville, elle erre et tend la main, découragée, à bout de forces. . Un passant à qui elle vient de dire sa détresse lui donne une pièce blanche, grâce à laquelle elle va pouvoir enfin acheter du pain... Sur la route qui mène au village la neige tombe. Blan- chette marche courbée, transie, épuisée. . . Tout au loin elle aperçoit enfin la maison paternelle, et pour la pre- mière lois depuis longtemps un éclair de joie brille dans ses yeux... Mais, à bout de forces, tout à coup sa tête tourne, et elle tombe évanouie dans la neige qui, peu à peu, la recouvre d'une nappe blanche... Le vieux cantonnier Honenfant a trouvé Blanchette sur la route. Il l'a ranimée, et, la soutenant, il entre avec elle au cabaret. Sa mère est là, elle reconnaît son enfant, la saisit dans ses bras et l'embrasse follement. Puis elle la conduit près du poêle pour réchauffer ses pauvres mem- bres engourdis, et lui apporte une bonne soupe fumante qu'elle mange avidement. Mais Bonenfant qui, à la porte, faisait le guet, accourt annoncer que le père arrive... Queva-t-il dire? Que va-t-il faire en voyant sa fille là? Vite maman Bousset conduit Blanchette dans sa chambre et revient. Roussel entre et s'assied sans mot dire. A un moment donné ses yeux, fixés vers le sol, aperçoivent quel- que chose, un pelil peigne de femme. Il se lève, le ramasse, le montre à sa femme, qui se trouble. Entendant mar- cher en haut, il veut monter, quand Blanchette apparaît, et se jette à ses pieds en lui demandant pardon. Mais lui, insensible, la repousse. Elle se relève, et tout en pleurs s'éloigne, quand surviennent le père Morillon et son fds qui félicitent Rousset du retour de Blanchette. Auguste demande à celle-ci si elle consent à l'épouser, et, toute heureuse, elle déclare que oui. Puis, gentiment, avisant des verres et une bouteille, elle sert à boire à tout le monde, avec un bon sourire à l'adresse de père Bonenfant, lui faisant ainsi comprendre qu'elle regrette le refus qu'elle lui a opposé jadis. Emu, Rousset consent enfin à pardonner, et s'avançant vers sa fille il la presse dans ses bras. Blanchette épousera Auguste Morillon, un paysan comme elle, et sera heureuse... Longueur approximative: 600 mètres. mfym- Fac-Simile de l'Affiche de MICH 120 X 160 c/in., en cinq couleurs ' En Vente 0.75 cent, pièce = Imp. F. BARROUX, 18, rue Saint-Sauveur ^JIÉIIIâU'âM^^MîU'îlî'Mit'M^^liîItlIllilliÉfâ^iÉÉÉ^ÉI BULLETIN PBDOPDAIP L. AÏÏBERT Compagnie Générale lu Cinématographe PARIS = 19, Rue Richer, 19 PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILVUPARIS 14, Rue Victor-Hugo, LYON- — 70, Rue de Paris, LILLE, Têlép. : 25-13 12,Rue Moustier, MARSEILLE. Tél. 53-32 - Av. du Roi, 17, "BRUXELLES, PROGRAMME N° 65 Vente & Location DES FILMS CI NÉS de ROME NORVISK de COPENHAGUE HEVWORTH de LONDRES h* m: TZW XV-A. m- ET Et JSâk £Lûk iiiiifiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil^iiiiiiiliiiiiiiPiliiiliiiill^ BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBER'I SOCIÉTÉ CINÉS • -••_- ; • -_ .—..'-..-- . - - -•; - -.~~:r".r \~~ -•_■--- .--.■.--■..-- w- - -~ ..- TROP TARD Drame Orlando de Ligny aime Louise, nièce du Cardinal de Richelieu, mais i! ne peut la voir qu'à travers les barreaux du couvent où elle est enfermée par ordre de son oncle. Dans un de ces pathétiques rendez-vous, une grave nouvelle frappe le cœur de la pauvre Louise, Orlando lui annonce son départ pour Paris. Louise ne sait pas le vrai motif de cette absence et Orlando ne peut le lui avouer, étant donné qu'il se rapporte à une conspi- iation contre Richelieu, dont fait partie de Ligny. Dans une réunion décisive, Orlando de ligny est désigné pour tuer le Cardinal. Mais le complot est aussitôt découvert par Dubois. Celui-ci, par une habile tromperie, réussit à amener de Ligny devant le Cardinal de Richelieu lui-même, déguisé. De Ligny, croyant se trouver en présence d'un des chefs conjurés, Lanvière, parle de la conspiration et confirme sa décision ce tuer le Cardinal. Louise, qui est revenue à Paris près de son oncle, car celui-ci juge son éducation complète, se trouve dans une chambre contiguë pendant que de Ligny fait la terrible confession qui signe sa sentence de mort. A la première impression d'une douloureuse stupeur succède dans l'âme de la jeune fille amoureuse le désir de sauver son amant et par ses larmes, ses supplications et finalement par la confession de son amour pour Orlando, elle obtient le pardon de son oncle. Le Cardinal, qui avait déjà signé la sentence de mort de tous les conjurés, accorde la grâce. Ces ordres contraires sont lancés tous deux. Lequel prévaudra? De Ligny refuse d'avoir seul la vie sauve et s'évertue pour avoir encore la grâce de ses compagnons. Mais Dubois a été trop impatient dans l'exécution de la sen- tence et quand de Ligny arrive sur la place où est élevée la guillotine, ses compagnons ont déjà été exécutés. Son orgueil, sa fierté, le sens de la solidarité l'emportent sur son amour et il court à la mort lui aussi, laissant Louise dans l'angoisse et le désespoir. Long 728 mètres. — Affiche en couleurs. Mot Télégraphique : TARDI Virage 603 ■% BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT UNE LEÇON BIEN MÉRITÉE Comique MM Coco déclare son amour à Mme Elvire et ose lui demander un rendez- vous qu'elle lui accorde. Toutefois, elle raconte tout à son mari et ils décident de donner une bonne leçon à Coco. Ils se déguisent en brigands et obligent Coco, pour se sauver, à leur remettre sa jaquette, son gilet, ses souliers et même son pantalon. Puis ils lui barbouillent la figure de deux moustaches et l'abandonnent dans cet état. Des passants qui surviennent le tournent tellement en ridicule qu'il s'enfuit et sur la grande route est arrêté par ceux gardiens de la paix, pour outrages à la pudeur. Long. : 159 mètres — Affiches en Couleurs. — Vir. : 13 fr. 20 Met Télégraphique : LE2IONE. LA TYRANNIE DU TAXIMÈTRE Comique MM Bistohni est amoureux et veut savoir où habite celle qu'il aime. Il la suit en voiture, Lorsqu'il s'agit de payer, il n'a pas d'argent, il en demande à son concierge qui n'en a pas non plus. Il lui faut huit francs pour payei sa voiture. Bistolini s'en va chez un de ses parents, pour lui en emprunter, î) est obligé d'accepter à dîner, pendant que le taxi monte. Déjà 12 fr. 50! et n'obtient rien. Désespéré, il tâche de trouver une maison à double sortie, mais le coup rate, car le chauffeur se doutant de quelque chose réussit à le rattraper. Bistolini va demander la somme à son avocat, mais celui-ci pressé de sortir ne peut l'écouter. Bistohni le fait monter dans sa voiture, trouve un prétexte pour s'éloigner et l'avocat est obligé de payer. Comme il se récuse et fait aTu tapage, il est conduit au poste. Longueur 233 met. — Virage 18 fr. — Affiche en couleurs Mot Télégraphique : TASSAMETRO. BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT ■* L'ART EST BIEN MEILLEUR Comédie MM Deux amis, Frantz et Hugo, artistes peintres, se décident à partir à la campagne, laissant à l'atelier leur petite amie Suzanne. Dans l'hôtel où ils descendent, ils font la connaissance d'une jeune veuve; ils en deviennent amoureux. Leur amitié est brisée, la vie commune qu'ils menaient jusqu'alors devient intenable. Hugo rentre à l'atelier. Frantz, qui a eu la preuve de la coquetterie de la jeune veuve, l'y rejoint et ils s'étreignent, jugeant que l'art est bien meilleur. Longueur : 320 mètres. — Virage 27 fr. 60. — Affiche en coul. Mot Télégraphique : MEGLIARTE NARNI ET SES ENVIRONS MM qui nous fait connaître une charmante petite ville de l'Italie Méridionale Long. 79 met. — Virage 7 fr. 90. Met Télégraphique : NARNI -m BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT NORDISK FILM UN DRAME SUR LA MER j&m Le jeune artiste Francis a obtenu un engagement très favorable en Amérique, et à l'occasion de son prochain départ, son directeur lui a offert une représentation à bénéfice. Il voit alors pour la première fois Mlle Odette, la jeune et ravissante fille du capitaine Delorme, et par un heureux hasard c'est à bord de la Suède, le navire de M. Delorme, qu'il va entreprendre son. voyage pour l'Amérique. Odette est heureuse à l'idée de voyager en compagnie du beau jeune homme. Le lendemain, il s'embarque à bord de la Suède, où le capitaine le présente à sa fille, et les jeunes gens ne tardent pas à s'éprendre l'un de l'autre. Un soir, après que le capitaine Delorme s'est retiré pour se reposer, le second se précipite épouvanté dans la cabine en criant que le feu a pris dans la cale. Résolument, le capitaine ordonne à l'équipage d'éteindre le feu, mais tout d'abord il s'agit d'éviter la panique. Il est de la plus grande importance que les passagers ne se doutent point de ce qui se passe. Mais comment l'empêcher? Peut-être faudra-t-il attendre toute la nuit le secours. Le capitaine, qui a grande confiance en sa fille, lui expose la situation. Au premier moment, elle est comme paralysée de l'horrible nouvelle, mais elle reprend vite ses esprits, et se rend sur l'invitation de son père, auprès de Francis pour le prier de les aider à sauver la situation. Elle lui explique la nécessité de retenir les passagers au salon pour éviter la panique. Pour y réussir, il faut qu'il y donne un de ses numéros les plus brillants. Francis y consent de bonne volonté et, l'instant d'après, Odette annonce aux passagers que le célèbre artiste M. Francis, a bien voulu consentir à leur donner un numéro. Cette bonne nouvelle est reçue avec enthousiasme. Cependant l'équipage travaille sous la direction du capitaine à restreindre le feu, mais leurs efforts sont vains. Le feu se répand avec une grande rapidité et à un moment donné tout espoir de salut semble impossible. Le télégraphiste arrive enfin à se mettre en communication avec le vapeur Adélaïde, qui répond qu'il viendra au secours le plus tôt possible. Pendant tout ce temps, Francis a îs- BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT continué ses efforts pour tenir en haleine les passagers, mais maintenant il est à bout de force. Epuisé de fatigue et d'angoisse, il se laisse tomber sur un siège en déclarant qu'il n'en peut plus. Les passagers vont quitter le salon quand Odette intervient et commence à réciter un monologue. Pour un moment ils se laissent captiver, mais subitement la fumée pénètre dans le salon, et au même instant tout est à la débandade. Heureusement, Y Adélaïde est maintenant si près que tout le monde peut être sauvé, et lentement mais sûrement les passagers et l'équipage quittent la Suède. Personne ne pense à Odette et à Francis. Au milieu zt la consternation générale, le capitaine a complètement oublié sa fille et le jeune artiste, et ce n'est que lorsque tout le monde est embarqué sain et sauf à bord de Y Adélaïde qu'il s'en aperçoit. De son côté, Francis, recté à bord de la Suéde, comprend la situation dangereuse dans laquelle ils se trouvent lui et la jeune fille, et aucun autre moyen de salut n'étant possible, ils se décident à grimper le long de la remorque qui joint la Suède à Y Adélaïde. De Y Adélaïde, on a observé leur mouvement, un canot a été mis à l'eau et les atteint juste au moment où Odette, épuisée de fatigue, lâche la corde et où Francis se jette à l'eau pour la sauver. Cn les retire, et peu après Odette est dans les bras de son père. Nous n'avons pas besoin d'ajouter que le capitaine ne refuse pas à Francis la récompense qu'il réclame et qu'il a si bien mérité, c'est-à-dire: la main d'Odette. Long. : 650 met -- 3 Aff. en coul. 1mx2m25. 2m> l™50. 3m2 25 LES PREMIERS HONORAIRES DU DOCTEUR 'BOULOT Comédie & Jg Le jeune docteur Boulot attend toujours sa première cliente. Aussi est-il de fort mauvaise humeur en arrivant au bal des Tixier. Cependant, à la vue de la jolie Mlle Alice, fille du riche industriel M. Troplong, les idées noires du docteur sont vite dissipées, et il se dit que la vie a tout de même du bon puisqu'or y peut faire de pareilles rencontres. Au cours de la soirée, ;l apprend que M. Troplong est empêché de venir chercher sa fille parce qu'il est parti en voyage d'affaires, et galamment il offre de reconduire la jeune fille. Tout va donc à souhait pour nos deux jeunes amoureux, mais non pas pour M. Troplong, qui est rentré plus tôt qu'il n'avait pensé. Ne trouvant pas sa fille à la maison, il se rend immédiatement chez les Tixier, %- m «ci BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT où tout est éteint et fermé à son arrivée, et où on lui dit que sa fille est partie il y a longtemps. Plein d'angoisse il rentre chez lui, mais Mme Tixier oui croit savoir où est Mlle Troplong, envoie sa bonne prévenir le docteur du retour inopiné de M. Troplong. Consternation générale! Mlle Alice est désespérée, mais le docteur s'efforce de la calmer en lui assurant qu'il arrangera tout pour le mieux. Il écrit à M. Troplong que sa fille a été conduite sans connaissance chez lui, et le prie de venir la chercher le plus tôt possible. Peu après le malheureux père rejoint sa fille « malade ». Le lendemain, le docteur vient prendre des nouvelles de sa cliente, et comme celle-ci est tout à fait rétablie, M. Troplong paie largement le docteur pour sa peine. Ce sont les premiers honoraires du jeune docteur, le commence- ment de la fortune, et néanmoins il n'est pas content. Tout à coup il prend son courage à deux mains, avoue sa ruse à M. Troplong et lui demande résolument de lui accorder la main de sa fille. M. Troplong voyant que sa fille aime vraiment le jeune médecin, donne son consentement, car au fond il est ravi de constater que les jeunes gens de nos jours sont encore assez romanesques pour enlever leur belle. Longueur : 256 mètres HEPWORTH TILLY ET DOLLY SONT EN VACANCES Comiqne Tilly et Dolly, les deux garçons manques, sont en vacances; elles en profitent, avec la complicité de leur cousin, pour répandre la terreur dans toute la maison, se venger de leur gouvernante qui leur a interdit le jeu de <( saute-mouton » (quel crime!) en lui faisant un tour pendable dont la pauvre miss ignore encore l'auteur! Longueur 162 Mètres FOU-RIRE — Affiche en couleurs. — FOU RIRE w &- BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT BARKER IRONIE DU SORT Pathétique MM Kate, la petite ouvrière, et Jack, le garçon de ferme, s'aiment tendre- ment. Ils sont pauvres tous deux, et Jack, désirant donner à celle qui sera sa femme le plus de bien-être possible, se décide à partir en Rhodésie, où des offres avantageuses lui sont faites. Un exil de quelques années, et pui& il reviendra riche et installera Kate dans un charmant cottage dont elle sera la reine. Les jeunes gens se font de tendres adieux, entourés de leurs amis et guettés aussi par Tom, le cousin de Jack, qui trouve Kate fort charmante. Les jours, les semaines s'écoulent sans apporter à Kate des nouvelles de son ami. Enfin les journaux répandent dans le village que le bateau awr lequel Jack s'est embarqué est perdu corps et biens. Kate est profondément affligée de cette nouvelle, et on la voit par la campagne accomplir ses courses journalières, image vivante de la douleur. Tom à cherché à la consoler, il a été repoussé, mais il est revenu, il s est fait tendre, prévenant, et Kate a fini par consentir à le rendre heureux. Ils sont installés dans une coquette maison. Kate devrait être heureuse, mais le souvenir de son premier, de son seul amour est toujours présent, et quand un jour, Jack, qui a miraculeusement échappé au naufrage, accourt près d'elle plein d'espoir, elle ne peut se réfugier dans les bras qu'il lui tend, par ironie du sort: elle appartient légalement à un autre. Longueur 295 Mètres %■ va Le Film d'Art" POUR LE 18 OCTOBRE : Blahchette Le CBbM'Œiiïïb Je M. B R I E U X, le rieiUnne Française Représenté actuellement à la " Comédie Française " t INTERPRÉTÉ PAR : M. Léon BERNARD, de la Comédie Française M"e ROSNI-DERYS, du Vaudeville Longueur approximative : 600 mètres çs *^gXS^> 0 -~ < Union des Nouvelles Marques Cinématographiques p^- 4 i Exposition des Arts et Métiers PARIS 19)2 MÉDAILLE D'OR La plus Hiulc Récompense REPRÉSENTANT GÉNÉRAL HARRY 22, RUE BAUDIN, 22 PARIS Q)<5 ~$> V9 ^ Téléphone : 100-03 Adresse Télégraphique HARRYBIO-PARIS REPRESENTANT DES MARQUES : PHOTO-RADIA-FILMS FRANCE LE FILM FRANÇAIS FRANCE FILM U. N. M. C. FRANCE FILMS CR1CKS & MARTIN LIONS HEAD FILMS LONDRES HISPANO-FILMS BARCELONE LE REPORTAGE CINÉMATOGRAPHIQUE Paris, 1 Octobre 1912 I Monsieur et Cher Client, Nous avons l'avantage de vous informer qu "' à partir du 11 Octobre, nous nous som- mes assurés, par contrat, l'exclusivité de vente et d'exploitation des films de M. E. Durckel, "Office Cinématographique". 9, Place de la Bourse, Paris. Nous espérons, qu'ainsi que par le passé, vous voudrez nous honorer de vos commandes et, dans cet espoir, veuillez agréer, Monsieur, nos salutations empres- sées . Le Directeur, HARRY AGENCES EN ALLEMAGNE, ANGLETERRE, AUTRICHE, BELGIQUE, ESPAGNE, ITALIE. RUSSIE Programme du 11 Octobre VOYAGE au JAPON (Voyage) 132 met. LES DEUX BOSSUS (Comédie comique) . 187 — La FILLE de PAILLASSE Drame - Affiche - Longueur : 217 mètres Interprété par M. Gaston DESCHAMPS, des Nouveautés M. Edouard GR1SOLLET, des Folies - Dramatiques La Petite LEROY, du Théâtre Réjane Programme du 18 Octobre PARAPLUIE GENANT, (Comique) SÉJOUR à MOTO, (VOYAGE) . . 117 met. 101 — GODE F ROY de BOUILLON Drame historique interprété par M. E. Grisellet, des Folies-Dramatiques. . Godef'roy de Bouillon. M. Carmau, de l'Odéon Aladin. FIN LOCATION Sous ta Coupole du Cirque, Drame, Affiche . Sang de Gitane, Drame, Affiche Frère et Sœur, Drame, Affiche Le Roman d'une Princesse, Drame, Affiche. Cruelle Fatalité, Drame, Affiche 590 met. 864 — 775 — 597 — 842 — harry rr : 100=03i HARRYB10- PARIS ÉÉlfe 22, Rue Boudin, PARIS fci (& LE Pour la Semaine <| R0T 1 Vas d'empoisonnement, pas de suicide, pas < tantes, mais cependant un DRAME SOCIAL t C'est évidemment d'un Genre tout à fait NOUVEA Grande Affiche 2 m. x 2 m. 40 que la " VITAGRAVH " s Avec LE ROI DE L'A AFFICHE Comédie " VITAGRAPH ", un rien, mais si délicieusement interprété Elle vaut à elle seule, le reste d'un Programme . L'OISEAU de PROIE Drame familial de Mœurs Campagnardes AFFICHE Jff M AFFICHE POUR AGH Promenade intéressam Tous nos films sont exclusivement imprimés sur j i 25 au 31 Octobre : 3 LACI >VolVer, pas de scènes lamentables et attris= créant de VIE INTENSE et de RÉALITÉ >t INEDIT. C'est le Cinématographe de Demain ?Vait de révéler au VWBLIC. Petite Affiche 1 m. > 1 m. 40 ER la chose est faite. LES SIX FIANCÉES DU COW-Bûï Pas banale, Vidée du beau Cow-Boy, mais combien méritée et combien inattendue la punition que lui infligent ses six fiancées Bref UNE BONNE COMÉDIE COMIQVE AFFICHE UN CHIEN un Chenil Américain LE MIRACLE Lente persan présenté avec un goût exquis. Jolie mise en scène. AFFICHE les vierges de la Compagnie 'EASTMAN KODAK'' C° — 78 Courrier d'Allemagne UEnfant au Cinéma Parmi les nombreux arguments que les enne- mis du cinéma ont coutume d'invoquer contre ce dernier, il faut compter en première ligne !a prétendue influence néfaste qu'exercent les spectacles cinématographiques sur 1 imagina- tion des enfants. C'est le dada qu'on enfourche le plus volon- tiers, c'est la lance qu'on tire le plus souvent de l'arsenal des mauvaises raisons, quand il s'agit de porter un coup à la cinématographe. ci Les scènes de brutalité, les agissements criminels, qui forment trop fréquemment le fond des films offerts au public, font naître, di- sent nos adversaires, des instincts vils dans l'âme du jeune spectateur. Les drames pas- sionnels qu'on lui présente, éveillent chez lui une curiosité malsaine et dépravent sa sensibi- lité. Donc sus au cinéma! » Des professeurs, des ecclésiastiques, des pédagogues qui de leur vie ne pénétrèrent dans un cinématographe ou qui le jugent encore sur les erreurs de la première heure, prêchèrent la croisade contre le péril démoralisateur. Leurs récriminations trouvèrent malheureuse- ment un écho complaisant chez quelques grards journaux qui dépensèrent dans cette campagne une ardeur digne d'une plus juste cause. On réclama du gouvernement une régle- mentation sévère. Les pouvoirs publics n'étaient que trcp enclins à entrer dans cette voie. La persécution commença. Des restrictions de toute sorte concernant 1 admission des enfants aux spectacles cinéma- tographiques furent promulguées. La réglementation à ce sujet est, en Allema- gne, loin d'être uniforme. Elle varie peut-on dire, de ville à ville. Toutefois, il semble que dars les derniers temps on soit disposé à adop- ter la règle suivante: L'entrée des cinémas est interdite absolu- ment aux enfants de moins de 6 ans. De 6 à 15 ans, les enfants ne pourront assister, seuls, qu à des représentations spéciales à l'usage de la jeunesse, et qui ne devront pas durer après 8 heures du soir. Accompagnés, les enfants de moins de 15 ans seront admis à tous les spec- tacles jusqu'à 10 heures du soir. En Autriche, où règne un esprit réaction- naire, on s'est montré plus sévère encore. Le décret du ministère de l'Intérieur, en date du 1 8 septembre dernier, portant règlement sur les représentations cinématographiques, inter- dit l'entrée des cinémas publics à tous les en- fants âgés de moins de 1 6 ans, exception faite pourtant des représentations organisées spécia- lement pour la jeunesse. N'est-il pas curieux de remarquer que les lois autrichiennes émancipent l'homme à 14 ans pour les actes ordinaires de la vie, tandis que le décret ministériel étend la tutelle jus- qu'à la seizième année en ce qui concerne l'en- trée dans un cinéma? Cependant, à côté des adversaires irréduc- tibles qui non seulement dénient au cinéma toute valeur éducatnce, mais lui imputent en- core bénévolement l'acroissement de la crimi- nalité constaté par la statistique, il se trouve des hommes plus avisés, convaincus que la ciné- matographie adaptée aux besoins de l'école, deviendra un merveilleux instrument d'instruc- tion. Le mouvement en faveur du cinéma sco- laire, de Belgique et de France a passé le Rhin. M. Otfned von Hanstein, le distingué di- recteur artistique des >< Kammerhchtspiele » à Berlin, s'est fait le promoteur de cette idée en Allemagne. La Centrale de Cinématographie scientifique et scolaire est le fruit de sa propagande. L'entreprise a pour but de composer à l'usage des exploitants et des écoles des pro- grammes instructifs présentant une unité de contenu et empruntés au domaine de la géo- graphie, de l'histoire naturelle, de l'ethnogra- phie, etc. Ces programmes sont susceptibles d'être intercalés dans le plan des études et se- ront en même temps d'un grand secours aux directeurs de cinémas désireux d'organiser de temps à autre, dans l'après-midi, des repré- sentations spéciales pour la jeunesse. Chaque programme comporte dans les 1.800 mètres de bandes et une conférence ex- plicative d'une durée d'une heure et demie en- viron. Quarante programmes ont été déjà mis sur pied. Par décret récent du Ministre des Cultes de Prusse, le cinéma est autorisé à faire ses preuves à l'école. On l'emploiera dans les éta- blissements d'instruction supérieure. Il fallait donc que les autorités scolaires fus- sent à même de trouver en nombre suffisant les films appropriés à leurs besoins. C'est chose faite. Grâce à l'initiative de M. von Hanstein, la jeunesse des écoles pourra être initiée en s instruisant aux merveilles du cinématographe. — 79 M. Alain Brunner, un des premiers cham- pions de la cinématographie en Autriche, vient d'ouvrir à Vienne, Sperrgasse 5, une maison de location qui se propose de traiter en pre- mière ligne avec la province. L'ancien directeur de la « Lichtbild- vertrieb G. m. b. H. » , M. Hans Paschke a quitté le service de cette société pour s'établir à son compte. Dans ses bureaux de la Friedrichstrasse 235, à Berlin. M. Paschke représentera les maisons Essanay, de Chicago; Kallos, de Vienne, et Gallia, de Paris. La <( Continental Kunstnlm C" » et la (i The Miracle C" » se disputent la priorité d'un film « Le Miracle », tiré d'une vieille légende allemande, et le droit exclusif d'appel- lation de ce film. Le différend sera tranché par les tribunaux. Jusque là rien de bien saillant; ce sont que- relles qui arrivent fréquemment au hasard de la vie industrielle. Mais ce qui donne à l'affaire quelque inté- rêt, c'est la personnalité des co-propriétaires et fondateurs de Sa « The Miracle C" ». Ceux-ci ne sont autres, en effet, que les auteurs de la pantomime à grand spectacle « Mirakel », qui remporta, l'hiver dernier, tant en Allema- gne qu'en Angleterre, un éclatant succès. Le poète Vollmceller, le compositeur Hum- perdinck et l'organisateur de la victoire, le metteur en scène Max Reinhardt, devant le triomphe de leur pantomime, décidèrent d'en tourner un film et ils créèrent dans ce but la (( The Miracle C" ». Max Reinhardt passe à juste titre pour le premier et le plus original régisseur de l'Alle- magne. Tous les amateurs de théâtre ont en- core à la mémoire les splendides représentations qu'il a données au Deutsches-Theater, à Ber- lin, du Faust de Goethe, 1 " et 2" parties no- tamment. N'est-ce pas une preuve de l'excellence de notre cause qu'un homme de cette notoriété directeur d'une grande scène berlinoise, ne rou- gisse de passer à l'ennemi avec armes et ba- gages, à l'heure même où l'Union des Direc- teurs des théâtres allemands prononce l'ana- thème contre le cinéma? *.' La Société » Eclair » va établir dans le courant du mois d'octobre une succursale à Vienne, Neubaugasse 36. Au sujet de la di- rection de cette nouvelle fondation, la maison mère est en pourparlers avec M. Pommer, dont chacun apprécie la compétence et le talent. Nous souhatons vivement, dans l'intérêt des deux parties, que les négociations engagées aboutissent. La maison « Alexander Ortonys Wie- ner Filmzentrale » à Vienne a accepté la re- présentation exclusive pour l'Autriche de la célèbre marque parisienne « Le Film d'Art ». Le nombre des maisons qui ont signé la convention des fabricants de films est actuelle- ment de 37. Hans Bach. ^ — _ SIMPLE CONSTATATION Nous voici à la fin de l'été, si tant est qu'on peut dire qu'un été a existé cette an- née... chez nous, à Paris. Mais il n'a pas fait partout un temps aussi maussade comme dan? la ville lumière et dans certaines régions de France, d'Europe ou d'Amérique, on a éprou- vé et subi de bonnes petites chaleurs. Il est un fait indéniable et établi que, par- tout, le Cinéma s'est maintenu à la hauteur de la situation et n'a pas fléchi, en ce qui con- cerne l'affluence des spectateurs. En certains endroits, les théâtres ont été obligés de clore leurs portes, soit en raison de la chaleur, soit par tradition. C'est ce que l'on appelle la « fermeture annuelle » dans un peu tous les pays. Mais on ne pourrait citer un seul Cinéma qui se soit trouvé dans la nécessité de « fer- mer i» pour les raisons susmentionnées. Le pu- blic s'est porté comme pendant les autres sai- sons vers son spectacle favori, et il y a même des raisons de croire que la fermeture des théâtres a au contraire contribué à une hausse de recettes cinématographiques. Et cependant il y a, durant la saison d'été, chez nombre d'exploitants, une tendance re- grettable à ne pas composer leurs programmes avec le même soin qu'en hiver. Pourquoi? Ce relâchement ne devrait pas être et l'on devrait s'efforcer d'être aussi attrayant que possible aussi bien en hiver qu'en été, en été surtout, puisqu'il s'agit de captiver la clien- tèle que pourrait a débaucher » la tentation de goûter plus âprement les plaisirs cham- pêtres... A TTENTION Le JL /a Jl XXjHr éd les extraordins i PRINeE dans Rigadin Ténor 11 OCTOBRE nt res aventures André DEED dans K Fête de Boireau «0 Agence Générale t w le rue de la Grange !BaU MARSEILLE, 7, rue Suffren LYON, 83, rue de la République. LISTE DES ACHATS POUR I Le Film d'Art AINES ROMPUES Drame Émouvant et Passionnant Interprété par M. Albert LAMBERT, Sociétaire de la Comédie Française ; Mlle Nelly CORMON, du Théâtre du Vaudeville Long. 158 mètres & 2 Affiches Eclipse i DEUX CLICHÉS SENSATIONNELS Spirituelle Comédie. — Long. : 226 Mètres. — Affiche. PHILÉMON VEUT RAJEUNIR Comique. — Long. ; 117 Mètres LE COMTÉ DE PEMBROKE Voyage. — Long. : 104 Mètres VITAGRAPH. L'IVROGNE BIOGRAPH. ITALA. . . , L'ENFANT ET LE BANDIT DEUX GROS AMOUREUX . UN GROS SCANDALE . . . PERDUS EN MER LE PÉDICURE A HÉRITÉ Deuxième exemplaire Deuxième exemplaire . 307 Met 307 — 303 — 303 — 120 — 2d i — 311 — 182 — inémato graphique 2&.130J0 LILLE, 5, place de Gand. i BRUXELLES, 48, rue'/des Chartreux. VENDREDI 11 OCTOBRE 1912 Eclair GERVAL, MAITRE DE FORGES Drame Secial. — Long. : 565 Mètres- — 2 Affiches. RIVAL DE SON MAITRE Fine Comédie. — Long. : 245 Mètres GAVROCHE PEINTRE CÉLÈBRE Comique. — Long : i26 Met. — Affiche. LE SCORPION Documentaire et Scientifique. — Long. : I47 Mètres LA CHASSE A€ ZÈBRE Voyage. — Long, : 82 Mètres ÉCLAIR -JOURNAL Milano \ LA MONNAIE DE PLOMB ) Très Comique ^ Longueur 149 Mètres m Jf— »— » — >. ——*—-*■ — «t— * *■ » ■• H — *■— ». — *-- >. — t — — » ~^?. - J» -^J»~- » ■- P. -- BISON 101 . . AMBROSIO. . LUX L'HONNEUR DV SOLDAT Deuxième exemplaire . LE MUSICIEN ROBINET GONTRE ROBINET — — Deuxième exemplaire — Troisième exemplaire LES BOXEURS ENTÊTÉS (125 Met. tJ2o — •2H0 — 117 — 117 — 117 — 88 - ( e — 84 — L'influence du Cinématographe sur la Mode Le vice-consul des Etats-Unis à Belgrade vient d'adresser à son gouvernement un très in- téressant rapport, duquel nous extrayons quel- ques remarques très intéressantes se rappor- tant à l'influence du cinéma sur les moeurs et les coutumes du pays et plus particulièrement sur la mode. Depuis que les films américains se sont acclimatés en Serbie, les modes américaines sont devenues d'une surprenante popularité. Les tendances nouvelles se sont surtout affir- mées dans le courant des six derniers mois. Les jeunes gens du pays ont adopté les fa- çons américaines; on se coupe les cheveux à la mode de New-York, on s'habille à la « yankee », on affecte des allures décidées et énergiques, différent grandement du laisser- aller habituel. Bref, on s'américanise du tout au tout. Dans les magasins, on ne demande plus que des chapeaux, des chaussures, des vêtements de forme et de coupe américaines. En un mot, le cinématographe est là-bas le facteur le plus actif et le plus efficace de l'écoulement des produits d'Outre-Atlantique. Il y a là un phénomène psychologique assez curieux à noter, qui vérifie une fois de plus les tendances qu'ont les humains à singer ce qu'ils voient. Les Américains, — ceux intéressés à la chose surtout, — ne s'en plaignent nullement... .nême s'ils professent des idées cinéphobes! Le consul américain de Belgrade prend prétexte de cette tendance pour conseiller aux industriels de son pays de tirer parti de l'oc- casion qui leur est offerte de vulgariser dans tous les Etats balkaniques la production amé- ricaine, en faisant projeter des films de nature à faire connaître aux populations de la pénin- sule, sur une base plus large, tout ce que l'Amérique est à même de leur offrir com- mercialement. Ce n'est pas si bête que cela, après tout?... Les Petites Applications le l'Acétylène LA ROUE LUMINEUSE Les réclames lumineuses sont aujourd'hui d'un usage courant, voire même intensif dans les grandes villes où la circulation se prolonge assez avant dans la nuit. Dans les petites localités, au contraire, avec la disparition du jour, le va-et-vient des habi- tants se ralentit avec rapidité pour cesser de bonne heure, sauf cependant dans certaines circonstances particulières, notamment les jours de fêtes ou de réjouissances locales. Ici évi- demment, l'utilité de luminaires comme agents de réclame n'ont qu'un intérêt relativement peu important puisque leur utilisation n'a lieu qu'à de rares occasions, toujours de courte durée. Aussi n'a-t-on recours qu'à des procédés fa- ciles à mettre en œuvre et surtout bon mar- ché: lanternes vénitiennes, lampions avec ver- res de couleurs variées, ampoules électriques dans les localités munies de ce mode d'éclai- rage. L'acétylène lui-même a été appliqué pour illuminations par rampes, motifs ou attributs divers et son avantage réside non seulement dans sa facilité de production, mais surtout gg Mente si vous avez... Un Appareil de projection irréprochable ; — Les Films les meilleurs et d'une photographie impeccable ; — La source lumi- neuse la plus intense et la pius claire sur le plus bel éeranl Ce n'est rien ! li vous faut L6S ÀNASTIGMATS pour projection animée ORBI. F. 3 L'obiectif est au cinéma Ce que l'oeil est à la vision ! OPTIQUE REUNIE, Mon Jean ROSE 35, lui oTntl'n, p/-V-st-cef-v3,s rseme> Téléphone : 51 Adr. Télégr. : ROSE.PRE.ST=GERVAIS — 85 dans sa lumière vive et de blancheur incom- parable. C'est dans cet ordre d'idées, qu'un méca- nicien en cycles de Saint-Martin-de-Gurçon (Dordogne) , M. G. Georgevail, a utilisé une roue de vélo. Un tube de fer disposé perpendi- culairement au mur de façade de son magasin est vissé sur une plaque de tige et accessoires nécessaires pour être relié à la canalisation du gaz produit par l'appareil à acétylène; à l'au- tre extrémité de ce tube est vissé également un mouvement de genouillère dont la pièce mo- bile est engagée dans le moyeu de la roue et rendue solidaire avec lui. La boîte du moyeu qui forme chambre à gaz porte, soudé sur un point de sa surface, un tuyau en plomb de petit diamètre qui longe un des rayons, traverse la jante pour s'enrouler autour de la gorge, sui- vant le pointillé indiqué au croquis; sur cette dernière portion du tuyau, à des distances convenables, sont disposés des becs bougies servant à l'éclairage. Enfin, des plaquettes de fer blanc sont fixées par des points de soudure sur quelques rayons et en oblique sur la surface de la roue, de façon à former ailes de moulin. De la sorte, au moindre vent, la roue se met en mouve- ment et lorsque les becs sont allumés, surtout si la vitesse de rotation est rapide, on ne distin- gue aucune lumière isolément, mais un cercle de feu d'un très bel effet. On pourrait croire qu'il y a extinction des lumières: il n'en est rien, soit par suite de la chaleur même de la stéatite des becs, soit aussi de la force centrifuge qui ramène l'échappe- ment du gaz dans une direction tangentielle à la jante, fait infléchir ainsi les jets de flamme et maintient l'allumage. Durant les périodes calmes, la roue, qui est munie d'une denture fixée au moyeu, peut être mise en mouvement par une chaîne de Galles, actionnée par un mécanisme de tourne-broche. Il nous a paru utile de signaler cette petite application de l'acétylène, tant pour la faire connaître que pour provoquer la divulgation d'autres applications intéressantes faites par de petits constructeurs locaux, car il en est parmi eux qui, très ingénieux, ont trouvé ou sont sus- ceptibles de trouver des applications de l'acé- tylène à l'éclairage parfois très originales et c est là, à notre avis, un moyen de favoriser et propager l'usage de l'acétylène. Marcel Jambon. Délégué-Correspondant de /'O. C. A. PETITES ANNONCES l'mir lotts Renseignements joindre un timbre pour la Réponse. Opérateur, prise de vues (plus particulièrement pour le voyage et l'actualité) demande place dans maison française ou étrangère. Connaît le français, l'allemand, l'italien, l'espagnol, le grec, le bulgare, le turc. Excellentes références. Prendre adresse au Ciné-Journal. A VENDRE objectifs Hermagis 140 & MO. 8 fr. A VENDRE 1 groupe Aster 8 HP monté sur voiture couverte, avec-ij^tterie d'accumulateurs de 40 ampères 70 volts, la dynamo fait 50 am- pères sur 70 w. Pour tous renseignements s'a- dresser chez M. Ch. Klein, 40, rue des Martyrs, Paris, qui fera visiter. A VENDRE par suite de cessation d'exploita- tion quantité de films parfait état depuis 0 fr. 15 le mètre, demandez liste à M. Duclos, 66, rue des Oremes, Cherbourg (Manche). M. Geo Janin, 17, rue Grange-Batelière, de- mande des coloristes. Pressé. A CEDER après fortune faite, théâtre banlieue 47.000 francs bénéfice net par an garanti. Prix 130.000 fr. s'adresser à M. Rougeau, 23, rue de la Folie-Méricourt, Paris. ON DEMANDE un employé connaissant la pro- jection cinéma et la photographie, bonne réfé- rences exigées. Ecrire au Ciné-Journal sous le nom Projections. TRES BON opérateur, ancien administrateur publiciste de tournées ciné-auto cherche place Paris ou province similaire ou d'opérateur, très bonne références, prétentions .modestes. Ecrire à M. Richard, rue des Carreaux, 44, Paris. DAME connaissant le tirage et la perforeuse demande place. Ecrire à Mme Malhinger, 1, rue de la Banque, La Varenne-tSt-Hilaire. Les Funérailles du Cardinal Couillé, à Lyon, Les exploitants qui désireraient passer cette vue peuvent le demander en location à M. Rota, ;>S, rue de THôtel-de-Ville, Lyon. OPERATEUR de prise de vues, connaissant développement, tirage, cherche emploi de suite. Consciencieux et bonnes références. Ecrire : « Ciné-Journal », F. K. A VENDRE, appareil de projection, enrouleuse automatique. 2 bobines 400. 1 table avec bou- clier, 1 lanterne, 1 double mano détendeur, I chalumeau, 1 enrouleuse à pince. A VENDRE, coupe-circuit et fil électrique. PIANISTE improvisateur libre désire place. — Ecrire M. .1.. » Ciné-Journal ». A VENDRE boites en fer: 150, 200, 300. 400. 500 mètres. — S'adresser au « Ciné-Journal ». ON DEMANDE a acheter une lanterne double Gaumont, avec table en bois, arc rhéostat et moteur. — Faire offre au « Ciné-Journal ». 10.000 METRES films état neuf à grand suc- cès à vendre 0 fr. 20. Sujets ultra-comiques, drames, documentaires, féeries coloriées, la Passion, neuve. — Denis, à Velosnes-Montmédy [Meuse . r ERNE PROJECTEUR ACIER "IMPERATOR" H. ERNEMANN, Société Anonyme j 9, Cité TréVÎSe, PARIS. — Téléphone 236-16 Tarif spécial et devis sur demande. L Dépôts et Représentations : POUR LA FRANCE : POUR LES DÉPARTEMENTS DU Var, Bouches*du.Rhône et Alpes=Maritimes s'adresser à M. F. Ballency, 35, rue Fongate, Marseille. POUR LYON, s'adresser à M. Gambs, 8, place des Jacobins. Lyon. POUR LES DÉPARTEMENTS d'Alger, Oran, Constantine et la Tunisie : MM. Cazes et Clavareau, 3, rue Généraux = Moriss, Alger. POUR LA BELGIQUE : M. Bouquillon, 32, rue du Lombard, Bruxelles. Téléphone : 528 = Sablon. Vente à Crédit : l'INTERMÉDIAIRE, 17, rue Monsigny, PARIS qui vend nos Postes payables en 15 mois. 1 EXPLOITANTS Attention à la Projection ! Vous aVez à ce jour fait les plus grands sacrifices pour l'em~ bellissement de Vos salles à l'effet de donner le plus de confort pos= sible au public, ce dont on ne peut que Vous féliciter. "Portez maintenant Votre attention sur le point capital que constitue la projection pour laquelle on ne saurait assez faire d' efforts* Rendez=Vous compte par Vous=même dans Votre salle et Vous constaterez te bruit énervant produit par Votre Projecteur et son sein' tillement fatiguant la_ Vue. Il est donc de Votre intérêt d y remédier en adoptant " L'INIPÉRATQR" qui est le seul Projecteur dont la marche est totalement silencieuse. Aucun bruit n'est perçu dans la salle ce qui réhausse la Valeur de la Projection. En outre, nous le garantissons sans scintillement, fixité abso= lue, grande durabilité , au moins du double aux appareils employés à ce jour. "Détérioration nulle des Films dont l'image proprement dite ne Vient pas en contact aVec le mécanisme. En un mot, il est l'idéal des Appareils. Faites=nous le plaisir de Venir Vér i fier notre déclaration et de le comparer aux Projecteurs de la concurrence. Vous serez édifié- Voici une attestation qui fait foi. Référence du Cinéma=Palace et Electric=Palace A Monsieur le Directeur de la Scciété H. Ernemann, Paris. Monsieur, Nous avons le plaisir de vous déclarer que les Appareils Imperator que vous nous avez livrés et qui fonctionnent depuis plus d'une année, sans interruption et journellement dans nos cabines, n'ont jamais subi de réparations. Ils sent toujours comme au premier jour, en excellent état. Us nous donnent donc satisfaction à tous les peints de vue. Ce que nous admirons dans votre Appareil, en dehors de sa résistance et de sa fixité, c'est l'absence totale de scin- tillement et sa marche silencieuse. Agréez, Monsieur le Directeur, nos salutations empressées. Signé : Société Universelle Cinéma. NEVHOF. LA REINE DE Qm ARGUE L Cinéma ÉCLAIR ne se trompe jamais ! Reîfie (Je Camargue sera un des triomphes de la Saison Cinéma ECLAS R 8. Rue s'-Augustm.ô.PAms LOCATION POUR LA FRANCE: A l'Agence Générale Cinématographique \ et à l'Union des Grands Editeurs de Films 16. Rue Grange-Batelière. 16 17, Faubourg Montmartre. 1 7 PARIS I PARIS 90 — Nouveautés Cinématographiques AMBROS10 Représentant, Charles HELFER 16, Rue St-Marc. PARIS PROGRAMME DU 25 OCTOBRE Rayon «le Soleil :!'-- Groslard à de bons poumons 99 En jouant avec le feu • 297 La Ville d'or, plein air 189 SELIG PROGRAMME du 25 OCTOBRE La révolte des vieux ou la nouvelle méthode • •i-( ' Une visite dans une forêt américaine. !55 BISON-FILM 101 Représentant HODEL, 3. rue Bergère PROGRAMME du 11 OCTOBRE L'Honneur du soldat, draine affiche t>'27> Tous les Filma Bison-iOi sont exclusivement imprimés sur pellicules vierges Eastman Kodak Société UNES Louis AUBERT, Représentant 19. rue Richer, Paris PROGRAMME N» 65 Trop Lard, drame, affiche Une leçon bien méritée, coin, affiches. . \& tyrannie du taximètre, coin., aff. . . . . L'Art est bien meilleur, coméd., ad". . . Xarni et ses environs, plein air NORD1SK FILMS C° Filiale de Paris Représentant : Louis AUBEKT Un drame sur la mer, 3 affiches Les premiers honoraires du docteurBoulot HEPWORTH 728 159 m 32Q 79 (>50 256 Tilly et Dolly sont en vacances, coin., aff. 162 BARKER Ironie du sort, pathétique 29r EDISON 64, Rue de Cormeille. Levallois-Per ret. (Seine) PROGRAMME DU 11 OCTOBRE Uu faux brave, drame 304 Une farce d'artiste, comédie 300 Soc. Qénér. des Cinématographes "ECLIPSE" 23, rue de la Michodière, Paris Films ECLIPSE-RADIOS-URBAN PROGRAMME du 18 OCTOBRE Uue fantatsie de Neurasthénique, c. aff. 261 Une Commission bien faite, comique . 130 La Dalmatie pittoresque, plein air 133 Société française des Films ECLAIR 8. Rue St-Augustin, Paris, PROGRAMME DU 11 OCTOBRE (lerval,le maitre de forges, drame, A. C. A. I)., 2 affiches 565 Rival de son maitre, coméd 245 Gavroche peintre célèbre, comique, aff. 136 SCIENTIA Le scorpion, scientifique 147 La chasse au Zèbre, documentaire 82 PROGRAMME du 18 OCTOBRE Au bord de l'abîme, drame affiche, 120X160 — 160X-240 590 Père el parrain, comédie affiche "282 Willy et le prestidigitateur, comique aff. 184 Le loup dans la bergerie, drame 187 SCIENTIA Pouvoir électrique des pointes, scientif. 141 ÉCLAIR-COLORIS Aux Indes, mœurs villageoises à Ceylan \iî> Géo JANIN. Représentant 17, Rue Grange-Batelière, PARIS 18 Octobre PHAROS Expiation, drame 800 ESSANAY Un genre malin 320 GALLIA Chevauchée de la mort 825 IMP — REX — WILD WEST Représentant: M. BROCKLISS 23, Rue de la Michodière, PARIS " SOLAX " Film Company Dans les Bas-Fonds de New- York, drame réaliste, affiches en couleurs 552 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant 3, Rue Bergère, Paris PROGRAMME DU 18 OCTOBRE Tu me le paieras, Gribouille, com. afii. 125 (l'est lui... et c'était l'autre, comique aff. 216 Société des Etablissements G AUMONT Société Anonyme, au capital de 3,000,000 de franc* 57-59, rue Saint-Roch, Paris Pour les dates de livraisons, se renseigna- atiï diverses agences. PROGRAMME No 44 Un vol a été commis, drame, agrand. . 200 La Faute de Mme Pinchard, comédie. 160 Un mariage au téléphone, comédie 150 L'Idylle d'Onésime, agrandis, comique. 144 11 faut aimer ce que l'on a, comédie.. . . 140 Le Simplon, panorama 104 Industrie des Gants, documentaire 122 LES GRANDS FILMS ARTISTIQUES "GAUMONT La Hantise, drame, affiche HOO — 91 Société des Phonographes et Cinématographes " LUX " 32. rue Louis-le-Grand. Paris PROGRAMME du 18 OCTOBRE Jack Brovyn, afliches. 753 Le circuit des, voilures à bras 120 Le parapluie de Cunégonde, affiches. . . 1O0 FILMS « NESTOR » Les musiciens 306 FILMS "FLYING A" Fatale hérédité 307 Les maraudeurs 301 RELIANCE Bedelia et son Mari 238 MESSTER Représentant. Paul LADEWIG o\ rue du Conservatoire, 6. Paris PROCHAINEMENT NOUVEAUTÉS V" M1LANO-FILMS Agence Générale de Cinematographie 16. rue Grange- Batelière, Paris LE 4 OCTOBRE Bon'fnce en retard, fou-rire. ...... .... 136 Office Cinématographique E. DURCKEL PARIS = 9, Place de la Bourse. 9 = PARIS PROGRAMME DU 5 OCTOBRE Je meurs où je m'attache 215 Le Viveur, drame afliches 710 PROGRAMME DU 11 OCTOBRE Crulle Fatalité drame affiches 900 Cinématographes PATHÉ FRÈRES 14. rue Favart. Paris PROGRAMME No 36 Boireau Huissier, comique 185 Rigadiu ne veut pas se faire photogra- phier, comique 215 Voyage de noce, (Linder), comiqne. . . . 185 Les mains d'Yvonne, comédie sentim. . 190 AMERICAN XI ÉMA Amour et automobile, coin, sent., aff. . . 265 BOTANIQUE Les plantes carnivores, sér. instr. n° 22. 125 BRITANNIA L'Héritage de Tom, comique 145 COMICA Bigorno invente le chapeau-valise, com. 160 PATHÉGOLO Nice et ses environs, plein air 13o S. C. A. G. L Les millions de l'orpheline, dramat. . . . 570 FILM D'ARTE ITALIANA S. A. P. F, — F. A. I. César Borgia, dramatique, alliche 690 THALIE Le Puits Galant, comique I30 EXCLUSIF-FILM 105. rue Saint Lazare PASQUALI Les Souris de Katy, drame, affiche .... 591 M P. SALES AGENCY 37, Rue de Trévise, JfARIS Nouveautés pour le 8 Novembre Cabot. Tarragone, documentaire 116 Précision. Fred, force de la police, coin. 186 B & G Les fumées délétères, coin. dr. 319 Nouveautés pour le 12 Novembre A. B. La chance aveugle, comique . . . 179 Kalem. Le repentir du dévoyé, drame 319 Lubin Une catastrophe évitée, drame 347 Nouveautés pour le 15 Novembre 1912 A. B. La générosité de la femme du trappeur, drame 308 — . Une cuisinière un peu là, comi- que hilarant. 177 Kalem. La petite martyre, drame 309 — Sauvé de la Cour Martiale, drame de guerre. 313 — Le salon de heauté, com. com. 293 Lubin. Une mystérieuse épidémie, com 333 — Le véritable voleur, drame. , . . 320 — Un noble amoureux, drame. .. 329 — Le club Hobo, comique 113 ■^—— i^ — ^—^^1 NOUVEAUTÉS SAVOIA-FILM-TURIN Représentant : M. DE RUYTER 53, Rue de 1 Échiquier, Paris PROGRAMME DU 11 OCTOBRE La fug.tive, série Savoia-Savoia 730 La Farce du Notaire, coriiique 96 PROGRAMME DU 18 OCTOBRE L'Héritage de Biri pédicure, com., aff'. . 176 L'Esprit du mal, dr. série Savoia-Savoia 745' —^■^^— — — — —B~J U. N. M. C UNION DES NOUVELLES MARQUES CINEMATOGRAPHIQUES Représentant : M. HARRY 22. Rue Baudin, PARIS FILMS CRICKS & MARTIN PROGRAMME DU 11 OCTOBRE Voyage au Japon, voyage 132 Les ^eux bossus, comédie comique. . . . 187 La lille de Paillasse drame affiche 217 PROGRAMME DU 18 OCTOBRE Parapluie gérant, comique 117 Séjour à Kioto, voyage 101 Godefroy de Bouillon, drame historique. VITAGRAPH 15. Rue Sainte-Cécile, Paris PROGRAMME DU 11 OCTOBRE Un gros scandale, comédie com. ail'.. . . 204 Un pari tragique, tragique, affiche. .... 303 Deux gros amoureux, comique, affiche. 120 L'Ivrogne, comédie dramat. affiche. ... 307 La malédiction du pécheur, rom. aff. . . 309 L'Enfant et le bandit, pathétique, aw.. . 303 PROGRAMME DU 18 OCTOBRE Le pardon de la neigs, dramatique ail. 309 Tu passeras pour ma sœur, com. c ail 314 Le voleur boiteux, dramatique affiche. . 308 Un gros garçon gâté, comédie affiche. . 309 L'Héroïne du phare, tragique affiche. . . 304 PROGRAMME DU 25 OCTOBRE En supplément au Programme ordinaire LE BOl DE L'ACIEB <)2 — Entreprise Générale de Cinématographes "THE ROYAL BIO" 22, Rue Baudin, PARIS Métro : Poissonnière Tél. : 100.03 Adr. Tél. HAKRYBIO.PARIS Lanterne ;")'.) Ampères neuf).. 28 1rs » 100 » » . . 39 » Table démontable (neuf) 38 » Tableau corupl. 50 Amp. (neuf) 118 » Résistance. 50 ampères (neuf) . 57 » Petit moteur avec résistance. . . 45 » Bobines de 300 m. 2 frs. 400m. 2 75 Carters Pallié pr 300 m. la paire 25 » Lentilles Extra-Blanche 115 m/m. I 50 » » » 150 m/m. 4 » Boîte de bâtons de chaux I 60 A VIS TRÈS IMPORTANT.— Pendant ce solde nous n'adressons aucune marchandise contre remboursement, en passant commande prière joindre un mandat. PETITES ANNONCES Pour toutes demandes de renseignements, re de mettre un timbre pour la réponse. 18 PROGRAMMES actualités Gaumont à vendre i 0,15 le mètre. I ea Directeurs cl Établissements qui ont besoin de *• personnel peuvent prendre les adresses des personnes disponibles au Ciné-Journal. A tendre tables bois sans boulons, 22 lianes A vendre au Ciné- Journal, important lot de pel- licule blanche pour amorces.— A partir de 0.15.  vendre tiès bons objectifs tous fovers Pathé frères. * vendre cabine réglementaire très solide pour 1-20 francs. — Ciné-Journal. ||n demande à acheter fauteuils occasion, bon M étal. 4 vendre Ciné-Prise de vues Ernemann, neuf, .» obi; Anast. 5 fr. avec disp.; spécial pour lirer Posi. Pied Bac cuir et enroulse, 400 francs. l'aire offre à Nuiii;i-l)roz. Photo. Vesoul. rpoutea les semaines, Je donne en location, à i "'tir de la première semaine, le journal ulnématographique de la Maison Exclusif-Film, à un prix 1res avantageux. Ecrire A. Rota, 93. rue de ril.'ilel-de-Ville. Lyon. \ vendre bobines 300, 400. b(K> mètre*. A vendre parfait état, 20 programmes Gau- mont-Actualités. — Ecrire au Ciné-Journal. I an terne el arc 150 amp. avec condensateur j el intermédiaire à vendre 100 francs. S'adres- au •• Ciné-Journal ». 0 n demande à acheter fauteuils riches. — Faire propositions au Ci né-Journal. On demande à acheter fauteuils, chaises et bancs pour cinéma. — Faire dires au Ciné- Journal. 4 vendre un écran en aluminium 2 m. 75 sm \ .'i m. 70 monté sur cadre. Libre fin de mois. prendre adresse au Ciné-Journal. |eune homme sérieux, libéré du service mi- ?| litaire, ayant connaissance de la partie ciné- matographique, désire emploi, dans maison d'édition ou exploitation, s'adresser au Ciné- Journal. 8n demande très bon opérateur prise de vues théâtre, pour une maison de Paris. Prendra adresse au Ciné-Journal. A VENDRE, moitié prix : Deux transforma- teurs Gaumont, 50 amp. Transformant le cou- rant 110 volts en 70 amp., parfait état marche. Prendre adresse au « Ciné-Journal ». — Prix avantageux. Voir au « Ciné-Journal ». ON DEMANDE B. P. G. un bon violoniste. Ecrire ON DEMANDE à acheter : Fauteuils, tapis, tenture d'occasion. Faire offre. B. P. G. A VENDRE : le poète Richepin prononçant un discours au théâtre de verdure de Mantes- la-Jolie, le 15 septembre. Quelques scènes du « Flibustier » et d'un a Passant », « Vols de l'a- viateur Barrier ». Etat de neuf, longueur, i* mè- tres, libre de suite. Prix 20 francs. M. Jaubert, 18, rue Nationale • Mantes-sur-Seine . Dame ayant excellentes références désire place i de caissière pour Paris. Prendre adresse au Ciné-Journal. Occasion exceptionnelle poste cinéma complet, projecteur, lanterne, table, carter, etc., à céder au plus offrant. M. Ducreux, 243, Fg- Antoine. Paris. 4 vendre un lot de vues bon état à 0.15 le mè- tre. Les voir au Ciné-Journal. E.-G. CLÉMENT* yo, Rue des Petites-Écuries, PARIS tic) COLORIS de FILMS à la MAIN par le nouveau procédé aux Couleurs pures tiu Chimiste Slonowski Travail très soigné. Livraison rapide [fiches couleurs br Niantes, transparen!es,inaltérables au frottement el à la chaleur. Prix très modérés '.'. Rien de comparable au coloris ordinaire !! {Essayez une fois, vous ne changerez plus' Confection de Titres sur Films en toutes Langues Annonces et Réclames sur Verre en toutes langues FILMS D'OCCASION BON ETAT lires bon marché, toujours 200.000 met. disponibles Conditions exceptionnelles pour contrats importants. — Liste Gratis. Intermèdes Artistiques pour Séances de Cinéma pur les " Projections d'Art Mirax " Prospectus n*' 26 et 29 gratis. C.t TA LOGUE SPECIAL .V 76 a. - 0,50 Trop tard Drame (Affiche) 728 mètres Une Leçon bien méritée Comique (Affiche) 189 mètres La Tyrannie du Taximètre Comique (Affiche) 288 mètres L'Art est bien meilleur Comédie (Affiche) 820 mètre Narni et ses Environs Plein air 79 mètres Représentent pour la France, la Belgique et la L. AUBERT PARIS — 19, Rue Richer — PARES LE 1er FILM d'un Genre tout à fait Nouveau C'est Le Roi de l'A ciei\ qui paraît le 25 OCTOBRE Teas m film rat luluiramt liprinix ur pillinltt Tiirfii il U COMPiCIK EUTMlll KOBi Vitagraph c Société par Actions " A. KANJONKOFF & Cie " Capital : 1.300.000 francs MOSCOU RUSSIE) Le 18 OCTOBRE : Le Torrent du Printemps Grand Drame en deux Parties PROCHAINEMENT : L'Amour se Venge ou Dans les Filets de la Danseuse Drame poignant, joué par des Scarabées. = Le rôle d'Isadora Duncan sera interprété par une Libellule. REPRÉSENTANT M. GUTMAN, 5, Rue Nouvelle=Stanislas, Paris 1 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc " 6AUM0NT " "Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS r EXPLOITANTS ! - « Le Vrograme que = - Pat hé Frères Editent le 18 Octobre comporte une sélection de la production = des meilleures marques du monde : = La S. C. A. G. L. avec Les Millions de l'Orpheline AMERICAN KINEMAavec Amoar et Automobile BRITANIA FILM avec L HÉRITAGE DE TOM PATHÉCOLOR avec NICE ET SES ENVIRONS En plus de 1 1 scènes, interprétées par : PRINCE, DEED, CAZALIS, Etc.. Etc.. Bureau;' de Location : 104, Rue de Paris, VINCENNES Téléphone : 934=95 S Année. — N° 216 12 Octobre 1912 Ciné=Journal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAC flBOMrtEMErîTS : FRANCE 1 ÉTRANGER Un an i 2 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS VtLtPHONI ia-l-9* LE CINÉMATOGRAPHE DANS LES BALKANS L'heure est peut-être venue, heure dou- loureuse s'il en fut, où le cinématographe va jouer un grand rôle de « photographe » devant l'histoire. Le conflit balkanique est en effet par- venu à son point critique et les hostilités paraissant devoir s'ouvrir sous peu de jours, la tâche difficile des reporters de guerre va commencer. Entre tous les con- frères que la grande presse d'informations mondiale dépêche sur les points impor- tants de la péninsule, j'adresse à nos amis cinéphotographes déjà partis l'expression de mon estime particulière et de ma' sin- cère admiration. Ces jeunes gens et ces hommes s'élancent en effet sur une œuvre douloureuse et très délicate et je ne sais s'il ne faut pas rendre le même hommage à leur courage et à leur expérience. Le reportage cinématographique de guerre compte déjà quelques exploits Ses campagnes se comptent par celles qui ont ensanglanté le monde depuis une quinzaine d'années, entre les champs de bataille de Mandchourie et les dernières escarmouches en Tripolitaine. Nous possédons de ces épisodes d'histoire contemporaine quelques films précieux qui forment dans nos archi- ves comme de véritables tableaux de guerre, de ces œuvres que les nations victorieuses ou vaincues avec honneur commandent à leurs peintres officiels en témoignage des « grandes journées ». Mais nos films ont sur ces toiles généralement composées à coups de récits incertains et de rapports plus ou moins tendancieux l'immense avan- tage d'être véridiques. Us disent la réalité qu'ils ont « prise » au sens le plus exact du mot. Us enregistrent les images qui se sont inscrites sur la bande vierge comme sur le tissu même de notre rétine et trans- mettront ainsi à nos fils ce que notre vue oublieuse a capté dans les heures d'exis- tence tragiques. Je connais maints tableaux de guerre et j'en sais de fort beaux, mais je préfère à tous cent mètres de films enregistrés au passage d'un convoi de Russes battant en retraite autour de Port- Arthur pour l'effroyable impression de détresse humaine qui se dégage de la — 4 - marche, des gestes et de la chute de tous ces corps meurtris et grelottants. J'ai comme le souvenir d'avoir vu réellement cette scène et d'avoir été là et ces choses sont en moi désormais ineffaçables. Mais que de peines il a fallu pour prendre de tels films ! Les éditeurs, dont les reporters sont les collaborateurs ne doivent rien négliger pour assurer à leurs représentants le maximum de garanties, capitaux, références, envoi régulier de pellicules et divers services sans lesquels l'opérateur se voit perdu et impuissant au travail. Quant au ciné-reporter lui-même, il doit vaincre les mille difficultés que trouve, sur son chemin, le journaliste chargé d'accompagner les armées. J'en appelle à mon distingué confrère Ludovic Naudeau. N'a-t-il pas dû pour être bien informé pendant la campagne russo-japonaise se transformer en combat- tant, en officier-suivant, en convoyeur porteur, merranti... et en diplomate? 11 dut faire tous les services, en dehors de celui pour lequel il était précisément envoyé. Orf son cas est celui de tous nos amis. Comme ils doivent voir et être là dans les grands moments, il leur faut épouser les hasards de la guerre et vivre de la vie des troupes. Leur neutralité n'est pas toujours com- prise et j'en connais qui furent pris pour des espions. Chaque jour les oblige à Hes efforts nouveaux, à des transformations et à des épreuves nouvelles. Le soldat est insou- ciant. 11 n'a que lui. Le ciné-reporter défend son matériel et les trésors qu'il porte dans ses « boîtes-magasins >>, car l'éditeur — et le monde — attendent ses envois. Après quoi, le public du cinématographe se précipitera devant les écrans qui por- teront ces images historiques et trouvera très naturel qu'on le « tienne au courant » des grandes batailles « en Macédoine ». Les journaux publieront des éditions sensationnelles, des articles faits dans le silence du cabinet avec des clichés datant de quinze ans. Mais nos éclaireurs ciné- photographes seront aux avant-postes et risqueront leur vie aux côtés de rares con- frères professionnels des aventures et spé- cialistes de la guerre dontje courage est à louer autant que celui de nos amis. Le plaisir des uns sera — une fois de plus — fait des peines d'autrui. Le ciné- matographe, si décrié, sera le premier serviteur du progrès et l'adjuvant principal de l'histoire... et nous serons quelques-uns seulement à le savoir. G. DUREAU. Très Important pour les Editeurs de films Le Représentant Général d'une grande fabrique étrangère en Allemagne, établi depuis près de 5 ans, accepterait volontiers la représentation pour l'Allema- gne ou tous pays d'Europe, d'une importante maison d'édition du genre courant. Adresser les offres à 0. B. 176c Berlin S. W. 48 - 5 — ÉCHOS Nouveau Représentant M. Georges Braunn, le sympathique repré- sentant des marques RoVal-Fil rs, Delçagé- Filrs, Tanagra-Films, jusqu'alors installé à Bruxelles, vient d'ouvrir un office à Paris, 1 I, rue Monthyon, téléphone 258-76. Rappe- lons que les trois maisons d'édition dont il est l'agent pour la France et tous les pays latins, ont leurs sièges, la première au Danemark, la seconde à Berlin et la troisième à Saint-Pé- tersbourg. Nos bons souhaits de prospérité à M. G. Braunn. Pathé frères en Province Nous croyons savoir que M. Adrien Didier ayant cédé au Cinéma-Monopole, de Lyon, son établissement de Salon (Bouches-du-Rhô- ne) vient d'être nommé voyageur-représentant de la maison Pathé frères pour la région du Sud-Est. Nos félicitations. De Passage à Paris... Signalons le passage à Paris de nos sym- pathiques collègues MM. Nunez, de Tunis, Arnaud, le distingué metteur en scène de l'« Eclair», à New- York, Noggerath, l'éditeur bien connu d'Amsterdam, Roche, le représen- tant de M. Bérenger, loueur à Marseille, A tous cordiale poignée de mains et bonnes affaires. * Un homme a osé... Le très remarquable film édité par MM. Raleigh et Robert remporte depuis quelques jours un succès colossal au Cosr.orava, le bel établissement que dirige, sur les grands boule- vards, notre distingué collègue, M. Munoz, détenteur exclusif, pour une quinzaine de jours, de cette sensationnelle attraction. * ** Mort de Bostock Nous apprenons la mort du célèbre domp- teur Bostôck, décédé à Londres. Rappelons que le distingué manager dirigea, pendant quel- que temps, 1 Hippodrome, devenu le Gaumont- Palace. Distinction Méritée Notre distingué confrère, le chevalier Com- minetti, directeur de la Fotografia artistica de Turin, vient de recevoir l'ordre d'officier de la couronne d'Italie, comme récompense de ses services pour l'organisation de l'Exposition photographique à la dernière exposition de Turin. Toutes nos félicitations au nouvel offi- cier. La Guerre dans les "Balkans Le premier film des événements qui se dé- roulent dans les Balkans, vient d'arriver à Pa- ris. Edité par la Savoia-Film, il sera mis en vente par M. de Ruyter, chez qui on peut le voir. * * André Deed en Espagne Notre camarade André Deed et sa troupe ont remporté un succès considérable à Madrid. Après avoir achevé sa tournée dans quelques autres villes d'Espagne, il doit partir pour l'Amérique où l'attend un engagement royal. Nos compliments à Gribouille-Boireau. "Bonne Augure Devant le succès sans précédent de la pre- mière affiche du Roi de l'Acier qui s'est enle- vée avec une rapidité foudroyante, la « Vita- graph Co » s'est vue dans l'obligation de faire procéder à un deuxième tirage de sa superbe planche en couleurs de 2 mètres sur 2 m. 40. C'est dire que le Roi de l'Acier s'annonce comme un triomphe. * ** On OuVre!... Sensationnelle ouverture, vendredi I 1 octo- bre, du Majestic-Ciné'na, boulevard du Tem- ple, 3 1 , à Paris. FONDS ft I 41 r || 1 Saint - Michel , à I- I J IlIrcrMA ',a™,7.PlaceSain:- Cl expl. 0U Ulll LUI H Michel, à adjug. e't. Blanchel. not, 11, rue Beaujolais, le 17 oct. 1912, à 3 h. M. à p. p. et. b. 50.000 fr., loyer d'av. et cputionn. à remb. 15.000 fr. Cons. 5,000 francs. — S'adr. M. LEVItUX, adm. de Soc, 267, rue Saint- lionoré, et au notaire. FILMS EDISON 64, rue de Cormeille, LEVALLOIS=TERRET {Seine) Téléphone : 590=08 û Adr. Téîég. : Ediphon-LevalIois=Perret Manœuvres de Guerre de la Flotte Américaine 2i3 mètres, plein air sensationnel qui fait assister les spectateurs aux tirs terrifiants des énormes canons de la marine de guerre des Etats-Unis' absolument unique. Le Roman du Musicien Drame : 700 mètres | ilm éminemment pathétique et d'une belle moralité. AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et ia HOLLANDE MB. REIMERS EENBERG. 22, Place de Brouckère, Bruxelles AGENT GÉNÉRAL POUR L'ESPAGNE : MM. COX & Cie, 29. Paseo. Colon. BARCELONE- TOUS LES FILMS EDISON sont exclusivement imprimés sur Pellicules Vierges de la Compagnie EASTMAN KODAK Nécrologie Nous apprenons, avec regret, la mort impré- vue de M. Polydor Stévens, décédé à Etam- pes, le 5 octobre dernier, à l'âge de quarante- cinq ans. Notre regretté collègue dirigeait, avec beau- coup d'intelligence et d'activité, un important cinématographe forain. Il emporte avec lui l'estime et l'affection de tous ceux qui le con- nurent. Que Mme Veuve Stevens et sa famille veuillent trouver ici l'expression de nos plus sincères condoléances. sant aux « numéros » un espace libre de 1 m. 68 de profondeur. Un seul machiniste, l'opérateur lui-même,"' suffit à actionner ce mouvement. Nos félicitations à M. Ch. Borzecki, qui a su imaginer et réaliser toutes ces diverses instal- lations: nous n'attendions d'ailleurs pas moins de son ingéniosité et de sa compétence juste- ment réputées. Titre=Exp ress Une nouvelle maison, spécialement créée pour la fabrication des titres de films, vient de s'ouvrir à Paris, 44, rue du Château-d'Eau, sous le nom de Tifre-Express. Nos meilleurs souhaits de prospérité. Projection indirecte sur miroir et par transparence Le Casino de la Nation, 2, avenue de Tail- lebourg è Pans, vient de faire une réouverture sensationnelle qui fait le plus grand honneur à son distingué propriétaiic, M. Kaczka. D'une salle naguère modeste, tant au point de ">ue du nombre des places que de la qualité du confortable, la direction a su faire, par d heureuses transformations, un établissement clair, hygiénique et parfaitement adapté aux besoins de la cir.ématographie populaire de ce grand quartier. Mais l'originalité de cette entreprise tient spécialement à l'installation électrique de la salle et à la très curieuse disposition de la projection qu'y a faite M. Ch. Borzecki, un de nos techniciciens les plus avertis. Le problème que M. Borzecki a résolu n était pas des plus aisés. Pour des raisons de sécurité et parce qu'il convenait aussi d'aug- menter le nombre des places, le très habile électricien dut établir un dispositif assez dif- ficile grâce auquel l'opérateur, placé dans une cabine en coulisses, peut projeter les films par transparence, indirectement, par le moyen d'un miroir justement situé. Cette projection par réflexion donne les meilleurs résultats. La profondeur de la scène est inférieure à 5 mètres et l'écran — trans- lucide — reçoit une image de 3 m. 05, égale- ment éclairée et sans aucun point coloré au centre. De plus, cet écran de scène est mobile. Lorsque le tour des attractions est arrivé, l'écran se retire vers le fond de la scène, lais- L'Art Film C'est une nouvelle maison d'édition de films qui s'est installée à Brighton, où elle a fait bâtir d'immenses ateliers. Le premier film est déjà sur le marché de Londres, entre les mains de 1' « American Film Releases, Cecil Court ». A propos des Ecrans " SOLEIL " M. Vely Bey, directeur de la Compagnie des « Ecrans Soleil », 60, rue de Provence, nous adresse la lettre suivante : Paris, le 8 octobre 1912. « Monsieur DuREAU, « 30, rue Bergère, <( Paris. i' Cher monsieur, « Je prends connaissance du fait que cer- tains écrans ont été vendus comme écrans « Soleil » et que certains cinématographes prétendent être possesseurs d'un écran Soleil. « Je tiens à vous signaler que la Compagnie des écrans « Soleil » n'a encore fait aucune îrstallation, ni au Cinéma Consortium, 20, rue du Faubourg-du-Temple, ni ailleurs, et qu'au- cune expérience n'a encore eu lieu avec cet écran, et que la marque écran « Soleil » est la propriété exclusive de notre Compagnie. d Les premières installations auront lieu cette semaine au Cinéma de l'Hôtel-de- Ville et chez MM. Alter Ego. d Veuillez agréer, cher Monsieur, mes bien sincères salutations. « V. Bey. » EN PRÉ* Le Chef=d'Œuvrel avec lu Mme Jand BUREAUX : 5, Boulevard Montmartre, PARIS Téléph. : 139=36 et 163*07 Adresse Télég. : Monofilm='Paris ^/V,-A i d'Art w RATION FORGES Georges OHNET urs de [ADING M. Georges OHNET Service Commercial, Théâtre et Ateliers : 14, Rue Chauveau et 49, Rue de Chézy NEUILLY-SUR-SEINE Télép. : 574=54 10 Courrier d'Allemagne Où sont les Métèques ? Le tapage assourdissant de certains con- fières français de la grande presse qui depuis un certain temps mènent campagne contre les produits allemands qui envahissent la Francs, a fini par pénétrer le tympan des plus sourds. Je sais bien qu'il n'y a pas lieu d'attache,- trcp d'importance à ce mouvement xénophobe d'inspiration douteuse. Nous avons assisté déjà, il y a une douzaine d'années, à une sem- blable explosion de chauvinisme. C'était un peu avant la dernière Exposition universelle. Jean Coq et son ami Tintinna- bule, chef des Trublions, avaient jugé de dé- cerveler sans phrase tout citoyen qui ne pourrait justifier d'un indigénat remontant pour le moins aux Croisades. Pourtant ils firent taire leurs centiments à la pensée du tort que causeraient ces exécutions sommaires à la grande foire in- ternationale que préparaient en ce temps-là les Trublions non trublionnants de la Cité. Faut-il donc conclure que les chauvins ac- tuels sont moins perspicaces que leurs aînés, puisqu'ils ne comprennent pas quelles repré- c ailles d'ordre commercial leurs rodomontades îidicules sont susceptibles de faire naître z: pays voisin contre leurs propres concitoyens. Car la France n'importe pas seulement; elle :>;;orte aussi. L'exportation de France en Allemagne durant les sept premiers mois de l'exercice en cours a atteint 45 7 millions et demi de francs; tandis qu'il a été introduit en France, pendant la même période, pour 546 millions de francs d'articles allemands. L'érart n'est déjà pas si considérable. Il est donc des commerçants et des indus- triels français, d'esprit avisé, qui ne rougissent pas d'entrer en relations d'affaires avec leur voisin et de porter chez lui les produits de leur activité. Ceci est vrai pour les articles de la mode, pour les vins, les soieries de bonne qualité, etc C 'est beaucoup plus vrai encore en ce qui concerne l'industrie cinématographique. Arrivée assez tard à la compréhension du g ai d mouvement économique que déchaîna l'invention du cinématographe, l'Allemagne, devancée de loin par d'autres pays, est encore obligée à cette heure de couvrir à l'étranger la majeure partie de ses besoins en films, pelli- cules vierges, appareils. Or, parmi ses fournis- seurs, la France est loin d'occuper le dernier rang. Toutes les maisons françaises de quelque notoriété, à ne citer que Pathé, Gaumont, Eclair, Lux, Film d'Art, etc., etc., ont des représentants en Allemagne, où elles traitent de grosses affaires. On sait que, d'autre part, les opérateurs français pour la prise de vues sont les plus recherchés, parce que les plus habiles. Comment donc qualifier ces intrus qui pré- tendent gagner Jcur vie en dehors de chez eux? Que répondrons-nous aux journaux pan- germanistes, quand reprenant l'argument, ilo voueront ces étrangers à la vindicte publique? Déjà au temps de la république athénienne, des «sprits chagrins réclamaient l'ostracisme contre les colpoteurs étrangers, les Métèques, qui allaient prisant avec succès leur pacotille à travers la cité. Mais où sont à cette heure les Métèques? Ils sont en France, ils sont en Allemagne, ils sont partout. Tous les pays sont ouverts à la li'eie circulation entre voisins. Il n'est plus aujourd'hui de civilisation complète sans échange de peuple à peuple, sans pénétration pacifique et simultanée des produits de l'intel- ligence et du savoir humain. Le peuple qui voudrait se claquemurer jalousement et clore toutes ses issues à l'in- fluence du dehors se condamnerait lui-même à 1 îmbécihté et à la ruine. Au cours des dernières semaines, la situa- tion générale du marché cinématographique allemand s'est quelque peu éclaircie, sans pour cela s'améliorer sensiblement. La majorité des fabricants a définitivement adhéré à la Convention qui entrera en vigueur !e 11 de ce mois. D'autre part, la maison Pathé ayant fait connaître sa détermination de ne plus vendre ses films et de ne les ex- ploiter désormais qu'en location directe, il y a lieu de considérer l'entente comme à peu près complète. De fait, de gros loueurs, tels que la Kondor et Martin Dentier, qui avaient refusé jusqu'à présent de se joindre au mou vement, ont fini par envoyer leur adhésion. Ce qui ne veut pas dire que toutes le: difficultés ont disparu et que ie marché jouit de la sérénité d'un ciel sans nuage. En aucune façon. La cause du malaise dont souffre l'indus- trie cinématographique ne réside £as unique- ment dans l'avilissement des tarifs; ce malaise tient encore et surtout à la surproduction. D'énormes capitaux ont été investis a»i — il cours des dernières années en des entrepris: : cinématographiques. D'importantes fabriques ont été appelées à la vie qui ont voulu prouver leur vitalité par une intense production. On a tourné à ;ort et à travers, sans choix, sans mesure. Voulant faire vite, on a fait mal; et la production indigène incapable de lutter, - qualité parlant, — contre la concurrence étrangère, s'est amassée sur le marché, qu'ell: encombre. Il y a trop de films et trop de mauvais. Ce n'est pas seulement par un redressement des tarifs de location qu'on arrivera à assainir la branche; c'est en réglant la production et en relevant son niveau. Le goût du public s'affirme de plus en plus pour les drames de longue durée et de préfé- rence pour ceux dont l'action se passe dans les classes supérieures de la société. Qu'on tienne compte de ,cet engouement momentané, mais qu'on sache choisir les sujets et qu'on ne descende plus aux effets bêtes du plus bas mélo. Il semble bien que 1:3 grandes fabriques allemandes, telles que la « Deutsche Bioscop », la » Continentale Kunst film C" », la « Mes- sters Projektion » et même la plus jeune, sinon la moins active d'entre elles, la " Eiko », l'aient compris ainsi. En soignant particiTiiè- îemer.t le choix des sujets, la mise en scène, en ne reculant devant aucun sacrifice pour s'assurer avec le concours des premiers artist;s de l'Allemagne une interprétation hors ligne, ces maisons s'efforcent de marcher de pair avec l'industrie étrangère. Si ces minuties et ces soins dans l'exécutio.. amènent un ralentissement de la production, ne nous en contristons pas. L'assainissement du marché est à ce prix. Hans Bach. * * Depuis le 1 ' r octobre courant, les bureaux à Berlin de la « Cinès » sont transférés au n " Il de la Friedrickstrasse. Nous apprenons que M. Joseph Delmont, metteur en scène de la « Deutsche Mutoscop et Biograph C" » a résilié son contrat près de cette société pour signer un engagement de plu- sieurs années en qualité de régisseur avec la (i Eiko-Filmgesellschaft », à Berlin. H. B. SOCIÉTÉ ANONYME ilano-tilms Bovisa près Milan (Italie) Milano = Casella Postale 1036 = Milano Adresse télégraphique : Milafilms Milano Pour le 25 Octobre : Le Mari de la 'Blanchisseuse BMMENSE SUCCÈS DE FOU-RIRE. . 150 mètres 5 A. IL.! SUPERBE PLEIN AIR. ETIQUES . . . . . . 93 mètres REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA 'BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS — 16, Rue de la Orange-Batelière, 16 — PARIS Jl? T» t> f^r^Tf T TCC Représentant pour l'Angleterre, 4, New Compton Street ■ = r. DIVU^HLIOO, Charing Cross Road. LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " ^hsi [=]-?*<§$> Série SAVOIA=SAVOIA POUR LE 25 OCTOBRE Un Film de toute Beauté >1> O bfl G O s CD c/3 l.cl.y$ sur le Marais sera dans tous les beaux Programmes Riche et belle, Franca Gugliemi, vit avec sa fille Juliana qu'elle adore. Celle-ci traverse la vie de plaisirs de sa mère sans que rien ne trouble sa candeur, et son cœur ne s'émeut que pour le marquis Albert, malheureusement déjà aimé de Franca. Le choc brutal de ces deux passions pour le même objet provoque le drame et la pauvre Juliana essaie de se tuer. On la sauve à temps et Franca dans un beau mouvement de dévouement maternel cède son amour à sa fille. Très fortement interprété, ce film produit une énorme Sensation dramatique Hj^y^ nui r^rnn 31, Bou1, Bonne*Nouve,,e> 31- . DbKUYIbK ^ ^ Tel.: 111-77 - fldr Tel.: RUYTER-PflRIS Représentant pour la France, la Belgiquo et la Hollande - 1S - **. aTa .aT-a. a.*.a a7a a*a aTa a*a a^a A aT^ .a-Ta. aTa aTa. aTa. aTi . Tribune Libre Le " CINÉ-JCVRNAL" est heureux d' of- frir à ses lecteurs un article de M. Louis Janssens dont on connaît les idées tou- jours originales et la pensée toujours pas- sionnée. Il va sans dire que les lignes qui suivent n'engagent que la responsabi- lité de leur signataire et qu'en les pu- bliant, le " CINÉ-JCVRNAL " n'a d'autre but que de servir la vérité — en présen- tant toutes les thèses sincèrement défen- dues. G.D. Percevcir des Droits d'Au- teurs sur Scénarics dans les Cinémas c'est tuer la Litté- - - rature. . . et le Cinéma. - - L'on pourra, en présence de cette affirma- tion, qui, à première vue, semble paradoxale, et est cependant profondément vraie, suspec- ter ma sincérité. L'on ne pourra davantage non plus m'accuser d'émettre une opinion fa- vorable à mes intérêts personnels. Il en est bien du contraire. Qu'on sache, en effet, que, grâce à mon invention de synchronisation mu- sico-cinématographique dûment et légalement protégée en monopole partout, je serais, ce droit pour l'auteur d'un scénario de film étant définitivement consacré et par le fait de ma collaboration musicale au scénario, au sur- plus, le premier et seul, avec l'auteur de scé- nario de chaque film à pouvoir en profiter plus largement que n'importe qui. Quelque jour je serais même, tout logiquement, mis en mesure d'imposer par cette circonstance même dans tous les cinémas et mes instruments et ma mu- sique ou celle de mes compositeurs improvi- sateurs qui auraient préalablement dû me cé- der valablement et légalement tous leurs droits, condition sans laquelle, par exemple, ceux-ci ne seraient pas admis à faire passer leur musique par mes instruments en adapta- tion des films ou autrement. Le film ne pour- rait lui, passer dans un cinéma quelconque sans ma musique en vertu de la conception qui pourrait faire considérer celle-ci comme s'incorporant dans le sujet même du film et en faisant un quasi-opéra sans paroles, oeuvre donc de collaboration, rendant inséparable la musique du film et réciproquement, et me don- nant par conséquent le même droit pour la reproduction qu'à l'auteur du scénario. Qu'on veuille bien remarquer que je n'émets pas ici une idée qui m'est propre, je commente sim- plement une éventualité, envisagée sous un point de vue qui pourrait être provoquée sans le concours ni de mon opinion ni de ma vo- lonté, celles-ci restent tout à fait en dehors de la question, je tiens à le souligner. D'autre part, pas de musique synchroni- que possible non plus sans passer par mes dispositifs d'enregistrement et de reproduction, l'une ne pouvant, par surcroît, pour musique synchroniquement adaptée, en matière de ciné- matographie, être matériellement ni légalement utilisée par des tiers sans passer par l'autre, et réciproquement. Ceci établi, qu'on veuille bien suivre mon raisonnement: Du côté h musiciens » dans les cinémas, et plus particulièrement du côté « pianistes »>, le Syndicat des musiciens a décidé tout ré- cemment que ses membres (et tous les musi- ciens et pianistes professionnels seront bientôt membres du Syndicat, des mesures sont, pa- raît-il, prises pour cela) ne pourront s'engager à l'avenir dans les établissements de spectacle cinématographique à un taux inférieur à 2 francs l'heure. Il convient d'ajouter que ce taux, qui est un minimum, je le souligne, ne sera applicable qu'aux établissements où il y a au moins 8 heures consécutives de représen- tations quotidiennes. Dans les théâtres de ci- néma où l'on donne moins d'heures de spec- tacle, c'est 2 fr. 50 l'heure qu'on devra payer aux musiciens, avec un minimum de 5 francs quelle que soit la durée d'exécution, c'est-à- dire, explique le Syndicat, que s'il n'y avait qu'une demie heure d'exécntion musicale, le cachet serait toujours de 5 francs au moins pour cette seule demie-heure. Pas d'économie possible de ce côté pour les cinémas, sans mes instruments de synchroni- sation, seul moyen de supprimer avantageuse- ment et radicalement la dépense énorme et constante qu'occasionne l'emploi des manuels de la musique. Il est certain qu'au bout de peu de temps la plupart des directeurs de cinémas, pour arri- ©■ IBM Pour la Semaine d eiNQ nouveautés spéci . B PATERNITÏ Drame de Sentiment au charme duqi Interprété avec une vérité et une émotion incomparables, ( Affiche ) mine, l'attaque d'une caravan A TRAVERS i NOUVEAU, SVIRITUE (Affiche) Telles sont les qualités de cette CCMÉDl LE COLLIE Comédie Dramatique d'une émotion inten. (Affiche) L'AMOUR en HERBE Rien de plus gracieusement comique que cette comédie enfantine. Elle amusera les Petits et fera rire les Grands. E ROI IDE h'T^eiE^ sor Vitagi 1er au 7 Novembre : EMENT RECOMMANDÉES de DICK SOMERS »s plus insensibles ne pourront résister : \AV FILM comporte des situations émouvantes, telles que l'explosion d'une des Indiens, Etc. TRÈS GROS EFFET PATHÉTIQUE te PALISSADE st PLEIN V'HUMOIjR MIQVE qui comptera parmi nos meilleures (Affiche) * MAUDIT remarquablement interprêtée (A fiche) LE POLICEMAN CAMBRIOLEUR Troisième Aventure du Fameux Détective " LAMBERT CHASE " Histoire renversante, habilement conçue et dont le dénouement est un Vrai coup de Théâtre 25 OCTOBRE VOIR PAGES 72-73 a lies vierges de la Compagnie 'EASTMAN KODAK" u> el à un meilleur renderuem artistique et à un débarras complet du fastidieux et inces- >.int souci d'engager des artistes musiciens ou soi-disant tels, sans compter la réalisation im- médiate d'une économie annuelle de 4.000 et même de 6.000 francs et plus, qu'ils effec- tueront, adopteront les instruments et la mu- sique autosynchronique pour films mis à la disposition de tous par mon système breveté, et sans même, peut-être, que ces exploitants de cinémas aient à faire de ce chef une dé- pense d'acquisition quelconque. Cela étant, les directeurs de cinémas re- chercheraient tout naturellement (et ne pour- raient plus faire autrement à un moment donné) les films sur lesquels est adaptée une musique destinée à la fois à leurs films et à leurs instruments automatiques synchronisés. Le public fréquentant leurs salles, préfére- rait hautement, exigerait même que ces seuls films à musique adaptés synchroniquement, qui, seuls aussi (ces films) , il s'en apercevrait vite, lui donnent, sans qu'il sache pourquoi, cette chaleur communicative, cette sensation d'art parfait, cette communion de films avec son expression phonique, cette compréhension, cette séduction, cette exécution charmeuse par sa vérité, et en un mot toutes ces qualités qu'il recherche et dont seraient dénuées à ses yeux les autres productions cinématographiques, en admettant qu'il y en eut encore sans cette mu- sique obligée. Ces films à musique appropriée synchroni- quement feront au surplus ressortir davantage encore le lamentable de la musique accompa- gnant le film précédent ou le suivant à musi- que non synchrone. Ce film-ci même, dé- pourvu, comme jusqu'à présent de la musique qui lui convient, paraîtra après celui-là in- cohérent, de compréhension lourde, falot et ridicule et sera inévitablement rejeté. Partant delà, il est logiquement certain que celui ou ceux d'entre les éditeurs de films, ou auteurs de scénarios qui, par ostracisme ou pour toute autre mauvaise raison ou vain prétexte s'opposeraient (en admettant qu'ils aient le droit de s'y opposer) à laisser accom- pagner les films issus de leur production ou de leur conception d'une musique synchronique- ment adaptée, seraient les premières et seules victimes de ces manœuvres intempestivement obstructionnistes. Intempestives, ô combien, après toute» le- musiques barbares qui depuis douze ans ont accompagné leurs films!! Sous peine d'infériorité notoire sur leurs i oncurrents et même de déchéance complète à bref délai, par le fait, ne seraient-ils pas obligés de venir demander à ce qu'il en soit fait au point de vue musical pour leurs films comme pour ceux de leurs concurrents plus perspicaces, moins ombrageux et plus avisés. A moins que de recourir à la contrefaçon! Mais alors!... Il est donc certain, et je viens, je pense, sans contestation possible, sous la plus irré- futable et la plus élémentaire des logiques, de prouver que j'ai en mains l'élément le plus puissant qu'il soit possible de concevoir, si cette doctrine que je combats entrait en vi- gueur, pour prélever, de façon universelle, au point de vue musical, des droits d'auteurs partout dans les cinémas, a mon profit per- sonnel, en mettant quiconque dans l'impossi- bilité, par les instruments de mon invention, d'en prélever sans passer par mon agrément, et par conséquent d'en tirer le parti le plus large possible. D'autre part, en qualité' de collaborateur ou d'éditeur inévitable, à pouvoir complète- ment concédé de tout collaborateur musical, des auteurs et éditeurs de scénario, il est non moins certain que, suivant la même doctrine que je dénonce pourtant ici, j'aurais le droit d'empêcher tout film à musique appropriée pour ou par mes dispositifs (et il n'y a pas moyen d'approprier l'un à l'autre sans passer par ceux-ci) d'être représenté dans un cinéma quelconque sans que ce film soit accompagné de cette musique y relative, et, corollaire- ment, des instruments de ma protection exclu- sive qui, ainsi, s'imposeraient d'eux-mêmes. Ce deuxième élément est de telle force qu'il est de nature inutile, je pense, de le démontrer davantage, à creuser le sillon, chaque jour grandissant, par lequel la production cinémato- graphique serait apportée à la consommation. Toute la puissance de capitaux, toute la solida- rité des bases sur lesquelles sont assises cette première ne pourraient rien contre l'impétuosité croissante et inévitable du courant. Tout donc, on le voit, conspire dans ce que je combats, à m'apporter force et puissance. Les éditeurs de films et auteurs de scéna- rios trouveront au surplus, dans la musique synchrone, le moyen sûr de faire passer toute leur production, les demi-valeurs films de- vant, sous l'édulcoration subtile de la musique appropriée, rendre acceptable, voire parfois séduisant, ce qui, de cette production, sans ce correctif, aurait paru fade, insipide, souvent même mauvais, et aurait inévitablement été rejeté partout. L'on m'objectera que tout ce queje dis n'a 17 - qu'une application restreinte, partielle, et que, Imitée aux seules salles de spectacle cinémato- graphique où l'on n'utilise que le piano, mes observations ne peuvent toucher ni n'intéres- ser que les directeurs de ces établissements-là, et que là où il y a orchestre, mes instruments et ma musique sont inutilisables ou inoppor- tuns! Erreur profonde! Sans compter que par des combinaisons spéciales, adaptées à mes instruments, d'accord avec des inventeurs américains brevetés, l'on obtiendra 'bientôt un orchestre de symphonie complet et synchro- niquement automatique, où les instruments à corde joueront d'eux-même avec un brio, una finesse que pourrait difficilement donner le meilleur virtuose, et qui ne sont à comparer avec rien de ce qui a été produit jusqu'à ce jour, que tous les instruments, à vent, à anche, à corde ou à percussion peuvent y être alliés, en une force orchestrale tout à tour majes- tueuse et délicate, toujours nuancée, jetant le gant aux plus irréductibles détracteurs de la musique automatique et donnant l'illusion absolue du meilleur orchestre d'opéra, ces ins- truments, bien entendu, n'ayant aucun rapport, même lointain, avec les orchestrions, fussent- ils perfectionnés, et qui ne sont eux qu'une méchante parodie anticipée des dispositifs sa- vants et artistiques auxquels je fais allusion. Sans compter ces combinaisons qui s'apprê- tent pour l'avenir, mes instruments de syn- chronisation musicale de cinéma, et ma mu- sique synchronique qui en découle, sont im- médiatement aussi nécessaires, si pas plus, aux salles à orchestre qu'à celles qui en sont dé- pourvues. Les partitions, pour les instrumen- tistes issues de l'improvisation initiale, l'appa- reil synchronisateur, indicateur obligé pour le chef d'orchestre permettront à celui-ci dans la direction subséquente qu'il doit exercer sur ses instrumentistes, de donner une musique syn- chronique en adaptation du film. Les indi- cations automatiques de l'appareil synchroni- sateur à côté du chef d'orchestre sont indis- pensables dans chaque salle à orchestre, car le véritable chef d'orchestre ce sera mon agen- cement de synchronisation, seul capable de diriger les exécutants en adaption parfaite du film, et le chef manuel à côté de cet appareil, ne sera, en l'espèce, que le répétiteur-guide des volontés synchromécaniques de l'instrument de précision ciné-musicale qu'est mon disposi- tif. Fini dès lors le grotesque des musiques or- chestrales, telles qu'elles ont accompagné (!) jusqu'à ce jour les films, non sans en déflorer le sujet, le sens, la compréhension et le charme ou l'impression qu'il aurait dû produire. Eh bien ! après tous ces développements, faits et déductions, je le demande, est-ce que le film, qui, par la force des choses sera quel- que jour le maître de la musique synchroni- sés, ou est-ce celle-ci qui sera maîtresse du film? Sans manquer ou de bonne foi ou de logique, il n'est pas possible de nier que c'est cette dernière éventualité qui sera la seule à envisager comme devant s'accomplir, qu'on le veuille ou qu'on ne le veuille pas. Donc, et revenant à ce que j'ai dit en tête de cette étude, j'aurais tout avantage, est-ce contestable, et j'ai tenu à le prouver, à ce que s'accomplisse le contraire de ce que je pré- dis, sous l'axiome y exprimé. Partant de là, j'aurais tout avantage de faire mentir ce>t axiome et essayer de prouver le contraire, par conséquent. Mais comme je ne veux sacrifier la sincé- rité de mes convictions à mes intérêts, je pré- fère défendre et faire éclater une vérité que de faire mentir mon opinion la plus intime, mit- elle en péril mes intérêts, aussi considérables fussent-ils. L'on me pardonnera cette relativement lon- gue dissertation dont je m'excuse, mais cette apparente digression, je l'ai crue indispensable, rien que pour donner plus de force à mon ar- gumentation. En démontrant que j'ai la no- tion bien claire de la conséquence des choses, et que ces choses, quelqu'heureuse fussent- elles là envisager pour moi, ne me font pas dévier de l'expression de ce que je veux prou- ver, contre mes intérêts mêmes, j'ai la certi- tude d'avoir rallié à l'appréciation la plus sincère de mon opinion les esprits les plus pré- venus. Puisse- je dans le bien de ce que j'estime être la vérité les rallier contre moi, à cette opinion. Trop heureux serais-je d'avoir pu convain- cre mes lecteurs de l'incontestabilité d'une pen- sée sur laquelle ma foi est profonde, parce que profondément mûrie et étudiée, et d'avoir, ce faisant, contribué à la robustesse et à la pu- reté de lignes de l'édifice cinématographique ! Trop d'erreurs, trop d'absurde toutes na- tures, trop d'outrages de toutes sortes, de cent côtés, par cent mains sacrilèges de cent façons essayant chaque jour, sinon d'ébranler ce monument glorieux et mondial de la joie et de l'instruction publiques, tout au moins d'en amoindrir et la beauté et la sveltesse et F «0 0) 0 u '0 O CD 100 CD © 0) • (-4 4-» o 0 0 o; ,Q c ed u O co C£ ic= as s_ OO OO eu 0- s oo OO fcJUj s UJ IL J qj I h Z < H 2 (f) G, h- 1 O o u •fH cd £ 2 0 H- 1 eu — 20 — 1 1 pureté, pour tenter de le ruiner en le souil- . int L'exploitation cinématographique, âme de , oduction, celle-ci n'ayant aucune subsis- xnce possible sans celle-là, est dans cette . Iliance hostile, particulièrement éprouvée: tra- .asseries administratives à côté de mesures itiles. campagne de la presse hostile, parce lu'intéressée à l'être, suggestions de la con- urrence déloyale, émanant des cabaretiers, ar exemple, et autres, pour entraîner les pou- oirs publics à frapper les cinémas de taxes arbitraires et d'exception, interprétations erro- ées des lois sur le droit de patentes, par les "'< tionnaires du fisc, au détriment des ciné- îas et, partant, taxations exagérées, injustes, 'Voit des pauvres (pas encore ici, mais ça iendra) , incursions illégales et intempestives ;'es municipalités dans l'appréciation des pro- ammes de cinémas, censure, exploitation lontée des exploitants par les propriétaires 'immeubles, lesquels, quand il s'agit d'éta- lissements cinématographiques à installer dans •urs immeubles, laissent transformer ceux-ci jx frais, risques et périls de l'exploitant et à >nds perdus pour celui-ci, tout en profitant, :x, les propriétaires' , de la plus-value d'im- meubles que, par le fait, il leur apporte, et malgré qu'ils exigent, généralement, le double, voire le triple de loyer de ces commerçants, contre tous autres, vols et détournements aux caisses, souvent, par le personnel infidèle, exi- gences croissantes du personnel et des syndi- cats qui les y incite, difficultés de toutes na- tures avec le personnel, articles des règle- ments draconiens, inspection et incursions sou- vent inopportunes et incessantes, difficulté de composition des programmes au regard de la concurrence, élévation des contributions, exa- gérations des primes d'assurances, exercice ar- bitraire des droits d'auteurs en matière musi- cale, luxe croissant obligé de décoration, de luminaire et de confort, exigé par le public; public, lui-même de plus en plus exigeant et ingrat, etc., etc. Il ne manquerait plus qu'à côté de tous ces ennemis du dehors, les exploitants de cinéma, si tarabustés de toutes parts, aient encore à redouter les ennemis du dedans. Les éditeurs, les loueurs, les auteurs de scé- narios feront donc œuvre sage et de juste re- connaissance, à la fois, en aidant à décharger autant que faire se peut dans la diminution de leurs frais et la défense de leurs intérêts. Le Célèbre Tragédien Italien LE NOUVEL INTERPRÈTE de Itala-Film — 21 — ces malheureux exploitants, déjà si... exploi- tés et si bousculés de tous côtés, sous le pré- texte avoué ou dissimulé, qu'ils gagnent beau- coup d'argent! Beaucoup d'argent! Il en est, évidemment, qui réussissent assez bien dans l'exploitatin des spectacles cinématographiques. Il en est même qui y font fortune. Et n'est-ce pas leur droit comme dans tout autre commerce, et serait-ce une raison parce que quelques-uns font for- tune pour frapper inconsidérément de toutes parts et sans merci toute l'exploitation ciné- matographique au point de l'écraser? Car s'il en est 6 sur 100 qui font fortune dans ce commerce, ce qui est moins que la normale dans tout autre commerce, et dix qui marchent dans une relative quiétude financière, c'est un maximum presqu'exagéré. Il y en a donc quatre-vingt qui végètent dans l'exploitation cinématographique, s'ils ne s'y ruinent! J'ose espérer que la Chambre Syndicale, qui vient d'appeler à sa vice-présidence M. Brézillon, le sympathique et estimé président du Syndicat des Directeurs de théâtres ciné- matographiques, a voulu montrer, par cette démarche de déférence, de courtoisie, de tact et... de diplomatie, peut-être, qu'elle est réso- lue à entrer dans cette voie d'entente et de protection mutuelle, en marquand le pas déci- sif vers l'union indéfectible de toutes les for- ces cinématographiques, au mieux des intérêts de tous, et des exploitants en particulier déjà si éprouvés. A ce propos, et c'est ici que j'entre dans le cœur de mon sujet, il ne faut pas que ces forces vives laissent sans protester et sous pré- texte de protections ou des arts ou des lettres ou du dessin, les exploitants de cinémas être victimes de nouvelles « aspirations » moné- taires sur leurs souvent trop maigres recettes. Ces « aspirations » à la « Vacuum Cleaner » finiraient par nettoyer tellement à fond leurs caisses, que le fond lui-même serait aspiré lui- même à la longue, or celles-ci devenant sans fonds, seraient saris contenance possible et par conséquent sans contenu! Plus personne non plus « n'aspirerait » dans un autre sens, à continuer un genre d'exploitation aussi sus- ceptible de désintéressement forcé. Il n'y aurait plus bientôt pour rester dans l'affaire si cela continuait, que les inconscients ou ceux qui à travers tout... marchent toujours ou... les « écraseurs » (il y a des gens qui doivent toujours écraser quelqu'un ou quelque chose, et ils y réussissent généralement... mais en s'écrasant eux-mêmes) . Les éditeurs, les loueurs, les auteurs de scénarios et tout ce qui touche à l'industrie cinématographique, doi- vent de toute leur force, s'employer à em- pêcher de créer ou à laisser se créer pareille situation, néfaste à leur intérêt aussi bien qu'à celui de tous ceux qui en seraient les premières victimes, c'estjà-dire les exploitants. En ne prêtant pas la main à la défense de ceuxci, en « laissant faire « ce contre quoi je m'insurge ici, et pis, en y poussant au lieu de s'employer dans un sens de prescription de nouveaux droits intempestifs qu'on voudrait prélever sur les recettes des exploitants, et, sous prétexte de droits d'auteurs soi-disant justifiés par exemple, ces premiers se ménagent pour l'avenir d'aussi amères désillusions que ceux qui en seraient les victimes directes. Qu'on oublie pas à ce propos qu'il est une loi économique qui veut que toute charge qui frappe un commerce, se répercute plus désas- treusement encore sans qu'il y paraisse dans le sens de la production d'où ce commerce tire son aliment, que dans le sens contraire, c'est-à-dire celui auquel ce commerce vend l'aliment qu'il débite. La décadence de l'in- dustrie cinématographique pourrait s'en suivre plus rapidement qu'on ne le croit et quelque stratagème qu'on s'ingénie à employer pour l'éviter. Certains ont été jusqu'à accuser de grands éditeurs de films, de grands loueurs, maîtres d'exclusivités, de pousser à cette curée de l'ar- gent des exploitants, cette chasse se compli- quant pour mieux atteindre le but, de prix exagérés demandés pour certains films en lo- cation. Et dans quel but procéderait-on de ce côté, je vous le demande, à des manœuvres destruc- trices aussi hypocrites et aussi lâches? Dans le but d'anéantir les exploitations petites ou moyennes, et de finir, une fois le désastre consommé, par exploiter eux-mêmes en une sorte de « trust » sur les ruines fumantes des cinémas détruits tous les cinémas présents et futurs? Je me refuse absolument à croire à des desseins aussi noirs, aussi bassement perfides, que dénués de tout sens économique. Pareille manœuvre ne pourrait que détruire ses fau- teurs. Au surplus, je proteste véhémentement contre de secrètes intentions aussi grotesque- ment viles, prêtées à qui que ce soit dans la cinématographie, qui compte avant tout des gens avisés et intelligents. J'en veux pour preuve et garant le geste très large tout récent de la nouvelle Chambre syndicale, vers le Syndicat français des Directeurs de cinémas. Cette première étant composée dans ses élé- Marque de Fabrique "OPTIMA" MACHINE à PERFORER DE HAUTE PRECISION Modèle 1912 - 'breveté S. G. 2). G. J. DEBRIE, CONSTRUCTEUR |Adr. Tèlèg. DEBRICINE-PARIS 111 , Rue Saint *Maur PARIS Téléphone : 940-00 POURQUOI la Machine OPTIMA est=elle supérieure à tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour ? PARCE QU'ELLE est absolument in- déréglable et qu'elle peut être conduite par n'importe qui. PARCE QU'ELLE peut marcher sans au- cune crainte de déréglage et peut se passer de surveillance continuelle. PARCE QU'ELLE peut être réglée, soit au pas positif, soit au pas négatif, d'une ma- nière absolue en moins d'une minute et sans aucune perte de film. PARCE QU'IL n'y a plus d'outil; celui-ci a été remplacé par une plaque mince en acier spécial, qu'il ne faut que i minutes pour rem- placer la plaque et les poinçons et remettre la machine en bon état de coupe. PARCE QUE le réglage du pas se fait par un bouton molleté, muni d'un cadran divisé (vue à droite de la figure) ettenu immo- bilisé par un écrou de blocage. PARCE QUE le centrage et l'equervage de la perforation se font par deux boutons molletés munis de cadrans (vue à gauche de la gravure) et bloqués par deux écrous. PARCE QUE la commande du débiteur et de l'enrouleur est donnée par un arbre à vis sans fin logé dans le bâti. POURQUOI la Machine ne peut=elle pas se dérégler ? PARCE QUE l'ensemble de son bâti est orné de deux flasques maintenues à écarte- ment par 4 entretoises et par le petit bâti por- tant le mouvement du porte-poinçon reliam les flasques entre elles et faisant un tout bien homogène et bien rigide. PARCE QUE tous les bielles et chariots, cause de déréglage, ont été entièrement sup- primas. PARCE QUE tous les roulements à billes ont été absolument exclus. PARCE QUE tous les axes, sans excep- tion, sont en aeier trempé et rectifié à la meule; l'usure n'est plus possible. PARCE QUE tous les engrenages sont à denture hélicoïdale et roulent sans choc et sans bruit. — 23 - ments initiaux de ce que le monde des cons- tructeurs, éditeurs, loueurs, etc., contient de plus élevée dans l'échelle cinématographique, ce geste serait une ruse, un guet-apens, un acte de duplicité, et peut-on s'arrêter un instant à pareille conception, là où il ne peut y avoir et où il n'y a de possible, par conséquent, que loyauté, entente cordiale, solidarité, confrater- nité, union, altruisme, noblesse de sentiments et franchise! Il faut protéger les arts, les lettres, etc., toutes les manifestations de la pensée, sans en mesurer l'étendue, ni le mérite, me crie-t-on. Protection des arts, des lettres, etc. ! Belle étiquette vraiment! Mais combien faussement appliquée et interprétée, souvent, et ici, par- ticulièrement ! Mais précisément, est-ce pour protéger les arts, les lettres, etc., qu'il faut la juste me- sure dans la conception de ces entités! Il n'est pas permis de comprendre, sous cette même étiquette de protection des arts et lettres, sous peine de dénaturer fondamentalement le sens des mots, ce qui, dans une acception exten- sive, nuirait à la grandeur du but initialement poursuivi par le législateur; encore moins est-il permis de nuire à la santé et à la vie de ce qu'a voulu précisément couvrir la loi de sa pro- tection. Or, c'est attenter à la vie des arts et des lettres, des lettres surtout, que détendre cette protection aux choses de la cinématographie. Nul plus que moi n'est respectueux des droits de l'auteur, du compositeur, et c'est en raison même de ce respect dont je suis impré- gné, qu'il me semblerait lâche de ma part de ne pas protester contre une atteinte à la no- blesse et à la grandeur de ceux-ci. Rien de plus respectable, en effet, que le droit que confère à son auteur une œuvre de sa conception et modelée par lui, littéralement, musicalement, picturalement ou plastiquement. Rien de plus légitime pour celui-ci que d'en tirer parti pécuniairement pendant un certain temps que détermine la loi, et de faire jouir sa famille du résultat de ses labeurs et con- ceptions, longtemps encore après sa mort. C'est la propriété dans ce qu'elle a de plus incontestable, de plus noble et de plus haut. C'est la propriété, avec droit de transmission - et de cession, absolument comme la propriété matérielle immobilière ou mobilière, mais avec cette différence essentielle pourtant et qui a sa raison d'être capitale: c'est que la propriété de la pensée, du génie, ne reste propriété privée de l'auteur et de ses ayant-droit que pendant un temps limité, tandis que l'autre, la propriété purement matérielle, reste pro- priété privée de façon indéfinie. Et pourquoi cette différence! Pourquoi? Parce que l'une, la propriété des œuvres de génie, en droit commun, doit revenir quelque jour au domaine public, pour et parce que le peuple trouve dans leur enseignement un intérêt élevé d'enrichissement intellectuel, d'é- panouissement moral, issu précisément du sti- mulant que la protection temporaire accordée à ces œuvres de génie a provoqué. Tandis que l'autre, la propriété matérielle brutale est to- talement incapable de provoquer par elle-mêms un résultat intellectuel quelconque et n'a pas Heu de revenir au public. La première doit revenir au domaine pu- blic, c'est une doctrine de droit commun, je le répète, cette propriété appartient à tout le monde, après un certain temps d'usage privé pour ses auteurs et ayant droit, parce que le législateur n'a eu d'autre but en donnant à Matériel pour Cinémas et Concerts téléphone PARDON et Cie, 7 à 19, Boulevard St=Jacques, PARIS adresse 812-81 812-82 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES -wss- CHA1SES PLIANTES PORTES ET PANNEAUX OR1LLAOSS POUR CINÉMAS TELEGRAPHIQUE PARDOMLI-PARIS GRILLES ARTICULEES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements Entrepreneurs de Prises d TRAVAILLANT GRANDS ÉDITE PETITS FABRICANTS EXPLORATEU1 Voulez-vous que vos travaux d'Edition soient de prix pour le maxi RANGEZ-VOUS A GARDEZ-VOUS de Vous adress Vos Concurrentes, Vous Adressez -vous à qui Vous éditera sous votre nom, à voire marq ALTER EGOnéditetTs^Z^ ^^^—-..^^—^^^..^^ vous offre TOUT ALTER EGO ;•* doté de r°util — «^ — _^ ^ m fectionnements JXLTER EGO p°ssede un perso1 ^ ^^^^^^_ fortune des grand'. Vous adresser à vos concurrents serait un Ji M T'Mm'M^l suicide. De bruyants exemples l'ont prouvé mm ^ mm „, ^ grandes mal N'étant pas fc>otre CONCURRENT ALTER B AL TER Fnmis. son/ei Vues - Metteurs en Scène OTRE COMPTE IS ÉTRANGERS I REPOR TERS CINÉMA TOGRAPHIQ UES ;utés avec le maximun de soins au minimum n de BÉNÉFICES ? PRÉCIEUX AVIS uux Grandes Maisons d'Édition iez bien Vite ÉCRASÉS et Vous assurera la Vente dans l'univers entier ompte, il ne travaille qu'à façon et SEUL GARANTIES de discrétion et de sécurité le plus moderne, muni des derniers per- fabricant qui a fait pendant quinze ans^la taisons d'édition vos ^concurrentes immédiates 'fj^f vous en fournira les preuves par le témoignage de _„. ses nombreux clients anciens tributaires des s d'édition SEUL peut être votre ASSOCIÉ, votre AMI TUneau* Neuilly=sr=Seine (tmp. 576-58 — 26 - ceux-ci le moyen d'en tirer largement parti à leur profit exclusif, que de stimuler, d'éveiller le génie de celui qui est touché de sa flamme. Pourquoi ce stimulant, si ce n'est pour atteindre ce but élevé, et dominant toutes au- tres préoccupations et considérations: agran- dir le patrimoine intellectuel d'un pays, d'une race, et dans l'intérêt général, par l'appoint de pierres précieuses nouvelles apportées à la couronne littéraire et artistique, orgueil d'une nation ou d'une race, enrichir celles-ci de joyaux dont l'éclat rejaillira sur chacun de ses enfants. Dans un même ordre d'idées, est protégée (de façon plus éphémère, hélas!) l'invention due au génie créateur ou perfectionniste de l'inventeur. Mais cette fugacité relative de protection des œuvres du génie industriel, pourquoi a-t-elle été établie ainsi? Précisé- ment pour les mêmes raisons. En donnant à l'inventeur le moyen de tirer seul parti de son invention pendant un certain nombre d'années, et de s'enrichir par elle... s'il n'en meurt ou ne se ruine avant de pou- voir en tirer pratiquement profit, le législateur a voulu faire profiter plus largement, plus rapi- dement la nation d'un congrès industriel, parce que tout progrès industriel amène à cette na- tion un bienfait et ouvre à la science un champ plus vaste, pour le meilleur avenir de tous. Or, je le demande à tout homme sincère, y réfléchissant un peu et non aveuglé par le seul appât du gain, ce but supérieur qui doit do- miner toute autre préoccupation sera - t - il atteint quand serait appliqué cet article I 4 de la loi du 23 mai 1910, approuvant la Con- vention internationale pour la protection des oeuvres littéraires et artistiques, conclu à Ber- lin le 13 novembre 1908, ratifié le 9 juin 1910, et portant la disposition suivante: « Sont protégées comme oeuvres littéraires (( ou artistiques les produits « cinématogra- « phiques D lorsque, par les dispositifs de « la mise en scène ou les combinaisons des <( incidents représentés, l'auteur aura donné à v< l'œuvre un caractère personnel et original. » Les produits « cinématographiques » pro- tégés comme œuvres littéraires ou artistiques! Les Arts et la Littérature ne vont-ils se voiler la face? Non pas que les produits cinématographi- ques manquent de cachet souvent quant à leurs dispositifs de mise en scène, ni quant à leurs combinaisons d'incidents représentés, ni quant au caractère personnel et original qu'ils y donnent souvent, toutes qualités requises, quoi- qu'impossibles à déterminer (autre écueil) , mais les assimiler pour cela à de véritables œuvres littéraires, alors que toute littérature en est exempte, c'est aller trop loin, beaucoup trop loin, les assimiler à des œuvres d'art c'est nuire à l'art même dans l'acception élevée où elle doit être prise. Ce but supérieur développé ci-dessus, en l'occurence de protéger les œuvres littéraires ou artistiques, sans confusion de mots, pour enrichir plus tard, par cette incitation, le do- maine public et élever le niveau littéraire ou artistique d'une nation, d'une race, est-il at- teint par cette extension de protection basée en somme sur une confusion de mots? Non, n'est-ce pas! Et n'est-ce pas au ré- sultat diamétralement opposé qu'on amènera la littérature, en l'espèce? Cette loi additionnelle, cet article de loi, n'a pu avoir été élaboré que sous l'inspiration, certes, très persuasive de quelques fanatiques de droits d'auteurs qui voient des droits d'au- teurs à prélever partout, sans se préoccuper ou sans penser au résultat final ni à 1 esprit CLII 1 CU Ivu • dans votre intérêt, employez mes apparais Vous serez émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — Mètreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint=Denis = - = PARIS = = = J* PARAPLUIE GÊNANT, j Comique) SÉJOUR à KIOTO, (VOYAGE) . GODEFROY de BOUILLON Drame historique interprète par M. E. Grisollet, des Folies-Dramatiques. . Godefroy de Bouillon. M. Carmau, de l'Odéon Aladin. Programme du 25 Octobre Programme du 18 Octobre 132 met, 101 — AUTOUR DE NEW-YORK (Voyage) RAPIDES PROMOTIONS (comique) 121 met. 116 — VENGEANCE de CHOUAN Comédie dramatique - Longueur : 231 mètres EN LOCATION Sous la Coupole du Cirque, Drame, Affiche . . 590 met. Sang de Gitane, Drame, Affiche 864 — Frère et Sœur, Drame, Affiche 775 — Le Roman d'une Princesse, Drame, Affiche. . 597 — Cruelle Fatalité, Drame, Affiche 842 — Je meurs ou je m'attache 215 — HARRY Télép. : 100=03 Ad. Tél. : HARRYBIO- PARIS ##"\W FILMS 22, Rue "Boudin, PARIS Films AQUILA Théâtre Moderne 25 OCTOBRE Long. appr. : 670 Mètres SUPERBF AFFICHE Société IiUX 29 — du législateur. Ils en feraient établir, des droits d'auteur, jusque sur la « façon » de mon habit, jusque sur la coupe de mon pantalon ou de mes bottines! Un peu plus de sagesse, de pondération et de discernement s'imposent. Les fanatiques sont aveugles ou féroces. Les fanatiques des droits d'auteur semblent, dans l'élaboration de cet article 14, avoir été l'un et l'autre à la fois. Ils se déclarent les plus grand amis, les dé- fenseurs résolus des arts et des lettres, et dans leurs débordements de tendresse et de protec- tion ils étouffent sans s'en apercevoir, ces Dieux qu'ils honorent avec une effusion telle- ment jalouse qu'ils ne se rendent pas compte du forfait sur eux perpétré, et dont leurs trop violents embrassements sont cause. Aveugles et féroces! Ces mots sont durs, me dira-t-on. Ils sont cependant exacts. Com- ment! les produits cinématographiques, c'est-à- dire, avant tout, les scénarios de cinématogra- phes, seraient dorénavant perceptibles de droits d'auteurs dans les cinémas! Mais n'est-ce pas là le plus grave attentat qu'il soit possible d'imaginer contre la littérature? Les littérateurs, les auteurs de pièces de théâtre, les chroniqueurs, les poètes, en un mot tout ce qui vit de la production littéraire, ne a ont-ils pas, du jour où ils pourront tou- cher ces droits d'auteurs dans les cinémas pour des scénarios de 10, 20 ou 30 lignes, bâclés à la diable, en style télégraphique, compré- hensible pour le seul au monde qui les lira, le metteur en scène cinématographique, par des scénarios dont pas une phrase, pas un mot n'ira jamais au public, ne vont-ils pas, ces hommes de lettres, lâcher les belles lettres, les vraies, pour se lancer à corps perdu dans la produc- tion plus facile et plus productive du scénario cinématographique ! Et pourquoi, je vous le demande, ce dra- maturge talentueux, dont le style châtié était si apprécié de tous et dont certaines tirades faisaient sensation, pourquoi cet auteur de fines comédies de qui l'esprit pétillant et caus- tique, dont là-propos et la justesse de répar- ties de ses personnages a emballait » à juste titre le public, pourquoi ce poète, ce chroni- queur, cet écrivain d'élite aux écrits émou- vants et subtils, pourquoi tous ces « gens de lettres » iraient-ils se consumer encore en des veilles nombreuses et épuisantes pour édifier des ouvrages stylés de main de maître, dont un seul d'entre eux absorbait des semaines, des mois, une année, des années mêmes parfois d'incessant et opiniâtre travail, alors qu'en un seul jour vingt sujets de scénarios pour cinéma- tographes vont pouvoir sortir de leurs mains, à chacun, sans souci aucun ni du style, ni de la forme, ces qualités étant devenues superflues. Pourquoi les auteurs mettraient-ils un an à faire une pièce stylée, quand en un jour vingt pièces sans style peuvent être faites par eux et pourquoi renonceraient-ils aux faciles et lu- cratifs profits journaliers de ceci, quand cela leur coûte cent fois plus de peine avec cent fois moins de profit! Oui ou non, est-ce endormir à tout jamais la littérature qu'on a voulu faire, en étendant à la production cinématographique la protec- tion littéraire... et artistique? Est-ce la tuer à bref délai qu'on a tenté, et a-t-on, par le fait, voulu anéantir le patri- moine littéraire. A-t-on voulu, sinon, arriver à ce que le XXe siècle soit dénommé le siècle de l'anéantissement littéraire par le cinémato- graphe! Ne serait-on pas tenté d'y voir une perfidie contre le cinématographe! On l'a déjà chargé de tant de forfaits, lui, la cause, comme l'âne de la fable, de tous les maux, qu'on veut maintenant en faire l'instrument de la déca- dence des lettres. Et qu'on veuille bien remarquer que ce sont les littérateurs (voir l'enquête du Figaro) qui ont réclamé à cor et à cris, l'application au cinématographe des droits d'auteur pour scénaristes. Ile méprisent en général (les au- teurs) le cinéma, mais veulent tous manger à sa gamelle... par les droits d'auteurs. Voilà ce qui ressort clairement de l'enquête du Figaro. C'est plus lucratif, cela servira leur « far niente », tuera la littérature et... c'est pour- quoi il fallait leur refuser cela à tout prix, dans leur intérêt, tout comme on refuse à un jeune homme qui va gaspiller sa fortune en orgies de lui accorder le libre exercice de ses biens, on le met sous conseil, dans le bien même de sa fortune, de sa santé et de ses capacités morales et intellectuelles. La fortune intellectuelle, pour ce qui nous occupe ici (la propriété de jouissance n'est que temporaire entre les mains de ses détenteurs) , appartient en propre pour l'avenir à la nation et il n'est pas permis pour celle-ci, par une loi ou par un projet de loi, favorisant les prodigues in- tellectuels dans un sens favorable à leur pa- resse en perspective, de détruire la fortune pu- blique, surtout quand il s'agit de sa fortune morale, littéraire ou artistique. Ce qui est inouï c'est que ce serait précisément au nom sacré de protection littéraire et artistique que KINEMACOLOR (Sauf l. Seine) LE FILM JOURNAL ^= GRANDES EXCLUSIVITÉS Exclusif Film Anciennement SAINT-LAZARE-FILM 105, Rue Saint-Lazare, 105, PARIS Adresse Télégraphique : EXLUSIFILM CONCESSIONNAIRE EXCLOSIF POUR LA FRANCE © BSBSn^l EXCLUSIF FILM C 0 Anciennement SAINTr.LAZARE-FËLM a l'honneur d'informer Messieurs les Exploitants de Paris et du Département de la Seine qu'elle fait elle=même la location directe de ses Exclusivités et du Film Journal. BUREAUX : 105, Rue Saint -Lazare, 105. — PARIS (Au Premier} Adresse Télégrap. EXLUSIFILM, Paris. — Téléphone : 281-44 _ 31 cette loi littéracide et artisticide voudrait se faire jour. Cet article 1 4 de la Convention internatio- nale, dont j'aurais corollairement le plus grand parti à tirer personnellement, je l'ai, je pense, prouvé à suffisance, va donc à l'encon- tre des vœux du législateur initial des lois en la matière et de toute législation en général, du reste. II est un principe partout chez les peuples civilisés qui veut qu'une loi ait avant tout la plus grande influence sur le relèvement moral et intellectuel de la nation, pour laquelle elle est faite, et que toute mesure de protection des hommes et des choses en particulier ne soit prise que dans ce but. Nous devons donc tous nous employer et de toutes nos forces à empêcher qu'il en soit fait autrement. Employons-nous donc vigou reusement à faire réformer au nom des intérêts de beaucoup en péril, au r.om des Belles-Let- tres menacées et de leur vraie protection, au nom de la hauteur de notre mission protesta- laire, ur.e loi néfaste à tout et à tous, et par- ticulièrement à ceux qu'on veut protéger en l'espèce. Qu'on laisse donc les littérateurs à la vraie littérature, et qu'on ne les arrache donc pas à leur sacerdoce par des extensions intempestives et meurtrières des droits d'auteurs. Qu'on les laisse, en ne les tentant pas par des gains faciles ailleurs, à leurs devoirs d'ins- truire les masses et de leur plaire par la beauté de leur style et de leur pensée. Le cinémato- graphe est un domaine où ils n'ont que voir, si ce n'est parfois, pour aller de loin en loin frapper à la porte et à la caisse de l'éditeur de films. Celui-ci, comme par le passé, le paiera de son peu de peine tel qu'il convient et sans qu'un droit quelconque subsiste ni sur l'éditeur ni sur l'exploitant. Au surplus, qu'on laisse ces malheureux ex- ploitants de cinémas une bonne fois tranquilles, ils sont déjà suffisamment persécutés de toutes parts comme cela, et pourquoi vouloir, à la fin, en faire des révoltés! Jules NOISSANS, alias Louis Janssens. Demander la Trousse Multicolore au « Ciné- Journal ». RIEN NE TOURNE Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveil- lance, ni l'entretien coû= teux que nécessitent les groupes moteur généra= teur. Demander TARIF N° 124 1 1, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Téléphones: 586-10 (Paris), 92 (Suresnes). - Télég. : HEWITLËGHT-8URESNBS ^ "L'Écran Radium" EXPLOITANTS ! Si Vous Vous serVez d'un écran d'alu- minium quel qu'il soit et si Vous mar* chez à 25 ampères, Vous pouvez marcher à 5 sur "L'ÉCRAN RADIUM" Si Vous marchez à 40 ampères aVec un écran d'aluminium quel qu'il soit, vous marcherez à 10 avec "L'ÉCRAN RADIUM" La Compagnie des " ÉCRANS RADIUM " garantit 75 o/O d'Économie de courant, aVec une luminosité de beau= coup supérieure à tout ce qui est connu. "L'ÉCRAN RADIUM " n'est pas en aluminium, aucune pein= ture n'entre dans sa composition. Pour toutes les Commandes pour la FRANCE, les COLONIES, la SUISSE et la BELGIQUE : S'adresser au COMPTOlHlfrLOCllïlOBRMï 8, Rue des Alouettes, PARIS - SEUL CONCESSIONNAIRE Téléphones : 457-13 - 440-97 - 215-23 — 33 £& ,iï> ^§ ' .^f* ^£* ^£> XS' ^s? ^s? ^O ^O ^ ^O ^O ^O ^O ^O /© Les Secrets du Alétier Il existe, au delà de l'Atlantique, un hom- me qui a nom Frank iMontgomery, et que ses compatriotes désignent communément sous le vocable de: The Mov'mg Piclure M an, c'est- à-dire: o L'Homme du Cinéma »... Cela en dit suffisamment sur le personnage qu'en ces lignes nous nous proposons d'appro- cher, dont nous allons nous efforcer de tra- cer, à grands coups de plume, l'intéressante silhouette. Frank Montgomery est l'exploitant type, qui sait mener sa barque, — ses nombreuses bar- ques plutôt, — de main de maître. Il n'a pas son égal pour monter une affaire cinématogra- phique et nul, ausi habilement que lui, ne sait faire la bonne réclame, c'est-à-dire celle qui est réellement efficace et qui produit. La publicité, la réclame cinématographique, aux Etats-Unis est indissolublement liée à Montgomery. Il fait toujours grand, sa publicité produit un effet bœuf, il frappe juste, il impressionne, il abasourdit. Et, cependant, lui-même n'est qu'un petit bonhomme de mise simple, d'allures sans pré- tention, presque timide, à la voix douce, au geste réfléchi. Le contraste entre l'homme et sa puissance d'action est frappante. M. Montgomery n'est pas seulement (( l'homme » du cinéma, il est le rédempteur, le sauveur, car il sait s'y prendre avec une admirable maestria, toutes les fois qu'on a recours à lui, pour faire revivre un cinéma moribond, pour lui infuser un sang nouveau, une énergie nouvelle... Plus la tâche est difficile et ardue, plus le bonhomme l'entreprend avec plaisir et ardeur, et il a le don de toujours réussir. « Je ne suis pas l'homme qu'il faut poul- ies villes où les cinémas marchent bien, expli- que-t-il lui-même. Là où le cinéma effectue de bonnes recettes, je puis au besoin les faire monter encore, mais il vaut infiniment mieux s'atteler à l'exploitation d'une ville où, de l'avis général, une entreprise cinématographi- que ne nourrit pas son homme. Il faut alors dé- montrer l'erreur de cette croyance. Et en cela Itala=Film PROGRAMME DU 18 OCTOBRE 1912 Tu me la paieras (Gribouille) Comique — Affiche. — 125 mètres C'est lui... et c'était Vautre Comique. — Affiche. — 216 mètres PROGRAMME DU 250CTOBRE 1912 LèVe une jambe et- danse Comique. — Affiches. — 140 mètres Adresser les Commandes à Paul HODEL Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue 'Bergère, PARIS Télép. 149-H Adr. télég. : ITALAFILM-PARIS Tous nos Films sont exclusivement imprimés sur Pellicules vierges de la COMPAGNIE EASTMAN KODAK |JfC3t»W>Tl> SOCIÉTÉ des Etablissements Capital : 3,000,000 de Francs 57, Rue Saint = Rocb, PARIS C0MPT0IR-CINÉ-L0CAT10N : 28, Rue des Alouettes, PARIS Nouveauté 1911 SENSATIONNEL cÇaan}out| Nouveau Poste Projecteur "GAUMONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. - Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : i Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. 1 Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. 1 table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115 m/m . 1 Régulateur électrique 50 ampères 1 Motfej.r électrique " Gaumont "110 ou 70 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : HT kilos Conforme en tons points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des des d'Assurances — 36 — réside l'un des secrets du métier. Lorsqu'un cinéma ne rend pas, c'est qu'il est mal con- duit, mal administré, ou qu'il y a quelqu'au- tre défaut. Il suffit de le découvrir et d'y remédier et aussitôt la face des choses change. K Lorsque je trouve sur mon chemin une ville qui me paraît être un bon champ d'exploi- tation, je loue mon local, puis je fais causer les gens. Je commence par leur dire moi-même, avec persuasion, que je vais droit au succès et qu'ils ont rudement tort de croire qu'un cinéma ne peut donner que de bons résultats... Je n'exagère pas toutefois, je ne me lance pas dans des prédictions extravagantes. Je ne pro- mets pas plus que je ne crois pouvoir tenir, mais je formule mes prévisions et mes pro- messes de telle façon qu'ils se demandent si je suis un menteur ou un fou. Mais entre- temps tout le monde en parle, chacun se le dit et grands et petits, jeunes ou vieux, savent que Montgomery va ouvrir un cinéma qu'il a fait construire, ou qu'il a loué. « Et ils y viennent, malgré eux, par pure curiosité, et ensuite ils y restent parce que je m'efforce de leur donner tout ce que je peux obtenir moi-même de mieux. (( C'est la publicité à part cela, et la pu- blicité dans les journaux qui constitue ma grande force, avoue franchement Montgo- mery. J'emploie bien des affiches, mais en petit nombre, je préfère donner mon argent à la presse, parce que je sais que j'en retire un bénéfice certain. « Lorsque j'arrive dans une ville nouvelle pour monter un cinéma, je me préoccupe moi- même de trouver les emplacements les plus propices, les plus avantageux pour mes affi- ches. Jamais je n'en gaspille vainement, et je choisis aussi mes emplacements dans les jour- naux. « Je n'attache pas grande importance à la petite annonce, je n'en veux pas. Je préfère prendre une grande, très grande annonce une fois par semaine que d'en faire insérer une petite tous les jours. On ne peut pas dire grand chose dans une petite annonce, car elle ne porte pas. Mais je puis dire (beaucoup de choses dans une grande annonce. Je ne m'ap- plique pas à faire ressortir des détails, je bats la grosse caisse pour l'ensemble de mon entre- prise; il faut que l'on soit attiré par le tout et non seulement par tel ou tel numéro du programme. Et bien souvent, en s'attardant aux détails, on risque de porter à faux, d'atti- rer l'attention du public sur quelque chose qui, au fond, ne l'intéressera peut-être pas, en laissant dans l'ombre ce qui réellement l'inté- resse. En englobant tout dans sa réclame, oh permet au public de discerner librement et on lui laisse toute latitude de se prononcer à son gré. C'est énorme! « Je n'aime pas beaucoup les intermèdes et, lorsque j'y ai recours, je change aussi fré- quemment que possible. Je ne recule devant aucun sacrifice raison- nable, je ne lésine pas et je m'efforce d'offrir toujours de très bons programmes à mon pu- blic qui m'en sait gré et me reste fidèle. ^ 1 l5i S s». A I Marches L c^a r W£ ilm Turin ▲▲ sg b:= pilai de 3.000 liv. si. Exploitation. Siège soi c. uuisooroughi — « New City Road PictuPe House, Limitea enregistrée à Edimbourg, le W septembre, a . capital de 2.000 liv. st. Exploitations. Siège ■ eial: 170 Hope Street, Glasgow. — « Renfrew Picture Palace, Limited ... en gistrée le 17 septembre à Edimbourg, au capital de 2.500 liv. st. Exploitation. John Oswald and Suns, Edimbourgh. — « Beeston Picture Palace, Limited », i .. registrée le 21 septembre, au capital de 3.000 liv. st. Exploitation. Jordan and sons, Limited, 116-117 Chancery Lane, Londres W. C. — « Lancashire Film Service Limited ». au capital de 20.000 liv. st. Vente et achat de films. Siège social: 23 Victoria Station Approack, Man- chester. — « Coppul Pictures and Varieties, Limited , enregistrée le 20 septemore, au capital de t. i liv. st. Exploitation de cinéma. Siège social : Rark Road, Cophull, près de Lhorley, Lancs. — « Bicester Cinéma Company, Limited ». i ■ registrée le 21 septembre au capital de 1.600 liv si. Exploitation d'un cinéma. Siège social: « Bicester Cinéma », à Bicester. — « Stalybridge Pictures, Limited », enri - trée le 20 septembre, au capital de 1.000 liv. st. Exploitation. Siège social : Oddfellows Hall, Al- bert Square, Stalybridge. — « Beslite Screen Company, Limited »enr< gistrée le 21 septembre au capital de 100 liv. st., pour un procédé ae fabrication d'écrans. Siège social: 317, Higk Holborn, Londres W. .. Changement d'Adresse « Arvard Film Service », siège principal : Lloyds Bank Chambers, Weymouth. Siège de Londres: 17 Oerrard Street, Londres W. C. Wray Film Agency, Limited ». WeJlingt n Chambers, Leeds. L' America Art film 64, Rue Oberkampf, à Paris =^=== Métro ! Parmentler - Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre et son matériel perfectionné et se chargera de Vos prises de Vues, tirages, titres, etc., etc. €€ LUX" La Société a tOUJOUrS le monopole des Scènes Comiques RETENEZ pour le 25 OCTOBRE : Longueur : 164 Mètres ET LE Suicide d'Oscar Longueur : 199 Mètres " SUICIDE D'OSCAR " @ 45 — Nouveaux Cinémas Anglais dont l'ouverturs - est imminente - — A Bingley, le Piciure Palace, dans Main Street; — A Bloxwich. Electric Théâtre, dans High Street; — A Burry Port, Picture Palace; — A Elland, Cinéma; — A Kirckalry, Cinematograph Théâtre at Port Brae; — A Kirkdale, Electric Théâtre, 2 I à 3 1 Mark Street; — A Leatherhead, Cinéma, Gravel Hill; — A Leigh (Lanes) , Picture Palace, Railway Road; — A Norton, Piciure Hall, Welham Road; — A Safïron Walden, Cinematograph Théâtre. — A Stratfond on Avon, — le pays de Shakespeare, le Piciure House, Green Hill Street. — A Silsden (Yorks(, le Cinéma, de Bradley Road. — - A Hull, le Holderness Hall, dont l'é- rection coûta 250.000 francs (10.000 liv. st.). Échos de Partout La Contagion de l'Exemple. On voit de plus en plus les grandes cités du monde faire appel au concours du Cinémato- graphe, comme moyen infaillible de propa- gande. C'est maintenant, après tant d'autres, la ville de Hastings, en Angleterre qui entre dans cette voie. La municipalité a fait filmer tous les sites les plus pittoresques de la ville et de ses environs et elle a chargé un conférencier habile d'aller chanter ses beautés aux quatre coins du royaume, afin d'attirer le plus de visi- teurs possibles. La réclame cinématographique a toujours donné de bons résultats, car c'est, en quelque sorte, 1?. ieule à laquelle le public s'intéresse réellement. On ne peut nier l'évidence. S'il n'est pas le premier à rendre nommage à la vérité, l'aumônier de la prison de Preston, en Angleterre, ne sera certainement pas le der- nier lion plus. Il vient de publier son rapport annuel, dan? Étude et Construction de Mines Glnsmatographiques PERFOREUSES, PRISE DF UES, TIREUSES ESSUYEUSES, MÉTREUSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants ! ! Consultez le Catalogue DES E tablissements Lucien PRÉVOST Breveté. S G. 2). G. 54, Rue Philippe-de-Girard, 54 — ■= PARIS ^— AMERICAN SUCCESSES "SOLAX" #% Film Company Livrable le 1er Novembre 1912 Jiï M J& POUR L ENFANT Drame Longueur approxim. : 308 Mètres (AFFICHE EN COULEURS) Concessionnaire pour la Vente en FRANCE, BELGIQUE et HOLLANDE milBonaig 23, Rue de la Michodière = PARIS Téléphone : 227-44 Adresse Télêgr. : COUSINHOOD=PARIS 47 lequel il reconnaît, sans fard, que le nombre de jeunes prisonniers confiés à sa sollicitude est en très forte décroissance et il attribue cela à l'influence du cinéma, qui détourne des tavernes et du vagabondage dans les rues, un très grand nombre de jeunes gens qui, d'ordinaire, par suite de mauvaises fréquentations ou ne sachant comment tuer le temps... tuent trop souvent leur prochain, ou tout au moins le blessent physi- quement ou matériellement. Comment concilier cette opinion d'un clergy- man bien placé pour l'émettre en connaissance de cause avec les vitupérations de ceux qui déclament aux quatre coins de l'horizon contre l'immoralité cinématographique?... A 13 galop!... Une Société londonienne vient d'accomplir de nouveau, un petit tour de force cinémato- graphique. Elle avait fait prendre des vues de la clas- s:que épreuve hippique connue sous le nom de : « Prix Saint-Léger », à Shefnekl et le soir même les péripéties de la course étaient proje- tées sur les écrans des cinémas situé; dans un layon de vingt-cinq liei.es autour de la ville. C est ce qui s'appelle marcher bon train. La t^oussém ries Qinsmas anglais. Il ne se passe pour ainsi dire pas, de se- maine, — on pourrait presque dire pas de jour, — où l'on n'ait à enregistrer la création d'un nouveau cinéma, dans le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande. Le terrain y est, pour les cinémas, d'une fertilité admirable; ils y poussent comme des champignons. Parmi les plus importants dont on signale la prochaine ouverture, citons, au hasard, celui que l'on est sur le point d'achever à Leigh, petite ville de Lanscashire et qui pourra conte- nir 1.000 personnes; Y Hippodrome, de Thor- nley, inauguré il y a quelques jours, qui a coûté 60.000 francs, malgré sa simplicité, mais qui offre également 1.000 places assises; la trans- formation du « American Skating Rink », de Hull, en cinéma, avec 2.000 places; et une douzaine d'autres du même calibre. Il y a encore de beaux jours en perspective, malgré l'hiver qui approche... Uluskjue ÇSjsiétmatogz^aphStjita, Manchester possède ce que nous appellerons barbarement une grande Mu&icotheque, pour J.=R. STAFF A Propriétaire de LU GRANDE ENTREPRISE CINÉ1T0 W1I BRÊSILIENN PARIS, 3, Rue Cretry, TARIS (Près de l'Opêra-Comique' Siège Central : RI0=de=JANESR0 179-183. AVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo == PortoAIegre Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques NORDISK=FILMS, de Copenhague AMBROSIO, Turin ITALA, Turin Toujours acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n' ACHÈTE de FILMS DE STOCK Adresses Télégraph : STAFFA-RîO-de-JANEIRO — JACOROSA-PARIS LU Z com- porte un imposant cortège à travers la ville, auquel participent tous les habitants sans ex- ception, ayant à leur tête toutes les autorités qui fouettent à tour de bras, au moyen de lon- gues badines flexibles, les eaux de la petite rivière qui traverse la ville dans toute sa lon- gueur. C'est un spectacle bizarre, dépourvu de toute banalité, que ces milliers de gens qui frappent l'onde fluide... Les petits cadeaux. ..ma Chère !... La « Selg Polyscope Company » possède on Miss Myrle Stedman une gracieuse ar- tiste dont le talent se double d'un esprit phi- lantropique de bon aloi. Lorsqu'elle a des loisirs, elle va dans les bagnes et les maisons de réclusion pour chanter et danser devant les forçats de Canon City, Colorado. Ces derniers, voulant démontrer qu'an fond ils sont de très braves gens, ont employé bon nombre de leurs dimanches pour confec- tionner une superbe table de salon, marquettée, ornée de superbes mosaïques et ils en ont fait cadeau à la jeune actrice, en souvenir des heures agréables qu'elle a fait passer à ces malheureux. On a beau être forçat ou réclusionnaire, — qu#nd on voit et qu'on entend une actrice jeune et jolie... Ça vous fait tout d'même quelque chose!... Un Concours Original. La <( Almyr Feature Films Company » — une des nombreuses entreprises établies à Los Angeles, — organise un concours, doté de 20.000 dollars de prix, qui certes est tout à fait dépourvu de banalité. Un appel a été lancé à tous les « Hommes des Bois >i, pionniers, coureurs de frontières, trappeurs, chasseurs, etc., du monde entier, pour venir participer à des concours de « camping », de captures au moyen du lasso, de dressage de chevaux, de domptage, bref tout ce que comporte l'existence mouvementée de ceux qui vivent en dehors des marges de la civilisation proprement dite, c'est-à-dire qui mènent la vie primitive et sauvage des hommes d'autrefois. Il va sans dire que ces concours ou pour II TOUJOURS SENSATIONNEL \ \ '&*-> o î A.Drankoff. 7% ET L A Première Fabrique de Films en Russie. 000 SCENES D'ACTUALITÉS Comiques et Dramatiques NOUVEAUTÉS CHAQUE SEMAINE DEMANDER DES NOTICES 9 Télégr. PHOTODRANKOFF.PÉTERSBOUKO Bureau : Nowsky 70 St PÉTERSBOURG 53 — mieux dire ces joutes n'ont d'autre but que de fournir à l'objectif cinématographique une sé- rie de sujets nouveaux et d'un intérêt palpitant. Au Feu ! au feu !... Dans l'antique église de la Madona délia Ripe, à Pierre di Teco, un film s'est subitement enflammé, d'une façon encore inexpliquée, au cours d'une séance de projections d'un carac- tère sacré. Le feu s'est propagé à la cabine qui fut complètement détruite. Il y eut une panique générale, et, naturel- lement la bousculade causa des accidents. Presque toutes ces dames perdirent leurs réticules avec, naturellement, les porte-mon- naies y contenus, qui, soit dit en passant, ne furent pas perdus pour tout le monde. C'est ainsi que le malheur des uns fait par- fois le bonheur des autres. Le Cinématographe pacifiste. La Suisse est le berceau du pacifisme, cha- cun sait ça... Or, les apôtres de cette doc- trine si difficile à appliquer viennent d'avoir la bonne idée d'appeler à leur rescousse le cinématographe. Ils se sont pénétrés de la certitude que des films bien compris, des films reproduisant toutes les horreurs de la guerre, ne pourraient qu'exer- cer sur la masse une impression salutaire et faire prendre en haine les massacres entre hu- mains et apprécier les bienfaits de la patrie. Voilà donc un nouveau auxiliaire du paci- fisme tout trouvé. Bon Voisinage. Les Canadiens et les Yankees sont voisins, on le sait, mais ce que l'on ne sait peut-être pas c'est qu'ils se regardent un peu en chiens de faïence. En veut-on une preuve? Il vient de s'ouvrir dans la ville canadienne de Saskatoon un nouveau cinéma, — le cin- quième, — et, pour faire la pige à ses con- frères et concurrents, le directeur du nouvel établissement n'a rien trouvé de mieux que d'annoncer à grand renfort d'affiches qu il ne projetterait aucun film dans lequel paraîtrait le drapeau étoile de l'Union Nord-Américaine. Il n'en fallut pas plus pour faire accourir en masse le public. Les autres exploitants, pour parer à la débâcle, durent à leur tour frapper d'ostracisme le « Star Spangled Ban- ner », — la bannière parsemée d'étoiles, que les braves Canadiens paraissent avoir en une sainte horreur. Mlle Napierkowska à Barcelone. La sympathique artiste, qui se trouve en ce moment Tras los Mordes, est en train de faire courir tout Barcelone qui l'applaudit avec enthousiasme et lui prodigue les ovations à la mode catalane, c'est-à-dire avec une furia à laquelle Mlle Napierkowska n'a pas été jus- qu'ici accoutumée. Et elle en est très, très fière... Les Honneurs du Triomphe. Ils échurent, comme nous l'avions annoncé par anticipation, à Max Linder dans la capi- tale de la Catalogne. Max fut fêté comme on fêtait jadis à Rome les généraux retour d'une campagne victorieuse. Rien ne manqua à la fête et ce ne fut plus un triomphe, ce fut... du délire! Dira-t-on, après ça, que la cinématogra- phie ne mène pas... à tout?... Mon je ne marche pas !.. Mme Blac! américaine « Solax », faisait dernièrement répéter des scènes d'un film qui verra le jour la directrice de la compagnie i BIOGRAPH B. C. la EMPIRE WELT KALEM LUBIN M. P. SALES AGENCY Limited VENTE DE FIMLS : 86, WARVOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 37, rue de Trévise. PARIS - Télép. s 234 = 80. . Adr. Tél. KALUBIO-PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés Toutes nos Vues sont impressionnées exclusivement sut "Pellicules Eastmann Kodak" Pas de Boniments inutiles NOTRE FILM Paraît le 25 Octobre VOYEZ-LE et Vous serez Convaincu Cinéma ECLAB R 8. Rue S'-Acgustin.ô.PARIS LOCATION POUR LA FRANCE: A l'Agence Générale Cinématographique i et à l'Union des Grands Editeurs de Films 16, Rue Grange-Batelière .16 17, FauDourg Montmartre. 17 PARIS PARIS — 55 — le 1 I octobre, sous le titre: « A Fool and his money », c'est-à-dire: un fou et son argent. Dans ce film figure James Russel, le roi du cake walk et sa troupe. Mme Blache informe l'un des acteurs, Billy Quirck, que son rôle consisterait à faire la cour à une Vénus noire, et à l'une des actrices, Vinnie Burns, qu'elle serait la fian- cée du roi du cake walk, un nègre. Mais Billy Quirck et Vinnie Burns, avec un touchant ensemble, déclarèrent péremptoi- rement: » Non, je ne marche pas! » et ils se retirèrent en faisant claquer les portes, con- sidérant que ce serait pour eux un irrémé- diable déshonneur que de se trouver accouplés à des ti gens de couleur ». Il fallut leur courir après pour leur démon- trer et leur persuader qu'il s'agissait simple- ment de nègres de contrebande, c'est-à-dire de blancs maquillés en noirs... Ce que c'est tout de même que le préjugé des races dans la... libre Amérique!... -♦- PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQUE La « Universal Film Manufacturing Com- pany » se trouvant trop à l'étroit dans leurs lo- caux actuels, est allé se mettre « plus à l'aise » dans le centre de New-York City, soit 47" rue et Broadway... »* A Austin (Texas) , s'est constituée une fabrique de films sous la raison sociale de (( Texas Bioscope Company ». * ** On a lancé à Portland (Orégon) , la « In- ternational Film Company, Limited » au ca- pital de 25.000 dollars. Directeur: M. F. A. Shaw. Les premiers effets de la loi d'ostracisme contre les films de boxe se sont fait sentir à Portland, au détriment de M. F. Woody, qui vient d'être condamné à 100 dollars d'amende, pour avoir fait venir de Washington dans l'Etat d'Orégon, le film représentant le match Johnson-Flynn. MM. Baumann et Kessel, de la « New York Motion Picture Company » ont adressé une requête à la Cour Suprême de New- York pour qu'il soit interdit à la Universal Film Ma- nufacturing Company de se mêler des opéra- tions de la « Bison Company ». La « Universal » possède en effet un juge- ment de référé qui empêche la « Bison » de disposer de tous les films de son propre stock portés sur un inventaire en mains de la « Uni- versal ». * ** Le secrétaire de la « National Probation League », M. Henry Veil, que l'on appelle aux Etats-Unis le « père de la loi sur les pensions des mères », a conclu un traité avec une maison d'éditions, pour la confection de films destinés à faire de la propagande en faveur de l'œuvre d'assistance aux mères, qui tend à faire accorder une pension de l'Etat à toute femme ayant un ou plusieurs enfants. * ** Une prise de vues très intéressante a été faite récemment à Battle Creek, dans le Mi- chigan. Un M. C. W. Post s'y est livré à des démonstrations probantes de la possibilité de provoquer artificiellement de la pluie au moyen de bombes de dynamite explosant en l'air. Toutes les phases des expériences ont été filmées avec succès et c'est sous une averse di- luvienne que l'opérateur a finalement « ren- gainé » son appareil. Il était autant, sinon plus impressionné que son film... Cinémato graphistes ! Si Vous Voulez Vous A*S*SURER* • • Si Vous Voulez faire VÉRIFIER Vos POLICES en cours. . . Adressez=vous à un \Sône et Alpes=Maritimes s'adresser à M. F. Ballency, 35, rue Fongate, Marseille. POUR LYON, s'adresser à M. Gambs, 8, place des Jacobins. Lyon. POUR LES DÉPARTEMENTS d'Alger, Oran, Constantine et la Tunisie : MM. Cazes et Clavareau, 3, rue Généraux=Moriss, Alger. POUR LA BELGIQUE : M. Bouquillon, 32, rue du Lombard, Bruxelles. Téléphone : 528 = Sablon. Vente a Crédit : l' INTERMÉDIAIRE, 17, rue Monsigny, PARIS qui vend nos Postes payables en 15 mois. riANN ^ EXPLOITANTS Attention à la Projection ! Vous aVez à ce jour fait les plus grands sacrifices pour l'em= \ellissement de Vos salles à l'effet de donner le plus de confort po5= ible au public, ce dont on ne peut que Vous féliciter. Portez maintenant Votre attention sur le point capital que onstitue la projection pour laquelle on ne saurait assez faire d'efforts- Rendez=Vous compte par Vous-même dans Votre salle et Vous onstaterez le bruit ênerVant produit par Votre Projecteur et son scin= iltement fatiguant lam Vue. Il est donc de Votre intérêt d y remédier en idoptant " L'ENIPÉRATOR" qui est le seul Projecteur dont la narche est totalement silencieuse. Aucun bruit n'est perçu dans la aile ce qui réhausse la Valeur de la Projection. En outre, nous le garantissons sans scintillement, fixité abso= ue, grande durabilité, au moins du double aux appareils employés l ce jour. Détérioration nulle des Films dont l'image proprement dite ne Hent pas en contact aVec le mécanisme. En un mot, il est l'idéal des ippareils. Faites-nous le plaisir de Venir Vér i fier notre déclaration et le le comparer aux Projecteurs de la concurrence. Vous serez édifié- Voici une attestation qui fait foi. Référence du Cinéma=Palace et Electric=Palace : A Monsieur le Directeur de la Société H. Ernemann, Paris. Monsieur, Sous avons le plaisir de vous déclarer que les Appareils Imperaioi* que vous nous vez livrés et qui fonctionnent depuis plus d'une année, sans interruption et journellement ans nos cabines, n'ont jamais subi de réparations. Ils sont toujours comme au premier four, n excellent état. Ils nous donnent donc satisfaction à tous les points de vue. Ce que nous admirons ans votre Appareil, en dehors de sa résistance et de sa fixité, c'est l'absence totale de scin- Jllement et sa marche silencieuse. Agréez, Monsieur le Directeur, nos salutations empressées. Signé : Société Universelle Cinéma. NEVHCF. rj — m> LETTRE d'ITALIE (Correspondance particulière du Ciné- Journal.) Rome, 8 octobre. Ils ne sont décidément pas faciles à émou- voir, en Italie, ceux qui ont des intérêts dans la Cinématographie. Le fameux F ara da se! semble dominer toute chose : chacun pour soi! Il est assez intéressant d'analyser cet état d'âme particulier, mais la chose est assez déli- cate pour un étranger et, afin de ne pas éveiller de susceptibilités, je ne crois pas mieux pou- voir faire que de rendre ici, dans les termes exacts où il s'exprime, l'opinion de notre con- frère La Vita Cinématografica de Turin. « Malgré tout ce que nous n'avons pas manqué de faire ressortir, dit notre confrère, les graves préjudices que subit la cinématogra- phie italienne, et ceux plus graves encore que pourront résulter par la suite pour elle, du fait de notre désunion, qui est en si vif contraste avec la concorde qui unit nos amis d'Outre- Alpes et d'Outre-Océan, les cinématographis- tes italiens sont encore assoupis dans leur léthar- gie et dorment du sommeil des justes... A l'ex- ception des quelques rares adhésions que nous avons signalées déjà et de quelques autres qui nous sont parvenues ces jours derniers, la grande majorité ne veut pas entendre de cette oreille et il semble même qu'ils affectent de ne pas vouloir être dérangés pour des « inepties » de ce genre!... à M. DURYEA, américain, gagne 118.1)75 franos en 2' .30". Quelques toilettes à LONGCHAMPS. LA NOUVELLE CLASSE Départ des conscrits parisiens. L'arrivée des s Bleus •> à la caserne. Les principaux lauréats dn 19' concours île Bébés, organisé par i Le Journal de PETITE MÈRE». LA LOI DU PROGRÈS Une heureuse innovation dans l'indus- trie du verre. Le verre TBIPLEX se fendille, niais n'éclate pas. Par sa résistance aux chocs les plus violents, il rend impossible toute blessure grav* en cas d'accident. La COURSE de côte de GAILLON (Eure) ERLE escalade lu côte à plus rie 103 klm. à l'heure. JUVISY (S.-et-O.) Grande fête d'aviation organisée par L'UNION AKBIENNE au profit de sa caisse de secours. LE NOUVION-EN-THIERACHE (Aisne) I.a Petite Patrie. — Tous les ans, l'émineut académicien Lrnest LAVISSE vient présider dans son pays natal la distribution des prix aux élèves de l'école primaire. BOURGES (Cher-). La 3' exposition internationale de l'auto- mobile agricole. BARCELONE (Espagne) La gare est gardée militairement pendant la grève des Cheminots LONDRES Présentation du drapeau de la Cite de LONDRES. GORI (Asie-Russe) Catastrophe de Chemin de Fer dans le Cau- case. (30 morts, 50 blessés). NORFOLK (Etat-Unis) Lancement du « JUPITER » le plus grand charbonnier de la Marine Américaine. SYDNEY (Australie). Un nouveau « Looping the loop B qui consti- tue l'une des principales attractions des Australiens. Métrage : 175 mètres environ SOCIÉTÉ des Etablissements GAUMONT Capital ; 3,000,000 de Francs 57. Rue Saint=Roch, Paris JOMPTOIR -CINÉ-LOCATION s 28, Rue des Alouettes, PARIS Grand Film Dramatique LATTRAIT du BOUGE Longueur 452 mètres SUPERBE AFFICHE Société en Commandite par Actions ACHAT - VENTE - LOCATION Films et Appareils Deux mille cinq Cents lires de NOUVEAUTÉS CHAQUE SEMAINE Le plus beau choix des = Meilleures Marques = A. MASSELOT & C IE L 11 & îy, Parvis St-Maurke, LILLE (Nord) Téléphone : 6-07 - Ad. Télé-. : ISTERCINÉ lllâiMlllllllllllllillllillllliiiiiiiliiMiiiniââiMâlMg us» BULLETIN HEBD0MADA1HE AÏÏBERT Compagnie Générale du Cinêmatograpbe PARIS = 19, Rue Richer, 19 - PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor-Hugo, LYON- — 70, Rue de Paris, LILLE, Têlêp. : 25-13 12, Rue Moustier, MARSEILLE. Tél. 53=32 - AV. du Roi, 17, BRUXELLES, PROGRAMME N° 66 Vente & Location DES FILMS CINÈS de ROME NORVISK de COPENHAGUE HEVWORTH de LONDRES ■ 2* m- ISS m *^- et- m ■jvs» fit*»- *£♦ *2S- 15 ~ ««► «s» ^iiififiiiiipiiiifiiiiifiliifiiifiiiiiiif^fiiffifiiifif^ ■SB BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT SOCIÉTÉ CINÉS Drame de l'épopée Napoléonienne L'HONNEUR AU TEMVS Drame DE L'EMPIRE A l'époque où l'on ne faisait que guerroyer, où un soldat arrivait dans un pays pour en partir le soir sans espoir d'y revenir jamais, Louise avait été séduite par Vidard dont elle attendait en vain le retour. Les jours s'écoulent, de nouveaux venus s'installent. Guizot, l'un d'eux, s'éprend de la belle Louise et lui demande de devenir sa femme. En toute franchise, elle lui raconte son histoire en ne lui révélant aucun nom et Guizot lui renouvelle sa demande... Les années passent. Au feu des batailles, Guizot a gagné le bâton & * "£ BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERI de maréchal. Dès son retour, il donne ur.e grande réception. Parmi les invités, Louise reconnaît Vidard qu'elle n'a jamais revu, eile se trouble, s'évanouit. Soignée par son mari elle lui avoue que « c'était lui!... » Guizo1 le provoque, un duel est décidé. Mais Fouché veille. Mis au •;ourant du projet des deux maréchaux, il avertit le Maître. Napoléon se îend sur le terrain, réconcilie les deux adversaires, leur déclarant que seul il a le droit de disposer de leur vie. Et quelques jours plus tard, il en dispose er. effet: Guizot et Vidard tombent sur le champ de bataille. Louise, inquiète, va à la recherche de son mari, e1: les deux blessés expirent à ses côtés en criant: « Vive l'Em- pereur! » Longueur : 737 mètres. — Virage 62 fr. 50. — Affiche en coul. Mot Télégraphique : PROPATRIA VATACHON COURTISAN Comique Patachon n'est pas heureux auprès des femmes. A sa première aven- ture avec une jolie petite couturière qu'il rejoint par son balcon, il est obligé de se dissimuler sous un mannequin pour se dérober aux regards de la patronne et fuir. Des gardes qui l'on vu escalader le balcon, l'ont pris »■ à & # BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT pour un voleur et l'ont guetté. Dès qu'il sort, bien qu'il soit transformé, ils le poursuivent et c'est dans les rues une chasse hilarante après le mannequin sans tête, dont Patachon évite adroitement l'inévitable fin au commissariat. Long 99 mètres. — Affiche en couleurs. Mot Télégraphique : KRICORTE. SACRIFICE FRATERNEL Pathétique Espéria est une mondaine qui a consacré son existence à l'éducation de sa petite sœur. Ce drame commence au moment où la jeune fille sort du collège et vient vivre avec sa sœur. Par les inévitables rencontres quoti- diennes, une idylle s'ébauche entre la jeune fille et l'amant d'Espéna. Espéria découvre la. triste vérité et lorsqu'elle a la certitude que son amant est prêt à se marier avec sa sœur, elle fait le sacrifice suprême et prépare elle-même le mariage entre les jeunes gens. Mais son âme ne peut supporter ce déchirement et lorsque les fiancés s'enivrent de leurs baisers et de leurs caresses, Espéria prend du poison et expire dans la chambre contiguë. Longueur 360 met. — Virage 30 fr. 80 — Afdche en couleurs Mot Télégraphique : ACTRUFSMC. NARNI {Deuxième partie) Plein air Très belle photographie. Long. 72 met. — Coloris 15 francs. Mot Télégraphique : BISNARNI CHECCO ET COCO DOMPTEURS Comique Checcc et Coco sont d'inséparables amis qui cherchent ensemble la difficile solution du dîner. Ils rencontrent sur une place un dompteur de lions qui gagne beaucoup d'argent. Ils décident alors d'essayer de ce lucratif métier. Ils dérobent un petit âne et après l'avoir masqué en lion, ils parcourent les rues du village. Les choses marchent bien au début, mais au plus beau des exercices, un vrai lion s'avance dans la foule et met en fuite dompteurs et petit âne qui, dans la mêlée, perd sa toison. Ane et dompteurs sont alors lynchés d'importance par la foule qui veut bien payer, mais en demande pour son argent. Long. : 178 mètres. — Affiches en Couleurs. Mot Télégraphique : DOMATORI ■ & »■ ■& BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT NORDISK FILM -Tjrmrrrr: "— ^7f.ywani'wJ)m. M— —81 BK^ŒESar-3K2 LA CATASTROVHE Drame Le fabricant M. Thompson se livre tout entier à ses affaires. H est vrai que sa jeune femme et sa petite fille font la joie de sa vie, mais aussitôt qu'i1 s'agit de son commerce, il est tout feu. Un jour, il reçoit un télégramme par lequel il est prié de se rendre à la ville voisine, où sa présence est indispensable pour une affaire importante. Vite il embrasse sa femme et sa petite fille et part avec son secrétaire dans son élégant auto- mobile, mais en route ils ont une panne, et sont obligés de se réfugier dans une auberge, où le chauffeur se met immédiatement à réparer l'automobile. Jugeant que la réparation demandera plusieurs heures, l'impatient fabricant fait venir une autre auto pour continuer de suite le voyage. Juste au moment de monter en voiture, il est acccsté par un monsieur qu'il ne connaît pas, et qui a une ressemblance frappante avec lui. Ce monsieur le pn? de lui accorder une place dans sa voiture, à quoi M. Thompson consent de borne grâce. En route, ils sont surpris par un ternlJe orage. Le tonnerre gronde, et les éclairs se succèdent. Le chauffeur déclare qu'il est impos- sible de continuer la route par cet affreux temps, mais le fabricant l'y force, et se conformant à l'ordre de son maître il lance sa voiture à toute vitesse à travers la sombre forêt. Tout à coup ils sont tous éblouis par un grand éclair suivi d'un puissant éclat de tonnerre, et un énorme chêne tombe, frappé par la foudre, sur l'automobile et les voyageurs. L'étranger, le secrétaire ei le chauffeur sont écrasés par la voiture. Seul, M. Thompson échappe comme par un miracle à la mort, mais le terrible choc lui a fait perdre complètement la mémoire. Comme une bête traquée par les chas- seurs, il court la forêt, souffrant de faim et de soif, et ses habits sont en lambeaux. C'est dans cet état pitcyable que Sonia, une petite bohémienne, le trouve un jour. Elle court chercher du secours auprès des romanichels qui reçoivent le malheureux dans leur camp, lui prodiguent leurs soins, et lui donnent à manger et à boire, et Sonia ne tarde pas à lui devenir une aimable compagne. Elle fait de son mieux pour l'égayer, mais il reste toujours distrait et taciturne, et sa mémoire ne lui revient toujours pas. Pourtant M. Thompson a comme la sensation de se trouver dans un BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT milieu étranger. Il a parfois des moments de lucidité, où il se rappelle vaguement le passé, et un jour il quitte le camp pour reprendre sa vie errante, souffrant de soif et de faim. Au bout de maintes péripéties, le hasard veut qu'il s'arrête un jour devant sa propre maison, où sa femme et sa petite fille déplorent depuis six mois sa mort. Il ne se rend pas compte où il est, et poussé par la faim, il se glisse dans la maison dans l'espoir de trouver de quoi manger. Cependant, à peine y est-il entré, qu'un sergent de ville qui a suivi ses mouvements et qui croit avoir affaire à un voleur, court chercher du secours. Dans la maison, Mme Thompson, qui s'est également aperçue qu'il se passe quelque chose d'extraordinaire, appelle les domestiques. Cepen- dant, dans le salon, « le voleur » est tranquillement assis, un portrait d'enfant à la main: le portrait de sa petite fille, et à sa vue la mémoire lui revient subitement. Maintenant il sait qui il est, et où il se trouve. La police et le? domestiques se précipitent dans la chambre; il est arrêté, et on est sur le point de l'emmener, quand sa petite filîe entre et le reconnaît à un tatouage qu'il a sur le bras. Jamais l'émotion de se revoir après une longue séparation n'a été plus grande qu'entre ces époux et leur enfant. Long : 662 met — 2 Aff. en coul. Im50x2m. Imx2m25 % &" --% BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBEKT EN LOGA TION Nos Grands Succès Gar-el-Hama Nordisk . Histoire d'une mère — Traite des Blanches (3* Série) — Secret du vieux moulin — Amitié chère — Entre Ciel et Feu — Amour sauvage Cinè.s. . . Le plus fort Nerdisl* . Un Drame à la Mer — Traite des Marins — Fille du Gouverneur — Quand l'Amour meurt.' — Le Chancelier noir . — La punition Cinès. . . En souvenir de leurs amours — . . Face au Serpent Nordisk . Nourrice Indienne Hepworth Secret de l'Inventeur Cinès. . . Fiancée de la Mort Nordisk . La Vie au Ranch Seliç. . . Sort d'un Jnventeur Nordisk . Navire en feu — Fille du chemin de fer — Amour et Amitié — Et tous les meilleurs Films des autres Marques 774 088 660 812 763 805 490 651 650 718 745 805 915 645 493 975 292 653 875 315 620 tiaO 965 795 *■ I M I I I I 13 DECHEANCE! PRAME Pour se reposer des longs mois de travail, M Maurice, peintre de talent, esi venu pas er l'été dans un modeste hôtel d'une plage bretonne. En voulant faire le portrait de Marie-Jeanne, la femme du pécheur, il en est devenu amoureux; il l'aime cl clic l'aime; mais par une lettre où clic le lui avoue. Marie-Jeanne lui ordonne de fuir car clic veul rester honnête. Sans tenir compte de la lettre, Maurice revienl chez Marie-, (canne, pour Unir le tableau commencé. Profitant de I'éloignemenl de son mari il lui renouvelle ses déclarations; mais. Marie-Jeanne, sur le point de faillir, s'esl ressaisie. repousse le peintre cl se sauve. Maurice rentré chez lui se décide au départ, mais, il envoie à Marie-Jeanne le portrait, qu'il lui fil avec lanl de plaisir, accompagné d'une lettre Rentré à Paris. Maurice a perdu le goûl du travail, il songe toujours à cette femme el la voit partout. Petite petil il descend les degrés de l'échelle sociale el tombe dans l'abrutissement de l'alcool. Di\ ans après. Déchéance ! Qu'esl devenu Maurice le peintre distingué d'autrefois"? Il a suivi la pente fatale cl muis le retrouvons en société d'apaches. I ii lion coup esl à l'aire en province el Maurice doit eu être, l'expédition e-l décidée. Les voici sur les lieux: maison d'apparence modeste; ils enlrenl par une fenêtre, la lune les éclaire : une fois à l'intérieur, vile au pillage. Mais que §i passe- l-il? Qu'y a-t-il"? .Maurice, le regard terrible vient, d'ordonner à ses compagnons de fuir; c'esl qu'il vienl de reconnaître le tableau de Marie-Jeanne; il est chez elle, cl lonihe à genoux devanl l'image adorée. Au même moment, le mari ayant entendu du bruit, descend le fusil à la main, il voil un homme cl lire, Maurice tombe ina- nim \ Marie-Jeanne arrive à son tour, reconnaît le peintre et, prenant sa tête dans ses mains, elle l'embrasse en sanglotant. Le pêcheur revienl, n'ayant pas atteint les autres ('I, voyant l'attitude «le sa femme il s'approche à son tour et reconnaît le peintre; alors, fou de colère, il chasse sa femme el tomb'e dans un désespoir profond. Longueur approximative : 279 mètres. Prix : 348 fr. 75 Supplément pour virage: 2 3 It. Policier JViyope Comique — Ma femme nie trompe disait Monsieur Lineux au Directeur d une agence de renseignements, je veux la l'aire suivre. Lu policier est mis à sa disposition el Monsieur Lineux s'en va réjoui: malheureusement le policier était myope el nous assistons à une série d'aventures plus amusantes les nues que les autres, Finale- ment, croyant prendre sa femme avec un amant, il s'aperçoit que c'esl un cordon- nier qui lui essaie des chaussures. Monsieur Lineux promet d'avoir, par la suite, confiance en sa vertueuse épouse. Longueur approximative : 124 mètres Prix : 155 fr. Supplément pour virage : 12 fr. J L f .Jg ïTTr' \ '- u m mÊS ^^r^7 * Wk JÊ l^^v^V lu ^OjsàwL Le; ntfipons de ^unis Voyage ■ ' ^. f I. f n Goûtai te '- Aux ruines de ( larlhag-c Le Théâtre. 3 Riz tIc Le |:n: I marchand. 4. Rues de Bizerte. Longueur approximative: 106 mètres Prix : 132 fr. 50 Supplément pour virage: 10 fr. IMPKIMF.IIIE J. I.ASi;, OU, RUE l'C Dl NKF.nQLF, PAnlS LA REINE DE MARGUE 8, Rue Saint -Augustin, 8 PROGRAMME N° 43 livrable le 25 Octobre 1912 ■&■ N* 1829 Métrage : 852 mètres N° 1830 Métrage : 220 mètres N° 1831 La Reine de Camargue AVENTURE DRAMATIQUE Mot Télégraphique : Camargue 2 Affiches 120 x 160, 240 x 320 Prix : 1127 franc» La Course au Gendre COMEDIE Mol Télégraphique : Course Prix : 285 franc* Contran comédien pour l'amour de Jeannine COMÉDIE Métrage : 225 mètre* Mot Télégraphique : Comédien Prix : 281 fr. 25 Affiches 120 x 160 N» 1^2 Gavroche est las de la vie Métrage : 162 mètre* N° 1833 COMIQUE Mot Télégraphiqne : Lasser Prix : 202 fr. 50 ECLAIR-COLORIS AUX INDES - Sur les Routes de Ceylan PLEIN AIR Métrage : 119 mètre* Mot Télégraphique : Route Prix : 186 fr. 75 N° 1834 AMERICAN STANDARD FILMS Métrage : 215 mètre* Vivant Souvenir coMÉciE MotTélégr. : Souvenir Affiche : 72x106 Prix : 268 fr. 75 lEâ LA RKI?sTK DE CAMARGUE ■ç- *f. NOTES 1TAYANT-PREMIÈRE La Reine de Camargue Les amateurs d'aventures, urtout d'aventures se déroulant en de pittoresques décors, vont pouvoir applaudir la Société Kclair qui leur offre un vrai régal avec ce beau film en trois parties dont l'intérêt croit progressivemènl jusqu'à latin. Pendant trois quarts d'heure on va s'imaginer vivre au milieu de ce monde aux mœurs patriarcales et primitives, fort épris de mouvement et de liberté qu'est ce peuple d'éleveurs et de bou- viers. Ces gens qui passent leur vie à cheval quand ils ue sont pas à la chasse et à la pêche ont dans le sang la haine des Bohé- miens contre qui ils sont obligés de guerroyer continuellement pour empêcher ces nomades de s'approprier leur bétail. Ce sont des nés vécues qui vont se dérouler sous les yeux «lu public. Zika, cette farouche reine bohé- mienne dont la violence, la ruse et l'habileté impressionneront les spectateurs, soit qu'elle a^is^e à cheval ou dans l'eau, est un type pris sur le vif. La noble figure du fermier Milcaut impuissant tout d'abord à protéger sa fille Lucenette contre la vengeance des Bohé- miens, mais dont l'opiniâtre courage finira par briser les obstacles, est agréablement sympathique. Aussi bien les orages qui boule- versent le cœur du gardian Darrias ne man- quent pas de produire un effet favorable sur notre attention : c'est une nature sauvagi un cœur fier, mais également une âme sen- sible, un caractère capable de s'amender. Il réparera de son mieux le mal qu'il aura causé dans sa fougueuse révolte contre le refus obstiné du père de sa fiancée. Et puis que de ^celles à effet '. qui de clous ' 11 y en a pour tous les goûts : chevauchées endiablées... corrida en plein champs... cavalerie franchissant une haie enflammée..., enlisement de cavaliers..., nage entre deux eaux ! .. brefs exploits sensationnels d, Centauresses et d' ondines . Sans compter les tableaux documentaires retraçant des scènes de la ferrade, de la marque, de lamanade, etc.. Lu résumé l'ensemble comme les détails de cette- rocambo- lesqm aventure en trois actes constitue un grand film d'un intérêt qui n'a rien de banal. C'est vérita- blement de l'inédit et du succès ui peispect ivc ' Le Moniteur. ■?- *f La Heine de Camargue Aventure dramatique de M. V. JASSET 1. HAINE DE RACE Au mas Milcault, le gardiafi Darrias courtise ci vain Lucenette, la fille du fermier. Les jeunes «eus sont surpris par Zika la bohémienne qui veut leur dire la bonne aventure. Mais l'arrivée du *r fermier interrompt les insistances de Zika qui est congédiée aussi brutalement que le commandait la vieille haine de races entre paysans e1 bohémiens sans cesse en guerre dans ces contrées si sau 4 de la Camargue, ("est ainsi que le gardian Mauduc et ses compagnons apprirent qu'il ne fait prs bon plaisanter avec les bohémiennes. Mais cette bataille mit le feu aux poudres et le jour de l'élection f f> de Zika. Reine des Bohémiens, la cérémonie est interrompue par l'arrivée des gardians et des IJy) gendarmes. C'est précisément à cette époque que le père Milcault refuse à son gardian Damas la ^ -V main de sa fille Lucenette... or, pour venger ses hommes qu'a dénonces le fermier, la reine Zika excite $> Darrias contre le fiancé de Lucenette. Donc Damas, sur les conseils de la reine, vient demander à Lucenette une explication qu'interrompt le fermier.. Une lutte s'ensuit où Darrias, blessé, est 4 ramené par Zika et ses Bohémiens. Alors le gardian se ligue avec 1rs bohémiens pour se venger du fermier Milcaut. II _ DANS LES GRIFFES DE LA REINE Déguisés en mendiants, la reine el Darrias préparent l'enlèvement de Lucenette : l'exploit réussit au cours d'une chevauchée infernale, et la pauvrette enlevée de son cheval au galop est enfermée dans une carrière et gardée par Darrias. Superbe d'insolence la « centauresse « implacable donne à choisir au fermier entre la vie- de sa fille et la liberté de ses hommes. Cependant Darrias ému <4 f fèÀ fMy?> * V 4 ■1 jF^ lt h i * [■Y li 1/ ' et pris de remords en entendant les plaintes de [Lucenette, essaie de la faire évader... mais l'opération échoue, car la reine apparaît ! On va juger les coupables : une vieille sorcière de la bande consulte ses tarots: « Que la fille périsse par la corne d\\n taureau....» ("est la guerre acharnée : par un coup de main hardi, la reine équipe ses compagnes avec les propres chevaux du fermier. On va pouvoir combattre à armes égales ! -5- -3- ** III. - ONDINES ET CENTAURESSES Poursuivant leur vengeance et se jouant du danger, les < centauresses i choisissent au milieu des taureaux le plus féroce d'entre eux. Cependant Darrias parvient à s'évader. Il accourt prévenir le fermier désespéré du sort terrible qui attend sa fille. La pauvrette est déjà attachée sur une charrette, exposée aux coups d'un animal rendu furieux à dessein. Heureusement les gardians arrivent à temps Pour éviter une issue fatale à une si terrible aventure, un gardian se dévoue pour mettre à mort le taureau. Ensuite va s'engager une lutte sans merci, car il faut à tout prix mettre un ternir aux tragi- ques exploits de la reine de Camargue. Et la chasse commence ! La reine prévenue par ses guetteurs ^l|] se tapit au fond des roseaux. Traquée comme une bête fauve, Zika cherche à attirer les cavaliers vers les bords du Rhône pour les enliser dans les sables mouvants. Toujours poursuivie, la bohémienne n'hésite pas à se plonger dans le fleuve rapide, et telle une ondine au sein des eaux, la reine se croit à l'abri de ceux qui la pourchassent. Mais Mauduc connaît à fond les ruses dont dispose la reine... et d'un coup adroit de son épervier il pêche « l'ondine > dans son large filet. La voilà prise ! Sous bonne escorte on conduit la prisonnière au mas. Cependant les bohémiens veillaient, on vint à son secours subrepticement, et la Reine disparut dans la nuit ! Métragt : 852 mètres. Mot télégr. : Camargue. 2 Affiches. 120 160 — 240 320 La Course au Gendre Gaston et Suzanne se préparaient à partir en voyage de noces quand Mme Hurlu se prit de querelle avec son gendre pour une question de vêtements à emporter ou non dans une des malles. Cette brave dame n'était pas une méchante personne, mais son caractère acariâtre en faisait un véritable épouvan- tail pour tout le monde en général et pour son gendre en particulier. Pour éviter d'échanger des injures avec sa terrible belle mère, Gaston, en homme bien élevé, préfère se retirer. Et il s'en alla... à Nice Comme l'apprit deux jours après sa jeune femme en recevant de lui la lettre suivante : o Ma chèi c Suzanne, ...Me voilà enfin à Nice, loin de votre maman trop fougueusement autoritaire. Eloignez là pour « (pie je retourne vite auprès de vous. - Gaston. " Alors la mère et la fille Se chicanent un peu à propos du départ de Gaston : c'est à cause de toi qu'il est parti ! Pourquoi n'as-tu pas été capable de le retenir ? On prend une grande décision : Belle-maman promet à sa fille de lui ramener son mari ! Avec un flair digne du meilleur chien de chasse. Mme Hurlu se lance sur la piste de son gendre. Ce ne fut qu'un jeu pour cette femme audacieuse de trouver l'hôtel où était descendu son gendre... auprès de qui elle se fit conduire par un maître d'hôtel. Gaston, d'abord interloqué par cette apparition intempestive, s'empressa de prendre la fuite. Dès lors, plus de répit pour « _*e -» V. ce pauvre garçon : pas de promenades possibles, ni à pied ni à âne !... Plus de hou repas possible à la table d'hôte... Adieu les douces rêveries au clair de lune ! Toujours... partout elle ! Knlin Gaston fut obligé de changer de domicile. Au bureau de son nouvel hôtel, il recommanda : « Surtout je n'y suis pour personne ! On promit... mais un domestique imbécile n'avait pas compris ou bien oublia la consigne. f A peine l'infortuné voyageur goûtait-il le charme d'une future tranquilité que Joseph, le garçon, vint lui annoncer la visite d'une dame. Croyant avoir affaire à l'odieuse Mme Hurlu, Gaston affolé gronda le garçon, le bouscula et se barricada... mais ce n'était pas elle... c'était celle qu'on n'attendait pas... Suzanne ! Joie des jeunes époux !... Mais bonheur de courte durée... car Mme Hurlu, malgré la consigne, en dépit des efforts du personnel pour réconduire, réussit à faire irruption chez ses enfants !... qui s'enfuirent à son aspect la laissant accrocher aux oreilles de Joseph pendant une petite crise de nerfs. Voilà les deux époux de retour à Paris, et savourant les douceurs du tête à tête... quand Belle-Maman arrive, métamorphosée en mère aimable et tendre pour ses enfants, qui lui pardonnent alors volontiers et l'accueillent filialement à leur table. Métrage : 220 mètres. Mot têlègr. : Course. *ô Contran comédien pour l'amour de Jeannine Au lever du rideau, la jolie Jeannine se trouve sur la terrasse de la villa paternelle, entre son gros papa qui dort et Gontran, son amoureux cousin. Ils profitent de la sieste du père pour aller causer teu drement sous la tonnelle. Et quand le papa Cornafeu se réveille.... plus personne ! Il regarde du côté du parc avec un vif mécontentement. Arrive un domestique portant une lettre que son maître lit avec un plaisir progressif : « Mon vieux Cornafeu, » J'ai trouvé pour ta fille le parti que tu exigeais : Narcisse Lamourette, distingué, riche et de bonne « famille. Il se présentera demain à 3 heures. « Cordialement, ton Théodore Durand.» *- 1 * Sur ces entrefaites reviennent les amoureux. Surmontant sa timidité, Contran fit sa demande en mariage. 11 est sévèrement éconduil Le père gronde sa fille et lui déi lare, en lui montrant la lettre, qu'elle n'aura pas d'autre mari que Narcisse. Il faut absolument que mon oncle soit absent quand Nar- cisse viendra, pense l'infortuné Gontran en train de chercher une combinaison. L'amour rend ingénieux : J'ai trouvé ' s'écrie Gontranqui. quelques moments auparavant priait Jeannine de ne pas le troubler dans ses recherches. Alors notre héros écrit une lettre qu'il fait lire a sa COUSinette. Passe M. Cornafeu. Nos deux amoureux prennent une attitude résignée. Quand M. Cornafeu reçoit la lettre lui disant : i Venez vite, votre garde-chasse «les < hesnays vient d'être blessé par un braconnier... il est désolé et annonce f qu'il part tout de suite... tandis que le- deux complices rient sous cape ! Il est parti !!! Jeannine et Gontran sont ravis. La jeune fille conduit son fiancé dans sa chambre où il va revêtir son costume de n père noble ». Arrivée de Narcisse I. amourette. Présentation au faux beau-père éventuel... qui se rappelle un ordre à donner et sort... réellement pour aller se transformer. Contran revient sous l'apparence d'un second M. Cornafeu ! Narcisse est étonné. Il ne comprend pas, mais admet néanmoins que le second person- nage est bien le vrai. Pendant ce temps, le domestique, de connivence, sonne en riant à la porte. Le faux Cornafeu s'excuse et sort. Le troisième personnage est prêt. Jeannine exulte. Mais pour le coup Narcisse est furieux. Il admoneste le ■ faux paternel i qui se trouve blessé dans sa dignité. Le ton de la querelle monte... monte.... Soudain. Contran entend et voit par la fenêtre descendre d'auto le vrai Cornafeu furieux ! Il sort du salon, embrasse Jeannine, et se sauve... Jeannine va à la rencontre de son père. Elle le calme et lui annonce la présence de .M. Narcisse. Le vrai père est atrocement mal reçu : « J'ai déjà vu trois Cornafeu. malheur au quatrième "... Nan isse lève la main sur le père. Gontran arrive et arrête le ^estc menaçant île Narcisse qu'il chasse. A ce moment. Jeannine s'approche : « Il t'a sauve- la vie, père, souviens-toi ! ■ et le Cornafeu donne sa fille à Contran. Mêtragt : 225 mètres. Mut télégr. : Comédien. Affiche: 120 1E0 T >- -* 0 ♦._— - m— - ~v Gavroche est las de la vie Trop fier pour survivre à l'épuisement de sou porte monnaie, Gavroche voudrait attenter à ses jours. Après avoir passé en revue les plus classiques manières de s'occire, il en conclut que le travail qui consisterait à s'ouvrir le ventre à la «japonaise- serait gâché avec un vulgaire couteau de table mal affilé et choisit comme des plus élégantes et des moins désagréables — au printemps -- parmi toutes les modes de suicide, la noyade ! Comme le destin ironique et malin se plait à susciter les con- trastes dans n'importe quelle situation où campe les pauvres mortels, voici qu'au moment où, faute d'argent, la mélancolie décourageait notre habituellement joyeux Gavroche, un groupe d'étudiants sans le sou cherchaient au contraire à s'amuser, et trouvant que « plus on est plus on rit », entraînaient avec eux... un des mannequins exposés à l'étalage de leur tailleur ! Cependant Gavroche de plus en plus sombre errait sur le quai voisin avec la triste figure d'un homme qui roule de noirs projets en son cerveau. Après l'avoir traîné de guinguette en guinguette, les étudiants s'arrêtèrent sur un pont pour jeter à l'eau le camarade en carton dont la présence leur devenait une charge ! Ils s'en déchargèrent donc ! ...au moment précis où Gavroche se décidant à en finir avec l'existence faisait également son ultime plongeon !... Alors, en voyant tomber à l'eau ce mannequin d'un autre genre, les jeunes gens cessèrent de rire... Ils ne songèrent plus qu'à appeler au secours. Et ils se mirent à courir dans la direction du noyé- Des agents vinrent à la rescousse, mais le courant entraînait Gavroche de l'autre côté... il 'allait donc repasser sur le pont... malheureusement une manœuvre inopportune retarda leur noble élan. Pendant ce temps, Gavroche prenant le mannequin pour un homme s'était dirigé vers lui dès qu'il l'avait vu tomber à l'eau, estimant qu'avant de disparaître un homme de cœur ne devait pas reculer devant une bonne action envers son prochain. 11 opéra donc son sauvetage et porta le pseuclo-no\é chez le plus proche pharmacien qui, s'apercevant qu'il ne s'agit que d'un mannequin, accuse le sauveteur d'être un vilain farceur et... le fait arrêter par les mêmes agents que les étudiants amenaient avec eux... en se tordant de l'aventure! C'est alors que Gavroche, emprisonné pour une mauvaise farce dont il était victime, regretta plus que jamais de n'être pas resté au fond de l'eau et .. île s'être dérangé pendant son doux suicide ! Métrage : 162 mîtres. Mot têlêsr. : Lasser. Gv ECLAIR-COLORIS Aux Indes - Sur les routes de Ceylan La végétation est assez luxuriante ; les arbres sont trop gigantesques en ce pays des Mille et un nuit pour que le voyageur, l'amateur de » footing" ne fasse pas une promenade aussi agréable qu pittoresque sur les principales routes qui sillonnent l'île de Ceylan. Ces voies, longues et larges et surtout généralement très droites, réunissent entre elles les principales localités autour desquelles s'agglomèrent de nombreux villages. Les grandes artèrent relient les autres villes à la capitale de Colombo. On n'y a 1 * jamais l'impression d'un déserj car elles --ont toutes, petites cm grandes routes, fréquentées par un grouil- lement de gens affairés peu ou prou sérieusement. Tantôt, c'est sous les palmiers qu'on croise de placides Cinghalais, hommes, femmes, enfants, animaux, etc.... ne parcourant jamais, sans un but lucratif à éteindre au bout, ces blancs rubans qui mènent à la ville. Tantôt, c'est dans une interminable allée «le cocotiers qu'on erre en admirant le ravissant paysage de ces contrées enchantées. La route de Matalé esl une des plus fréquentées par les paysans se rendant au marché. Les routes de Polgahawela. de Tal- denia, de Paradenia, constituent les plus agréables promenades du monde pour ceux qui sentent vibrer en eux une âme d'admirateur de la Nature. 1 ''ailleurs, ces excursions ne sont pas du tout monoti □ on y reiic< ntre fréquemment des groupes d'indigènes en tram de jouer sous les ombrages. Il est même à remarquer que le jeu de billard n'a plus de secret pour les Hindou- qui s'installent facilement au bord lu chemin pour si' livrer innocemment aux plus passionnants carambolages ! Et puis n'est-il pas imusant pour un étranger d'avoir à chaque instant à observer la diversité originale des moyens de loco- motion, en ce beau pays de l'Inde : Coolies, zèbres, éléphants... ça ne va pas si vite, mais c'est moins banal que l'autobus ! Métme, : 119 mètres. Mot télés*. : Route. flmeriean Standard Films *mv Vivant Souvenir Délicate comédie amène nie de la . Standard . — Depuis vingt ans John Curthbest vit isolé, dans le souvenir de sa bien-aimée Dora, qui s'est mariée avec un autre. Il ne pense qu'à elle, à ce cher passe et ne cesse de relire les lettres de l'adorée, en couvrant de baisers son cher portrait. Un jour il fut troublé dans ses habituelles méditations par un bruit de pas qui le ut tressaillir : la porte ouvrant sur sa biblu thèque pivota sur ses concis, il se retourna et vit devant lui. le portrait vivant de Dora. Oui était cette jeune fille?... Pourquoi était-elle en deuil? Lue lettre que la jeune visiteuse remit à John allait éclairer ci- mystère : Mon cher John... De mon lit de mort, en souvenir de votre amour, je voua confie Manon, ma tille chérie... Dora . Ht refoulant les larmes qui voilent ses regards, le stoïque amou- reux sonne la vieille servante pour lui recommander de considérer désormais Marion comme sa propre fille à lui ' Et maintenant John vit dans une atmosphère imprégnée de jeunesse et d'affections : il est • •àté et dorlotté ' Mais de jour en jour, progressivement, Marion éprouve une tendresse de plus en plus troublante à l'égard de son tuteur. Le son coté. John ne peut supporter la brûlure d'un baiser... de celle «pu lui rappelle par trop l'autre qu'il n'oubliera jamais! Ah ! s'il n'était pas si vieux ! Pour remédier aux difficultés de- la situation. John voudrait marier sa pupille avec son neveu Harry. un jeune homme charmant en tous points de vue. Il présenta l'un à l'autre les deux jeunes gens cpii ne tardèrent pas à sympathiser, là au bout de peu de temps Harry vint formuler à l'oncle John la demande en mariage tant désirée, ("est alors que M irio.i fondit en larmes et se retira dans sa chambre. Quand son tuteur vint l'y rejoindre pour la consoler, elle h- conduisit par la main jusqu'au miroir surmontant sa commode et s'écria : » Voilà le seul homme que j'aime et cpie... j'épouserais ! Et elle s'élança au cou de Johl rayonnant de- joie et rajeuni dans le souvenir du passé... car n'était-ce ]>as presque sa chère Dora.. .qui revenait à lui ! 215 //«'■ s. -17 Souvenir. Affiche: 72 106 : / -*r Imp. B'e de C '. r. J.-J.-Rousseau, Paris IMP. BOURSE DE COMMERCE -35. RUE J -J. -ROUSSEAU. 35 - PARIS — 65 — H faut Dieu rire un peu « Mieux vaut de fis que de larmes escrire... « Rabelais. » L'Italie est peut-être le seul pays qui pos- sède un journal cinématographique exclusi- vement satirique et humoristique. Il a nom: Triumfilm et il blague, il blague, il blague, que c'est un vrai plaisir. <( Rien n'est sacré pour un sapeur », di- sait-on jadis chez nous. « Rien n'est sacré pour le Triumfilm », dit-on à Naples, patrie effervescente de ce confrère à la jactance acerbe et à l'ironie facile. Voici un échantillon de ce qu'il sert à ses lecteurs, c'est-à-dire à nous tous, car il a cet avantage de ne pas se faire payer et de compter un nombre illimité « d'abonnés », auxquels il s'envoie lui-même gratis pro Deo: « Cinématographistes! ! !... « Vos Ennemis sont à vos portes! « Emoustillés par l'adhésion et l'appui du gouvernement central et des autorités locales, ils viennent, au nom du droit des gens de théâtre foulés aux pieds, de décréter l'exter- mination de votre industrie!... « Ils ont décrété la mort du cinémato- graphe, dût même le sang être répandu!... « Cinématographistes!... « Vous ne pouvez plus, aujourd'hui, rester impassibles en présence de cet ukase! Vous ne devez pas subir cet arbitraire ! cette spolia- tion!... cette honte!... « Non! « Réveillez - vous!... Organisez - vous!... Enrégimentez-vous!... Militarisez-vous!... « Imitez vos frères d'au-delà des Alpes!... Adhérez à la Bourse du Travail!... o Et, armés jusqu'aux dents, avec toutes les armes possibles et imaginables, procédez à l'attaque de vos adversaires! Mais marchez en rarig serrés, comme un seul homme!... « Unis comme un troupeau de héros, affrontez la mort et exterminez vos ennemis!... o Faites des barricades, dépavez les rues, rompez les réverbères, incendiez les adminis- trations publiques et privées renversez les tram- ways, chavirez les voitures, faites fermer les magasins, et la victoire vous sera acquise, la victoire à vous seuls!... (( Brûlez en effigie Emma Gramatica, si vous ne pouvez l'avoir vivante; écartelez tous les acteurs dramatiques qui se trouveront à porté de vos pieds, envoyez à la guillotine An- tonio délia Guardia (le Secrétaire général de la Confédération des Artistes dramatiques d'Italie) ainsi que l'honorable Candiani; éle- vez une statue à Ettore Janni, du Corriere délia Sera, et si vous voulez notre appui moral, ouvrez une souscription, versez entre les mains des directeurs des journaux de la branche, des sommes nullement infimes, et la victoire, soyez- en certains, vous sourira! <( Cinématographistes! « Descendez dans la rue!... « Affrontez les hordes ennemies ! Répan- dez le sang jusqu'à ce que la victoire soit vôtre, et soyez tranquilles, les noms des victimes se- ront par nous transmis à la postérité!... « Cinématographistes!... « Vous ne devez avoir qu'un en de rallie- ment : <( Vaincre ou mourir!... » « (Nous, nous y assisterons en pensée!) « Signé : A.-N. Cavallaro. » Directeur-propriétaire de la Revue Vita Cinematografica de Turin.. Pour copie conforme : Le Gérant de Triumfilm. Et voilà! C'est ce que, dans une certaine mesure, les latins appelaient: Castigal ridendo mores!... les mœurs sont châtiées par l'ironie... Il s'agit, en l'espèce, de l'active et ardent; campagne menée par notre confrère, M. Ca- vallari, en faveur de l'union de tous les inté- ressés de la Cinématographie, pour la forma- tion d'une ligne de défense de l'industrie ciné- matographique. Mais après tout, ne vous semble-t-il pas, mes chers lecteurs, qu'en blaguan: aussi agréable- ment les efforts des partisans de l'Union, ce diable de Triumfilm ne fait, peut-être bien sans le vouloir, qu'attiser la flamme qui commence à peine à scintiller?... Quien Sabe!... comme disent les... Hidal- gos d'Espagne... RUGGIERO DELLA CAMERA. L'Union Amicale lu Cinématopplie Société Mutuelle des Employés île toutes Catégories du Ciiiématograi>Iie Siège social : 26, Bd de la Villette, PARIS Informe MM. les Exploitants, Editeurs, Loueurs, qu'elle lient à leur disposition des employés sérieux et éprouvés. Prière de présenter les offres d'emplois au sièse social. — Le Secrétaire : Serant La Société Cinématographique . G. A I 30, Rue Louis- le-Qrai diri| MM. Pierre DECOURCELIf La S. CJ éditera la sema La BIEn Œuvre passionnante du Célèbre Ecï LES FILMS DE LA sont édil Etablissements " Jes Auteurs et Qens de Lettres Gm Lb F -- Téléphone : 275-76 par : et Eugène GUQENHEIM A. G. L. e prochaine un =AIMÈE irain Populaire Jufes MARY i» par les 3ATHÉ FRÈRES" D L'ECRAN "SOLEIL » NE TERNIT JAMAIS 75 o/o d'Economie de Courant Lavable, Inaltérable fait d'une seule pièce, parfaitement uni je je Le seul Écran métallique - rentable et incassable - 30 frs le mètre carré Compagnie Française des ECRANS "SOLEIL" PARIS = 60, Rue de Provence, 60 = PARIS Téléphone : 250-27 — m — = EeLAIR = JOURNAL Le plus parlait des Journaux Ciwatif apfiip SOMMAIRE 1DU N° 15 PARIS. — La Semaine Parisienne. — LA MODE. — La tendance est aux che- veux poudrés. PARIS. — Paix eu guerre ? — A peine de retour d'Angleterre, M. Sazonoff, Minis- tre russe, part avec M. Poincaré, Prési- dent du Conseil, pour se rendre à Ram- bouillet, où, avec le Président de la République, ils viennent d'arrêter l'accord parfait de la triple entente sur le maintien de la Paix en Orient. PARIS. — Grand Prix Municipal de . 100. 000 francs. MEDAN (France). — 10e Anniversaire de la Mort de Zola. — Ses admirateurs se sont rendus en pèlerinage à la Villa du célèbre romancier. GA1I.LON (France). — A l'assaut de la Célèbre côte. — Plus de ioo voitures et motocyclettes s'attaquèrent au record du kilomètre de côte à io " , en î3 ".' PALERME (Italie). — Retour de Tripeli- taine. — Le Vapeur « Re d'italia » ramenant de nombreux blessés des batailles de Dorna et Zanzur a accosté nos quais» FLORENCE (Italie). — Départ de renforts pour la Tripolitaine. — Lea Alpins passés en revue... partent pour le théâtre de la guerre. MAGDEBOURG (Saxe). — Centenaire de la nouvelle cité. - Un cortège allégo- gorique célèbre cet anniversaire. MUNICH (Bavière). — Mort du duc Fran- çois-Joseph de Bavière. — De très simples funérailles lui ont été faites. BRUXELLES, — Le carnaval en automne. — Toutes une série de chars et de groupes carnavalesques ont traversé la ville en grande gaieté. SMOLENSK (Russie). — Fêtes Impé- riales. — Au cours de celles-ci, les élèves des écoles'allèrent en procession à la rencontre du Tzar et de sa famille. Le Tzarevitch reçut du Ministre KokovtgefF une leçon d'histoire sur l'importance de Smolensk en i 8i a. NEW-YORK. — Excelsior. — Le record de la hauteur battu par un édifice de 56 étage». EN ORIENT. — Dernière heure. — Turcs et Serbes entraînent leur» recrues, tandis qu'aux frontières les troupes vont prendre position. €€ ÉCLAIR -JOURNAL se trouve seulement en location à 99 AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 16, Rue 6ran£e-Bateliere, lé Union ms Grands Editeurs DE FILMS 17, faubourg Montmartre, if -1 BIS6N 101 \- Trois Nouveautés Trois Succès ! Boule de Heige et son flmi Sentimental: 271 mètres = AFFICHE Mise en vente : 25 OCTOBRE Le Désert Drame: 280 mètres = AFFICHE Mise en vente : 1er NOVEMBRE La Dernière Ressource Drame: 285 mètres = AFFICHE Mise en vente : 8 NOVEMBRE Adresser les Commandes à 'Paul HODEL 3 Rue Bergère, PARIS Téléphone i 149-11 Adr. Télégr. i ITALA FILM-PARIS Tous les Films BISCiï 101 sent exclusivement imprimés sur pellicules vierges EASTMAN KODAK 71 — DERNIERE HEURE Max Linder victime d'un accident Madrid, 9 octobre. — Max Linder a été hier soir, victime d'un accident au Grand Théâtre de Madrid, où il joue actuellement. En voulant sauter de la scène dans la salle, il est tombé et s'est fait quelques blessures, d'ailleurs sans gravité, aux bras et aux genoux. Il souffre, en outre, d'une légère commotion cérébrale. (Nous espérons que cet accident n'aura aucune suite grave et que Max Linder, qui compte à Paris, tant de sympathies, pourra reprendre sa tournée si malencontreusement interrompue.) " Pathé-Journal " dans les Balkans En raison des graves événements qui se passent en Orient, Pathé- Journal a spéciale- ment délégué sur le théâtre de la guerre un :eporter cinématographique auprès de chacune des cinq puissances belligérantes ou intéressées. Toutes les mesures ont été prises pour que les documents recueillis par les cinq correspon- dants de guerre de Pathé-Journal soient im- médiatement reconstitués sur tous les écrans cinématographiques. Syndicat des Alpes-Maritimes Nice, 9 octobre 1912. Le Syndicat des Alpes-Maritimes s'est réuni à Nice le 9 octobre, sous la présidence de M. Bonnaud Grimaldi. Etaient présents : MM. Robini, Fred, Bosetti, Haeckel, Bu- chard, Maurice, Ellena, Robquin, Poyet, Li- mone, Maia, Delpont, Balbi, Poughon. Le Syndicat a décidé en principe de faire cause commune avec le Syndicat du Sud-Est sur la question de la concurrence faite aux cinémas-théâtres par les music-halls et cafés- concerts. Mais il a résolu d'attendre le résul- tat du référendum adressé aux loueurs pour prendre une décision définitive. Le Syndicat a reçu à l'unanimité, comme membres honoraires : MM, Ferrari, Léopol, Alphen; à titre effectif, MM. Ducros et Gualy. La réunion a pris fin sur l'entente com- plète de tous les membres. La nomination des membres du Bureau ainsi que des membres dé- légués à Paris pour les travaux de la Chambre Syndicale sera faite à la prochaine assem- blée. SIEGFRIED V abondance des matières nous oblige à renvoyer au prochain numéro l'élude critique que nous consacrons à SIEGFRIED, l'admi- rable film de la Société Ambrosio. L'œuvre est en effet de celles qui comportent mieux qu'un Écho : c'est une date dans la produc- tion Cinématographique et un grand honneur pour les Artistes qui l'ont créée. SYNDICAT EXPLOITANTS du CIIË1AT0SBAPHE DU SUD-EST DE LA FRANCE Assemblée générale du 2 octobre 1912. .'./. ■ a hebé, président. — La séance est ou- verte. Sun! présents: MM. Delestre, de Pignans; Guigiiy, D. Martel, Richebé, G. Martel, Rachel Iîenri, Rachet père, Giraud, de Toulon; Sar- dou, Chapoutot, d'Aix; Poch, Pinatel, Boursier, Angelin, Milliery, Caffiero et G0, Esposito et Bauza, Jullien, Reynier Odaglia, Astier cl Ar- naud, Fouque, .Mûris fils, Gavelle, Méric, Rey- naud, Mercier Vincent, Chauvet, Grimaldi, de: Damante, Font et Auzière, de Carpentras; it, d'Api; J.-B. Reynaud, Pic, d'Avignon; J. Fort, de Perpignan; Audriz et Breton, Delà- vouët, Aumage, Rey, Mûris père, Tisson, Mout- U [, Bessac, Barthélémy. J'ai reçu une lettre de M. Gavelle qui régi de ne pouvoir assister à nuire séance d'aujour- d'hui el prie M. Boursier de le représenter. Après avoir discuté quelques questions d'or- dre intérieur et émis le vœu que < toute sition cinématographique organisée à Marseille I -■ ■ par les mains du bureau ». le syndii désigné son président, M. Richebé, pour i présenter près de la nouvelle Chambre syndi- cale de la cinématographie à Paris. Le syndical accepte ensuite en principe la p i position faite par la Saies Agency de i h Marseille un centre où seraient en- gulièremenf chaque semaine les meilleures ductions, soumises ainsi à l'appréciation des ex- I loitants, comme il est fait à Paris pour quel- ques marques d'édition. M. Richebé. — Je passe à l'affaire Giraudon. .Nous sommes tous au courant de cette al- n - Messieurs les Exploit Nous aVons maintenant V ABSOLUE Le ROI de remportera dans Votre Etablissement un enregistré. Nous recevrons aVec plaisir dt l'aurez passé, si OUI ou\\ VOUS DEVEZ EXIGER [ LE ROI D S'il prend Vos intérêts Vous pouvez obtenir Le ROI dé de n'importe quel Loueur car n'ayant jt Vite de nos films et n'ayant nullemn\ - = notre entière production à TOUS \\ 73 %nts ! CERTITUDE que fcACIER Succès comme Vous n'en aVez jamais \x mots de Vous nous disant, quand Vous /OiV nous aVons raison. le Votre Loueur qu'il Vous enVoie E L'ACIER l ne peut s'y refuser. LACIER tais accordé à qui que ce soit Vexclusi- t l'intention de le faire, nous Vendons ,ES LOUEURS sans distinction. - - - THE VITAGRAPH C°. Union des Grands Éditeurs de Films Sociêié Anonyme au Capital de 100,000 frs VARïSs 17 9 Faubourg=Montmartre (Xdr. tél. : UWIOFILMS. - Télép. s 168-82 SERVICE DE LOCATION DIRECTE DES MARQUES Ambrosiol Eclair tala M ECL -JOURNAL -A-CSt-cj-^x^xtje: au jrotm. x-e: jour •AGENCES : MARSEILLE, 3, rue Sainte. Tél.: 42=20. LILLE, 8, rue du Dragon. = Tél. : 22=60. 75 — faire. Je suis allé à Hyères et, comme je l'avais promis, j'ai emmené les sténographes qui ont relevé exactement la séance du tribunal de simple police. Comme je vous l'ai déjà dit, vous en verrez le compte rendu dans le prochain nu- méro du Ciné-Journal. Néanmoins, dès maintenant, je tiens à. vous dire que Me Miane a plaidé d'une manière ex- tiaordinaire, surtout au point de vue du droit. I1 a littéralement anéanti les poursuites du mi- nistère public, qui assimilait les cinémas à des spectacles de marionnettes. De vieilles lois de rsï», 1791, 1864 assujettissent en effet à la sur- veillance des maires les tirs, les baraques fo- raines et les spectacles de marionnettes. M" Miane. appuyé sur le Dalloz, a démontré que le cinéma, établissement fixe, avec décors, musi- que et représentation de pantomime, ne pou- vait pas être rangé dans cette catégorie. Que pour les établissements de sa nature, lors- qu'une pièce est représentée et autorisée à Pa- ns, elle est autorisée pour toute la France; donc un maire ne pourrait rien faire contre un ii'in ne lui plaisant pas, si celui-ci a été repré- senté à Paris. M. Giraudon était poursuivi, mais n'ayant ja- mais eu de procès-verbal officiel, j'ai donc de- mandé au président du tribunal de me donner une pièce officielle des procès-verbaux. Satis- faction m'a été donnée et voici la note qui m'a été fournie : " Le 11 août 1912, en matinée et en soirée, procès-verbal a été dressé contre M. Giraudon Adrien, directeur de l'Eden-Cinéma, pour avoir présenté dans son établissement une vue ciné- matographique, intitulée : « Les Deux Frères ou la Route du Vice ». '■ Hyères, le 20 septembre 1912. — L'adjoint faisant fonction de commissaire de police (si- gné) Illisible. ■> » Le 25 août 1912, en soirée, procès-verbal a été dressé contre M. Giraudon Adrien, directeur d" l'Eden-Cinéma, pour avoir présenté dans son établissement une vue cinématographique, in- titulée : <■ Tom Butler ». — Hyères, le 20 sep- tembre 1912. — L'adjoint faisant fonction de commissaire de police (signé) Illisible ». •• Le 7 août 1912, en soirée, procès-verbal a élé dressé contre M. Giraudon Adrien, directeur de l'Eden-Cinéma, pour avoir présenté dans son établissement une vue intitulée : « Dans la Brousse ». — Hyères, le 20 septembre 1912. — L'adjoint faisant fonction de commissaire de police (signé) Illisible ». • Le 10 août 1912, en soirée, procès-verbal a été dressé contre M. 'Giraudon, directeur de l'Eden-Cinéma, pour avoir présenté dans son établissement une vue cinématographique, inti- tulée : •< Domino Blanc ». — Hyères, le 20 sep- tembre 1912. — L'adjoint faisant fonction de commissaire de police (signé) Illisible ». « Le 11 août 1912, en matinée et soirée, pro- cès-verbal a été dressé contre M. Giraudon. di- recteur de l'Eden-Cinéma, pour avoir présenté dans son établissement une vue einématogra phique, intitulée : « La Vengeance des Mi- neurs ». — Hyères, le 20 septembre 1912. — L'adjoint, faisant fonction de commissaire de police, signé) Illisible. » " Dans la Brousse », représente une chas-.': « Tom Butler », de l'Eclair, je ne le connais pas, mais un m'assure qu'il n'y a rien d'immo- ral; » Les Deux Frères ou la Route du Vice », de la Vitagraph, il n'y a là absolument rien d'immoral, c'est sans doute à cause du mol « vice » qu'on l'a interdit; « Le Domino Blanc », de Pharos, ne représente non plus rien d'extraordinaire. -1/. Giraud. — D'autant plus qu'on n'y voit même pas la femme donner le coup de couteau. M. Richebé. — L'agent délégué par M. le commissaire de police d'Hyères avait la consi- gne de considérer comme tombant sous le coup d" l'arrêté tout film où il verrait des coups de fusil, de pistolet ou un coup de couteau. J'ai vu M. Giraudon, il y a quelques jours, i! m'a fait part qu'il était toujours tracassé. Il y a encore là la question politique. M. Glravd. — Comme vous, je constate qu'il y a une animosité politique du préfet contre le maire, mais le contraire aurait pu se produire, e! M. Giraudon en aurait été victime. Il serai! donc à souhaiter que le Syndicat puisse faire le nécessaire pour mettre les exploitants à l'abri des ennuis qu'on leur crée à eux exclusivement. Ainsi, à Toulon, le maire, suivant l'exemple de son collègue d'Hyères, vient de créer une commission chargée de visiter nos établisse- ments. Je dois vous dire catégoriquement que lorsqu'elle viendra me faire des objections à propos d'installations qui n'existent certaine- ment pas dans les théâtres, je l'enverrai voir si elle les trouve au Casino et dans les théâtres. Pourquoi donc vouloir me les imposer à moi, qui ai le même public? Il y a deux poids et deux mesures. Nous sommes attaqués par les cafés-concerts, à l'instigation desquels les mesures actuelles sont prises; nous devons nous défendre. M. Richebé. — A Toulon, vous êtes adminis- trés par le même prefei qu'à Hyères; il ne pettrra donc pas agir autrement pour une ville que pour l'autre. Maintenant, je dois dire qu'à Avignon j'ai eu des difficultés du même genre et je les ai tour- nées en temporisant. On a voulu me faire ou- vrir une porte, je l'ai fait, mais pour cela il a l'alu vingt-cinq jours; maintenant, on me l'ait l'aire de petites réparations, mais il y en i pour longtemps. Vous savez que nous avons M" Miane pour nous aider et nous conseiller: de son côté, vo- tre bureau ne vous marchandera pas son con- cours; par conséquent, à la moindre des cho- 16 rue de la Grange Sah MARSEILLE, 7, rue Suffren i LYON, 83, rue de la République. LISTE DES ACHATS POUR W Le Film d'Art BLANCHETTE L'immortel cheJ=d'œuvre de M E. BRIEUX, de l'Académie Française Long. 600 mètres /& Affiche & 160x240 Éclipse FANTAISIE de NEURASTHENIQUE Amusante Comédie- — Len£. : 261 Mètres — Affiche. UNE COMMISSION BIEN,] FAITE Comique. — Long. : 136 Mètres LA DALMATIE PITTORESQUE Beau voyage. — Long. :*133 Mètres Milano LA SŒUR DE LAIT Comique. — Len£. ;c140 Mètres » .■»■■». ■■ »— »■■»•■?, -.*.<<.*■■>,■ . : 125 Mètres POUVOIR ELECTRIQUE DES POINTES Série " SCIENT1A ". Documentaire. — Lonç. : 141 Dètres. -— *— j<— ^* —>■ — SAYOIA. PASQUALI. ITALA. LUX AMBROSIO. ROMA L'ESPRIT DU MAL L'ÉTAV TV ME LE PAIERAS Deuxième exemplaire . LE PARAPLUIE DE CVNÉGCNDE BOBILLARD BOTANISTE DRAME A LA FERME 750 Met. 61 i — 12:; — 155 — 100 — 85 — 750 — fas — 78 ses, ne manquez pas de nous renseigner et nous étudierons l'affaire. M. Giraud. — ■ Individuellement, noua avons ci pendant le droit de faire remarquer à l'auto- rité, lorsque cela se produit, qu'elle est vexa- tolre. M. Richebé. — • Gela peut avoir des inconvé- nients; ainsi, lorsque l'affaire de M. Giraudon s'est présentée, il es) resté longtemps sans me donner de renseignements; lorsqu'un procès- VBrbal a été dressé contre le film « Dans la Brousse ... de la maison Saumont, celle-ci a tout l'ail pour avoir une pièce officielle sans pouvoir l'obtenir. Si M, GiraMdpn m'avait écrit, j'aurais fait le nécessaire pour avoir cette pièce; au be- soin, je serais allé à Hyères pour l'obtenir et la maison Gaumont nous aurait prêté son con- cours sur d'autres bases, au lieu de se retran- cher derrière l'absence des pièces officielles, qui lui étaient indispensables pour soumettre la question à son conseil. M. Reynaud. ■ — Au sujet du procès-verbal relatif à « Dans la Brousse », on a démenti ce que j'avais fait dire : « M. Monat sur ma de- mande, était allé faire une- enquête à la mairie dHyères et là on lui avait dit qu'on avait cru devoir annuler le procès-verbal qui avait été dressé. M. -Giraudon ne pouvait donc pas l'en- voyer, et c'est pourquoi il n'avait pas répondu à la demande des pièces officielles. Ce procès- verbal n'a été rétabli qu'ensuite, lorsque les ennuis se sont produits. M. Audrtc. ■ — M. Giraudon nous avait dit en effet que le procès-verbal n'existait pas; ce r.'est qu'après qu'il nous a eu téléphoné une première fois qu'il a été rétabli. M. Reynaud. — L'agent lui avait dit : « Nous v< us dressons procès-verbal », et lorsque M. Monal, sur ma demande, est allé à la mairie on lui a répondu qu'il n'y en avait pas. Donc, le pBOcès-verbal, après avoir été annulé, a été re- pêché. Par conséquent M. Audric avait raison el moi aussi. M. Richebé. — Le procès-verbal est du 7 aeût. M. .Iiidrie. — Le passage du film esl anté- rieur au moins de huit jours. Dès que nous avons été saisis de celte affaire, nous avons demandé une pièce officielle à M. Giraudon qui n'a pas pu nous en fournir et nous a dit qu'il n'y avait pas de procès-verbal relatif à « Dans la Brousse ». Nous n'avons donc pu qu'écrire à notre maison qu'il n'y avait rien pour elle ei que c'était seulement les au- tres films qui étaient visés, C'esl à la suite de cela qu'elle s'est empressée de faire savoir (pie. contrairement à ce qui avait été dit, aucun pro- cès-verbal n'avait éié fait à rencontre de ses films^ C'est seulement lorsque M. Richebé nous a communiqué les pièces officielles que nous sommes revenus sur l'affirmation que nous avait donnée M. Giraudon en venant à Mar- seille le vendredi et nous déclarant que la ban- de avail passée le mercredi ou le jeudi sans qu'il y ail eu procès-verbal. 1/. Richebé. — M" Miane m'a indiqué que le commissaire peut faire le procès-verbal avant ou après le passage des films. .1/. A ml ne. — Si nous avons exigé une recti- llcation, c'esl que' nous basant sur les dires de M. Giraudon nous avions la certitude que le procès-verbal n'existait pas, d'autant plus que, malgré oos demandes réitérées, nous n'avions pu obtenir aucune pièce officielle. .)/. Richebé. — J'ai à vous signaler que, pen- dant l'audience du tribunal d'Hyères, j'ai cons- taté que le commissaire faisant fonction de mi- nistère public était en congé et qu'il était re- pri sente par un avocat de Hyères, occupant dans la nouvelle municipalité les fonctions de premier adjoint. Il représentait donc en justice le commissaire de police, tout en étant le pre- mier adjoint du maire dont on appliquait l'ar- rêté; vous voyez comment nous sommes jugés! Vous vous rendez compte que jusqu'à pré- sent le Syndicat a fait tout le nécessaire pour défendre notre collègue, M. Giraudon, et nous continuerons toujours de même dans la mesure d« nos moyens. Vous savez que -notre collègue. M. Aumage, nous avait signalé qu'on avait jeté dans sa salle des boules puantes; le lendemain, moi aussi, j ai été victime d'agissements semblables et, ne voulant pas me laisser faire, j'ai adressé au procureur de la Bépublique la lettre suivante : « J'ai l'honneur de solliciter votre interven- tion au sujet des plaintes que je reçois de mes collègues sur la vente de certains produits : boules puantes, poil à gratter, piment avec amadou, etc. Malheureusement, certains indivi- dus ayant l'esprit méchant viennent répandre dans nos établissements ces produits qui sont vendus par un forain se trouvant actuellement à la Plaine Saint-Michel. ■■ Je viens donc, monsieur le procureur, au nom de notre Syndicat, vous prier de bien vou- li ir faire interdire ces produits qui peuvent créer des désordres dans nos salles de specta- cles. » Je n'ai pas eu de réponse, mais je n'ai plus eu d'ennui de ce genre; si l'un de vous a\ait à se plaindre d'un fait pareil, vous n'au- rez qu'à nous le signaler. Comme suite à ce qui avail élé dit dans notre dernière assemblée au sujet de la proposition de prospectus réclames, j'attendais les répon- ses que vous deviez nous fournir sur le nom- lire des prospectus qu'il faudrait à chacun de vous. et. j'ai le regret de constater qu'il n'y a que M. Bauza qui nous ait fixés. Si d'ici qua- rante-huit heures tous ceux que cela peut inté- resser ne nous donnent pas le nombre de pros- pectus qu'ils désireraient, il ne me restera qu'à SOCIÉTÉ CI Pour îe 1er Novembre LHonneur au Temps de l'Empire Longueur. .... 757 mètres ~ AFFICHE Représentant : M. AUBERT, 19, Rue Richer, PARIS LUX Du Sport De P/fmour De l'Emotion Tout y est, dans JACK BfiOWlt qui sort le 18 Octobre Longueur approximative : 755 Mètres SUPERBE AFFICHE EN QUATRE COULEURS 81 — répondre au représentait de l'imprimerie Sa- mai que la chose ne nous intéresse pas. .1/. Giraud. — C'esl peut-être à l'arrêté rcla- Liî aux prospectus qu'il faul attribuer le peu d'empressement de nus collègues. M. Richebé. — il ne s'agit pas de prospectus proprement dits; ce sonl plutôt des program- mes qu'on peul l'aire distribuer à domicile et mettre dans les boîtes. L'arrêté ne nous touche- rait donc pas. L'imprimerie Samal attend les renseigne- ments que je dois lui donner au sujet du nom- bre de prospectus pour proposer l'affaire à ses clients; si vous voulez que je poursuive !■ - pourparlers, fixez-moi donc au plus tôt. Un de nos collègues qui, se conformant à la décision prise dans notre assemblée générale du 19 aoûl dernier, avail fixé ses prix à 0 fr. 20 ! ! semaine el 0 fr. 25 le dimanche, s'est plaint que certains de ses confrères ne respectaient pas celle décision. A la suite de sa réclamation fondée, j'ai écrit en conséquence aux per- sonnes visées; j'ose croire qu'elles voudront bien se conformer à mon invitation. .1/. Giraud. — Je désirerais savoir si la déci- sion que vous avez prise de fixer le prix mini- mum à 0 fr. 20 s'applique indistinctement à Lous les établissements ou aux petits seulement. .1/. Richebé. — A tous. Lorsque j'ai été ren- seigné sur la campagne projetée contre nous par les cafés-eoncerts. j'ai conseillé de ne pas augmenter les prix, contrairement à ce qui avait été proposé, car évidemment nous nous serions In unes en mauvaise posture si nous avions relevé nos prix au moment où la cam- pagne s'engageait contre nous; lorsque cette question des cafés-concerts sera tranchée, nous verrons de reprendre à nouveau l'affaire pour In saison prochaine, et, en attendant, nous avons volé de fixer en principe les prix minimum de 20 centimes pour la semaine et de 25 pour le dimanche. .1/. Giraud. — 11 n'y a pas à Marseille, dans I.1 centre, d'établissement qui puisse faire au- dessous de 30 centimes: donc si le prix mini- mum établi de 20 centimes est naturel pour les p. dits cinémas, un ne peut l'appliquer à la gé- néralité. .)/. Richebé. — Avant d'établir ces prix, nous avions consulté tous les exploitants de Mar- seille; mais d'une façon générale ceux du cen- tre n'ont pas tous répondu à nos demandes. .)/. Giraud. — Je comprendrais mieux la cho- 3 si vous aviez fait les prix par zone, et il fal- lait en délimiter deux : les principaux établis- sements au centre; les autres dans la périphé- rie. M. Richebé. — C'est précisément ce que nous avions fait en divisant la ville en centre et pé- riphérie. Dans la première zone, il n'y avail qu'une catégorie <■ A » comprenant les établis- sements de la rue Saint-Perréol, Cannebière, Noailles el allées de Meilhati et dans i i ^ d'huile, lani, ! à arc 50 amp. avec sa résistance, lal>le démontable, en un mot prêt à marcher, 800 mètres de lihns en- viron et appareil oxy acétylénique é ai neuf av< bloc-thor, le tout pour 800 francs. Madame SEGiMN- PEZON, ménagerie-cinéma à L'/.ES [Gard). JEUNE HOMME sérieux, 18 ans. opérait i électricien, désire place. Ecrire NAdEI. Fils, 23, Victor-Hugo, BAGNOLLT iSeine). ON DEMANDE à acheter des vues comiq.. 0.10 ou 0.1."> le mètre. Envoyer liste- au » Cine- Journal ». E.-G. CLEMENT* *o INGÉNIEUR - CONSTRUCTEUR — NT] 30, Rue des Petites-Écuries, PARIS G et 29 gratis. CATALOGUE SPÉCIAL N' 16 a. - 0,50 Exposition Internationale des Arts-et-Métiers, Paris 1912 (UÉp^ILLE p OR (La pBus haute Récompense) Cinéma Parlant et Chantant HARRY Système H. GENTILHOMME (Breveté SM.D.G.) Téléphone: 100-03 22, Rue Baudin, PARIS Air. Tél.: Harryhio-Paris LISTE DES FILMS SYNCHRONISÉS EN VENTE : 2 francs Je mètre ■.. EN LOCATION : Forfait : le film (disque compris) par semaine 15 fr. TITRES GEN^E Chanté par MARQUE DU DISQUE NUMÉRO DU DISQUE Long, approx . du Fil n » ' . - rrtour nanach . •UiV fi' ('r: la ."'-ala I J ni Roi :,, •.lia!, de l'Eldorado •' 1 60 m Amour noir et blanc. ( Chansonnette „ >> 36733 52 m - - V ■;. o .,«■ « Autorité et Sentiment. Chanson en Français i'Miia, ii cîfanteui populaire » 97352 56 m Bonsoir'. Madame la Lune. » Alfred ( raland, ténor >) 73012 W.) ni Chemineau, chemine. » Elval, théâtre royal de la Haye » 73085 45 m Charme d'amour. Romance Wéber, de la ( raîté » 36551 68 m Chargez ! Chanson paLi iotrique Bérard, de l'Eldorado » 60345 64 m Folie des (/rondeurs. ( Chansonnette excentrique n » 60418 55 ni Idylle normande . Paysannerie Charlus » 36375 59 m Je l'ai vu. Militaire Comique Croidel, de la Gaîté Rochech. « <')()74-> 61 m J'ai perdu la houle. ( Chanson on Franc lis Bérard, de l'Eldorado « 60400 59 m La Dame et l'Mpnsiéur. Chansonnette » n (.)701f> 52 m Le joli jeu. » Maréchal » 60136 56 m La Mascotte (duo des Dindons ). Opérette Suzanne Nicod & AU' Galand » 77<)():i 56 m Le (îr-and Mogol » » » » 77003 51 m 'Duo Dans ce beau palais). La France qui passe. Chansonnette Dona >■> '.17:517 49 m Les amours de liridoiille . Paysannerie bretonne Sulbac, de la Scala » 33960 Cl ni La Fille du Rémouleur. Chansonnette grivoise Charlus » 36 143 58 m Noces de Jeannette (Margot). Opérette Rigaux, de l'Opéra )> 60348 T>1 m Cinématographes HARRY. 22, Rue Baudin, PARIS TITRES Les Cloches de Corneville I ne Scr\ aille Les Stances de Flégier. Les Yeux. Le I iolon brisé. Les S, 1/ n us. Les Bœufs. La chanson des Peupliers. Mais elle csl si jolie. Mit cille <péra ( Comique ( Chansonnette excentrique Monologue 'militaire comiqm Romance ( Chansonnette Chanson nègre ( Chansonnette Mélodie Chanson nègre excentrique ( Chanson en français Romance Militaire comique ( Chansonnette comique Chanson en français >> Bonsoir eomique ( Iros comique Comique excentrique ( îros comique Scène comique » espagnole bretonne » champêtre Danse espagnole Chanté par RigatlX, île I ( )|)i'l;i Wéber, de la Gaité Tamagni, du Petil ( !asin< Wéber, de la Gaité N'oté, de l'Opéra Joanj il, de l'Eldorado Lise Landouzyel l>ul><>is Opéra Maréchal, de l'Eldorado Croidel, de la • îaité-Rochech. Bérard, de l'Eldorado Brunno, de la Scala Karl Ditan I loua Nol é, «le l'< >péra Brunno de la Scala Billol . de l"( (péra-< !omique Bérard, de l'Eldorado Wéber, de la Gaité Croidel Bérard, de l'Eldorado Dalbret, de l'Alcazar Brabanl Bergerâl I >ranem Valiez cl < iabriel Lange Adrien < îelmare Bernardini ( îarde républicaine MARQUE DU DISQUE Odéon Gramophone Odéon Gramophone Odéon Rérophone NUMERO DU DISQUE 60428 33990 60789 33540 33937 36335 36015 73058 56166 60030 60108 60763 f>077:> 60712 •J7:! 17 36010 60859 60381 r>!i7or> 6032O :;:::.:;; 60366 60057 60320 60752 60055 6611 6291 6090 23101 I 36374 232067 97515 73185 73185 :>()(') IMPRIMERII J. i INi;, 60, RLE DE DCNKERQUE, PAI11S CINES L'Honneur au temps de l'Empire Drame (Affiche) 787 mètres Patachon Courtisan Comique (Affiche) 99 mètres Sacrifice Fraternel Pathétique (Affiche) 360 mètres Nardi (Deuxième Partie) Plein air 72 mètres Checco et Coco Dompteurs Comique (Affiche) 178 mètres Représentant pour la France, la Belgique et la L. AUBERT PARES — 19, Rue Richer — PARIS 9 ^ FILMS ÉeLAIR LIVRABLE A PARTIR DU 25 OCTOBRE 1912 La Reine de Camargue Aventure dramatique 2 Affiches 120x160, 240x320. — Long. appr. : 852 mètres. La Course au Gendre Comédie. — Longueur appr. 220 métrés Gontran Comédien pour l'amour de Jeannine Comédie. — Affiche 120 X 160. — Long, approx. 225 métret Gavroche est las de la Vie Comique. — Longueur approx. 162 mètres ÉCLAIR-COLORIS Aux Indes, sur les routes de Ceylan Plein air. — Longueur approximative : 119 mètres AMERICAN STANDARD FILMS. Vivant Souvenir Comédie. — Affic. 12x106. — Long. app. 119 mètres. LIVRABLE A PARTIR DU 1r NOVEMBRE 1912 LARMES DE SANG Drame. — 2 Affiches 120x160, 160x240 — Long, approximative. 575 mètres Télép. : 130-92 0) H 116 U ^ M A U Q U SU II Télép. : 130-92 F>7£ FÇIS Adresse télégraphique : CINfcPAR PARIS -^m Le GérmU: 0. Dureeo. Imp. E. Wolff. t. cité Fétition (rue MOU»), Perle. 5« Année — IN0 217 19 Octobre 191 CMJ0URNA1 msmmKMmËMÊÊÊÊmÊÊmÊÊKÊmÊmÊmmÊËiÊmmËÊËimÊÊiÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊÊËÊÊm TÉLÉPHONE 161-54 Directeur Q. DUREAU 30, RUE BERQÈRE PARIS C'est le 25 OCTOBRE que paraît chez Pathè Frères Le Chef-d'CEuvre du Cinématographe Théâtral U BIEHIMÉE Cinémadrame de Jules MARY (S. C. A. Q. L.) Cette pure merveille de mise en scène est interprétée par la Séduisante NA PIERKOWSKA de r " OPÉRA " PATHÉCOLOR PATHÉCOLOR A partir du 25 OCTOBRE Le Roi de M ^tIC'/wj passera dans les PLDS GRANDS CINE W DE PffBISj Ne manquez pas d'aller vous rendre compte de l'effet que produira ce maître film sur le Public Tras nos films sost inluiTMiat imprimés sir piUinlix Tiers» U 11 COUPICHE USTliM KOI Vitagraph c Société par Actions A. Khanjonkoff & Cie Capital : 1,300,000 Fcs Twershaïa, 24, MCSCCV (Russie) Le 15 Novembre ï Amour se venge ou Dans les Filets de la Danseuse Drame poignant, joué par des Scarabées Le rôle d'Isadora DUNCAN sera interprêté par une Libellule M. A. GUTMAN, Représentant 5, Rue NouVelle*Stanislas, -PARIS I Le Programme que Pat hé Frères Editent le 25 Octobre Comprend les noms les plus aimés du PUBLIC MAX LINDER dans MAX BCXEVR PAR AMCVR Mlle NAPIERKOWSKAdans LA BIEN AIMÉE s. c. a. g. l. PRINCE dans Rigadin Receleur malgré Lai MISTINGUETT dans LE CCVP DE FCVDRE s. c. a. g. l. NICK WINTERdans Nich Winteretie «^ deMlle Wccdmant) ANDRÉ DEEDdans BOIRE AV SE VENGE En plus de HO autres bandes dues aux célèbres Marques : American Kinéma, Thanhouser, Nizza, Comica, etc. L Bureaux de Location : 104, Rue de Paris, VINCENNES Téléphone : 934=95 5 Année. — N° 217 19 Octobre 1912 Cîné=Journaî Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DDREAD flBOHIiEMEriTS : FRANCE Un an 10 fr. i ÉTRANGER Un an 1 2 fr. Le Numéro : 25 cent. Paraît le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS TÉLÉPHONE 161.8* M. RICHEBÉ . Président du Syndicat des Exploitants du Sud-Est de passage à Paris veut bien dire au "Ciné=Journal" les campagnes actuellement livrés par son Syndicat. M. Richebé, directeur de quatre ci- néma-théâtres à Marseille, n'est pas de ceux qui s'endorment dans le farniente lucratif si souvent cher à quelques-uns àe nos collègues. Il sait que ses exploita- tions sont prospères, mais il ne néglige rien pour qu'elles aient de l'avenir et soient longtemps avantageuses. C'est un prévoyant et un clairvoyant. A travers la confusion des méthodes commerciales et la complexité des influences qui régissent le marché cinématographique de sa pro- vince et de toute la France, il distingue les courants et les vents dangereux. En sage, il cherche à éviter les récifs et les naufrages : c'est un bon pilote. Certains ne travaillent que pour eux, jalousement attachés à leurs propres af- faires. M. Richebé n'est pas de ceux-là. Il a le don qui fait les hommes publi- ques : le pouvoir de communiquer à au- trui ses sentiments, ses idées et sa volon- té. Il a la passion de grouper les éner- gies et de les tenir en éveil autour de lui : c'est un conducteur avisé et pas- sionnément libéral. C'est dire que, par la force eles cho- ses, M. Richebé est devenu Président du Syndicat des Cinématographistes du Sud-Est et que sa vigueur directoria-e anime prodigieusement le groupement corporatif de Marseille. Nous avons cet- te semaine le plaisir de l'avoir dans nos murs. Pouvais-je manquer ail devoir de l'interviewer ? Non, car les circonstan- ces qui l'amènent près de nous sont par- ticulièrement intéressantes et d'une gra- vité assez générale pour que tous les lec- teurs ;'u Ciné-Journal en prennent con- ' naissance. De la longue conversation qu'il a bien voulu m'accorder — et que je voudrais reproduire ici-même avec l'accent — voi- ci ce que je retiendrai pour l'enseigne- ment corporatif de ses collègues : — M. Richebé a pris en mains avec une rare énergie la défense de con cama- rade syndiqué M. Giraudon, directeur d'un Cinéma à Hyères, que la muni- cipalité tracasse depuis longtemps d'une façon aussi injuste que stupide. La cen- sure lui a cherché querelle pour cinq films et dressé cinq procès-verbaux. Emu comme il convenait, le Syndicat du Sud- Est s'est chargé de la cause de M. Gi- raudon et a confié sa défense au très distingué M'' Miane, avocat du barreau de Marseille qui a si brillamment plaidé encore servir la justice pour tous. Quel que soit le jugement rendu par le tribu- nal de simple police à Hyères, le Syndi- cat aura fait tout son devoir. S'il est né- gatif et donne satisfaction aux pouvoirs municipaux contre toute raison, l'affaire sera reprise par tous les intéressés. Elle aura la suite de droit qu'elle comporte et ne trouvera sa définitive solution que devant le Conseil d'Etat, seul ca- M. L RICHEBE Président du Syndicat des Exploitants Cinématographiques du Sud-Est pour la liberté du cinéma, dans l'audien- ce de simple police du 20 septembre der- nier. Le jugement sera rendu à l'heure où paraîtront ces lignes. Le rôle de M. Richebé dans cette af- faire est des plus louables : il honore grandement l'homme et le syndicat, puis- que la cause de M. Giraudon apparaît comme celle de tous les cinématographis- tes et que défendre le droit d'un seul est pable de se prononcer en l'espèce. Inutile d'ajouter que loueurs et éditeurs de films ont parfaitement senti l'importance du procès et que leur appui moral — et pé- cuniaire — est acquis à la cause si cha- leureusement soutenus par nos amis du Sud-Est. M. Richebé a donné de sa personne dans la bataille et son intervention a été très remarquée à Toulon comme à Hyè- Xa 3lcme cÙe 8, Rue Saint -Augustin, 8 PROGRAMME N° 4-5 Livrable le S Novembre 1912 o «£> ^> A. c.A. D. N° 1 8*2 LA DAME DE CHEZ MAXIM'S Métrage : 857 mètres COMEDIE .Uni Télégraphique : Maxim 2 affiches : 120 x 1 60 — 240 320 Prix : 1.146 fr. 25 N° is43 Mélrase : 204 mètres La Grande en feu DRAME Mol Télégraphique : Grange Prix : 2 72 fr. N° 1844 Pétronille gagne le Grand-Steeple Métrage : 167 mèlres COMIQUE Uol Télégraphique : Steeple Affiche 120 x 160 Prix : 208 II'. 75 N° 184= Les Cosaques de l'Oural Métrage : 128 mèlres DOCUMENTAIRE Uni Télégraphique: Oural Prix : 160 fr, N° 1846 Le Savetier et le Financier COMEDIE Métrage : 275 mèlres Uni Télégraphique : Financier Prix : 344 fr. 75 N° 1847 AMERICAN STANDARD FILMS MUSIQUE CONTAGIEUSE COMEDIE Métrage : 125 mètres Mot Télégraphique : Contagieuse Prix : 163 fr. 25 Affiche 72 x 103 Mle Betty DAUSSMOND DU THEATRE 1)1/ VAUDEVILLE dans LA DAME DE CHEZ MAXIMS NOTES D1 AVANT-PREMIERE La Dame de chez Maxim's On ne cesse de répéter de plus en plus souvent, ni de crier de plus en plus fort à tous les échos que désormais le cinématographe sera véritablement ce fameux théâtre populaire, depuis si longtemps convoité. « Voilà une affirmation qu'il faudrait étayer d'une preuve, d'au moins une preuve irréfutable, » s'exclament les adversaires de ce genre de spectacle économique. Eh ! bien cette preuve est évidente dans le seul fait qu'on représente main- tenant à l'écran cinématographique et de manière parfaite, nos meilleures pièces de théâ- tre interprétées par nos plus talentueux acteurs et actrices. Aussi les braves gens que la modicité de leur budget condamnait à l'ignorance de nos chefs-d'œuvre dramatiques^ peuvent-ils aujourd'hui s'en offrir le spectacle sans dépenser plus que quelques sous ! Il faut féliciter la Société du Cinéma Eclair de contribuer avec intelligence à l'enrichissement de cet artistique répertoire en s'assurant pour éditer nos plus belles pièces nationales le privilège exclusif de leurs auteurs. Avec la Dame de chez Maxim s, qui a déjà porté en triomphe dans le monde entier le nom de G. Feydeau, son heureux auteur, on peut escompter un renouveau de succès non moins éclatant dans tous les coins de l'univers. Où n'applaudit-on pas la gaîté montmartroise de la môme Crevette, le candide libertinage du Dr Petitpont, le naïf mysticisme de sa femme, la martiale crédulité du général Grêlé de Petitpont, l'enthousiaste curiosité de l'amoureux petit Duc et la drolatique émancipation de toute cette aristocratique et austère compagnie de provinciaux et provinciales, châte- lains et bourgeois ?... Aussi bien l'adaptation cinématographique de cette exquise pièce de théâtre, a été faite de mains de maître par un de nos plus habiles metteurs en scène. Quant à l'interprétation, pour qu'elle ne laisse rien à désirer, on a choisi une phalange de vrais artistes des principaux théâtres parisiens. Avec tant d'atouts on est sûr de gagner la partie. Souhaitons donc qu'encouragée par les unanimes applaudissements du public la Société du Cinéma Eclair nous offre souvent et beaucoup d'autres œuvres de ce genre si hautement artistique. T 1 ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQUE AUTEURS DRAMATIQUES La Dame de chez Maxim's D'après la Comédie de G. FEYDEflO (Autorisation exclusive de l'Autour) Dans son château, le général Grêlé de Petitpont'jqui vient de passer quinze ans aux Colonies projette le mariage de sa fille Clémentine avec son ancien officier d'ordonnance le lieutenant Corrignon. Par une lettre, il fait part de son projet à son neveu le Dr Petitpont de Paris et à sa nièce Mme Petitpont, les invitant à la soirée de fiançailles. Cela permettrait au général de faire la connaissance de Mme Petitpont qu'il ne connaît pas encore, le Y mariage de son neveu ayant eu lieu pendant son séjour aux Colonies. Le Dr Petitpont est l'inventeur d'un fauteuil extatique dont les effets merveilleux laissent derrière eux ceux de la morphine, de la cocaïne et autres stupéfiants en usage. Pour fêter cette belle découverte et se remettre des fatigues d'une opération très délicate qu'il vient de faire, le médecin, après un bon dîner va finir sa soirée à Montmartre avec ses confrères. Or, le lieutenant Corrignon a pour amie une danseuse du Moulin Rouge, surnommée la môme Crevette. t\lh Chez Maxim's, à une heure avancée de la nuit, le Dr Petitpont soupe avec la môme S Crevette et se trouve avoir avec le lieutenant Corrignon une explication qui aurait pu mal tourner. . . Le lendemain matin, le Dr Petitpont, à sa grande stupéfaction trouve installée chez lui la môme Crevette et ne sait comment se débarrasser de cette intruse, ni comment expliquer sa présence à sa femme légitime. Mais la môme très ingénieuse, ayant surpris la naïveté de Mme Petitpont sur l'influence des esprits, se déguise en fantôme et lui ordonne d'aller faire trois fois le tour de la place de la Concorde. Mme Petitpont obéit et la môme aura ainsi tout le temps nécessaire pour filer. Mais au moment de partir on s'aperçoit que sa robe laissée on ne sait où a disparue. C'est ainsi que M. Petitpont aidé de son ami Montgicourt ira chercher un nouveau costume pour la môme, et en les attendant elle se blottit dans le lit du docteur. C'est là, que le général venant en personne inviter ses neveu et nièce aux fiançailles trouve la môme Crevette, et, naturellement la prend pour Mme Petitpunt sa nièce. La môme Crevette apprenant le mariage de son ami le lieutenant Corrignon par la lecture de l'invitation, accepte, et est décidée de jouer le rôle de Mme Petitpont le temps nécessaire pour ramener à elle le lieutenant Corrignon. Le général félicite le Dr Petitpont de la grâce et de l'élé- gance du choix qu'il a fait de son épouse à la grande stupéfaction de celui-ci. Il les attend le soir même dans son château et dit compter sur Mme Petitpont pour remplir avec sa distinction native le rôle de mai- tresse de maison et donner à sa fille Clémentime un peu de son exquis parisianisme. Il n'y a pas à hésiter : impossible de détromper le général qui croit la môme Crevette Mme Petitpont et pour éviter tout scan- dale, le docteur part avec elle. Ar- rivée au château la môme Crevette s'acquitte fort bien de son devoir de maîtresse de maison, mais sa vraie nature reparaissant elle effare *#» le jeune duc par une aguichante coquetterie et apprend à Clémentine le moyen de faire une déclaration à son fiancé . . . moyen qui n'est bon qu'à faire fuir ce dernier ! Elle effarouche toutes les bonnes bourgeoises qui assistent à la soirée, par ses gestes originaux et osés. . . jusqu'au célèbre « eh allez donc c'est pas mon père! » qui a fait le tour du monde. Petitpont pour arranger les choses explique chaque fois que « c'est la mode à Paris ! » et la compagnie imite alors les gestes de la môme à la grande joie de celle-ci : qui finit par laisser échapper le mot « historique » et trop « célèbre »... ! M. Petitpont n'a d'autre ressource que d'entraîner les invités dans une farandole échevelée. Cependant, quand la vraie Mme Petitpont, quittant le fauteuil extatique qui avait permis à son mari de fuir à peu près tranquille, trouve la lettre d'invitation du général, elle se précipite au chemin de fer et arrive au château. Le docteur ne sait pas ou se fourrer et la môme Crevette a l'idée ingénieuse de continuer sa supercherie du fantôme qui a si bien réussi : elle ordonne à Mme Petitpont de fuir le château hanté. Mme Petitpont obéit mais veut entraîner son mari de toute force. La môme fait une scène de jalousie au lieutenant Corrignon. Il lui demande par quel miracle elle se trouve à cette soirée, elle lui dit le rôle qu'elle a eu à jouer. Corrignon convaincu de la sincérité de son ancienne maîtresse ne peut s'empêcher d'admirer sa crànerie enjouée : il ne quittera pas cette charmante amie. D'ailleurs, ahuri par l'accueil montmartrois que lui fait sa fiancée, il ne se sent plus aucune inclination pour elle, mais la môme Crevette, ayant découvert l'affection réelle et réciproque du jeune duc et de Clémentine éclaire ces deux jeunes amoureux sur leurs véritables sentiments : ils se marient ! Alors la môme Crevette et le lieutenant prennent congé du général et s'en retournent chez eux . . eh allez donc c'est pas mon père ! Métrage : 857 mètres. Mot tclcg. : Maxim. Affiches 120 X 160 — 240 X 320 1 -9- Les Cosaques de l'Oural Les cosaques dont le nom tartare signifie « pillard nomade » sont des cavaliers russes d'une valeur militaire hors ligne. Membres de certaines peuplades d'origine slave, ils sont répartis en deux groupements dits « Voiskos » (armées) à la tète de chacun desquels se trouve un chef appelé « hetman ». Ces « voiskos » occupent, tant en Russie d'Europe qu'en Russie d'Asie, un ensemble de territoires dont la superficie totale est d'au moins 6 millions d'habitants, dont 3 millions sont de « condition cosaque », c'est-à-dire, possé- dant certains privilèges administratifs et l'exemption de diverses redevances, en échange d'obligations militaires plus étroites et plus longues que celles imposées au reste de la population. Ainsi d'après la loi de 1875, les cosaques sont, dès dix-huit ans — dès dix- sept ans même pour ceux de l'Oural — astreints au service militaire, où ils passent vingt ans dans les trois catégories (préparation, active et réserve) pour continuer ensuite, quel que soit leur âge, à faire partie de la milice (opoltchénié) tant qu'ils sont valides. Tandis que pour les populations non cosaques les obligations militaires ne commencent qu'à vingt et un ans pour finir à quarante-trois. Les cosaques servent dans la cavalerie dont ils pourraient fournir 1.000 « sotnias » ou escadrons, en cas de mobilisation générale. .1 Métrage: 128 me très. Mot télé g. : Oural. *e Le Savetier et le Financier r Cet amusant film nous rappelle l'exquise fable de La Fontaine, elle nous est présentée dans un cadre Louis XV et avec des variétés qui en agrémentent encore le sujet. Il y est toujours question d'un pauvre savetier qui chante en travaillant du matin au soir. Mais son chant réveille trop tôt son riche et peu matinal voisin qui l'envoie chercher par son laquais pour le prier de se taire : « Tu ne peux donc pas travailler en silence ? » demande le financier à son timide visiteur. A la réponse négative de son interlocuteur, le richard réplique par cet argument puissant : « Allons, prends ces cent écus... mais plus de chansons ! » S'imaginant emporter tout l'or de la terre, l'humble savetier se retire en remerciant obséquieusement son égoïste bienfaiteur. A la réflexion notre brave ouvrier s'aperçut qu'il n'était pas au comble du bonheur, car ne pouvant travailler sans chanter, ni vivre sans travailler, le problème lui semblait insoluble. Alors, il passa son temps à s'ennuyer. Il -^ *f. s'ennuva même tellement qu'il prit une énergique décision et le sac d'écus, puis se rend t auprès de son voisin le financier : « Reprenez vos cent écus... je reprends mes chansons, mon travail, ma gaieté! » Et il partit, laissant l'autre interloqué et menacé de nouveau de voir écourter son sommeil! En effet, le lendemain il fut éveillé dès l'aube, par ce rossignol de savetier. Mais Jeanneton, la petite servante du financier, calma son maître et lui promit de l'aider à se débarrasser du bruyant gêneur. Elle vint effectivement minauder avec le savetier, sous prétexte d'une commande de souliers et en profita pour aguicher le naïf artisan qui en devint éperdument amoureux. Alors l'amoureux savetier ne pensa plus qu'au mariage et fut envahi par une tristesse d'amour à la pensée quesa bien aimée n'épou- serait qu'un homme possédant au moins mille écus ! Or, jamais un aussi modeste savetier n'avait ambitionné de posséder un tel pécule ! Mille écus ! ! ! Heureusement qu'il eut la bonne inspiration de venir les demander au même financier et voisin en lui jurant de ne plus jamais troubler son sommeil. Mais l'autre exigea un reçu en règle que le savetier ne savait ni lire ni écrire. Il apposa sa croix en guise de signature et se retira enchanté avec ses mille écus! « Quel bonheur! pensa notre savetier en rentrant dans sa boutique, je vais mettre cette fortune aux pieds de ma chère et belle Jeanneton... Oh! la voici! » Et notre homme se traîna sur les genoux, le sac haut en signe d'offrande à l'adresse de la divinité qui allait passer son seuil ! Horreur! Ce n'était qu'un huissier venu pour chasser de chez lui l'imprudent savetier qui avait signé incon- scient un acte de vente de son échoppe au seigneur financier, son voisin, pour la somme de mille écus ! Moralité : Il ne faut jamais négliger d'apprendre à lire, ne serait-ce que pour savourer ce compte rendu d'un très joli et très amusant film cinématographique. Métrage : 275 mètres. Mot télég. : Financier. 1 f -s- « **. flmeriean Standard Films MOSIÛOE CONTAGIEUSE Le maestro Tenorini emménage. On apporte ses meubles, son piano surtout et d'abord ! Il lui tarde que ce cirer instrument soit mis à sa place, en bonne place dan» l'appartement. A peine ce bon piano est-il placé que voilà notre artiste qui commence à préluder sur ce clavier dont se nourrissent ses doigts, ses oreilles, tout son être ! Il joue une valse lente et en savoure le rythme berceur en dodelinant du buste sur son tabouret. Et dans la maison tout le monde est charmé : l'atelier de modistes d'en dessous se vide prestement et ses demoiselles accourent en dansant dans l'appartement du pianiste émérite. En bas, dans la rue, les gens s'arrêtent, écoutent et montent pour danser également. Dans les bureaux d'un homme d'affaires la musique apporte le même trouble. Et bientôt la chambre du musicien n'est plus qu'une populaire salle de bal où l'on danse avec ardeur — avec tant d'ardeur qu'au bout d'une heure tous les danseurs sont écroulés, assoupis autour du maestro qui s'aperçoit de cette invasion peu banale et va s'en plaindre à un policeman qui lui dit : « Puisque votre valse lente les a endormis, réveillez-les avec un galop '. » Et ma foi le conseil ne fut pas mauvais. Métrage : 125 mètres. Mot tclcgv. : Contagieuse. Affiche : 72 < 106. Gx> îinii. H?0 de C . r. J.-J.-Rousscau, Pari- IMP. BOURSE DE COMMERCE 35. RUE J-J. -ROUSSEAU. 3S PARIS — i) res, pour ce qu'elle avait de franchise et de détermination courageuse aux côtés de M. Miane. Venu depuis à Paris, le président du Syndicat n'a rien ménagé de son temps et de son activité pour voir les personnalités directement ou indirec- tement mêlées à l'affaire et c'est avec plaisir que nous pouvons noter ici le suc- cès qu'il a remporté près des unes et des autres. Le président de la Chambre Syn- campagne pour sauvegarder les intérêts des exploitants marseillais en face des prétentions inquiétantes de certains grands music-halls, trop désireux de de- mander au cinéma, contre tous nos amu, les ressources que les « attractions » pro- prement dites ne leur ont pas procurées. La question est des plus délicates. Il y va de la mort certaine de beaucoup d'ex- ploitants du Sud-Est. On comprendra M' MIANE Avocat-Conseil du Syndicat des Exploitants Cinématographiques du Sud-Est Ancien Conseiller de Préfecture Ancien Secrétaire Général de la Préfecture des Bouches-du-Rhône ricale, M. Jules Demaria, l'a hautement outenu de son influence et de ses con- ,-eils autorisés. Toute la corporation ap- plaudira à ses efforts et à son désir de iaire oeuvre utile dans les heures diffici- les que nous a créées l'inopportune inter- vention de quelques maires. Mais le zèle du Syndicat du Sud-Est ;e s'est pas arrêté à cette seule tâche. M. vichebé mène en ce moment une vive aisément pourquoi lorsqu'on saura que les salles ordinaires de nos collègues con- tiennent de 500 à 900 places, alors que celles des cafés-concerts peuvent recevoir chacune de 3.000 à 4.000 personne:-. A programme égal, ces immenses halls se- ront des concurrents redoutables, mortels même, car la population marseillaise al- lant au spectacle a des limites et ne sau- rait raisonnablement aller voir deux fois ou trois fois un même film. Le music- hall-c.néma absorbera donc ]es clients des salles déjà existantes et réduira à la famine tous ceux de nos amis qui ont jeté des millions dan3 l'affaire. Y a-t-il un remède? M. Richebé le pense. <( C'est aux loueurs, nous dit-il, qu'il importe d'agir. Pourquoi ne sup- primeraient-ils pas d'un commun accord la fourniture des programmes aux mu- sic-halls ^i?ant exclusivement du ciné- ma? C'est leur devoir pour sauver leurs clients et c'est leur mtérêt commercial aussi, puisque la disparition de vingt ou trente établissements ne ser?. jamais com- pensée pour eux p*r le bénéfice d'une location réservée à deux ou trois salles, fussent-elles immenses. » Telles sont quelques - unes des ré- flexions de M. Richebé touchant la ci- nématographe du Sud-Est. Elles mar- quent l'admirable souci qu''l ? ie servir notre corporation et le sens très positif qu'il a des affaires. Au surplus, cas ques- tions — qin ne seront pas tout de suite résolues — sont d'un intérêt collectif suf- fisant peur que I?» France cinématogra- phique tout entière ne s'en désintéresse pas. Le Ciné- Journal se devait de les sou- ligner et de les présenter à l'attention éclairée de ses lecteurs. G. DUREAU. •^ «^ ~J* t^K <^» *^*S^ *9* 9* *7* V* *7* ÉCHOS Siegfried La Société Ambrosio, qui s'est toujours classée au premier rang des grandes mai- sons d'édition cinématographique, vient de donner une nouvelle preuve de son aptitude spéciale à traiter les nobles sujets. Son film Siegfried est en effet un chef-d'œuvre de ce genre. Pour ne pas déflorer le caractère de la belle légende allemande dans laquelle Wagner a puisé le meilleur de son génie, il fallait un goût supérieur, sans lequel l'œuvre eut été comme un attentat contre la beauté. MM. Ambrosio et (iandolfi peuvent se flatter d'avoir réussi sur ce point : leur Siegfried sera vu par les plus délicats et ne choquera personne. Pourquoi? Parce que l'harmonie, qui est le fond même de l'art, y est parfaitement réalisée, dans l'ac- cord si difficile des costumes, des décors, des accessoires scéniques avec les paysages, les sites, les intérieurs et tout ce qui forme le cadre de l'action. Justesse de reconstitu- tions d'après l'histoire et la légende, char- me des tableaux et distinction des person- nages, la Société Ambrosio s'est justement efforcée de ne rien négliger. Elle a vaincu toutes ces grosses difficultés, aussi terribles que celles dont Siegfried lui-même ren- contre sur le chemin de sa vie généreuse. Une richesse de mise en scène incompa- rable rehausse l'éclat de cette œuvre vrai- Matériel pour Cinémas et Concerts ioulcv téléphone PARDON et Cie, 7 à 19, Boulevard St=Jacques, PARIS 812-81 «^^H^fc. ■■»■ 812-82 812-83 ..*.T»^ FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIANTES portes et Panneaux g villages pour cinémas ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE PAROONLI-PARIS 7P1LLES ARTICULEES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AERANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de DeVis et Renseignements ment grandiose pour laquelle les éditeurs n'ont rien épargné, ni le nombre des figu- rants à pied et à cheval, ni la somptuosité des cérémonies chevaleresques du mariage, ni les extraordinaires apparitions qui font le cadre le plus merveilleux à la délivrance de Bruncchilde par Siegfried. Il faut également louer les interprètes qui portent supérieu- rement des costumes difficiles et savent incarner les passions violentes ou mysti- ques avec la force et la grâce dont la légende est si joliment parée . Siegfried sera le gros succès d'art de cette fin d'année et l'une des plus belles œuvres d'Ambrosio. Seul peut-être le pro- chain Parsifal en dépassera la valeur COMMUNIQUÉ Messieurs Bonnet, Henry et Kahn, cha- cun en ce qui les concerne, informent toutes personnes intéressées aux affaires cinématographiques, que les établissements du Gab-Ka, 27, Boulevard des Italiens et de l'Excelsior-Cinéma, 105, Avenue de la République, n'ont rien de commun, à quel- que point de vue que ce soit, avec l'Eden- Cinéma-Concert des Gobelins, dirigé par Messieurs Brugère et Blondelle. (Petiirs Affiches du 8 octobre 191-2, page 8 et suivantes.) FLATTEUSE ATTESTATION Un beau Match en perspective C'est le 23 octobre que se disputera, au Cirque de Paris, devant un public d'élite, le fameux match pour le championnat du monde G. Carpentier-Billy Papke. Nous apprenons que c'est à l'International Sporting Film que les organisateurs de la réu- nion se sont adressés pour la prise de vue ciné- matographique. Dès maintenant, nous pouvons assurer que tous les exploitants pourront se procurer cette grosse actualité. Un bon conseil : qu'ils adres- sent d'ores et déjà leurs demandes de location à M. Gaillotte, 1 04, rue de Paris, Vir.cennes. Téléphone : 934-95, et à ses sous-concession- naires : MM. de Saint-Mesmin, 4, rue de Pas, à Lille; M. Volonterio, 45, rue des Halles, à Tours; M. Encointre, 54, rue d'A- îès, à Bordeaux. Ce sera la grosse attraction de tous les pro- grammes. M. Jean Mariant, dont on connaît la com- pétence et la sincérité vient d'adresser à M. Rose (Optique réunie) , la lettre suivante à propos des objectifs « Orbi » : Cher Monsieur, Comme vous m'en avez exprimé le désir, j'ai essayé consciencieusement votre nouvel objectif pour projections animées, série Anas- tigmat Orbi. Les vues projetées avec cet objectif sont remarquablement nettes et lumineuses sur toute la surface éclairée. De plus l'économie de courant réalisée, comparativement aux objectifs ordinaires du commerce, est, sans exagération de 25 à 30 0/0. Veuillez agréer, cher monsieur, l'expres- sion de mes sentiments les meilleurs. Jean Mariani. ->-•♦•—<- ON ROUVRE! Le Cinéma-Théâtre-Moderne, la coquette exploitation de la Tremblade, dont MM. Ro- blin père et fils, sont les heureux exploitants, va faire sa réouverture sous quelques jours. Nos bons vœux de succès. DANS LES BALKANS La Société du Cinéma-Eclair, soucieuse de donner à ses clients des informations cinématographiques originales et complètes, vient d'envoyer dans les Balkans trois opé- rateurs qui ont déjà pris place à côté des correspondants de guerre des grands jour- naux. C est dire de quel intérêt sera YKclair- Journal pendant la durée des hostilités définitivement ouvertes. Deux Programmes par cemaine A l'exemple des principaux cinémas de tous les pays et selon la pratique de leurs collègues de Marseille, un certain nombre de directeurs parisiens ont décidé de passer deux programmes par semaine au lieu d'un. Nous croyons savoir que les premiers résul- tats ont dépassé leurs espérances et que le public a répondu à leur sacrifice. Le Filj JOSÉ IMPERATR i Reconstitution Cinémate Interprété par M. René FAUCHOIS l\ dans le Rôti 'BUREAUX : 5, Boulevard Montmartre, PARIS Téléph. : 139=36 et 163=07 Adresse Télég. : Monofilm^aris ■"*:""a(Br d'Art >HINE E ET REINE •aphique en deux Parties polèon Bonaparte), et Nelly CORMON, le Joséphine. Service Commercial, Théâtre et Ateliers : 14, Rue Chauveau et 49, Rue de Chézy NEUILLY=SUR=SEINE Télép. : 574=54 Pour la Semaine diJ LE SOSI L. Tour à tour comique et dramatique, cetû m d'une gratis ADMIRA BLEMES Le plus gros succès lui est rér BELLE AFFICHE /f LONGUEUR K Williaip HDMPHREY Rôle de " NAPOLÉON " AFFICHE MISS QLADYS, SUFFR4 onfii Af A? Con5u AFFICHE L*E CŒUR 1D£ affiche ETRANGE AVEN AFFICHE LES DEUX Pour la description de ces Nouveautés demander Tous nos films sont exclusivement imprimés sur peh\ S au 14 Novembre : E L'EMPEREUR ÏVENTVRE INÉDITE du Grand Empereur constitue un Film originalité INTERPRÉTÉ Tvé et nous le recommandons spécialement )9 MÈTRES Af BELLE AFFICHE iETTE pour UNE HEURE ie aT A? AFFICHE L S JVl E I^y 7^ I— 12^ 7^ Comédie Romantique 'URE DE JONES Comédie Comique $/\TA| LL ES Drame Militaire otre " BULLETIN HEBDOMADAIRE " L sort le 25 Octobre les vierges de la Compagnie "EASTMAN KODAK" (y%amab û£dwo» \/ian. FILMS EDISON 64, rue de Cormeille, LEVALLOIS=PERRET (Seine) Téléphone : 590=08 û Adr. Télég. : Ediphon-Levallois=Perret Dix Jours avec la flotte de Guerre des Etats-Unis Longueur : 196 mètres Il est d'un intérêt primordial de suivre les manœuvres de la marine étrangère et de la comparer avec celle de notre pays. Les spectateurs y trouvent un divertissement dénué de banalité et les techniciens y puisent de fructueux emeignements. Ce film fera suite et complétera les Manœuvres de Guerre de la Flotte Américaine que nous avons présenté la semaine dernière et qui a été accuilli avec tant d'enthousiasme. LE GRCNDEVR Comédie-dramatique : 700 mètres - AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et ia HOLLANDE MB. REIMERS EENBERG, 22, Place de Brouckère, Bruxelles AGENT GÉNÉRAL POUR L'ESPAGNE : MM. COX & Cie, 29, Paseo. Colon, BARCELONE. TOUS LES FILMS EDISON sont exclusivement imprimés sur Véhicules Vierges de la Compagnie EASTMAN KODAK SOCIETE GENERALE DE CINEMATOGRAPHE (ANCIENNE SOCIÉTÉ DELAC & CIE> i 5 rv, ^OUE DEPOsÉ' MONOFILM 5, BOUL. MONTMARTRE — PARIS TÉLÉPHONE : 139-36 Joséphine Irppératrice et Reipe Reconstitution cinématographique en deux parties de M. Henry NINE Interprété par : M. René FAUCHOIS Napoléon Bonaparte M»° Nelly CORMON Joséphine Etre prestigieux, multiforme et quasi fabuleux, Napoléon Bonaparte apparaît à l'esprit, dans l'étin- cellement et le fracas des batailles, comme un demi- dieu, insensible aux passions humaines autres que la Gloire. . . Et pourtant son cœur d'homme a tressailli sous le regard prenant de la créole Joséphine de Beau- harnais. Il fut pris tout entier pendant quelques an- nées, rêvant entre deux combats à celle qui l'avait conquis, et qui, trop souvent frivole et infidèle, a mé- connu le génie et l'amour du grand homme... Le Corse aux mains fines et nerveuses qui devait con- duire le Monde, était en laisse aux pieds de la char- meuse qui le quittait vite pour son carlin, ses robes et les galanteries. Parfois il a voulu secouer le joug, mais elle, avec un regard et un baiser, sortait de la lutte victorieuse et plus dominatrice... Et cette do- mination dura jusqu'au jour où l'Empereur et Roi, implacable, chassa cet amour stérile qui lui refusait l'Enfant qu'il désirait âprement pour perpétuer sa gloire et son nom Le film aujourd'hui présenté est l'histoire intime et douloureuse de la passion de Napoléon Bonaparte pour celle qui, après avoir reçu le diadème impérial des mains de celui qui l'aimait, connut aussi les tris- tesses de la chute et de l'abandon qui marquèrent l'éveil de son cœur pour Celui qui la quittait. Tous deux nous apparaissent dans les différents tableaux avec leurs caractères si dissemblables et si impres- sionnants. Le Film d'Art dans l'exécution de cet œu- vre, s'est d'ailleurs attaché à reproduire avec toute la fidélité désirable des portraits très vivants de la créole devenue plus que Reine, et de Napoléon Bonaparte, général, amant/époux, et]empereur. . . PREMIERE PARTIE Le Directoire agonise. Bonaparte revient d'Egypte avec l'auréole du vainqueur. Il prépare le 1. G. 54, Rue Philippe-de-Girard, 54 — -= PARIS ^— ■&mm Mais il en existe II Tous les Bons Edi et continuent d' 1 pour le plus grand ACTIEN-GESELLSCïiAl T FUR ANIUN-FABRIKA *s£bs i^Mi 5 44 AUSSI BON urs le savent bie îployer le Film 99 ien de leurs Clients r WC -S>ff" BERLIN S 0 Sfi A-er]t Général : F- SIN0ER- 20"22, rue Richer' PAR,S TÉLÉPHONE : 289-99 20 — ■ Mil été engagés, se Irouvenl menacés par une pei'f-peclivi de concurrence toujours croissante di la ] arl de théâtres, cafés-concerts el cafés faiianl les séances cinématographiques qui veu- li ni de ce l'ail anéantir nos établissements ne pouvant contenir que ô()0 à 900 personnes; « Considérant que l'intérêt de notre com- mérce se trouve menacé gravemenl et que si cet empiètemenl qui grandi! de jour en jour n'est pas arrêté, nos établissements se trouveront menacés dans leur exploitation. Notre Syndical me! donc à l'index tout établissement ayant été créé pour théâtre, eafé-concert et café; « Considérant que tout l'intérêt des loueurs est de nous soutenir dans cette lutte et que leurs intérêts pouvant à leur tour être lésés comme les nôtres, étant donné qu'ils trouvent plus de ressources dans un grand nombre d'é- tablissements cinématographiques que d'en laisser subsister que deux ou trois par ville. Leur cause se trouvant commune avec la nôtre, leur défense se lie à la nôtre; ii Considérant que nous devons nous défen- dre mutuellement, le Syndicat s'engage à met- Ire à l'index la maison de location qui ne vou- drai! pas se conformer aux décisions du Syndi- cal : » Considérant que le Syndicat doit en tout et peur tout sauvegarder les intérêts de sa corpo- ratiun, décide que imii élablissemenl qui ne pourrai! assurer ses pi ••- r immes p ir suite t une mise ù L'index d'une maison de location, 1: Syndical s'engage i lui procurer, par n'im- rent nécessaires j r assurer la marche de son établissement el fixe la date de sa résolution au... » Nous aurons à fixer cette date. Voici maintenant la lettre à adresser *"«s ii;aisons de location : - Nos établissements cinématographique- - trouvant lésés par la concurrence chaque jour plus active que leur font les théâtres, cafés- concerts, cafés, etc., notre Syndicat, soucieux dt la défense de sa corporation, vient vous de- mander de le soutenir dans la lutte. « Etant donné que nos établissements créés spécialement pour faire du cinématographe ne contiennent que 500 à 900 personnes, nous ne pouvons lutter contre les salles contenant 2.000 à i.OOO spectateurs et nos établissements se- raient à la longue anéantis. De ce fait, il ne subsisterait plus dans certaines villes qu'un ou deux cinématographes et sous peu de temps la marche florissante de notre industrie, qui fait 1< gloire de notre région, serait arrêtée et notre corporation disparaîtrait. « Notre Syndicat vient donc, étant donné que votre intérêt vous commande de nous soutenir, vous demander de vouloir bien prendre en Itala=Film\ PROGRAMME DU 25 OCTOBRE 1912 Lève une jambe et danse Comique. — Affiches. — 140 mètres PROGRAMME DU 1er NOVEMBRE 1912 Gribouille sur les Alpes Comique — Affiche. — 174 mètres Les plaisirs du photographe amateur Comique. — Affiche. — 1B7 mètres Adresser les Commandes à Vaul HODEL Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue 'Bergère, PARIS Télép. 149-11 Adr. télég. ; ITÂLAFILM-PARIS Tous nos Films sont exclusivement Imprimés sur Pellicules vierges de la COMPAGNIE EASTMAN KODAK Union des Grands diteurs de Films Société Anonyme au Capital de 100,000 frs VARISs 17 s Faubourg=Montmartre Rtir. tél. : UNIOFILMS. - Télép. : 168-82 SERVICE DE LOCATION DIRECTE DES MARQUES Alter=Ego BRÉON & Cie, Propriétaires-Directeurs Théâtre = Usine = Bureaux 218, 'Boulevard Tiineau = Neuilly=sur=Seine Téléphone : 576-58 TUTUI GlHÉHHTQKBilPHlQUES à F Tirage rapide de Titres et d'Actualités Traductions en foutes Langues VIRAGES - TEINTURES - COLORIS Maison apportant les plus grands soins aux Travaux qui lui sont confiés NE TRAVAILLE PAS AU RABAIS N'éditant pas pour son compte et par conséquent NON CONCURRENTE , ses Clients peuvent être assurés de la discrétion Sa plus absolue sur les Nouveautés qu'ils éditent et du soin apporté aux différentes manipulations. Elle se charge aussi de la prise de Vues pour le'' compte. THÉÂTRE & OPÉRATEURS à la Disposition des Clients ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE MODERNE Permettant de travailler MÊME LA NUIT OUTILLAGE DE PREMIER ORDRE Derniers Perfectionnements ALTER*EGO justifie bien ainsi, auprès de ses Clients son titre ' AUTRE MOI-MÊME 23 main ■ notre défense el nou ■ ne doutons pas qui »:ous n pondiez à nol re appel. Nous vous serons donc reconnaissants de nous faire connaître au plus loi votre <'iniiii.ii sur les questions sui\ anles : n I" Gonsentirez-rvous à prendre la défense de ii".- rlablissc-nicnls cuutre théâtres, cafés- cuiicerls, i afés ? - 2" Refuserez-vous la location de program- mes ;'i des établissements non créés pour notre genre de spectacle? .'i ' (juelle marche comptez- vous prendre pour nous soutenir .' « i" Groycz vous avoir quelques, objections ,'i l'.lll'l'.' 0 Vvanl d'envpyer cette lettre aux maisons il'' location, j'ai lenu ■> savoir si vous l'approuvez. Ji la mets donc aux \ oix. Pas d'opposil ion ? Adopté à l'unauimilé. Min de nous conformer aux décisions prises, i1 faut absolument que lous 1rs membres du Syndical prennent l'engagement de défendre notre cause; je vais vous donner lecture de cet engagement : '• Les membres du Syndical, soussignés, s'en- gagenl .i ii'1 plus prendre de vues j toutes les maisons de location qui n'adhéreraient pas à la défense de notre cause, Le Syndical assurera par ses propres moyens la fourniture des programmes aux élablisse'mVHls lésés par les maisons de location qui auraient été mises à l'index. » Je pense que personne ne fera d'opposition. ,li \iiis donc faire circuler la lettre afin pin \i.n> !.t ligniez lous. Je me permets de la si- ■ le premier en ma qualité de président. I/. fieynaud. La lettre adressée aux limriirs concerne aussi le Syndical de la Côte i !' \/.ur. '/. (ii'iinuldl. l'ai parlé de la fusion de no- Ire groupe ivec votre Syndical ; quelques mem- bres n'ont pas eu l'air d'y adhérer cl de vou- loir garder le litre autonome; mais je ne dé- sespère pas de lus amener a vous. M. lAchcbé. — Comme vous pouvez vous en n iidn compte, contrairement l ci qui e pa ■ ' : i ,\ n. lie, ils. ce n'est pas le Bureau seul, i " sont les mi mbres de notre S\ ndicat, qui viennent toujours à nos séances, qui facili- li.nl la marclie de nos l ra\ aux. Je ne doute pas que \rnis soyez disposés ù raire commune avec nous; mais il j a surtoul dans votre adhésion la question pécuniaire à trancher. S;ms vouloir vous enlever votre auto- nomie, vous pourriez garder votre indépen- dance ''n nous versant une allocation. (Joui paient vos membres? i/. fliimakii. - - Six francs par au. !.<• plus simple serait que vous fixiez une contribution anuuelle el nous verrions .-i nou.- pouvons vous la verser. Je fais une réunion la semaine prochaine el nous étudierons ta quea l ion. i/. Richebé. Je préférerais que vous fixiez vous-mêmes ta contribution que vous pourriez \ erser. M. (Jir.aud. — La lettre adressée aux loueurs pourrai! entraîner des malentendus ou des qui proquos au point de vue de lu location de lilms pour toute l'année... M. Richebé. — Pardon, si je vous interromps, mais je dis dans la lettre aux loueurs que s'ils mil des objections a faire, ils n'uni qu'a Les transmettre el nous les étudierons, l; lez \ uns en au Bureau. Je vais mettre ;niv voix rengagemenl des ex- ploitants. Pas d'opposil ion .'... Adopté à L'unanimité. .)/. Boursier. - Supposez que les loueurs ne marchent pas avec nous; commenL dans le Syndical, allons-nous nous arranger pour nous pas -er les vues .' .)/. Rlchebé. — J'ai fail des démarches aupn des maisons de localion; je n'ai pas rencontré M. Reynaud, .1/. Racket-, — J'ai fail pari de nuire con salion à ces ssieurs; ils m'ont dit qu'ils éLaienl avec vous, .)/. Grimaldi. — Si tous les exploitants mar- chent, les loueurs seront bien obligés de mai'- B. C. WELT EMPIRE KALEM BIOGRAPH LUBIN M, P. SALES AGENCY Limited VENTE DE FIMLS : 86, WARDOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 37, rue de Trévi?e, PARIS - Télép. : 234 = 80. = Adr. Tél. KALUBIO* PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés Toutes nos Vues sont impressionnées exclusivement si» "Pellicules Eastmann Kodak" LA DAME DE CHEZ Ml d après le cbef-d œuvre de M Georges FEYDEAU droits exclusifs LA DAMA DE CASA MAXIM CacadJ Distribution: PETITPONT LA MÔME CREVETTE M-MÛRET de l'Ambigu M* BETTY DAUSSMOND.-luTM.Vairieiiil M- PETITPONT M 'NAZAIRE .du îh.du Palais Royal MÛINGICÛURT )U ESN t «JuTh du Vaudeville fl'R SAIDREAU du Th du Palais Royal ! GENERAL (A.CA.D.) 26 — cher avec aous; leur intérêt personnel le leur cumulande. U. fiichebé. — Des que j'aurai la réponse des loueurs, le Bureau verra ce qu'il j aura lieu de ("aire. i/. Surdon. — Gela concerne-l il le cinéma graluil sur la place pijblique ? i/. Richebé. — Cela concerne lout. J/. Reynaud. — Ce sera porté sans doule à la i naissance de la Chambre syndicale de Pa- ris ? i/. Richebé. — K\ idemment. .1/. Heynaud. — 11 nous sera difficile, à Mar- seille, de vous donner une réponse avaul île connaître ce que feronl les maisons de l'uris et de savoir si elles marchent avec vous. Vous au- riez donc dû consulter d'abord Paris. El si nui; maison de location parisienne venail ;'i fournir 1rs programes, quelle sérail notre situation? l/. Richebé. — Je suis bien aise il'1 pouvoir vous répondre à ce sujel el j'ai le regrel de ne pas être de votre mis. A Marseille seuil représentées actuellement les maisons les plus importantes de la capilale, e! je crois qu'aucune maison de Paris n"aurail pu assurer les programmes Lels que ceux que \iius avez fournis à l'Alcazar-. Les maisons d'ici nous fournissent de 1res beaux films intéres- sanl le public. Donc si les maisons de Marseille restenl avec nous, vos clients ne nous qiiitte- ronl pas, el je ne vois pas quelle maison de l"- calion de Paris | rrail fournir île- program- mes importants, d'une réelle valeur, autres que les iiiiiisniis qui -uni représentées à Marseille. Vous-même, monsieur Reynaud, vous en avez tonné l'exemple cet été. i/. Racket. -Je crois qu'il est dans notre es- prit qu'en e.. moment nous ébauchons la lion; mais qu'ensuite il faudra la faire partir de Paris, après adoption de la Chambre >>nl s'en Irouvenl lésés. Nous n'avons par '< regarder si dans telle partie de lu France on I ra> aille 'l'une manière huile différente de la nôtre; notre Syndicat veut rester libre de sa gestion commerciale, qui lui a p< nuis d'al teindre le tenu résultai auquel il est arrivé. Que demandons-nous, messieurs? C'esl de dé fendre les gros capitaux que nous avons mis pour créer à Marseille ces salles de spectacles qui [oui la beauté de noire corporation. J'ose croire, messieurs, qu'il n'y aura pas un il entre vous qui ail jugé le contraire? Que pen- %J » = Jtx.# w A JjLX. JP J*. Propriétaire de LU GUIDE ENTREPRISE fiflÛUhWI lilLIEPE PARIS, 3, Rus Gretry, PARIS {Trïs dl'POpëra.Comique' Sièga Central : RIO=de=JANEIRO 179-183, AVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo == Porto Alegre Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques NORBISK=FILMS, de Copenhague AMBROSIO, Turin ITALA, Turin roujoura acheteurs de toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La r/IASSSPJ ne VEND ni n' ACHÈTE do FH.H7C DE STOCK .dresses Télégraph. : STAFF A-R'O-de- JANEIRO -- JACOROSÂ-PARIS — 27 — serez-vous si vos belles salles de spectacïi Iruuvenl un jour désertes par suite d'une eon- i urrencc qui ne vous permellrail jia> de lutter? z bien que nos salles de spectacles ui: peuvent cunlenir que de 500 à 900 personnes. Pourrez-vous lutter << >n 1 1-- ces salles de Ihéà- - cafés-concerts, pouvant contenir de 3.000 m LCCO personnes? Non. ssieurs, la beauté de - I - animes ne serait pas suffisante pour retenir à vous votre nombreuse clientèle. Je ne lis pas lueurs y trouvent leurs avan- _ - i dis trition de nos établissements ni pourrait laiss subsis -■ on l'importance Mes, que deux ou trois établi: — ments. 1 upons-noi • le nous, messieurs, loul d'abord; dans le Nord, dans l'Ouest; dans l'Est, un peut travailler d'une toute autre manière que ni, nous ne de- vons pas regarder ce pji - sse ailleurs; ■ on travaille mal, ce n'est pas une raison de suivre la même voie. A Paris, dans le Nord, les exploitants ont un Syndical pour se défendre; nous n'avons qu'à faire de même de noln Nous pouvons leur demander moralemenl de se lier avec nous, mais s'ils ne le veulent pas, nous marcherons seuls. Défendons notre corpora Nous nous faisons concurrence '.'Dire nous. l'esl déjà bien .i--'-/.: ne laissons pas un troi- sième larron nous engloutir. >i nous rencon- trons des oppositions, votre Bureau vous défen- dra, ii cherchera partout les concours nécessa ces pour pouvoir passer sur les obstacles qui nous - -. el par notre énergie, notre entente, m is toujours sûrs de notn - G'esl loul ce que j'ai à vous dire; je vous de- mande simplement d'avoir confiance en votre Bureau. .1/. Giraud. — Les - eille n'uni même pas à attendre l'opinion de leurs maisons di Paris: leur opinion doil être faite aclueUe- menl el ils doivent savoir ce qu'ils auront à faire. Si nous laissons agir les cafés-concerts, nous si s amenés à fermer, el alors les loueurs n'auront plus que deux ou trois clients, an lieu des nombreux établissements actuels, ssayé personnellement de m'entendre avec l seul industriel qui me porte préjudice; mais il n'y a rien eu ■> faire; il m'a dil qu'il me tuera. Syndical a le devoir de me soutenir et de soutenir el dç soutenir i"ii» ses membres dans celte lutte. .1/. Richebé — Je vous répète que \"u> ]>"u- vez avoir connance en votre Bureau; si nous sommes tous d'accord el respectons les déci- sions du Syndicat, nous arriverons. Je vous demande de voler les considérants û\onl je vous ai donné lecture, le Bureau fera ensuite le nécessaire. M. l'ocli. — Les loueurs syndiqués accepte- ront-ils? u. Richebé. — A ce props, je ferai remar- quer qu'on a reproché à notre Syndical d'avoir des loueurs parmi nous, Je suis heureux de les a\oir aujourd'hui surtout, car, ainsi assistant à - séances, prenant pari à nos délibérations, ils sonl parfaitement au courant. Nous sommes arrivés à les avoir avec nous: c'est nn résultat merveilleux. Pans la lettre que nous leur adressons, nous leur demandons s'ils uni îles objections à faire; s'il y u lieu, ils nous les soumettront franche- ment el le Bureau verra ce qu'il conviendra de faire. Nous ne demandons pas qu'ils mangenl de l'argent, pas plus eux que nous, chacun doil avoir son bénéfice. Je mels donc aux voix Njs considérants. Pas d'opposition?... Adopté à l'unanimité. M. Mercier Vincent. — Je crois que l'intérêl des loueurs - isoli ni le même que celui des exploitants. Si. en effet, ils onl pour elienl un établissement contenant i.000 spectateurs, pour ces i.000 spectateurs ils ne fourniront qu'un programme, tandis que pour les - faire dans des établissements de 100 pla< - faudra dix programmes. Ils onl donc loul inté- rêt à marcher avec nous. M. Reynaud. — C'esl La question d'été qu'il Ginémato graphistes ! Si Vous Voulez Vous A.\SiSURER. • • Si Vous Voulez faire VÉRIFIER Vos POLICES en cours. . . Adressez=vous à un \ST*ECIALI\STE dans la matière J. GALLOIS, Assureur= Expert 7, Avenue Trudaine, RARIS. Téléphone : 292-30 — 28 - faudra Lranoher, lhi principe, nous avons de forts contrats, el si de mai à juillet les établis- si ment s sont fermés, que ferons: is alors, que nous avons de 15 à 50.000 francs de films. En ce qui me concerne, i8 établissements m'ont taché cet été. M. Richebé. — Je vous renouvelle, monsieur Reynaud, que si vous avez des objections à nous faire, nous les étudierons. M. Mercier ^inct>nt. — Si vous fournissez les cafés-concerts, ces établissements qui ne l'ont pas trop leurs affaires par suite de la concur- rence que nous leur faisons, supprimeront leur première partie- de concert et la remplaceront par du cinéma, faisant ainsi un spectacle qui attirera les amateurs du einéma. Ainsi nous se- ri ns supprimés, et que ferez^vous de vus films si vous n'avez plus à fournir que trois ou qua- tre établissements au lieu de quarante? M. Reynaud. — Le café-concert qui ferail du cinéma à 25 centimes, chose que seuls vous pouvez faire, ne tarderai! pas à mettre les clés sous la porte. • M. Richebé. — Et les programmes que vous fournissez à l'Alcazar ne permettaient pas à cet établissement de faire ses entrées à 0 fr. 25?... Je prie messieurs les loueurs de faire I" né- cessaire pour qu'à la prochaine réunion nous ayons leur réponse. Nous n'avons plus rien à nous dire. Je vous donne donc rendez-vous au premier mercredi de novembre et je souhaite qu'alors nous soyons aussi nombreux qu'aujourd'hui; nous conti- nuerons à nous occuper de la défense de notre corporation: j'espère donc que personne ne manquera et je demande à M. Grimaldi, notam- ment, de venir et de tâcher de nous amener quelques-uns de ses collègues de Nice. La séance est levée. Demander la Trousse Multicolore au « Ciné- Journal ». .^5* ^£> *£' ^6? ^€"^ iGi £$? z6"^ x5» ^O ^O ^ /© ^O /© /© ^o ^o Pour ta Vie... Le Cinématographe Sauveteur Pourquoi se lasser de faire toujours et sans cesse ressortir, la grande, l'immense utilité de de la cinématographie et de mettre en évidence les services immense s qu'elle peut-endre.à tous les points de vue?... Nous savons déjà à peu près tout ce que l'humanité doit au cinématographe. Mais il n'y a que les profanes pour dire, de bonne foi sans doute, que nous enfonçons des portes ou- vertes, alors qu'elles sont à peine entrebâillées... Car il ne se passe guère de jour où ne se révèle à cous, dans le domaine de notre artis- tique et scientifique industrie, quelque chose de r cuv eau, de tout à fait nouveau. Tout récemment, dans la grande salle de bal de l'un des plus grands, des plus magnifiques hôtels de New- York, le Waldorf-Astoria, on voyait se réunir une étrange assemblée d'hom- mes, en bourgerons de travail, en blouses, aux mains rugueuses, tenant encore les outils, ins- tiuments de labeur quotidien et ardu, source de la pitance journalière... C'étaient des mécaniciens, des mineurs, des métallurgistes, des ouvriers de l'air, du sol et du sous-sol. Que venaient-ils faire en ce somptueux mi- lieu, où de coutume ne fraient que les milliar- daires?... Ils venaient tout simplement communier sous les espèces du cinématographe, pour la sauve- garde de l'existence humaine. La m National Association of Manufactu- rer » (Ligue Nationale des Fabricants) tenait son dix-septième congrès national, consacré, % CU! 1 C %J K3 • dans votre intérêt, employez mes apparais Vous serez émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — IWëtreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint=Denis = <= = PARIS = = = <0 LU «H CJQ G E 2 ON ez3 CL3 *"?r^n^ co CD f d «a G 1 BHBHBBSHI p N i *■ 1 N 2 c 0 M a H h E ' S \< Pharos LIÈRE , Rue d r» u- ÈQ ,': fPMMERY. - L'Aviateur ''-- ,LULIU v'°le «e Valencienncs à Biarritz («/.> kilomètres sans escale). FONTAINEBLEAU Le Rallye d'automne de la •• Réunion Hippr que Militaire . ' MARSEILLE Départ pour le Maroc (|u M. ta||I , chasseurs alpins sous les ordres du com- mandant LA ROCHE LAMBERT. NEUSTADT (Autriche) Le Grand Duc Ferdinand Salvator inaugure une statue de 1 empereur François-Joseph. S fi A f; ON (Allemagne) Concours de résistance pour automobiles et anisé par l'Automobile club motocyclettes, de Berlin. EN AMÉRIQUE BUENOS-AIRES •• .\luchete '• gagne le grand prix d'honneur cle I Hippodrome Argentin. LA PAZ (Bolivie) Anniversaire de l'Indépendance. WASHINGTON (Etats-Unis) les principaux chimistes du monde entier Staft00"8™8' sont r<'<;l,s par le |,l''si- WINNIPEG (Canada) Fête enfantine à l'exposition des Arts de la CHARLESTON (Virginie) L'n violent cyclone vient de causer des rava- ges terribles. BALTIMORE (Maryland) Le vapeur NANTI CKET mal élayé dans son dock se couche sur le liane. BEVERLEY (Etats-Unis) Le Président TAIT Sfl repose des fatigues de sa dernière campagne électorale. Métrage : 190 mètres environ La Société Cinématographiqtl S. G. / 30, Rue Louis- le-Qr«| difl MM. Pierre DECOURCELl Un Chef=d'Œuvre S. C. J- Le Célèbre Roman j qui a fait couler ta ÏZ PETI1 p sera édité la Sema .. C M LES FILMS DE LA i sont édos Etablissements *) es Auteurs et Gens de Lettres G. L. -- Téléphone : 275-76 f»ar et Eugène GUGEINHEIIVl ■aa»gg—nBi i i 11 nmi i ■ i i .1 fui i i i i i i i 11 ^^— h;— a— —B^^g— ^ggn plus à l'actif de la G. L. Iphonse DAUDET e douces larmes CHOSE prochaine par la j. L. If ar les ATHÉ FRÈRES " Programme du 25 Octobre AUTOUR DE NEW-YORK (Voyage) RAPIDES PROMOTIONS (comique) . . 121 met. . . 116 — VENGEANCE de CHOUAN Comédie dramatique - Longueur* 1 231 mètres Programme du ier Novembre LES ENVIRONS DE TUNIS (Plein air) . . 106 met POLICIER MYOPE (Comiqua) 124 — DÉCHÉANCE Drame - Longueur i 279 mètres EN LOCATION Sous la Coupole du Cirque, Drame, Affiche . . 590 met. Sang de Gitane, Drame, Affiche 861 — Frère et Sœur, Drame, Affiche 77ô — Le Roman d'une Princesse, Drame, Affiche. . ô(.)7 Cruelie Fatalité, Drame, Affiche .S 12 — Je meurs ou je m'attache 215 — HARRY Télép. : 100 = 03 Ad. Tél. : HARRYBIO - PARiS ^r'^'H^ 3H * films * f§r 37 MAISON SPÉCIALE pour la LOCATiO» DE TOUS LES FILMS A SUCCES EN COULEURS ET EN NOIR Louis ROUCHY 31, Boulevard Bonne=Nouvelle, PARIS Téléphone : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.000 mètres de NOUVEAUTÉS COLORIEES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM. CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché, ALGER Agent général pour la Belgique : CH. BELOT, 26 Rue du Poinçon BRUXELLES Lettre Britannique f (Correspondance particulière du Ciné- Journal.) Londres, 1 6 octobre. Avec la logique qui les caractérise, les An- glais savent aller au-devant des éventualités. Ils s'inspirent d'un bon principe, en prévenant, afin de ne pas fournir motifs à répression. C'est ce qui se passe en ce moment pour 1 cntreposition des films. Un ancien gradé des services d'incendie de Glasgow ayant soumis aux autorités un mé- moire faisant ressortir les dangers qui pou- \a.ert résulter des dépôts de films cir.émato- ^.api.iques dans des locaux habités et sans précaution spéciales, on évoqua aussitôt la né- cessité d'édicter des mesures spéciales pour lo- caliser les dépôts de matières inflammables du genre celluloïd. A peine ces velléités de réglementation s'é- taient-elles manifestées, que l'on a pris, dans la branche, les devants, en reconnaissant l'uti- lité de créer des locaux et entrepôts spéciaux pour yloger les films, sans danger pour le pu- blic et sans limites de quantité. Cela coupe court à toutes réclamations fu- tures. Puisque l'on est bien disposé à prévenir il n'y a plus lieu de sévir, n'est-ce pas, et c'est très intelligent, il faut l'avouer, de ne pas don- ner prise aux récriminations. Après tout, s'il y a certains inconvénients à ne pas pouvoir disposer librement des films do\t on a besoin, certaines précautions ne sont nul- lement à dédaigner. Si l'on envisage la question dans son en- semble, il est évident que les oppositions qui se manifesteront inévitablement à une modification radicale des procédés en vigueur seront asse: vives. Mais en allant au fond des choses, on reconnaîtra que le système des entrepôts spé- ciaux de films, préconisés, dès à présent, en Angleterre, dans les milieux intéressés, démon- trera facilement son utilité. Les autorités ne sont pas précisément favora- bles à l'industrie cinématographique, en ce rre 'ment en Angleterre, et il vaut infiniment rrieu: leur enlever, dans la mesure du possible, tou. sujet d'intervention. On exagère volontiers les dangers du cellu- loïd et le public est tenu en haleine par les alarmistes qui ne sont pas toujours intéressés, mais n'en tiennent pas moins à faire parler d'eux. De là cette manie de réglementer à outrance l'exercice de la cinématographie. Il y aurait un moyen extrêmement simple de mettre à néant toutes les appréhensions et de faire renaître la confiance dans le public : ce serait de créer des entrepôts spéciaux, loin de toute habitation humaine, de façon à ce que tout danger se trouve écarté. On n'aurait que le strict nécessaire sous la main et, du coup, la question se trouverait résolue : on ne cher- cherait plus noise, comme on s'apprête à le faire énergiquement, aux agences qui remisent une certaine quantité de films. Les Anglais n'envisagent d'ailleurs pas uni- quement ce point de vue là. Ils estiment aussi que les entrepôts spéciaux faciliteront grande- ment l'exportation des films, ce qui n'est pas chose facile, comme les intermédiaires ; en rendent parfaitement compte. Puisque nous sommes obligés d'envisager sé- rieusement la création, en Angleterre, de dé- pôts spéciaux pour les films, autant y aller car- rément sans attendre d'y être officiellement contraints. Le tout est de s'entendre et d'arriver à une solution pratique, grâce à un accord entre les fabricants et les loueurs. Ne réussirait-on qu'à battre en brèche la nouvelle campagne qui se dessine, ce serait déjà un beau résultat acquis. En la matière, il y a un enseignement à Grands Spectacles AQUILA Une Jeune Fille Sublime Long, approx. : 550 mètres LIVRABLE le 1er NOVEMBRE SUPERBE AFFICHE Visible à la Société " LUX " - 39 puiser : c'est que l'on fait beaucoup mieux de s'occuper soi-même de ses propres affaires que d'en laisser le soin à des ignorants qiu ne se rendent pas compte du mal qu'ils peuvent in- considérément faire à une industrie en ne met- tant pas dans la balance le pour et le contre. Pas plus tard que la semaine dernière, le Ministre de l'Intérieur, le « Home Secretary » a pris un arrêté symptomatique, instituant une commission d'études pour élaborer une régle- mentation de l'emploi de la manipulation et de l'entreposition des articles en celluloïd en général. C'est là une menace pour le libre commerce des films. Or, il vaut mieux que la réglemen- tation soit établie par les intéressés eux-mêmes, avant que ne se produise l'intervention restric- tive des pouvoirs publics, dont l'action se trouvera forcément paralysée, en présence d'un fait accompli. * Il convient de signaler un mouvement qui se dessine de plus en plus et qui est la consé- quence de la campagne entreprise en faveur du film d'origine britannique. Les grands journaux quotidiens, à l'appui desquels les cinématographistes anglais ont fait appel, n'ont pu se décider, dès qu'il s'est agi de la défense d'une industrie britannique. C'est ainsi que l'on a vu le Standard, le Morning Post, ainsi que d'autres organes im- portants de la presse londonienne entrer carré- ment en lice pour préconiser, auprès du public, le patronage des films anglais. Cette campagne commence à porter ses fruits et, par ricochet, elle fait du bien à la cinéma- tographie en général, car l'intérêt du public indifférent jusqu'ici au cinéma, se trouve éveillé par les colonnes que lui consacre la presse. Le premier essai de semaine Pan-britan- nique, organisée par un cinéma de Londres, a été couronné d'un plein succès. On va donc continuer, et c'est là un fait sinon inquiétant, tout au moins digne d'atten- tion, car si le mouvement se propage et que la fibre patriotique du public anglais est main- tenue en tension, cela signifiera fatalement un déchet appréciable dans la vente de films non britanniques. Reste à savoir si le public anglais s'accom- modera longtemps de la pitance cinématogra- phique nationale, qui manque un peu de... pi- quant. * i ** L'Association des Loueurs vient de tenir au Holborn Restaurant, sa réunion mensuelle, au cours de laquelle ont été discutées quelques questions intéressantes. Il a été décidé de ne pas accepter les nou- velles conditions offertes par les fabricants en remplacement de celles expirant le 31 décem- bre 1912, et que l'on ne ferait l'acquisition de films qu'auprès des éditeurs qui consentiraient à se soumettre aux conditions suivantes : 1° que les films seraient achetés fermes à un prix déterminé par pied; 2" Qu'il n'y ait qu'une différence de 2 0/0 entre la longueur véritable et celle annoncée ; 3° Qu'en aucun cas on n'aurait à payer des parties de films constituant des annonces ou de la réclame, quelle qu'elle soit; 4" Que les envois soient datés aux dates d'émissions annoncées. Le Comité des Loueurs a également émis un vote invitant les Exploitants à soutenir les loueurs, en refusant d'accepter tout film soumis à des restrictions. Ralph SCREEN, CINÉMA - COMPTOIR 30, Rue de l'Académie, MARSEILLE -- Téléphone : S1-80 ES. TXSSON Vente tscMtst kocTSTioN POSTES COMPLETS ET FILMS Nouveautés chaque Semaine - Grandes Exclusivités Françaises et Etrangères PRIX EXCEPTIONNELS Compagnie Cinaloppi Siège social : 52, Rue Briga< Capital émis et réalisé : 4.000 : 000 $ 000 (Six Millions 666.000 fran Adresse Télégrapl ; * M Propriétaire des principaux Cinémas de S. Concessionnaire pour le 'Brésil d ECLAIR, CINÈS, VASQUALI, SAVC LWBIN, i Sous*Agences dans les Éta Par ses Moyens et par son C irréprochable di FONDÉE EXCLUSIVEMENT POUR II - NE S'OCCUPE QUE DE TOUT CE . Adresser tes offres à A. NE VI Succursale à Rio de Jan Dix-huit GRANDS Cl IN» robias S. Paulo, BRESIL onds de réserve : 1.080 000 $ 000 (Un JVIillion 800.000 Francs). CINETEATRE 0, SANTOS, RIO, NICTHEROY et MINAS larques : PATHÉ, GAUMONT MI LA NO, VITAGRAPH, EDISON, \ANAY Sud et Nord du Brésil nisation assure un Service tout le Brésil XJSTRIE CINÉMATOGRAPHIQUE I A TRAIT AUX PROJECTIONS - Ef 71, rue de GhabroE, PaHs i : 112, Rue de S. José 1AS en Exploitation '>tK?^M^ï^rK^.i'*'*>r*'*> Un Draine émouvant ! Larmes de Sang Cinéma ECLAS R 8. Rue 3*Augustin.e.PARIS LOCATION POUR LA FRANCE A l'Agence Générale Cinématographique g et à l'Union des Grands Editeurs de Films 16. Rue Grange-Batelière. IG 17, FauDourg Montmartre, 17 PARIS r*/K P» I s 43 — ÉPREUVES ORIGINALES DESTINÉES A LA SIMILIGRAVURE Nous avons été, bien malgré nous, mis fré- quemment dans l'obligation de refuser à nos lecteurs l'insertion des épreuves qu'ils voulaient bien nous adresser, par la seule raison que la similigravure ne pouvait donner de bons résul- tats avec ces épreuves. Afin de guider ceux qui voudraient voir leurs œuvres publiées dans de bonnes conditions d'exécution, nous som- mes heureux de reproduire ici l'article très do- cumenté qu'a écrit pour le Procédé, M. H. Calmels, dent la compétence en la matière est bien connue : " Cette question a été négligée jusqu'à ce jour d'une façon déplorable; 50 0/0 des épreuves photographiques que reçoivent les photograveurs sont mauvaises; parmi ces do- cu~ents, il s'en trouve souvent d'après lesquels il est difficile de produire un cliché, même pas- sable. Nous nous permettons de nous adresser ici aux clients des photograveurs, qui devraient sa- voir, ou mieux se souvenir, que les documents photographiques destinés à la similigravure doivent être tirés sur un bon papier, pleins de détails et d'oppositions, sans toutefois être trop heurtés. Ainsi, le papier citrate donne des épreuves faciles à reproduire ; les photograveurs semblent préférer les épreuves virées au ton violacé; nous ne croyons pas que cela soit de grande importance : le point essentiel est d'opé- rer d'après des épreuves virées d'un seul ton, vigoureuses et détaillées comme nous l'avons dit plus haut; le désavantage de ce papier est d'être difficile à retoucher. Les épreuves sur papier albuminé virées au chlorure d'or et à la craie constituent de bons documents; les retouches s'exécutent assez fa- cilement; son inconvénient est d'être sujet à des ciaquelures qui marquent à la reproduction. On devra autant que possible, éviter le pa- pier au charbon qui ne donne que des résultats flous et ténébreux. Le papier au gélatino-bromure est souvent employé en conséquence de la facilité qu'il offre à la retouche; le point est très important, car si bonne que puisse être une épreuve pho- tographique, elle doit passer sous les yeux d'un artiste spécial bien entraîné dans la manière de procéder aux retouches destinées à être repro- duites en similigravure. Un homme habile peut, par quelques touches dans les ombres et dans les lumières, donner des effets artistiques et ren- ACHAT ET VENTE - DE NEGATIFS - FRIEDA KLUG Galerie Nationale Scala C TURIN La prochaine apparition graphique de la premi VA LE 16, Faubout sera un ÉVÉNEMEÏ Exploitants . PROCHAl LAME Grand Drame de V ,ur le Marché Cinémato= £ Scène de la Marque TTA 9aint=T)enis y SENSATIONNEL Attention I fEMENT TIE VSE Vie Moderne drc beaucoup plus agréable le résultat final; toutefois il faut pour cela un œil exercé et une main habile. Prenons, par exemple, les repro- ductions de mécaniques, si propres et si pleines de détails, que nous pouvons admirer dans cer- tains journaux et catalogues; ces résultats sont dus à une retouche habile, faite sur l'épreuve avant de passer à l'atelier de photographie. Ces retouches doivent, de préférence, être confiées aux photograveurs. Néanmoins, pour ceux qui voudraient s'adonner à ce travail, qu'ils pren- nent comme base, les conseils suivants : Les Américains, pour retoucher les papiers au bromure et au citrate, passent sur toute la surface de l'épreuve un tampon de coton hy- drophile trempé dans une solution diluée d'am- moniaque, si les retouches doivent être faites au crayon Conté, il suffit de frotter les parties à traiter à la ponce en poudre. Pour retoucher les épreuves sur papier au charbon, on peut, soit les traiter à la ponce en poudre, soit les la- ver à l'eau au moyen de coton hydrophile; le travail se fait avec des couleurs à l'aquarelle, sur le papier bien sec. Le papier au collodion peut être traité à l'alcool, si les retrouches sont peu importantes; 46 — dans le cas contraire, on procède à une appli- cation générale de la solution suivante : Fiel de bœuf 5 gr. Alcool 150 ce. Acide phénique 8à9 gouttes Eau 1 80 ce. Ne commencer le travail que lorsque l'épreu- ve est parfaitement sèche. Une autre méthode donnant de bons résultats consiste à passer sur l'épreuve, au moyen d'un blaireau, de l'eau gélatinée qui s'obtient en mettant tremper, pen- dant 25 à 30 minutes une bonne quantité de gélatine dans de l'eau froide. Pour les retou- ches à l'encre, il suffit souvent d'ajouter du fiel de bœuf à cette dernière. Une méthode qui semble très bonne consiste à faire fondre 25 grammes d'albumine sèche d'œuf dans 1 00 centimètres cubes d'eau froide, ce qui demande 24 heures environ; on ajoute 2 centimètres cubes de glycérine, 10 à 12 gouttes d'ammoniaque et on filtre à travers du coton hydrophile; on emploie alors cette so- lution pour délayer les couleurs, en y ajoutant de l'eau si elle est trop épaisse. La Photographie préconise, pour le bromure, la méthode suivante du professeur Rivé : Exposer à la lumière du jour ou d'une bou- -V\$TCRJtëû\KYR£, 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Eigéphone-BIoc " 6AUM0NT " Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS - — 47 — gie, une feuille de papier de même marque que celle de l'épreuve à retoucher, développer à fond, fixer et laver comme une épreuve ordi- naire; on obtient ainsi une surface uniformé- ment noire. Le papier, encore humide, est placé, gélatine en dessus, sur un verre de même grandeur et maintenu au-dessus de la vapeur d'eau jusqu'à complet ramollissement; quand la gélatine com- mence à fondre, la gratter sur le papier avec un couteau (à palette si possible) , et la recueil- lir dans un pot en terre ou en porcelaine au fond duquel elle se fige. Pour l'usage remplir d'eau, que l'on obtient à 50" environ, une cuvette à développer en faïence, tôle émaillée ou métal. Celle en tôle ou autre métal a l'avantage de pouvoir se pla- cer au-dessus d'une veilleuse qui maintiendra la température constante, aussi longtemps qu'on voudra. Y plonger le pot contenant de la gé- latine noire, et, à côté un godet à encre de Chine assez profond pour que l'eau chaude n'y passe pas. Quand la gélatine noire est fon* due, en prendre avec un pinceau et l'étendre, dans le godet, avec de l'eau chaude puisée à même la cuvette au moyen d'un second pin- ceau. En faisant varier la proportion d'eau, on peut obtenir toute la gamme des noirs depuis le plus foncé jusqu'aux demi-teintes les plus déli- cates; appliquer au pinceau, assez rapidement pour que la température du mélange ne des- cende pas au-dessous du degré de fusion de la gélatine avant la fin de l'opération. Le ton ainsi obtenu se confond absolument avec celui de l'épreuve elle-même et la retou- che est inaltérable, indélébile et ineffaçable. Un moyen vraiment pratique, le seul qui permet l'emploi sans distinction d'encre ou de couleur, qui ne nécessite aucune préparation, est l'aréographe. Avec cet appareil, les retou- ches se font très rapidement, soit pour renforcer les détails, soit pour couvrir complètement une partie du sujet; ainsi on peut facilement bou- cher des parties et dessiner à nouveau sur ces endroits. D'une façon générale et quel que soit le genre de retouche, un ton mat, si foncé soit-il, n'aura jamais l'intensité d'un ton brillant; on aura donc soin, quand ce sera nécessaire, de passer sur les retouches bien sèches, et à l'aide d'un pinceau, une solution légère de gomme qui donnera le brillant. Bien s'assurer, avant de passer cette solution, que les retouches soient sèches, sinon on ferait des traînées de pinceau. » H. Calmels. Le Célèbre Tragédien Italien LE NOUVEL INTERPRÈTE de Itala-Film fait comme le nègre... il continue CETTE SEMAINE = DEUX SUCCES 1 Drame Sensatlonnel-Émouvant LE SERGENT BYliKE Dans ce film nous assistons a une scène'an^oissanle, un bébé de quelques mois est menacé d être déveré par des loups Longueur : 310 Mètres = Affiches 1 Film Sentimental TERRIBLE SOUPÇON 5 Histoire d'un enfant adopté qui est soupçonné par ses parents d'avoir volé un billet de 1.000 francs. — Longueur : 310 Mètres = Affiches NOTA. — On ne revoit pas jouer 2 fois les mêmes Artistes dans la même Semaine. Adresser les Con?n?andes Charles HELîER, Représent. : 16, R. St. = Marc, PARIS Téléphone : 327-20 — Adr. Télégr. : ERGÈS -PARIS La Parisienne SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAVAUX CINÉMATOGRAPHIQUES A FAÇON TÉLÉPHONE THEATRE - USINE - BUREAUX PARIS, 9U93, Rue ViWers=de=t'Isle=Adam, PARIS (20e Arr.) Métro Gambetta PHILIP, Directeur Tirages d'Éditions La Société apporte aux Tirages les plus grands soins. — Tirages rapides livrés avec la plus grande exactitude. Teintures et Virages Titres en toutes Langues Actualités La Société livre, dans un délai de trois heures, toutes les actualités qui lui sont apportées. Comprenant dans ce délai toutes h s opérations y compris la remise chez les Clients dans Paris. Poste ou Chemin de Fer pour les Clients de Province ou de Etranger. Prises de Vues = Scénarios Prises de Vues France et Etranger. — Exécution de Scénarios à forfait. Théâtre et Opérateurs Théâtre, merveilleusement situé, à la disposition des Clients, décors nombreux, riches et variés, accessoires. Bel éclairage. Opérateurs à la disposition des Clients. Agents Par suite de ses relations personnelles très étendues, la Société est à la disposition de ses Clients pour les mettre en rapport avec les principaux Agents du monde entier pour l écoulement de leurs éditions. Discrétion la plus absolue sur tous les travaux Q» tt LU m :> LU > O z 00 tt oc O Û. LU CD s CM M P O S « Cl (0 0 o (f) (f) O O (f) u 0 (0 "£■ LL J LU r 0 h 2 « H 2 W (0 ri CD II U S* ce etf (f) 0) 3 •y >0 CD < a. a ff Société LUX 1" NOVEMBRE lie Médaillon Pathétique Longueur 276 Mètres SUPERBE AFFICHE en 4 COULEURS _ 53 Échos de Partout Une nouvelle firme anglaise Sous la direction de M. David W. Beck, s'est ouverte une agence de Films exclusifs pour le Royaume Uni, à Londres. W. Gloucester Mansions, Shaftesbury Avenue, en face du Palace-Theatre, sous le titre de « The Elite Sales Agency, Limited ». L'exclusivité porte jusqu'à présent sur les marques suivantes : « Elite », « Eiko », « Skandmavisk », o Duskes », « Continen- tal ». Quanti il n'y en au fa plus... Londres va inaugurer, au mois de décembre prochain, un nouveau cinéma qui pourra con- tenir plus de 1.000 personnes. Cet établissement, situé à Seven Kings sera aménagé avec un confort ultra moderne et réu nira tous les agréments possibles et imagina- bles. Changement d'adresse La Cmeniatograph Press a pris possession de nouveaux locaux, situés 1 28, Jermyn Street, à Londres S. W. Les deux... Mielsen Cela devait être... La gloire d'Asta Nielsea devait fatalement faire surgir Ida Nielsen, et comme conséquence inéluctable, il y eut procès en... concurrence déloyale. Contentons-nous de signaler le fait, sans prendre parti dans la cause, car les deux Niel- sen, Asta comme Ida, si elles n'ont peut-être pas le même talent, sont tout de même bien gentilles, l'une et l'autre... Alors... L'utile et l'agréable La mode, en Angleterre, est aux sorties en commun, dans le monde cinématographique. On organise de superbes parties de campagne, des pique-niques, auxquels participent tous les membres du personnel des entreprises cinéma- tographiques, depuis le directeur jusqu'au plus petit groom. La même habitude tend à se répandre parmi les exploitants de cinémas importants, ayant de nombreux employés. Et, ma foi, c'est là une pratique qui donne les meilleurs résultats, car elle contribue à res- serrer les liens qui unissent employeurs et em- ployés. SOCIÉTÉ ANONYME Iflilano- films Bovisa près Milan (Italie) Milano = Casella Postale 1036 - Milano Adresse télégraphique : Milafilms Milano Pour le 1er Novembre : MONSIEUR SANS-GÊNE TRES COMIQUE 256 mètres MELODIE BRISÉE DRAME (Affiche) 312 mètres REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS — 16, Rue de la Orange-Batelière, IQ -- PARIS JI» Un f~\t~*1f T TCC Représentant pour l'Angleterre, 4, New Compton Street «=-T« PlV^V/liLdOO, Charing Cross Road, LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " KINEMACOLOR(SauflaSeiae) LE FILM JOURNAL =2 GRANDES EXCLUSIVITÉS Exclusif Film C Anciennement SAINT-LAZARE-FILM 105, Rue Saint-Lazare, 105, PARIS Adresse Télégraphique : EXLUSIFILM CONCESSIONNAIRE EXCLUSIF POUR LA FRANCE /© /O /O /O /O /O /O /O /Q /© /O /O /O /w /O /O imnam 0 EXCLUSIF FILM C Ansiennement SAENT-LAZARE-FILm a l'honneur d'informer Messieurs les Exploitants de Paris et du Département de la Seine qu'elle fait elle=même la location directe de ses Exclusivités et du Filin Journal. BUREAUX : 105, Rue Saint -Lazare, 105. — PARIS (Au Premier) Adresse Télégrap. EXLUSIFILM, Paris. — Téléphone : 281-44* OJ Le Cinématographe Educateur Une belle salle A Knoxville, dans l'Etat de Tennessee (Amérique) , on a organisé, la demaine der- nière, une séance cinématographique à laquelle assistèrent 2.500 membres de l'enseignement, qui firent fête aux projections scientifiques et instructives qu'ils eurent sous les yeux. tractions qu'elle offre à ses nombreux visiteurs consiste dans des projections concernant les soins à donner aux dents. * Le Cinéma Physiologique C'est le fameux « Harvard Collège « de Boston (Etats-Unis) qui en a pris l'initiative, en le mettant à la disposition d'un conféren- cier en renom. Un exemple suivi A Los Angeles (Californie) , on a suivi l'exemple donné récemment par notre confrère, le Bioscope de Londres. Toutes les autorités et les notabilités de la ville furent conviées à une série de séances cinématographiques, dont le programme ne manqua pas de produire une profonde impression sur les spectateurs d'élite dont beaucoup ne connaissaient le cinéma que par oui-dire. * * * Pour les dents Il y a en ce moment une Exposition sani- taire à Washington. L'une des principales at- Les Spécialistes Une nouvelle marque américaine qui se li- vrera tout spécialement, et en quelque sorte à la production de films éducateurs, vient de voir le jour à Boston (Massachussetts) , 218, Tremont Street, sous la raison sociale de « The Great Eastern Manufacturing Company ». LA" TROUSSE MULTIPLI" — Contient toutes les — distances fixes et animées La demander au " Ciné '-Journal ' RIEN NE TOURNE Le convertisseur se met en marche au= tomatiquement dès que les charbons de la lampe entrent en contact. La surveiU lance de la lampe est la même que d'habitude Le CONVERTISSEUR Cooper Hewitt transfor= me le courant alternatif en courant continu. Ne comportant aucune piè= ce en mouvement, il ne demande ni la surveil- lance, ni l'entretien coû= teux que nécessitent les groupes moteur généra» leur. Demander TARIF N° 124 Shc Mratragfyrasf GÎPflpfrlÎKïmtt (!lo. }£tù 11, Rue du Pont. SURESNES près PARIS Têtèphone») 686-10 (Paris), 92 (Suremnemh - Télèg. i HEWITLimHT~Blim* I [=] ik 5« Sar /es TR A Pasquali= m fVil* ^ÏC"^- — ►- — ^— ------ ^~~ l'aE^-cr7771 — '. i^ — Ill t i i ^S I Marches ii ii 24 NE lm Turin !▲! . Sfl ss -A^^^v^yQ < Il n'en existe pi y q r Celui qui vous propose de soi-disant " aussi bon " ne Insistez I r I Toutesvos bandes impi "d'aussi Bon" >andes imprimées sur Film fait pas dans votre intérêt. ur avoir méessurfilni Eastman AMERICAN SUCCESSES "SOLAX" jÉÈ Film Company Livrable ie V Novembre 1912 Jg JS M POUR L ENFANT Drame Longueur approxim. : 308 Mètres (AFFICHE EN COULEURS) Concessionnaire pour la Vente en FRANCE, BELGIQUE et HOLLANDE 23, Rue de la Michodièrc PARIS Téléphone : 227-44 Adresse Têlêgr. : COUSINHOOD=PARIS La série continue... APRÈS Le Suicide d'Oscar Teddy a mangé des Grenouilles VOICI On Demande un iclpr Paioullfard Marin par Amour Hui sont les plus désopilants comiques de la Semaine LUX livrables le 1er novembre 1912 w3- n a, o o c b 5 la < O te ^ o O | O o o o 01 N w -a o 3 (U » c o c < ô o S— • C O o O H* II h-» < eu o (M <3Q (0 0 .3 or •fH Cft 43 *3 0 A ^ > ed 00 0 (X) 0 0 cd s u s ty ** ^ J2 0 i •rt •fH 0 0 c )" a octitt (fan^raU Tél. : 227-44 E III C 23 rue îkU L— MîcWTifcre Agent pour la Belgique et la Hollande : M. GIGAN, 17, Avenue du Roi, BRUXELLES Nouveautés de " l'ÉCLIPSE >f L II I P III 5 l ivrables le 1er Novembre 1912 Le Sorcier Comancbe Drame 275 mètres (AFFICHE EN COULEURS) Teddy a horreur de la famée i in c l I Comique- 132 mètres P S Le District de Sondmore (Norvège) H Plein air 101 mètres M seul concessionnaire pour la. France AGENCE ïMWll CiNÉMflTOQRflPHl'QUE ■^foPlQ5u£j^ rue dg^9f range -Batelière Paris Tél. 130-80 ^^CHO^- Lfr VIE ET L^ MORT de SAINT-LOUIS DRAME HARRY, Représentent 22, Rue Baudin, 22, PARIS Téléphone 10003 ^V°*%^ Adr. Tél.: HARRYBIO-PARIS * films ** LA VIE ET LA MORT DE SAINT-LOUIS PRfcME Des malheureux sonl là dans une vieille rue. L'abattement el le désespoir sonl peints sur tous les visages. Tout-à-coup, un mouvement insolite se produit : C'est l;i Reine Blanche 'le Caslille conduisant son lils, le futur roi Saint-Louis. Tandis qu'elle donne quelque monnaie à lous es pauvres irons. Saint Louis, lel un enfant Jésus, tend ses bras prometteurs vers ceux qui vont devenir ses sujets. Saint-Louis est roi. Dans une de ses promenades, il croise \\n convoi de pri- sonniers que des soldats barbares conduisent enchaînés. D'un geste il les console et ordonne qu'on les délivre. In bûcheron travaille, aidé par sa jeune et jolie femme entouré de ses deux petits enfants. Vient à passer le Sire Enguerrand de Coucj qui, apercevant relie jeune beauté, descend de cheval el seul luliner la jeune femme. Le bûcheron se contient d'abord, puisse précipite pour dégager sa femme. Et, comme les autres ne veulent pas lâcher prise, il lève sur eux sa rude hache. Le Sire de Coucy pro- met de se venger du bûcheron qu'il traînera devant le tribunal du roi Saint-Louis n'\\i\ la justice sous un arbre en plein" forêt. Deux hommes s'accusent mutuellement devant lui, niais il sait les calmer el les force à se récon- cilier sur le champ. Survient alors le Sire de ( louey el la jolie bûcheronne. < lelle-ei se trahie aux pieds du Roi pour réclamer justice el protection. Le Sire de Coucj accuse le liùcheron d'avoir essayé de le voler el les deux officiers qui l'accompa- gnenl ne craignent pas d'attester, par un faux serment, l'accusation portée par de Coucy. La jeune bûcheronne, à son tour, porte devant le Roi l'accusation de vio lence dont (die a été l'objel de la part du Sire de Coucy. Devant la franchise de la jeune femme, Saint-Louis interroge durement de Coucy qui doit avouer. Il est #. alors chassé par le Moi qui l'ail égalemenl emprisonner, pour faux témoignage, les deux chevaliers félons. Saint-Louis, axant de s'embarquer pour la Croisade, bénil son peuple el son armée. La pesle a décimé l'armée de Saint-Louis. Les cadavres abondent, mais les \alides n osent s'en approcher. Saint-Louis n'hésite pas, malgré le danger, à aider lui-même à l'enfouissement de ses pauvres soldats. Saint - Louis va mourir de la peste II fait appeler devant sa tente, ses soldais et les bénit une dernière fois avant de s'endormir pour toujours. Longueur approximative: 185 mètres prix : 231 fr. 25 Supplément pour virage: 18 fr. 50 Ixa Voyante de ^foumanaofi Comique M. Kardech, malin el, voyant la crédulité de ses compagnons, veul les exploiter, au grand profil de sa poche. S'inslallanl dans une grotte, aux environs de Ploumanach, il rend la population craintive par ses prédictions miraculeuses. Trop prétentieux el étant découvert, les bonnes gens du village de Ploumanach ne peuvenl rire de celle lionne blague et lui l'ont subir un passade à tabac en règle. Longueur approximative 184 mètres Prix : 230 tr. Supplément pour virage 18 fr. Le fDatépiel de l'ébéniste Comique à, trucs M. Dubois, ayajil l'.'i l un héritage, abandonne son atelier el ses < n i f i ' -~ [iour se lancer dans I*' grand luxe el la haute noce Il ;i\ ;iil compté s;ms son matériel qui, las d'attendre, suil son maître partout, (•«• «pii le met i-ii colère, mais, à la fin, il finit par être heureux /.u-i ian a. Longueur approximative: 139 mètres. prix : 173 fr. 75 Supplément pour viraje : 13 fr. IMPRIMERIE i u. . DU, ri y i F. n: skcrqi r, taris — 65 — PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQUE La police de Chicago a interdit la projection d'un film représentant les funérailles de la femme du fameux boxeur Jack Johson, qui se suicida récemment, mais elle a autorisé, par contre, celui représentant les phases de l'enter- rement du général Booth, fondateur de l'Ar- mée du Salut... On annonce la mort, survenue à New-York de M. Baxter Morton, directeur général de la « Nicholas Power Company ». * ** On annonce la création, à Columbus (Ohio) , d'une grande fabrique de films, avec de gros capitaux. * A Tu Isa (Oklahomo) , a été érigée une giande agence de location, sous la raison so- ciale de (( Tulsa Film and Supply Company ». * ** Richmond, en Virginie, possède maintenant une nouvelle agence de location, au capital de 2.500.000 dollars, 'dirigée par MM. Watts, Sellsberg et J.-S. Perry. Titre : « The Film Exchange ». *, *# Le surintendant de la Soo Line, à Bismarck (Dakota du Nord) , a obtenu du gouvernement le droit exclusif de filmer la grande foire in- dienne de Fort Yates (Dakota du Sud ), à la- quelle participèrent 12.000 Peaux-Rouges. Le fait est intéressant en ce sens que c'est là la dernière grande réunion d'indigènes Peaux- Rouges autorisée par le gouvernement. OPÉRATEUR de PRISE de VUES Références des meilleures maisons, habitué au travail à l'étranger, connais- sant plusieurs langues, se trouvera libre le 15 Novembre 1912. Ecrire E. R. au "Ciné-Journal". Nouvelles Sociétés Anglaises ■< Gaiety and Picturedrome, Limited », enrr- gistrée le 17 décembre, au capital de 8.000 liv. st. Exploitation. Siège social ; 2*5 Shaftesbury, Ave-, nue, Londres W. « London Cinéma Théâtre Circuit, Limited »î enregistrée le !7 décembre, au capital de 2.090 livres sterling. Exploitation. Siège social : 17, Coleman Street, Londres E. C. « Kinograpfay, /Limited », enregistrée au capi- tal de 100 liv. st. Impression de positifs. E. S. M. Perowne, 5, Guildhall Chambers, Londres E. C. « Exçelsior Pictures, Limited », enregistrée le 19 décembre au capital de .3000 liv. st. Publi- cité cinématographique. Enregistrée par Jordan and Sons, Limited, M6-117, Cliancery Lane, Lon- dres, W. C. « Cliftonville Entertainments Association, Li- mited ». enregistrée le 24 septembre au capital de 6.500 liv. st. Exploitation. Jordan and Sons. ldo-147, Cliancery Lane, Londres, W. C. » Palaseum, Limited », enregistrée le 24 sep- tembre au capital de 5.000 liv. st. Exploitation. Badleys et C", 00, Leadenhall Street, Londres,:. E. C. « Picture Salon, Limited », enregistrée à Edim-' bourg, le 25 septembre au capital de 12.000 1. st. Exploitation. Ballantync and Richardson, 39,- Batii Street, Glasgow. #1 vous fauta.. LES ANASTIQMATS ORBI. F. 3 Sans EUX H n'y à pas de BONNES PROJECTIONS Optique Réunie JEAN ROSE Téléphone : 51 -: ppspp i IONS ^WB^!RRC JlCi W %Sh<-" pIGMAfJ 1",'/ U-- ni jte- | fillllilliîiiSSSfiseiii'fii' X 33, Rue Emile-Zola, 33 35, Rue Danton, 35 Pré Saint-Qervais (Seine) SOCIÉTÉ des Etablissements GAUMONT Capital : 3,000,000 de Francs 57, Rue Saint = Rocb, PARIS COMPTOIR-CINÉ-LOCATION : 28, Rue des Alouettes, PARIS Nouveauté 1911 fl SENSATIONNEL cGaan}0])t> nouveau Poste Projecteur "GAUMONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. - Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : I Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. 1 Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. 1 table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. «> 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115 m/m. 1 Régulateur électrique 50 ampères. 1 Moteur électrique " Gaumont "110 ou 70 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : HT kilos Conforme en tous points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des des d'Assurances m 8 NOVEMBRE = Une Heure d'Emo OLIVIE Drame en trois actes et trente tableaux HEPWORTH C° D'après le Célèbre Roman »fc»w-^ wÊÊ Stl 1 ' ^^ m^ wZe&r j^B ^^^^ rv'~^".. .— I REPRESENTANT Louis AVBERT 19, rue Richer PARIS LONGUEUR l: m: )Bi i Profonde et Saine = 8 NOVEMBRE s TWIST and Écrivain Ch. DICKENS Trois superbes affiches en couleurs HEPWORTH Co REPRESENTANT Louis AVBERT 19, rue Richer PARIS 13* METRES )mi ifi Tél. VOLSCA VELLETRI (Italia) Programme d'Octobre ival Caché Drame 1 SACRIFICE Grand Drame Psychologique à long métrage. Grande Affiche en Couleurs. - Teintures et Virages. Prochaine Livraison LA MONDAINE Le Mystère ^ Passa5e Secret Scènes Dramatiques de la VIE MODERNE Long métrage. Drame Colossal extrêmement intéressant Long Métrage Affiches=Réclames en Couleurs Marque de Fabrique "OPTIMA" MACHINE à PERFORER DE HAUTE PRECISION Modèle 1912 . "BreVetê S. CD. G. J. DEBRIE, CONSTRUCTEUR lAdr. Tèlèg. DEBRICINE-PARIS 111, RuelSainUMaur PARIS Télèphonej[940-00 POURQUOI la Machine OPTIMA est=elle supérieure à tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour ? placer Ja plaque et les poinçons et remettre la machine en bon état de coupe. PARCE QUE le réglage du pas se fait par un bouton molleté, muni d'un cadran divisé (vue à droite de la figure) et tenu immo- bilisé par un écrou de blocage. PARCE QUE le centrage et l'équerrage de la perforation, se font par deux boutons molletés munis de cadrans (vue à gauche de la gravure) et bloqués par deux écrous. PARCE QUE la commande du débiteur et de l'enrouleur est donnée par un arbre à vis sans fin logé dans le bâti. PARCE QU'ELLE est absolument in- déréglable et qu'elle peut être conduite par n'importe qui. PARCE QU'ELLE peut marcher sans au- cune crainte de déréglage et peut se passer de surveillance continuelle. PARCE QU'ELLE peut être réglée, soit au pas positif, soit au pas négatif, d'une ma- nière absolue en moins d'une minute et sans aucune perte de film. PARCE QU'IL n'y a plus d'outil; celui-ci a été remplacé par une plaque mince en acier spécial, qu'il ne faut que i minutes pour rem- POURQUOI la Machine ne peut=elle pas se dérégler ? PARCE QUE l'ensemble de son bâti est orné de deux flasques maintenues à écarte- ment par 4 entretoises et par le petit bâti por- tant le mouvement du porte-poinçon reliant les flasques entre elles et faisant un tout bien homogène et bien rigide. PARCE QUE tous les bielles et chariots, cause de déréglage, ont été entièrement sup- primes. PARCE QUE tous les roulements à billes ont été absolument exclus. PARCE QUE tous les axes, sans excep- tion, sont en aeier trempé et rectifié à la meule; l'usure n'est plus possible. PARCE QUE tous les engrenages sont à denture hélicoïdale et roulent sans choc et sans bruit. Société en Commandite par Actions ACHAT = VENTE = LOCATION Films et Appareils Deux piille cinq Cents piètres de NOUVEAUTÉS CHAQUE SEMAINE Le plus beau choix des = Meilleures Marques = A. MASSELOT & C ti ê 13, Parvis St-Maurke, LILLE (Nord) Téléphone : 6-07 - Ad. Télég. : INTERCINÉ IE I ' « 1 1 'I I i I 1 1 1 1 1 1 1 1 DECHEANCE! DRAME flAlvIV I , Représentant 22, Rue Baudin, 22, PARIS Téiéphone 100-03 W^0* V Adr. Tél.: HARRYBIO-PARIS ^ FILMS imlff- =i, . , , — — DECHEANCE! PR^ME Pour se reposer «les longs mois de travail, M Maurice, peintre de talent, esl venu passer l'été l >. t> ^ > hi r> Q ^ ^ ■^ JJ r5" j^-. -n ^ "^ "t ft "^ Cfc fft J3 g; -*■ . c (^" • ^ ' — . *l *« . _ y. y. _— y. y. y. y. o- £ S — ; ? y. 3 y. ^ y. |« ^ r^ Cft q ^ O- ■^ p- - £^~ P* r% y." îs' ~ r-- es S- H s ^. ô* t& C% • ^. 3 — y. 3 '■f- ^" ,^ c^ 1— 1 r> ^ 2 y. ^3 a. - y. o. y. Q y. H c Ï3 S V: "' =-.; y. ^ ;o tï y. *A >; S* ■> d ^ w Qi H V. ' oq câ .^ x 5 (A p **• f* — ^> f5 ■— — ~ v c £^* ZI~ H^" O Q ^r- ^ o ^~ c^„ ~tr M ~ y E S 3 CD- 3 2 » pr- -t* x X 09 — .'-' . 35 D; 2 7 — * - o £ 2 - 7C 2 ^ 2 = Cî>" cï - o et — * CD CD H ^ - « ~ erg ^ . -^ W JÇ * — ^D * m^ et CD X as = Ci y. ~ 03 ce vv V [7 en' 93 _ . 2! o m' ^ ^ ii B — ~ 2 ~' CD> ^^ s ~- 3~ s S" E =": 5 .— .- o B P- g ~ TQ ^t X o — ^- ~ - g N CD = -=" - §• cp - 3 x ? fl; ri — g 3 » w D3 "ï_ zL n S-' B- M ~ ~ — CC^ pâ £3 0 g to" b "a n>. eu 5' o 0 O o Cl o t/j/O _1 o c m o _ *j B = >-w -- *>0 **>- *w <»w 2s V2 m- G O CO ^1 ^i *J — * c M •^l* ÎC se ^1 vj *^ +- ~— — ^1 Qï * tC * y — vC 'te ►J- X te 'st ■vl 'C/ V| I wC X C^: ~ X w' jj"! vl 3 ^o w X m in --1 • i ^, ' te — ^ ' ^1 j_ ^ 1 C"^ 0^ Oï ~ t' J- te ^1 ** v - ^ ^1 -w to X w* s hl- w' Ùi 3 " " •_ 1 u (/) 0 a x LU n c o a. & o u O^ O 3 ■ < tl) V "5 c 0 c L 0 11 _3 «S O p. *" »t|J a' C O O) te 'S ■ o > .«s ce 73 t= K ^ g es ti es s- cd a- O l O c o A .tu O 33 O z Su m eu H C/3 h .2 a E ° d « ci §•*■ < .2 «) 0! e J «= S a u 1 o u. - LU h F L C z * QJ CM eu ^ a c o oc u o (fi U ûr h x -* X — M ?' T1' it >— ' it PC i~ — x i~ -r K co o o 10 'ce Eu r^» co rc » * i> :r i~ i-^ ce x c>i Z a, w ce -a c- C 2 6c - X c - c .2 p _> / 03 — L ~ x - o -a O X g ^ * — ■ ^ * J3 ^ ^ r* n h f V. ~- a r x 5 y -. ''■ x x x - x as os _r 7Ç X — t5 (6. ES — 3 73 O -a O Ci o CI 3 o <1 - - 'C iC 3B h- O! -u «c X — 73 - UN GRAND FILM HISTORIQUE D'UN PAPE A L'AUTRE Reconstitution Cinématographique de Jean de BONNEFON exécutée par le FILM D'ART (Delac et Cie) SEUL CONCESSIONNAIRE POUR LA FRANCE : Agence Générale Cinématographique, 16, Rue Grange=Batelière, Paris Le cardinal-camerlingue touche trois fois de son marteau d'ivoire le front du pape défunt « Vere mortus est » Le Ciné-Journal se fait un devoir de repro- duire, dans ses colonnes, le très intéressant arti- cle qui suit. Paru dans le Monde Illustré du 5 octobre et superbement illustré, il témoigne de l'intérêt que portent les grands périodiques aux nouvelles manifestations de notre art et du plaisir que les lecteurs y peuvent trouver. La Société du Film d'Art (Delac et Cie) n'a d'ailleurs rien négligé pour élever le niveau de l'industrie théâtrale du cinénatographe et son rôle apparaît — parmi les meilleurs — dans l'histoire des progrès réalisés par le cinéma depuis quelques années. Ils ont fait abondamment parler d'eux, les Cinémas, surtout depuis quelque temps! Que de méfaits, que de turpitudes on leur a attri- bués! ! Certains auteurs dramatiques les accu- saient de la crise du théâtre; certains maires de province les rendaient responsables du nombre croissant des apaches dans leurs com- munes!!! Mais le public, qui ne s'inquiète guère de ces polémiques et ne consulte que son oon plaisir, continue à se ruer, dès l'ouverture des portes, devant les écrans lumineux. Et l'on ne peut, sans parti pris, critiquer cette vogue durable quand on considère les progrès constants du théâtre cinématographi- que, cette marche en avant vers la perfection. Celle-ci est d'ailleurs souvent atteinte ! Qui ne se rappelle avoir applaudi certains fims, tels que l'Assassinat du duc de Cuise, la Grande Bretèche, etc., dont la netteté photographique et le choix des décors, joints à l'originalité de l'action et au talent des interprètes, faisaient de véritables merveilles. Une nouvelle application du cinéma vient d'être faite par l'une des meilleures marques françaises, « le Film d'Art », récemment réorganisé par la Société Delac et Cie. Elle nous paraît devoir être assez sensationnelle pour intéresser les lecteurs du Monde Illustré. I" ne s'agit de rien moins que de donner aux gi . _ids événements modernes, à ceux qui en- treront un jour dans l'Histoire, une forme vi- sible, durable et d'une exactitude scrupuleuse Rien du film soi-disant historique, dans lequel la fantaisie et le roman tiennent la plus grande place! Rien non plus de la bande forcément incomplète que le journal des grands éditeurs — 74 - consacre chaque semaine aux actualités mar- quantes! mais une reconstitution sérieuse, basée sur des documents irréfutables et composée par des auteurs spécialisés dans le genre. La bande dont nous reproduisons ici quel- Dans Mort et Résurrection, le « Film d'Art », voulant représenter les derniers mo- ments de Léon XIII et l'élection de son suc- cesseur, s'adressa à M. Jean de Bonnefon, l'écrivain le plus autorisé en pareille matière. Le cardinal-camerlingue fait évacuer la chambre mortuaire. ques scènes est certainement le meilleur exem- ple à donner pour faire comprendre à nos lec- teurs l'intérêt extrême que présente cette inno- vation. Il nous a été permis de la voir sur l'écran, dans les ateliers du « Film d'Art » et l'impression qu'elle nous fit a été très vive. M. Jean de Bonnefon, pour quoi les dessous de la politique du Vatican n'ont plus de mys- tères, composa donc le scénario, si l'on peut nommer ainsi cette suite de tableaux empreints d'une saisissante vérité, remplis de détails sa- voureux sur les us et coutumes du Monde Noir, Le cardinal Sarto, patriarche de Venise, reçoit l'annonce de la mort de S. S. Léon XI 11 et part pour Rome. A notre avis, voilà l'un des procédés les plus appréciables du cinéma, car il joint à un grand souci d'art une valeur documentaire plus réelle encore. impressionnants par la majesté des pompes pontificales. Avec un évident souci de les pein- dre sous des couleurs exactes, M. Jean de Bonnefon nous initie aux anxiétés, aux ambi- - ?5 - tions, aux intrigues qui entourèrent la fin du dernier Pape; il nous introduit dans la salle du Conclave, pendant que les soixante-quatre cardinaux, séparés du reste du monde, déli- bèrent sur l'élection du successeur de Léon XIII; il nous montre l'émotion du peu- ple romain attendant, pendant quatre jours, le nom du nouveau Souverain Pontife, puis ac- clamant avec enthousiasme Pie X qui, de la loggia de la Chapelle Sixtine, bénit la Ville, de sa main sacrée. La reconstitution de cette page d'histoire exigeait une exactitude minutieuse dans tous les détails de la mise en scène; le « Film d'Art » n'a reculé devant rien pour l'obtenir. Depuis la décoration de la salle du Conclave jusqu'aux moindres meubles de la chambre du Cinéma, quand il sera introduit dans nos éc0« de la jeunesse. Qui ne comprendra, en effet, quel merveilleux moyen d'enseignement sera le cinéma quand il sera introduit dans nos éco- les? Qui songera à nier son heureuse influence sur de jeunes cerveaux avides de voir et d'ap- prendre; et même pour les esprits un peu lents, les mémoires un peu rebelles, quel secours inespéré ! On saisit et on retient si bien ce que les yeux ont vu! Mais laissons à des compétences éclairées ce côté de la question, et revenons au point de départ, c'est-à-dire à notre séance devant l'écran du « Film d'Art ». En sortant de la salle de projection dans laquelle les aimables administrateurs du « Film d'Art » ont fait défiler devant nos yeux les H V '1 L ^* HiVm, ià ^«£* F 'T -" Tl v) . g jpk - ^hEJH ' ^^ L.' - ^\ ^^_ ■ Jim*l Hj gW 1 - M 1 1 * t Revêtu des ornements pontificaux. Pie X se rend pour la première fois à la basilique de Saint-Pierre. Pape, des costumes des cardinaux aux livrées des plus infimes figurants, tout a été fouillé, étudié, choisi avec un soin sans égal. Aussi peut-on d'avance compter cette bande parmi celles qui resteront dans le souvenir des fer- vents du cinéma. Trois artistes de la Comédie-Française, MM. Garry, Philippe Garnier et Gaudy, avaient été chargés respectivement des rôles du cardinal Rampolla, du cardinal camerlin- gue et du Pape Léon XIII. M. Duparc, de l'Odéon, incarnait le cardinal Sarto (Pie X) . C'est dire que l'interprétation fut à la hau- teur du reste. Il est à souhaiter que cette bande soit suivie de beaucoup d'autres du même genre, car, in- dépendamment de l'intérêt qu'elles présenteront pour le public habituel des Cinémas, elles con- stitueront un précieux appoint pour l'éducation scènes de Mort et Résurrection, nous nous de- mandons combien, parmi les habitués des Ci- némas, il en est qui se rendent compte des difficultés surmontées pour atteindre de tels résultats, de la somme d'intelligence et d'éru- dition nécessitée par l'établissement de certains films. Certes le public est maintenant initié à bien des dessous du travail cinématographique, mais que de détails lui sont son encore incon- nus! détails qui sont pourtant de nature à l'in- téresser et lui feraient apprécier plus encore le moment où, assis devant l'écran, il suit les pé- ripéties d'un scénario dramatique. Nous voici maintenant dans l'immense hall vitré où, chaque jour, sont répétés et tournés quelques-uns des tableaux qui composent les bandes du « Film d'Art ». Fidèle à son programme primitif, qui con- siste à faire interpréter des œuvres célèbres par — 76 — les grandes vedettes des théâtres parisiens, le « Film d'Art » monte en ce moment le Maître de Forges, le fameux roman de Georges Ohnet.. M. André Calmettes, qui joint à son grand talent de comédien les qualités d'un metteur en scène incomparable, se démène avec activité, interpelle sa troupe, va des ap- pareils de prise de vue à la scène, indique un geste d'une façon toujours nette et précise. Risquons un œil profane sur les phases de cette répétition. Le décor, de style très pur, encombré d'ad- mirables meubles anciens et de bibelots, re- présente le salon du château de Beaulieu; un soleil très doux, tamisé encore par les im- menses vélums, baigne la petite scène ; sur celle-ci, nous distinguons de nombreux artistes taise, nous sommes pris par la seule beauté des attitudes, par l'expression pathétique du regard et du sourire. Curieux de savoir si le « Film d'Art » nous réserve d'autres bandes composées, com- me celle-ci, d'une pléiade d'étoiles, nous nous documentons auprès d'un familier de la mai- son; et la réponse est affirmative. Le « Film d'Art » qui a monté, l'an dernier, La Dame aux Camélias, jouée par la géniale Sarah Bernhardt, et Madame Sans-Gêne, interprétée par Réjane, son inoubliable créatrice, se doit, en effet, de ne pas déchoir, et cette saison, paraît-il, nous pourrons contempler l'élite de nos diverses scènes, notamment : MM. Albert Lambert, Dehelly, Duquesne, Leubas, Sail- lard, Volnys; Mmes Nelly Cormon, Dux, Elu par le conclave, Pie X bénit les cardinaux aimés du public entre tous, notamment Pierre Magnier, Candé, Juvenet, Mme Marie Laure, Mlle Paz Ferrer. Le « Film d'Art » se met bien ! Avec de pareils atouts dans son jeu, quoi d'étonnant à ce qu'il obtienne de tels succès! ! Mais, voici, arrivant du parc fleuri qu'on distingue dans le lointain, une nouvelle venue! Vêtue de dentelles blondes qui tombent autour d'elle en nobles plis, ses cheveux dorés entou- rant d'un nimbe lumineux sa tête admirable, une rose pourpre au côté, c'est Mme Jane Hading. Avec une sûreté, une maîtrise éton- nante chez une débutante (car Mme Hading paraît pour la première fois devant l'objectif d'un cinéma) , la grande artiste exprime d'é- mouvante façon la fierté dédaigneuse, les souffrances cachées de cette Claire de Beau* lieu qu'elle incarna tant de fois dans les Deux- Mondes et qui est peut-être son meilleur rôle. Et cette fois encore bien y%"°. la belle voix se Revonne, Massard, Charlotte Wiehe, Lucienne Guett, Juanita de Frézia, Sahary Djelly, etc., soit dans des adaptations des Trois Mousque- taires, de Théodora, de Serge Panine, de la Grande Marnière, de la Comtesse Sarah, soit dans des oeuvres d'imagination du plus haut intérêt, commandées à des auteurs spécialisés dans cette partie. Voilà, pour le « Film d'Art », bien des triomphes en perspective, et nous en félicitons d'avance les hommes de goût qui le dirigent. Puis, cédant la place aux opérateurs qui se préparent à tourner le tableau dûment répété et mis au point, nous quittons le théâtre de verre et d'acier qui dresse sa masse légère dans une rue du paisible Neuilly. Et, regagnant la cohue de Paris, si bruyante et si souvent laide, nous la comparons, malgré nous, aux silhouet- tes nobles ou pures qui se meuvent, dans un harmonieux silence, sur l'écran des Cinémas. 77 — = ECLAIR = JOURNAL Le plus parfait des jourpi Cinématographiques SOMMAIRE 1DU N° 1© PARIS. — La Semaine Parisienne. — LA MODE. — Simplicité. BAGNEUX. — Manifestation patriotique. — Les anciens mobiles et les vétérans du combat de 1870 y prennent part. FRANCE. — Feet-nall Ru£by. — Le Paris Université Club a inauguré son nouveau stade du Pue. RAMBOUILLET. — La Saison des chas- ses à eourre. — L'équipage de la Duchesse d'Uzès a chassé en forêt. MARSEILLE — Renfort pour le Maroc — Le 14' Alpins, arborant le> fanion des dames de Grenoble s'est embarqué sur le « Dookkala ». BRUXELLES. — funérailles de M. Beer- naert. — L'éminent homme d'Etat avait exigé de très modestes obsèques. NAPLES (Italie). — En l'honneur d'un Héros de Libie. — Le valeureux géné- ral Fara est fêté par ses concitoyens. €€ SAINT-PETERSBOURG. - 10.000 kilo- mètres en canot automobile. — Ce sont des sportsmen américains qui ont accompli cet exploit. KIEL (Allemagne). —Un nouveau pont. — S. A. R, la princesse Henri de Prusse a procédé à l'inauguration de l'énorme tablier de fer qui domine le canal Kaiser Wilhelm. MUNICH. — Fêtes d'octobre. — A cette époque, la capitale de la Bavière, multiplie ses réjouissances. NEW-YORK. — Art et Sport. — Deux célèbres actrices, Miss Schnall et Marty font un cent mètres que gagne Miss Schnall. AMÉRIGUE DU SUD (Rio-de-Janeiro),— En l'honneur du duc de Caxias. — Les troupes de terre et de mer rendirent les konneurs à sa statue. DANS LES BALKANS. — Les futurs adver- saires se préparent à la lutte sans merci de race et de religion. $9 ÉCLAIR - JO URNAL se trouve seulement en location à AGENCE GÉNÉRALE Union ms Grands Editeurs CINÉMATOGRAPHIQUE DE FILMS 16, Rue Grange-Batelière, 16 17, faubourg Montmartre, 17 A ce Générale i 16 rue de la Grange 'Bat MARSEILLE, 7, rue Suffren I .LYON, 83, rue de la République. LISTE DES ACHATS POUR \ i Eclair ! LA REINE DE LA CAMARGUE } AVENTURE DRAMATIQUE. — Long. : 852 Mètres. — 2 Affiches LA COURSE AU GENDRE Comédie. — Long. : 220 Mètres Gontran Comédien pour l'Amour de Jeannine Comédie. — Long. : 220 Mètres GAVROCHE EST LAS DE LA VIE Comique. — Long. : 162 Mètres SUR LES ROUTES DE CEYLAN ÉCLAIR=COLORIS. — Long.: 119 Mètres AMERICAN STANDARD FILM VIVANT SOUVENIR Comédie. — Long. : 215 Mètres VITAGRAPH. LE ROI DE L'ACIER — — — Deuxième exemplaire . — — — Troisième exemplaire . CN DEMANDE UNE GRAND'MÈRE PCVR VN HABIT. PCVR MARIER ROBERT BCVLE DE NEIGE ET SCN AMI EXPIATION LE DÉTENU BVISSCN BIOGRAPH BISON. PHAROS. LUX. 886 886 886 306 163 151 271 800 242 Met. =rf inèmato graphique ■ Têt. 150.80. LLE, 5, place de Gand. I BRUXELLES, 48, rue des Chartreux. VENDREDI 25 OCTOBRE 1912 Le Film d'Art INK IMPERATRICE ET REINE Splendide évocation de l'Epoque Napoléonienne Interprété par M- René Fauchois : Bonaparte. M Mlle Nelly Cormon : Joséphine Long. : 640 Mètres. — Affiche Eclipse LE RETARD DE L'EXPRESS Dramatique. — Long. : 307 Mètres. — Affiche L'ENLÈVEMENT DE VOLYCARTE Comique. — Long. : 265 Mètres ANVERS ET SON PORT Voyage. — 103 Mètres Milano Le Mari de la Blanchisseuse FOU=RIRE- — Long. : 150 Mètres LES ALPES RÉTIQUES Très beau plein air- — Long. : 95 Mètres PASQUALI. AMBROSIO. ITALA. 555"" PCLIDCR STATUE .... GRCSLARD A DE BCNS PCUMCNS — Deuxième exemplaire LÈVE UNE JAMBE ET DANSE . . ,,<-•>« <••<_, TÇ A BISON Les p/«5 beaux films Américains Sans aucune Discussion Sans aucune Comparaison Sont ceux de la : En Voir un Seul! C'est n'en Vouloir Plus jamais d'autres ! Dans son programme Trois Nouveautés, trois Succès ! BOVLE DE NEIGE ET SON AMI Sentimental : 27i mètres - Ap pICHE — Mise en vente : 25 Octobre LE DÉSERT Drame : 280 mètres - AppICHE — Mise en vente : 1er Novembre \LA DERNIÈRE RESSOURCE Drame : 285 mètres - AppICHE — Mise en vente : 8 Novembre Adresser les Commandes à Vaul HODEh 3 Rue Bergère, PARIS Téléphone s 149-11 Adr. Télégr. : ÊTALAFILM-PARIS Tous les Films BISON 101 sent exclusivement imprimés sur pellicules vierges EASTMAN KODAK *è — 81 — Nouveautés Cinématographiques AMBROSIO Représentant, Charles HELFER 16, Rue St-Marc. PARIS PROGRAMME DU 1er NOVEMBRE Siegfried, série d'or, .'i aiïiches 914 Bobinet en vacances, comique 194 La Sicile monumentale, plein air 421 Un Boiteux qui fait du chemin 373 PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Alternative de mort, drame G12 La Malle des Indes 174 L'Armée victorieuse , 175 La Conque u'or SVEA FILMS PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Comment on empaille les bêles 150 LAT1UM Mondaine el Montagnard r.LO SELIG PROGRAMME du 8 NOVEMBRE Idylle marocaine ... 3iG Trahi par son talon 315 PROGRAMME DU 15 NOVEMBRE Terrible sou[)çju 315 Le Sergent Byrne 3_U KINÉTO Le Martin pêcheur 120 Expérience sur la résistance des métaux. 15U DUSKES Le Jeu et l'Amour 7(J0 BISON-FILM 101 Représentant HODEL, 3, rue Bergère PROGRAMME du le." NOVEMBRE Le Désert, drame, al'liche 230 Tous les Filma Bisou-101 sont exclusivement imprimés sur pellicules vierges Eastman Kodak ^ » .w Société CINÈS Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris PROGRAMME No 67 A Malin, Malin et demi, affiche 837 Le Pardessus de Patachon, comique, ail. 119 Le Cœur d'une Sœur, comédie, alliche. 339 Les deux Bidonneau, comique, affiche , 125' Sorrcnto, plein air , 93 NORDISK FILMS C° Filiale de Paris Représentant : Louis AUBERT La Vengeanee du Clown, drame VITASCOPE Frère et Sœur, drame, affiche 1041 Soc. Génér. des Cinématographes "ECLIPSE" 23, rue de la Michodière, Paris Films ECLIPSE-RADIOS-URBAN PROGRAMME DU 15 NOVEMBRE Le Sorcier Comanche, drame, aiïiches. 275 Teddy a horreur de la fumée, comique. 132 Le District de Sondmôre (Norvège), plein air 101 EDISON 64, Rue de Cormeille, Levallois-Perret. (Seine) PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Dix jours avec la Hotte de guerre des Etats-Unis 196 Le Grondeur, comédie dramatique 300 M1LANO-F1LMS Agence Générale de Cinématographie 16. rue Grange-Batelière, Paris LE 25 OCTOBRE Le mari de la blanchisseuse, immense succès de fou-rire 150 Les Alpes rétiques, superhe plein air.. . 95 Société française des Films ECLAIR 8, Rue St- Augustin, Paris, PROGRAMME DU 25 OCTOBRE La rci c de la Camargue, aventure dra- matique, 2 al'liclies 120xUiO 210x320. 852 La course au gendre, comédie 220 Contran, comédien pour l'amour de Jcannine, comédie affiche 22? Gavroche est las de la vie, comique. . . 16i ECfiAIR COLORIS Aux billes, sur les routes de Cëylàn,pl.a. 119 AMERICAN STANDARD FILMS Vivant souvenir, comédie al'liche 215 PROGRAMME DU 1er NOVEMBRE Larmes de sang, drame, 2 afliches I20XIG ) 100x210 575 L", vieux malacfeî, comédie, A. C. A. D.. 215 Willy et le vieux soupirant, comique, ail'. 190 . SCIENTIA Les Lézards, sçicntilique 148 Le Culte des Morts, documentaire 75 AMERICAN STANDARD FILMS Les méfaits du Bridge, comédie, affiche. 212 Géo JANIN, Représentant 17, Rue Grange-Batelière, PARIS 25 Octobre PHAROS Expiation, drame 800 Le 1er Novembre Roman d'une Orpheline 1050 Le Monastère de Sendomir 975 ESSANAY Le 5 Novembre La fugue de Muriel, drame 320 IMP -- REX - ~WILD WEST Représentant : M. BROCKLISS 23, Rue de la Michodière, PARIS " SOLAX " Film Company Pour l'enfant, drame. 308 ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant 3, Rue Bergère, Paris PROGRAMME DU 1er NOVEMBRE Gribouille sur les Alpes, comique, aff. . 174 L?s plaisirs du photographe amateur, comique, affiche . . - 157 — 82 — Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme, au capital de 3,000,000 de francs 57-59, rue Saint-Roch, Paris l'our les dates de livraisons, se renseignpr au* diverses agences. PROGRAMME No 46 Le Bonheur perdu, drame, affiche 300 Léonce fak des gaffes, comédie 220 La lettre de démission, comique 198 Onésime horloger, comique, agrandis.. 140 Petites causes, grands eil'ets, comédie. . 120 Paysage normand, panorama. 79 Les Crustacés, document 143 La toilette de Mlle Bàdinois, comique.. . 154 LES GRANDS FILMS ARTISTIQUES "GAUMONT" Le Petit Poucet, conte, couleurs, ail*. . . . 018 Société des Phonographes et Cinématographes " LUX " 32, rue Louis-le-Grand, Paris PROGRAMME du 1er NOVEMBRE Le Médaillon, drame, affiches 270 Gunégonde ramoneur, comique, affiches. 138 L'Afficheur, comique 135 Patouillard, Loup de Mer, comique. . . . 104 AQUILA Une jeune fille sublime, drame, affiches. 526 FILMS « NESTOR » Le mystérieux bandit d'Eagle Pass, drame 290 FILMS "FLYING A" Une heure de terreur, drame, affiches.. 305 Tout vient à point à qui sait attendre, ail'. 305 WESTERN IMPORT Leap-Year, comédie Cinématographes PATHÉ FRÈRES 14, rue Favart, Paris PROGRAMME No 38 Rigadin entre deux flammes, comique. 240 Max, émule de Tartarin, comique, ail'. . 225 AMERICAN KINÉMA Le Trésor du Châtaignier, comique. . . . 155 COMICA Un Mariage bien américain,com.,àtrucs. 140 F. I. A. — S. A. P. F. Les hasards de la. vie, drame de la vie moderne, affiche 750 HOLLANDISCHE FILMS La dramatique passion d'Algabert et d'Elisabeth de Rodembourg, drame, coloris 400 HÉRICO Ecole d'équitation militaire, armée espa- gnole 120 IMPÉRIUM FILM Démonstration de luttes gréco-romaine, sports, acrobatie 125 MODERN PICTURES Cireurs obstinés, comique 175 NIZZA Bigorno porte en ville, comique 115 PATHECOLOR Chez les Carnassiers « La Genette ».. . . 190 Excursion en Touraine, plein air 220 S. C. A. G. L. Le Petit chose, comédie dramatique.. . . 795 Office Cinématographique E. DURCKEL PARIS = 9, Place de la Bourse. 9 = PARIS Prochainement Sre du niélre Cartes magiques 104 0 20 L'Invité 35 0 15 Fausse alerte 55 0 25 Déjeuner de savants 45 0 20 Petits voleurs de Tomates 76 0 25 10 femmes pour un mari 75 0 15 Voyage autour d'une étoile .... 143 0 30 Une mauvaise nuit 80 0 25 Le Gosse du Colo 81 0 25 Jour de malheur 102 0 30 Palmes académiques 167 0 45 Calino au théâtre 115 0 40 Gribouille paye ses dettes 135 0 50 Course de sergents de ville 120 0 20 Le thé chez la concierge 123 0 35 Génération spontanée 52 0 20 Danse de contorsions 52 0 1 5 Grandes M .1 œuvres Italiennes . 135 0 25 La Bombe 125 0 35 Les gendarmes sont sans pitié . . 133 0 30 L'Etourdi 130 0 35 Coupe ta barbe 149 0 30 Auto à vendre 113 0 25 Rêve à la lune , . . , 115 0 25 Double-muse n'a pas de chance . 135 0 30 Les gaités du divorce 100 0 30 L'O.icle d'Amérique 145 0 50 Bébé la terreur 75 0 70 Un bon mari 105 0 25 Inspection du général 182 0 30 L'agent a le bras long 149 0 35 Gribouille dans la cage aux lions 210 0 45 Calino aux Indes 110 0 55 L'héritage de mon oncle 105 0 20 Les Femmes cochères 180 0 25 La Revanche de Pierrot 125 0 25 Le Clown Sidney 65 0 25 Une nuit épouvantable 75 0 45 Danses Lilliputiennes 50 0 15 La bicyclette du Colon 62 0 25 Le frotteur 76 0 20 Pitou lutteur 75 0 25 Couveuse artificielle 140 0 40 Calino se bat en duel 130 0 55 Machine à coudre 115 0 50 Récit du colonel 94 0 45 Gribouille au bal 195 0 50 Portrait hanté 127 0 20 La Malle fragile 113 0 25 Le Piano irrésistible 130 0 35 Les deux Oars 220 0 40 Le chien jaloux 130 0 35 Pourdre à éternuer 109 0 30 La Puce 100 0 30 Comment on déclare sa flamme . 1 10 0 35 Les petits vagabonds 175 0 30 Les Invisibles 193 0 30 Lettres qui parlent 109 0 20 Le Chien de garde 95 0 20 Jour de paye 84 0 20 Dimanche de Pitou 95 0 20 La purge 110 0 25 Elle surveille son gendre 131 0 60 La femme collante 55 0 25 Train de plaisir 125 0 20 La table tournante 120 0 35 Mme Dupont a un tic 81 0 25 Auto casse-cou 89 0 20 Voiture cellulaire , 85 015 lélNgt Pris. du Mètre Drames et Féeries Pathé frères . . ltala Eclair Pathé Eclair Radios Eclair Pathé frères . . Eclair . ... ltala Eclair Pathé frères Eclair . . . . Pathé frères ltala . . . . Pathé frères Eclair ltala Pathé frères Eclair .... Gaumont . . Witagraph . Pathé Th. Pathé . . Gaumont . . Pathé frères Eclair . . . . Radios Pathé frères . . Gaumont .... ltala Pathé frères. . . Raleig& Robert Pathé frères . . Pathé frères Meliès . . Gaumont . . Pathé frères ltala . . Gaumont Le Chat Botté 170 Le Crime d'un valet de chambre. 240 Les Mystères de Paris 315 Cauchemar du caïd 115 Attaque d'une diligence 171 L'Institutrice 155 Le remords 185 Juan Peloti ri 198 La voix de la conscience 128 Napoléon 452 Peau d âne 166 Le Chien de l'Aveugle 110 Deux amies 188 Le Collier de la Vierge 190 Del Rebbio 210 Les chiens du Grand St-Bernard 135 Fleur de mort 195 Le Colis mystéiieux 210 Le capitaine Fracasse 227 Le Chemineau 115 Le Déserteur 163 L'Evasion 1 75 Vers la pente 115 Les Chiers poli< iers 240 Légende Saint Nicolas 125 Voleurs d'enfants 215 Le drame de Villesauge 175 Aimé trop tard 195 Les chiens contrebandiers 190 L'honnête Cocher 115 Le Prisonnier du château d'If . . 240 Les Noces blanches 130 Enlèvement en aéroplane 315 L'Espionne 135 Marie- Antoinette 169 Joseph vendu par ses frères .... 184 L'enfant adopté 133 La Retraite 227 La Mort de Mozart 280 La Esmeralda 290 Christophe Colomb 255 Légende du Bon Chevalier 265 L'Archange 305 La Main verte 195 Le Petit Poucet 165 Le Diabolo 168 Princesse et Esclave 285 Le Pendu 210 Roman d'amour 228 La Fuite du Sérail 192 Ali-Baba 172 Vues en Couleurs L'obsession de l'or 148 Amour d'esclave 205 Le Règne de Louis XIV 238 La peine du Talion 100 La Fée Printemps 84 Faust 255 Le témoignage de l'enfant 214 La poule aux œufs d'or 278 Aladin 255 Le gagnant de la loterie 100 V» leur d'opium 93 0 30 0 35 0 55 0 25 0 60 0 35 0 50 0 7a 0 25 0 30 0 30 0 30 0 60 0 70 0 70 0 40 0 70 0 50 0 70 0 30 0 30 0 5C 0 35 0 3C 0 35 0 30 0 35 0 25 0 25 0 30 0 70 0 35 0 60 0 30 0 30 0 30 0 30 0 25 0 60 0 30 0 30 0 70 0 70 0 50 0 30 0 30 0 60 0 30 0 25 0 20 0 25 0 40 0 40 0 30 0 40 0 40 0 30 0 30 0 50 0 40 0 35 0 30 THONO - SCENES pour Ghronophone GAUMONT Le Crucifix Le Gosse du Commandant Lackmé Portrait de Léda Bonsoir Mam'zelle Sambre et Meuse Le Pré aux Clercs Le Clairon Allumeur, marche Les Dragons de Villars A l'Abordage ' La Mattchiche Rendez-moi mon cœur Charmante Rosalie Le Poltron La Voix des Chênes Au clair de la lune Mireille (O Magali) Le Temps des Cerises El Pero Chico Severo Torelli Les Hussards de la Garde Gillette de Narbonne (couplets du Parrain) Les Cloches de Corneville (rondeau) Toqué de la lune Prix l'rii du du Kil m Disque 75 . 4 65 3 90 8 60 3 70 4 75 4 60 4 75 4 50 3 70 3 50 3 40 3 60 4 55 3 50 3 45 2 50 60 3 60 3 50 4 45 3 60 3 50 4 50 4 50 4 60 3 Repos hebdomadaire Les Rameaux Les Cigognes O Soie mio Les Gendarmes à pied Créola Credo du Paysan Verse, Margot Quand l'Giseau chante La Kraquette Mendiant d'amour Gaby Tout en rose Marche de nuit Baluchon à la visite Carmen (La fleur que vous m'avez jetée) Faust (Sérénade) Faust (Salut, demeure) Ave Maria Galathée (air de la Coupe !) .... Le trou de mon quai 69e Dragons Le Cor Les Gardes françaises Les Bceifs i'rii Prix du do Film Disque 50 3 70 4 30 3 60 3 70 3 50 3 45 2 70 3 60 3 50 3 70 4 50 3 60 3 50 4 50 3 100 5 100 3 110 3 55 4 70 3 45 3 60 3 70 3 70 4 80 4 50 rnip. fOiLOPPt - 83 U. N. M. C. UNION DES NOUVELLES MARQUES CINEMATOGRAPHIQUES Représentant : M. HARRY 22, Rue Baudm, PARIS FILMS CRICKS & MARTIN PROGRAMME DU 18 OCTOBRE Parapluie gênant, comique 117 Séjour à Kioto, voyage 101 Godefroy de Bouillon, drame historique. PROGRAMME DU 25 OCTOBRE Autour de New-York, voyage 121 Rapides promotions, comique 1 10 Vengeance de Chouan, comédie comiq. 231 . j&a. j&+. a^*. j&±. *&*. A A ^^a. jftfc jftk-jftk jftfc jJBfc JJafc a^a^^i TtT f^y Tvf IVf TVf TaT ™4^y^y ~VylyTVrlVrlVrTVr ~j? PETITES ANNONCES Pour toutes demandes de renseignements, prière de mettre un timbre pour la réponse. DROIT AU BAIL, au bénéf. de sous-locations et à PROMESSE DE llPiair au PRE-St-GER- VENTE D'UNE UOlIlL VAIS, rue Charles- Xoilier, 35, dép. liquid. judic. Cie des Ciné- matographes " LE LION", àadj. et. Me GRES- LE, Not., 87, r. de Rennes, le 13 Nov. !912, à 1 h. Bail expir. en 1925. i oy. ann. act. 7,500 frs. Partie s.-l. 6.4-20 fr. A Qflfl m. env. Prom. de vte à réal. Contenance : &.ÛUU moy. 15(5,000 fr. jusq. av. 1913 et 160 000 frs jusq. av. 1910. M. à p. : 15,000 frs. Lov. à remb. Cons. '2,0 0 frs. S'adr. à M. VACHER. liquid. jud., r. Ssguier, 18 et au d. Notaire. VITACRAPH 15, Rue Sainte-Cécile. Paris PROGRAMME DU 25 OCTOBRE Le Roi de l'acier, sensationnel, affiches. 886 On demande une grand'mère, com. ail'. 306 L'oiseau de proie, dramatique, affiche. 2-»W Le miracle, sentimental, afliche "229 Pour acheter un chien, document., afl". . 83 Les six fiancées du Cow-Boy, com. c. af. 302 PROGRAMME DU 1" NOVEMBRE Le collier maudit, comédie dram., aff. . . A travers une palissade, com. c, a ... Lepolicemancambrioleur,avent.pol.,afr. L'amour en herbe, com. enfantine, ail. . . La paternité de Dick Somers, pathétique, affiche Opérateur, prise de vues (plus particulièrement pour le voyage et l'actualité) demande place dans maison française ou étrangère. Connalv le français, l'allemand, l'italien, l'espagnol, le grec, le bulgare, le turc. Excellentes références. Prendre adresse au Ciné-Journal. A VENDRE objectifs Hermagisl40&110. 28 fr. A VENDRE par suite de cessation d'exploita- tion quantité de films parfait état depuis 0 fr. 15 le mètre, demandez liste à M. Duclos, 66, rue des Ormes, Cherbourg (Manche). ON DEMANDE un employé connaissant la pro- jection cinéma et la photographie, bonne réfé- rences exigées. Ecrire au Ciné-Journal sous le nom Projections. A VENDRE, appareil de projection, enrouleuse automatique, 2 bobines 400, 1 table avec bou- clier, 1 lanterne, 1 double mano détendeur, 1 chalumeau, 1 enrouleuse à pince. A VENDRE, coupe-circuit et fil électrique. A VENDRE boites en fer: 150, 200, 300, 400. 500 mètres. — S'adresser au « Ciné-Journal ». 10.000 METRES films état neuf à grand suc- cès à vendre 0 fr. 20. Sujets ultra-comiques, drames, documentaires, féeries coloriées, la Passion, neuve. — Denis, à Velosnes-Montmédy (Meuse). Les Directeurs d'Établissements qui ont besoin de personnel peuvent prendre les adresses des personnes disponibles au Ciné-Journal. A vendre tables bois sans boulon», 22 francs. Entreprise Générale le Cmatogr apbes "THE ROYAL FilO" 22, Rue Baudin, PARIS Métro : Poissonnière Tél. : 100.03 Adr. Tél. HARRYBIO-PARIS Lanterne 50 Ampères (neuf). . 28 frs » 100 » » .. 39 » 38 » Tableau compl. 50 Amp. (neuf) 118 » Résistance, 50 ampères (neuf) . 57 » Petit moteur avec résistance. . . 45 » Bobines de 300 m. 2 frs. 400 m. 2 75 Carters Pathé pr 300 m. la paire 25 » Lentilles Extra-Blanche 115 m/m. 1 50 » » » 150 m/m. 4 » 1 60 AVIS TRÈS IMPORTANT.— Pendant ce solde nous n'adressons aucune marchandise contre remboursement, en passant commande prière joindre un mandat. A vendre au Ciné-Journal, important lot de pel- licule blanche pour amorces. — A partir de 0.15. A vendre très bons objectifs tous foyers Pathé Frères. A vendre cabine réglementaire très solide pour 120 francs. — Ciné-Journal. (I n demande à acheter fauteuils occasion, bon état. Je demande associé sérieux possédant 25.000 fr. pour reprendre de compte à demi, la plus inportante exploitation cinémotographique dont j'ai été le conducteur pendant quatr'' mois. Ecrire : Marius, mécanicien-électricien, poste restante, Poissy (Seine-et-Oise). 84 - A VENDRE, moitié prix : Deux transforma- teurs Gaumont, §0 amp. Transformani le cou- i-.nii i Ki volts en To amp., pefrfail étal marche. Prendre adresse au « Ciné-Journal ». — Prix avantageux ON DEMANDE nu bon violoniste; Ecrire B. P. G. ON DEMANDE à acheter : Fauteuils, tapis. lenture d'occasion^ Faire offre^B. P. G. Dame ayant excellentes références désire place « de caissière pour Paris. Prendre adresse au Ciné-Journal. CHEF DE TRAVAUX et opérateur prise de de vues de premières force, longue pratique et con- naissance de tous .'es travaux de fabrication, excel- lentes réfé ences et certificats, demande situation dans maison sérieuse. Connaît français, italien et un peu l'allemand. Ecrire André POSTLAGEHXI). Budapest, Hongrie. ON DEMANDE à acheteed'urgence d'occasion tin poste Gaumont chrouo X Modèle 1911 à 9m fr. et grands films Gaumont â 0.10 le mètre. Faire offre de suite à REGIS BUREL, 22, rue Tramassac Lyon. JEUNE HOMME 10 ans, désire place dans maison d'édition ou location. Prendre adresse au i( Ci é-.lournal ». MONSIEUR ENERGIQUE ayant bonnes références et relations, ancien metteur en scène, cherche emploi comme tel ou pour diriger affaire cinéma. Adresser demande au « Ciné-Journal » sous G1BABD. A VENDRE « La mobilisation dans les Balkans » de Gaumont, libre le mardi 15 octobre. Prix O.ôO le mètre. Adresse Cinéma du Lion d'Or, 7, place du Lion d'Or à GAND, Belgique. BONNE OCCASION. Appareil cinéma Palhé, dernier modèle à croix de Malte bain d'huile, lampe à arc 50 amp. avec sa résistance, table démontable, en un mot prêt à marcher, 800 mètres de iilms en- viron et appareil oxy acétylénique éiat neuf avec bloc-thor, le tout pour800 francs. Madame SEGUIN- PEZON, ménagerie-cinéma à UZES (Gard). JEUNE HOMME sérieux, 18 ans, opérateur- électricien, désire place. Ecrire NAGEL Fils, 25, rue Victor-Hugo, BAGNOLET (Seine). ON DEMANDE à acheter des vues comiques 0.10 ou 0.15 le mètre. Envoyer listes au « Ciné- Journal ». r|\>utes les semaines, je donne en location, à 1 partir de la première semaine, le journal l'inématographique de la Maison Exclusif-Film, à un prix très avantageux. Ecrire A. Rota, 9S, rue de l'Hôtel-de-Ville, Lyon. A vendre bobines 300, 400, 600 mètres. L'ILLDSTRAZIOHE CINEMATÛGRAFICA Le plus important journal de l'industrie Cinématographique en Italie. Paraissant 2 fois par mois Directeur-Propriétaire : Alfredo Centofanti Via T. CavallotN, 14 Ml LAJV (Italie) CORRESPONDANCE EN FRANÇAIS A VENDRE, Cinéma. 800 places, installation moderne dans Paris; s'adresser à M. Bougeau, 22, nu- de la Folie-Mericonrl Paris. A VENDRE, 7 programmes Gaumont-Actua- lités, 0 15 le mètre. OFFRE mat. compl. photo professionnel lampe arc access. app. [irise vues et projection l-'ilms di- vers. Demande fil s actualités coloris d'art gros comique, verres couleur avec cône pour visions ait et fantaisies lumineuses. Ferais échange de matériel et vues. Victor Boblin, '"jnéma-Théâtre-Moderne La Tremblade, Charente-Inférieure. A VENDRE, moteur Winlerthur à essence. 12 IIP, dynamo 30 amp. 110 volls, état neuf. Très pressé, sacrifie 4,500 francs. Photos et description sur demande. Ecrir : Knrsaal-Cinéma, à ^aiiarv. Var ON DEMANDE à acheter d'occasion un ta- bleau de distribution muni d'un bel appareillage pour installer à la vue du public, dimensions : hau- teur. 1 m, 50 environ; Ecrire à M. Grécourt, On' largeur, '2 m. maximum, ma à Pont-l'Evêque (Oise). A VENDRE, en pleine exploitation, poste com- plet Gaumont électrique sur automobile pour tour- née en province. Châssis Dietrich, moteur 9 IIP, 2 cylindres commandant à l'arrêt dynamo 60 amp.. 120 volts, tous accessoires état de neuf et en bon état de marche. A coûté 9.1-00 francs, à céder au plus otlrant, cause d'âge. Ecrire à S. Hanssens, à Aire» sur-la-Lys (Pas-de-Calais), photos et détails sur de- mande. S, anterne et arc 150 amp. avec condensateur et intermédiaire à vendre 100 francs. S'adres- " Ciné-Journal ». Jeune homme sérieux, libéré du service mi- J litaire, ayant connaissance de la partie ciné- matographique, désire emploi, dans maison d'édition ou exploitation, s'adresser au Ciné- Journal. E.-G. CLEMENT* #Q INGÉNIEUR — CONSTRICTEUR — yc] 30, Rue des Petites-Écuries, PARIS —4» — *» CD C) 3 ■o CD "D r- CD C_ C (Q o o CD o 3 < O -V CD C ■o CD CD c Q. O n CD CD 3 CD g D m 3 3 cd o CD Û. cd 3 CD D CD tn 3 Q. CD "D O ùi o CD (/) O O ET CD CD -1 CD 3 Q. z m «— k O CD CD < C r m Q. CD o o ■o O c CD* CD CD < I C/> -s jjT -* ->i ^^ rn 0) n>> C* 3 CD' cd' o o 3 3 o' (/> 1— »•' CD' CD O d' CD' 3 CD Q. CD *< CD- -1 CD H cr 0 3 ■ ■ c u m Q. 5' CD CD X ■o =3 O 3 O CD CD (/) Q. CD c CD 3 CD CD 3 IT D Q. «^ "l CD CD (/) CD in c •o •o o c PO z > r hS CINES ■hu| Bfli I iBH HP A Malin Malin et demi (Affiche) 837 mètres Le Pardessus de Patachon Comique (Affiche) 119 mètres Le Cœur de Patachon Comédie (Affiche) 889 mètres Les Deux Wdonneau Comique (Affiche) 125 mètres Sorrento Plein air 93 mètres -■■■-■■ Représentant pour la France, la Belgique et la L. AUBERT PARES — 19, Rue Richer — PARES FILMS "ÉeLAIR LIVRABLE A PARTIR DU 1r NOVEMBRE 1912 LARMES DE SANG Drame. — 2 Affiches 120x160, 160x240 — Long, approximative. 575 mètres LE VIEUX MALADE Comédie. — Série A. C A. D. — Longueur appr. 215 métrés WILLY ET LE VIEUX SOUPIRANT Comique. — Affic. 120x160. — Long. app. 190 mètres. SCIENTIA Scientifique. — Longueur approximative : 148 mètres Documentaire. — Long, approx. : 15 mètres AMERICAN STANDARD FILMS; LES MÉFAITS DU BRIDGE Comédie. — Affiche 72x106. — Long, approx. 212 mètres LIVRABLE A PARTIR DU 8 NOVEMBRE 1912 La Dame de chez Maxim s D'aprèt la Comédie de G. FEYDEAU • - DROITS EXCLUSIFS Série A. CAD. — Affiches 120x160, 240x320. — Long. appr. : 857 met. Télép. : 130-02 0) KliB U "AllyiISlin Télép. : Î30-92 Le Géra*: 0. Dnraau. Imp. E. Wolff, t, elté Féaeion (nie HttU»), Paris. y Année — IN* 21» 26 Octobre 191g CM-JOURNAI TÉLÉPHONE | Directeur 30, RUE BEROÈRE 161-94 Q. DU RE AU PARIS LE 1" NOVEMBRE La plus belle et la plus talentueuse artiste de Paris Mlle Qabrielle ROBINNE de la Comédie Française paraîtra dans : M PETIT CHOSE le plus poétique, le plus attendrissant de tous les Chefs-d'Œuvre Cinématographiques, tiré du Célèbre - Roman d'Alphonse DAUDET - S* C. A. G* L. Pathé Frères éiditeUfçs Retenez dès maintenant pour le 15 NOVEMBRE Amoureuses du Deeteurl Comédie Originale, Spirituelle et Amusante UNE DE NOS MEILLEURES PRODUCTIONS! Jolie Affiche Tons nos filins sont ixelnsiTement imprimés sir pellicules vierges de il COMPAGNE EiSTHAIH KODàF Vitagrapb C Société par Actions A. Khanjonkoff & C ^Ag Capital : 1,300,000 Fcs Twershaïa, 24, MCSCCV (Russie) Le 15 Novembre ÏAmour se venge ou Dans les Filets de la Danseuse Drame poignant, ioué par des Scarabées Le rôle d'Isadora VUNCAN sera interprêté par une Libellule M. A. GUTMAN, Représentant 5, Rue NouVelle*Stanislas, TARIS r = = = = = = Le Programme que Pathè Frères Editent le 1er Novembre Comprend les noms les plus aimés du PUBLIC MAX LINDER dans MAX EMVLE DE TARTARIN PRINCE dans Rigadin entre deux flammes Une superbe scène moyenâgeuse rehaussée par les belles nuances du Pathécolor Dramatique Passion d'Algabert et d'Elisabeth de Rcdembcurg Belge Cinéma Un drame de la vie réelle LES HASARDS DE LA VIE F. A. I. En plus de il 0 autres bandes dues aux célèbres Marques : Aaierican Kinéma, Thanhouser C°, Nizza, Comica, S. C. A, G. L., etc. Bureaux de Location : 104, Rue de Paris, VINCENNES Téléphone : 934-95 J 5 Année N° 218 26 Octobre 1912 Ciné = J ournal Organe Hebdomadaire de l'Industrie Cinématographique Directeur : G. DCREAC flBOMUEMEnTS : FRANCE Un an 10 fr. i ÉTRANGER Un an 12fr. Le Numéro : 25 cent. Parait le Samedi Rédaction & Administration 30, Rue Bergère PARIS YÉLÉPHONE ie-l-S* J ENCORE UNE TAXE ! Nos affiches et nos enseignes lumineuses sont menacées d'un impôt nouveau. M. Delanney, préfet de la Seine, vient d'envoyer aux conseillers munici- pauv son « mémoire sur le projet de bud- get de Paris pour 1913 ». Ce très inté- ressant document nous révèle, entre au- tres choses, que le déficit est cette année de 1 1 millions — une paille — et qu'il nous va falloir, contribuables résignés, supporter à nouveau des taxes pour bou- cher ce large trou. Les Parisiens sont en effet divisés en deux classes : celle qui vit sur le budget et qu'on appelle budgétivore (elle est in- nombrable) , et celle qui est dévorée par le budget. C'est celle dont nous faisons partie, vous et moi. Allons-y donc une fois de plus : les taxes nous guettent mais M. le préfet aura ses millions. Je n'aurais certes pas risqué ces mé- lancoliques récriminations si M. Delan- ney n'avait pas résolu de « taper » les cinémas en leur imposant une des trois charges sur lesquelles il compte pour ré- parer ses finances délabrées. Voici la t?.xe qui nous est, en effet, destinée, le délicieux envoi de fin de saison, à la fin duquel... il touchera. La réclame, dit le préfet, use et abuse de la voie publique. On peut craindre que la beauté même de la cité n'en soit compromise. Pourquoi ne pas mettre une taxe sur les affiches peintes sur papier préparé ou protégé, sur les enseignes lu- mineuses et sur les panneaux-réclame? Cet impôt nouveau serait à la fois une mesure de protection et la rançon de l'enlaidissement de Paris... En tout cas, il vaudrait au moins un million! Ainsi parlent d'or nos fabricants de budgets qui ne voient dans une taxe que le rapport éventuel, sans aucun souci des besoins de l'industrie parisienne ou du commerce. Ainsi dressent-ils contre la cinématographie une nouvelle machine de guerre, persuadés que nos directeurs de cinéma-théâtres sont gens éternelle- ment corvéables. Eh quoi! Nous payons déjà le droit des pauvres agrémenté de patentes, de licences et des mille et une redevances & 4 — qui vont grossir les caisses de la Ville de Paris et de l'Assistance publique. Nous contribuons au travail et à la vie de notre grande cité pour une part colossale et voici qu'on vient frapper une fois de plus à nos portes dans le simple but de trou- ver un million, si facilement disponib'e dans d'autres coffres-forts. M. le Préfet nous fait grand honneur mais nous nous serions fort bien passés de cet honneur. Au surplus, les raisons qu'il invoque contre nous sont merveilleusement dé- raisonnables. S'il existe dans Pans des affiches peintes ou des enseignes lumi- neuses qui masquent des monuments et enlaidissent ainsi la Ville de beauté, ce ne sont pas les affiches cinématographi- ques nécessaires à la publicité de nos sal- les. Presque toujours sorties des ateliers artistiques de Paris les plus réputés, con- çues et exécutées par des artistes émi- nents, elles sont au contraire la parure de nos rues et de nos carrefours. Leurs notes claires et pittoresques jettent dans la to- nalité grise ou noire des murailles une gaîté et un charme imprévus. Leurs cou- leurs sont le sourire des façades et je sais bien des coins qui seraient tristes sans el- les. Le passant que la vie rend de plus en plus inquiet ou douloureux les regarde d'un œil amusé et cueille en elles une distraction gratuite par quoi sa mélanco- lie se dissipe. Comme les femmes, elles font partie de l'élégance parisienne: elles sont la ioie de nos yeux, trop souvent retenus par les enlaidissements considé- rables dont la Ville nous impose à profu- sion les travaux. Démolitions, vétusté, saleté disparaissent sous les affiches joyeuses. La tristesse du Paris condamné aux violences des entrepreneurs s'atténue beaucoup sous nos papiers peints : vrai- ment le préfet ne songe pas à ce que seraient nos rues s^ns les affiches en cou- leurs qu'il veut frapper d'un nouvel im- pôt. Quant aux enseignes lumineuses dont les lignes sinueuses irradient sur lc3 Bou- levards, elles sont peut-être les plus pré- cieuses décorations de ces artères où pas- se le monde — le monde entier. Rap- pelez-vous les soirs ténébreux de la grève des électriciens! Quelle nuit angoissante planait sur nos grandes avenues, quelle tristesse, quel froid ! La fée électricité éclaire les maisons et leur donne des vi- sages souriants. Elle est aux façades, pendant la nuit, ce que la sculpture leur est pendant le jour : elle supplée à la gloire du soleil si incertaine dans les grandes villes. Et c'est elle qu'on veut imposer? Que M. le Préfet réfléchisse un peu : il ne taxera pas nos affiches, il laissera nos en- seignes lumineuses — déjà si coûteuses — au prix que nous les payons. J'ajouterai que ces taxes nouvelles qui prétendent être la rançon de l'enlai- dissement de Paris, me paraissent pro- fondément immorales. Vous dites, M. le préfet, que les affiches — fussent-elles de nos plus grands artistes — enlaidis- sent Paris. J'accepte, à la rigueur, votre thèse. Mais alors, supprimez-les. En les frappant d'un impôt, vous les faites durer et vous prenez ainsi, vous, maître de Pa- ris, votre parti d'enlaidisseur en disant : « Ça sera toujours un million pour mon budget! » De telles façons ont quelque chose de pénible. Elles consacrent les pires aventures, comme l'impôt sur le pari mutuel consacre les courses et le droit sur la cagnotte consacre la dignité des tripots. L'affiche en couleurs et l'enseigne lu- mineuse devraient être, en même temps nue d'excellentes réclames, des éléments de beauté sociale : elle concourent à la décoration des villes ~t à leur gaîté. L'important est qu'elle ne soit pas mal placées... et c'est à cela seulement que nous devrions veiller. Les taxer n'est qu'un regrettable moyen de boucler un mauvais budget. G. DUREAU. ?J1 BDLLETIN HEBDOMADAIRE l. aïïbert Compagnie Générale du Cinématographe PARIS - 19, Rue Richer, 19 = PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor-Hugo, LYON- — 70, Rue de Paris, LILLE, Têlêp. : 25.13 12, Rue Moustier, MARSEILLE. Tél. 53=32 -Av. du Roi, 17, BRUXELLES, PROGRAMME N° 68 Vente & Location DES FILMS CINÈS de ROME NORDISK de COPENHAGUE HETWORTH de LONDRES mmnmmmmmmnnnnnn ; mnmmmmwmm^ i BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT SOCIÉTÉ CINÉS HEUREUSE VICTIME Pathétique Le comte Contran, ruiné, en arrive à chercher une situation dans les petites annonces du journal lorsqu'il trouve l'offre d'une demoiselle mil- lionnaire qui recherche un mari titré. D'abord perplexe, Gontran se rend ensuite chez l'avocat de l'héritière dont l'adresse accompagne l'annonce. Il expose le but de sa visite qu'il est contraint d'abandonner, quand il apprend que le passé de la jeune fille, bien qu'irresponsable, a été orageux. Cependant les affaires de Gontran vont de mal en pis, les derniers restes de la splendeur passée vont devenir la proie des créanciers, sa mère va se trouver dans le besoin. Il n'hésite plus, se rend de nouveau chez l'avocat et lui annonce qu'il est décidé à épouser Mademoiselle Blanche. Le mariage a lieu, mais Blanche prévient Gontran que leur union est un simple contrat, qui n'existe que pour la forme. Dans ces conditions, les jeunes mariés entreprennent le classique voyage de noces. Dans l'intimité qu'il crée, Gontran, peu à peu, s'éprend de sa femme, mais Blanche est inébranlable et ne cède même pas à une lettre pathétique où Gontran lui dévoile son amour. Fâché de cette hostilité, Gontran s'emploie à découvrir le séducteur de Blanche. Il obtient son adresse, le provoque en duel et le tue. Les journaux parlent de cette rencontre que Blanche apprend ainsi, elle éprouve de la reconnaissance pour son mari et commence à l'aimer. Ses absences lui sont pénibles, elles ne s'en explique pas les raisons, quand Je jour de sa fête, elle aperçoit Gontran, accompagné de son fils à elle, mis en nourrice, dont on l'avait séparé. Elle leur ouvre les bras. Gontran a conquis son cœur. Longueur : 669 mètres. — Virage 54 fr. 40. — Affiche en coul. Mot Télégraphique : VITTIMA FATALE DISTRACTION Comique Patachon qui fait rire tout le monde, gagne difficilement les bonnes grâces des dames. Il réussit cependant à se faire aimer d'une petite veuve el à courtiser une femme de chambre. Après tant d'insuccès, ce double jeu le grise à tel point qu'après * BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBEKT ■M avoir demandé à son père son consentement pour épouser la veuve et se l'être vu refusé, il écrit à la jeune femme que la cérémonie ne peut plus tarder et que tout le monde est d'accord. Seulement, il glisse dans l'enveloppe la lettre de son père et laisse sur son bureau la lettre destinée à la veuve. Quand celle-ci reçoit son courrier, elle est furieuse et se rend de suite chez Patachon. Elle y ren- contre la femme de chambre occupée à lire la lettre qui lui était destinée. Les deux rivales qui s'ignoraient jusqu'alors, entrent en fureur et la passent bientôt sur Patachon, qui jure, mais un peu tard, de ne plus être distrait. Long. : 157 met. — Aff. en coul. — Virage 12 fr. 50 Mot Télégraphique : DISTRASIONE. LE FLEUVE NÉRA Film de plein air des plus animés, représentant les Rives du Fleuve Néra Excellente Photographie. — Long. 95 m. — Vir. 2 50 Mot Télégraphique : NERA. MVONI ET LES LIONS Comique Bidoni est ordonnance chez un lieutenant qui a une passion pour les bêtes sauvages. Il a installé deux lions dans son jardin, dans une superbe cage que Bidoni doit nettoyer chaque jour. Cela ne laisse pas que de l'inquiéter. Comment s'y prendra-t-il? Il se gratte l'oreille et va demander conseil au cuisinier. C'est bien simple, lui répond-il, pour nettoyer la cage il faut l'ouvrir, faire sortir les lions que tu ramèneras ensuite en leur mettant du sel sur la queue. Et le naïf Bidoni fait comme il est dit. Seulement le dernier acte donne lieu à des péripéties burlesques, à une course échevelée après les lions, tant dans le jardin que dans les appartements de Madame où ils se sont dirigés. Convaincu que le sel n'y peut rien, Bidoni sonne la retraite et les lions disciplinés rentrent en cage comme de bons soldats. Long, 322 met. — Virage 27 fr. 30. — Affiche en coul. Mot Télégraphique : BILECNI LE MARIAGE DE NI NI Comédie Nini n'a pas la moindre idée des devoirs d'une fiancée. Bien que promise à Gaston, elle continue à flirter avec Paul. Ces manières n'enchantent pas son fiancé, de légères disputes surgissent entre m BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT eux jusqu'à ce que Gaston se fâchant pour de bon, déclare à Nini qu'il renonce à l'épouser. Nini comprend combien elle a été inconsidérée, supplie son fiancé de ne pas s'éloigner et prenant quelques livres les remet à Paul avec son rongé, lui conseillant de retourner à l'école pour y apprendre à ne pas courtiser les jeunes fiancées. Long 214 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 17 90 LA FEMME DE CHAMBRE La marquise Julie n'arrive pas à dissimuler la tristesse dans laquelle la plonge l'indifférence de son mari à son égard; sa fidèle femme de chambre Elise la plaint en silence. Un jeune musicien, hôte assidu du marquis a remarqué la mélancolie de la jeune femme, il en a deviné la cause, îi la courtise assidûment. Julie n'est pas insensible aux attentions du jeune homme. Le marquis ne tarde pas à soupçonner quelque chose d'anormal, quand par un geste imprudent la marquise cache un billet dans son corsage. A la faveur ces ténèbres, la nuit suivante, le marquis pénètre dans la chambre de sa femme et ht le billet doux. Quelqu'un l'a vu, c'est Elise qui, le lendedmam, avertit sa maîtresse. La femme de chambre se rend ensuite chez le jeune musicien pour lui expliquer ce qui se passe et lui recommandr d'être prudent. Le marquis, aux aguets, a un doute, le billet anonyme qu'il a lu l'autre nuit, était-il destiné à sa femme ou à leur servante?... En tout cas, il juge celle-ci coupable et la congédie, trop heureux de disculper celle qui porte son nom. Avant de partir, Julie qui n'a pu s'opposer à ce renvoi embrasse Elise, émue du dévouement de la fidèle femme de chambre. Long. : 316 mètres — Affiches en Coul. — Virage 27 70 &- -& BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT NORDISK FILM '.VTTWT-> " • . t^A* Hgf L£ PLONGEUR MM Nelly Davies est une charmante jeune fille que ses amies adorent poui sa bonté de cœur et admirent pour sa supériorité dans tous les exer- cices sportifs. A l'école de natation les jeunes filles font preuve à l'envi de leur courage quand il s'agit de faire le grand saut de cinq mètres de hauteur. Pour Nelly, c'est bien peu de chose, elle risque, sans hésiter, un saut de 1 0 mètres. Nelly n'est pas seulement une bonne camarade, elle est encore une fille admirablement dévouée à son père, le vieux Monsieur Davies, qui très souvent vient chercher la chère enfant à l'école de natation, pour la ramener à la maison. Un jour, dans une promenade qu'il fait avec sa fille, M. Davies est repris de son ancienne maladie de cœur. Au même instant, deux chevaux emportés s'élancent dans la rue, et sont sur le point d'écraser le vieillard, mais Nelly les arrête, et sauve ainsi, par son courage, la vie de son père. Toutefois l'événement n'a pas été sans porter un terrible choc à M. Davies. Il en tombe dangereusement malade, et pendant long- temps il est entre la vie et la mort. Un jour Nelly voit dans le journal que M. César, le plongeur engagé par le Cirque Cavallini, va exécuter son grand saut du haut du grand mât du vapeur Holger Dansfye, pour convaincre le public de son adresse merveilleuse. C'est quelque chose pour Nelly. Elle assiste, avec ses amies, à la représentation, mais à son retour l'état de son père s'est sensiblement aggravé, et très inquiète, elle fait venir un médecin qui déclare qu'un séjour dans le Midi sera nécessaire, si M. Davies veut espérer se rétablir com- plètement. Cette déclaration est fort décourageante pour la pauvre fille qui se demande avec angoisse, comment il lui sera possible de se procurer l'argent nécessaire. Désespérée, elle parcourt les rues sans but ni raison, et s'arrête finalement devant une affiche du Cirque Cavallini, par laquelle le plongeur César promet à celui qui fera le même tour de force que lui, une récompense de 10.000 francs. Dix mille francs! Cet argent permet- trait à son père de faire le séjour dans le Midi que le médecin vient d'ordonner pour son rétablissement. Osera-t-elle risquer l'aventure? Oui, il le faut, il y va de la santé de son père, et elle ne voit pas d'autre moyen d'y arriver. Lentement elle passe par la porte du Cirque, et entre dans le bureau du directeur, où le plongeur et son directeur sont également cons- ternés de la demande de la jeune fille. Ils finissent par y consentir, et m & M BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT heureuse de cette chance inattendue, elle court chez elle le contrat dans sa poche. C'est le lendemain qu'elle va faire le saut périlleux. Le vieux Davies s'aperçoit bien que Nelly est un peu agitée, mais il ne se doute pas de la cause de son trouble, et il se laisse calmer par sa promesse de revenir bientôt. Cependant à peine est-elle partie qu'il trouve le contrat fatal, tombé par terre, et terrifié de découvrir ce qu'elle va faire il s'habille à ia hâte, et se rend au cirque, où il arrive juste à temps pour voir exécuter à sa fille le saut épouvantable de la coupole dans une fosse remplie d'eau, un sac enflammé sur la tête. Il s'évanouit, et tombe, on l'emporte, tandis que Nelly s'en va chercher sa récompense, les dix mille francs promis. Triomphante elle sort du bureau, l'argent à la main. Maintenant son père pourra être sauvé! Une civière lui barre le passage, sur cette civière elle reconnaît la figure adorée de son père. Désespérée, elle se jette sur le malade, qu'elle s'efforce de ranimer, en lui disant qu'elle a enfin les moyens de lui rendre la santé. C'est trop tard. Elle l'a tué par excès d'amour filial. Long. 635 met. — 2 Affiche en couleurs, lmx2,25, 3mx2,25 VN MARIAGE MODERN STYLE Comédie Le directeur de banque, M. Picard, néglige un peu sa jolie jeune femme. Tantôt des assemblées générales, tantôt des dîners avec des hom- mes d'affaires, le forcent, paraît-il, à passer la soirée en ville. Mais ce ne sont que prétextes pour dissimuler la vie dissipée qu'il mène dans les music- halls et ailleurs. Il ne faut donc pas trop s'étonner que sa jeune femme ait un jour la faiblesse de céder aux instances d'un jeune avocat, M. Mignet, qui lui fait la cour, et de lui permettre de venir la voir chez elle un soir, où son mari est retenu en ville par une assemblée générale. L'ami arrive, et en même temps Mariette, la bonne, reçoit la visite de son bon ami François, un brave garçon boucher. Par malheur M. Picard rentre inopi- nément, mais Mariette et son ami François savent sauver les apparences et tirer d'embarras la jeune femme. Le garçon boucher qui n'est pas bête, ne tarde pas à s'apercevoir qu'il y a de l'argent à gagner à cette affaire. Il menace M. Picard de raconter à sa femme que ses prétendues assemblées générales ont lieu dans les music-halls, dans des conditions un peu extra- ordinaires, et il fait comprendre à l'avocat que son silence mérite bien une petite récompense. De cette manière il réussit à tirer une jolie somme des deux galants, raison de plus pour que Mariette et son ami puissent se rappeler, avec plaisir, le soir où ils tirèrent d'embarras la maîtresse du logis. Longueur : 335 mètres % _4 BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBEBT EN LOGA TION Nos Grands Succès MM Gar-el-Hama Nordisk Histoire d'une mère — Traite des Blanches (3* Série) — Secret du vieux moulin Amitié chère Entre Ciel et Feu — Amour sauvage Cii/ès. . Le plus fort Nordisk Un Drame à la Mer Traite des Marins -.;...- Fille du Gouverneur Quand l'Amour meurt. . Le Chancelier noir — La punition Cinès. . En souvenir de leurs amours. ... — ■ Face au Serpent Nordisk Nourrice Indienne Hepworth Secret de l'Inventeur Cinès. . Fiancée de la Mort Nordisk La Vie au Ranch Sellé;. . Sort d'un Inventeur Nordisk Navire en feu Fille du chemin de fer Amour et Amitié — Et tous les meilleurs Films des autres Marques 588 660 812 763 805 i'.H) 651 650 71 «S 7 i 5 NOS 9 1 5 645 i!i:i 97" 292 653 8T5 315 620 650 965 795 "UN- — o MARCHÉ WBRE Certains de nos amis paraissent s'effrayer de prétendues manœuvres d accaparement que le zèle de quelques informateurs signale sur le marché français. En réalité, le spectre de l'accaparement que l'on dresse devant eux n'est qu'un spectre de cinéma: il n'a pas plus de consistance. Vouloir i'étreindre, c'est vouloir étreindre le vide. Jamais le marché ne fut plus libre. Lorsque les exploitants désireux de gagner de l'argent en présentant des films voulaient, il p a quel- ques années, constituer un programme, ils ne trouvaient devant eux que deux ou trois édi- teurs, souverains maîtres de la production et de la vente. S'il leur plaît aujourd'hui d'ou- vrir un cinéma, ils ont un choix formidable à faire parmi d' innombrables œuvres de tous la pays et ce n'est pas toujours pour eux la moin- dre des difficultés. Libres de faire un programme bloc ou un programme éclectique, ils peuvent charger un loueur de choisir les films pour eux, ou bien ils font eux-mêmes leur propre sélection à tra- vers près de cinquante marques. Plus de cent bandes sont offertes ainsi à la clientèle chaque semaine... et à des prix, hélas! fort incertains. N'est-ce pas dire que cette abondance tou- jours croissante des films et des marques sur le marché français contredit et rend impossi- ble tout accaparement. On ne saurait même en prononcer le mot, dans ces conditions, avec quelque raison. Mais il est plus juste de dire que la surpro- duction crée sur nos marchés d'Europe, et de France en particulier, un état voisin de l'anar- chie, de la concurrence forcenée, — ce qui est précisément le contraire de l'accaparement re- doutable en soi. La concurrence entre les éditeurs a engen- dré la concurrence entre les loueurs — leurs clients - - et, par conséquence inévitable, le concurrence à coup de bas tarifs... Ai-je be- soin d'ajouter que la triste répercussion de celte bataille commerciale a son douloureux effet chez les exploitants — et que les victimes de ce désordre ne se comptent malheureusement plus. Oui, le marché est libre... mais libre au point qu'il ne connaît pas de limites et que celte liberté même l'empoisonne. G. D. % 17, Rue Monsigny, 17, PARIS vend les POSTES PROJECTEURS et le Phonographe Elgéphone-Bloc " (ÏAUMONT " Payables en 15 Mois Sans MAJORATION des PRIX de CATALOGUES Et avec la GARANTIE des CONSTRUCTEURS - Un F tint qui n'a pas besoin de réclame pour s'imposer La osmede cnez maxims Cinéma ECLÂS R 8. Rue s'-Atigustin.e.PARis LOCATION POUR LA FRANCE: A l'Agence Générale Cinématographique i et à l'Union des Grands Editeurs de Films 16. Rue Grange-Batelière. 16 17, FauDourg Montmartre. 17 PARIS PARIS De la Musique au Cinéma M. Louis Janssens, dont nos lecteurs connais- sent la pensée, ayant posé aux plus hautes personnalités du monde musical les deux ques- tions suivantes : 1" L'improvisation est-elle possible sans toucher aux œuvres d'auteurs connus? 2" Ets-il possible de posséder menta- lement le répertoire ou même la moitié du ré- pertoire des auteurs?... Voici le très explicite réponse que M. Jules Willems, le distingué chef d'orchestre belge a bien voulu lui adresser: Je soussigné, Jules Willems, chef d'orches- tre, compositeur de musique, invité par M. Jans- sens à donner mon témoignage en sa causa contre la Société des Auteurs et empêché d'as- sister à l'audience du vendredi 23 novembre, pour indisposition, déclare avant tout, n'être ni parent, ni allié, ni au service de M. Janssens. Je fréquente presque quotidiennement le Cinéma Universel, en raison même de ce qu'on y improvise de la musique bien adaptée aux films, et je déclare être mensongers les témoi- gnages de ceux qui, venus, à ce qu'ils préten- dent, les deux mêmes jours et à la même heure, tous cinq, au Cinéma Universel, pour compte de la Société des Auteurs, y auraient entendu exécuter 4 ou 5 morceaux de musique ou frag- ments de morceaux d'auteurs, alors que moi, fréquentant presque sans discontinuer le dit Cinéma, je n'en entends jamais exécuter un seul et je prétends connaître infiniment plus d'œuvres d'auteurs que les salariés inspecteurs ou autres de la Société des Auteurs. Au surplus, j'estime que quand on attaque son adversaire, ce n'est pas en traître qu'on peut le prendre, et on ne peut avoir aucune foi dans les assertions, données par ceux qui s'ingénient, avant tout à ôter à l'adversaire tous ses moyens de défense, qui ne peuvent être contredits sur le champ. Or, si les témoins constataient, aux jour, date et heure cités, l'exécution des œuvres d'auteurs, ils avaient à le signaler immédiatement à la Direction du Cinéma, qui aurait pu vérifier ou contrecarrer sur-le-champ, par des témoins présents à ce moment-là au Cinéma, la véracité de leurs di- res et il y aurait eu chance qu'à ce moment des personnes compétentes se fussent trouvées dans la salle. Et peut-être, vu ma fréquenta- tion assidue de cet établissement, aurais-je pu ^H ÉLECTROCARBON A. G. FABRIQUE de CHARBONS pour LAMPES A ARC A NIEDERGLATT près de Zurich (Suisse) NOS MARQUES ETNA et REFLEX Sont les Charbons les plus appréciés pour la PROJECTION Et) usaue dai?s la plupart des Citién?atcgrapl?es ' DU MONDE ENTIER == Rendement Lumineux et fixité supérieurs aux Produits connus à ce Jour ÉCONOMIE DE COURANT JUSQU'A 20 0/o AGENT GÉNÉRAL POUR LA FRANCE E. BOUSSUGE PARIS =:= 21, Rue Réauipur, 21 =:= PARIS AGENTS en PROVINCE et aux COLONIES Le Fili MAUT> LA FEMME ( 775H Drame en deux partit interprète par M. Pierre MAGNIER, de la Pod JUANITA DE FRE2K EURE AUX : 5, Boulevard Montmartre, PARIS Téléph. : 139=36 et 163=07 Adresse Télég. : Monofilm=Paris S*f; v> 1 d'Art ENKINS I ASSASSINA très de M. Gaston LEVAR -Martin. - Mme Lucienne GUETT, du Gymnase fa Théâtre Michel 1 Service Commercial, Théâtre et Ateliers : 4 , Rue Chauveau et 49 , Rue de Chézy NEUILLY-SUR-SEINE Télép. : 574-54 — 10 — apporter un témoignage contradictoire précis, sur le fait et d'autres encore eussent pu faire la même chose. Fait à Bruxelles, le 28 novembre 1910. WlLLEMS. Exécuter un refrain, un motif d'œuvre ou de morceau, en exécuter 20 ou 30 mesures, quand le morceau, l'œuvre, en comporte da- vantage, ce n'est pas exécuter l'œuvre ou le morceau lui-même : Veux- tu; la Marche des Gamins de Paris; J'ai tant pleuré; la Veuve joyeuse; comportent tous beaucoup plus de 20 à 30 mesures. Or, si le contrat dit qu'il faut signaler les œuvres ou morceaux, c'est à tort que la So- ciété se réclamant prétendument des stipula- tions de contrat, incriminerait le non signale- ment de fragments, de refrains seulement, de quelques mesures d'oeuvres ou de morceaux. Il eut fallu que le contrat dise aussi fragments d œuvres. Sans celte stipulation (et elle n'y est pas), la Société est sans droits, en vertu de ce con- trat, même si ce qu'affirmeraient ses témoins devait être tenu pour exact. Elle ne peut réclamer que pour les œuvres ou morceaux joués en entier, ou sinon aurait dû mettre à son contrat « Fragments d œu- vres ou morceaux ». Au suiplus, puisqu'il s'agit d'exécutions dans un cinéma, où l'on joue chaque jour de 2 heures à 1 1 heures du soir, le pianiste, s'il exécute des fragments d'œuvres ou de mor- ceaux, agit en compositeur improvisateur de pots-pourris, et la stipulation du contrat reste sans effet à ce propos, puisqu'il n'y est ques- tion que de morceaux et d'œuvres complètes (complètes donc) . Supposons que la Société des Auteurs ait, en vertu de son contrat, le droit d'intervenir dans le cas qui nous occupe. Ses prétentions tomberaient devant l'impossible, et ce serait utopie que de vouloir astreindre le pia- niste à noter, s'il n'improvise absolument de son creux, les 10, 15, 20 ou 30 mesures em- pruntées par lui à telle ou telle œuvre, à tel ou tel morceau, ou à tel ou tel autre encore, ces emprunts devant forcément varier à l'infini. Il se ferait donc, qu'à raison de 20 mesures par œuvre ou morceau, le cinéma empruntant au répertoire des auteurs, sans aucune improvisa- tion propre, aurait à signaler sur ses bulle- tins mensuels, à la Société des Auteurs (étant donné les calculs de mesures musicales exécutés mensuellement) 1.200.000 mesu- res : 20 = 60.000, 60.000 fragments d'œu- vres ! ! ! Et en admettant (les films formant un même programme durant une semaine) que le pia- niste puisse s'astreindre à exécuter pour cha- que semaine les mêmes fragments de morceaux mis ensemble (ce qui serait impossible) , cela ferait encore une moyenne de 1 .500 frag- ments d'œuvres à signaler chaque mois à la Société des Auteurs, pour un seul cinéma!!! Y a-t-il un seul cinéma qui ait signalé 150 noms d'œuvres seulement par mois, soit le dixième du minimum de 1.500 fragments d œuvres y exécutés, soit le 400' du nombre possible de 60.000 a fragments d'œuvres! » Je défie la Société des Auteurs de me mon- trer un seul bulletin ayant ce nombre de noms de morceaux. Si cette Société avait droit de réclamer qu'on lui signale les fragments d'œuvres ou morceaux, au heu de simplement les œuvres et morceaux, tels que les stipulent les clauses de ce contrat, elle créerait une situation impos- sible et par le fait indéfendable. WlLLEMS. CIMTÉM A - COMPTOIR 30, Rue de l'Académie, MARSEILLE -- Téléphone : 51- 80 VENTE ISSON 7*eM7*T bOC^TION POSTES COMPLETS ET FILMS Nouveautés chaque Semaine - Grandes Exclusivités Françaises et Etrangères PRIX EXCEPTIONNELS Films Lux POUR LE 8 NOVEMBRE LA GARDE -MALADE Pathétique. - Long, approx. : 280 Mètres AFFICHE 4 COULEURS NESTOR LE RIVAL DV SHERIFF Pathétique. = Long, approx. : 260 Mètres MAJESTIC VNE BONNE NVIT Comique, - Long, approx. : 248 Mètres O%smot> û£dwo» won. FILMS EDISON 64, rue de Cormeille, LEVALLOIS=PERRET (Seine) Téléphone : 590=08 a Adr. Télêg. : Ediphon°Levallois=Perret Programme du 8 Novembre La Bague de Marjerie Comédie : 700 mètres LE BIBLIOTHÉCAIRE Longueur : 297 Drame admirablement interprété par Marie I TLI.Kli. dans lequel nous voyons l'héroïne faire le sacrifice de son honneur pour sauver la vie de son frère. Quand elle eai seize ans Comédie : 300 mètres AGENT GÉNÉRAL pour la BELGIQUE et ia HOLLANDE M. B. REIMERS EENBERG, 22, Place de Brouckère, Bruxelles AGENT GÉNÉRAL POUR L'ESPAGNE : MM. COX & Cie, 29, Paseo, Colon, BARCELONE. TOUS LES FILMS EDISON sont exclusivement imprimés \sur Pellicules Vierges de la Compagnie EASTMAN KODAK L$ ET L^4 MORT de SAINT-LOUIS DRAME HAlvlv Y, Représentant 22, Rue Baudin, 22, PARIS Téléphone 100=03 Adr. Tél.: HARRYBIOPARIS m HE LA VIE ET LA MORT DE INT-LOUI PR*ME Des malheureux sonl là dans une vieille rue. L'abattemenl el le désespoir sont peints sur lous les visages. Tout-à-coup, un mouvement insolite se produit : C'est la Reine [Manche de Caslille conduisant son lils, le Futur roi Saint-Louis. Tandis qu'elle donne quelque monnaie à Ions c^s pauvres gens, Saint Louis, tel un enfant Jésus, tend ses lu-as prometteurs vers ceux qui vont devenir ses sujets. Saint-Louis est roi. Dans une de ses promenades, il croise un convoi de pri- sonniers que des soldats barbares conduisent enchaînés. D'un geste il les consolée! ordonne qu'on les délivre. In bûcheron travaille, aidé par sj jeu m' et jolie femme entouré de ses deux petits entants. Vient à passer le Sire Lnguerrand île Coucj qui, apercevant cette jeune beauté, descend de cheval el veut Iuliner la jeune femme. Le bûcheron se contient d'abord, puisse précipite pour dégager sa femme. Et, comme les autres ne veulent pas lâcher prise, il lève sur eux sa rude hache. Le Sire de Coucy pro- met de se venger du bûcheron qu'il traînera devant le tribunal du roi Saint-Louis wi\(\ la justice sous un arbre eu pleine l'orèl. Deux hommes s'accusent mutuellement devant lui, mais il sait les calmer el les force à se récon- cilier sur le champ. Survient alors le Sire de Coucj el la jolie bûcheronne. < lelle-ci se traîne aux pieds du Roi pour réclamer justice et protection. Le Sire de Coucj accuse le bûcheron d'avoir essayé de le voler el les deux officiers qui l'accompa- gnent ne craignent pas d'attester, par un faux serment, l'accusation portée par de Coucy. La jeune bûcheronne, à son loue, porte devant le Roi l'accusation de \ io le nce dont elle a été l'objet de la part du Sire de Coucy. Devant la franchise de la jeune femme, Sailli-Louis interroge durenienl de COUCJ «pu doit avouer. Il est 1 alors chassé par le Roi qui l'ail également emprisonner, pour faux témoignage, les deux Hun aliers félons. Saint-Louis, avant de s'embarquer pour la Croisade, béni! son peuple el son armée. La peste a décimé l'armée de Saint-Louis. Les cadavres abondent, mais les \alides n'osent s'en approcher. Saint-Louis n'hésite pas, malgré If danger, à aider lui-même à l'enfouissement «le ses pauvres soldats. Saint - Louis va mourir de la peste. Il l'ail appeler devant sa tente, ses soldats el les bénit une dernière l'ois avant de s'endormir pour toujours. Longueur approximative: 185 mètres Prix : 231 fr. 25 Supplément pour virage: 18 fr. 50 Ixa Voyante 3e ^foumanaofî Comique M. Kardech, malin el. voyant la crédulité de ses compagnons, veul le- exploiter, au grand profil de sa poche. S'installanl dans une grotte, aux environ' de Ploumanach, il rend la population craintive par ses prédictions miraculeuses Trop prétentieux el étant découvert, les bonnes gens du village de Ploumanacl ne peuvent rire de celle lionne blague et lui l'onl subir un passage à tabac en règle Longueur approximative 184 mètres Prix : 230 tr. Supplément pour virage: 18 fr. Le (Datépiel de l'Gbéniste Comique à trucs M. Dubois, ayaiil la I un héritage, abandonne son atelier el ses outils pour se lancer dans le grand luxe el la haute noce. Il a\ ; i i I compté sans son matériel i|iii. las d'attendre, mi il son maître jiarl oui, ci' qui Le mel en colère, mais, à la fin, il liait par être heureux ■ le relrouver. Longueur approximative : Î44 mètres Prix : 180 fr. Supplément pour virage : 14 fr. Le Japon Pittoresque Voyage Ecoles Japonais! s. t iours e Passage à Paris... ^ M. Delavouët pourra se féliciter d'avoir réussi les affaires pour lesquelles il était venu à Paris. II remporte à Marseille d'excellents contrats, des films à succès et de remarquables exclusivités. Nordisk-Film M. Louis Aubert, rentré de Copenhague, se montre très satisfait de son voyage. La << Nordisk-Film » — dont il est le représen- tant — poursuit le cours de ses succès et les merveilles qu'elle lui a présentées dans ses usines nous font espérer une campagne d'hiver des plus riches. La « Nordisk-Film » triomphe sur tous les écrans du monde. Ses clients peu- vent, en confiance, se rallier à ses bonnes cou- leurs. * Un Gros Succès L'excellente Société Masselot et Cie (Comp- toir International de cinématographie) qui vient d ouvrir, à Lille, une agence d'achats, de vent: et de location, rencontre sur le marché la plus juste des faveurs. Sa clientèle se félicite du choix si heureux qui préside aux achats de films et des garanties de bon goût qui lui sont assurées. Elle applaudit également à la ri- chesse des programmes dans lesquelles le pu- blic peut admirer les plus belles œuvres dev plus belles marques. UES P\iVJS GRMIDÇ.S flOVJVÏJttlTtS FRIEDA KLUG Galerie Nationale Scala C TURIN Très Proci L'AMBI Grand Drame de la Vie Mon interprété par lea( des Théâls Films 16, Faubourg S *, inement ! ! pe en couleurs naturelles, Meilleurs Artistes > de Paris ÏLETTA -Denis, PARIS M) /? Af Af Af Af Af J" Af Af Autour d'un Ordre du Jour Le sympathique Président de l'A. B. C. m'adresse, à la date du 1 7 octobre, la lettre suivante que je me fais un devoir de repro- duire : Monsieur DuREAU, Directeur du Ciné-Journal, Paris. Monsieur, L'article que vous consacrez, à la réunion des Exploitants belges dans votre numéro du 28 septembre a été pris par l'un de vos con- frères pour un communiqué de l'A. B. C. Nous serions heureux, qu'à titre de rectifi- cation vous publiiez la présente ainsi que l'or- dre du jour voté phrase par phrase, à l'una- nimité des 60 membres présents. Recevez, Monsieur Dureau, nos salutations cordiales. Pour le Comité : Le Secrétaire-Adjoint, E. NEVEU. Le Président, Jules Jourdain. — J'ajouterai deux mots à cette lettre. La courte note que le Ciné-Journal a insérée dans son numéro 214, page 15, n'a jamais eu l'air d'avoir été communiquée par l'A. B. C. Nos lecteurs savent, en effet, que les actes officiels des Syndicats paraissent dans nos co- lonnes in extenso et portent toujours les dates, l'origine et les signatures des bureaux qui les ont communiqués. Ce document était une sim- ple information. Voici, d'ailleurs, le texte exact de l'ordre du jour qui motive ces quelques réflexions: ORDRE DU JOUR: L'Assemblée des Directeurs et Exploitants du Cinématographe, réunis par la Section de? Exploitants de l'A. B. O, à Bruxelles, le 24 septembre 1912, au nombre de soixante: Proteste énergiquement, dès à présent, con- tre la taxe provinciale dont il est question de frapper les entreprises cinématographiques, qui sont de véritables théâtres; Décide de mettre immédiatement à l'étude, à la Section des Exploitants de l'A. B. O, la question des taxes en général et d'une taxe piovinciale en particulier; Invite tous les Exploitants à adhérer à l'A. B. O, et à faire parvenir au Comité, dans le plus bref délai possible, tous les renseigne- ments et documents propres à l'élaboration d'un rapport complet sur la question ; Nomme dès ce jour une délégation qui se joindra au Comité de l'A. B. C. et se rendra auprès de la Députation permanente et la met- Ire au courant des griefs des Exploitants et passe à l'ordre du jour. »♦«» < M. Louis AUBERT devient acheteur* pour* l'Europe de M. Staffa Nous apprenons que M. /. B. Staffa, pro- priétaire de la Grande Entreprise Cinémato* graphique Brésilienne, à Rio de Janeiro, un des plus gros acheteurs étrangers sur le marché de Paris, vient de confier la direction de ses achats en Europe, à M. Louis Aubert, admi- nistrateur délégué de la Cie générale du Ciné- matographe, 19, rue Richer. Pour tous ceux qui connaissent la grande activité et les qualités commerciales de M. Au- bert, il est hors de doute que M. Staffa ne pouvait confier ses intérêts en meilleures mains. EMPIRE KALEM BIOGRAPH LUBIN M. P. SALES AOENCY Limited VENTE DE FIMLS : 86, WARDOUR STREET, LONDRES W. Succursale à Paris, 37, rue de Tré vise, PARIS . Télép. : 234-80. = Adr. Tél. KALUBIO- PARIS Écrire pour les Notices de Nouveautés Toutes nos Vues sont impressionnées exclusivement sia "Pellicules Eastmann Kodak" SOCIETE GENERALE DE CINEMATOGRAPHE (ANCIENNE SOCIÉTÉ DELAC & C'E> + &f*™**>* fV, , îA **Ç>ue oero*^ M O N O F I L M 5, BOUL. MONTMARTRE — PARIS TÉLÉPHONE : 139-36 La Feipipe qui assassipa Drame en deux parties de M. Gaston LEVAR Interprété par : M. Pierre MAGNIER, de la Porte St-Martin Mues Lucienne GUETT, du Gymnase Juanita De FREZIA, du Théâtre Michel Première Partie Au Nouveau Cirque la représentation bat son plein. La Kroumire, la célèbre écuyère, attend sur son su- perbe alezan le moment d'entrer en piste. Elle cause avec le comte Grégory, et les jeunes hommes qui les entourent fixent des regards admiratifs sur elle, d'envie sur le comte, car ils savent la liaison qui existent entre eux et l'amour qui les unit l'un à l'autre. Mais les ap- plaudissements crépitent dans la salle. Le numéro vient de finir, un homme en livrée s'approche de l'écuyère et lui signale que son tour est venu. Le comte reste seul suivant des yeux le travail de sa belle amie. Paraît un groupe de jeunes gens et de jeunes filles, parmi les- quelles Maud Jenkins, la fille du roi du fer. Celle-ci remarque le Comte qui applaudit avec enthousiasme l'écuyère, se renseigne sur lui auprès d'un de ceux qui l'entourent, et, curieuse, demande à ce qu'on le lui pré- sente. Avec un laisser aller très américain, elle tend la main à Grégory, que l'allure excentrique de la jeune fdle ne laisse pas que de surprendre et de choquer tout d'abord, mais peu à peu sa première impression se dis- sipe, et réellement séduit par la conversation vive et spirituelle, aussi bien que par la grâce piquante et le charme exotique de Maud, il finit par la trouver infini- ment séduisante. Aussi n'est-ce pas sans un sentiment de tristesse et de regrets qu'il se sépare d'elle. Au moment où la Kroumire sort de piste elle les aperçoit qui se disent adieu, et remarque le regard provoquant que l'américaine adresse au comte, visiblement troublé. Elle appelle ce dernier, et, jalousement, lui demande des explications, cependant que Maud, en s'éloignant, continue à regarder le jeune homme, en lui envoyant un sourire et, de la main, un gracieux geste d'adieu... ... Le comte Grégory ne peut oublier xMaud. Son sou- venir le hante et il n'a qu'un désir, celui de la revoir. Aussi qu'elle n'est pas sa joie quand il reçoit de M. et Mme Jenkins une invitation à une fête champêtre qu'ils doivent donner dans leur château des Tourelles, aux environs de Fontainebleau, d'autant qu'il ne doute pas que la carte lui a été envoyée par Maud, qui, de sa main, l'a remplie en y ajoutant ces mots : « Venez sans faute. Je compte absolument sur vous ». Il est tout au bonheur que lui inspire la perspective de revoir la jeune fille, quand survient la Kroumire. Amoureuse et caressante elle s'approche pour l'embrasser, mais sèchement, il repousse son geste d'un air ennuyé. Au même instant l'écuyère remarque sur un meuble l'in- vitation de Maud. « Voilà l'explication, pense-t-elle, c'est cette fille qui le trouble ainsi et l'éloigné de moi ». et regardant Grégory, qui, plongé dans ses réflexions, ne s'est aperçu de rien, « Veillons », ajoute-t-elle. ... Dans le vaste parc du château des Jenkins, une foule élégante se presse. Grégory qui s'est éloigné au bras de Maud, lui avoue son amour, et la jeune fille, très éprise elle-même, ne dissimule pas tout le bonheur qu'elle éprouverait à devenir sa femme. Aussi dès qu'elle se retrouve en présence de ses parents ne peut- elle résister au désir de leur révéler ses projets, et, avec une désinvolture toute yankee, leur présentant le comte : « Voici mon fiancé », leur dit-elle. Mais M. et Mme .Tenions ne ratifient pas le choix de leur fille, et le laissent nettement entendre au comte par leur atti- tude. Aussi ce dernier se retire-t-il, l'amour propre blessé et le cœur meurtri. Or, le lendemain, il reçoit une lettre de Maud ainsi conçu : « J'ai maintenant « l'explication du refus de mes parents. Ils avaient « formé le projet de me marier avec le marquis de Bi- « gorre, mais comptez sur mon cœur. Je vous aime et <( ne me reprendrai pas ». Au comble du bonheur, le comte ne doute plus que Maud fidèle à son serment saura vaincre la résistance des siens, et qu'un jour elle sera sienne... ... Les jours s'écoulent. Le comte n'a plus de nou- velles de Maud. Il s'inquiète de ce silence. Son inquié- tude devient du désespoir quand il reçoit ces mots : « Cher Grégory, pardonnez le chagrin que je vais vous faire. Je suis obligé, par mes parents, d'accepter comme (( fiancé, M. de Bigorre. Oubliez la légèreté d'une jeune « fille, et restez mon ami... » Devant tant d'inconstance, après tant de promesses, le comte éprouve une révolte de tout son être. Il jette la lettre avec mépris, en proie à la plus vive agitation. Mais bientôt son parti est pris. Aveuglé par la passion, il décide d'aller trouver l'infidèle, et de lui rappeler ses serments d'antan. ... Maud est seule quand on lui annonce le comte Grégory. Introduit, ce dernier, très agité, va à la jeune fille, qui lui tend franchement la main, l'invite à s'as- soir, et, avant qu'il ait prononcé un seul mot, très dou- cement : « Vous m'en voulez », demande-t-elle. Puis elle s'efforce de lui faire comprendre qu'il faut lui pardonner, qu'elle a agi sans réflexion en lui écrivant cette lettre où elle l'assurait de son amour et promet- tait de ne jamais se reprendre. Depuis elle a revu le marquis de Bigofre, et c'est réellement lui qu'elle aime, c'est lui qui sera son mari... et elle montre au comte un numéro du Figaro qui annonce leur prochain ma- riage. A ers mots Grégory se lève, et saisissant violem- ment la jeune fille par les poignets, les yeux égarés : h Non, s'écrie-t-il, vous ne serez pas sa femme, vous K ne serez pas à lui, mais à moi, à moi seul, je vous h veux »... Puis tirant de son portefeuille la lettre de Maud, il déclare qu'il la livrera à M. de Bigorre, à moins qu'elle ne vienne, le soir même, à onze heures, chez lui la chercher. L'américaine n'a pas le temps de protester, car elle aperçoit de loin, par la porte vitrée, ses parents et son fiancé qui se dirigent vers le salon. Pour éviter un scandale qu'elle sent Grégory prêt à commettre, elle lui fait un signe d'acquiescement, et dissimulant le trouble qui les agite l'un et l'autre, ils feignent de causer de choses et d'autres quand M. et Mme Jenkins, accompagné du marquis, pénètrent dans la pièce. ... Le soir venu, Maud sort clandestinement de l'hô- tel pour se rendre au rendez-vous du comte. Cette lettre, en effet, il faut qu'elle la reprenne à tout prix. Lui, ner- veux et agité, attend... Quelqu'un vient... C'est elle, pense-t-il. Mais non, c'est la Kroumire qui, la repré- sentation terminée, vient surprendre son ami. Celui-ci, inquiet à la pensée que les deux femmes vont se rencon- trer, trouve un prétexte pour la congédier. Elle est à peine partie que survient Maud. Très exalté, Grégory s'avance vers elle, ci. sans préambule, lui reproche amèrement l'oubli de ses promesses, puis, lui montrant la lettre qu'elle vient chercher : « Cette lettre je vous » la rendrai, mais seulement quand vous m'aurez (( donné le dédommagement de mes souffrances. Soyez ci à moi, vous l'aurez ensuite... » Et prenant la jeune fille dans ses bras, affolé de passion, malgré sa résis- tance et ses supplications, il dépose un ardent baiser sur ses lèvres... .Mais au même instant la Kroumire sou- lève une tenture derrière laquelle elle s'est dissimulée au lieu de se retirer, comme l'a cru le comte, et d'où elle a assisté à toute la scène. Sans être vue du couple qui lui tourne le dos. aveuglée par la jalousie, elle braque un revolver dans la direction de son amant et fait feu... Mortellement blessé, le comte tombe à la ren- verse, sans un cri, cependant que l'écuyère s'enfuit, laissant Maud seule en présence du cadavre... <^=J) Deuxième Partie ... Les domestiques attirés par le bruit du coup de feu, ont trouvé leur maître mort, et, près de lui, Maud sans connaissance. Accusée d'avoir assassinée le comte Grégory, la jeune fille a été arrêtée. Sa présence chez lui la nuit du meurtre, l'Impossibilité où elle est d'en désigner l'auteur, sont autant de charges accablantes, devant lesquelles ses protestations d'innocence restent vaines. L'instruction close, elle est mise en liberté pro- visoire, et, retirée chez les siens, elle attend sa compa- rution en Cour d'Assises, torturée à la pensée qu'aux yeux de tous elle passe pour coupable, et qu'elle a perdu à jamais l'amour de son fiancé... ... Un jour que la famille est réunie, et que, résignée, Maud attend qu'on décide de son sort, survient le mar- quis de Bigorre. Fiévreusement il montre à M. et à Mme Jenkins et à la jeune fille une lettre qu'il vient de recevoir ainsi conçue : « Monsieur, Je ne veux pas « commettre une lâcheté. Venez ce soir, au Cirque avec « celle que vous deviez épouser et des témoins. Je vous « révélerai le nom de la femme qui a assassiné le comte (( Grégory. La Kroumire. » Devant cette déclaration qui révèle enfin son innocence, Maud, rayonnante, se jette dans les bras des siens, et ne doute pas d'avoir reconquis l'estime et l'amour de son fiancé. Mais quand elle va vers lui, la joie au cœur, froidement il la re- pousse, car la lettre n'explique pas pourquoi elle se trouvait la nuit chez le comte Grégory. « En présence » d'un pareil fait, ajoute-t-il, n'ai-je pas le droit de dou- ti ter de vous et de votre amour ? » Alors elle n'hésite plus et toute la vérité elle l'avoue. Elle montre la lettre qu'elle a écrite au comte, cette lettre que, lui, voulait livrer à son fiancé, et qu'elle tenait à reprendre. C'est pour cela que, comme il l'exiçeait, elle est allée chez lui, dans le seul but d'éviter le scandale et de sauve- garder son bonheur... Devant cette confession franche et loyale, les craintes et les soupçons du marquis s'éva- nouissent, il ouvre tout grands ses bras à Maud et par- donne... ... Le soir venu, le marquis de Bigorre se rend au Cirque avec Maud et quelques amis, ainsi que l'v a invité La Kroumire. Celle-ci est en selle et sur le point de paraître sur la piste. « Marquis, dit-elle, en aper- « cevant le groupe s'avancer vers elle, votre fiancée est « innocente du meurtre dont on l'accuse, je vous ai « promis de vous révéler, en sa présence et celle de vos « témoins le nom de la femme qui assassina le comte « Grégory, eh bien, cette femme, c'est moi. » Ayant dit, au milieu de l'émotion de tous, l'écuyère éperonne son cheval et, comme un éclair, pénètre sur la piste... Mais, presque aussitôt, des cris retentissent dans la salle. On se précipite et on ramène un corps inanimé. C'est la Kroumire, la femme qui assassina, qui vient de se faire justice... Bande entièrement virée et teintée. Lonyucur approximative : 775 mètres. Fac-Simile de l'Affiche de MICH 120 X 160 c/m., en cinq couleurs ===== En Vente 0.75 cent, pièce ===== Imp. F. BARROUX, 18, rue Saint-Sauveur - 1? - Les Arrêtés des paires levant la Justice Le Jugement du Tribunal de Simple Police d'Hyères Premier Combat! Première Victoire! mais il reste beaucoup à faire. Hyères, 1 8 octobre 1912. En conformité d'un arrêté du maire d'Hyè- res, la police avait dressé plusieurs contraven- tions pour exhibitions des vues suivantes: Ven- geance de mineurs; Les deux frères ou la route du vice; Le Domino bleu; Dans la Brousse. L'affaire fut, comme on le sait, appelée à l'audience du 20 septembre, au cours de la- quelle M*' Miane, du barreau de Marseille, plaidant pour le Syndicat des exploitants ci- nématographiques du Sud-Est, demanda l'ac- quittement pur et simple de la direction de l'Eden-Casino. Me Paul Gensollen, avocat, premier adjoint au maire d'Hyères, remplissant les fonctions de ministère public, demanda l'application de la loi. L'affaire fut mise en délibéré, et à l'au- dience publique d'hier matin, M. Fausset-Cri- velli, ancien bâtonnier, premier juge de paix suppléant du canton d'Hyères, siégeant en remplacement du titulaire décédé, prononça son jugement. Le prévenu prétendait : 1" Que l'arrêté de M. le maire d'Hyères, base de la poursuite, n'est pas applicable aux films qui ont fait l'objet des contraventions ci- dessus indiquées; 2" Que ce dit arrêté serait en tous cas illé- gal, comme entaché d'excès de pouvoir. Voici le jugement : « Attendu qu'il importe tout d'abord d'examiner si l'arrêté du 25 juin 1912 a été légalement pris; « Attendu que pour qu'un règlement de po- lice municipal soit légalement fait et puisse ser- vir de base à une condamnation pénale, il faut et i] suffit ou bien que ce règlement se rattache à l'exécution d'une loi existante, ou bien qu'il entre dans les objets confiés à la vigilance et à 1 autorité des administrations municipales, par \es *rtlcles 3 et 4 du titre XI de la loi des I 6-24 août 1 790, maintenus en vigueur par la loi du 18 juillet 1837 et reproduits dans l'ar- ticle 97 de la loi du 5 août 1884; « Attendu que les spectacles cinématogra- phiques rentrent incontestablement dans la ca- tégorie d'objets énumérés sous l'article 97 , 31' de la loi du 5 avril 1884; « Qu'il en résulte que le maire a tout pou- voir dans l'intérêt du bon ordre et de la sûreté publique, pour prescrire par voie réglementaire toutes les mesures propres à les maintenir dans les salles de spectacles et notamment dans les salles ou se donnent des représentations de ci- nématographe ; « Que par voie de conséquence et sous la seule reserve de respecter les dispositions des lois en vigueur et notamment 2-16 mars I 791 sur la liberté du commerce et de l'industrie h maire qui donne l'autorisation d'ouvrir une salle de spectacles peut révoquer cette autori- sation et à fortiori, interdire les représentations ou exhibitions qui seraient de nature à nuire à la tranquillité et à la morale publique; « Attendu que Giraudon prétend' que Ie< pouvoirs réglementaires des maires en matiez de théâtre et spectacles dramatiques ont été tonte par le décret du 6 janvier 1864 rela- tif a la liberté des théâtres, tout au moins en ce qui concerne la censure des ouvrages offert, sur la scène et qu'aux termes de l'article 3 de ce décret : c'est au ministre, à Paris, et au pré- fet, dans le département, qu'il appartient d'au- toriser les représentations d'oeuvres dramati- ques et de retirer les autorisations accordées quand 1 intérêt du bon ordre l'exige; « Qu'il ajoute que les représentations ciné- matographiques qui comportent de nombreux personnages, des décors luxueux et même de la musique instrumentale n'étant autre chose que la représentation d'ouvrages dramatiques'," doi- vent bénéficier des dispositions de l'article 3 15 NOVEMBRE H Plohgease Drame émouvant Longueur : 635 Mètres. M Deux affiches COMÉDIE. Longueur : 335 Mètres Ils sont signés NORDISK Ils seront des oUCCbo Représentant : L. AUBERT PARIS. — 19, nue Richer — PARIS — 1(.) — du décret du 6 janvier I 864 ci-dessus rappe- lées; « Mais attendu qu'on ne saurait admettre une semblable assimilation; qu'à la vérité, les spectacles cinématographiques ne sont qu'ima- ge, que la photographie de l'œuvre dramati- que; qu'ils ne sont pas faits pour le même pu- blic des théâtres; infiniment plus variés, procé- dant par d'autres moyens que ceux qu'em- ploient les auteurs dramatiques, ils se proposent bien plutôt d'exciter et quelquefois d'étonner la curiosité publique bien plus que d'éveiller et de développer le sentiment esthétique des spec- tateurs; « Attendu qu'il paraît beaucoup plus ra- tionnel de faire rentrer ces spectacles dans la catégorie des spectacles de curiosité qui aux termes de l'article 6 du décret du 6 janvier 1 864 restent soumis aux règlements en vi- gueur, c'est-à-dire au pouvoir réglementaire des maires; « Attendu qu'il résulte de ce qui précède que l'arrêté du 25 juin 1912 de M. le maire d'Hyères a son point d'appui dans la loi et statue sur une matière qui rentre dans les at- tributions de la police municipale; qu'il est donc légalement fait et que toute infraction au- dit arrêté doit être punie des peines portées à l'article 475, paragraphe 15 du Code pénal; » Attendu, d'autre part, que Giraudon a soutenu que les films qui ont fait l'objet des procès-verbaux ne tombent pas sous l'applica- tion dudit arrêté; que pour apprécier sa dé- fense, il convient de déterminer tout d'abord le sens et la portée dudit arrêté; « Attendu qu'aux termes dudit arrêté, sont interdites dans toutes les salles de spectacles de la ville, les vues et exhibitions de toute nature représentant des agissements criminels; « Attendu que pour définir les agissements criminels visés par l'arrêté, il y a lieu de tenir compte des faits qui ont déterminé le maire d'Hyères à l'édicter et des considérants qui le motivent; (i Attendu que c'est à la suite de diverses plaintes énoncées des habitants de la com- mune d'Hyères que l'attention des pouvoirs municipaux a été appelée à se rendre compte du danger que pouvait présenter pour le bon oidre et la morale publique l'exhibition de certains films dont tout l'intérêt résidait, pour ainsi dire, dans l'évocation d'exploits de ban- dits aux prises avec les agents de l'autorité ou dans la reproduction de scénarios d'un réalisme qui n'aurait pas osé s'afficher sur une scène théâtrale; Étude et Construction de ML nés GinématograpAlques PERFOREUSES, PRISE DF DES, TIREUSES ' ESSAYEUSES, MÉTRECSES PROJECTION, Etc. Éditeurs et Exploitants ! ! Consultez le Catalogue DES E tablissements LUCiet! Lucien PRÉVOST Breveté. S G. T>. G. 54, Rue Philippe-de-Qirard, 54 — = PARIS ^r— — 20 — t( Que c'est à la suite de ces plaintes que M. le maire d'Hyères, imitant d'ailleurs l'exemple donné par les maires de quelques grandes villes de France, a cru devoir prendre l'arrêté du 25 juin 1912; (i Qu'au surplus, les considérants de l'arrêté déterminent que les agissements criminels dont l'exhibition est interdite sont ceux dont tout l'intérêt dramatique consiste, pour ainsi diic, dans la préparation d'exécution d'un ou de plusieurs attentats criminels dans les ma- quis mis en œuvre pour résister aux agents de l'autorité ou échapper à leur poursuite et dont la vue est de nature à constituer une pu- blicité scandaleuse autour du crime, publicité qui risque de troubler l'ordre et constitue un spectacle dangereux pour la morale publique; <( Attendu qu'il ne nous appartient pas d'apprécier les difficultés que peut faire naî- ire l'application de l'arrêté, mais simplement de rechercher en fait si les films incriminés sont en contravention avec ses dispositions régle- mentaires; « Attendu que les procès-verbaux dressés les 7, 10, 11 et 25 août par les agents de la police municipale d'Hyères se bornent à men- tionner les titres des films poursuivis avec cette indication sommaire : o ayant trait à des agissements criminels », et pour l'un de ces films, intitulé : Tom Butler, la mention : « une des phases représentant des ravisseurs poursuivis par la police et dans laquelle des agents sont tués lors des arrestations » ; « Attendu que ces indications ne nous per- mettent pas d'apprécier si les films tombent sous le coup de l'application de l'arrêté du 25 juin 1912; qu'il y a donc lieu d'ordonner d'office une expertise à l'effet de nous fournir la matière nécessaire à notre appréciation; « En conséquence : (i Nous, Fausset-Crivelli, président du tri- bunal de simple police, avant de faire droit au fond; « Nommons, à titre d'expert, M. Louis Fouassier, professeur de philosophie au lycée de Toulon, et lui donnons mission d'accéder dans la salle des représentations cinématogra- phiques tenue par M. Giraudon, à Hyères, boulevard des Palmiers, là (tant se faire re- présenter les films ayant pour titre : Dans la Brousse; Vengeance de Mineurs; Les deux frères ou la route du vice; Le Domino blanc- Ton Butler, ayant fait l'objet des procès-ver- baux des 7, 10, 1 ! et 25 août 1912, de les décrire sommairement et de dire si ces films ont principalement pour objet la représentation d'agissements criminels; s'ils constituent une publicité scandaleuse autour du crime; s'ils sont de nature à troubler l'ordre et s'ils cons- tituent un spectacle démoralisant; h Ordonnons qu'avant de commencer ces opérations, l'expert prêtera devant le juge de paix, président dudit tribunal, le serment pres- crit par la loi; « Disons que l'expert déposera son rapport dans un délai d'un mois au greffe du tribunal de simple police de ce canton. i' Dépens réservés. » Abonnez-Vous AU Ciné-Journal ! C'est votre intérêt. C Ll 1 1 EU Iy3 • dans votre intérêt, employez mes apparu Vous sere& émerveillés. Appareils prise de Vues. — Perforeuses Tireuses. — Mètreuses électriques, etc. G. CONTENET, 202, Faubourg Saint = Denis ■ - - PARIS = - - % :* & L'Écran Radium EXPLOITANTS 1 Si Vous Vous serVez d'un écran d'alu= minium quel qu'il soit et si Vous mar= chez à 25 ampères, Vous pouVez marcher à 5 sur "L'ÉCRAN RADIUM" Si Vous marchez à 40 ampères aVec un écran d'aluminium quel qu'il soit, vous marcherez à 10 avec "L'ÉCRAN RADIUM" La Compagnie de " L'ÉCRAN RADIUM " garantit 75 o/O d'Économie de courant, aVec une luminosité de beau= coup supérieure à tout ce qui est connu. "L'ÉCRAN RADIUM " ^"— —W— ■—»»»«■—— WW—l ■■!■■■! ■ ■ ■ ■■■ !»■■ ^J-— Il ■— I ■— ■■ Il ■ IM I J IIMU -I n'est pas en aluminium, aucune pein= ture n'entre dans sa composition. Pour toutes les Commandes pour la FRANCE, les COLONIES, la SUISSE et la BELGIQUE : S'adresser au COMPTOlHlfrLOCmoHflOPT 28, Rue des Alouettes, PARIS - SEUL CONCESSIONNAIRE Téléphones : 451-13 -- 440-97 - 215-23 Union des Grands Éditeurs de Films Société Anonyme au Capital de 100,000 frs VARISs 17s Faubourg=Montmartre adr. tél. s UNiOFILMS. - Télép. s 168-82 SERVICE DE LOCATION DIRECTE DES MARQUES ECLAIR-JOURNAL ACTUALITÉ A.TJ WT O T_XI=*. ^"El JOUR AGENCES MARSEILLE, 3, rue Sainte. Tél.: 42=20. LILLE, 8, rue du Dragon. = Tél. : 22=60. 23 J? A? A? A? /?/?*?*?*? L'Intervention des Pouvoirs Pab-ies EN BELGIQUE L'administration de Namur (Belgique) vient d'adresser aux exploitants cinématogra- phiques de la ville le document suivant : 8 octobre 1912. Monsieur, Nous avons constaté à regret que plusieurs établissements de cinématographie abusent des spectacles à situation extraordinairement dra- matiques qui se résument par des assassinats et des meurtres de tout genre. Ces spectacles sont pernicieux à une époque où une littérature à bon marché répand à pro- fusion des ouvrages ne contenant que des ré- cits basés sur des situations analogues. Il importe de protéger notamment la jeu- nesse contre l'habitude d'être témoin de scènes tragiques et émouvantes, auxquelles les arti- fices du cinématographe donnent l'impression de la réalité. 11 nous semble que l'on peut trouver dans les voyages, la vulgarisation des sciences, les événements journaliers, les scènes comiques de bon goût, etc., des éléments suffisants pour rendre l'exploitation des cinématographes in- téressante et fructueuse. En présence de ce qui précède, nous vous saurions gré de vouloir bien vous abstenir, dans l'avenir, d'utiliser les films ayant trait aux spec- tacles sus-mentionnés. Nous tenons à vous faire connaître que le Collège échevinal qui, en vertu de l'art. 97 de la loi communale, est chargé de la police des spectacles, c'est-à-dire de la surveillance des représentations en général, est décidé à pren- dre des mesures sévères envers les entrepre- neurs de cinématographes qui ne déféreraient pas à son désir. Nous invitons, au surplus, les exploitants de cinématographes à s'abstenir, dans l'avenir, d'exhiber sur leurs placards disposés sur la voie publique, des affiches-réclames sensationnel- les relatives aux films en question. En cas d'in- fraction, l'autorisation de laisser séjourner des placards quelconques sur la voie publique leur sera retirée sans rémission. Agréez, etc. Itata=Film PROGRAMME DU 1er NOVEMBRE 1912 Gribouille sur les Alpes Comique — Affiche. — 174 mètres Les plaisirs du photographe amateur Comique. — Affiche. — 157 mètres PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE 1912 Pour l'honneur de la marmite Comique. — Affiche. — 124 mètres Adresser les Commandes à "Paul HODEL Agent Général pour la France, la Belgique et la Hollande 3, Rue 'Bergère, PARIS Télcp 149-11 Adr. télég. : ITALAFILM-PARIS Tous nos Films sont exclusivement imprimés sur Pellicules vierges de la COMPAGNIE EASTMAN KODAK jj: s 5 o 3 o > h H c 0 s. 5, •2 O * z « | •a ^ t Q) ce cj CJ 2^ 0 cil « g 2 S a g Q) 0 o u o Ph > Q) Q) La Parisienne SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE TRAVAUX CINÉMATOGRAPHIQUES A FAÇON TÉLÉPHONE THEATRE - USINE - BUREAUX PARIS, 91=93, Rue VilHers=de=VIsle=Adamt PARIS (20e Arr.) Métro Cambetta PHILIP, Directeur Tirages d'Éditions La Société apporte aux Tirages les plus grands soins. — Tirages rapides livrés avec la plus grande exactitude. Teintures et Virages Titres en toutes Langues Actualités La Société livre, dans un délai de trois heures, toutes les actualités qui lui sont apportées. Comprenant dans ce délai toutes hs opérations y compris la remise chez les Clients dans Paris. Poste ou Chemin de Fer pour les Clients de Province ou de 'Etranger. Prises de Vues = Scénarios Prises de Vues France et Etranger. — Exécution de Scénarios à forfait. Théâtre et Opérateurs Théâtre, merveilleusement situé, à la disposition des Clients, décors nombreux, riches et variés, accessoires. Bel éclairage. Opérateurs à la disposition des Clients. Agents Par suite de ses relations personnelles très étendais, la Société est à la disposition de ses Clients pour les mettre en rapport avec les principaux Agents du monde entier pour l écoulement de leurs éditions Discrétion la plus absolue sur tous les travaux qui lui sont confiés. La Société n'édite rien pour son compte. La Société se recommande non par le bluff de réclames tapageuses mais par le fini et la qualité de son t:arail. 27 LA MAUVAISE QUERELLE La Police allemande contre les cinémas en Alsacc=Lorr:vine Pour tracasser les Alsaciens-Lorrains, la police allemande se plaît à mettre en œuvre d'anciens textes français. Les vaillants carica- turistes alsaciens Zislin et Hansi ont été con- damnés en vertu d'une loi française de 1848; un bijoutier de Strasbourg ayant commis le crime de mettre à son magasin un écrifeau avec ces simples mots en langue française : « Changement de domicile », les juges alle- mands, continuant la guerre sans merci aux enseignes françaises, lui appliquèrent sans pitié un décret français de 1789. Mieux encore! Le président de police de Strasbourg soumet, arjourd'hui, les propriétaires de cinématogra- phes au décret suivant : « Aucun spectacle de marionnettes ou autre spectacle de curiosité ne pourra être établi sans l'autorisation du maire. » Ce décret français date du 18 août 1 790. Un Strasbourgeois en a appelé aux échevins du tribunal correctionnel. — Hé quoi, leur a-t-il dit, vous voulez ap- pliquer aux cinématographes un texte de 1 7C>0 sur les théâtres? Le cinématographe n'est nul- lement un spectacle dans le sens que ce mot avait à la fin du dix-huitième siècle; à chose nouvelle, nouvelle loi. Le législateur de I 790 n'a pu prévoir les films, ni l'annexion. Le tribunal correctionnel a reconnu que la police avait outrepassé ses droits; mais, sans tenu compte de ce jugement, la police s'obs- tine à interdire les représentations cinémato- giaphiques, en vertu du décret français. En îéa'ité, le but des germanisateurs est toujours de faire détester la France. — Ce n'est pas nous qui vous frappons, disent-ils aux Alsaciens, c'est cette France à laruclle "eus restez opiniâtrement fidèles. Ainsi, les Allemands, en fusillant les Alsa- ciens avec les munitions prises à l'arsenal de Strasbourg, en 1870, pouvaient leur dire : « De quoi vous plaignez-vous? Vous tombez sous les balles françaises. » Emile HlNZELIN. BIBLIOGRAPHIE La Cinématcfjraphie pour Tous, par L. Tran- chant. — Une brochure de 70 pagi s avec ligures ex] llcalives. Prix : 0 fr. 7ô. — Paris. Comptoir d'édition de Cinéma-Revue, LIS, rue d'Assas. Le Cinématographe a pour domaine le monde entier : il a conquis 1rs bourgades après les cités, ies villages apn ; les bourgades; en vai i mi chercfcwail un endroil si reculé soit-il, où l'on n'.ii ( entendu parler de ses merveilleuses reconstitutions, des visions réelles ou truquées, émouvantes ou instructives, récréatives ou dé- s ipilantes, qu'il l'a il défiler sur l'écran, .Mas qui naîl la Cinématographie? C'est la question que s'esl posée M. Tran- chant, il écoaie l'enfanl qui, tout palpitanl des sentiments qu'évoquent en lui les scènes pro- jetées, demande à ses parents : - Commen! peut-on arriver à reconstituer ainsi le mouve- ment el la vie? » Et, après avoir constaté que trop souvenl l'interrogation demeure sans réponse satisfai- sante, M. Tranrhaiii entreprend d'exposer les principes de la cinématographie sous une forme a sez élémentaire pour que toute personne, ayanl de vagues notions de photographié, à dé- fait) de toute préparation scientifique, puisse s'assimiler les procédés cinématographiques el parler en conuaissance de cause de ce qui esl auj urd'hui le spectacle] à la mode. M. Tranchanl possède un incontestable talenl de vulgarisateur; il l'a mis au service < I * • l'une des i lus remarquables découvertes qui ail pas- sionné l'humanité. C'esl dire qu'il a l'ail une œuvre utile, qui vien) à son heure el qui mar- quera uni' étape dans l'histoire il" la Cinémato- : Ta allie. Matériel pour Cinémas et Concerts téléphone PARDON et Cie, 7 à 19, Boulevard St-Jacques, PARIS adresse 8)2-81 812-8» 812-83 FAUTEUILS EN TOUS GENRES CHAISES PLIANTES PORTES ET PANNEAUX OR1LLAOES POUR CINÉMAS TÉLEQRAPHIOUE PARDONLI-PARIt GRILLES ARTICULÉES POUR FERMETURES DE CINEMAS AÉRATEUR POUR TOITURES AÉRANT SANS DONNER DE JOUR JUR DEMANDE ENVOI FRANCO de Devis et Renseignements Anciens Établissements PATHÉ FRÈRES DU oste Cinématographique na4 70 ou 110 Volts - 45 Ampères I construction entièrement Métallique Un Projecteur PATHÉ avec objectif et débiteur (sans volet automatique) 350 » Un jeu de boîtes protectrices contre l'incendie (sans bobines). 66 » Une lanterne en tôle avec condensateur et cuve à eau 45 » Un arc 55 » Un rhéostat 45/50 ampères (70 ou 1 1 0 volts) • 92 »» Une table en fer 121 » Un moteur (courant continu) pour actionner le projecteur 90 » PRIX du Poste complet 819 » SERVICE DE LOCATION )4, Rue de Paris, à Vincennes COMMISSION == IMPORTATION == EXPORTATION Vente Directe des Films les Principale Marps Françaises et Etrangères Service Spécial de Location des 'Bandes à Succès Des premières Maisons d'Editions -7— <*♦< André GAVELLE Rue de Rome, 82, MARSEILLE Téléphone : 5?-02 (Interurbain) En Location : Fatale Complicité, Drame (Affiche). 960 Le Roman de la Paysanne. Dr. (Aff.). 760 Sur la Ruine d'autrui, Drame (Affiche). 40 1 Le Crime du Neveu, Drame (Affiche). 840 L'Institutrice, Drame (Affiche) 275 Nuit agitée, Coniique 156 Sixième Commandement, D/ (Affi). 625 Une Passion, Drame (Affiche). . . . 600 Léon et ses 3 Fiancées, Coméd. (Affi.). 270 Sacrifié à sa Sœur, Dr. militaire (Aff.). 362 Toutes les Semaines : Nouveautés et Exclusivités — 31 — Exposition d'Appareils Portatifs à Mjlèoe L'Office Central de l'Acétylène organise, pour les 12, 13, 14 décembre 1912, une Exposition d'Appareils portatifs à acétylène destinés à tous usages avec Section spé- ciale pour les appareils destinés aux besoins des Compagnies de Chemins de fer. Les inventeurs, fabricants et industriels de tous pays pourront participer à celle Exposition, dont les emplacements sont gratuits. La Chambre Syndicale de l'Acétylène a accepté de patronner celte Exposition, qui sera ouverte les 12, 13, 14 décembre, de 3 heures à 6 heures de l'après-midi. L'entrée de l'Exposition sera gratuite et l'accès en sera autorisé à toutes les personnes munies de Cartes. Les demandes d'admission d'exposants devront être accompagnées de la nomen- clature sommaire des objets à exposer et de tous renseignements pouvant permettre aux organisateurs de prévoir les emplacements nécessaires. L'Office Central de l'Acétylène se réserve la faculté de refuser tous les appareils dont l'emploi, les dimensions, le fonctionnement, etc., lui paraîtraient sortir du cadre de l'Exposition. Les inscriptions seront reçues jusqu'au 20 novembre 1912. Les cartes d'invitation seront envoyées à toutes les personnes qui en feront la demande. Tous les renseignements concernant l'Exposition doivent être adressés à l'Office Central de l'Acétylène, 104, boulevard de Clichv, Paris. UN BREVET NUL Malgré son texte de 8 pa£es et 33 figures de dessins. Un brevet, pouvant paraître bien rédigé aux yeux des personnes non spécialisées en ques- tions de brevets, a été annulé par la Cour d'appel. Malgré les huit pages de description illus- trées de 33 figures de dessins du brevet avec ses brevets additionnels, le brevet n" 94733 a été annulé pour défaut de clarté. Pourtant le rédigé de ce brevet est plus clair que celui d'environ un quart des brevets déposés en Belgique, comme on peut le cons- tater par l'examen du Dictionnaire des Bre- vets de J. Gevers et C", à Anvers, où sont consignés, après examen, tous les brevets au fur et à mesure qu'ils paraissent. Sur les 8.000 brevets déposés annuellement il y en aurait donc environ 2.000 avec un vice de forme qui les rendrait nuls. Rappelons à ce sujet que les conditions pour la validité de la forme en Belgique sont, com- me le montre le Dictionnaire des Brevets : une description claire, de façon qu'un homme de métier puisse reconnaître et exécuter l'inven- tion ; cette description doit être suivie de re- vendications énonçant les points nouveaux de l'invention. Aux inventeurs donc à soigner leur descrip- tion pour que le brevet destiné à protéger leur invention ne soit pas entaché de nullité. J. Gevers et C", Anvers. Demander la Trousse Multicolore au « Ciné- Journal ». vaut faut.. LES HlflSTIfiMHTS OUI. F. 3 Sans EUX SI n'y a pas de BONNE PROJECTION ! = Optique Réunie = lOQII DnCC 33, Rue Émile = Zola, 33 dCall nUDL 35, RUe Danton, 35 Téléph. : 51 =:= Pré St. Servais (Seine) « ». *■"'»."• *■ •.»»»».»%.» ». ^ ^ •» , -» . M -» , » . _, -•» ^ --» . ., •». " EXCLUSIVITE de L'AGENCE CINÈMATO •. DELAVOUET et Cie 27, Rue Paradis, MARSEILLE TÉLÉPHONE : 42-31 GRANDE COURSE DE TAUREAUX à VALENCE (Espagne) avec les plus réputés Toréadors d'Espagne FUENTÉS, VASTOR, G ALLO, G A NO A, VALENCIANO, FLORES Course très NVovïmevieutée " 3 ToREM)ORS B\iESSÉS ^*^>^%>g ^UiTft StHSKT\OME\i {jrmid Succès POUR LA LOCATION DE CE FILM I MARSEILLE et le MIDI. . M. DELAVOUET & O, 27, rue Paradis, MARSEILLE PARIS, le NORD . . M. GEO JANIN, 17, rue Grange-Batelière, PARIS BELGIQUE et HOLLANDE M. GEO JANIN, 38, rue de la Bourse, BRUXELLES — 33 — EOWMH = E6LAIR JOURNAL Le plus parlait des Joirpi Cinématographique SOMMAIRE 1DU N° IV PARIS. — La Semaine Parisienne. — LA MODE. — " 11 m'aime ". PARIS. — Paris aux Parisiens! — Roma- nichels et Caucasiens s'y donnent rendez- vous. PARIS. — Cochon opère peur son compte. — Encadré d'agents, le voici expulsé, allant à la recherche d'un nouveau local. PARIS. — La Cour des Comptes. — Après 14 ans de labeur assidu, le monument de la comptabilité administrative a pu enfin être inaugure par le Président de la Répu- blique. PARIS. — Grand match de fcot-ball- rugby. — Le Racing-Club bat Sporting- Club par 12 points à 5. MEAUX. — Les fêtes de Bossuet. — Foule, défilé et drapeaux en l'honneur du grand orateur dont le panégyrique fut fait en la cathédrale par le Cardinal de Cabrières. NAPLES. — Exercices de gymnastique. — Le Duc d'Aoste s'intéresse à la culture physique de la jeunesse napolitaine. KIFL (Allemagne). — Le plus rapide cui- rassé du monde. — Le " Kaiser" a atteint 24 nœuds lors de ses récents essais, SUISSE. — Exercices du service sanU taire. — La Cçoix de Genève va avoir fort à faire ; aussi les brancardiers s'en- trair.ent-ils à secourir les futurs blessés. S T-PÉTERSBOURG (Russie). — Coursé d'automobiles militaires. — (St- PÉTERSBOURG - MOSCOU. — Au départ, le ministre de la guerre, Souko- minofï, visite lui-même les voitures eng«» gées. NEW-YORK. — Parades de pompiers. - Les " Firemen ■ se plaisent à exhiber en " grande pompe " leur matériel. NEW-YORK. — Pour la Présidence des Etats-Unis. — Mr Gov W1LSON, can- didat démocratique, expose en plein air sa profession dé foi. RIO-DE-JANEIRO. — Commémoration de l'indépendance du Brésil. — A celte occasion, le Président de la Repu- blique, les autorités et le cerps diploma- tique assistèrent à une grande parade militaire, SOFIA (Bulgarie). — Les troupes bulgares, fleurs au fusil, partent pour la fiontière. €€ ECLAIR -JOURNAL se trouve seulement en location à 3S AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE 16, Rue Grande-Batelière, i6 Union dis Grands Editeurs DE FILMS 17, faubourg Montmartre, 17 SOCIÉTÉ des Etablissements GAUMOKT Capital : 8,000,000 de Francs 57, Rue Saint = Roch, PARIS COMPTOIR-CINÉ-LOCATION : 28, Rue des Alouettes, PARIS Nouveauté 1911 IGakWVh SENSATIONNEL (on Poste Projeeteor Hutomaïique "GAUMONT" Type 50 ampères, à frs net 900 Construction entièrement métallique. Position du bras inférieur en saillie ou en retrait à volonté. Stabilité et Fixité absolues. - Minimum d'encombrement. COMPOSITION DU POSTE : Chrono projecteur, série X, à Croix de Malte réglable et bain d'huile, avec volet automatique de sécu- rité, bras dévideur et réenrouleur automatique. Objectifs de projections fixes et animées avec leurs montures universelles à crémaillère. Jeu Carters pare feu avec étouffoirs. table entièrement métallique à glis- sières, à hauteur et inclinaison variables. 2 Bobines pour 400 mètres à joues démontables. * 1 lanterne métallique avec cuve à eau cristal moulé, châssis passe-vues double et condensateur 115m m . 1 Régulateur électrique 50 ampères 1 Moteir électrique '• Gaumont " 1 10 ou 70 volts avec régulateur de vitesse. 1 Rhéostat d'arc à spires, cadre alu- minium, réglable de 15 à 50 am- pères, 110 ou 70 volts. Poids du Poste Complet : H7 kilos Conforme en tous points aux prescriptions de la Préfecture de Police et des des d'Assurances ■him»— ■niiiMiWMiin iiniwnniiiniiii miiiiiiii nwiiniinm 36 ABSORPTION DE LUMIÈRE DANS LES OBJECTIFS Parmi les communications faites à la récente Oplical Convention du Royaume-Uni, il en est une de* M. R. W. Cheshire, B. A., qui présente, au point de vue pratique, de l'intérêt pour les photographes. Elle traite de la lumière absorbée par son passage à travers les objec- tifs de différentes constructions et, bien que l'auteur se soit occupé de la lumière visible plutôt que des rayons actifs photographiques, il n'y a pas de raison de supposer que ses conclusions ne s'appliquent pas aux deux cas. Notons en passant que M. Cheshire cons- tate comme une chose à laquelle on attache trop d importance que « actuellement beau- coup de photographes, dans le but d'obtenir dans leurs paysages des effets d'ombres et de lumières se rapprochant, autant que possible, de ceux qui s'offrent aux yeux, font usage d'écrans colorés placés devant l'objectif ». Lorsque la lumière traverse un objectif, il y a une perte de celle-ci due à deux causes : l'absorption et la réflexion. L'absorption dé- pend de la nature et de l'épaisseur du verre; et, ainsi qu'on le sait, dans quelques anciens objectifs dont les lentilles ont été toujours tein- tées ou bien qui ont pris cette coloration avec le temps, ce défaut peut donner lieu à une perte considérable. Dans les lentilles essayées par M. Cheshire qui, on peut le supposer, étaient modernes et sons coloration perceptible, il trouva, pour autant que l'on puisse actuellement arriver à une bonne approximation de la perte en lu- mière visible, qu'on peut admettre qu'elle est de 2,4 0/0 pour chaque épaisseur de verre d'un centimètre mesurée suivant l'axe de la lentille. On verra que ce n'est que peu de chose comparée à la perte due à la réflexion des surfaces verre-air. Les photographes ont depuis longtemps considéré comme un fait acquis que, toutes choses égales, moins il y avait de combinai- sons séparées dans leurs objectifs mieux cela valait, le brillant supérieur de l'image donnée sur le verre dépoli par une simple lentille étant considérable. Chaque surface verre air dans l'objectif donne lieu à une certaine perte de lumière par réflexion, et ici encore, bien que la proportion dépende de la nature du verre et de l'angle sous lequel la lumière J.-R. STAFF A Propriétaire de LU mm ENTREPRISE CHTO W1UE BRÉSILIENNE PARIS, 3, Rue Gretry, PARIS (Près de V Opéra-Comique' Siège Central : RI0 = de=JANEIR0 179-183, AVenida Central Succursales dans le Brésil PERNAMBUCO S. Paulo == Porto=Alegre Toujours acheteurs tie toutes les NOUVEAUTÉS, FILMS et APPAREILS La MAISON ne VEND ni n'ACHÈTE tie FILMS DE STOCK Adresses Télégraph. STAFFA-R'O-de-JANEIRO -- JACOROSA-PARIS Seul Concessionnaire pour le Brésil des Marques NORDISK=FILMS, de Copenhague AMBROSIO, Turin ITALA, Turin . SALLE de FÊTES avec SCÉI1E ci DÉCORS Cour Concerts, Reppeseniations Théâtrales, Soirée» de Société», de Familles, etc. 'Cinq Cents Places' Transformation <\c u .salie poui llciMs, Banquet», Bals. Sl.;iim /é 16 Octobre 1912. A Monsieur le Directeur de THE WRSTIHGHOUSE COOPRR-HE~ITT Cy.Itu, 11 ,R"b au Pont. SURRSlfES . Près Paris. Monsieur la Directeur, J'ai 1 'honneur 3e vous informer que le convertisseur h vapeur de raereure que vous -m'avez fourni il y a environ un an pour alimenter non arc do projections cinématographiques , m'a don- né entière satisfaction. Mon ODérateur a reçu les félicitations de nos abonnés pour 8a orojection. L'économie do votre appareil n'a été démontrée par le fait qu'avant ds l'employer. Je payais : SOIXANTE-CINQ FRANCS par semaine d'électricité. Je no paie maintenant que TRENTE DEUX Frs. Je ne puis que me louer de votre appareil et vous prie d'agréer. Monsieur le Directeur, l'assurance de ma considération très distinguée. fl n Pas seulement des mots, mais des faits !... Cinémas ! Demandez notre Nouveau Tarif 124 11, Rue du Pont, SURESNES près PARIS Téléphones: 586-10 (Paris), 92 (SuresnesK - Têlég. : HEWITUGHT-SURESNES Pour le 8 Novembre AQUILA Continue sa Marche vers le Succès LE FORGEROH O R A M E Métrage approx. : 600 Mètres AFFICHE : 200-140 39 tombe sur la surface réfléchissante, il est pos- sible de se faire une idée suffisante de la perte totale de lumière due à cette cause en prenant la perte pour chaque surface verre air égale à 5,22 0/0 de la lumière qui la frappe. La portée de ceci, au point de vue photographique, peut être mise en évidence en considérant deux objectifs, l'un à simple lentille, n'ayant que deux surfaces verre-air, l'autre, un anastigmat moderne, composé, comme beaucoup le sont, de quatre lentilles séparées ou de quatre com- binaisons de lentilles cimentées. Ce dernier aurait huit surfaces verre-air. Si l'on admet une perte de 5,22 0/0 pour chacune des surfaces, la perte totale, dans le cas de l'ob- jectif simple, sera approximativement de 10 p. 100; dans le cas de l'anastigmat, elle sera d'environ 35 0/0. De sorte que, de la lu- mière totale frappant l'objectif, l'un en trans- mettra 90 0/0, et l'autre seulement 65 0/0 (sans tenir compte de l'absorption) ; c'est-à- dire qu'avec un diaphragme au même indice, l'exposition avec un objectif simple ne deman- dera qu'environ les deux tiers (plus exacte- ment les treize dix-huitièmes) de celle qu'exi- gera un objectif à quatre lentilles pour donner un résultat égal. La perte par absorption tendra à rendre cette différence encore plus marquée, attendu que l'épaisseur du verre, dans la plupart des objectifs simples employés en photgraphie, n'est certainement pas supérieure à la moitié de l'épaisseur totale des lentilles d'un ana- stigmat. Une étonnante conclusion Si ceci est exact pour tous les rayons pho- tographiques, nous sommes conduits à la con- clusion, plutôt étonnante, qu'un anastigmat à quatre lentilles ou combinaisons de lentilles, travaillant à F.: 6,5, n'est pas sensiblement plus rapide qu'un objectif simple travaillant à F: 8. Il est vrai que très peu d'objectifs simples fonctionnent à F: 8 ou à un indice s'en rapprochant, mais on peut bien supposer qu'une telle différence étant démontrée, les opticiens, dans leurs efforts pour produire des objectifs rapides, attacheront beaucoup plus d'impor- tance qu'ils ne l'ont fait jusqu'ici à réduire le nombre des surfaces réfléchissantes, puisque dans cette direction l'augmentation de rapi- dité n'entraîne pas une perte de profondeur de foyer. Le sujet est de ceux qui attireront à bref délai fortement l'attention, et il n'est nulle- ment aussi simple qu'il le paraît dans le bref commentaire que nous avons donné du travail de M. Cheshire. Que le nombre des surfaces réfléchissantes affecte la durée de la pose est une chose qui a été reconnue depuis longtemps. Ainsi, dans YActinographe de Hurter et Drif- field, on trouve que la pose est approximative- ment de huit secondes avec un objectif sim- ple, neuf secondes avec un doublet et dix se- condes avec une combinaison triple, ce qui, on le remarquera, se rapproche beaucoup des chiffres donnés plus haut. W. D. {Photographe). (Traduit par Ch. PUTTEMANS, pour le bulletin de Y Association belge de Photographie.) LA " TROUSSE MULTIPLI " — Contient toutes les — distances fixes et animées La demander au " Cinê-Journal ' L'America Art film 64, Rue Oberkampf, à Paris === Métro t Parmentler - Met à Votre disposition ses opérateurs de premier ordre et son matériel perfectionné et se chargera de Vos prises de Vues, tirages, titres, etc., etc. 1 1 1 I Ukases. tt*m m '-m-' [=] m h m PASQU; POUR £# r /es Le plus Grand Film Mi 1,000 1 QUATRE AFFICHES SU G Ci Ce Film marquera le TRIOMPHE I l^»E=" Ill ^^B^HJ^^E:^^iE^=^^g^g' I S 5 I = FILM IRAITRE Harch es Wt rcne rue édité jusqu'à ce jour très S FOU BROCHURE ILLUSTRÉE PASQU ALI-FILM pour cette Saison ! Agence Générale 16, Rue de la Grange-Bai MARSEILLE, 7, rue Suffren LYON, 83, rue de la République LISTE DES ACHATS POUR I Eclair LARMES DE SANG Drame sensationnel. = Long. : 575 met. = 2 Affiches. LE VIEUX MALADE Comédie. = Long. : 215 met. WiLLY ET LE VIEUX SOUPIRANT Très comique. . Long. : 190 met. = Affiche. LES LÉZARDS Série SCIENTIA. = Documentaire. = Long. : 148 met. La Vie en Egypte : LE CULTE DES MORTS Plein air. = Long. : 75 met. AMERICAN STANDARD FILM LES MÉFAITS DU BRIDGE Comédie Américaine. = Long- : 212 met. - Affiche. — Q^i*re Paris * Agent pour la Belgique et la Hollande : M. GIGAN, 17, Avenue du Roi, BRUXELLES Nouveautés de " l'ÉCLIPSE " Livrables le 8 Novembre 1912 LE REGVIN Drame 354 mètres (AFFICHE EN COULEURS) AGATHE CHERCHE VN MARI Comique 175 mètres LE RHIN (de Celcéije à Cobleptz) Plein air 153 mètres seul concessionnaire pour là France fWEKCE SÉriÉRflLE CiNÉMflTOQRflPHJQUE 16 rue de laPfrangc-Batelicrc Paris Tél.i30-8\ V5x Longueur. . . > 449 mètres 3me Année Mimiiiir N°43 GAUMONT ACTUALITÉS OOOOo°°o° 'toooocP o o S1 O ctooocp o ^oooo Q SOCIÉTÉ Étnts ÛAUNOMT CGàûn}ûi)t5 le mieux et le plus rapidement infermé des Journaux Cinématographiques COMPTOIR Ciné-ipcaTion 28, Rue des Alouettes PARIS ooo LA SEMAINE PARISIENNE LE CUBISME AU SALON D'AUTOMNE. — "Ce que mes yeux ont vu... Fugue à Couleurs. Monta- gnards attaqués par des ours. LES BICYCLETTES VOLANTES. - L'aviateur RETTICH gagne le prix du décimètre en hauteur. CONCOURS DE CHIENS DE POLICE ET DE DEFENSE. La réunion de clôture du Parc des Princes se termine par la victoire de GUIGNAIU) SUR LES TROIS COUREURS ALLEMANDS. ROUEN La maison natale de Pierre CORNEILLE vient d'être achetée par la municipalité avec l'ap- pui financier du milliardaire américain PIER- PONT MORGAN. La table sur laquelle CORNEILLE écrivit " Le Cid ". M EAUX Le 28.V anniversaire de la naissance de BOSSUET est célébré sous la présidence du Cardinal de CABRIÈRES, évêque de Mont- pellier, doyen des prélats français. BUNKERQUE Les magasins généraux détruits par un incen- die : 2 millions de dégâts. ALGER LA RETRAITE D'UN GRAND CHEF. Atteint par la limite d'âge, le général BAILLOL'D (à cheval) commandant le 19' corps quitte l'armée. STRATFORD (Angleterre) Suivant une vieille coutume, le jour de la léte locale, un bœuf entier est rôti à la broche. NEW-YORK (Etats-Unis) L'ex-president ROOSEVELT, qui vient d'être blessé, continue sa campagne électorale BERKELEY (Etats-Unis) La réouverture des cours de l'Universi é est marquée par un chahut monstre. KARLSHORST (Allemagne) Incidents divers aux courses de chevaux. BERLIN Vi\ nouveau type d'aéroplane " Le Canard " du professeur BEISSNE. ROME M. MARCONI qui. le premier, a trouvé l'uti- lisation pratique de la T. S. F. inventée par le professeur BRANLY, vient de subir l'ablation de l'œil droit à la suite d'un accident d'auto. KERTCH (Russie) Inondations. BOMBAY (Indes) Au cours des fêtes en l'honneur du Dieu (il'MPATI, les ido'es sont jetées à la mer. LA GUERRE DANS LES BALKANS En Bulgarie 1- L'animation dans les rues de Boustchouk. 2° En attendant le train qui les emportera à la frontière, les territoriaux dansent Je " Noro ". 3» Marchandises en souffrance sur les bords du Dauube. 4" Un bateau roumain vient prendre les étrangers résident en Bulgarie. Métrage : 185 mètres environ Marque^de Fabrique "OPTIMA" MACHINE à PERFORER DE HAUTE PRECISION Modèle 1912 . "breveté S. CD. G. J. DEBRIE, CONSTRUCTEUR |Adr. Telèg. DEBRICINE-PARIS 111, Rue Saint-Maur PARIS fc Téléphone : 940-00 POURQUOI la Machine OPTIMA est=elle supérieure à tout ce qui a été fait jusqu'à ce jour ? PARCE QU'ELLE est absolument in- déréglable et qu'elle peut être conduite par n'importe qui. PARCE QU'ELLE peut marcher sans au- cune crainte de déréglage et peut se passer de surveillance continuelle. PARCE QU'ELLE peut être réglée, soit au pas positif, soit au pas négatif, d'une ma- nière absolue en moins d'une minute et sans aucune perte de film. PARCE QU'IL n'y a plus d'outil; celui-ci a été remplacé par une plaque mince en acier spécial, qu'il ne faut que î minutes pour rem- placer la plaque et les poinçons et remettre la machine en bon état de coupe. PARCE QUE le réglage du pas se fait par un bouton molleté, muni d'un cadran divisé (vue à droite de la figure) ettenu immo- bilisé par un écrou de blocage. PARCE QUE le centrage et l'équerrage de la perforation se font par deux boutons molletés munis de cadrans (vue à gauche de la gravure) et bloqués par deux écrous. PARCE QUE la commande du débiteur et de l'enrouleur est donnée par un arbre à vis sans fin logé dans le bâti. POURQUOI la Machine ne peut=elle pas se dérégler ? PARCE QUE l'ensemble de son bâti est orné de deux flasques maintenues à écarte- ment par 4 entretoises et par le petit bâti por- tant le mouvement du porte-poinçon reliant les flasques entre elles et faisant un tout bien homogène et bien rigide. PARCE QUE tous les bielles et chariots, cause de déréglage, ont été entièrement sup- primes. PARCE QUE tous les roulements à billes ont été absolument exclus. PARCE QUE tous les axes, sans excep- tion, sont en aeier trempé et rectifié à la meule; l'usure n'est plus possible. PARCE QUE tous les engrenages sont à denture hélicoïdale et [roulent sans choc et sans bruit. ■» 51 — Quelles sont les Conclusions du Jugement d'Hyères? «Vf IVI I *\N t. , veut bien les dire aux. Lecteurs du "Ciné-Journal car le cas est d'intérêt général pour la Cinématographie Française toute entière « ...Quelles sont les conclusions du juge- ment d'Hyères? Laissez-moi vous dire, cher Monsieur, pour le Ciné- Journal, qu'elles ne peuvent être que provisoires — comme le juge- ment lui-même. Cette décision établit deux principes: 1 " La situation juridique des spectacles ci- nématographiques. 2" Le droit de contrôle du juge de police sur le bien-fondé des contraventions qui lui sont déférées. Sur le premier point, la décision d'Hyères assimile le cinématographe ci un « spectacle de curiosité », c'est-à-dire refuse de le ranger parmi les spectacles théâtraux, soustraits de- puis ! 864 au contrôle des autorités munici- pales. Pour justifier cette assimilation, le juge se borne à indiquer dans ses attendus que ce mode de décider lui paraît être la conséquence logique de la nature du spectacle, qui lui sem- ':!e fait pour susciter la « curiosité ». Il m'appartient moins qu'à tout autre de critiquer cette manière de voir. Je puis dire seulement que M. Giraudon et le Syndicat du Sud-Est sont décidés, dans l'intérêt général de la corporation et pour la sauvegarde du prin- cipe, à ne pas laisser passer les occasions qui se présenteront de soumettre la question de l'assimilation des cinémas à la décision des ju- ges d'appel. Sur le second point, le jugement d'Hyères consacre un droit nouveau, qui nous donne pleine satisfaction. Il établit, en effet, que l'au- torité judiciaire peut se refuser à valider un procès-verbal dressé par la police, si le juge estime que le film incriminé ne rentre pas dans la catégorie des films subversifs visés par l'ar- rêté municipal. A cet effet, et pour se docu- menter, le juge peut charger un expert d'exa- miner le film poursuivi et de formuler des con- clusions sur lesquelles se basera le juge pour déclarer la contravention valable ou non va- lable. En conséquence, quelle que soit dans l'ave- nir la décision définitive des tribunaux et du Conseil d'Etat sur la question de validité des arrêts municipaux, il y a dès à présent ce point d'acquis: que l'arbitraire de la police doit avoir un contrôle et qu'un exploitant poursuivi pourra affronter sans crainte la juridiction pénale s'il sait que le film qu'il présente est à l'abri de la critique. L'appréciation de la valeur d'un film n'est plus laissé à la décision d'un agent du maire, mais sera déterminée par le magis- tral lui - même ou par son délégué, l'expert, c'est-à-dire, dans un cas comme dans l'autre, par un homme dont l'intelligence, l'instruction générale ou la compétence spéciale offriront des garanties. Certes, la décision du juge d'Hyères ne s impose pas nécessairement aux autres juges. Lien qu'elle ait la valeur d'être la premier: décision judiciaire en France sur la question de la censure du cinéma. Mais elle s'impos; par sa logique — sur la question secondair du droit d'appréciation des films. Il n'y a pa d'autre moyen en effet de sauvegarder d'un côté les droits des exploitants et de l'autrj l'application d'un arrêté municipal, — qui sera valable tant que le Conseil d'Etat ne l'aura pas annulé. A moins que d'ici là d'autres juges ne ren- dent au cinéma sa place normale, qui est avec les spectacles théâtraux proprement dits; ce qui enlèverait du même coup toute force légal: aux arrêtés municipaux. Me MlANE. Avocat - Conseil du Syndicat des Exploitants cinématographiques du Sud-Est. Deux Gros Succès Le V NOVEMBRE LE DÉSERT Drame = 280 met. Affiche Américaine Le 8 NOVEMBRE LU DERNIÈRE RESSOURCE Drame = 285 met. Affiche Américaine Adresser les Commandes à *Patll HODEL 3 Rue Bergère, PARIS Téléphone : 140-11 Adr. Télégr. s ITALAFILM-PARIS Tous les Films BISON ici sent exclusivement imprimés sur pellicules vierges EASTMAN KODAK ules —4* Alter=Ego BRÉON & Cie, PropriétaireS'Directeurs Théâtre = Usine = Bureaux 218. 'Boulevard Bineau = Neuilly=sur=Seine Téléphone : 576-58 1MDHB à F Tirage rapide de Titres et d'Actualités Traductions en toutes Langues VIRAGES - TEINTURES - COLORES Maison apportant les plus grands soins aux Travaux qui lui sont confiés NE TRAVAILLE PAS AU RABAIS N'éditant pas pour son compte et pat* conséquent NON CONCURRENTE , ses Clients peuvent être assurés de la discrétion la plus absolue sur les Nouveautés qu'ils éditent et du soin apporté aux différentes manipulations. Elle se charge aussi de la prise de Vues pour !*?•' compte. THÉÂTRE & OPÉRATEURS à la Disposition des Clients ÉCLAIRAGE ÉLECTRIQUE MODERNE Permettant de travailler MÊME LA NUIT OUTILLAGE DE PREMIER ORDRE Derniers Perfectionnements ALTER=EGO justifie bien ainsi, auprès de ses Clients son titre r AUTRE MOI-MEME 54 - Belle Occasion à Saisir de Suite DERNIÈRE HEURE Il me reste à vendre ; un Grçue Limonaire, 89 touches, avec un grand stcch de cartons. un, moteur marque OttO, 14 chevaux marchant au gaz et à l'essence et l'Installation électri- que, le tout monté sur un charriot de 6 métrés, un Ciné parlant Mendel, avec l'installation et tout le Stock de films Synchronisées, 3 ap- pareils Pathé état de neuf, 1 appareil pour prise de vues, 1 charriot neuf de 7 mètres de long sur i m. 40 pouvaut charger 1.000 hilos. 30-000 mètres de films assortis, petites et grandes vues. Pour tous renseignements s'adresser à Eugène TOUTTEFER, Cinéma en Foire à MEÀVX, Seine-et-Marne, jusqu'au 20 Novembre. — Tim- bre pour réponse. LA LOCATION DES FILMS DANS LE NORD MORT DE M. G. ROOERS Directeur de la Société des Films " ECLIPSE Nous apprenons que M. Leloup, qui pos- sède à fond le marché cinématographique du Nord, est à la veille d'ouvrir à Lille une nou- velle agence de location de films pour la région. M. Leloup pourra fournir à sa clientèle des œuvres de marques très variées ainsi que des nouveautés choisies avec le plus grand soin. >—•♦•-< Exposition Cinématographique DE MARSEILLE Elle n'aura pas lieu, l'enfant s'étant, pa- raît-il, présenté mort-né. Le Comité provisoire qui avait assumé la charge de l'organiser pour avril et juin 1913, vient en effet de décider que: » Vu le blâme voté par le Syndicat des Exploitants du Sud-Est, « Vu les conseils de certaines maisons d'é- dition, (i Vu l'éloignement de Marseille du centre de la France, « Vu le vote du comité, « I' Provisoirement l'organisation de ladite exposition est supprimée; 2." Une commision s'études sera nommée afin de voir l'installation de ladite exposition de Paris au printemps prochain. (( Comte J DE LA FEUILLADE, « secrétaire. » Nous avons le vif regret d'apprendre la mort de M. George Rogers, Directeur-Fon- dateur de la Société des Films Eclipse, décédé à l'âge de 38 ans, des suites d'une douloureuse maladie. Monsieur George Rogers était un Cinématographiste de la première heure et un des hommes les plus complets dans la connaissance de notre art. Sa mort sera vivement ressentie par tout le monde Cinématographique auquel il fut mêlé depuis plus de dix années. Échos de Partout Au Cap Une nouvelle entreprise de location, la Smith Film Agency Limited, qui importe ac- tivement toutes les nouveautés, donne depuis quelque temps une vive impulsion au mouve- ment cinématographique dans la colonie du Cap de Bonne-Espérance. Le Conseil municipal de la ville du Cap esttrè s stricte en matière de réglementation ci- nématgoraphique. Le nombre des spectateurs à admettre dans un local est bien déterminé et l'on encourt de fortes amendes si l'on transgresse cette prescription. Toutes les sorties doivent être désignées en permanence aux spectateurs, au moyen de lan- ternes rouges placées bien en vue, afin qu'en cas d'incendie, aucune panique ne puisse sur- venir. Avez-vous des Idées ?... Un M. A. Blake, habitant « Clock Hou- se », à Barking, Angleterre, se propose d'éri- ger un grand cinéma capable de contenir de 1.600 à 1.800 personnes. Il fait pour cela appel à la « coopération des idées », et tous ceux qui pourront lui en suggérer ou lui faire des propositions originales, n'auront qu'à se mettre en rapports avec lui. « Ils ne le regretteront pas! » dit-il... A bon entendeur... 55 — On demande... Un grand cinéma est sur le point d'être ouvert à Londres. C'est le « Academy Picture Palace », Leystonstone Road, Harrow Green, placé sous la direction de M. H. I. Simpson. Celui- ci serait désireux de recevoir des offres de services, catalogues, etc., de tout ce qui pour- rait convenir à son établissement. Avis aux intéressés. Plus ça va... Il est, chez nos voisins d'outre-Manche, un fait caractéristique sur lequel il vaut la peine d'insister: c'est que de plus en plus, le petit cinéma tend à disparaître pour faire place à des établissements grandioses, luxueux, capa- bles de contenir un très grand nombre de spec- tateurs. On n'entend plus parler que de cinémas à 1.000 ou 1.500 places et il semble qu'au dessous de cela, il ne s'agit presque plus que de quantités négligeables. Cette tendance ne se manifeste pas seule- ment à Londres et dans les grandes villes de province, mais aussi dans les cités d'importance secondaire. Dans quelques jours s'ouvre, dans un des faubourgs de Londres, un magnifique établis- sement, dont l'installation a coûté 15.000 li- vres sterling, soit 375.000 francs, et qui pour- ra recevoir deux mille spectateurs assis. Le public y trouvera tout le confort mo- derne. En Egypte Le Caire se trouve doté d'un nouveau ci- néma, le « Empire », situé rue de la Gaie, tout près du Club Mohamed Ali L'établissement est tout ce qu'il y a de plus modem style. On y donne des séances d'une durée de trois heures et seuls les films les plus récents sont projetés! Ils entrent dans la danse... A Formby (Angleterre) le révérend ppc Curr, curé de la paroisse Notre - Dame, c adressé aux autorités une demande de licenc pour l'ouverture d'un cinéma populaire dans une salle de la ville de Pickering (Yorhshire) . L'autorisation n'a pas été accordée sur le champ. On veut d'abord savoir... si M. le Curé offre toutes les garanties requises légale- ment pour la constitution de programmes... moraux!... La loi est égale pour tous... POUR PMWÏRÏ. PPOCHMNtMEHT Le premier Film de Le Célèbre Tragédien Italien LE NOUVEL INTERPRÈTE de l'Itala-Film L' Exploitant : "Z Eclair préji merveilles pour cette année oue j Voyez mes coffres...! de telles Es mes précautions — 58 La production Anglaise On annonce qu'une nouvelle grande société d'éditions de films vient d'être créée en An- gleterre sous la raison sociale de « Hecla Film Company, Limited », avec siège social à Londres, 89-9 1 Wardour Street W. Cette société se propose de ne produire que des films sensationnels, avec la collaboration d'acteurs en vogue, y compris Mme Sarah Bernhardt. C'est M. Louis Mercanton, le manager de Sarah Bernhardt qui a assumé la direction de la nouvelle société et qui aura personnelle- ment la haute main sur toutes les mises en scène. Se non è vèro Un de nos confrères italiens annonce que l'on est en train de former en Angleterre un noyau d'acteurs sourds-muets pour scènes ci- nématographique. Les Anglais auraient cons- taté que ceux qui sont privés de l'usage de la parole et de l'ouïe obtiennent, par le seul jeu de leur physionomie, des effets d'expres- sion et une mimique que la parole et le geste parviendraient difficilement à rendre... Allons, tant mieux! La Concurrence... L'un des directeurs de la Universal, M. Christié, sur le point de faire filmer un scénario dans lequel figurent des scènes de cirque, se rappela, fort à propos, que le grand cirque Barnum an Bailey, — assez connu chez nous, en France, — était justement en train de donner des représentations dans la ville. Il chargea ses opérateurs d'aller prendre quelques vues sur le vif. Il s'agissait surtout de prendre, sous ses différents aspects, le cam- pement de ce grand cirque volant, ainsi que le cortège-parade que les propriétaires ont l'ha- bitude d'organiser à travers la ville pour annoncer leurs représentations et attirer la foule. Mais cela ne faisait nullement l'affaire des gens du cirque qui entrevoyaient dans le ciné- matographe une concurrence déloyale. Aussi reçurent-ils les chevaliers de l'objectif de façon plus que cavalière. Les plus robustes parmi les acrobates du cirque, l'homme-canon, le gla- diateur, les lutteurs, le géant, l'homme-serpent, bref toutes' les « capacités » physiques de l'en- treprise furent mobilisés, pour marcher à l'as- saut de l'ennemi. Que pouvaient faire les cinématographistes contre cette foultitude acrobatique?... Ils firent ce que feraient tous les bons et braves cinématographistes dignes de ce nom: ils tinrent courageusement tête à l'orage, mais, malgré cela, ils durent momentanément battre en retraite. Pas pour longtemps cependant... M. Christié se rendit auprès des autorités et se fit délivrer un permis de photographier sur la voie publique, ce qui ne pouvait rai- sonnablement lui être refusé. Muni de cette arme documentaire, il revint à la charge. Mais il fut reçu, comme par de- vant, comme un chien dans un jeu de quilles. Un vrai cinématographiste n'a peur de rien. M. Christié le fit bien voir aux gens de Bar- num et Bailey. Il se mit lui-même à la besogne et, sous une pluie de projectiles divers, au milieu des bénédictions à rebours de l'ennemi, il se mit à tourner, tourner, que c'était un vrai plaisir. Aussi obtint-il un film qui ne manqua pas de pittoresque et auquel les incidents que pro- voqua cette prise de vues mouvementée ajou- tèrent une saveur sui generis. Ah oui ! tout n'est pas rose dans le mé- tier!... Informations Commerciales EN CHINE On nous écrit de Shanghaï: Le gouvernement chinois, à la requête de la Chambre de Commerce de Shanghaï, se préoc- cupe de réglementer l'enregistrement et la pro- tection des marques de fabrique et des bre- vets d'invention. I! n'existe pas, à l'heure actuelle en Chine d'Office des Brevets. Les commerçants ont, il est vrai, la faculté de faire enregistrer par l'intermédiaire de leurs consuls respectifs leurs marques et inventions à la direction des douanes de Tientsin et de Shanghaï, mais cette formalité ne constitue pas une protection bien effective. Car si, par voie de proclamation, interdiction peut être signifiée aux indigènes de fabriquer, d'importer ou de vendre des contrefaçons d'articles enregistrés, la loi chinoise reste sans effet à l'égard des étrangers qui ressortissent uniquement à la juridiction de leur pays d'origine. Ainsi, dans l'état actuel, de la jurisprudence chinoise, pour se protéger par exemple contre les empiétements d'une maison américaine opé- rant en Chine, il faut que l'article en question qu'il s'agit de couvrir, ait été enregistré aux Etats-Unis pour que les représentants officiels de ce pays en Chine puissent interdire à leurs 59 ressortissants, l'importation ou la vente d'imita- tions. On saisira l'importance d'une telle réforme pour l'industrie en général et la cinématogra- phie notamment, à une heure où le changement de régime ouvre en Chine, à notre branche, un nouveau marché presque aussi vaste que la moitié du monde. PETITES NOUVELLES d'AMÉRIQDE Afin d'augmenter le nombre Je ses adhé- rents et de faciliter leur adhésion aux nouveaux venus, l'Association des Exploitants de ciné- mas de New- York a abaissé sensiblement le taux de ses cotisations. Celles-ci étaient de 40 dollars, soit 200 fr. par an; désormais, et ce à partir du Ier oc- tobre courant, on ne paiera plus que la moitié, soit 20 dollars. La situation financière actuelle de l'Asso- ciation est suffisamment brilante pour permet- tre cette réduction considérable. Le taux élevé imposé au début de l'Association n'avait pour but que de créer un fonds social. Celui-ci se trouvant constitué, il n'y avait plus de raison de maintenir une contribution devant l'impor- tance de laquelle reculaient bien de modestes exploitants, qui pouront désormais se rallier au faisceau et adhérer à leur tour à l'Association qui se trouvera de ce fait numériquement accrue dans de notables proportions. Chicago, jaloux des lauriers de New- York, va avoir, à son tour, son « Scrren Club ». Dix-huit personnalités cinématographiques en vue se sont réunies dernièrement et ont dé- cidé la formation du club qui doit être, à l'heure actuelle, en pleine voie d'organisation, On annonce de Milwankee la formation du « Miliwankee Film Exchange », incorporé conformément aux lois de l'Etat de Wiscon- sin. Le siège social se trouve : Engineering Building 1 1 3 Second Street à Milwaukee. Une Exposition Cinématographique MONDIALE La cinématographie américaine aura-t-elle son « Exposition Universelle » pour elle toute seule, puisqu'on ne veut plus entendre parler d'universalité ailleurs?... A New-Yor, on se préoccupe paraît-il très activement de la question et le président de l'Association des Exploitants de New- York, M. S. H. Trigger, serait en train d'élaborer, un vaste projet dans ce sens. L'Exposition Universelle de la Cinémato- graphie aurait lieu l'année prochaine, en cor- ' relation avec le Grand Congrès National d'Exploitants d'Amérique, qui se tiendra, com- me on le sait, à New-York, au mois de juillet.' On estime que les frais d'organisation, d'a- près une évaluation très sérieusement établie, ne dépasseront pas 30.000 dollars. \ > Le local que l'on a en vue pour y installer ' « L'LIniverselle Cinématographique » se prête admirablement à cet usage. C'est le « Grand Central Palace » de New- York, où se tien- drait également le Congrès National. Un comité d'organisation a d'ailleurs été nommé déjà, qui comprend tous les membres les plus actifs et les plus remuants de l'Asso- ciation des Exploitants de New-YorH. On va incessament lancer un appel à l'étran- ger pour le convier à une participation géné- rale. >-•♦•—«- Nouvelles Sociétés Anglaises — « Novelly Enterprises, Limited », enre- gistrée le 30 septembre, au capital de 1 .000 li- vres sterling, pour l'exploitation de brevets ci- nématographiques. Siège social: 73 Farring- don Street, Londres E. C. — « Popular Illusions, Limited », enre- gistrée le 30 septembre, au capital de 1 .000 livres sterling, entreprises de spectacles cinéma- tographiques. Siège social: même adresse que ci-dessus. — « Shouwmens Exchange and Mart, Li- mited », enregistrée le 30 septembree, au ca- pital de 1 .000 livres sterling, exploitation. Siège social : même adresse que ci-dessus. — « Théâtre de Luxe (Balham) , Limited, enregistrée le 30 septembre, au capital de 2.050 livres sterling, exploitation. Siège social: I 7 Colemem Street, Londres E. C. — « Variety Ventures, Limited », enre- gistrée le 30 septembre, au capital de 1 .000 livres sterling, exploitation. Siège social: 73 Farringdon Strret, Londres E. C. — « Elite Picture House, Limited », en- resgistrée le septembre, au capital de 5.000 li- vres sterling, exploitation. Eiège social : 1 9 Exchange Building, à Bradford, Angletterre. — (i Liverpool Palladium, Limited », en- registrée le 25 septembre, au capital de 8.500 livres sterling, construction et exploitation de cinémas. Siège social : 21-23 North John Street, à Liverpool. r erne! PROJECTEUR ACIER " IMPER ATOR" H. ERNEMANN, Société Anonyme 9, Cité TréVJSe, PARIS.— Téléphone 236-16 Tarif spécial et devis sur demande. "Dépôts et Représentations : POUR LA FRANCE : POUR LES DÉPARTEMENTS DU Var, "Bouches-du-Rhône et Alpes=Maritimes s'adresser à M. F. Ballency, 35, rue Fongate, Marseille. POUR LYON, s'adresser à M. Gambs, 8, place des Jacobins. Lyon. POUR LES DÉPARTEMENTS d'Alger, Oran, Constantine et la Tunisie : MM. Cazes et Clavareau, 3, rue Généraux=Moriss, Alger. POUR LA BELGIQUE : M. Bouquillon, 32, rue du Lombard, Bruxelles. Téléphone : 528 = Sablon. Vente à Crédit : {'INTERMÉDIAIRE, 17, rue Monsigny, PARIS qui vend nos Postes payables en 15 mois. , MANN ^ EXPLOITANTS Attention à la Projection ! Vous aVez à ce jour fait tes plus grands sacrifices pour l'em- bellissement de Vos salles à l'effet de donner te plus de confort pos= sible au public, ce dont on ne peut que Vous féliciter. Portez maintenant Votre attention sur le point capital que constitue la projection pour laquelle on ne saurait assez faire d'efforts. Rendez=Vous compte par Vous=même dans Votre salle et Vous constaterez le bruit énerVant produit par Votre "Projecteur et son scin= tillement fatiguant la^ Vue. Il est donc de Votre intérêt d y remédier en adoptant " L'IMPÉRATOR" qui est le seul Projecteur dont la marche est totalement silencieuse. Aucun bruit n'est perçu dans la salle ce qui rehausse la Valeur de la Projection. En outre, nous le garantissons sans scintillement, fixité abso' lue, grande durabilité, au moins du double aux appareils employés à ce jour. "Détérioration nulle des Films dont l'image proprement dite ne Vient pas en contact aVec le mécanisme. En un mot, il est l'idéal des Appareils. Faites=nous le plaisir de Venir Vér i fier notre déclaration et de le comparer aux Projecteurs de la concurrence. Vous serez édifié* Voici une attestation qui fait foi. Référence du Cinéma=Palace et Electric=Palace : A Monsieur le Directeur de la Société H. Ernemann, Paris. Monsieur, Nous avons le plaisir de vous déclarer que les Appareils Imperator* que vous nous avez livrés et qui fonctionnent depuis plus d'une année, sans interruption et journellement dans nos cabines, n'ont jamais subi de réparations. Ils sont toujours comme au premier jour, en excellent état. Ils nous donnent donc satisfaction à tous les points de vue. Ce que nous admirons dans votre Appareil, en dehors de sa résistance et de sa fixité, c'est l'absence totale de scin- tillement et sa marche silencieuse. Agréez, Monsieur le Directeur, nos salutations empressées. Signé : Société Universelle Cinéma, NEVHOF. J> La Société Cinématog iraph iqu %$m G. / 30, Rue Loi jis- le- Qra dirij MM. P ierre DECOURCELI LE PETI édité cette est int Mme Ri l de la " Coméfr M.PRAT>IER,àu "Théâtre Sarah=Bernhardt" j a, LES FILMS DE LA S, sont éditùf Eta bl issements "f .. =^ ^s Auteurs et Gens de Lettres G. L Téléphone : 275-76 ar et Eugène QUQENHEIM CHOSE e par INNE française '> Mlle Andrée PASCAL, de i odéon »j 99 >ar les ATHÉ FRÈRES " ™-^^F^-^^ IF AMERICAN SUCCESSES " SOLAX " Film Company Livrable te 1er- Novembre 1912 Jfi Jfi Jfi POUR L ENFANT Drame Longueur approxim. : 308 Mètres (AFFICHE EN COULEURS) Concessionnaire pour la Vente en FRANCE, BELGIQUE et HOLLANDE 23, Rue de la Michodière = PARIS Téléphone : 227-44 Adresse Télégr. : COUSINHOOD=PARIS ^ 65 MAISON SPECIALE pour la LQCAT109 DE TOUS LES FILMS A SUCCES EN COULEURS ET EN NOIR Louis ROUCHY 31, Boulevard Bonne=Nouvelle, PARIS Téléphone : 111-77 SALLE DE PROJECTION 2.000 mètres de NOUVEAUTÉS COLORIÉES CHAQUE SEMAINE choisies parmi les meilleures Agents Généraux pour l'Algérie et la Tunisie MM. CAZES & CLAVAREAU 3, Rue du Marché, ALGER Age t général pour la Belgique : CH. BELOT, 26 Rue du Poinçon BRUXELLES ^— —^aiHm im'Iuiiimwiiiiih Inventions et Marquse Nouvelles Inventions nouvelles dont les titres ont été pu- bliés par le Gouvernement Belge, le 20 et 28 septembre 1912. 247973. 'erdinanda (G. -S.), à Lon- dres, Pembroke House, 133-135, Oxford str. — Perfectionnements dans la production d'i- mages photographiques multiples. 247701. — Ramy (P.), à Bruxelles. — Filmphonographe. Dispositif permettant l'enregistrement et la reproduction des vues cinématographiques en couleurs, dénommé « le cinéchromographe ». — Sacré (J.), à Bruxelles, rue du Progrès, 333. 247915. — Dupuis (C), à Charenton (France) , rue de la Cerisaie, 22. — Bande pour projection cinématographique. 247552. — Chemische Fabrik von Hey- den Aktien Gesellschaft, à Radebeul (Alle- magne) . — Procédé pour la fabrication de fils, filaments, films, bandes, etc., avec des so- lutions de viscose. 248217. — Ward (G.-E.), à Lampasas (Et.-U. d'A.). — - Dispositif phonographique électrique pour les appareils cinématographi- ques. 247717. — Allgmeine Elektricitats Ge- sellschaft, à Berlin. — Procédé et appareil pour la production d'une lumière de couleur déterminée. 247735. — De Boudkovsky (Mme N.), rée de Kibaltchich, à Paris, boulevard Hauss- mann, 154. — Procédé pour obtenir, sur une même toile, des tableaux divers que l'on peut rendre alternativement visibles suivant l'éclai- rage, ainsi que les tableaux obtenus par le procédé. 247710. — Van Riper (L.-C), à New- York (E.-U. d'A.), South East Corner, 6 th. avenue and 59 th street. — Appareil de pro- jections pour vues animées. Communiqué par l'Agence de Brevets et Marques de Fabrique, Jacques Gevers et Co, à Anvers, rue Saint-Jean, 70. » , Nouvelles d'Italie MILAN (Par courrier spécial) Dans cette ville, qui est un des principaux centres de la cinématographie en Italie, vient d'être inauguré un nouveau grand cinéma, de la contenance de 1.000 spectateurs environ, et d'une élégance et modernité très remarquables. Le charmant établissement est au Corso Bue- roj Ayres, n" 74, et porte la dénomination très suggestive chez nous, de Kursaal Tries- Lno. Fn effet, le propriétaire, — M. Ruggero Bernardino — est natif de Trieste et, à cause de complications politiques, il est proscrit de l'Autriche, ce qui lui donne aux yeux de ses collègues un charme spécial, bien mérité r!u reste par ses qualités très distinguées. La mr.bon Bernardino doit l'exécution très rapide et très bien conduiteà son directeur gé néral, M. S. Berté, chevalier de la Couronn:- d'Ilalie, un véritable Sicilien, actif, fier, infa- tigable. Le Kursaal Triestino, — un des plus im- portants établissements de Milan, a début- a< ec ,(i Démon du Foyer », du « Film d'Ail société Delac et C", joliment, artistiquemer! commente par un grand orchestre et un so- 0, caché derrière le rideau. Le succès a été extraordinaire. La décoration du local est l'œuvre du pei - tre romain très renommé, M. Leonidas Liv i rani. Programme du ier Novembre LES ENVIRONS DE TUNIS {Plein air) . . 106 met POLICIER MYOPE (Comique) 124 — DÉCHÉANCE Drame - Longueur : 279 mètres Programme du 8 Novembre DE PARIS AU HAVRE (Plein air) 112 met. BONNE PARTIE DE PÈCHE (comique) . . 129 — LE VAGABOND Drame - Longueur. ..... 289 mètres EN LOCATION Le Roman d'une Princesse, Drame, Affiche. . 597 Cruelle Fatalité, Drame, Affiche 842 Je meurs ou je m'attache 215 HARRY:r;;:r:,s«» 22, Rue "Boudin, PARIS — 67 — Petite Chronique de l'Electricité Le rendement des lampes à incandescence Le filament incandescent rayonne de l'éner- gie, dont une partie seulement est capable d'impressionner l'œil. M. W. E. Forsythe (Phvsical Revieiv, mai) a évalué le rende- ment lumineux, c'est-à-dire le rapport de l'é- nergie lumineuse utile L à l'énergie totale rayonnée R; il a aussi déterminé la tempéra- ture des filaments (lampes au tungstène, au tantale et au cartone) . Nous donnons ci-après quelques-uns des chiffres obtenus. Les ingénieurs électriciens préfèrent évaluer le rendement lumineux des lampes, non d'après l'énergie rayonnée par le filament, mais d'après l'énergie électrique qui lui a été fournie, et ils expriment ce rendement en « bougies par watt ». Les deux évaluations peuvent différer légèrement, puisque l'une des méthodes tient compte de l'énergie qui se dissipe dans les attaches du filament, tandis que l'autre en fait abstraction. (C.) La consommation de l'électricité à Paris Le service de l'électricité, assuré par le Co- mité de l'Union des Secteurs, a marqué, en 1911, un progrès assez important de la con- sommation. Le nombre de kilowats-heures sonsommés en 1511 a été de 65.326.106, dont 61.746.677 pour les particuliers et 3.479.629 pour les services publics municipaux. La recette pour vente de courant aux par- ticuliers, qui sert de base à la redevance que reçoit la Ville de Paris, s'est élevée, en 1911, à 34.600.000 francs. Elle avait été de 30.206.000 francs en 1910. (/. E. G.) Les Détournements de courant électrique Depuis les dernières applications de l'élec- tricité, d'aucuns ont songé à s'en procurer au meilleur compte possible, et les Cours d'appel ont condamné des gens peu scrupuleux qui éta- blissaient des branchements sur les fils conduc- teurs établis soit par des Compagnies, soit par des particuliers, dans le but d'avoir de l'élec- tncité sans la payer. La Chambre criminelle de la Cour de cas- sation était saisie de la question de savoir si Il TOUJOURS SENSATIONNEL \ I A Première Fabrique de Films en Russie. 000 SCÈNES D'ACTUALITÉS Comiques et Dramatiques NOUVEAUTÉS CHAQUE SEMAINE DEMANDER DES NOTICES Tétégr. PHOTODRANKOFF-PÉTERSBOIKO Bureau : Nowsky 70 St PÉTERSBOURG (A Pour la Semaine du lf AMOUREUSE! Prenez Note : " SERA LE PLUS GROS SUCCÈ LE LOVP et AFFICHE M M Drame poignai b'^IEUbE Très beau roman sentimental, plein d'émotion et de tendresse et supérieurement interprété AFFICHE M M AFFICHE La ROBE de BAL Jolie comédie romanesque d'une originalité savoureuse et gracieusement AFFICHE JBf JA conclue M M AFFICHE Tcus^ncs films sent exclusivement imprimés sur j IL w «Sw us iwz> innis scm eALiusivemem imprimes sur i< Vitagï — • -H® u 21 Novembre 1912 : DU DOCTEUR COMIQUE DE U SEMAINE " JOLIE AFFICHE >s AGNEAVX îl et d'Actualité M J& AFFICHE I-E VlElLa 7KT%<3 Puissante action dramatique traitée aVec force et couleur AFFICHE m M AFFICHE A Bord du " Kaiser Wilhelm II* Film documentaire de tout premier ordre , intéressant pour tous ?s vierges de la Compagnie "EASTMAN KODAK " iph C° ® Société en Commandite par Actions ACHAT = VENTE = LOCATION Films et Appareils Deux mille cinq Cents piètres de NOUVEAUTÉS CHAQUE SEMAINE Le plus beau choix des = Meilleures Marques » A. MASSELOT & C IE IL il & 13, Parvis Si- Maurice, LILLE (Nord) Téléphone : 6-07 ■ Ad. Télég. : INTERCINÉ — 71 — l'article 379 du Code pénal pouvait être appli- qué à ceux qui usent de pareils procédés, l'état de la matière électrique échappant à toute pré- hension. Or, l'article 379 veut qu'il y ait pré- hension pour qu'il y ait vol. La Cour de cassation italienne s'est pro- noncée pour la condamnation. Au contraire, en Allemagne, le tribunal supérieur de l'Em- pire a adopté la négative. Me Mornard, qui soutenait les pourvois, a défendu cette thèse que le fait de détourner un courant électrique ne pouvait constituer un vol au sens de l'article 349. « L'électricité, a dit Me Mornard, est un fluide intangible. Peut-on l'assimiler à une chose mobilière ? Pour ce faire, il faudrait une loi, et, en atten- dant le vote de cette loi, celui qui emprunte de l'électricité au branchement d'autrui n'est passible que de dommages-intérêts, d'après l'article 1 362 du Code civil. ■» La Cour de cassation, après délibéré, a jugé que l'électricité est une force transmis- sible à distance et mesurable, qu'elle est sus- ceptible de constituer une propriété mobilière et elle a rejeté les pourvois. (/. £. G.) Lettre Britannique (Correspondance particulière du Ciné-Journal.) Londres, 23 octobre. Le Conseil municipal de Liverpool vie ;l d'être l'objet d'une requête d'une portée con- sidérable et qui pourrait, si l'exemple était suivi, avoir une fâcheuse répercussion sur I i marche des affaires cinématographiques. Un de conseillers, M. H. R. Rathbowc, soumit à l'approbation du conseil une proposi- tion tendant à insérer dans tous les contrais de. location consentis par la municipalité, poul- ies salles lui appartenant, que pour le cas où ces salles serviraient à des projections cinémr tographiques, le conseil aurait le droit de régie à sa guise les programmes. C'est là une prétention quelque fantastique, et nous ne voyons pas bien M. Rathbone et ses collègues du conseil décider en dernier res- sort de l'admissibilité ou de l'inadmissibilité du film. Après une très longue et très vive discus- SOCIÉTÉ ANONYME Iftilano- films Bovisa près Milan (Italie) Milano - Casella Postale 1036 - Milano Adresse télégraphique : Miïafilms Milano Pour le S Novembre : AU FOND DU GOUFFRE Bb DRAMATIQUE ET ANGOISSANT 528 mètres LE "BALAI DU MARI COMIQUE HILARANT joué par VARDANNES. 11 A mètres REPRÉSENTANT POUR LA FRANCE ET LA "BELGIQUE : AGENCE GÉNÉRALE CINÉMATOGRAPHIQUE PARIS — 16, Rue de la Grange-Batelière, 16 -- PARIS JP T» ¥j f\f~*Tf T TCC Représentant pour l'Angleterre, 4, New Compton Street »=r. PlVVy^lVJLtlOO, Charing Cross Road. LONDON Tous les sujets sont tirés exclusivement sur pellicule " EASTMAN KODAK " (S) Entrepreneurs de Prises d TRAVAILLANT GRANDS ÉDITE PETITS FABRICANTS - EXVLORATEUÏ Voulez=vous que vos travaux d'Edition soient de prix pour le max RANGEZ-VOUS A GARDEZ-VOUS de Vous adress Vos Concurrentes, Vous Adressez -vous à qui Vous éditera sous votre nom, à votre marc ALTER EGO nédite pas pour : ^**"***" *■«*«* vous offre TOUT ALTER EGO r\doté de x'Ti{ ^^^immmm^^^^^^^^m^m^^^^ fectionnements JBL L TER EGO Possède un perse ^ ^ . fortune des grand Vous adresser à vos concurrents serait un Jjk M TTFMî suicide. De bruyants exemples l'ont prouvé ^_ ^_ grandes m; N'étant pas fc>otre CONCURRENT ALTER 1 AL TER EGO°,m±3°** 'ues - Metteurs en Scène )TRE COMPTE S ÉTRANGERS EPORTERS CINÉMATOGRAPHIQUES ités avec le maximun de soins au minimum de BÉNÉFICES ? PRÉCIEUX AVIS ux Grandes Maisons d'Édition *.z bien Vite ÉCRASÉS L t Vous assurera la Vente dans l'univers entier npte, il ne travaille qu'à façon et SEUL VRANTIES de discrétion et de sécurité î plus moderne, muni des derniers per- è ibricant qui a fait pendant quinze ans^la isons d'édition vos ^concurrentes immédiates s^% vous en fournira les preuves par le témoignage de _ ses nombreux clients anciens tributaires des d'édition iEUL peut être votre ASSOCIÉ, votre AMI iineau, Neuilly=sr=Seine (Ttisp. 576-58) — 74 sion, le conseil adopta un moyen terme: il fut décidé qu'une clause serait insérée dans les contrats futurs, stipulant que la projection d'un film indécent serait considérée comme un motif de résiliation du bail. C'est, pour l'instant, la censure municipale avec toutes ses beautés, écartées de l'exploita- tion cinématographique. Pourvu que d'autres zélés défenseurs ciné- phobes de la morale publique ne se mettent pas en tête de reprendre sous une autre forme la proposition, pour la faire adopter! Ce serait alors le commencement du gâchis. * La question de l'ouverture dominicale des cinémas continue à être à l'ordre du jour dans les milieux intéressés du Royaume-Uni en gé- néral et de Londres en particulier. Lors de la dernière réunion du « London Counry Council », une question fut adressée au président de la Commission des Théâtres et des Music-Halls, pour savoir si cette com- mission était d'avis de renforcer les règle- ments restrictifs concernant l'ouverture domini- cale des cinémas ou si elle croyait devoir pren- dre une mesure générale en interdisant formel- lement toute représentation ce jour-là. Le président répondit que le rapport sur la question ne serait lu au conseil que dans quel- ques semaines, mais qu'il pouvait promettre, d'ores et déjà, que !a question serait définiti- vement tranchée. C'est un rude « Normand » que ce « Bre- ton i) d'Outre-Manche!... Nous voilà édifiés. Le « Chairman », ou président du con- seil, Lord Cheylesmore, dans son discours annuel d'ouverture, annonça que le conseil avait décidé d'en appeler au Parlement pour que lui soient attribués les pouvoirs nécessaires pour exercer un contrôle efficace sur toutes les industries dangereuses et plus particulièrement sur les films cinématographiques. Mylord est quelque peu en retard, car il nous souvient d'avoir, à cette même place, au mois de juin dernier, annoncé cette requête du conseil de Londres aux pouvoirs législatifs comme chose faite. Que voulez-vous, on ne peut pas être en même temps président du Conseil du Comté de Londres et rédacteur d'un journal ciné- matographique. Il nous faut tout savoir, mais Mylord a le droit de se tromper... Royaume-Uni, nous nous trouvons en présence de constatations tout à fait satisfaisantes à l'heure actuelle. S'il y a eu dernièrement à l'horizon cinématographique anglais quelques nuages, ils se sont évaporés. Il subsiste cependant un élément fâcheux qui menace de fortement ébranler la confiance que le public a dans le cinématographe. Il s'agit de l'exagération que l'on met à annoncer comme sensationnels des films d'ordre tout à fait courant. Aucun éditeur, aucun ex- ploitant, ne veut consentir à mettre sur le mar- ché ou à faire projeter un film qui ne soit nec plus ultra. Selon eux, il ne peut y avoir que « du des- sus du panier » — autrement dit, des films sensationnels. Il en résulte pour le public de grosses dé- sillusions qui finissent à la longue, en un sourd ressentiment. Il ne faut jamais trop tirer sur la corde, car elle finirait par se rompre et lorsqu'on veut par trop louer sa marchandise, on finit par la déprécier. C'est ce qui arrive en ce moment dans le Royaume - Uni, où cette fâcheuse tendance s'affirme de plus en plus. J'ignore si dans les autres pays il en est de même, — peut-être bien que oui, — et ce serait fâcheux. Car rien n'est aussi dangereux que l'exagé- ration en tout et pour tout. En cinématogra- phie, elle peut être néfaste à la branche. Je me souviens d'avoir lu dans le Ciné- Journal, un axiome américain qui disait qu' » il ne faut jamais promettre plus qu'on ne peut tenir et qu'il faut toujours tenir beaucoup plus que ce que l'on a promis. » Nous ne voulons pas prêcher la morale ici, mais peut-être n'est-il pas inutile de crier de temps à autre « Casse-Cou! ■> à ses amis, lorsqu'on les voit sur le point de mettre le pied dans un trou... Ralph ScREEN. * ** Si nous envisageons la situation générale des affaires cinématographiques dans le ON DEMANDE UN Très Bon Mécanicien-Ajusteur pour mécanique de précision, con- naissant l'électricité et ayant travaillé dans les appareils cinématographiques de préférence. — Très bonnes réfé- rences exigées. Ecrire S. R. 6., Bureau du Ciné-Journal (sans timbre pour réponse). KINEMACOLOR (Sauf l« Seine) LE FILM JOURNAL ^= GRANDES EXCLUSIVITÉS Exclusif Film C Anciennement SAINT-LAZARE-FILM 105, Rue Saint-Lazare, 105, PARIS Adresse Télégraphique : EXLUSIFILM CONCESSIONNAIRE EXCLOSIF POOR LA FRANCE ■ — ^— ^^— ■■!! Il !■ IIIIHI !« — ■■«■«— ^■i—^^B^—l III lllllim— ■■! «IMI1I ■ ■ ■—!■■■— 1^11— && ^9 /© /O /O /O /Q /O /v> /^ /O /O /O /w /O /v> EXCLUSIF FILM C Anciennement SAINT-LAZARE-FILM a l'honneur d'informer Messieurs les Exploitants de Paris et du Département de la Seine qu'elle fait elle=même la location directe de ses Exclusivités et du Film Journal. BUREAUX : 105, Rue Saint - Lazare , 105. — PARIS (Au Premier) Adresse Télégrap. EXLUSIFILM, Paris. — Téléphone : 281-44 { Tél. VOLSCA VELLETRI (Italia) Programme d'Octobre Rival Caché Drame SACRIFICE Grand Drame Psychologique à long métrage. Grande Affiche en Couleurs. - Teintures et Virages. Prochaine Livraison Bk LA MONDAINE Scènes Dramatiques de la VIE MODERNE Long métrage. Le Mystère d'un Passage Secret 'Drame Colossal extrêmement intéressant Long Métrage Une Excursion du Cl Alpin au Grand Sasso d'italia PLEIN AIR Affiches=Réclames en Couleurs — 77 Nouveautés Cinématographiques AMBROSIO Représentant, Charles HELFER 16 Rue St-Marc PARIS PROGRAMME DU 1er NOVEMBRE Siegfried, série d'or, •> affiches !M4 Bobincl cm vacances, comique 194 La Sicile monumentale, plein air 121 Un Boiteux qui fait du chemin 'M'.\ PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Alternative de mort, drame 612 La Malle des Indes 174 L'Armée victorieuse 175 La Conque a'or SVEA FILMS PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Gomment on empaille les hôtes 150 LATIUM Mondaine et Montagnard 550 SELIG PROGRAMME du 8 NOVEMBRE Idylle marocaine :UC> Trahi par son talon 315 PROGRAMME DU 15 NOVEMBRE Terrible soupçon 315 Le Sergent 15) rue 320 KINETO Le Martin pécheur 120 Expérience sur la résistance des métaux. 150 DUSKES Le Jeu et l'Amour 700 La Vengeance du Clown, drame V1TASCOPE Frère et Sœur, drame, affiche 1041 B1SON-F1LM-101 Représentant HODEL, 3, rue Bergère PROGRAMME du 8 NOVEMBRE La dernière ressource, drame, affiche . . 2X5 Tous 1rs Films Bison-101 sont exclusivement iiiijiriuu:s sur pellicules vierges Eûstman Kodak B— — HM— —— — — BW — — ^— — Société C1NÈS Louis AUBERT, Représentant 19, rue Richer, Paris PROGRAMME No 68 Heureuse victime, pathétique, aff 669 Le Meuve Néra, plein air 95 Bidoni et les lions, comique, aff. 322 Le mariage de Nini, comédie, afl' 214 La femme de chambre, aff 316 NORDISK FILMS C° Filiale de Paris Représentant : Louis AUBERT Le plongeur, 2 affiches 635 Un mariage modern-style, comédie 33ô Soc. Génér. des Cinématographes "ECLIPSE" 23. rue de la Michodière, Paris Films ECLIPSE-RADIOS-URBAN PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Le Requin, drame, affiche 354 Agathe cherche un mari, comique 17r Le Bhin (de Cologne à Coblenlz), pi air I5'q ■MM»— — ——■*—■' EDISON 64, Rue de Cormeille, Levallois-Per ret. (Seine) PROGRAMME DU 15 NOVEMBRE La baguç de Marjorie, comédie 309 L:i bibliothécaire, draine 297 Quand elle eut seize ans, comédie 300 i ^^—— — — —■— "^^^^^ MILANO-FILMS Agence Générale de Cinématographie 16 rue Grange-Batelière, Paris LE 8 NOVEMBRE Au fond du Gouffre, dramatique 528 Le Balai du Mari, comique I l '* — ^^—— — — — — — ■ Société française des Films ECLAIR 8, Rue St-Augustin, Paris, PROGRAMME DU 1" NOVEMBRE Larmes de sang, drame, 2 affiches I20xl(>0 160x240 575 Le vieux malade, comédie, A. C. A. 1).. 215 Willyei le vieux soupirant, comique, afl'. 190 SCIENTIA Les Lézards, scientifique 148 Le Culte des Morts, documentaire 75 AMERICAN STANDARD FILMS Les méfaits du Bridge, comédie, affiche. 212 PROGRAMME { DU [8 NOVEMBRE La Dame de chez Maxim's A. C A. D. d'après la Comédie de M. G. Feydeau 2 Affiches 120 x 160 - 240 X 320 8..T La Grange en Feu, drame 204 Pétionille gagne le Grand Steeple, e.al'f. 167 Le Savetier et le Financier, comédie 275 Les Cosaques de l'Oural, documentaire 128 AMERICAN STANDARD FILMS Musique contagieuse, comédie, affiche. 125 Géo JANIN, Représentant 17, Rue Grange Batelière, PARIS 25 Octobre PHAROS Expiation, drame 7.~> ESSANAY Le 5 Novembre La fugue de Muriel, drame 320 - 78 - ITALA-FILM Paul HODEL, Représentant 3, Rue Bergère, Paris PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Pour l'honneur de La marmite, C0 , ail'. . 124 Société des Etablissements GAUMONT Société Anonyme, au capital de 3,000,000 de francs 57-59, rue Saint-Roch, Paris Four les dates de livraisons, se renseigner au» diverses agences. PROGRAMME No 47 La puissance «lu malheur, dr. agrand. . 200 Sérénade méritée, comédie 170 Calino père nourricier, comique, agrand. 15a Bébé fait du spiritisme, comique 154 Raguse, la perle de l'Adriatique, pano. 108 L'industrie du Caviar, documentaire. .'. 140 Le Microscope, scientifique 145 LES GRANDS FILMS ARTISTIQUES "GAUMONT" L'OUBLIETTE, drame, affiche 449 Société des Phonographes et Cinématographes " LUX " 32, rue Louis-le-Grand, Paris PROGRAMME du 6 NOVEMBRE La garde-malade, drame, affiches 280 Cunégonde architecte, comique, afï. . . 100 Fruits et légumes, comique 97 FILMS « NESTOR » Le rival du sheriff, drame 200 FILMS "FLYING A" La cartouche accusatrice, drame 242 La vie pour un baiser, drame 298 WESTERN IMPORT Une bonne nuit, comédie 298 Cinématographes PATHÉ FRÈRES 14, rue Favart, Paris PROGRAMME No 39 Les puces de mer (océanographie) 125 Rigadin et la poudre d'amour, comique. 215 Le tondeur galant, comique, ail' 225 Boireau fille de ferme, comique 20.~> AMERICAN KINÉMA Le lâche, drame ri00 COMICA Deux enfants terribles, comique, ail'. . . . 125 GERMANIA FILM Ruines de Wisby, plein-air 10.") IMPÉRIUM FILM Les Jacopi, variétés acrobatiques 150 HÉRICO Barcelone, principale ville d'Espagne .. 90 NIZZA Durand aime les œufs Irais, ((unique .. 100 THANHOUSER COMPANY L'horrible philtre de Sir Jekill, dr., ail. . 290 THALIE Pénard est fiancé, comique 370 S. C. A. G. L. L'auberge du Tohu-Bohu, affiche 370 FILMS VALETTA L'Ambitieuse, dramatique, ^colori s 1030 IMP — REX — WILD WEST Représentant: M. BROCKLISS 23, Rue de la Michodière, PARIS 11 SOLAX " Film Company Pour l'enfant, draine. 308 SAVOI A-FILM-TURIN Représentant : M.'DE RUYTER 53, Rue de l'Échiquier, Paris PROGRAMME DU 25 OCTOBRE J.c lys sur le marais, drame'de la vie moderne, deux affiches. ..." 680 Riri a un rival noir, comique affiche. . . 117 Pèche à la langouste en Sardaigne, pi. a. 90 PROGRAMME DU 2 NOVEMBRE La mine de fer, drame, grande alliche . . 7ô0 Riri a une conscience, comique affiche. Lt7 Les affaires vont mal, comique 111 MESSTER Représentant, Paul LADEWIG d. rue du Conservatoire, 6. Paris Quand le cœur "parle, affiche 610 BIOSCOPE FILM Un mariage sous la Révolution' portu- gaise, drame 810 M P. SALES AGENCY 37, Rue de Trévise, .PARIS Nouveautés pour le 29 Novembre 1912 Weltt. Lubeck, voyage 103 B. etC. La famille Bligg au Jardin Zoologique, comique documentaire.. . 20P Cabot. Les montagnes de sel de Car- dona, documentaire 99 Nouveautés pour le 6 Décembre Biograph. Le massacre, dr. en 2 part. 656 — Amis, drame 321 • Le papa est un malin, com. 159 Kalenr>. Unmariageen locomotive, c.dr. ." — La chanteuse des rues, draine :W<> — Un double sauvetage, drame.. 219 — Les deux querelles, comique. . 148 Lubin. La nouvelle mère, draine 335 — TotO et les pirates, coin. enf. . 190 — Betty et les roses, coin, drain.. 320 — L'Insulte, drame 320 — Le rêve de l'ivrogne, comique . 131 EXCLUSIF-FILM 105. rue Saint Lazare PASQUALI 25 Octobre Le calvaire de Polydor 1 74 Polydor statue, comique 139 Juge d'instruction, drame 745 Le Luxembourg pittoresque, plein air. . 90 - 70 Office Cinématographique E. DURCKEL PARIS - 9, Place de la Bourse, 9 = PARIS Prochainement Nouveautés U. N. M. C. UNION DES NOUVELLES MARQUES CINEMATOGRAPHIQUES Représentant : M. HARRY 22, Rue Baudin, PARIS FILMS CRICKS & MARTIN PROGRAMME DU 1er NOVEMBRE Les environs de Tunis, plein air 107 Policier myope, comique 124 Déchéance, drame 279 PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE De Paris au Havre, plein air 112 Bonne partie de pêche, comiqua 129 Le Vagabond, drame 289 VITAGRAPH 15, Rue Sainte-Cécile, Paris PROGRAMME DU 1»' NOVEMBRE Le collier maudit, comédie dram., ail.. . 312 A travers une palissade, coin, c, aff . . . 312 Le policeinan cambrioleur, a vent.pol., a 11". 284 L'amour en herbe, coin, enfantine, ail. . . '2i>'> La paternité de DickSomers, pathétique, atliche 311 PROGRAMME DU 8 NOVEMBRE Le sosie de l'Kmpereur, corn, dr., alL . . 309 Miss Gladys suffragette pour une heure, comédie, affiche 268 Étranges aventures de Jones, c. comiq. 311 Le Cœur d'Ksmeralda, com. rom. ail'. . . 227 Les Deux Batailles, drame militaire, alf. 297 &/? /S &A?/?A?/?&/Srjf&A?&jS?£,/?/?/?/?/?/?/?/?A? PETITES ANNONCES Pour toutes demandes de renseignements, prière de mettre un timbre pour la réponse. DROIT AU BAIL, au bénéf. de sous-locations et à PROMESSE DE ||0|ftir au PRE-St-GER- VENTE D'UNE UdlIlL VAIS, rue Charles- Nodier, 35, dép. liquid. judic. Cie des Ciné- matographes "LE LION", àadj. et. Me GRES- LE, Not., 87, r. de Rennes, le 13 Nov. 1912, à 1 h. Hail expir. en 1923. i oy. ann. act. 7,300 frs. Partie s.-l. 6,420 fr. A Q fin m. env. Prom. de vte à réal. Contenance : L ■ ullU moy. 156,000 fr. jusq. av. 1913 et 160 000 frs jusq. av. 1916. M. à p. : 15,000 frs. Loy. à remb. Cons. 2,0 0 frs. S'adr. à M. VACHER. liquid. jud., r. Séguier, 18 et au d. Notaire. ON DEMANDE un employé connaissant la pro- jection cinéma et la photographie, bonne réfé- rences exigées. Ecrire au Ciné-Journal sous le nom Projections. A VENDRE : Vue actualité Balkans, libre de suite. Ciné Journal. A VENDRE, appareil de projection, enrouleuse automatique, 2 bobines 400, 1 table avec bou- clier, 1 lanterne, 1 double mano détendeur, I chalumeau, 1 enrouleuse à pince. A VENDRE, coupe-circuit et fil électrique. A VENDRE boites en fer: 150, 200, 300, 400. 500 mètres. — S'adresser au « Ciné-Journal ». Le9 Directeurs d'Établissements qui ont besoin de personnel peuvent prendre les adresses des personnes disponibles au Ciné-Journal. A vendre tables bois sans boulons, 22 francs. A vendre au Ciné-Journal, important lot de pel- licule blanche pour amorces. — A partir de 0.15 Entreprise Générale le Cinématograpbes "THE ROYAL 810" 22, Rue Baudin, PARIS Métro : Poissonnière Tél. : 100.03 Adr. Tél. HARRYBIO-PARIS Lanterne 50 Ampères (neuf). . 28 1rs »• 100 » » .. 39 » Table démontable (neuf) 38 » Tableau compl. 50 Amp. (neuf) Résistance, 50 ampères (neuf) . Petit moteur avec résistance. . . Bobines de 300 m. 2 frs. 400m. Carters Patbé p1' 300 m. la paire Lentilles Extra-Blanche 115 m/m. » » » 150 m/m. Boîte de bâtons de chaux 118 » 57 » 45 » 2 75 25 •» 1 50 4 » 1 60 AVIS TRÈS IMPORTANT.— Pendant ce solde nous n'adressons aucune marchandise contre remboursement, en passant commande prière joindre un mandat. A vendre cabine réglementaire très solide pour 120 francs. — Ciné-Journal. k vendre très bons objectifs tous foyers Pathe Frères. — 80 - Personne possédant des capitaux Désire acheter exploitation Cinéma dans Paris. S'adresser d'urgence à ROYAL BJO, i2, rue Baudin, Paris Je demande associé sérieux possédant '20.0(10 IV pour reprendre de compte à demi, la plus im- portante exploitation cinématographique automobile dont j'ai été le conducteur pendant i|uatr'' mois. Ecrire : Marins, mécanicien-électricien, poste restante, Poissy (Seine-et-Oise). A VENDRE, moitié prix : Deux transforma- teurs Gaumont, 50 amp. Transformant le cou- l'anl 110 volts en 70 amp., parfait état marche. Prendre adresse au « Ciné-Journal ». — Prix avantageux ON DEMANDE un bon violoniste. Eerire B. P. G. Dame ayant excellentes références désire place i de' caissière pour Paris. Prendre adresse au Ciné-Journal. MONSIEUR ENERGIQUE ayant bonnes références et relations, ancien metteur en scène, cherche emploi comme tel ou pour diriger affaire cinéma. Adresser demande au « Ciné-Journal » sous UlRARD. JEUNE HOMME sérieux, 18 ans. opérateur- électricien, désire place. Ecrire NAC1EL Fils, 25, rue Victor-llugo, BAGJNOLET (Seine). ON DEMANDE à acheter des vues comiques 0.10 ou 0.15 le mètre. Envoyer listes au « Ciné- Journal ». ''routes les semaines, je donne en location, à I partir de la première semaine, le journal cinématographique de la Maison Exclusif-Film, à un prix très avantageux. Ecrire A. Rota, 98, rue de l'Hôtel -de-Ville, Lyon. A vendre bobines 300, 400, 600 mètres. A VENDRE, Cinéma, 800 places, installation moderne dans Paris ; s'adresser à M. Rougeau, 2&, rue de la Folie-Mericourl, Paris. A VENDRE, 7 programmes Gaumont- Actua- lités, 0 15 le mètre. JE DEMANDE à acheter après essai, rétribué, de deux mois, matériel ciné Pathé ou Gaumont, sur automobile, le tout en parfait état. J'accepterai association avec personne sérieuse ayant notions mécanique. Alla ire excellente, ne répondrais qu'à offres très sérieuses. Ecrire TAVERN1ER, cycles et autos, CHAPMES-EN-RRIE (S.-et-M.) OFFRE mat. compl. photo professionnel lampe arc access. app. prise vues et projection Films di- vers. Demande films actualités coloris d'art gros comique, verres couleur avec cône pour visions' ait et fantaisies lumineuses. Ferais échange de matériel et vues. Victor Roblin, Cinéma-Théatre-Moderne La Tremblade, Charente-Inférieure. A VENDRE, moteur Winlerthur à essence, 12 IIP. dynamo 30 amp. 110 volts, état neuf. Très pressé, sacrilie 4,500 francs. Photos et description sur demande. Ecrira Kursaal-Cinéma, à Sanary, Var. OPERATEUR 1res ad courant, cheçohe plaee. Alexandre, Û4, faubourg Saint-Martin. ON DEMANDE à acheté] d occasion un ta- bleau de distribution muni d un bol appareillage pour installer i la vue du public, dimensions : hau- teur. 1 m. 50 environ: largeur, 2 m. maximum. Ecrire à M.Grécourt, On mal Pont-l'Evêque Oise . I. anlerne el arc 150 amp. avec condensateur et intermédiaire à vendre 100 francs. S'adres- « Ciné-Journal ». A VENDRE : <■ La Pa6SJon », Pathé f] étal neuf, toûl en couleurs. Aftienes. Prix ; 1.500 francs. S'adresser au Ciné-Journal. AVIS. — On désire acheter films occasion, bon état. Ecrire el enyoyer listés an Ciné-Jour- nal sôus initiales H. B. K. H. choimet s'offre comme ageni pour ra- diai films 1 1 • ■ 1 1 1 — . Sérieuses références. Gorlès 571. pral. Barcelone Espagne . A la suite de son accident. M. Sckram'son désire vendre s, m théâtre cinéma ambulant, composé d'un train Renard complet avec qua- tre wagons el l'installation de la tente, groupe électrogène, appareil, le toul à l'étal de neuf garanti. Seul métier rapportant plus que n'im- porte quel grand cinéma à p sle fixe. A céder quart de la valeur, Voir Sckram'son, 33, boule- vard Victor Hugo. Poissy ^S.et-O. . ON DEMANDE au Palais des Pèles, i: 9, rue Saint-Martin, un homme jeune el vigoureux, menuisier, tapissier el susceptible de mettre la main à tout, pour faire l'entretien. 5e pré- senter de 10 heures à midi, muni de bonnes références à M. Brezillon, directeur, A CEDER, grand établisse!! installé dans grande ville d Ecrire à X. O. Ciné-Journal. ■ut luxueus province Midi . E.-G. CLEMENT* *U INGÉNIEUH — CONSTRUCTEUR — [§32 jo. Rue des Petites-Écuries, PARIS (io<) mkmvii Wijfji JrfXw •^ *fcr JB LES PROJECTIONS D'ART MIRAX Merveilleux tnbleaux vivants poses plastiques, ehansons animées et tianses lumine Votre matériel actuel peut servir Prospectus n" 2(> et '29 gratis. CATALOGUE SPÉCIAL K' 16 a. 0,50 T'a* ™gï 4$* ^■gt ABC «S» *^gt ^GT *?cr ♦/gt 4§ BDLLETIN HEBDOMADAIRE L. AÛBERT Compagnie Générale lu Cinématopplie PARIS 19, Rue Richer, 19 = PARIS Téléphone : 303=91 - Télég. : AUBERFILM=PARIS 14, Rue Victor-Hugo. LYON. — 70, Rue de Paris, LILLE, Têlêp. : 25-13 12, Rue Moustier, MARSEILLE. Tél. 53=32 - Av. du Roi, 17, "BRUXELLES, PROGRAMME N° 68 Vente & Location DES FILMS CINÈS de ROME NORDISK de COPENHAGUE HETWORTH de LONDRES *3$» u,- fttm mmmmmmmn mn n : nnmmmmmmmm m .ri* Kl BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBEBT SOCIÉTÉ CINÉS »y»H|P,?,Ô ~ " " f^\ HEUREUSE VICTIME Pathétique Le comte Gontran, ruiné, en arrive à chercher une situation dans les petites annonces du journal lorsqu'il trouve l'offre d'une demoiselle mil- lionnaire qui recherche un mari titré. D'abord perplexe, Gontran se rend ensuite chez l'avocat de l'héritière dont l'adresse accompagne l'annonce. Il expose le but de sa visite qu'il est contraint d'abandonner, quand il apprend que le passé de la jeune fille, bien qu'irresponsable, a été orageux. Cependant les affaires de Gontran vont de mal en pis, les derniers restes de la splendeur passée vont devenir la proie des créanciers, sa mère va se trouver dans le besoin. Il n'hésite plus, se rend de nouveau chez l'avocat et lui annonce qu'il est décidé à épouser Mademoiselle Blanche. Le mariage a lieu, mais Blanche prévient Gontran que leur union est un simple contrat, qui n'existe que pour la forme. Dans ces conditions, les jeunes mariés entreprennent le classique voyage de noces. Dans l'intimité qu'il crée, Gontran, peu à peu, s'éprend de sa femme, mais Blanche est inébranlable et ne cède même pas à une lettre pathétique où Gontran lui dévoile son amour. Fâché de cette hostilité, Gontran s'emploie à découvrii le séducteur de Blanche. Il obtient son adresse, le provoque en duel et le tue. Les journaux parlent de cette rencontre que Blanche apprend ainsi, elle éprouve de la reconnaissance pour son mari et commence à l'aimer. Ses absences lui sent pénibles, elles ne s'en explique pas les raisons, quand :e jour de sa fête, elle aperçoit Gontran, accompagné de son fils à elle, mis en nourrice, dont on l'avait séparé. Elle leur ouvre les bras. Gontran a conquis son cœur. Longueur : 669 mètres. Virage 54 fr. 40. — Affiche en eoul. Mot Télégraphique ; VITTIMA FATALE DISTRACTION Comique Patachon qui fait rire tout le monde, gagne difficilement les bonnes grâces des dames. Il réussit cependant à se fane aimer d'une petite veuve el à courtiser une femme de chambre. Après tant d'insuccès, ce double jeu le grise à tel point qu'après %■ « BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT avoir demandé à son père son consentement pour épouser la veuve et se l'être vu refusé, il écrit à la jeune femme que la cérémonie ne peut plus tarder et que tout le monde est d'accord. Seulement, il glisse dans l'enveloppe la lettre de son père et laisse sur son bureau la lettre destinée à la veuve. Quand celle-ci reçoit son courrier, elle est furieuse et se rend de suite chez Patachon. Elle y ren- contre la femme de chambre occupée à lire la lettre qui lui était destinée. Les deux rivales qui s'ignoraient jusqu'alors, entrent en fureur et la passent bientôt sur Patachon, qui jure, mais un peu tard, de ne plus être distrait. Long. : 157 met. — Aff. en coul. — Virage 12 fr 50 Mot Télégraphique : DISTRASIONE. LE FLEUVE NÈRA Film de plein air des plus animés, représentant les Rives du Fleuve Néra Excellente Photographie. — Long. 95 m. — Vir. 2 50 Mot Télégraphique : NERA. 'BIDONI ET LES LIONS Comique Bidoni est ordonnance chez un lieutenant qui a une passion pour les bêtes sauvages. Il a installé deux lions dans son jardin, dans une superbe cage que Bidoni doit nettoyer chaque jour. Cela ne laisse pas que de l'inquiéter. Comment s'y prendra-t-il? Il se gratte l'oreille et va demander conseil au cuisinier. C'est bien simple, lui répond-il, pour nettoyer la cage il faut l'ouvrir, faire sortir les lions que tu ramèneras ensuite en leur mettant du sel sur la queue. Et le naïf Bidoni fait comme il est dit. Seulement le dernier acte donne heu à des péripéties burlesques, à une course échevelée après les lions, tant dans le jardin que dans les appartements de Madame où ils se sont dirigés. Convaincu que le sel n'y peut rien, Bidoni sonne la retraite et les lions disciplinés rentrent en cage comme de bons soldats. Long, 322 met. — Virage 27 fr. 30. — Affiche en coul. Mot Télégraphique : BILEONI LE MARIAGE DE NI NI Comédie Nini n'a pas la moindre idée des devoirs d'une fiancée. Bien que promise à Gaston, elle continue à flirter avec Paul. Ces manières n'enchantent pas son fiancé, de légères disputes surgissent entre BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT * eux jusqu'à ce que Gaston se fâchant pour de bon, déclare à Nini qu'il renonce à l'épouser. Nini comprend combien elle a été inconsidérée, supplie son fiancé de ne pas s'éloigner et prenant quelques livres les remet à Paul avec son congé, lui conseillant de retourner à l'école pour y apprendre à ne pas courtiser les jeunes fiancées. Long 214 mètres. — Affiche en couleurs. — Virage 17 90 LA FEMME DE CHAMBRE La marquise Julie n'arrive pas à dissimuler la tristesse dans laquelle la plonge l'indifférence de son mari à son égard; sa fidèle femme de chambre Elise la plaint en silence. Un jeune musicien, hôte assidu du marquis a remarqué la mélancolie de la jeune femme, il en a deviné la cause, il la courtise assidûment. Julie n'est pas insensible aux attentions du jeune homme. Le marquis ne tarde pas à soupçonner quelque chose d'anormal, quand par un geste imprudent la marquise cache un billet dans son corsage. A la faveur cres ténèbres, la nuit suivante, le marquis pénètre dans la chambre de sa femme et ht le billet doux. Quelqu'un l'a vu, c'est Elise qui, le lendedmain, avertit sa maîtresse. La femme de chambre se rend ensuite chez le jeune musicien pour lui expliquer ce qui se passe et lui recommandr d'être prudent. Le marquis, aux aguets, a un doute, le billet anonyme qu'il a lu l'autre nuit, était-il destiné à sa femme ou à leur servante?... En tout cas, il juge celle-ci coupable et la congédie, trop heureux de disculper celle qui porte son nom. Avant de partir, Julie qui n'a pu s'opposer à ce renvoi embrasse Elise, émue du dévouement de la fidèle femme de chambre. Long. : 316 mètres — Affiches en Coul. — Virage 27 70 %- &- BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERI LE PLONGEUR MM Nelly Davies est une charmante jeune fille que ses amies adorent poui sa bonté de cœur et admirent pour sa supériorité dans tous les exer- cices sportifs. A l'école de natation les jeunes filles font preuve à l'envi de leur courage quand il s'agit de faire le grand saut de cinq mètres de hauteur. Pour Nellj', c'est bien peu de chose, elle risque, sans hésiter, un saut de 10 mètres. Nelly n'est pas seulement une bonne camarade, elle est encore une fille admirablement aévouée à son père, le vieux iVIonsieur Davies, qui très souvent vient chercher la chère enfant à l'école de natation, pour la ramener à la maison. Un jour, dans une promenade qu'il fait avec sa fille, M. Davies est repris de son ancienne maladie de cœur. Au même instant, deux chevaux emportés s'élancent dans la rue, et sont sur le point d'écraser le vieillard, mais Nelly les arrête, et sauve ainsi, par ;on courage, la vie de son père. Toutefois l'événement n'a pas été sans porter un terrible choc à M. Davies. Il en tombe dangereusement malade, et pendant long- lemps il est entre la vie et la mort. Un jour Nelly voit dans le journal que M. César, le plongeur engagé par le Cirque Cavallini, va exécuter son grand saut ~u haut du grand mât du vapeur Holger Dansée, pour convaincre le public de son adresse merveilleuse. C'est quelque chose pour Nelly. Elle assiste, avec ses amies, à la représentation, mais à son retour l'état de son père s'e=t sensiblement aggravé, et très inquiète, elle fait venir un médecin qui déclare qu'un séjour dans le Midi sera nécessaire, si M. Davies veut espérer se rétablir com- plètement. Cette déclaration est fort décourageante pour la pauvre fille qui se demande avec angoisse, comment il lui sera possible de se procurer l'argent nécessaire. Désespérée, elle parcourt les rues sans but ni raison, et s'arrête finalement devant une affiche du Cirque Cavallini, par laquelle le plongeur César promet à celui qui fera le même tour de force que lui, une récompense de 10.000 francs. Dix mille francs! Cet argent permet- trait à son père de faire le séjour dans le Midi que le médecin vient d'ordonner pour son rétablissement. Osera-t-elle risquer l'aventure? Oui, il le faut, il y va de la santé de son père, et elle ne voit pas d'autre moyen d'y arriver. Lentement elle passe par la porte du Cirque, et entre dans le bureau du directeur, où le plongeur et son directeur sont également cons- ternés de la demande de la jeune fille. Ils finissent par y consentir, et &- ■as BULLETIN HEBDOMADAIRE AUBERT heureuse de cette chance inattendue, elle court chez elle le contrat dans sa poche. C'est le lendemain qu'elle va faire le saut périlleux. Le vieux Davies s'aperçoit bien que Nelly est un peu agitée, mais il ne se doute pas de la cause de son trouble, et il se laisse calmer par sa promesse de revenir bientôt. Cependant à peine est-elle partie qu'il trouve le contrat fatal, combé par terre, et terrifié de découvrir ce qu'elle va faire il s'habille à ia hâte, et se rend au cirque, où il arrive juste à temps pour voir exécuter à sa fille le saut épouvantable de la coupole dans une fosse remplie d'eau, un sac enflammé sur la tête. Il s'évanouit, et tombe, on l'emporte, tandis que Nelly s'en va chercher sa récompense, les dix mille francs promis. Triomphante elle sort du bureau, l'argent à la main. Maintenant son père pourra être sauvé! Une civière lui barre le passage, sur cette civière elle reconnaît la figure adorée de son père. Désespérée, elle se jette sur le malade, qu'elle s'efforce de ranimer, en lui disant qu'elle a enfin les moyens de lui rendre la santé. C'est trop tard. Elle l'a tué par excès d'amour filial. Long. 635 met. — 2 Affiche en couleurs, lm> 2,25, 3mx2.25 VN MARIAGE MODERN STYLE Comédie Le directeur de banque, M. Picard, néglige un peu sa jolie jeune femme. Tantôt des assemblées générales, tantôt des dîners avec des hom- mes d'affaires, le forcent, paraît-il, à passer la soirée en ville. Mais ce ne sont que prétextes pour dissimuler la vie dissipée qu'il mène dans les music- halls et ailleurs. Il ne faut donc pas trop s'étonner que sa jeune femme ait un jour la faiblesse de céder aux instances d'un jeune avocat, M. Mignet, qui lui fait la cour, et de lui permettre de venir la voir chez elle un soir, où son mari est retenu en ville par une assemblée générale. L'ami arrive, et en même temps Mariette, la bonne, reçoit la visite de son bon ami François, un brave garçon boucher. Par malheur M. Picard rentre inopi- nément, mais Mariette et son ami François savent sauver les apparences et tirer d'embarras la jeune femme. Le garçon boucher qui n'est pas bête, ne tarde pas à s'apercevoir qu'il y a de l'argent à gagner à cette affaire. Il menace M. Picard de raconter à sa femme que ses prétendues assemblées générales ont lieu dans les music-halls, dans des conditions un peu extra- ordinaires, et il fait comprendre à l'avocat que son silence mérite bien une petite récompense. De cette manière il réussit à tirer une jolie somme des deux galants, raison de plus pour que Mariette et son ami puissent se rappeler, avec plaisir, le soir où ils tirèrent d'embarras la maîtresse du logis. Longueur : 335 mètres JB- BULLETIN HEBDOMADAIRE ALBERT EN LOCA TION Nos Grands Succès Gar-el-Hama Nordisk . . Histoire d'une mère — . . Traite des Blanches (3* Série) . . Secret du vieux moulin . . Amitié chère . . Entre Ciel et Feu — Amour sauvage Cii?e.s. . . . Le plus fort Nordisk Un Drame à la Mer — Traite des Marins Fille du Gouverneur . . Quand l'Amour meurt. Le Chancelier noir — La punition Cinès. . . . En souvenir de leurs amours. ... — ... Face au Serpent Nordisk . . Nourrice Indienne Hepworth . Secret de l'Inventeur Cinès. . . . Fiancée de la Mort Nordisk La Vie au Ranch Seli£. . . . Sort d'un Inventeur Nordisk . . Navire en feu — . . Fille du chemin de fer — . . Amour et Amitié — Et tous les meilleurs Films des autres Marques 774 588 000 812 763 805 490 657 030 7IS 7 i 5 S05 915 04.-) 493 97 j 292 033 875 315 020 050 905 795 8, Rue Saint -Augustin, 8 PROGRAMME N° 45 Livrable le S Novembre 1912 <^> <£> •£> O O A. C. A. D. N° ifi 8^ LA DAME DE CHEZ MAXIMS COMEDIE Métrage : 857 mètres Mol Télégraphique : IVlaxim 2 affiches : 120 x 160 240 320 Pris : 1.146 li. 2 5 N° 1843 Métrage : 204 mètres La Grande en feu DRAME Mol Télégraphique : Grange Pris : 2 72 H-. n 1844 Pétronille gagne le Grand-Steeple Métrage : 167 mètres COMIQUE Mol Télégraphique : Steeple Affiche 120 x 160 Prix : 208 fr. 75 N° 1845 Les Cosaques de l'Oural Métrage : 128 uièlres DOCUMENTAIRE Mul Télégraphique: Oural Prix : 160 fr. N° 1846 Le Savetier et le Financier COMEDIE Métrage : 275 mètres Mol Télégraphique : Financier Prix : 344 h. 75 NMS47 AMERICAN STANDARD FILMS MUSIÛUE CONTAGIEUSE COMEDIE Mélrage : 125 mètres Mut Télégraphique : Contagieuse Prix : 163 fr. 25 Affiche 72 x 106 M1 Betty DAUSSMOND DU THÉÂTRE DU VAUDEVILLE dans LA DAME DE CHEZ MAXIM S * lW" » * ^^ NOTES D'AVANT-PREMIÈRE La Dame de chez Maxim s On ne cesse de répéter de plus en plus souvent, ni de crier de plus en plus fort à tous les échos que désormais le cinématographe sera véritablement ce fameux théâtre populaire, depuis si longtemps convoité. « Voilà une affirmation qu'il faudrait étayer d'une preuve, d'au moins une preuve irréfutable, » s'exclament les adversaires de ce genre de spectacle économique. Eh ! bien cette preuve est évidente dans le seul fait qu'on représente main- tenant à l'écran cinématographique et de manière parfaite, nos meilleures pièces de théâ- tre interprétées par nos plus talentueux acteurs et actrices. Aussi les braves gens que la modicité de leur budget condamnait à l'ignorance de nos chefs-d'œuvre dramatiques^ peuvent-ils aujourd'hui s'en offrir le spectacle sans dépenser plus que quelques sous ! Il faut féliciter la Société du Cinéma Eclair de contribuer avec intelligence à l'enrichissement de cet artistique répertoire en s'assurant pour éditer nos plus belles pièces nationales le privilège exclusif de leurs auteurs. Avec la Dame de chez Maxim s, qui a déjà porté en triomphe dans le monde entier le nom de G. Feydeau, son heureux auteur, on peut escompter un renouveau de succès non moins éclatant dans tous les coins de l'univers. Où n'applaudit-on pas la gaité montmartroise de la môme Crevette, le candide libertinage du Dr Petitpont, le naïf' mysticisme de sa femme, la martiale crédulité du général Grêlé de Petitpont, l'enthousiaste curiosité de l'amoureux petit Duc et la drolatique émancipation de toute cette aristocratique et austère compagnie de provinciaux et provinciales, châte- lains et bourgeois ?... Aussi bien l'adaptation cinématographique de cette exquise pièce de théâtre, a été faite de mains de maître par un de nos plus habiles metteurs en scène. Ouant à l'interprétation, pour qu'elle ne laisse rien à désirer, on a choisi une phalange de vrais artistes des principaux théâtres parisiens. Avec tant d'atouts on est sur de gagner la partie. Souhaitons donc qu'encouragée par les unanimes applaudissements du public la Société du Cinéma Eclair nous offre souvent et beaucoup d'autres œuvres de ce genre si hautement artistique. Il T * •s- *f. ASSOCIATION CINÉMATOGRAPHIQUE AUTEURS DRAMATIQUES • 5 La Dame de chez Maxim s D'après la Comédie de G. FEYDEflU (Autorisation exclusive de l'Auteur) Dans son château, le général Grêlé de Petitpont qui vient de passer quinze ans aux Colonies projette le mariage de sa fille Clémentine avec son ancien officier d'ordonnance le lieutenant Corrignon . Par une lettre, il fait part de son projet à son neveu le Dr Petitpont de Paris et à sa nièce Mme Petitpont, les invitant à la soirée de fiançailles. Cela permettrait r au général de faire la connaissance de Mme Petitpont qu'il ne connaît pas encore, le mariage de son neveu ayant eu lieu pendant son séjour aux Colonies. Le Dr Petitpont est l'inventeur d'un fauteuil extatique dont les effets merveilleux laissent derrière eux ceux de la morphine, de la cocaïne et autres stupéfiants en usage. Pour fêter cette belle découverte et se remettre des fatigues d'une opération très délicate qu'il vient de faire, le médecin, après un bon dîner va finir sa soirée à Montmartre avec ses confrères. Or, le lieutenant Corrignon a pour amie une danseuse du Moulin Rouge, surnommée la môme Crevette. Chez Maxim's, à une heure avancée de la nuit, le Dr Petitpont soupe avec la môme •^ *f Crevette et se trouve avoir avec le lieutenant Corrignon une explication qui aurait pu mal tourner. . . Le lendemain matin, le Dr Petitpont, à sa grande stupéfaction trouve installée chez lui la môme Crevette et ne sait comment se débarrasser de cette intruse, ni comment expliquer sa présence à sa femme légitime. Mais la môme très ingénieuse, ayant surpris la naïveté de Mme Petitpont sur l'influence des esprits, se déguise en fantôme et lui ordonne d'aller faire trois fois le tour de la place de la Concorde. Mme Petitpont obéit et la môme aura ainsi tout le temps nécessaire pour filer. Mais au moment de partir on s'aperçoit que sa robe laissée on ne sait où a disparue. C'est ainsi que M. Petitpont aidé de son ami Montgicourt ira chercher un nouveau costume pour la môme, et en les attendant elle se .1)1 blottit dans le lit du docteur. C'est là, que le général venant en personne inviter ses neveu et nièce aux fiançailles trouve la" môme Crevette, et, naturellement la prend pour l *M W^i m A :■ - B jÉjteggflf^^^«i ^K Mme Petitpont Corrignon par sa nièce. La môme Crevette apprenant le mariage de son ami le lieutenant la lecture de l'invitation, accepte, et est décidée de jouer le rôle de Mme Petitpont le temps nécessaire pour ramener à elle le lieutenant Corrignon. Le général félicite le Dr Petitpont de la grâce et de l'élé- gance du choix qu'il a fait de son épouse à la grande stupéfaction de celui-ci. Il les attend le soir même dans son château et dit compter sur Mme Petitpont pour remplir avec sa distinction native le rôle de mai- tresse de maison et donner à sa fille Clémentime un peu de son exquis parisianisme. Il n'y a pas à hésiter : impossible de détromper le général qui croit la môme Crevette Mme Petitpont et pour éviter tout scan- dale, le docteur part avec elle. Ar- rivée au château la môme Crevette s'acquitte fort bien de son devoir de maîtresse de maison, mais sa vraie nature reparaissant elle effare -s- *ft le jeune duc par une aguichante coquetterie et apprend à Clémentine le moyen de faire une déclaration à son fiancé... moyen qui n'est bon qu'à faire fuir ce dernier! Elle effarouche toutes les bonnes bourgeoises qui assistent à la soirée, par ses gestes originaux et osés. . . jusqu'au célèbre « eh allez donc c'est pas mon père! » qui a fait le tour du monde. Petitpont pour arranger les choses explique chaque fois que « c'est la mode à Paris! » et la compagnie imite alors les gestes de la morne à la grande joie de celle-ci : qui finit par laisser échapper le mot « historique » et trop « célèbre »... ! M. Petitpont n'a d'autre ressource que d'entraîner les invités dans une farandole échevelée. Cependant, quand la vraie Mme Petitpont, quittant le fauteuil extatique qui avait permis à son mari de fuir à peu près tranquille, trouve la lettre d'invitation du général, elle se précipite au chemin de fer et arrive au château. Le docteur ne sait pas ou se fourrer et la môme Crevette a l'idée ingénieuse de continuer sa supercherie du fantôme qui a si bien réussi : elle ordonne à Mme Petitpont de fuir le château hanté. Mme Petitpont obéit mais veut entraîner son mari de toute force. La môme fait une scène de jalousie au lieutenant Corrignon. Il lui demande par quel miracle elle se trouve à cette soirée, elle lui dit le rôle qu'elle a eu à jouer. Corrignon convaincu de la sincérité de son ancienne maîtresse ne peut s'empêcher d'admirer sa crânerie enjouée : il ne quittera pas cette charmante amie. D'ailleurs, ahuri par l'accueil montmartrois que lui fait sa fiancée, il ne se sent plus aucune inclination pour elle, mais la môme Crevette, avant découvert l'affection réelle et réciproque du jeune duc et de Clémentine éclaire ces deux jeunes amoureux sur leurs véritables sentiments : ils se marient ! Alors la môme Crevette et le lieutenant prennent congé du général et s'en retournent chez eux. . eh allez donc c'est pas mon père ! Métrage : 857 mètres. Mot iclcg. : Maxim. Affiches 120 x 160 — 240 x 320 1 * ■*- *t. La Graphe en feu C'était un soir d'été. La campagne était calme et silencieuse, car à l'heure du crépus- cule les travailleurs ont quitté leurs champs pour se rassembler autour de la table patriar- cale où l'on prend le repas en commun Deux vagabonds cheminaient, en quête d'un morceau de pain ou d'un logement ou plus exactement dans l'espoir de faire — ce qu'ils appellent « un bon coup » dans leur argot. — Or, ce soir là, à la ferme des Genêts, on fêtait joyeusement l'anniversaire du fermier.... la table avait été dressée dans la cour $ et à la lueur d'une lampe la famille et les domestiques devisaient gaiement en savourant les mets copieux. La mine patibulaire des deux étrangers qui se présentèrent hardiment jeta un froid dans l'assistance: «Nous voudrions du travail... il y a assez de bras à la ferme, répondit le maître, mais trinquez avec nous ! Puis les deux hommes disparurent lentement avec de vilains regards de côté, Ils allèrent se cacher dans la grange voisine en murmurant: «Il y a sûrement un coup à faire ici... attendons que tout le monde soit endormi. Les paysans ont oublié la fâcheuse impression produite par les chemineaux et, tandis que le repas s'achève plus rapidement, Nanette, la servante, va faire sa ronde avant d'aller se coucher. Les vagabonds entendent les pas... et pour mieux se cacher grimpent à l'échelle et pénètrent dans le grenier. Kanette, en gardienne scrupuleuse vient visiter tous les coins de la grange et du grenier. A la lueur de sa lanterne, elle aperçoit les deux mal- faiteurs tapis dans un coin, prêts à bondir sur elle... Effrayée, elle se précipite sur l'échelle K pour redescendre mais elle manque un échelon et tombe sur sa lanterne qui s'éteint. Sa chute lui a causé une telle secousse morale que, s'imaginant être blessée, elle n'ose remuer et appelle au secours: on accourt à son aide, on la ranime. Mais une étincelle delà lanterne a mis le feu à la grange qu'un violent incendie ne tarde pas à ravager. Affolés devant le péril, les deux bandits s'accusent mutuellement de leur perte. Les sauveteurs ayant entendu les éclats de voix des vagabonds et pris de pitié pour ces créatures humaines, se précipitent à leur secours et les retrouvent à demi asphyxiés par la fumée. Quand ils eurent repris leurs sens dans la salle commune de la ferme, on leur demanda pourquoi ils s'étaient cachés. A leur air déconfit, on comprit leurs mauvaises intentions, mais le fermier avait un noble cœur, il jugea que les misérables avaient été assez punis, et les laissa en liberté à la condition qu'ils disparussent de la contrée. Métrage : 204 mètres. Mot télc'g. : Grange. PÉTRONILLE GAGNE LE GRAND-STEEPLE La sympathique Pétronille est mariée avec le brave Tortillard, le fameux jockey aux jambes arquées qui doit monter en course le favori « Elan ». Notre bon jockey, persuadé de sa victoire, conseille à son adipeuse moitié de jouer à coup sûr du pariant pour son poulain ! Comme le ménage est plutôt désargenté, on va vendre un peu de mobilier pour tenir le pari. Voici le jour du grand prix. Pétronille a fait toilette et... de beaux rêves! Tortillard prend son « Elan » entre les jambes et s'élance joyeusement au signal du starter. Mais au premier obstacle, Tortillard s'aperçoit qu'il avait trop d'élan... à moins que ce ne fut le contraire. Elan ayant trop de... Tortillard sur le dos ! — car il piqua une tète dans la rivière!... Pétronille furieuse, exaspérée, mais non désespérée, bondit sur la piste au secours de son homme, pour... le gifler et lui arracher sa casaque qu'elle revêt vite pour continuer la course hardiment. On lui amène Elan, on la hisse en selle et la voilà partie !... Elle prend de l'avance, elle mène le peloton des cavaliers... mais sa monture se dérobe un peu entraînant derrière elle tous les autres chevaux. C'est un emballage par monts et par vaux !... une galopade effrénée dans des escaliers, dans un canal aux eaux peu profondes, mais éclaboussantes, sur une voie ferrée derrière un train.... Profitant d'un passage à niveau dont la barrière vient de s'ouvrir, le peloton revient vers la piste de l'hippo- drome, non sans chutes et culbutes d'hommes et de chevaux. Malgré tout, Pétronille arrive en forme au poteau et gagne brillamment le grand prix ! malgré son poids de ioo kilos, phénoménal pour un jockey. Métrage: 167 mètres. Mot télég. : Steeple. Affiche : 122x 160 -?- , *t, * « V ■» Les Cosaques de l'Oural Les cosaques dont le nom tartare signifie « pillard nomade » sont des cavaliers russes d'une valeur militaire hors ligne. Membres de certaines peuplades d'origine slave, ils sont repartis en deux groupements dits « Voiskos » (armées) à la tête de chacun desquels se trouve un chef appelé « hetman ». Ces « voiskos » occupent, tant en Russie d'Europe qu'en Russie d'Asie, un ensemble de territoires dont la superficie totale est d'au moins 6 millions d'habitants, dont 3 millions sont de « condition cosaque », c'est-à-dire, possé- dant certains privilèges administratifs et l'exemption de diverses redevances, en échange d'obligations militaires plus étroites et plus longues que celles imposées au reste de la population. Ainsi d'après la loi de 1875, les cosaques sont, dès dix-huit ans — dès dix- sept ans même pour ceux de l'Oural — astreints au service militaire, où ils passent vingt ans dans les trois catégories (préparation, active et réserve) pour continuer ensuite, quel que soit leur âge, à faire partie de la milice (opoltchénié) tant qu'ils sont valides. Tandis que pour les populations non cosaques les obligations militaires ne commencent qu'à vingt et un ans pour finir à quarante-trois. Les cosaques servent dans la cavalerie dont ils pourraient fournir 1.000 « sotnias » ou escadrons, en cas de mobilisation générale. Métrage: 128 mètres. Mot télé g. : Oural. S/0 Le Savetier et le Financier f Cet amusant film nous rappelle l'exquise fable de La Fontaine, elle ^nous est présentée dans un cadre Louis XV et avec des variétés qui en agrémentent encore le sujet. Il y est toujours question d'un pauvre savetier qui chante en travaillant du matin au soir. Mais son chant réveille trop tôt son riche et peu matinal voisin qui l'envoie chercher par son laquais pour le prier de se taire : « Tu ne peux donc pas travailler en silence ? » demande le financier à son timide visiteur. A la réponse négative de son interlocuteur, le richard réplique par cet argument puissant : « Allons, prends ces cent écus... mais plus de chansons ! » S'imaginant emporter tout l'or de la terre, l'humble savetier se retire en remerciant obséquieusement son égoïste bienfaiteur. A la réflexion notre brave ouvrier s'aperçut qu'il n'était pas au comble du bonheur, car ne pouvant travailler sans chanter, ni vivre sans travailler, le problème lui semblait insoluble. Alors, il passa son temps à s'ennuyer. Il ■^ s'ennuya même tellement qu'il prit une énergique décision et le sac d'écus, puis se rend t auprès de son voisin le financier : « Reprenez vos cent écus... je reprends mes chansons, mon travail, ma gaieté! » Et il partit, laissant l'autre interloqué et menacé de nouveau de voir écourter son sommeil! En effet, le lendemain il fut éveillé dès l'aube, par ce rossignol de savetier. Mais Jeanneton, la petite servante du financier, calma son maître et lui promit de l'aider à se débarrasser du bruyant gêneur. Elle vint effectivement minauder avec le savetier, sous prétexte d'une commande de souliers et en profita pour aguicher le naïf artisan qui en devint éperdument amoureux. Alors l'amoureux savetier ne pensa plus qu'au mariage et fut envahi par une tristesse d'amour à la pensée quesa bien aimée n'épou- serait qu'un homme possédant au moins mille écus ! Or, jamais un aussi modeste savetier n'avait ambitionné de posséder un tel pécule ! Mille écus ! ! ! Heureusement qu'il eut la bonne inspiration de venir les demander au même financier et voisin en lui jurant de ne plus jamais troubler son sommeil. Mais l'autre exigea un reçu en règle que le savetier ne savait ni lire ni écrire. Il apposa sa croix en guise de signature et se retira enchanté avec ses mille écus ! « Quel bonheur ! pensa notre savetier en rentrant dans sa boutique, je vais mettre cette fortune aux pieds de ma chère et belle Jeanneton... Oh! la voici! » Et notre homme se traîna sur les genoux, le sac haut en signe d'offrande à l'adresse de la divinité qui allait passer son seuil ! Horreur! Ce n'était qu'un huissier venu pour chasser de chez lui l'imprudent savetier qui avait signé incon- scient un acte de vente de son échoppe au seigneur financier, son voisin, pour la somme de mille écus ! Moralité : Il ne faut jamais négliger d'apprendre à lire, ne serait-ce que pour savourer ce compte rendu d'un très joli et très amusant film cinématographique. Métrage : 11^> mètres. Mot télég. : Financier. il f flmeriean Standard Films MOSI&UE CONTAGIEUSE Le maestro Tenorini emménage. On apporte ses meubles, son piano surtout et d'abord ! Il lui tarde que ce cher instrument soit mis à sa place, en bonne place dans l'appartement. A peine ce bon piano est-il placé que voilà notre artiste qui commence à préluder sur ce clavier dont se nourrissent ses doigts, ses oreilles, tout son être ! Il joue une valse lente et en savoure le rythme berceur en dodelinant du buste sur son tabouret. Et dans la maison tout le monde est charmé : l'atelier de modistes d'en dessous se vide prestement et ses demoiselles accourent en dansant dans l'appartement du pianiste émérite. En bas, dans la rue, les gens s'arrêtent, écoutent et montent pour danser également. Dans les bureaux d'un homme d'affaires la musique apporte le même trouble. Et bientôt la chambre du musicien n'est plus qu'une populaire salle de bal où l'on danse avec ardeur — avec tant d'ardeur qu'au bout d'une heure tous les danseurs sont écroulés, assoupis autour du maestro qui s'aperçoit de cette invasion peu banale et va s'en plaindre à un policeman qui lui dit : « Puisque votre valse lente les a endormis, réveillez-les avec un galop ! » Et ma foi le conseil ne fut pas mauvais. Métrage : 125 mètres. Moi télégr. : Contagieuse. AfHche : 72 106. G* Pc Imp. Hçe de c . r. J.-J.-Rousseau, Paris IMP. BOURSE DE COMMERCE 35. RUE J-J. -ROUSSEAU. 36- PARIS ATTENTION I c'est le 22 NOVEMBRE que CINES édite Deux Vies pour au cœaf Drame Sensationnel Longueur 891 Mètres Représentant pour la France L. AUBERT PARIS — 19, Rue Rleher — PARIS FILMS "ÉCLAIR r \ LIVRABLE A PARTIR DU 8 NOVEMBRE 1912 La Dame de chez Maxim s D'après le Chef-d'Œuvre de M. Q. FEYDEAU - • DROITS EXCLUSIFS Série A. CAD. — Affiches 120x160, 240x320. — Long. appr. : 857 mit. IsA GRANGE EN FEU Drame. — Long, approxim. 20k mètres Pétronille gagne le Grand-Steeple Comique. — Affie. 120x160. — Long. app. 167 mitres. LES COSAQUES DE VOURAL Documentaire. — Long, approx. : 128 mitres LE SAVETIER ET LE FINANCIER Comédie. — Long, approx. 275 mitres AMERICAN STANDARD FILMS MUSIQUE CONTAGIEUSE Comédie. — Affiches 72x106. — Longueur approximative : 125 métrés LIVRABLE A PARTIR DU 15 NOVEMBRE 1912 I ■ Drame. — 2 Affiches 120x160, 160x240 — Long, approximative. 506 mitres 8, RueS -Augustin Télép. : 130-92 Ul IIUUU H II IJ II 0 II II Télép. : 130-92 1 J^L. Adresse télégraphique : CINfcPAR PARIS f*^j££k i Le Gérsrd: O. Dur—y. Imp. E. WeUT, t, cité Péadoo (nie MQtoo), Parte. 1 I1 The Muséum ol Modem An MINI 300106769